Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Planète Révélations


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeMer 30 Mai 2012 - 12:15

Voici une nouvelle que je suis entrain d'écrire. Cette histoire regroupe 4 mâles, deux histoires d'amour. Alors les homophobes partaient, s'il vous plait. Détendez vous tous en lisant, pardon pour les fautes, vu qu'elle n'est pas finalisé, je peux encore modifier des passages.
Si vraiment il y a trop de fautes que vous ne pouvez pas lire ( et je pense pas qu'il y en est autant qui pourrait gêner la lecture) dite le moi et je trouverais un correcteur.

Je suis pas super doué mais bon.

La forêt de l’espérance


L’auteur tient à signaler qu’il n’est en
aucun cas responsable des propos
tenus par les personnages.
Toute réclamation
se fera auprès
d’eux ou du
narrateur.




Excusez le retard de ce récit racontant l'histoire d'un peuple qui apprit à ne plus avoir peur, voici les Grignoteurs. Vivant à l'ombre d'un vieil arbre, pareil à un grand sage, cachant dans son feuillage un secret incroyable qu'il s’apprête à vous conter.
Arrivé de justesse, voici Odas l'écureuil, qui dans l'aventure montra le seuil de la sagesse. Passant de branche en branche, il arriva enfin et l'histoire pu débuter.
-Je me souviens ...de ce monde neuf sortie du rien...A l'aube de toute vie...Je fus le premier....à ouvrir les yeux..., commença Saguï.
-Tu ne cesses de nous le dire ! Et à chaque fois ça empire !
Vous devinez, sans peine, qui parla ainsi à l'illustre chêne. Ce jeune rustre d'Odas, le plus obstiné dès qu'une idée surgissait dans son esprit trop rempli. Déjà petit…



Nul ne pouvait dater le monde actuel, cumulant les îles dans un espace tranquille. Mais, au fond d'eux, tous savaient qu'avant rien de tel n'existait. Les plus audacieux donnaient une vingtaine d'année à ces chemins sinueux. Un être tout en poil, âgée de cinq rotation d'étoile, faisait semblant de dormir, pendant que ces parents partirent, vifs et discrets, chercher à manger. Par peur de devenir un « apprivoisé », de nombreux membres de la communauté vivaient cachés que ce soit dans des arbres ou des terriers. Des sentinelles composées de fées, d'oiseaux, d'insectes, gardaient les habitants de tout prédateur.
Hélas, Odas était un être plein de ressources, il partit de son nid, de belles images tourbillonnant en lui depuis que Saguï avait parlé des elfes, ces êtres exceptionnels qui leur ressemblaient tant sous leur autre aspect... Il continuerait sa course en prenant soin de ne pas être repéré dans les bois obscurs, jusqu'au marais lugubre, puis vers l'ouest au-delà des montagnes, voilà son noble projet. Des ogres, des apprivoisés et tant d'autres dangers n'allaient pas décourager le petit écureuil qui réussit à s'éloigner de la communauté.
Les heures défilèrent dans cette aventure singulière par bien des allures. Mais le jeune héros ne pouvait le deviner car le ciel de noir était toujours tapissé. Rien n'aurait pu l’empêcher d'avancer, poussé par ses rêves, sauf une brève rencontre qui allait changer sa vie.
Devant lui, un étranger surgit, facilement reconnaissable à son apparence humaine. Odas n'était pas encore capable de faire la différence entre un carnassier et un apprivoisé. Or l'un était celui qui fut soumis par la violence de l'autre. Les Grignoteurs étaient terrifiés par ces redoutables carnivores qui ne faisaient qu'une bouchée de leurs tendres bébés.
Les apprivoisés étaient en réalité des êtres malchanceux qui avaient perdu toute liberté. Ceux qui les tenaient sous leurs jougs, les forçaient à abandonner tout espoir de sortir de ce cauchemar. La distinction entre les deux communautés résidait surtout dans leur mode de vie et leur forme adoptée. A la vie sauvage, en animaux, s'opposait une civilisation humaine qui au lieu d'être sage faisait beaucoup de peine.
La compréhension de tous les êtres n'était pas entravée par une langue préfabriquée, la magie circulait dans tout ce qui naissait sur l’Île et veillait à ce que tout soit compris.
Mais vous vous éloignez du récit mes cher amis, Odas se cacha en voyant cet être venu d'un monde inconnu. C'était une femme qui chancelait sous un grand effort. A bout de force, elle s'appuya contre un arbre, regardant tendrement ce qu'elle tenait entre ces mains qui était jusqu'alors passé inaperçu. Notre petit animal était complètement apeuré à la vue de cette inconnue. Il était paralysé, non, ses membres avaient de petits soubresauts, à peine perceptibles. Cette indescriptible sensation de ne pouvoir bouger alors que tout vous dit de fuir.
Pour l'instant, cher lecteur, concentrez-vous sur la scène qui suit, Odas ne la comprendrait pas, il est bien trop jeune. L'inconnue était une femme d'une rare beauté. Dans ses yeux verts, transparaissait une âme magnifique, qui se troublait de larmes. Elle sentait la mort arriver mais refusait d'abandonner à son sort ce que cachait la couverture. Malheureusement, elle ne put se relever malgré les efforts fournis. Elle serra tendrement son doux fardeau, caressant son contenu d'une douceur maternelle. Après un baiser venu du plus profond de son cœur, l'inconnue fixa son regard sur Odas, qui s'était cru bien caché, et murmura :
-Il se nomme Rancar...
Ce furent les derniers mots de cet être pur appuyé contre un boulot. Odas s’approcha à pas de loup, une fois sûr que rien ne bougeait plus. Mais repartait aussitôt dans sa cachette, aux moindres bruits suspects. Il finit par arriver et osa lancer un regard fugace sur sa découverte. Etonné de ce qu’il crut avoir vu, il regarda à nouveau et se retrouva face à un louveteau un peu perdu. Si vous lui aviez alors demandé ce qu’il voyait, il vous aurait dévisagé, étonné en disant simplement : Je ne suis pas savant.
Le rongeur ressentit un sentiment inconnu qui naquit au fond de lui. Un amour fraternel et protecteur pour cette petite créature dont les yeux reflétaient le ciel. Il décida à cet instant qu’ils formeraient la paire et deviendraient frères.
Pendant ce temps, des oiseaux-sentinelles le localisèrent. Une hirondelle partit alerter le reste de la communauté qui fut soulagée d’avoir retrouvé le disparu. La mère d’Odas n’hésita pas à s’approcher de la scène. Il commença alors à pleuvoir comme un miroir aux larmes qui aurait dû couler si le petit louveteau avait compris qu’il avait changé de vie... La femelle écureuil jeta un coup d’œil, après avoir pris son fils dans ces bras, à ce qui l’avait attiré par là. Le moment de surprise passait, son cœur de mère s’attendrit et en resserrant sa prise sur son petit, souleva l’autre bébé, grâce au fait qu’elle avait pris forme humaine. C’était une femme rousse, pouvant être qualifiée de banal, pour vous. Mais un air déterminé qui faisait peur aux mâles rassemblés, montrait la force de cette maman qui avait compris ce qui c’était passé.
Causant à tous la frousse à son passage, elle ordonna qu’on enterre la femme sans aucun accrochage et qu’on lui dresse une stèle pour ne pas oublier celle qui lui avait donné un autre fils. Odas qui, tout petit dans les bras de sa maman, qu’il voyait ainsi pour la première fois, murmura à sa mère plein d’émoi :
-« Il se nomme Rancar »
L’histoire ne peut continuer à partir de là car suivre les déboires de l’enfance à l’adolescence n’est qu’une formalité qu’il vous faut ignorer. Tous vécurent heureux jusqu’à ce que vous poursuiviez…



En reprenant l’histoire ici, vous serez surpris d’apprendre que c’est en ce même jour que les carnivores et leur esclaves décidèrent de faire un tour dans les méandres de la forêt, car ils savaient que c’est là que se cachaient les retors de l’île. Un aigle impatient surgit des bois et, délaissant les êtres mouvants, resserra ces serres autour d’une fée immobile. La communauté, encore en émoi, se réveilla au son de l’alerte soufflée dans une trompette par un mille-pattes. La mère de nos héros les poussa dans un des labyrinthes cachés pour ces situations. Ayant à maintes occasions répétées ces actions, le village, si vivant il y a un instant, se retrouva désert. Par cet acte imprévu de l’aigle, une perte fut à déplorer à la place de millier.
Revenant un jour plus tard, ils virent un cauchemar. Tout, de la plus petite mare à la plus haute tour, se retrouvait sali, détruit, anéanti. Mais ce qui bouleversa le plus, le petit peuple, était la disparition de la fée. Car ils savaient depuis longtemps que l’important n’est pas matériel, l’essentiel étant l’amour entre chaque être.
Rancar et Odas étaient chamboulés devant la cruauté des actes des carnassiers. Mais ce fut la passivité de la communauté qui remporta leur incompréhension. Le jeune écureuil hurla à se faire entendre de ces aïeuls, pour réveiller ces sourds d’adultes :
-Pourquoi ils ne se défendent pas ? Pourquoi ???
-Ne pose pas de questions, tu es trop jeune pour comprendre. Répondit l’un des plus vieux du village pendant que les autres détournaient les yeux.
Furieux d’être mis à l’écart, Odas partit et fut suivi par Rancar. Aveuglé par sa juste colère, il donna un coup de patte à un bout de bois qui trainait là. L’onde de choc provoqua une douleur qui se répercuta jusqu’au buste. Le jeune loup regarda son frère faire des bonds loufoques en se tenant la patte.
-Je ne les comprends pas, s’énerva Odas d’une voix brisée. Ils se laissent faire, sans réagir.
- Peut-être qu’ils ne veulent pas être violents, ressembler à ceux qui les agressent, lui répondit son frère.
-Subir sans se défendre c’est être soumis, Rancar. Les carnassiers continueront tant qu’ils verront qu’on ne se défend pas et la tragédie d’aujourd’hui recommencera sans fin.
- Tu penses ? Mais comment faire sans que la communauté soit en danger et surtout qu’ils ne répondent pas par une attaque encore plus violente ?
- Mon frère, cela pourrait-il être pire ? Bats ta peur, c’est elle qui te retient. Qui sera la prochaine victime si on n’agit pas ?
Sur ce dernier propos, les deux frères n’eurent pas besoin de mots pour avoir la même pensée : Et si ces serres se refermaient sur un être cher ?
Le vent s’arrêta, prenant soin ainsi d’accentuer le silence qui régnait. Hélas, le village n’avait plus assez de bon sens pour comprendre l’urgence de tourner la page des cendres.
-Eh bien, eh bien, qu’est-ce que j’entends là. Une petite révolution se prépare dans un coin obscur…dit un corbeau sarcastique.
Cette arrivée soudaine surprit les aventuriers qui ne comprirent pas l’importance de la scène qui était en train de se jouer. Rancar montra les crocs au corbeau, se méfiant de ce volatile aux plumes sombres qui se cache dans les ombres.
-Oh là ! Croc Blanc, range tes canines, je ne vous veux aucun mal, bien au contraire… Je trouve que vous avez eu là une merveilleuse idée.
Imitant son frère, Odas brandit ces poings comme un boxeur n’inspirant pas la peur.
-On n’a pas besoin de l’aide d’un vautour.
Le corbeau, à l’ abri sur son arbre, se demandait si ce crâneur était un total crétin….Pris d’un élan de générosité, il décida de lui expliquer ce qui était pourtant évident :
-Je suis un corbeau pas un vautour, idiot.
-C’est du pareil au même, oiseau de malheur, répliqua l’écureuil avec hargne.
-Moi qui voulais permettre à votre plan de fonctionner, me voilà vexé. J’avais pourtant une chose essentielle à vous révèler…Soit, je pars, puisque que je ne suis pas le bienvenue.
-Attends, l’interpella le loup pendant que le corbeau faisait semblant de partir. Comment pourrais-tu nous aider ?
- Rancar, tu ne vas pas le croire ?
-Non, Odas, mais si on veut sauver tout le monde, il faut savoir écouter. Qui sait peut-être que cela peut nous être utile.
Le corbeau eu un sourire de satisfaction. Et faisant son beau, il descendit avec précaution sur le sol, prenant soin tous de même de rester loin des canines du canidé.
-Voilà…j’ai entendu dire que les elfes rassemblaient les Trolls par de subtils moyens pour les faire « tomber par hasard » sur …vos…ennemis…communs…
-Mais c’est horrible ce que tu dis ! s’écria Rancar. Ces gens ne sont pas tous coupables et surtout les tuer nous ferait être pires qu’eux !
-Je suis d’accord avec mon frère. On veut juste vivre en paix et que les attaques s’arrêtent. On ne veut pas leur ressembler, martela Odas. Si les carnassiers ont préféré la barbarie qui animait les hommes avant…le Grand Bouleversement, c’est leur choix.
-Pourquoi les elfes agiraient ainsi ? Je les pensais pacifiques d’après ce qu’a dit Saguï, rajouta le loup.
-Oh ! Ils le sont. Mais enlever leur princesse et tuer sa nourrice n’aident pas à les rendre doux comme des agneaux… Surtout que ce sont de brillants guerriers à la base, s’exclama sarcastique l’oiseau noir.
Courant à vif allure, les deux inséparables annoncèrent à la communauté cette terrible nouvelle. Mais ils eurent la désagréable surprise de voir des êtres censés être mûrs, comme le blaireau, répondre d’un air passablement suffisant :
-N’est-ce pas une bonne solution ? Les carnassiers et les apprivoisés périront et nous ne serons pas mêlés à cette histoire.
Un tel discours fit siffler les oreilles des deux compères mais aussi de leur mère qui parla sans détour :
-Dire une telle ineptie devant des enfants ! Ne sommes-nous pas un peuple qui respecte toute vie ? Une guerre sans autre but que la vengeance n’a pas sa place sur notre Île.
La clameur s’éleva pour approuver avec vigueur. Un plan fut constitué, la communauté se divisant entre ceux qui ralentiront les elfes et ceux qui récupéreront la princesse en détresse. Imaginez l’état d’Odas surexcité face à l’activité dont faisait preuve le village. Combattre les carnassiers, cette masse d’immondes qui enferment dans des cages tous ceux qu’ils peuvent.
-Jeunes hommes, vous êtes trop jeunes, vous restez ici ! Ordonna sa mère.
Figé dans une pose peu confortable : la jambe droite en l’air, la bouche grande ouverte, les bras tendu en avant, Odas espérait avoir mal compris. Mais un coup d’œil à son frère lui confirma que non. Sauf qu’il ne pouvait pas se mettre en colère contre celle qui lui avait donné la vie.
Le corbeau rejoint le loup et l’écureuil, une fois les adultes parties.
-Vous n’y allez pas ? Moi qui vous pensez les plus motivés, dit-il ironiquement.
-Les autres s’en occupent, répondit bougon Odas.
-Mais il y aura quand même un massacre…Imaginez votre mère prise entre deux feux.
Les frères se regardèrent paniqués et commencèrent à partir, comme des flèches sous le peu de lumière qu’offraient les étoiles, quand l’arbre fit entendre sa voix gutturale.
-Attendez les enfants…Je dois vous parler…d’une chose essentielle…
-Quoi donc ? Demanda Rancar.
-Dans le désert…se trouve un palais des sables…le plus précieux trésor…de l’Île…y est caché….
-J’aurais juré que c’était un palais des glaces dans le désert…fit sarcastiquement Odas.
-Odas, le sujet est très sérieux, laisse tes sarcasmes de côté et écoutons notre sage.
Saguï pu continuer :
-Une chimère y réside…elle est le gardien des lieux…et se nomme Meryre…Par quatre fois…elle défit les imprudents…qui osent désirer le trésor…Jusqu’à maintenant…personne n’a pu l’obtenir…
-Et vous voulez qu’on y aille ? Hurla le rongeur roux.
-Odas !
-Le microbe n’a pas tort. Moi-même, je ne connaissais pas son existence.
-Si vous obtenez ce trésors…la paix régnera sur l’Île….à jamais…
-C’est qui le microbe, sale piaf !
-Odas, pour notre famille…
-Ne me regarde pas avec ces yeux de chien battu, bien sûr qu’on y va ! En route ! Eh ! Le corbeau ! Mon frère te mangera si tu dis quoique ce soit à qui que ce soit.
-Peu de chance, je viens avec vous.
-Quoi ! S’étrangla l’écureuil.
Ils partirent le plus discrètement possible pour échapper aux oiseaux-sentinelles qui depuis l’attaque étaient très vigilants.
-Bonne chance les enfants….




L’étrange trio qui s’était formé, traversa la forêt en direction du Nord-Est, car ils fuyaient comme la peste, toute confrontation. Sauf Odas et Corbak, qui s’était présenté, se disputaient pour savoir qui pouvait aller sur le dos de Rancar. Ce dernier alors fatigué de ces enfantillages marcha sur des branchages qui déclenchèrent un piège. Il était composé d’un simple filet camouflé mais son efficacité résidait dans son invisibilité.
Après un choc qui les fit s’évanouir, Rancar eut la surprise de voir une épée devant son museau. Il aurait été de mise de croire qu’il allait mourir.
-Je ne sais pas d’où vous venez mais c’est la guerre entre les Animones et les Elfes, dit le guerrier en éloignant légèrement son épée et montrant qu’il en était un lui-même.
Ces yeux d’un noir d’encre, contrastant avec la blancheur d’une cicatrice sur l’œil droit, regardaient d’un air orgueilleux les deux frères et l’oiseau de l’ombre. Cet elfe était très beau avec une peau clair qui tranchée avec les cheveux sombres. Rancar se sentit ému à cette vue sans savoir la raison de cette vif émotion.
-Nous ne sommes pas ceux que vous chassez, elfe, cria Odas.
-Même si je serais heureux de voir ce stupide écureuil sous ta lame, j’aimerais pouvoir partir. Je n’ai rien à voir avec eux.
-Vous êtes tous pareil pour moi, Animone !affirma l’elfe, un regard menaçant.
- Pourquoi agis-tu ainsi ? Est-ce pour la princesse disparu ?demanda Rancar d’une voix douce.
-En quoi cela te regarde le loup…Désormais, c’est moi qui pose les questions.
-Nous devons aller dans le désert chercher ce qui pourrait éviter cette guerre, relâchez nous, s’énerva le jeune loup.
Le guerrier cessa de les écouter et partit à l’opposée aiguiser sa lame sans état d’âme. Après quelques instants :
-Voyons le côté positif de tout cela, nous ne sommes pas encore mort, murmura Odas.
-Parce que tu crois que c’est une chance ça ? Crétin !répondit énervé le corbeau sur le même ton bas.
-Allons, nous devons partir et aller au palais du sable. Si nous ne le faisons pas, alors toute notre famille périra pour avoir voulu empêcher cette guerre. De plus, nous devons sauver la princesse et la rendre à son peuple avant qu’il ne soit trop tard. Mon frère, dit Rancar sur un ton encore plus faible, commence à ronger ta corde, nous partirons quand il dorm…
-Ce ne sera pas utile, louveteau.
Trois têtes ébahis se tournèrent vers le guerrier qui expliqua comme si cela allez de soi :
-Les elfes ont l’ouïe fine, j’ai suivi tout votre conversation.
Odas poussa un juron dont votre imagination se fera l’écho. L’épéiste, imperturbable, le regard hautain, continua presque d’un ton aimable :
-Vous voulez donc vraiment arrêter cette guerre ? Et rendre la princesse à son peuple ? Quitte à m’affronter pour fuir ?
-Oui, cria Rancar dignement. Et personne ne nous en empêchera.
Ce qui valut l’acquiescement vigoureux de son frère et un recroquevillement de Corbak.
-Vous parliez du palais du sable ? Celui de la légende gardée par une chimère dans le désert ?
-Non nous parlions de celui à vingt mille lieues sous les mers. Bien sûr, celui dans le désert, répondit Odas sarcastique.
Passant outre la remarque, l’elfe se pencha près de Rancar pour le détacher. Sa chevelure caressa avec légèreté le museau du loup émoustillé par ce contact. Une fois leur tour arrivé, Corbak s’envola vers une branche en hauteur pendant qu’Odas prit place sur le dos de son frère.
-Pourquoi ? Murmura Rancar déconcerté.
-Mon espèce possède un code d’honneur : on ne tue pas ceux qui veulent nous aider. Et nous avons aussi entendu parler de ce trésor. Vous avez l’air sincère et c’est une chance de sauver ma princesse et vous votre famille. De plus, vous aurez plus de chance de survie là-bas que sous ma lame actuellement, dit le guerrier un regard troublant et troublé vers le canidé.
-Il y a de grand risque et peu de chance de réussir. Mais si vous le prenez sur ce ton, nous ne pouvons pas dire non à un peu d’aide, concéda Odas.
-Il y a peu de chance de le trouver, il est vrai, mais plus de récupérer la princesse en vie par ce moyen. Je me joins à vous le temps de cette expédition, ainsi nous aurons plus de chance de survie et de réussite.
-L’elfe si tu oses nous trahir, je te ferais griller à feu doux avant de te donner à manger à mon frère, comme je l’ai promis au corbeau.
-Compris. Mon nom est Valond et non l’elfe. Tâche de t’en souvenir, l’écureuil.





Après cette rencontre agitée, le voyage reprit vers l’orée de la forêt avec un nouvel allié, ponctué par les divers accrochages d’Odas et de Corbak. Une fois arrivée, Valond partit en amont afin de repérer d’éventuels dangers.
Pendant son absence, Rancar s’interrogeait avec insistance sur ces émotions qui ne tournaient plus rond. Il constata que son frère et le corbeau ne se posaient pas ce genre de questions. Il songea qu’il ne connaissait pas l’oiseau et se décida à demander quelques informations, il ne réalisa pas que ce n’était qu’un moyen de changer en un tournemain le fil de ses pensées.
-Dit moi Corbak, d’où viens-tu ? Pourquoi nous aides-tu ?
Le bruit de la discussion animée entre les deux autres cessa, ils se retournèrent à l’unisson vers le loup de l’autre côté du feu.
-Je viens de-ci de-là, je n’ai pas de foyer. Je suis libre, je vais au grès du vent.
-Alors pourquoi es-tu là ?
-Parce qu’il y a de l’aventure pardi, un peu d’action.
-Mais tu es un froussard, fit remarquer Odas doucement, comme un simple constat qui étonna, plus par sa façon de le dire que par la vérité de ces paroles, le sombre oiseau.
Pour cacher une gêne soudaine provoquée par son compère roux, Corbak s’énerva sur les deux frères :
-J’ai mes raisons, laissez-moi tranquille.
Des bruits de pas parvinrent à Rancar qui se précipita pour éteindre le faible feu. Puis il se coucha sur le sol suivit par son frère. Le peu de lumière permit au corbeau de se fondre parfaitement dans l’environnement.
De ces yeux soucieux, celui au pelage de neige vit arrivée l’elfe courageux.
-Je pensais que les éclaireurs étaient discrets…pas autant que je le pensais au final…, dit le volatil sous le regard noir du guerrier qui préféra se détourner.
-Nous pouvons y aller, la voie est libre.
Leur marche reprit dans un silence de mort dans ce territoire immense où même les plus forts hésitent à s’aventurer. Au bout d’un certain temps, se dessina dans le lointain une image indistincte à la couleur rousse. S’approchant prudemment, ils découvrirent une renarde dans une cage qui se refermait dès qu’on y posait les pieds. Valond tira sa lame de son fourreau et la pointa vers le museau qui se retroussa de peur.
-Eh bien, messieurs, ou est passée la galanterie ?! Une damoiselle est en danger et vous la menaçait d’une épée. Dans quel monde on vit !
-Tu es une carnassier, je vais t’éliminer, répondit l’elfe.
-Allons donc, le loup aussi pourtant, tu ne le tue pas, lui.
-Il n’est pas comme toi, reprit le guerrier en durcissant encore le ton, n’admettant aucune réplique sur le sujet.
-C’est cela, les loups sont aussi inoffensifs que des agneaux, c’est connu.
-Ne l’écoute pas, l’elfe, tue la, encouragea Corbak. Son espèce est vicieuse, il ne faut pas les croire.
-Et c’est un corbeau qui dit cela, dit-elle en levant les yeux au ciel. J’aurai tout vu. Son espèce est la pire de toute. Aidez-moi, j’étais partie pour trouver un manger pour mes petits. Ils sont seuls et ils ont faim.
-Tu ne penses quand même pas qu’on va te croire ? Se moqua le corbeau.
-Mais c’est la vérité ! Fit la renarde, une supplication dans les yeux.
-Alors pourquoi ne reprends-tu pas ta forme humaine, ainsi tu n’aurais pas de problème pour te sortir de là, commenta Odas avec justesse.
-J’aimerais mais je ne peux pas. Voyez-vous, les carnassiers ont attrapé une princesse, ils savaient que son peuple voudraient la récupérer. J’ai eu peur pour mes petits. Si une guerre éclatait, ils seraient en danger. Alors j’ai refusé de participer à cela et j’ai fui. Mais le vieux loup du village, ce monstre, m’a jeté un sort qui m’empêche de redevenir humaine. Il dit toujours que si on ne le suit pas alors nous ne sommes que des bêtes sauvages…Et voilà le résultat. Ce sont eux, les carnassiers qui ont mis la majorité de ces pièges, le reste ce sont les elfes. Personne ne pense aux victimes innocentes.
-Tu ne penses pas qu’on va croire ton beau discours pour nous apitoyer quand même ? S’indigna Corbak qui chercha sans s’en rendre compte l’appui de l’écureuil.
-Moi, je te crois, fit Rancar. Je sais que tu ne mens pas.
-Merci loup, murmura la renarde reconnaissante.
-Détachons là, reprit-il.
-Non ! Hurla le corbeau.
-Pourquoi pas ? Demanda Odas.
-Elle peut mentir et avertir les siens de notre position, répondit Valond.
-Deux contre deux, le choix ne peut être tranché ainsi, remarqua le rongeur.
Pendant que le loup parlementait avec les deux réticents, l’écureuil examinait la prisonnière qui était convaincue que ces petits porteraient son deuil. Le rongeur surprit un éclat particulier dans ce regard qui le décida à la libérer sans l’avis de ces coéquipiers. Elle fila comme si sa vie en dépendait sans oublier de remercier son sauveur.
Voyant la renarde s’enfuir, Valond et Corbak réagirent de manière différente. Le corbeau hurla sur ce couac pendant que l’elfe tirait son épée pour le transpercer.
Rancar prit la défense de son frère en se plaçant devant et malgré le fait qu’il allait dans le même sens, lui demanda de s’expliquer.
-Parce qu’elle m’a rappelé maman, elle avait cette même lueur dans le regard qu’elle quand elle s’inquiète pour nous.
-C’était une ruse, idiot, affirma l’oiseau en colère.
-Peu importe, fit le guerrier, ce qui est fait et fait, avançons maintenant et espérons que tu as eu raison de la croire.
Le petit groupe se remit en route et ils se retrouvèrent rapidement à l’entrée du désert. Ils continuèrent après un arrêt pour boire, manger et se reposer. Continuant leur chemin, Valond les stoppa d’un signe de la main, il avait repéré des empruntes récentes.
-Soyez prudent, vu la profondeur de ces traces, celui qui les a faites doit peser plus que nous quatre réunis. Je suis sûr que c’est un…
Un grognement se fit entendre. Un ours brun se trouva en être la source. Le guerrier se positionna devant ses alliés pour les protéger. En réponse, à cet acte, l’arrivant se leva sur ses pattes pour montrer sa fureur.
-Ne l’attaquez pas, murmura Rancar.
Mais l’animal imposant s’approcha d’un pas pesant ce qui fut mal perçu par l’elfe qui décida d’attaquer. L’épéiste prit le dessus dès le début. Hélas, par un coup bien placé, l’ours éjecta l’épée à un mètre des faits. Le guerrier se trouvait dans une situation désespéré, cherchant un moyen de s’en sortir, il préféra retirer de sa ceinture un couteau. Mais l’incroyable mammifère fonçant droit sur lui, le projeta dans le sable sans aucun pouvoir d’action.
Rancar se plaça alors devant le géant et le menaçant de toutes ces dents, sa rage s’exprimant sans barrage, il dit avec encore une retenue sur lui-même :
- Va-t’en, nous ne te voulons rien, mais si tu oses l’attaquer ce sera moi ton adversaire !!!
L’ours s’immobilisa et répondit :
- Il m’a attaqué, pourquoi l’épargnerais-je ?
- Parce qu’il pensait que tu nous voulais du mal ! C’était pour nous défendre ! s’énerva le loup.
Odas se positionna fièrement à côté de son frère devant le guerrier pour apporter son soutien pendant que Corbak hésitait. L’animal étranger au groupe reprit une position neutre et dit sans émotion :
- Elfe, tu es trop impulsive, tu n’as pas compris la situation et tu as attaqué. Tu dois apprendre à faire la différence entre tes vrais ennemis et des alliés potentiels. Si tu n’avais pas eu tes amis tu serais mort. Prend conscience de ceci. Peu arrive à faire de grande chose seul.
Ces dernières paroles moururent dans l’air au même moment que ces pas dans l’obscurité. Laissant sur le sol, perplexe, les quatre partenaires. Après cet épisode, ils reprirent leur exode animé par les frères et leur pair ailés qui ne cessait de dire qu’il avait horreur de la fraîcheur du désert. Le guerrier se taisait, des pensées l’agitant.
Marchant et marchant dans ce désert gelé, le groupe décida de s’arrêter pour dormir avant d’atteindre le pire. Corbak rejoignit les deux frères, qui l’accueillir de bon cœur, pour qu’il réchauffe son plumage au contact des pelages.
Valond les regardait sans les voir, ne cessant de penser à Rancar qui l’avait protégé. Il devait, non sans un brin de regret, avouer qu’il était admiratif du vif courage qu’avait montré le canidé. Une noire pensée, dans son esprit, vînt s’incruster et lui étreignît le cœur provoquant une peur insidieuse qu’il refusait de comprendre et voulait effacer de sa mémoire. Mais continuant, à lui en faire perdre espoir, à répéter inlassablement « Et si l’ours avait attaqué et tué ton loup adoré ? ».
De son côté aussi, Rancar avait des soucis. Ne sachant pas que l’objet de son tourment le regardait en tremblant légèrement. Il pensait à sa réaction face à la situation et aux sensations qui l’habitaient alors. Un instinct de protection pour l’elfe l’avait poussé à l’action d’attaquer l’ours avec une fureur terrible qui lui est incompréhensible. Un sommeil reposant tomba sur le petit camp jusqu’à ce qu’il soit l’heure du réveil.



L’histoire reprend au moment où poursuivant la route, ils tombèrent sur des sables mouvant. Le canidé s’affaissa d’un coup, ce qui fit s’envoler immédiatement l’oiseau froussard. Il voulut s’approcher pour aider l’écureuil mais recula et partit vers un endroit inimaginable. Odas n’osa pas l’avouer mais cette fuite le blessa effroyablement. Valond, lui aussi prit au piège, leur dit d’éviter de bouger, pour ne pas couler comme une masse, le temps qu’il trouve une solution car il ne supportait pas d’entendre les gémissements que Rancar prononçait. Il ne voulait pas voir le loup inquiet.
A l’instant où l’espoir les quitta définitivement, Corbak revînt avec une lourde corde. Après avoir pris sa forme humaine, il lança le bout de ficelle et tira avec peine les trois en proie au sable. L’elfe l’aidant en insérant de son bras le loup sur lequel l’écureuil était accroché. Le corbeau réussit à les sortir, en leur expliquant qu’il avait pu refaire le chemin plus rapidement en volant pour chercher l’objet de leur délivrance.
Odas ne put s’empêcher d’examiner, avec insistance, la beauté sombre de l’oiseau transformé. De la tête au pied, il l’époustouflait avec ces yeux d’un noir d’encre dans lequel on perdait pied. Ainsi que ces cheveux de jais, lisse, arrivant au milieu du dos, ou par la taille élancée de ce cynique invétéré. Hélas, l’objet de cette attention particulière reprit sa forme première.
Un merci discret s’ensuivit de la part des frères et du guerrier, qui grâce au corbeau, pure échapper aux mailles du filet qui leur était réservé. D’un geste spontané et habile, l’écureuil posa un baiser sur le bec du volatil, ce dernier se mettant à pester, gêné.
Un long moment passa après ces péripéties. Le palais des sables émergea derrière les dunes semblables à un mirage à la lueur nocturne. Prenant leur courage à deux mains, ils poussèrent la porte et enfin entrèrent dans l’antre de la chimère. Mais aussitôt, ils se retrouvèrent séparés par l’apparition de murs obscurs qui parurent sortir du tréfonds des âges. Le canidé appela ces amis. Hélas pour lui, le seul son qu’il entendit venait du pas de la chimère qui avancé dans sa direction…
-Tu as osé entrer dans mon palais. Pour quelles raisons ?demanda Meryre d’une voix d’outre-tombe.
-Pour obtenir le trésor de l’Île et empêcher une guerre, répondit honnêtement Rancar.
-Es-tu prêt à mettre les vies de tes amis en jeu ?
Cette question laissa le loup sans réaction. Elle offrait une vision si sinistre que son destinataire n’arrivait plus à parler. Il pensa à ces amis avec qui il avait vécu tant de péripétie. Il ne pouvait les sacrifier alors qu’il les aimait.
-Vas y petit frère, ne t’occupes pas de notre sort, hurla Odas. On n’a pas fait tout cela pour abandonner face à l’adversité.
La chimère fut étonné de retrouver rassemblé ceux qu’elle avait éloigné. L’elfe répondit à cette interrogation muette.
-Magie elfique.
-Intéressant…fit la chimère. J’avais oublié le peu de pouvoir magique que les elfes possédaient.
Valond n’eut aucune réaction ayant compris la leçon.
-Jeune loup, toi qui vient de deux mondes, réponds à mon énigme. Si tu arrives, tu auras ce que tu demandes. Sinon, tes amis et toi périrez.
Rancar approuva après un coup d’œil vers l’elfe, le corbeau et l’écureuil. La chimère fit alors entendre une fois aussi claire que l’eau.
-Une flamme qui brûle sans blesser mais qui dans les épreuves te pousse à avancer. Une lumière qui brille au fond du cœur et qui tel un flambeau repousse la peur.
-Mais c’est quoi de cette devinette ! Comment il pourrait la trouver ! Espèce de….fit Odas énervé avant que Corbak lui mette une aile dans la bouche, par accident, pour l’empêcher d’en rajouter. Beurk, beurk, mais ça va pas idiot tu voulais m’étouffer ?!
-Non mais tu n’aides pas ton frère en agissant comme un sot. Est-ce toi qui faisais le juste et le sage, peu avant ?
-Il va trouver, je n’en doute pas, affirma Valond.
-Bien sûr qu’il va trouver, dit Odas, c’est mon frère après tout.
-« Une flamme qui brûle sans blesser mais qui dans les épreuves te pousse à avancer. Une lumière qui brille au fond du cœur et qui tel un flambeau repousse la peur »…hum, murmura songeur celui au cœur sans erreur.
-Sais-tu, jeune loup ?
-Deux minutes, il a le droit de chercher quand même !s’indigna l’écureuil.
Son regard se portait alternativement sur son frère et la chimère. Puis sur le groupe qui s’était formé avec leurs deux alliés : un corbeau trouillard et un elfe barbare. Tout à coup, les pièces du puzzle se sont mises en place et le loup s’écria :
-L’Espoir !
Un silence a coupé au couteau s’abattit de nouveau. La chimère déploya ces ailes légendaires et partit de ces pattes de lion sans aucune hâte. L’équipe se rejoignit attendant la suite des opérations. Après un moment, la puissante créature revient avec un coffre volant devant elle. Il se posa sur un autel apparut par magie. La chimère déclara de manière neutre :
-Vous avez réussi les quatre épreuves : la compassion, et la renarde accompagnée de trois renardeaux arriva, la force et la fidélité, l’ours fit son entrée, le courage et le raisonnement. Vous avez montré les qualités pour être les gardiens de l’Île. Ensemble, vous avez vaincu là ou tous ont échoué. Prenez soin du plus grand trésor qui soit.
Les trois juges s’inclinèrent légèrement pour les saluer. L’elfe prit avec respect le coffret et l’ouvrit face à ces amis qui restaient coi devant son contenu, une pierre d’aigue marine taillé en étoile.
-C’est une simple pierre le trésor de l’Île ? S’étonna Odas.
-Cette pierre ne pourra pas sauver la princesse Eärel, murmura Valond déçu.
-Allons, quels défaitistes, vous faites, l’arbre Sagui ne nous aurait pas envoyé ici si ce n’était important ! S’agaça Corbak.
-On dit de cette pierre, qu’elle est venue du temps lointain où les îles ne faisaient alors qu’un, dit solennellement le maitre des lieux.
S’approchant du médaillon, le loup prit apparence humaine. Il souleva délicatement la chaine. Mais au lieu de la mettre comme tous s’attendait. Rancar plaça l’objet sacré autour du cou de son frère. Le médaillon s’adapta alors à son propriétaire et devînt une part de lui.
-Tu es le plus apte à le porter, affirma Rancar.
-Moi, j’ai un doute, ajouta l’oiseau d’ombre sarcastique, tu auras surement été mieux dans ce rôle.
L’écureuil ne disait mot, ému par le geste de son cadet mais assez déçu du commentaire du corbeau. Ce manque de confiance le blessa et il préféra commencer à partir sans regarder personne. Remarquant son air sombre, Corbak le suivit. Des paires yeux les regardèrent s’éloigner sans bouger.
-Attends ! Qu’est-ce qu’il y a Odas ?
-Rien.
-Ne me ment pas, je le vois bien qu’il y a quelque chose qui te préoccupe. C’est en rapport avec le médaillon ?
-Laisse tomber, s’agaça l’écureuil.
-Non, décida le corbeau en posant une aile sur le bras du rongeur. Dis-moi !
Après un léger silence, ce dernier confessa :
-Tu ne me crois pas capable d’être le gardien de l’Île. Personne, à part Rancar, ne le pense.
-Je…je ne pensais pas que tu le prendrais mal…c’était pour te taquiner…, balbutia, désormais, honteux l’oiseau en découvrant qu’il était la source du tourment qui secouait son compagnon.
-Eh bien, je le prends mal. Je suis toujours celui qui est mal vu. Celui qu’on n’écoute pas, à qui on ne fait pas confiance. Alors que toi aussi, tu crois cela…avant je n’en aurais rien eu à faire mais…mais…
Prit d’une impulsion, Corbak prit forme humaine et serra l’écureuil contre son torse.
-Toi aussi, tu es devenu important pour moi, déclara-t-il en comprenant alors à quel point cet aveu était sincère.
Odas se changea en un homme roux aux yeux marron et dévisagea avec tendresse celui au regard aussi doux que du velours. Un instant magique arriva quand deux cœurs battent à l’unisson.
Rancar et Valond durent les déranger car c’était l’heure aux rôles épiques.
-Comment repartir ? Le chemin pour venir était déjà trop long. On n’arrivera pas à temps, s’alarma le corbeau et surprenant tout le monde par cette nouvelle attitude qui l’animait.
L’ainé des frères serra les poings de rage. Il pensa à sa famille en danger, les pelages en sang. Il voulait arriver à temps et empêcher un désastre. Le médaillon se mit à luire, se mettant au diapason de son propriétaire.
Il se sentit projeter en avant. Il attrapa de justesse l’oiseau et son frère, qui lui-même prit instinctivement la main de l’elfe, avant d’être prit dans un tourbillon d’énergie…





Tous se retrouvèrent à terre sur un grand rocher plat qui surplombait une plaine. Se redressant avec peine, Corbak s’esclaffa :
-Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’as-tu encore fait, Odas ?
-Moi rien, mais toi, tu m’écrases. Pousse-toi.
En effet, l’interpellé s’appuyait contre le torse de l’écureuil sur lequel il était assis. Etrangement, l’idée de se relever ne lui vient alors plus à l’esprit. Odas essayait vainement de se redresser, les feuilles bruissant sous ces gestes. Il ne réussit juste qu’à faire tomber Corbak totalement qui se retrouva allonger sur lui.
-Cessez de faire les enfants, les réprimanda Valond.
-Où sommes-nous ? Demanda Rancar.
-Je sais moi, murmura l’oiseau. Il regarda le roux mais évita le regard de ce dernier. On est prêt du village…des carnassiers.
-Dis-nous, demanda l’écureuil et en soulevant délicatement la tête du corbeau qui n’osait se relever. Dis-moi.
Alors commença un récit dont personne ne s’attendait à entendre, aucun n’osa prononcer un mot lors de ce moment.
-Les corbeaux n’apprécient pas de vivre avec d’autres, en temps normal. Ma famille était ainsi, elle vivait dans un coin éloigné de tout. J’avais un frère aussi. On avait quelques rotations d’étoiles déjà quand des rapaces sont arrivés et on tout détruit. Toute ma famille est morte, je suis le seul survivant. Ils m’ont emmené au village. J’étais bouleversé mais je me souviens de cette femme et cet homme qui jouait avec un louveteau blanc comme la neige, murmura –t-il en fixant le loup du groupe sous forme humaine.
Le chef du village était là, il regardait le petit d’un air mauvais. Il respirait la cruauté à l’état pure.
J’étais devenu un…apprivoisé…je le suis toujours…
-Non ! dit Odas avant de redevenir silencieux laissant Corbak continuer.
- J’ai passé des années à avoir peur, à baisser la tête. Jusqu’au jour où la princesse est arrivée. Elle m’a raconté son histoire et a utilisé la magie pour m’aider à fuir. Elle m’a dit que j’étais le seul qui pouvait. Elle m’a aidé…en contrepartie je devais dire une chose à son garde du corps.
Il regarda alors Valond puis ajouta :
-« Ce n’est pas ta faute, cela devait se passer ainsi. Il faut, désormais, empêcher la guerre, elle n’amène que mort et regret. Aucune cause ne mérite la guerre et un bain de sang ».
Une fois libre, j’ai pensé à fuir. Je me fichais de cette mission. Epuisé, je me suis reposé sur une branche et je suis tombé sur vous. Je vous ai suivi pour fuir cette mission, je ne pensais pas que vous y arriveriez. Après, et il regarda Odas, je n’arrivais plus à partir.
Je me suis fait avoir. Elle savait que plus je fuyais, plus je faisais ce qu’elle avait prévu. On ne lutte pas contre son destin…
-Corbak…Merci de la part de tous, dit Rancar avec un sourire. On sait à quel point cela a dû être dure pour toi.
Le roux posa sa main sur celle du brun pendant que l’elfe et le blond échangeait un regard. Ce dernier se sentait jaloux de la complicité évidente entre son frère et l’oiseau. Il aurait aimé savoir où il en était lui-même.
-Notre rencontre n’était pas un hasard. Je comprends maintenant pourquoi le sage de mon village m’a envoyé en ce lieu sans raison… Attendez ! On a oublié un détail dans ce récit, observa Valond. Corbak, cette histoire avec ces loups. Dis-moi, cela à un rapport avec Rancar, n’est-ce pas ?
-Quoi moi ? ajouta ce dernier surpris.
-Eh bien, commença l’interpellé. D’après ce que j’ai entendu, le seigneur des carnassiers possède des capacités, qu’il a surement volées. Son désir le plus profond est d’être immortel. Il a trouvé un moyen, il posséderait un sort mais il ne peut le faire fonctionner que si deux de ces descendants meurt de sa main. Or il avait un fils qui a fini à son tour par devenir père d’un jeune loup. Le seigneur a attendu plusieurs rotations d’étoiles pour être grand-père et encore quelques une pour que le petit soit considéré apte pour que le sort fonctionne.
Le corbeau attendu quelques secondes que l’information soit digéré puis repris :
-Il a alors tué son fils dans son sommeil mais a raté sa belle-fille qui a réussi à fuir avec le louveteau. Hélas, le vieux carnassier l’a blessé mortellement, un des apprivoisé nous l’a confirmé, lui l’a vu. Elle a dû mourir, mais l’enfant n’a jamais été retrouvé, ni elle. Personne ne sait ce qui a pu se passer après et ce qui est advenu du petit.
Un silence s’abattit après de telle révélation. Jusqu’à l’exclamation d’Odas qui fit sursauter tout le monde :
-Rancar, c’est toi ce louveteau !!
-Alors celui qui a emprisonner la princesse Earël , veut aussi éliminer Rancar, dit Valond d’une voix sourde de colère.
Le blond était déstabilisé, il étouffait. Cette histoire était impossible…Il se précipita dans les bois derrière sur tout son corps. Il fut la cible d’une attaque qui le projeta hors du chemin qu’il suivait. L’impact lui coupa le souffle. L’agresseur le retourna et le loup pu constater que c’était Valond qui le maintenait au sol.
-Ça suffit !
- Lâche-moi ! Tout de suite, s’énerva Rancar.
-Non, fuir ne rime à rien. Tu dois affronter qui tu es et l’accepter.
-Tu ne sais rien ! Est-ce que tu peux comprendre ce que je ressens ? Non ! Personne ne peut ! Ma vie, tout ce que je suis, je le dois aux meurtres de mes parents. Qui suis-je ? Ma vie vient de s’effondrer, murmura le loup d’une voix brisée, des larmes coulant silencieusement sur ces joues.
L’elfe se radoucit à cette vue, desserrant sa poigne, il déclara :
-Tu es Rancar. Un loup tendre qui s’inquiète pour les autres. Dont les yeux brillent de joie quand il voit son frère heureux. Un loup courageux, voilà qui tu es et rien ne changera cela, rien. Compris ?
Le blond essayait de se dégager, n’osant porter son regard dans celui de Valond. Ce qui eut d’énerver à nouveau l’elfe. Alors ce dernier décider de dévoiler un secret qu’il gardait bien cacher depuis quelques temps déjà. Il releva la tête de Rancar et l’embrassa.
Ce baiser sembla durer une éternité, les arbres furent les seuls témoins de cette scène. Le guerrier finit par se redresser et voyant le regard troublé de l’autre, sourit tendrement. Heureux d’avoir enfin pu être honnête avec lui-même et d’avoir pu exprimer ces sentiments.
-Je n’aurais jamais pensé rencontrer quelqu’un comme toi. Tu es unique, affirma avec douceur celui qui dominé l’autre.
Prenant la main tremblante du loup, assommé par de telles révélations, Valond la posa sur son cœur qui battait fort sous les doigts.
-J’ai réalisé depuis la rencontre avec l’ours, qu’il ne battait ainsi que pour toi.
Et il l’embrassa à nouveau après ces quelques mots. Rancar mis alors sa main libre derrière dans les cheveux si sombre de l’elfe. Et quand ils se séparèrent, il murmura :
-Moi aussi…je…je tiens à toi…pas comme à un frère…ce que je veux dire…c’est…que...je t’aime…et ce depuis la première fois…que je t’ai vu…
Cet instant n’appartient qu’à eux et les arbres vous éloignent ainsi que tout danger pour laisser de l’intimité à ces deux êtres destinés l’un à l’autre.



Pendant ce temps, Odas et Corbak constituaient un plan, la difficulté étant de neutraliser le seigneur des carnassiers et protéger Rancar. Le brun remarqua que son compagnon n’était que peu attentif à ces propos. Il s’amusa une minute à le regarder se tourner la tête pour voir si son frère revenait.
-Valond ne fera rien à ton frère, peux-tu te concentrer maintenant ?
-Je suis sûr que je dois y aller. Mon frère a surement besoin de moi.
-Ne soit pas si protecteur. Tu aurais aimé que ton frère vienne nous déranger quand…enfin tu sais…bafouilla le corbeau en rougissant au souvenir de cette étreinte dans le désert.
-Justement, ils l’ont fait. Je dois y aller.
Se levant, Corbak alla près du roux qui le regardait interrogative. L’oiseau se pencha et vola un baiser à l’écureuil avant de s’asseoir près de lui. Maintenant qu’il était sûr d’avoir l’attention de l’autre, il put reprendre :
-Il y a toujours eu quelques choses entre eux. Tu dois l’accepter, ton frère est grand. Et puis, vu la situation, je ne pense pas qu’ils iraient loin. Laisse-leur exprimer ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Empêcher quelqu’un d’être ce qu’il est au fond de lui, ne peut que le détruire. Accepter l’amour entre eux, ne pourra que te rapprocher de ton frère.
-Comme nous tu veux dire ? Demanda avec un air innocent Odas.
-Euh…j’ai…pas…je n’ai pas dit ça.
- Mais moi si. Je t’aime stupide piaf arrogant.
-Quoi ? Tu m’as insulté de quoi là ? Tu n’aurais pas pu trouver une approche plus romantique, idiot d’écureuil. Et c’est lui le gardien de l’Île ? Où va-t-on, dit théâtralement le corbeau, heureux quand même de l’aveu du roux.
-Allons continuons ce plan. Ainsi tout sera prêt. On ne peut entrer dans cette bataille sans un plan. J’aimerais que Valond revienne rapidement. Il connait les stratégies que peuvent employer les elfes.

28/05/2012




Dernière édition par Cerifel le Dim 17 Juin 2012 - 14:27, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 10:19

La suite ! La suite lol

Tu as une trés bonne narration, batît sur des métaphores ou nous pouvons nous projeter sur les personnages ..

Tu as un atout littéral ... exploite le ! cheers
bien que je ne me projette pas sur les scenes gay lol geek mais ça c'est chacun
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 10:57

Hathor.a.raison a écrit:
La suite ! La suite lol

Tu as une trés bonne narration, batît sur des métaphores ou nous pouvons nous projeter sur les personnages ..

Tu as un atout littéral ... exploite le ! cheers
bien que je ne me projette pas sur les scenes gay lol geek mais ça c'est chacun

Merci d'avoir lu Hathor.
Tu auras la suite quand je l'aurais écrite, elle est encore mystère pour moi aussi^^.

J'ai beaucoup travaillé pour écrire ainsi et encore je trouve ça encore très nul. Pas harmonieux.

Les scènes d'amour justement sont elles crédible? Je n'arrive pas à savoir si elles ne sont pas superficielle, trop mielleuse. Je veux trouver la juste mesure entre le romantisme de la déclaration d'amour et un certain réalisme.
Je veux pas faire bisnounourse pour ces scènes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 11:03

Alors n'hésite pas à rentrer dans le détail des scenes, surtout sex ou romance lol, les lecteurs aiment ça en général ..

Sinon non, rien ne ressort sous forme enfantine, et comme tu n'entre pas dans les détails cités, la ligne au dessus, lol le texte reste tout publique et facile à lire ..

Tu peux même travailler le texte pour le rendre plus long sur ces parties deja écrite, si ton but est de faire un livre ..

Ah bé non, c'est moi qui te remercie du partage :p
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 11:15

A la base, elle devait être une nouvelle. Mais je pense que je peux l’étoffer. On verra une fois la fin écrite.
Oui, je me doute que certains aiment les scènes romantiques. Elles sont dure à écrire.
Je veux que cela reste tout publique, car pour l'instant je pense que cela peut aller de 10 ans à après.

^^J'aime partager et j'aime rendre heureux, si tu as ressenti des émotions en lisant alors mon but est réussi.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylebee

Jaylebee

Masculin Vierge Cheval
Messages : 452
Date d'inscription : 01/03/2011
Age : 33
Localisation : Dans ton c**

La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 18:00

C'est génial Cerifel !!

Ton récit est vraiment immergeant, on se laisse facilement porter dans ce monde imaginaire (et bien imaginé !).
J'avoue ne pas trop m'identifier aux personnages moi non plus ^^,
mais cet aspect peu banal apporte une particularité à ton récit.

J'aurai aimé pour ma part avoir droit à plus de descriptions (sur les lieux, et les personnages, notamment la chimère),
mais au moins ça stimule l'imaginaire du lecteur,
et puis ça sortirai peut être un peu du registre de la nouvelle si le texte était encore plus riche qu'il ne l'est déjà.

En tout cas, chapeau bas !
Je suis d'accord avec Hathor, tu as un talent pour la narration !
Continues de le développer ainsi !
foryou
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 18:33

Jaylebee a écrit:
C'est génial Cerifel !!

Ton récit est vraiment immergeant, on se laisse facilement porter dans ce monde imaginaire (et bien imaginé !).
J'avoue ne pas trop m'identifier aux personnages moi non plus ^^,
mais cet aspect peu banal apporte une particularité à ton récit.

J'aurai aimé pour ma part avoir droit à plus de descriptions (sur les lieux, et les personnages, notamment la chimère),
mais au moins ça stimule l'imaginaire du lecteur,
et puis ça sortirai peut être un peu du registre de la nouvelle si le texte était encore plus riche qu'il ne l'est déjà.

En tout cas, chapeau bas !
Je suis d'accord avec Hathor, tu as un talent pour la narration !
Continues de le développer ainsi !
foryou

Merci Jay d'avoir lu.
J'y réfléchi vraiment à l'étoffer. Plus décrire (même si sur cela je suis pas doué).
Le but n'est pas de s'identifier à eux car il faut avoir assez de recul face à eux.^^
Un talent pour la narration c'est un superbe compliment, je ne me sens pas si doué pour ma part.


Merci de me donner un avis sincère. Certaines personnes penseraient que je pourrais vouloir des flatteries mais une bonne critique sincère me donne envie d'avancer et de corriger ce qui ne va pas.

Alors tu arriverais à me faire une illustration?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 20:13

study je 'n'est pas encore lut, je vais me faire ce plaisir ce soir Wink

Le Lynxx
Revenir en haut Aller en bas
Jaylebee

Jaylebee

Masculin Vierge Cheval
Messages : 452
Date d'inscription : 01/03/2011
Age : 33
Localisation : Dans ton c**

La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 20:43

Cerifel a écrit:
Un talent pour la narration c'est un superbe compliment, je ne me sens pas si doué pour ma part.


Merci de me donner un avis sincère. Certaines personnes penseraient que je pourrais vouloir des flatteries mais une bonne critique sincère me donne envie d'avancer et de corriger ce qui ne va pas.

Alors tu arriverais à me faire une illustration?

Ouai, ça doit pouvoir se faire ça ! Very Happy
Je t'envoie un MP

Sinon pour la narration, bah j'avoue qu'il y a des tournures de phrases qui font un peu "langage oral",
et que certains moments clés manquent peut être un peu d'intensité
(c'est peut être là que des descriptions pourraient servir, pour ralentir ou accélérer le rythme, poser l'ambiance, apporter plus de détails...).

Mais dans l'ensemble c'est super bien orchestré, bien tramé et bien ficelé.
On sent vraiment tout le boulot qu'il y a derrière.
Je serai tout bonnement incapable de produire un truc pareil ! cheers
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 20:51

Prend ton temps lynxx.^^


Citation :
Ouai, ça doit pouvoir se faire ça ! Very Happy
Je t'envoie un MP

Sinon pour la narration, bah j'avoue qu'il y a des tournures de phrases qui font un peu "langage oral",
et que certains moments clés manquent peut être un peu d'intensité
(c'est peut être là que des descriptions pourraient servir, pour ralentir ou accélérer le rythme, poser l'ambiance, apporter plus de détails...).

Mais dans l'ensemble c'est super bien orchestré, bien tramé et bien ficelé.
On sent vraiment tout le boulot qu'il y a derrière.
Je serai tout bonnement incapable de produire un truc pareil ! cheers


Super pour l'illustration.^^
Certes, certaines tournures sont encore à modifier. Mais certains fait sont fait exprès.
Intensité sur certains moment, descriptions à rajouter pour le rythme okok je prend note.

Oui il y a du boulot derrière et cela n'est pas fini. Ce doit être ma 5ème reprise.

Tu en serais capable mais pas au début.
Cela fait des années que j'écris et je suis encore une débutante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeVen 8 Juin 2012 - 3:00

C'est un peu style manga non tout çà Cerifel ?
Je ne suis pas capable d'écrire mais désolé, je trouve cela un peu enfantin; style conte de fée.
Je ne vais pas te conseiller, je suis nul.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeVen 8 Juin 2012 - 8:46

kikou Cerifel fleur

je rejoint asse plouf, je n'est pas non plus le talent d'écrire, j'ai aussi trouver cela très enfantin.
j'y vois asse la patte de Jean de la fontaine Wink y aurais t'il un lien ?
maintenant , faut dire aussi que je ne suis pas fan des histoires d’animaux, cela joue un rôle Wink

Bonne continuation Cerifel,

avec toute mon affections

Le Lynxx
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeVen 8 Juin 2012 - 10:31

plouf a écrit:
C'est un peu style manga non tout çà Cerifel ?
Je ne suis pas capable d'écrire mais désolé, je trouve cela un peu enfantin; style conte de fée.
Je ne vais pas te conseiller, je suis nul.

Eh bien, style manga je vois pas ce que ça serait.

Oui j'ai un style un peu enfantin. Mais tu veux dire quoi par là? Que j'écris simplement, que l'histoire est simple?
Moi j'entends comme Harry Potter. C'est ainsi que je devrais réussir à écrire plus tard.
Me conseiller sur l'écriture non.
Mais qu'aurais tu aimé?
Ne te sous estime pas cela peut m'aider.


Citation :
kikou Cerifel fleur

je rejoint asse plouf, je n'est pas non plus le talent d'écrire, j'ai aussi trouver cela très enfantin.
j'y vois asse la patte de Jean de la fontaine Wink y aurais t'il un lien ?
maintenant , faut dire aussi que je ne suis pas fan des histoires d’animaux, cela joue un rôle Wink

Bonne continuation Cerifel,

avec toute mon affections

Le Lynxx

Oui, j'ai une prof qui m'a fait la même remarque. Mais non il n'y a pas de lien.

Disons que ce n'est pas mon unique histoire mais c'est la plus aboutit. Je fais avec des humains aussi, démon et ange. Tout ce qui est fantasy en fait.
Qu'entends tu par enfantin?
Cette nouvelle était écrite pour un concours mais je n'ai pas eu le temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 6:55

Comment dire Cerifel ? Je n'ai aucune intention de te vexer. Je trouve que cela manque de profondeur et ne fait pas assez appel à la subtilité. Tu créée des images simples dans nos esprits qui ne font pas appel à la capacité de réflexion de chacun de nous.
Mais Bon, je suis sur que cela plait à beaucoup d'entre nous et c'est tant mieux.
On ne pas pas plaire à tous le monde Cerifel ^^.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 9:05

plouf a écrit:
Comment dire Cerifel ? Je n'ai aucune intention de te vexer. Je trouve que cela manque de profondeur et ne fait pas assez appel à la subtilité. Tu créée des images simples dans nos esprits qui ne font pas appel à la capacité de réflexion de chacun de nous.
Mais Bon, je suis sur que cela plait à beaucoup d'entre nous et c'est tant mieux.
On ne pas pas plaire à tous le monde Cerifel ^^.

Tu ne me vexes pas. Mais tu me connais, est-ce que je manque de profondeur moi? Alors repense mon texte.
Croire que je me suis pas amuser à l'écrire est une erreur cruelle.
Disons que j'aime quand il y a deux sens de lecture. Tu as bien vu que ce n'était ni pour les enfants, ni pour les adultes.^^
Pourquoi d'après toi?^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  Empty
MessageSujet: Re: La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)    La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)  I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

La forêt de l'espérance (nouvelle/récit)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La Forêt des Mages
» L'Expérience de Philadelphie
» nouvelle VIDEO : Pleins Feux sur l'Heure/P.Gilbert présent leur nouvelle série sur le prochain conflit et la fin décembre
» Il était une forêt
» Il était une forêt

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Planète Révélations :: Bienvenue sur Planète Révélations :: Espace libre :: Votre coin perso :: Vos sites & créations personnels-