Nous ne sommes pas obligés de porter un masque


Concernant la grippe A, j’ai reçu un drôle de choc ce week-end au moment de rentrer dans un magasin « orange » de Haute-Savoie, pour changer ma live-box. Peu de temps auparavant, alors que je me rendais à la pompe à essence, je remarquais dans sa voiture au volant juste devant moi, une femme avec un masque sur le nez. « Tiens, me suis-je dit, les gens commencent à entrer dans la psychose de la grippe. Malheureusement, en portant ce masque, cette dame n’aide pas les esprits à s’apaiser et nous envoie sa peur en pleine figure ».



Juste après cet incident, je me suis donc rendue à un petit magasin pour changer ma live-box et là, le choc ; tout le monde portait un masque y compris la personne qui me recevait à l’accueil. C’est alors que ma petit voix intérieure m’a invitée : « Eternue-lui sous le nez, juste pour rigoler ». Mais je me suis retenue, je n’avais pas envie de me moquer. Je suis au contraire restée très imperturbable et ai gentiment demandé au monsieur où je pouvais changer ma live-box. Celui-ci m’a donné les instructions puis, à la fin de ses explications à ajouter, en me montrant une pile de masques à ses côtés : « Je vais vous demander de porter un masque parce que nous avons eu des symptômes de grippe A ». Le « NON » est sorti de ma bouche sans que mon mental n’eu le temps de s’en mêler et le monsieur a réagi très sereinement : « D’accord, alors vous pouvez attendre là, pour l’échange ». « Ouf», me suis-je dit intérieurement, « On ne me force pas. » J’ai alors commencé à regarder autour de moi, certains avaient choisi, comme moi, de ne pas porter le masque. Je regardais ces deux trois personnes sur une trentaine et je voyais leur sourire s’imprimer sur leur visage alors que lorsque je regardais les personnes masquées, je me rendais compte que je ne pourrais les voir sourire. Seuls leurs yeux pouvaient me donner l’indication de leur humeur.

Alors qu’une femme, masquée elle aussi, s’occupait de moi ; j’entendais juste derrière, une employée se demander quelle était l’utilité de ces masques au final : « Mais, on ne nous a pas demandé notre avis ce matin » disait-elle au client. Je me suis dit que sûrement en effet, le personnel n’avait-il pas eu l’idée de refuser! Pareil pour un client qui s’entend dire : « Je vais vous demander de mettre un masque ». Il peut tout aussi bien ne pas avoir l’idée de dire « NON. » J’ai regardé autour de moi et ai vu un adolescent arracher son masque en s’apercevant que certaines personnes n‘en portaient pas (« Celui-là, j’en suis sure, a cru juste bon de faire ce qu’on lui demandait et n’a pas eu l’idée de dire NON »). Je me suis alors mêlée à la conversation de l’employée : « Si vous dites « NON », ils ne pourront pas vous « virer » pour cela, quand même!!! . » La femme a eu l‘air d’acquiescer par un sourire léger et approbateur.

Nous sommes libres, nous pouvons dire NON, où est la liberté? Où sera la liberté de dire NON, demain au vaccin?

Je suis sortie du magasin comme abasourdie. J’avais l’impression d’avoir rêvé. Je me suis rendue au cinéma et là-bas, je m’attendais à voir tout le monde avec un masque. Ouf, il n’en fut rien. J’étais rassurée. Une espèce de dégout est venu en moi lorsque j’ai repensé à cette phrase : « Il y a des symptômes de grippe A ». Quels sont des symptômes de grippe A? Et bien, les mêmes que la grippe classique. Donc, un éternuement, un nez qui coule et hop, nous avons tous la grippe A??? Non, tout cela n’est pas sérieux. Tout cela, ce ne sont que des mensonges. Je constatais alors à quel point nous pouvons être pris pour des idiots et être manipulés. A quel point, on nous ment, on nous informe mal. En moi, je me suis mise à remercier pour toutes les informations qui m’ont été données sur internet, tous ces sites sur lesquels je trouve de quoi connaitre, de quoi savoir, de quoi savoir que je suis libre. Libre de dire non. Libre de rêver d’un monde où chacun aurait confiance en sa force intérieure, un monde où chacun tenterait de sortir de ses peurs, de ses angoisses, des ses psychoses pour réintégrer sa puissance et son identité sainte et saine. Un monde qui n’aurait plus peur des virus mais qui les inviterait, comme on invite un ami pour constater à quel point le danger qu’il semblait représenter n’était en fait que pure illusion. Un monde qui croirait en d’autres lendemains et qui croirait en un futur différent du passé. Un monde qui existe déjà, en fait, juste ici et maintenant, en chacun de nous.

par féebleue

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