Messages : 1292 Date d'inscription : 25/11/2010 Localisation : ici et là
Sujet: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Jeu 24 Mar 2011 - 23:04
Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima dai-ichi
Source: ACRO
Situation en France :les calculs prédisent un impact très faible du panache radioactif en France, mais l'ACRO, avec son réseau de préleveurs volontaires, sera vigilante. Les premières données seront disponibles en ligne dès que nous aurons fait les mesures.
Ces analyses ont un coût et cette surveillance citoyenne ne se fera pas sans votre soutien.
-> Lire la radioactivité expliquée aux enfants.
Actualités Japon
L’accident de fusion du cœur est le plus craint par l’industrie nucléaire. Après le tremblement de terre d’une magnitude exceptionnelle et le tsunami qui ont frappé le Nord Est du Japon, elle a eu lieu dans trois des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima dai-ichi où la situation est encore incertaine.
Nous tentons, sur cette page de suivre les évènements en nous basant essentiellement sur la presse japonaise.
Notre pensée va d’abord aux nombreuses victimes et leurs proches. Nous saluons aussi le courage des employés de la centrale qui font le maximum pour éviter le pire dans une situation de désastre. Outre les problèmes personnels qui doivent les frapper dans ces circonstances, les employés de la centrale prennent des risques. En cas d’explosion, ils seraient les premiers touchés. Il a aussi été relevé aussi des taux d’irradiation de plusieurs millisievert par heure à proximité du réacteur (soit de l’ordre de 10.000 fois le bruit de fond radioactif naturel), alors que la dose maximale admissible pour la population est d’un millisievert par an.
Mardi 15 dans la journée un débit de dose de 400 millisieverts par heure a été mesuré à proximité du réacteur n°3 pendant l'incendie au niveau du réacteur n°4 ! La situation est devenue excessivement dangereuse pour les personnes sur place. Elle est ensuite retombée au niveau de l'ordre du millisievert par heure.
Jeudi 17 dans la journée, les niveaux étaient de nouveau de l'ordre de 400 millisieverts par heure. Plusieurs employés sont déjà hospitalisés. Dans soirée, il est retombé à 271 microsiverts par heure à la porte ouest de la centrale, laissant présager un effet des arrosages.
La limite travailleurs a été augmentée à 250 mSv par le gouvernement. Le standard international en cas de crise grave est de 500 mSv.
Dimanche 20 mars matin, 7 employés de TEPCo avaient reçu une dose supérieure à 100 millisieverts, la dose maximale habituellement admissible. L'un des ouvriers blessés lors de l'explosion du réacteur n°3 a été exposé a un débit de dose de 150 millisieverts par heure.
L'armée et les pompiers ont aussi commencé à intervenir. Pour les militaires, la dose est limitée à 50 millisieverts. Pour les pompiers, la limite est de 30 millisieverts.
La situation est très grave. Le système de refroidissement de secours de plusieurs réacteurs, tous à l’arrêt, n’a pas démarré suite à l'inondation liée au tsunami. Le cœur a commencé à s’échauffer et la pression a augmenté. Les populations riveraines ont été évacuées, d’abord dans un rayon de 3 km, puis 10 et maintenant 20 km en fonction de l’évolution. Et cela dans des conditions extrêmement difficiles.
Mardi 15 mars matin, alors que la situation était extrêment critique à la centrale, il restait 354 personnes à évacuer dans le rayon des 20 km. Ce sont par exemple des personnes hospitalisées. L'évacuation a finalement eu lieu pendant la journée de mardi. Deux personnes hospitalisées sont mortes pendant l'évacuation.
Mardi 15 matin, le mot "Tchernobyl" a commencé à apparaître dans les déclarations officielles, pour dire que c'est moins grave.
Mercredi 16, l'ambassade des Etats-Unis à Tokyo a recommandé aux citoyens américains l'évacuation d'un périmètre de 50 miles (80 km) autour de la centrale de Fukushima. Samedi 19 mars, plus de mille patients hospitalisés ont été évacués de la zone de sécurité située dans un rayon de 20 à 30 km.
Afin de conserver l’intégrité de l’enceinte de confinement, qui doit garantir le confinement du combustible, des relargages de gaz radioactifs sont régulièrement effectués. Une contamination en iode et césium a été relevée. Voir plus bas.
Il a été annoncé jeudi 17, que malgré la situation radioactive, tout était fait pour apporter de l'électricité au plus vite vers la centrale. Après avoir été attendue pour jeudi après midi, tarde à être rétablie. Cette électricité permettra peut-être de remettre en route de circuits de refroidissement classiques pour les réacteurs pas trop endommagés. Cela pourrait être le cas du n°2. Voir plus bas. Mardi 22 mars, les 6 réacteurs étaient reliés à une source électrique extérieure au site. La journée la plus inquiétante a été mardi 15 mars. Un tableau de données de mesures sur le site de la centrale de Fukushima dai-ichi, mis en ligne sur le site Internet de TEPCO (en japonais), montre une élévation d'un facteur 10 du rayonnement neutron à partir de ce jour, ce qui est un très mauvais signe. En effet, c'est un signe de démarrage de réactions nucléaires.
Mercredi dans la journée, TEPCo a reconnu que la possibilité du redémarrage d'une réaction en chaîne n'était pas à exclure. Le rayonnement neutron n'a pas augmenté depuis.
La Corée du Sud a annoncé mercredi qu'elle envoyait 52,6 tonnes d'acide borique au Japon sur son stock de 309 tonnes. Le bore sert à empêcher ou arrêter les réactions en chaîne. La France a suivi avec 100 tonnes.
Mercredi 23 mars, TEPCo a dit qu'ils avaient observé 13 flash neutron à 1,5 km au Sud des réacteurs n°1 et 2 pendant 3 jours à partir du 13 mars. Ce serait une preuve que de l'uranium et/ou du plutonium aient eu des réactions de fission.
Réacteur n°1
Chronologie des évènements
Suite à une réplique sismique, une explosion d’hydrogène a soufflé le toit du bâtiment réacteur n°1 le samedi 12 mars, mais l’enceinte de confinement serait intègre. En libérant des gaz radioactifs, l’explosion aurait entraîné une baisse de l’irradiation ambiante au niveau de la centrale.
Lors d'une conférence de presse du dimanche 13 mars à 19h30 (heure japonaise), le CNIC a expliqué que la pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement a atteint 1,5 fois la pression maximale autorisée.
Dans la soirée du samedi 12 mars, les autorités ont autorisé le noyage du bâtiment réacteur avec de l’eau de mer borée afin de refroidir le cœur. Dimanche, la situation se serait stabilisée. Le bore absorbe les neutrons et est injecté pour éviter un accident de criticité (réaction nucléaire en chaîne explosive).
Pour le moment, il est fait mention de 4 employés de la centrale blessés lors de l’explosion et d'un mort. Au moins 21 personnes auraient été contaminées par les dégazages pendant qu’elles attendaient les secours dans la zone d'évacuations des 20 km. On a appris plus tard, que le nombre total de personnes contaminées pourrait atteindre les 160.
Mercredi 16 mars, TEPCo a annoncé qu'elle pense que 70% du combustible de ce réacteur est endommagé suite à un début de fusion. La situation semble stabilisée.
TEPCo espère rétablir l'électricité dans ce réacteur, d'abord vendredi 18 ou samedi 19 mars. La date est repoussée sans cesse. La compagnie a aussi envisagé d'asperger préventivement de l'eau dans la piscine pour éviter les problèmes survenus dans les autres réacteurs.
L'électricité étant arrivée jusqu'au réacteur, TEPCo espère remettre sous tension certains équipements à partir de mercredi 23 mars.
Mercredi 23 mars à 10h, heure locale, la température du réacteur n°1, maintenant connue grâce au retour de l'électricitée, est montée jusqu'à 400°C. Elle est descendue à 390° C, ce qui est toujours au-dessus de la température maximale fixée par le constructeur qui est de 302°C, après que TEPCo ait multiplié par 9 la quantité d'eau injectée dans le réacteur, même s'il n'y a pas de risque de fusion du coeur à cette température. Le flux est passé 18 tonnes d'eau de mer par heure.
Etat actuel du réacteur
La température du coeur avant que de l'eau de mer y soit injectée pour le refroidir.
Des relâchages contrôlés de gaz radioactifs ont eu lieu régulièrement mais semblent arrêtés
depuis le 19 mars. De l'eau de mer continue à y être pompée.
L'électricité est arrivée dans ce réacteur.
Réacteur n°3
Chronologie des évènements
La situation est aussi devenue inquiétante dans le réacteur n°3 dimanche 13 mars matin (heure japonaise). L'eau de refroidissement a aussi manqué. Le niveau d'eau aurait ensuite été rétabli.
Ce réacteur est chargé en MOx, combustible contenant plus de plutonium que le combustible classique. La température de fusion du MOX est aussi plus basse que celle du combustible classique. Un nouveau chargement de Mox devait quitter prochainement la France pour ce réacteur.
Lors d'une conférence de presse qui a eu lieu vers 17h30 heure japonaise dimanche 13 mars, l'autorité de sûreté japonaise a annoncé que de l'eau de mer a aussi été injectée dans ce réacteur et des gaz relargués. Elle n'exclue pas la présence de poches d'hydrogène pouvant entraîner une explosion comme pour le réacteur n°1.
De fait, deux explosions hydrogène ont aussi eu lieu dans le réacteur n°3, lundi 14 mars à 11h, heure locale. Il y aurait 11 blessés. L'enceinte de confinement n'aurait pas été endommagée.
Les autorités japonaises ont déclaré dimanche, en début d'après midi (heure japonaise), qu'elles considéraient comme fort probable que la fusion du coeur ait eu lieu dans les réacteurs n°1 et 3 de la centrale de Fukushima dai-ichi. Même si elles ne peuvent pas le vérifier, elles travaillent actuellement avec cette hypothèse. Mardi 15 mars, la situation semblait stabilisée dans ces deux réacteurs.
D'après le Japan Times daté du 15 mars, dans la nuit de dimanche à lundi (à confirmer) l'injection d'eau de mer dans le réacteur n°3 a cessé entre 1h et 3h20 du fait du manque d'eau dans la citerne. Cela a entraîné un échauffement, une montée en pression et une augmentation du rayonnement. TEPCo a envisagé de relâcher de la vapeur radioactive pour faire baisser la pression et d'évacuer ses employés. Mais la pression a finalement baissé et les opérations ont repris.
Depuis mercredi 16 mars 10h (heure locale) de la fumée blanche est visible au dessus du réacteur n°3. Les niveaux de radioactivité ont augmenté soudainement jusqu'à 6,4 millisieverts/h et fluctuent ensuite autour de la valeur moitié. L'origine de cette vapeur d'eau radioactive a fait l'objet de toutes les spéculations : - eau dans le bassin de suppression qui est sous le coeur pour recueillir les condensats ? - fuite du coeur endommagé ? Dans la soirée, les autorités se sont montrées plus rassurantes : il semblerait que ce soit de la vapeur provenant de la piscine de combustible. Si de la vapeur d'eau était visible, cela signifie que la température du bassin doit être élevée. Il ne doit plus en rester beaucoup. Il faut donc trouver un moyen d'ajouter de l'eau dans cette piscine, mais le rayonnement est trop élevé pour pouvoir approcher. Plusieurs solutions ont été recherchées et testées.
Jeudi 17 mars matin, des hélicopters de l'armée japonaise ont effectué 4 rotations pour arroser le réacteur n°3, mais le niveau de radiation n'a pas baissé. Leur survol était beaucoup plus élevé que lors du test de la veille au dessus du réacteur n°4 et donc le largage d'eau moins précis. Il faudrait plus d'une centaine de rotations pour remplir le bassin à un niveau minimal. Des camions pompiers sont ensuite arrivés sur le site en soutien. La pression dans le réacteur est toujours en hausse. A 16h, heure locale, de nouveaux camions de pompier avec un chargement d'eau sont arrivés. Dès que l'évacuation des personnels est terminée, ils vont commencer à asperger le réacteur n°3.
Mais, les premiers camions se sont révélés inopérants à cause du niveau de radioactivité. Cinq nouveaux camions anti-émeutes de l'armée qui peuvent être actionnés sans sortir de la cabine sont arrivés sur place pour prendre le relai. Cela représente 30 tonnes d'eau en tout. Il ne peuvent rester que très peu de temps sur place (90 secondes).
Depuis jeudi 17 mars au soir, la piscine du réacteur n° 3 est source d'inquiétude. Le panache de vapeur serait un signe que l'eau atteint bien les combustibles. La présence de MOx dans le coeur est une source d'inquiétude supplémentaire qui fait que ce réacteur nécessite plus d'attention. Vendredi 18 mars, la situation de la piscine semble stabilisée. Les arrosages à partir des camions anti-émeutes se poursuivent. 50 tonnes d'eau auraient été aspergées ce jour. Un canon à eau puissant a été prêté par l'armée américaine. Le même jour, le survol des réacteurs a confirmé que les niveaux d'eau dans les piscines n°3 et n°4 étaient bas.
Les pompiers de Tokyo ont aussi été impliqués car ils possèdent un camion qui peut arroser sur une hauteur de 22 mètres à un débit de 3,8 tonnes d'eau par minute. Ce camion, utilisé pour les incendies dans les grands bâtiments, peut être actionné à distance, sans exposer les pompiers. D'autres camions l'alimentent en eau. Mais, le plein de diesel doit être fait deux ou trois fois sur une intervention de 7 heures. D'autres pompiers d'autres grandes villes pourraient aussi intervenir.
Ces opérations ont continué au cours de la journée de samedi 19 mars et la situation semblait se stabiliser. Dimanche 20 mars, les autorités ont annoncé avoir aspergé 2 000 tonnes d'eau dans la piscine du réacteur qui ne peut en contenir de 1 400 tonnes.
Un hélicoptère de l'armée a survolé la centrale dimanche 20 pour mesurer la température. Dimance matin, la pression a recommencé à monter dans le coeur. Elle semble s'être stabilisée dans l'après-midi, après avoir relâché des gaz radioactifs. La température du coeur serait de 128°C. Celle de la piscine est inférieure à 100°C.
De la fumée a été vue lundi 21 mars, entraînant l'évacuation d'une partie des personnels, sans que l'origine soit connue. Cette fumée a disparu vers 18h (heure locale). Les pompiers encore aspergé de l'eau auparavant, pendant 6 heures trente minutes. La quantité totale d'eau pour la piscine de ce réacteur s'élève à 3 700 tonnes.
Mardi 22 mars, l'électricité a été rétablie. Chaque pièce doit maintenant être contrôlée avant d'être mise sous tension qui devrait commencer jeudi. La lumière de la salle de contrôle a été rétablie mardi 22. De grandes quantités d'eau ont encore été aspergées au dessus de la piscine.
Mercredi 23 mars, de la fumée a de nouveau été aperçue au-dessus du réacteur vers 16h40
(heure locale) et a entraîné encore une fois une évacuation temporaire des ouvriers et l'arrêt de l'arrosage de la piscine. La situation serait redevenue normale une heure plus tard. Les niveaux de radioaction, quant à eux, n'ont pas changé. La température du coeur, maintenant connue grâce au retour de l'électricité, dépasse la valeur maximale estimée à la conception, mais resterait stable autour de 305°C.
Etat actuel du réacteur
L'électricité d'origine extérieure au site est maintenant disponible pour ce réacteur. Le coeur est partiellement fondu, de l'eau de mer y est continuellement pompée à l'intérieur et des relâchages de gaz radioactifs ont eu lieu régulièrement, mais ne seraient plus nécessaires actuellement. Malgré les pompages, la jauge indiquant le niveau d'eau n'a pas bougé : elle ne doit peut-être plus fonctionner. L'appareil de mesure de la pression dans la chambre de suppression ne fonctionne plus depuis lundi 14 mars, sans que l'on sache pourquoi. La piscine contient 514 grappes de barres de combustible. Elle est à moitié pleine. La chaleur émise n'est que de 10% de celle émise dans la piscine du réacteur n°4.
Réacteur n°2
Chronologie des évènements Dimanche 13 mars au soir (heure japonaise), des préparatifs sont en cours pour injecter de l'eau de mer dans le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima dai-ichi. Lundi 14 mars après midi le porte-parole du gouvernement a annoncé qu'il n'y avait plus aucun système de refroidissement fonctionnel dans le réacteur n°2 et que la pression montait dans l'enceinte. Le toit du bâtiment réacteur a été percé lors de l'explosion du bâtiment voisin, permettant d'éviter l'accumulation d'hydrogène et une explosion. Les barres de combustible dans ce réacteur seraient complètement sorties de l'eau. TEPCo se veut rassurante en disant qu'ils ajoutent de l'eau dans le réacteur, mais ne peut pas dénier que le coeur ait commencé à fondre. On ne sait pas exactement combien de temps les barres sont restées hors de l'eau ni la température qu'elles ont atteinte. Il est fait mention de 2 heures et demie. Le seul employé qui s'occupe de la pompe ne se serait pas rendu compte qu'elle manquait du fuel. Un peu plus tard, les autorités ont annoncé que l'eau de mer a atteint un niveau de 2 mètres dans le coeur. Les barres font 4 m.
La situation dans le réacteur n°2 s'est aggravée dans la nuit de lundi à mardi. Le niveau de l'eau a de nouveau baissé. Des chiffres de 3 millisievert par heure ont été annoncés à la télévision japonaise durant la nuit de lundi à mardi (heure locale). La fusion du coeur de réacteur est très probable. Les opérations de pompage ont repris mardi matin très tôt. A 3h, heure locale, la pression a baissé, mais TEPCo ne peut pas confirmer que les barres de combustible sont bien noyées. Des valves pour la vapeur se seraient fermées sans que l'on comprenne pourquoi. Il se pourrait aussi que l'eau fuit de l'enceinte de confinement. Bref, l'eau ne semble pas monter aussi vite qu'attendu.
Mardi 15 mars matin à 6h10, une nouvelle explosion a été entendue et il est probable que l'enceinte de confinement du réacteur n°2 soit endommagée. La "chambre de suppression" qui sert à réguler la pression si la vapeur ne peut pas être conduite correctement à la turbine, est endommagée. Selon les autorités, la situation demeure incertaine dans ce réacteur.
Mardi, il a été annoncé que l'enceinte de confinement n'était plus étanche. Ce réacteur relargue des gaz radioactifs de façon incontrôlée. L'appareil de mesure de la pression dans la chambre de suppression ne fonctionne plus depuis l'explosion. Mercredi 16 mars, la température semble stabilisée.
Jeudi 17 mars, de la vapeur a été aperçue au dessus du réacteur n°2 laissant présager que la piscine se soit aussi mise à bouillir.
TEPCo espérait rétablir l'électricité dans ce réacteur vendredi 18 ou samedi 19 mars. C'est la priorité n°1 pour l'alimentation électrique, car le toit n'ayant pas explosé, il est difficile d'y verser de l'eau dans la piscine depuis l'extérieur. Un cable électrique a été connecté Samedi 19 mars au réacteur n°2 pour relancer les systèmes de refroidissement, mais le courant n'a pas encore été établi. L'électricité est arrivée dimanche 20 mars à 3h46 (heure locale), mais il faut s'assurer de la qualité des circuits électriques avant de les remettre sous tension pour ne pas ajouter un accident électrique. Ils vont commener par rebrancher les détecteurs de radioactivité, la lumière... avant d'essayer de remettre en marche les pompes pour le coeur et la piscine. TEPCo espère aussi pouvoir remettre en route les systèmes de ventilation et les filtres afin de limiter les rejets radioactifs.
Les pompes électriques en place, si elles marchent, sont plus puissantes que les pompes amenées sur le site. Mais la pompe électrique qui pourrait refroidir la piscine du réacteur n°2 chauffe et doit aussi être refroidie avec une autre pompe qui doit, elle-aussi, être opérationnelle...
Ces conditions font qu'il est difficile d'établir un calendrier prévisionnel. D'autant plus que des pièces ont sûrement été endommagées lors de l'explosion qui a eu lieu au niveau de la piscine de suppression.
De la vapeur d'eau a été vue au dessus du réacteur n°2 lundi 21 mars vers 18h20 (heure locale). Elle vient s'ajouter à la fumée vue sur les réacteur n°3 et a retardé les opérations de rétablissement de l'électricité. La radioactivité a soudainement augmenté avant de redescendre. Dans la matinée, les pompiers ont giglé de l'eau dans la piscine de ce réacteur pendant 2 heures environ.
Mardi 22 mars, deux ouvriers travaillant sur le rétablissement du circuit électrique ont été blessés et ont dû être hospitalisés. Ce n'est pas un problème d'irradiation.
TEPCo espère remettre sous tension certains équipements à partir de mercredi 23 mars. Le même jour, la NISA (Autorité de Sûreté japonaise) a expliqué qu'il y a deux jours, le rayonnement était de 500 millisieverts par heure dans la salle des machines, rendant difficile le rétablissement de l'électricité dans la salle de contrôle. La compagnie n'a donc pas pu redémarrer la pompe du système de refroidissement. La température du coeur varie entre 102 et 109°C.
Etat actuel du réacteur
TEPCo pense que 33% du combustible du réacteur n°2 est endommagé suite à un début de fusion. Des relâchages contrôlés de gaz radioactifs ont eu lieu régulièrement mais semblent arrêtés depuis le 19 mars. De l'eau de mer continue à y être pompée. L'électricité est arrivée au réacteur n°2 qui n'a pas encore été mis sous tension.
Réacteur n°4
Chronologie des évènements
Ce réacteur était arrêté depuis novembre 2010, c'est à dire bien avant le tremblement de terre de vendredi 11 mars. L'eau de refroidissement du bassin avec le combustible usé s'est évaporée. Le combustible s'est échauffé, il y a eu une explosion d'hydrogène mardi 15 mars matin à 9h40 (heure locale), suivie d'un incendie. Le niveau de radioactivité à proximité des réacteurs a atteint les 400 millisieverts. L'incendie a finalement été maîtrisé et les niveaux de radioaction ont baissé.
Des niveaux de quelques microsieverts par heure ont été détectés à des dizaines de kilomètres de l'incendie. Les vents étaient dirigés vers les terres et le temps était à la pluie et neige. Un niveau de radioactivité légèrement supérieur à la normale a également été relevé mardi à la mi-journée à Tokyo ainsi qu'en extrême-orient russe.
Toutes les personnes (sauveteurs...) ont été évacuées dans un rayon de 20 km. Les personnes confinées dans un rayon de 30 km.
Les consignes de protection et de confinement tournent en boucle sur la télévision japonaise.
Il semblerait que de nombreuses personnes ont commencé à s'éloigner le plus loin possible de la centrale de Fukushima dai-ichi par tous les moyens de transports disponibles.
Mardi 15, vers 22h (heure locale), il a été annoncé que le niveau de radioactivité dans la salle de contrôle du réacteur n°4 est devenu trop élevée pour que les ingénieurs puissent y effectuer un travail normal. Ils ne peuvent pas rester longtemps et doivent effectuer des va-et-vient. Cela menacerait les opérations de pompage dans la piscine de combustibles usés. Tepco a évacué 750 employés du site de Fukushima, où il ne reste que 50 ingénieurs et techniciens. Actuellement, ils seraient 180 à la centrale, même s'ils ont dû se réfugier pendant un temps mercredi.
L'exploitant TEPCo semble complètement dépourvu face à la situation. La compagnie a étudié l'option d'utiliser un hélicoptère pour arroser la piscine, mais mercredi 16 mars matin, TEPCo a annoncé avoir abandonné cette idée trop compliquée. En effet, un hélicoptère ne peut transporter qu'une petite quantité d'eau à la fois.
La température à l'intérieur de la piscine est inconnue. Lundi, elle était de 84°C, plus du double de la normale. Le niveau d'eau a aussi diminué. Il se peut qu'il n'y ait plus d'eau.
TEPCo est sans nouvelles de deux techniciens après l'explosion. IIs se trouvaient dans le secteur de la turbine du réacteur n°4.
Mercredi vers 6h00, heure locale, un incendie s'est à nouveau déclaré dans la piscine de combustibles usés. Une demie-heure plus tard, le feu semble éteint. Vers 17h, un hélicoptère de l'armée a décollé pour arroser la piscine et mesuré la radioactivité. Il a fait demi-tour à cause du niveau trop élevé de radioactivité, la dose limite pour l'armée ayant été atteinte. Il a cependant pu observer qu'il restait de l'eau dans la piscine, ce qui laisse un peu de temps pour réagir.
Une tentative de refroidissement avec des lances de pompier devait démarrer jeudi 17 mars matin (heure japonaise). Il faut d'abord évaluer la distance optimale en terme de radiation et apporter de l'eau en quantité suffisante. Puis, c'est la piscine du réacteur n°3 qui a été prioritaire.
Il se peut que l'armée aide à arroser la piscine du réacteur n°4 menaçante et actuellement inaccessible à cause des niveaux de radioactivité. Les Etats-Unis, qui ont d'importantes bases militaires dans le pays, vont fournir de nouvelles pompes puissantes. En effet, l'eau de mer dégrade vite les pompes et il en faut de secours sous la main.
Jeudi soir, les piscines des réacteurs 3 et 4 retenaient encore toute l'attention. Mais, vendredi 18 mars, la situation semble stabilisée. Bref, les informations contradictoires se succèdent.
TEPCo espérait rétablir rétablir l'électricité avant dimanche 20 mars sur ce réacteur.
80 tonnes d'eau ont enfin été aspergées dans la piscine à partir de dimanche 20 mars matin pour la première fois. L'opération a duré une heure. L'armée a repris les opérations dimanche vers 18h20 (heure locale). Elle compte aussi enlever des décombres et débris radioactifs qui gènent les opération à l'aide de tanks. Les opérations de déblaiement ont débuté lundi 21 mars.
Lundi 21 mars, TEPCo a réussi à tirer un cable électrique jusqu'au réacteur n°4. L'electricité est arrivée mardi 22 mars à 10h35. Chaque pièce doit maintenant être contrôlée avant la mise sous tension qui devrait commencer jeudi. De grandes quantités d'eau ont encore été aspergées au dessus de la piscine (150 tonnes avec une pompe allemande).
Jeudi 23 mars, de l'eau est toujours aspergée dans la piscine. La lumière serait revenue dans la salle de contrôle.
Etat actuel du réacteur
Le coeur du réacteur est vide. Seule l'armature métallique du bâtiment est encore en place. On craint la reprise d'une réaction nucléaire en chaîne dans la piscine qui contient 783 grappes de barres de combustible usés plus 584 grappes partiellement utilisées. Ces dernières ont été retirées du coeur pour y remplacer une pièce. Ce sont elles qui sont la principale source de chaleur dans la piscine.
Il y a environ deux millions de kilocalories par heure de chaleur qui est générée dans cette piscine, soit trois fois plus que dans les piscines des réacteurs 1 et 3 réunis. Un simple calcul permet de montrer que l'eau de la piscine augmente de 2°C par heure si elle n'est pas refroidie. Si le système de refroidissement peut être remis en route, la température pourra être maintenue en dessous de 40°C. Sans lui, il faut environ une journée pour que la piscine commence à bouillir et une dizaine de jours pour évaporer complètement l'eau.
Réacteurs 5 et 6
Etat actuel des réacteurs
Comme le réacteur n°4, les réacteurs 5 et 6 étaient arrêtés avant le séisme. Mais après les évènements dans les autrs réacteurs, leur surveillance des réacteurs a été renforcée : le refroidissement ne semble pas fonctionner correctement. A la différence du réacteur n°4 où tout le chargement était dans la piscine d'entreposage, il n'y en a qu'un tiers dans les piscines des 2 autres réacteurs arrêtés. La température y est plus élevée que la normale.
Les toits de ces deux réacteurs ont été percés samedi 19 mars pour éviter une accumulation d'hydrogène et une explosion. Un générateur électrique a pu être réparé sur le réacteur 6 et alimente une pompe de refroidissement des deux piscines de combustible. Dimanche 20 mars matin, la température a commencé à baisser. A 7h (heure locale), elle était de 37,1 et 41 °C respectivement. Enfin une bonne nouvelle !
Les combustibles usés de la piscine du réacteur n°5 constituent la deuxième plus forte source de chaleur de la centrale. La piscine est remplie au deux tiers, mais la quantité de chaleur émise représente un quart de celle émise par les combustibles de la piscine du réacteur n°4.
L'électricité extérieure est arrivée lundi 21 mars à 11h30 (heure locale) au réacteur n°5 et a pu prendre le relais du générateur de secours 90 minutes plus tard.
La température des coeurs de ces deux réacteurs semble stabilisée en dessous de 100°C et celle des piscines à des niveaux normaux.
Radioactivité au Japon
Dans une note publiée le dimanche 13 mars à 19h, l'IRSN "craint que des rejets très importants se soient produits en même temps que l'explosion". La télévision japonaise a diffusé des images de radiamètres saturant dans une mairie proche du réacteur qui a explosé. Le discours officiel est toujours rassurant. On ne voit aucune image de personne en shadok ou se protégeant des radiations dans les médias japonais, contrairement aux médias étrangers.
Suite aux évènements du mardi 15 mars, le gouvernement a ordonné à toutes les préfectures de rendre publiques les données de mesure de la radioactivité. De fait, de nombreuses données sont apparues sur Internet. Nous donnons quelques liens en anglais ci-dessous. Il y en a beaucoup plus en Japonais.
Attention, les chiffres sont donnés en microsieverts par heure. Pour rassurer, les autorités japonaises donnent les doses reçues lors de certains actes médicaux à titre de comparaison. Mais ces doses sont données en microsieverts. Ce n'est donc pas directement comparable.
Les niveaux de radioactivité ambiante (débits de dose) évoluent très vite et fluctuent en fonction de la météo. De nombreux sites japonais recensent des données.
Voici quelques sites en anglais : - à Wako dans la banlieue de Tokyo, laboratoire RIKEN - au niveau de la centrale de Monju dans la préfecture de Fukui - en différents points du pays - les maxima sont répertoriés sur une carte
Il y en a beaucoup plus en japonais. Nous consulter. Pour la journée du 17 mars dans la préfecture de Fukushima, voir par exemple ici.
A titre de comparaison, le bruit de fond naturel est autour de 0,05 microsieverts/h.
Des mesures de la composition du panache des centrales sont disponibles en ligne en anglais. Mise en ligne du 18 mars et du 23 mars. Seuls les émetteurs gamma sont donnés.
L’IRSN a publié une évaluation de la radioactivité rejetée par la centrale de Fukushima Dai-ichi jusqu’au 22 mars 2011 : Gaz rares : 2 10+18 Bq ; Iodes : 2 10+17 Bq ; Césiums : 3 10+16 Bq ; Tellures : 9 10+16 Bq. Plus de détails ici.
Lundi 21 mars, de fortes activités ont été détectées à Hitachinaka (Ibaraki) à 120 km au Sud Ouest de la centrale : 13 000 becquerels de césium-137 par mètre carré. Mais la NISA (ASN Japonaise) s'est voulue rassurante : c'est un tiers de la limite pour les personnes vivant en zones contaminées qui est de 40 000 Bq/m2. Pour l'iode 131, la valeur était de 93 000 becquerels par mètre carré, soit le double de la limite.
Il n'est toujours pas question d'étendre la zone d'évacuation et la zone de confinement.
Le mardi 22 mars, le journal Asahi indique qu'à l'hôpital d'Iwaki dans la province de Fukushima, il manque un peu près 30% des médecins et infirmières, ce qui pose un problème face à l'afflux de patients. Ils se seraient enfuis par crainte des radiations.
-> Pour en savoir plus, voir la radioactivité expliquée aux enfants.
Contamination de l'eau
Mercredi 16 mars, des traces de césium et d'iode ont été découvertes dans le réseau d'approvisionnement en eau de Fukushima. Plus tard dans la journée, il n'y avait plus de césium ni d'iode.
Il est important de préciser que la plupart des captages pour l'eau potable au Japon se font dans les rivières ou lac. Le transfert des retombées radioactives à l'eau du robinet est donc rapide.
Samedi 19 mars, de l'iode radioactif a été détecté dans l'eau du robinet dans les villes au voisinage de la centrale et à Tokyo. Le ministère de la santé a pécisé que ces niveaux étaient en dessous de la limite admissible fixée par le gouvernement japonais (limite fixée à 300 Bq/L pour l'iode dans l'eau et le lait). Par exemple, 77 becquerels par litre d'eau à Tochigi, 2,5 bq/l à Gunma, 0,62 bq/l à Saitama, 0,79 bq/l à Chiba, 1,5 bq/l à Tokyo et 0,27 bq/l à Niigata. Cependant, il a été mesuré à un niveau supérieur à la norme dans la ville de Kawamata, située à 45 km au Nord Ouest de la centrale a annoncé samedi le ministère de la santé.
Du césium radioactif a également été mesuré dans l'eau du robinet des villes de Tochigi (1,6 Bq/l) and Gunma (0,22 Bq/l), proche de la préfecture de Fukushima. Le mardi 22 mars, le ministère de la santé a ordonné à 5 municipalités de la province de Fukushima de recommander aux résidents de ne pas donner de l'eau du robinet aux enfants car la concentration en iode dépasse la limite maximale admissible pour les bébés qui est de 100 becquerels par litre. (300 pour les enfants et les adultes). 120 becquerels par litre ont été mesurés à Date lundi 21, 150 bq/l à Koriyama, 220 bq/l à Minamisoma et 130 bq/l à Kawamata.
Mercredi 23 mars, la limite en iode pour les bébés dans l'eau du robinet a aussi été dépassée à Tokyo. Il y avait 210 becquerels par litre à une station de purification de l'eau. Les supermarchés ont immédiatement vendu tous leurs stock d'eau en bouteille. La municipalité a donc annoncé qu'elle allait distribuer 240 000 bouteilles aux familles avec enfant. Des experts ont signalé que la quantité d'iode peut être réduite en faisant bouillir l'eau.
Contamination de l'alimentation
Samedi 19 mars, une contamination radioactive a été détectée dans des produits alimentaires (lait et épinards) à proximité de la centrale. Le Ministère japonais de la santé a ordonné aux autorités locales d'enquêter sur la provenance des produits et de prendre les mesures appropriées. Ces produits n'ont pas été mis sur le marché et les agriculteurs indemnisés par TEPCo.
Lundi 21 mars, l'OMS a déclaré que la contamination de l'alimentation au Japon était plus inquiétante que ce qu'elle avait craint au début. Le même jour, le gouvernement japonais a interdit la commercialisation des épinards et autres légumes feuille des 4 préfectures les plus touchées par les retombées radioactives. En 2009, cela représentait 17,4% de la production du pays et 60% des épinards vendus à Tokyo. La commercialisation du lait de la province de Fukushima a aussi été interdite. Des compensations sont proposées par le gouvernement.
Mardi 22 mars, le gouvernement a demandé à la préfecture de Fukushima de ne plus commercialiser de légumes récoltés dans la province. Il recommande à la population de ne plus le consommer. La commercialisation du lait et du persil a aussi été suspendue dans la province voisine de Ibaraki. Une contamination de 82 000 becquerels en césium, soit 164 fois la limite a été annoncée dans des ''kukitachina'' (légume feuille) à Motomiya et de 15 000 becquerels d'iode, ce qui représente plus de 7 fois la limite.
Contamination de la mer
TEPCo commencé à contrôler la radioactivité dans l'eau de mer et ont indiqué que la concentration en iode était 126,7 fois plus forte que la concentration maximale autorisée pour les rejets des réacteurs 1 à 4 de la centrale de Fukushima dai-ichi et 24,8 fois pour le césium.Les données sont ici en japonais et en anglais. Les prélèvements ont été faits à 100 m au sud du point de rejet des réacteurs 1 à 4 de la centrale nucléaire de Fukushima dai-ichi. La première colonne correspond à la concentration mesurée (il faut multiplier par 1000 pour avoir des becquerels par litre) ; la deuxième à la limite de détection ; la troisième à la concentration maximale autorisée pour les rejets et la dernière au ratio colonne 1 sur colonne 3.
En ce qui concerne l'eau de mer, des mesures effectuées par TEPCo à 8 et 16 km au sud de la centrale avaient des concentrations en iode 131 80,3 et 16,4 fois plus élevée que les limites légales. Si un adulte ingère quotidiennement 2-3 litres d'eau contenant la même quantité
d'iode, l'exposition atteindrait la limite de 1 millisievert en un an. Il est pas prévu de suspendre le commerce de la pêche localement pour l'instant.
-> Les limites radiologiques pour les produits alimentaires et l'eau de boisson fixées par le gouvernement japonais sont disponibles ici.
Doses reçues
Mercredi 23 mars, des calculs de dose cumulées à la thyroïde depuis l'explosion jusqu'au 23 mars minuit (heure locale) ont été présentés : il est possible que des enfants d'un an vivant en dehors de la zone des 30 km autour de la centrale aient reçu une dose supérieure à 100 millisieverts (attention, il question de dose pour un organe ici, pas de dose pour le corps entier dont il était question pour les travailleurs). La dose pour un adulte est plus faible. A partir de 100 millisieverts, il est recommandé de prendre du iodure de potassium (pastille d'iode) pour se protéger des risques de cancer de la thyroïde. Les calculs ont été faits avec le System for Prediction of Environmental Emergency Dose Information (SPEEDI).
A Tokyo, le débit de dose moyen a augmenté à 0,155 microsieverts par heure contre 0,142 la veille. De même à Chiba où il est passé de 0,125 à 0,142 microsieverts par heure. Dans la ville de Fukushima, il est stable : 6,85 microsieverts par heure. Il y a 470 microsieverts par heure à l'entrée principale de la centrale.
Autres informations
Suite aux évènements du mardi 15 mars, le gouvernement japonais a installé une cellule de crise dans les locaux mêmes de TEPCo afin de pouvoir être bien informé. Elle est présidée par le premier ministre en personne !
Mardi 15 mars l'ASN, a estimé que l'accident de la centrale nucléaire japonaise relève désormais du niveau 6 sur une échelle de 7. Elle a été suivie par son homologue américaine. 7 correspond à Tchernobyl. Ce niveau était évalué à 4 par les autorités japonaises. Il a été remonté au niveau 5 vendredi 18 mars, pour les réacteurs 1, 2 et 3. L'accident du réacteur n°4 a, quant à lui, été reclassé au niveau 3.
Les autorités commencent aussi à manquer d'essence dans la région sinistrée et demandent à la population de limiter les pleins d'essence. La priorité doit être donnée aux secours. Dans la zone sinistrée, l'essence est rationnée.
Une élévation de la radioactivité ambiante a été détectée dimanche matin à la centrale d'Onagawa, située à une centaine de kilomètres au Nord de celles de Fukushima. La compagnie d'électricité du Tohoku, l'exploitant, mentionne des niveaux ayant atteint une vingtaine de microsieverts par heure dans une balise de surveillance. Il est fort probable que la radioactivité viennent de Fukushima. La situation est redevenue "normale" dans la soirée.
Dans la soirée de dimanche 13 mars, on a appris qu'un réacteur de Tokaï-mura avait aussi perdu son système de refroidissement. Le système de secours serait actif.
Le 21 mars le bilan est de 8 805 morts, 12 654 disparus et 2 285 blessés. Plus de 88 000 maisons et bâtiments ont été complètement ou partiellement détruits. Il y a 320 000 personnes
dans 2 100 abris. Parmi ceux-ci, ils sont 20 000 à venir de la zone des 20 km qui a été évacuée autour de la centrale. Environ 90% des victimes sont mortes noyées (d'après une analyse faite sur 126 cadavres).
120 000 personnes sont engagées dans les opérations de secours.
Un premier bilan effectué par l'OMS est disponible ici.
Les autorités japonaises ont présenté dimanche soir un plan drastique de gestion de la pénurie d'électricité, annonçant des coupures programmées par tranche de trois heures à partir de lundi et jusqu'en avril. Une grande partie des annonces télévisées concerne ces coupures. Jeudi 17 mars, Tokyo a frolé le black-out à cause d'une vague de froid qui a augmenté la demande en électricité.
Une épidémie de rhumes semble se développer dans les centres d'hébergements temporaires bondés et parfois non chauffés.
L'alerte au tsunami a été levée lundi 14 mars.
Une semaine après le début des catastrophes, vendredi 18 mars, à 14h46, le pays a respecté une minute de silence.
Nous essayerons de compléter les informations contenues dans cette page en fonction de l’évolution des évènements.
~~~~~~~~ Compléments ~~~~~~~~~
Il y a deux centrales de Fukushima : Fukushima dai-ichi (n°1) avec 6 réacteurs à eau bouillante et Fukushima dai-ni (n°2) avec 4 réacteurs. Les réacteurs n°4 à 6 de Fukushima dai-ichi étaient déjà arrêtés avant le tremblement de terre. Les deux centrales sont séparées de 12 km et appartiennent toutes les deux à la compagnie d'électricité de Tokyo (TEPCo en anglais). La centrale d'Onagawa regroupe 3 réacteurs à eau bouillante et est exploitée par la compagnie d'électricité du Tohoku.
Le New York Times propose une animation très claire montrant la structure du réacteur de Fukushima dai-ichi. La NRC américaine propose une description de réacteurs à eau bouillante.
Selon TEPCo, il y aurait 4 546 grappes de barres de combustibles usés à refroidir dans les 6 réacteurs de la centrale.
Comme prévu, ces centrales se sont arrêtées automatiquement lors du séisme. Mais, même arrêté, le combustible de la centrale dégage de la chaleur. Il faut de l'eau, des pompes et donc de l'électricité pour refroidir le coeur. Les générateurs de secours n'ayant pas fonctionné, la température et donc la pression ont augmenté avec un risque d'endommager l'enceinte de confinement.
Une trop forte augmentation de la température peut faire fondre la gaine des pastilles de combustible qui retient les produits de fission radioactifs. La présence de césium 137 relevée dans les rejets gazeux laisse penser que le coeur du ou des réacteurs a commencé à fondre. Si le combustible fondu se reconcentre, on peut craindre le redémarrage d'une réaction nucléaire en chaîne et une explosion nucléaire.
Contrairement aux coeurs des réacteurs, les piscines d'entreposage des combustibles usés ne sont pas confinées. Si ces combustibles ne sont plus refroidis et que la gaine fond, les radioéléments sont en contact direct avec l'air et peuvent être dispersés. C'est pourquoi les piscines posent plus de soucis actuellement. En cas d'incendie ou de relargage de gande ampleur, les employés ne pourraient plus accéder au site et tenter de contrôler les réacteurs.
En France, ces piscines ne sont pas mieux protégées.
Un suivi en continu de la catastrophe nucléaire est fait en anglais par greenaction à Kyoto, association avec laquelle nous avons des liens très serrés. Ici.
Les niveaux de radiation mesurés par plusieurs balises autour des centrales de Fukushima sont visibles ici. Cependant, les données semblent s'arrêter au 12 mars. La courbe bleue continue indique le niveau de radiation en nGy/h. Le graphe du haut est sur 24h, celui du milieu sur une semaine et celui du bas sur 1 mois. La courbe en pointillés correspond au maximum enregistré par le passé. Pour changer de balise, il faut cliquer sur la carte, mais nombreuses semblent inopérantes.
Les conditions météo sur place peuvent être consultées en français ici.
Tous les tremblements de terre qui ont eu lieu au Japon depuis le 11 mars sont répertoriés ici. Il y en a eu plus de 700.
Des images satellites de la centrale avant et pendant la catastrophe sont disponibles ici.
Une des raisons des problèmes d'approvisionnement électrique actuels vient du fait qu'une partie du Japon (Kansai) utilise du 60 Hz alors qu'une autre partie (Kanto) utilise du 50 Hz. Il n'y a que trois transformateurs entre les deux régions et il est donc difficile de transférer de l'électricité d'une partie à l'autre. De plus, seuls 3 réacteurs sur 7 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa aussi exploitée par TEPCo et endommagée par le tremblement de terre de 2007 fonctionnent.
L'industrie agro-alimentaire japonaise a été frappées par de nombreux scandales : du riz non consommable mis sur le marché, de la vande importée labellisée japonaise... La population n'a pas confiance dans le système de surveillance.
En 2007, le sismologue Katsuhiko ISHIBASHI avait forgé le mot "genpatsushinsai" ou "désastre sismo-nucléaire" qu'il craignait.
A Three Miles Island, il a fallu 10 ans pour pouvoir inspecter le coeur et comprendre ce qui s'est passé.
Articles de l'ACRO en ligne sur des évènements passés au Japon : - La radioactivité expliquée aux enfants (2011) - A propos des falsifications de TEPCo dans le passé - A propos de l'accident de Tokai-mura le 30 septembre 1999
Invité Invité
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 28 Mar 2011 - 14:58
Merci Claude.
Voici un lien où nous pouvons entendre durant 49 secondes (aujourd'hui 28 mars) Jean-François Sabouret, chercheur au CNRS, "c'est grave parce que la cuve est en train de fondre"
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 28 Mar 2011 - 15:02
Voici un autre lien qui indique la forte radioactivité de l'eau à l'extérieur du réacteur 2, en quelques lignes - ce matin à 11h08. Il est très difficile d'avoir des infos nouvelles.
Fukushima: eau fortement radioactive à l'extérieur du réacteur 2
OSAKA (Japon) - De l'eau fortement radioactive a été découverte à l'extérieur du bâtiment abritant le réacteur 2 et sa turbine dans la centrale nucléaire de Fukushima, et pourrait avoir ruisselé jusqu'à la mer toute proche, a annoncé lundi un porte-parole de l'opérateur, Tokyo Electric Company (Tepco).
"Nous avons retrouvé de l'eau accumulée dans des puits de regard d'une tranchée souterraine débouchant à l'extérieur du bâtiment, avec un niveau de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure", a-t-il indiqué.
Ces puits sont situés à une soixantaine de mètres de l'océan Pacifique et l'eau contaminée pourrait avoir ruisselé jusqu'au rivage, a-t-il précisé.
"Nous sommes en train de vérifier si l'eau peut avoir été directement en contact avec la mer", a-t-il poursuivi.
Les tranchées "servent à accueillir des canalisations et des câbles électriques. Elles ressemblent à des tunnels", a expliqué le porte-parole de Tepco.
Des ouvriers ont découvert vendredi une nappe d'eau d'un niveau de radioactivité identique dans le sous-sol de la salle des machines du réacteur 2, mais c'est la première fois que les ingénieurs de Tepco annoncent la présence de cette eau polluée à l'extérieur.
Le porte-parole de l'opérateur a ajouté que de l'eau contaminée avait également été trouvée derrière les bâtiments des réacteurs 1 et 3.
"Au niveau du réacteur 1, le taux a été mesuré à 0,4 millisievert par heure à la surface de l'eau, mais les ouvriers n'ont pas pu faire des relevés derrière le réacteur 3, en raison des décombres" causés par les explosions, a-t-il précisé.
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 28 Mar 2011 - 15:06
Les employés tentent de pomper l'eau contaminée - aujourd'hui 28 mars vers 14h00
Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi s'efforçaient lundi de pomper l'eau contaminée dans les réacteurs, qui pourrait être à l'origine d'une forte hausse des taux de radioactivité près du complexe japonais.
Les opérations visant à refroidir les réacteurs ont été compliquées par des incendies, des explosions, des fuites radioactives et des hausses dangereuses de la radioactivité. La semaine dernière, deux employés ont été hospitalisés pour de possibles brûlures après avoir été en contact avec l'eau radioactive.
Lundi, les employés de la centrale ont repris la difficile mission de pomper cette eau radioactive. Celle-ci doit être retirée et stockée en sécurité avant de relancer le système de refroidissement. D'après le président de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle (NISA), Minoru Ogoda, les sites de chaque réacteur pourraient contenir des dizaines de milliers de litres d'eau radioactive. Dans l'Unité No2, les taux de radioactivité sont 100.000 fois supérieurs à la normale, selon l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co (TEPCO).
Les employés ont par ailleurs découvert de l'eau radioactive dans de profondes tranchées à l'extérieur de trois unités, avec des taux de radioactivité dans l'atmosphère supérieurs à 1.000 millisieverts par jour près du réacteur No2, soit quatre fois plus que la quantité jugée sans risque par le gouvernement, a annoncé TEPCO. Les cinq salariés qui se trouvaient sur place n'ont pas été blessés, a précisé un porte-parole de l'opérateur, Takashi Kurita.
Alors que les autorités tentent de déterminer la source de l'eau contaminée, le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano a précisé que la contamination à l'Unité No2 semblait liée à une fonte partielle du coeur du réacteur.
Selon un porte-parole de TEPCO, la présence de substances radioactives, comme l'iode et le césium, laisse penser que la contamination proviendrait des barres de combustible endommagées.
Les dernières analyses montrent que la contamination, dans l'océan, s'est étendue d'environ 1,6km au nord de la centrale. De l'iode 131 a été découvert au large des unités 5 et 6 à un niveau 1.150 fois supérieur à la normale, a précisé à la presse un porte-parole de la NISA, Hidehiko Nishiyama.
Yukio Edano a exhorté les habitants à ne pas revenir dans la zone d'évacuation de 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire, rappelant que les contaminants constituent un "grand" risque sanitaire. Il répondait à des informations faisant état d'un retour de certains habitants.
Un puissant séisme de magnitude 6,5 a secoué la région tôt lundi, entraînant une alerte au tsunami rapidement levée. Le tremblement de terre a été enregistré au large des côtes de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du pays, selon l'Agence météorologique. Aucun dégât ni blessé n'a été signalé.
Dimanche, des responsables de TEPCO avaient fait état d'un pic de radioactivité dans l'eau contaminée dix millions de fois supérieur à la normale, entraînant l'évacuation des employés, avant de reconnaître une erreur: le taux était en réalité 100.000 fois plus élevé. "Ce genre d'erreur n'est pas quelque chose qui peut être pardonné", a déclaré lundi M. Edano. Le vice-président de TEPCO Sakae Muto a promis de meilleures analyses.
La crise n'a pas interrompu un rite annuel très apprécié des Japonais: les cerisiers ont commencé à fleurir. La floraison débute généralement dans le sud du pays en mars, puis dans la capitale quelques jours plus tard, et dans le Nord, plus froid, en avril.
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mar 29 Mar 2011 - 15:44
Natural News :
De l’iode-131 radioactif a été décelé dans l’air sur la Floride et les Caroline du nord et du sud. Particules radioactives trouvées dans l’eau de pluie dans le Massachussets, la Californie, la Pennsylvanie et l’état de Washington.
De la radioactivité trouvée dans l’eau de mer à 1 km environ de la centrale.
Dangerosité du plutonium cachée aux populations.
Etat des réacteurs :
- n°1 :système de refroidissement ne fonctionne plus, l’éclairage oui.
- n°3 : s’y trouve le MOX mortel. Coeur partiellement fondu. Pompes de refroidissement out. Trop de radiations pour y travailler. Bâtiment sévèrement abîmé par l’explosion, de même pour la piscine. Pour les réacteurs n° 2 et 3, la source de l’eau radioactive reste mystérieuse.
- n°4 : niveau d’eau de refroidissement trop bas. Efforts pour y remédier.
- n°5 et 6 : les pompes de refroidissement fonctionnent, ils étaient offline lors du tsunami. Nouveau séisme:
MAP
6.1
2011/03/29 10:54:33
37.417
142.269
13.8
OFF THE EAST COAST OF HONSHU, JAPAN
De l’iode-131 radioactif aurait été détecté sur Hong Kong, de même qu’en Chine.(Kyodo)
Aux dernières nouvelles, une grue se serait effondrée sur les barres de combustible MOX. A confirmer.
Sarkozy attendu au Japon jeudi prochain (Kyodo)
Un adhérent au Réseau Sortir du Nucléaire m’envoie par mail cette info:
Les journaux titrent :
Japon : situation imprévisible !
Ces titres sont d’ailleurs des mensonges. La quantité de combustible neuf et de combustible usé entreposé autour des 6 réacteurs à Fukushima représente un équivalent total du contenu de 40 réacteurs !!!
Sans commentaires… Questions et réponses : Quel est le danger du plutonium trouvé à la centrale de Fukushima?
TOKYO, Mars 29, Kyodo
Du plutonium a été détecté dans le sol à cinq endroits dans l’usine de Fukushima Daiichi. Ce qui suit sont des questions et réponses concernant le danger potentiel pour la santé de cette matière hautement toxique.
Q: Quelles sont les principales caractéristiques de plutonium?
R: le plutonium émet des rayonnements alpha qui vont se loger dans les os et les poumons après avoir été inhalés et pourraient devenir hautement cancérigènes. La demi-vie du plutonium-239, une variante de l’élément radioactif, est estimé à 24.000 ans. Il pourrait continuer à émettre un rayonnement à l’intérieur du corps humain et est difficile à éliminer.
Q: Comment le plutonium découvert à la centrale affectera-t-il la santé humaine?
R: La lecture des isotopes du plutonium-238 à l’un des cinq endroits contaminés était de 0,54 becquerel par kilogramme de sol. TEPCO dit que c’est le même niveau que celui trouvé dans la plupart des sols de sorte qu’il n’est pas un danger pour la santé. Les experts de l’agence de sûreté nucléaire et industrielle a également dit qu’il ne pose pas de menace immédiate pour la santé humaine.
Q: A quelle distance le plutonium provenant des réacteurs a-t-il voyagé?
R: Comme le plutonium est un élément lourd, il est généralement considéré comme peu susceptible de voyager très loin. Mais, compte tenu que d’autres matières radioactives très concentrées ont été trouvées à l’extérieur des bâtiments qui abritent les réacteurs nucléaires, les experts affirment qu’il est nécessaire de rester vigilant sur l’évolution future.
Q: En quoi le plutonium diffère-t-il des autres matières radioactives dépistées à la centrale nucléaire, comme l’iode et le césium radioactif?
R: Contrairement à l’iode et au césium, qui ont été libérés sous forme gazeuse, le plutonium semble avoir fui avant de s’être évaporé. Son point d’ébullition est d’environ 3.232°C. Cela pourrait signifier que l’état de la centrale est devenue encore plus grave, car un mélange de combustible nucléaire endommagée et d’eau pourrait avoir trouvé une voie de sortie extérieure.
Q: D’où provient le plutonium ?
R: À l’heure actuelle, il est difficile d’en déterminer l’emplacement exact. Mais le plutonium pourrait provenir du réacteur n ° 3 qui produit ce qu’on nomme une production d’électricité »pluthermale », à partir du MOX de plutonium et d’uranium. Mais il est possible qu’il ait fui des réacteurs entre les n°1 à 4 parce que le plutonium est un sous-produit de la production d’électricité à base d’uranium.
Q: Que faut-il faire pour empêcher la propagation du plutonium?
R: Il est essentiel de redoubler d’efforts pour refroidir les réacteurs et les piscines de stockage du combustible nucléaire irradié.
Kyodo
Derniers chiffres annoncés par l’agence nationale de police ce matin 29 mars 2011 :
Nombre de personnes tuées : 11.063 Nombre de disparus : 17.258
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
rosainis
Messages : 99 Date d'inscription : 07/03/2011
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mar 29 Mar 2011 - 16:02
Ils disent que nous ne craignons rien mais la centrale est bien en train de déverser tout dans l'air et dans l'eau...Encore combien de temps avant de nous dire que c'est trop tard? Mais c'est déjà trop tard !
Invité Invité
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mar 29 Mar 2011 - 17:21
Oui Rosainis, c'est trop tard. A moins que tout de suite maintenant ils arrêtent le flux de radiations.
sophie62370
Messages : 109 Date d'inscription : 17/03/2011 Localisation : Pas de Calais
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 30 Mar 2011 - 8:44
Bonjour a tous
Ils envisagent de bâcher 3 reacteurs afin de limiter les emissions radioactives...
Ils ne savent plus quoi faire et je ne pense pas que des bâches y change grand chose....
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 30 Mar 2011 - 8:51
Merci beaucoup Sophie, pour toutes tes précieux renseignements et tes interventions, merci
des bâches pffffffff
bon attention j'ai pressenti ce matin que les radiations arrivent, bien que tout le monde le sache mais là je ne sais pas j'ai senti un truc bizarre très fort une sorte d'alarme intuition.
sophie62370
Messages : 109 Date d'inscription : 17/03/2011 Localisation : Pas de Calais
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 30 Mar 2011 - 9:13
Merci Pascale, pour ma part je pense que les bâches ne serviront pas a grand chose et pour ce qui concerne ton ressenti et bien je suis d'accord avec toi.
De mon coté je tenais a vous dire a tous que le fait d'etre "tombé" sur ce forum, m'a fait un bien fou. Je savais bien qu'il ce passait des choses pas normal sur notre terre ou ailleurs mais je ne voulais pas ouvrir mes yeux ....
La c'est fait, biensur je suis loin de connaitre tout mais j'ai fait un enorme travail sur moi et je tenais a TOUS VOUS REMERCIER pour le travail que vous avez fait, toute ces infos.....
Merci a vous, paix et amour pour tous
Liberta
Messages : 228 Date d'inscription : 10/02/2011
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 30 Mar 2011 - 10:06
Merci merci beaucoup les amis pour toutes vos infos
Des bâches LOL ils ne savent plus quoi faire ils sont démunis !!!
On assiste malheureusement à une catastrophe de grande ampleur je pense
Pascale est ce que tu es médium (question peut être indiscrète) tu n'es pas obligée de répondre ? En tous les cas merci Pascale de nous dire ce que tu ressens.
Si on avait les moyens mon mari voudrait acheter un compteur geiger au moins tu te fais ta propre opinion.
Encore merci pour les infos les amis
Bonne journée à tous
Liberta
Messages : 228 Date d'inscription : 10/02/2011
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 30 Mar 2011 - 10:11
Une vidéo intéressante d'autres centrales nucléaires au Japon (et même en France) sont dangereuses.
Messages : 1292 Date d'inscription : 25/11/2010 Localisation : ici et là
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Jeu 3 Nov 2011 - 22:10
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Les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont remis aujourd’hui un rapport préliminaire aux autorités japonaises à l’issue d’une semaine d’investigation sur l’accident de la centrale de Fukishima Daiichi. Réagir
[EXCLUSIF] Ils ont tout perdu à cause de la radioactivité : deux paysans de Fukushima témoignent
Toshihide Kameta, président de la Confédération des paysans de Fukushima , et Shimpei Murakami, agriculteur bio, ont tout perdu dans la catastrophe qui a frappé la centrale japonaise. Aujourd'hui, ils tentent de faire jouer la solidarité pour se reconstruire. Ils militaient depuis longtemps contre le nucléaire. Ce combat sera désormais au centre de leur vie. 3 réactions
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» Reportage: Les fantômes de la zone rouge
Fukushima : plan d'attaque contre l'eau contaminée
Tandis que Tepco poursuit le pompage et le transfert de l’eau radioactive qui baigne les bâtiments de Fukushima-Daiichi, une station de décontamination inédite va être installée par Areva. Objectif : traiter 250.000 m3 d’eau très radioactive sur le site même de la centrale accidentée. Explications. 4 réactions
Les images du tsunami sur la centrale de Fukushima-Daiichi
Après avoir été endommagée par la très forte secousse du séisme du 11 mars, la centrale nucléaire japonaise a été en partie inondée par les vagues du tsunami. Les images ont enfin été diffusées par Tepco. Réagir
Le territoire interdit autour de la centrale de Fukushima
Autour de la centrale de Fukushima Daiichi, le périmètre d'évacuation est devenu une vraie zone interdite de 20 km. REPORTAGE au Japon. 3 réactions
» Edition spéciale Japon
» Fukushima: le fil des évènements
» Océan : la contamination s'aggrave
Fuites inquiétantes à la centrale de Fukushima
La cuve contenant le réacteur 1 est percée, a reconnu l’exploitant de la centrale de Fukushima Daiichi. 8 réactions
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Bientôt 34 réacteurs nucléaires à l'arrêt sur 54 au Japon
L'un des deux réacteurs de la centrale de Hamaoka a été stoppé aujourd'hui. Le Japon se prépare à de sérieuses coupures de courant dans les mois qui viennent. Réagir
Océan : la contamination s'aggrave au large de Fukushima
Des niveaux de radioactivité très élevés, 100 à 1000 fois la normale, ont été mesurés au large de Fukushima-Daiichi. L’ONG Greenpeace tente de réaliser ses propres mesures. Récit de notre correspondante au Japon. 1 réaction
[EN IMAGES] Réacteur 1 de Fukushima : première présence humaine
L’opérateur TEPCO a diffusé quelques images de la première intervention de techniciens dans le bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale japonaise de Fukushima-Daiichi, jeudi 5 mai. 2 réactions
[TCHAT] Que se passe-t-il à Fukushima?
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[Quiz] La radioactivité en dix questions
Qu'est ce que la radioactivité ? Comment se mesure-t-elle ? Testez vos connaissance sur ce sujet plus que jamais d'actualité.
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carambole67
Messages : 26 Date d'inscription : 15/10/2011 Age : 51 Localisation : là là là un peu là là et surtout partout ou on cherche la véritée........
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Jeu 3 Nov 2011 - 22:54
Bien le bonsoir everybody et nobles et libres penseurs , dans la série Régis ou plutot Nicolas est un thème de ce soir ,bien documenté d'ailleurs : le NUCLEAIRE hi hi hi hi vive l'atome, at home, ilictricity certes euhhhhhhhhhhh juste un tout p'tit peu polluant ,mais nan si peu (tiens j'ai un 3ème bras qui me pousse ) ;mais bon nous les FRENCHY MAD FROGGIES on MAI TRI SE tout EHHH depuis le temps qu'on en construit des centrales ....Bon on a essayer d'en vendre à l'Irak !!Bof sa a pas trop marché , mais heureusement que monseigneur areva est là oufffffffffffffffffff on a eu chaud BREFFFFFFFFFFFFFF ?JE ME MOQUE OF course mais hélas la réalité est là on est le pays le plus nucléaire au monde enfin par rapport au nombre de centrale electro-nucléaire AU KM2 .Mais on s'en bat les roubignolles puisque l'exedent d'electricitée on le vend hi hi hi hi hi nous on se fait du POGNON !!!! Bon d'accord un chouillat au détriment de l'information et de la population ,mais on a l'aval de l'élysée (rooooooooo je me moque !!!,on en a pas besoin ,c'est nous qui sommes au commandes ) Tout çà pour dire que THREE MILES ISLAND ,TCHERNOBYL , ou FUKUGIMA ne nous a pas servis de leçon et que le jour ou cela arrivera chez nous ,et ben aie aie aie comme en 39 exode massif sniffffffffffffffffff , merci mon general (sic de gaulle ) on est indépendant mais à quel prix ( c'est sur l'électricité est pas chère chez nous ,et encore sa va augmenter ) mais voilà on laisse un pays magnifique au main d'incapable quite à l'empoisonner pour des générations .CHANGEONS NOS HABITUDES ET CONSOMMONS MOINS DE "JUS" ...... je suis un doux naif ,mais bon pour un monde meilleur non au nucléaire ,il y a d'autre alternative ......
tipol
Messages : 288 Date d'inscription : 12/02/2011 Age : 62 Localisation : Valenciennes
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Dim 12 Fév 2012 - 22:17
Fukushima, on commence à parler d'autres réalités qu'un tremblement de terre. - http://www.henrymakow.com/theargumentfukushimasabotage.html - http://www.henrymakow.com/fukushima_-_what_really_happen.html - http://beforeitsnews.com/story/1743/072/There_Never_Was_A_9.0_Earthquake_At_Fukushima.html
Tokyog
Messages : 5 Date d'inscription : 13/01/2012 Age : 56
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 13 Fév 2012 - 3:42
Je vis à Tokyo, et ai vécu cette catastrophe l'année dernière. Il est vrai que nous sommes habitué aux tremblements de terre et nous savons tout de suite si l'on doit s'inquiéter ou continuer à vaquer à nos activités. Ce jours-là, tout le monde savait que ce n'était pas naturel. Inconsciemment, une petite voix nous disait que ce tremblement de terre n'était pas normal. Ensuite, nous avons été pris dans la tourmente: Paralysie des transports, découverte du tsunami, puis catastrophe nucléaire. Je vous invite à visiter le site ou à visionner les vidéos de Benjamin Fulford, ancien rédacteur en chef du magazine Forbe pour l’Asie.
http://benjaminfulford.typepad.com/
Depuis des années, ses analyses sur le monde s'avèrent toujours exactes. Il a été le premier à annoncer que le tsunami du Japon à été causer par des explosions nucléaires. Le Japon et beaucoup d'autres pays sont en pleine guerre économique contre le dollars (La banque fédérale Américaine plus précisément) et on craint ici, une nouvelle catastrophe de grande ampleur provoqué à nouveau par ceux qui contrôlent, par le biais de cette banque et de l'endettement des gouvernements, Israel, les Etats unis, l'Europe et beaucoup d'autres pays. Même si il s'avère exacte qu’Israël soit à l'origine de tant de destruction et de mort, il ne faut pas en vouloir aux Israeliens, mais à leurs dirigeants. Les Israéliens sont comme nous, manipulés par les médias, emprisonnés par la vie que l'on nous fait mener (Travail, crédit, maisons...) et nous sommes tous à la merci de nos dirigeants sans pouvoir rien faire que d'espérer que cela change. Les choses sont en train de changer, mais il va falloir plusieurs années encore avant de s'en apercevoir.
Quand à la France, soit elle continue de faire allégeance au système économique Américain et de payer les intérêts de sa dette toujours plus croissante à la banque fédérale soit elle s'expose à une catastrophe (pourquoi pas nucléaire aussi). Soit dit en passant, les tempêtes de fin 1999 n'étaient pas d'origines naturelles elles-aussi.
tipol
Messages : 288 Date d'inscription : 12/02/2011 Age : 62 Localisation : Valenciennes
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 13 Fév 2012 - 9:29
@tokyog : Merci pour le site, je ne l'avais pas. Je suis ici, après, hors sujet du post (fukushima) mille excuses. 1) Pour la FED je pense à une précipitation brutale fin 2012 avec la fin de la concession, mais on peut compter sur des revirements inatendus des escrocs. 2) Je suis ignorant, mais interrogatif sur les fonctionnements financiers réels du District of Colombia et de la City. Ca serait bien de faire un sujet là-dessus. De même sur les propriétaires des banques du Vatican, il y a à découvrir, qui sont-ils, comment sont-ils défiscalisés. Le Distric of Colombia est indépendant, défiscalisé, ne paie pas d'impôt aux américains, mais je me doute même du contraire très discret que les Américains pourraient bien payer cher l'herbergement de leur capitale administrative au sein du District... Je n'ai jamais vu de propriétaire ne pas faire payer des loyers ni des taxes à un locataire, alors encore plus des financiers escrocs et voleurs.
claude.c31
Messages : 1292 Date d'inscription : 25/11/2010 Localisation : ici et là
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 13 Fév 2012 - 21:26
Hausse de la température au niveau du réacteur 2 de la centrale de Fukushima
Au Japon, la température du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ne cesse d’augmenter, malgré les injections supplémentaires d’eau, samedi soir.
Selon l’opérateur de la centrale, la Compagnie d’électricité de Tokyo, le thermomètre disposé à la base du réacteur affichait78,3 degrés Celsius ce dimanche à 10h00, heure locale, et aurait maintenant atteint 82 degrés.
Fin janvier, la température a commencé à s’élever autour des 70 degrés. Malgré les injections d’eau effectuées par Tepco, le phénomène a perduré et le thermomètre affichait 74,9 degrés samedi soir.
La température a continué de grimper ce dimanche matin pour atteindre son plus haut niveau depuis décembre, lorsque le gouvernement et Tepco avaient annoncé l’arrêt à froid de tous les réacteurs, à moins de 100 degrés.
L’opérateur de la centrale dément toutefois tout risque de réaction en chaîne, assurant que les deux autres thermomètres, dans la partie inférieure du réacteur, affichent des températures de 35 degrés environ.
Tepco prévoit de déverser de l’acide borique, dans le courant de la journée, pour empêcher tout risque de réaction nucléaire en chaîne. Par ailleurs, le volume d’injection d’eau est désormais de 3 tonnes par heure.
Publié le 12 février 2012 by bodyspiritzen https://stefouxxx.wordpress.com/2012/02/12/hausse-de-la-temperature-au-niveau-du-reacteur-2-de-la-centrale-de-fukushima/
a lire aussi : Le corium de Fukushima (1) : description et données Source REALINFOS
claude.c31
Messages : 1292 Date d'inscription : 25/11/2010 Localisation : ici et là
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mer 22 Fév 2012 - 1:36
Fukushima, quand c'est fini, ça recommence
A presque un an de la catastrophe, alors que Tepco affirmait sans sourire que les réacteurs étaient « en état d'arrêt à froid », voila que brusquement le réacteur n°2, celui qui contient du mox, donc du plutonium, refait parler de lui, dans l'indifférence irresponsable des grands médias.
Affirmant tout d'abord qu'il y avait seulement un « défaut de thermomètre », mais démontrant son propre mensonge en augmentant le débit d'injection d'eau dans la cuve du réacteur n°2, Tepco accepte du bout des lèvres de dire qu'il y aurait quelques problèmes à Fukushima. lien
On se souvient qu'en novembre 2011, une première réaction de fission s'était produite sur ce même réacteur, évènement qui n'a pas soulevé beaucoup d'émotion. lien
Depuis mars 2011, selon l'IRSN, les réacteurs accidentés de Fukushima Daiichi sont refroidis par des injections d'eau de l'ordre de 10 mètres cubes à l'heure, et Tepco avait annoncé en décembre dernier que la température des cuves était sous contrôle.
Affirmation à prendre avec quelques précautions.
Au-delà de l'eau injectée, Tepco a aussi utilisé de l'acide borique, ce qui n'est pas une bonne nouvelle. lien Il est généralement utilisé pour éviter qu'une réaction en chaine ne se produise. lien Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda avait donc fait l'annonce optimiste de « l'état d'arrêt à froid », affirmant sans rire : « les réacteurs sont stables et la seconde phase du plan est achevée », et que du coup une reprise de la réaction de fission était écartée. lien
L'ASN (autorité de sureté nucléaire) définit ainsi l'arrêt à froid : « la situation d'un réacteur nucléaire à l'arrêt dans lequel l'état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température ».
Or contre toute attente, ça chauffe grave à Fukushima, obligeant l'exploitant à augmenter l'injection d'eau, en la portant à 13 mètres cubes.
Plus grave, du Xénon a été retrouvé dans l'enceinte de confinement du réacteur n°2, ce qui signifie qu'une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu, et qu'elle est peut-être encore en cours en ce moment. lien
Il faut savoir que les xénons 133 et 135 se créent lorsqu'il y a fission nucléaire de l'uranium. lien
Malgré tous les efforts de l'exploitant, la température continue de monter, et voisinerait les 300°C, ce qui fait craindre aux travailleurs sur place la possibilité d'une explosion. lien
Cela expliquerait l'augmentation constatée de la radioactivité sur le site, passant de 4,45 Mbq/km2 à 98,2 Mbq/km2 pour le césium 134, le césium 137 passant de 6,46 Mbq/km2 à 139 Mbq/km2.
Alors qu'à Tchernobyl, suite aux différentes interventions, la situation reste relativement stable, grâce au sacrifice de quelques dizaines de milliers de travailleurs sur l'autel du sacro-saint nucléaire, à Fukushima, rien n'est réglé. Bien au contraire.
Les alertes se multiplient, et selon la NSC (commission de sécurité nucléaire japonaise), on assiste actuellement à une distribution massive de pastille d'iode, afin de contrer une nouvelle pollution radioactive. Ces pilules, en saturant la thyroïde, empêchent provisoirement la radioactivité de se fixer dans l'organisme des japonais en danger. Et puis le danger ne se limite pas au réacteur n°2, elle s'étend au N°3, car celui-ci vient de montrer des signes inquiétants d'activité. Le 7 février 2012, un panache de fumée s'est élevé au dessus du réacteur détruit.
A l'évidence, il ne s'agit pas d'un feu de broussailles, ou de quelques japonais décidés à organiser un barbecue improvisé.
En attendant, c'est officiellement que 573 personnes sont décédées suite à la catastrophe survenue dans la centrale de Fukushima. lien
Sur ce lien, la caméra qui filme en continu les réacteurs endommagés de Fukushima.
Sur Encyclo, le 11 mars, la réalisatrice Marie Linton proposera un reportage inédit « Fukushima : retour en zone rouge ». lien Récemment quelques élus français ont pu se rendre au Japon pour constater la gravité de la situation, regrettant qu'ils n'aient pas été très nombreux à répondre à l'appel, tant ce voyage était instructif. lien
L'adjoint au maire de Chinon, Yves Dauge, était du voyage et a déclaré : « tout ce qui nous a été dit me perturbe beaucoup. A l'avenir, qui va vouloir s »'installer ici ? Quelle entreprise va vouloir investir ? »
En attendant, au Japon, les pertes financières s'accumulent, et récemment, malgré le soutien massif de l'Etat, lequel a avancé 90% du montant, sans la moindre garantie d'un éventuel remboursement, Tepco a admis une perte de plus de 6 milliards d'euros pour les 3 derniers trimestres de son exercice. Cette somme, pour importante qu'elle paraisse, n'est qu'une maigre partie des sommes qu'il faudra débourser. Aujourd'hui encore, au-delà des 100 000 habitants évacués dans le périmètre, largement insuffisant des 20 km autour du site, Tepco évalue à 1,5 million le nombre de japonais qui devront être indemnisés.
Un panel d'expert à évalué à 44 milliards la facture totale nécessaire au dédommagement suite à la catastrophe nucléaire. lien
Tepco envisage de dépenser 10 milliards d'euros pour démanteler un jour les réacteurs hors service, mais l'expérience française, avec le démantèlement de « super » phénix, prouve que ce chiffre sera largement sous évalué.
C'est d'ailleurs une lapalissade, outre les dommages subis, les pertes de territoire, les maladies et les morts imputables au nucléaire, la facture du démantèlement est totalement à revoir.
En 2005, la cour des comptes avait estimé le démantèlement de la centrale de Brennilis à 480 millions d'euros. Aujourd'hui on parle en milliards. Prudemment EDF aurait provisionné 2 milliards d'euros pour la déconstruction des 58 réacteurs français. lien
Or le site de « super » phénix estimé pour son démantèlement à 900 millions d'euros, en coutera 10 ou 11 milliards, soit plus de 10 fois plus que prévu (lien) et du coup, les 2 milliards prévus pour le démantèlement de tout le parc français paraissent un peu étriqué.
Récemment, la députée européenne Michelle Rivasi, avait estimé le cout de la catastrophe japonaise entre 100 et 500 milliards d'euros (lien) et Tchernobyl, en fin de compte en coutera autant.
Aujourd'hui, entre le prix du kilowatt éolien et celui du nucléaire, il n'y a pas photo : celui du nucléaire étant largement sous évalué, ils sont aujourd'hui tous les deux au même niveau, sauf que, comme le fait remarquer Michelle Rivasi : « à 80 € le MWh, l'électricité produite par l'EPR coûterait le même prix que l'éolien aujourd'hui, mais à choisir, je préfère qu'un avion s'écrase sur une éolienne que sur une centrale nucléaire ». lien
Et si on ajoute à l'équation le prix du démantèlement et celui, hypothétique, du traitement des déchets, il n'est pas difficile de choisir, d'autant que nous sommes dépendants de l'uranium, alors que le vent n'a pas besoin d'être importé. lien
Mais le président actuel du navire « France », droit dans ses petites bottes, continue d'affirmer son soutien au nucléaire français.
A Fessenheim, il s'est félicité des 700 contrôles annuels de l'ASN, assurant que ceux-ci étaient en toute impartialité et transparence, sauf qu'il a refusé que des experts indépendants puissent faire ces visites, (lien) et qu'à tout prendre, 700 contrôles c'est finalement peu, puisque ça ne fait jamais qu'un contrôle mensuel par réacteur.
Avec un peu de recul, on peut aussi s'interroger sur les 750 incidents annuels que nous avons annuellement.
La longue liste des divers accidents ou incidents survenus en France est sur ce lien.
Récemment, la centrale nucléaire de Civaux à connu quelques déboires avec sa tuyauterie (lien) et le 1 février 2012, l'ASN a produit un rapport accablant sur cette installation suite à une fuite de tritium constatée dans la nappe phréatique située sous la centrale. lien
On peut aussi se rappeler qu'en 40 ans notre planète a connu 5 accidents majeurs : Three Miles Island, Tchernobyl, et les 3 réacteurs de Fukushima, soit un accident pour 3600 « années réacteurs » comme l'explique le Docteur Bruno Bourgeon, alors qu'on tablait sur 1 pour 100 000. lien
Le 11 mars prochain, à partir de 13h30 les opposants aux nucléaire venus des 4 coins du pays, et d'ailleurs, vont organiser la plus grande chaine humaine jamais organisée en France. Elle ira d'Avignon à Lyon et pour y participer c'est sur ce lien.
Il est probable que l'autocrate président n'y participera pas, mais on risque au moins d'y trouver Eva Joly. lien
Quant à Sarközy, il s'est rendu à Bourgoin Jallieu, jouant le« pyromane pompier », responsable de la faillite de la filière photovoltaïque, et allant plastronner, en compagnie du patron d'EDF, le 13 février 2012, voulant apparaitre comme le sauveur de Photowatt alors qu'il en est le prédateur. lien
Comme me suggère mon vieil ami africain : « le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois ».
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 27 Aoû 2012 - 0:42
LES PAPILLONS MUTANTS DE FUKUSHIMA
Leur conclusion fait froid dans le dos: les rejets radioactifs ont déjà provoqué une mutation génétique parmi les lépidoptères et celle-ci est même en expansion
En mai 2011, ils ont recueilli des papillons adultes avec des anomalies génétiques peu importantes.
Des rascasses radioactives pêchées au large de Fukushima
Un poisson hautement radioactif trouvé près de Fukushima
A près de 20 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukishima, une espèce de morue a été découverte. Elle présentait 25 800 becquerels de césium radioactif par kilo, soit 258 fois plus que la limite légale du pays.
Les médias n'en parlent pas donc tout va bien
Akhenuræus
Messages : 1103 Date d'inscription : 28/12/2012 Age : 43
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mar 15 Jan 2013 - 0:42
Actualité qui a un an environ..:Poisson à 3 yeux retrouvé en Argentine près d'une centrale...
Petit résumé des dernières news..
De pire en pire............................
Bienvenue à Fukushima................
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Akhenuræus
Messages : 1103 Date d'inscription : 28/12/2012 Age : 43
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Mar 15 Jan 2013 - 9:32
Nucléaire express: décontamination bâclée à Fukushima, coût d’un accident, thorium chinois, doutes belges, suicides à La Hague
Par Thierry Noisette | 11 janvier 2013
Revue de web: méthodes douteuses à Fukushima, où l’accident pourrait coûter 100 milliards d’euros. Évaluation du coût énorme d’un accident en France. Le fils de l’ex-président chinois plaide pour le thorium. L’ex-patron de la sécurité nucléaire belge doute. Salariés sous pression à La Hague.
-> Fukushima, la décontamination bâclée Des ouvriers témoignent des méthodes contestables ou de l’impuissance des entreprises privées, chargées de décontaminer toute une région, dans le nord-est du Japon, après la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011.
-> En France, un accident nucléaire, ça coûte énormément Lors de la dernière édition du forum annuel de la sûreté nucléaire en Europe, Eurosafe, des experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont présenté une estimation (PDF, en anglais) des coûts imputables aux conséquences d’un accident nucléaire en France. Effroyablement cher.
-> Fukushima : l’accident pourrait coûter 100 milliards d’euros La compagnie Tepco annonce que le montant total des dégâts, évalué précédemment à 50 milliards d’euros, risque d’être doublé. Le coût du traitement de l’accident nucléaire de Fukushima, intégrant la décontamination et les dédommagements des victimes, pourrait atteindre 10.000 milliards de yens (100 milliards d’euros), selon la compagnie gérante de la centrale nucléaire dévastée par le tsunami du 11 mars 2011.
-> Le rapport « Fukushima » C’est un rapport d’une centaine de pages, traduit en français à partir de la version anglaise. Un réquisitoire argumenté contre la politique de sûreté nucléaire du Japon. Une démonstration qui pointe du doigt la responsabilité humaine dans le déclenchement de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Ce texte a été écrit par une commission d’experts nommés par le Parlement nippon. Après avoir enquêté pendant des mois et auditionné des dizaines de personnes, cette commission a rendu son avis. Accablant pour les autorités et pour la compagnie Tepco.
-> Le fils de l’ex-président chinois: le thorium aidera à développer l’énergie du futur dans le pays Des réacteurs nucléaires basés sur l’alternative du thorium joueront un rôle significatif pour mettre en oeuvre une électricité propre et donner au pays l’indépendance énergétique, a déclaré une figure clé de l’Académie chinoise des sciences. Jiang Mianheng, fils de l’ancien président Jiang Zemin, a déclaré que l’électricité produite à partir de réacteurs alimentés par du thorium reactors permettront d’extraire l’hydrogène que le pays convertirait en méthanol, un carburant propre pour les voitures.
-> Nucléaire : les doutes du patron de la sûreté belge Directeur de l’Agence fédérale de contrôle du secteur nucléaire (AFCN) jusqu’à la fin de l’année 2012, le Belge Willy De Roovere a créé la sensation dans son pays en mettant en cause la sécurité de cette industrie. « Nous devons nous demander si le risque nucléaire est encore acceptable », a expliqué ce responsable qui dirigea par ailleurs la centrale de Doel, l’un de deux sites atomiques belges. « En toute honnêteté, si je considère ce risque, je choisirai d’autres formes d’énergie », a-t-il ajouté, évoquant cependant les risques économiques liés à une telle décision.
-> Trois fois plus de suicides chez Areva La Hague qu’ailleurs L’Etat a mis en demeure la direction de l’entreprise après avoir relevé un taux de fréquence des suicides des salariés du site trois fois supérieur à la moyenne constatée dans la Manche.
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Invité Invité
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Lun 21 Jan 2013 - 13:10
"Un poisson pêché à des fins de contrôle près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima présente un niveau impressionnant de contamination radioactive, plus de 2.500 fois supérieur à la limite légale fixée par le Japon, a annoncé vendredi l'opérateur du site atomique"
"Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d’être consommés par d’autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour."
akasha
Messages : 6818 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Un Gros Tremblement de Terre près de Fukushima ‘Décimerait le Japon, Obligerait l’évacuation de la Côte Ouest des Etats-Unis’ Dim 10 Nov 2013 - 10:48
Un Gros Tremblement de Terre près de Fukushima ‘Décimerait le Japon, Obligerait l’évacuation de la Côte Ouest des Etats-Unis’
Une vue aérienne montre la centrale nucléaire endommagée par le tsunami de 2011 de Fukushima Daiichi appartenant à Tokyo Electric Power Co.’s (TEPCO)
La centrale nucléaire sinistrée de Fukushima au nord du Japon est dans un tel état ??délicat qu’un futur tremblement de terre pourrait déclencher une catastrophe qui décimerait le Japon et affecterait l’ensemble de la côte Ouest de l’Amérique du Nord, a mis en garde un éminent scientifique.
S’exprimant lors d’un colloque sur l’écologie de l’eau à l’Université d’Alberta au Canada, un éminent scientifique japonais-canadien, David Suzuki, a déclaré que le gouvernement japonais était « en train de se manger les dents » quant à l’ampleur réelle de la catastrophe nucléaire de Fukushima 2011.
Il a attribué la tentative de dissimuler l’affaire à la collusion du gouvernement japonais et de Tokyo Electric Power Company (TEPCO), qui gère la centrale.
« Fukushima est la situation la plus terrifiante que je puisse imaginer, » a dit Suzuki, ajoutant qu’ un autre tremblement de terre pourrait déclencher une catastrophe nucléaire potentiellement catastrophique.
« Le quatrième [réacteur] a été si méchamment endommagé que la peur que s’il y a un autre tremblement de terre à 7 sur l’échelle de Richter ou au delà, le bâtiment pourrait s’effondrer et l’Enfer serait lâcher sur Terre, »
a t-il dit, ajoutant que les chances d’un séisme de magnitude 7 ou plus au Japon au cours des trois prochaines années a plus de 95 pour cent de chance de se manifester.
« Si le quatrième [réacteur] s’effondre sous un tremblement de terre et que ces barres sont exposées, alors c’est ciao, Ciao, le Japon et tout le monde sur la côte ouest de l’Amérique du Nord devront être évacués. Et si ce n’est pas terrifiant, alors je ne sais pas ce que c’est, » a dit Suzuki.
(...)
Lire aussi : Japon : Préparations à la dangereuse opération de retirer 400 tonnes de combustibles usés
Source : Russia Today.
Akhenuræus
Messages : 1103 Date d'inscription : 28/12/2012 Age : 43
Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima Sam 16 Nov 2013 - 16:03
Vue Satelite datant de mars 2012...
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Sujet: Re: Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima
Informations Japon Centrale Nucléaire de Fukushima