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 Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas

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RedStard

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Masculin Lion Chèvre
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MessageSujet: Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas   Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas I_icon_minitimeLun 6 Oct 2014 - 13:05

Doux dingue ou vrai inventeur ? Ce retraité de l'industrie pharmaceutique est convaincu d'avoir fait une découverte thérapeutique. Mais qui, selon lui, casserait le business des grands labos.

Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas Robert-vachy_paysage360

Tout a commencé dans les années 1980. Mordu d'alpinisme, Robert Vachy s'était bricolé une crème solaire dans sa cuisine. A l'époque patron de la R & D chez Sandoz, il s'est aperçu que son onguent ne protégeait pas que des UV : il était aussi efficace contre l'herpès labial.

Le montagnard n'était pas au bout de ses surprises. Après avoir fondé son propre laboratoire, il a ensuite identifié la molécule agissante et observé ses talents de tueur de virus, de la grippe jusqu'au sida. Une découverte miracle ? Plutôt le début du cauchemar.

Car, depuis, cet ingénieur chimiste cherche en vain les financements pour développer un médicament, le tester et obtenir une AMM, une autorisation de mise sur le marché. Il a dilapidé ses économies, vendu son appartement de Montmartre.

Il a demandé des fonds pour son petit labo. Frappé à la porte des géants de la pharmacie pour qu'ils prennent le relais. Tous ont décliné. Aujourd'hui encore, à 81 ans, il ne baisse pas les bras.

Revenons à sa molécule miracle, l'Amovir. Elle aurait pour effet d'attaquer la membrane de ce que l'on appelle les «virus enveloppés», avant qu'ils ne contaminent les cellules humaines. Il s'agit d'un virocide, très différent par exemple des trithérapies contre le sida, qui bloquent le développement des agents pathogènes, mais sans les détruire. L'histoire peut sembler un peu trop belle pour être vraie.

D'autant que le sieur Vachy est un inconnu dans le monde des publications scientifiques. Pourtant, dès 1995, Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine, a pu tester l'Amovir dans son labo de l'Institut Pasteur. Résultat : à de très faibles concentrations (0,5 à 1%), ce produit a détruit plus de 99,99% des virus contenus dans la culture soumise à l'expérimentation. Un seul VIH, sur un million, a survécu. «Avec son virocide, Vachy a découvert une voie nouvelle qui semble extrêmement prometteuse», confirme à Capital Jean-Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida avec Françoise Barré-Sinoussi. Pourquoi les «big pharma» méprisent-ils alors ces travaux ? Pour une histoire de gros sous, croit pouvoir affirmer l'inventeur.

Les traitements actuels du sida rapportent 70.000 euros par an et par patient, payés par la Sécu. Sa molécule, elle, ne coûterait que quelques euros. En 1998, les Laboratoires Pierre Fabre ont en tout cas refusé de s'y intéresser.

«Cet antivirus contient un conservateur extrêmement toxique», a avancé le labo pour justifier son refus. «A des doses 250.000 fois supérieures, peut-être», rétorque Robert Vachy, en rappelant qu'il s'agit du conservateur le plus utilisé par l'industrie alimentaire. Refus aussi de Sanof en 2010, le sida n'étant pas au cœur de sa stratégie, ou encore d'Urgo en 2013 pour le seul traitement de l'herpès.

Fin de l'histoire ? Robert Vachy compte sur le soutien du médecin-chercheur Patrick Curmi, directeur de l'Unité 829 de l'Inserm et vice-président de l'université d'Evry pour trouver enfin l'argent nécessaire. «15 millions suffiraient pour mettre au point quatre variantes capables de soigner le sida, l'herpès, la grippe et les hépatites», calcule le docteur Curmi.

Le tandem va présenter son projet à l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales. Compte tenu de la situation en Afrique, Robert Vachy veut tester sa trouvaille sur l'Ebola (un autre virus enveloppé), et demander une autorisation temporaire d'utilisation en cas de résultats concluants.


Lire aussi l'interview de Robert Vachy


Etienne  Gingembre

A la suite de la publication de cet article, l’Institut Pasteur tient à apporter les précisions suivantes :
Les scientifiques de l’Institut Pasteur ont répondu dans les années 1990 à une demande d'évaluation de deux produits issus des découvertes de Monsieur Vachy. Aucune de ces molécules ne portaient alors le nom d'Amovir, et l'Institut Pasteur n'est pas en mesure de certifier que l'une des deux corresponde au produit Amovir dont il est question dans cet article. Les tests réalisés sur ces deux produits ont consisté en des mesures de leur activité virucide in vitro. Les scientifiques ont conclu que les deux molécules présentaient in vitro une activité désinfectante. La démonstration d'une activité bloquant la réplication du VIH dans des cellules cibles, et a fortiori d'une efficacité thérapeutique n'a, elle, jamais été apportée par l’Institut Pasteur, ni en laboratoire ni chez l'homme.


source : Capital
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RedStard

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Masculin Lion Chèvre
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MessageSujet: Re: Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas   Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas I_icon_minitimeLun 6 Oct 2014 - 13:08

« Ma molécule pourrait s'attaquer au sida d'ici quatre ans »

L’article sur le remède contre le sida publié sur Capital.fr suscite de très nombreuses réactions. Entretien avec Robert Vachy, l’inventeur de cette molécule.


Capital.fr : Vous avez été beaucoup contacté depuis la publication sur Capital.fr de l’article "Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas" ?

Robert Vachy : Oui, notamment par des malades du sida, qui me supplient de leur donner ma molécule, l’Amovir. C’est très poignant, mais je ne peux malheureusement pas le faire, sous peine d’être poursuivi pour exercice illégal de la médecine. Et ça, mes interlocuteurs ont du mal à le comprendre. Il ne comprennent pas davantage que l’on présente aujourd’hui le sida comme une maladie chronique dont on ne meurt plus. C’est absurde. Et puis, me disent-ils, même sous trithérapie, nous restons contagieux…


Capital.fr : Et que leur répondez-vous ?

Robert Vachy : Que je crois à l’efficacité de ma molécule. L’Amovir, c’est la solution. Et la solution définitive, parce que je crois que les gens peuvent être guéris par ce produit. Et je ne suis pas le seul à le croire : le docteur Patrick Curmi, directeur de l’unité 829 de l’Inserm et vice-président de l'université d’Evry, est de mon avis, quant à Jean-Claude Chermann, qui a découvert le virus du sida avec Françoise Barré-Sinoussi, il est lui aussi optimiste. Je me rends bien compte de l’espoir qu’une telle annonce peut soulever. Mais nous ne sommes pas encore autorisés à tester ce produit. Je n’ai pour l’instant que des résultats in vitro, et in vivo sur des souris de laboratoire. Il me faut encore apporter le preuve de l’efficacité de mon produit contre le sida, et aussi la preuve qu’il n’est pas toxique. La toxicité de l’Amovir, je l’ai d’ailleurs testée sur moi à plusieurs reprises depuis 10 ans, dans sa variante contre la grippe. Non seulement, j’ai réussi à me soigner, mais vous voyez, je suis toujours en vie, à 82 ans… Le problème de tous ces essais, c’est qu’ils coûtent de l’argent. Pour apporter les preuves évoquées plus haut, il faut mobiliser 5 millions d’euros.

Capital.fr : En imaginant que vous disposiez de ces 5 millions aujourd’hui même, combien de temps faudrait-il pour que des médecins soient autorisés à soigner leurs malades avec votre produit ?

Robert Vachy : Je pense que nous pourrions obtenir une Autorisation temporaire d’utilisation (ATU) dans les deux ans, c’est à dire en 2016. Cette ATU pourrait par exemple intervenir en urgence dans les cas où les trithérapies ne s’avéreraient plus suffisamment efficaces. En même temps, il sera possible de préparer le dossier de phase 3 de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM). Si bien qu’on obtiendrait cette AMM dans 4 ou 5 ans.

Capital.fr : Et contre l’Ebola ? vous allez aussi tester votre produit contre ce virus ?

Robert Vachy : C’est assez facile à comprendre. Ce que nous expliquons dans l’article, c’est que ma molécule, sous différentes variantes, attaque la membrane lipidique de toute une famille de virus, celle des virus enveloppés. Cela va de l’herpès au sida, en passant par la grippe, la dengue, les hépatites, le chikungunya et bien sûr l’Ebola. Pour tester l’efficacité de cette molécule sur une culture en laboratoire de ce virus, j’ai un contact avec l’OMS. Mais je ne sais pas quand cet organisme international prendra la décision de tester l’Amovir. J’avais aussi un contact prometteur avec le laboratoire Mérieux, à Lyon, qui s’était engagé à réaliser un test pendant l’été. Mais je n’arrive plus à avoir de nouvelles. En réalité, on se heurte toujours à la même difficulté : le coût de ces essais. Mais contre l’Ebola aussi, nous sommes presque certains de l’efficacité de l’Amovir. Le cas échéant, il serait également possible d’obtenir une ATU pour enrayer l’épidémie qui menace une grande partie de l’Afrique de l’ouest.

Propos recueillis par Etienne Gingembre

source : capital.fr
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