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 L'ARCHE DE LA DEFENSE et son symbolisme

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geoff78

geoff78

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MessageSujet: L'ARCHE DE LA DEFENSE et son symbolisme   L'ARCHE DE LA DEFENSE et son symbolisme I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 20:16

L'ARCHE DE LA DEFENSE


Sous la protection des divinités astrales du zodiaque

Mitterrand était fasciné par l’Arche et par Noé, c’est ce que confirme Georges-Marc Benamou : « Aller sur le mont Ararat, vers l’Arche de Noé et ses débris magiques qu’il trouvera peut-être au sommet de la montagne - dans le couloir il s’arrête souvent devant la gigantesque carte du mont Ararat vu de satellite. »



Bâtie en partie par Christian Pellerin, ami de Patrice Pelat, la Défense est un concentré de monuments remarquables par leur symbolique maçonnique et pythagoricienne. Ce quartier abrite en effet la tour Eve (cette croqueuse de pommes, qui fait pendant au mangeur de pommes aujourd’hui promu à la présidence de la République) et la tour jean Monnet. Mondialiste et père de l’Europe, Monnet, qui avait soutenu François Mitterrand en 1965, est un des personnages les plus influents du siècle.

Mais la Défense comprend aussi des tours consacrées à l’un des philosophes les plus importants des Lumières, Voltaire, ainsi qu’à l’un des agents les plus importants des révolutions atlantiques française et américaine, La Fayette.

On peut y ajouter une tour Descartes (père du rationalisme moderne, apôtre de la pensée mécanicienne), une école André Malraux, une tour Michelet, la ZAC Danton, la tour Arago (révolutionnaire de 1848, présent sur le méridien), le quartier Valmy (la fameuse bataille républicaine truquée et achetée au duc de Brunswick). D’autres figures géométriques donnent de la Défense cette image spécifique : le cube de lArche, le parallélépipède de la tour Fiat, la sphère de la salle de cinéma Imax, les « rapporteurs » de 180’ des tours jumelles de Roland Castro, auxquels aurait dû s’ajouter le cylindre de la tour Infinie.

Devant l’Arche s’étend le centre commercial des Quatre Temps : les quatre âges de la tradition ésotérique, recensés dans toutes les traditions. On distingue l’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge de bronze et l’âge de fer. Hésiode a remarquablement développé les définitions de ces quatre âges dans Les Travaux et les jours. Mais un des ésotéristes contemporains de la Révolution, Favre d’Olivet, renversait l’ordre traditionnel et voyait au contraire l’âge d’or à venir. Le Centre national des industries et techniques, aussi chargé que le musée des Arts et Métiers popularisé par l’adepte Umberto Eco (autre fervent du méridien de Paris), est lui aussi un temple : il s’agit d’un triangle dont la voûte de béton ne repose que sur trois points, reproduisant ainsi la voûte céleste. On y pénètre par trois ouvertures en forme d’arcen-ciel, qui représentent un passage privilégié, un pont vers l’au-delà. On se souvient aussi que Mitterrand fait de son pèlerinage à Solutré un cheminement initiatique et chromatique : « Mes pas y tracent un chemin d’arc-en-ciel où dominent le mauve et le bleu. » La Défense, en tout cas, avec l’Arche, a trouvé le monument capable d’embrasser d’un grand geste noble et fédérateur un paysage qui n’était encore qu’un aléatoire surgissement de tours. Pas si aléatoire que cela d’ailleurs, pour peu que l’on se penche sur les projets babéliens de la Défense et de Nanterre qui attendaient leur Tête Défense, leur Royal Arch...

L’Arche donc. S’il est des monuments, des lieux où souffle l’esprit, où soufflent les esprits, la Grande Arche de la Défense en fait assurément partie. « On y sent les vibrations », comme disent nos contemporains, et nous ne pouvons que nous interroger sur les raisons qui ont poussé un empereur architecte à concevoir et réaliser une œuvre similaire. Paris est, il est vrai, la « barque d’Isis », cité de la déesse de la connaissance secrète, de la Pistis Sophia. Elle est donc une cité dont les monuments importants sont tous signifiants. L’Arche de la Défense est située dans le prolongement du Decumanus. Les cités traditionnelles étaient construites en fonction des axes : l’axe nord-sud ou Cardo et l’axe orientoccident, Decumanus. C’est ce Decumanus parisien qui a intéressé les bâtisseurs depuis des siècles en France : Vincennes, Nation, Bastille, la place Royale, le Louvre,, les Tuileries, la Concorde, les Champs-Elysées, l’Etoile et pour finir la Défense au symbolisme très riche en dépit de son caractère récent. C’est évidemment le Decumanus qui dans un premier temps a intéressé François Mitterrand et ses Grands Travaux. La destination révolutionnaire et maçonnique de l’Arche est évidente. Révolution désigne un retour : retour à l’âge d’or, aux temps républicains, à l’origine primordiale décrite par Rousseau.

Les grands projets ont été implantés en des sites superbes et de grande signification historique : la Tête Défense, au bout de l’axe royal qui court depuis le Carrousel et les Tuileries pour se perdre à l’ouest, bien au-delà des Champs-Élysées ; les bords de Seine qui, de Tolbiac (la bataille fondatrice de la monarchie franque et mérovingienne) au Trocadéro (lieu célébrant la victoire royaliste en 1823, et palais visité par Hitler, en même temps que l’Opéra, au cours d’une excursion sinistre), confirment leur tradition d’axe majestueux des palais et des institutions, formant à Paris une manière de grand canal ; la cour du Louvre, surtout (et c’est l’histoire des rois et des empereurs que l’on intégrait) ; enfin la place de la Bastille, seul symbole républicain dans ce Decumanus monarchiste.

L’Arche est d’abord l’Arche de la Fraternité, qui est la devise de la République comme celle de la maçonnerie.

Selon son architecte danois Spreckelsen (comme le roi Salomon, avait choisi pour bâtir le Temple un étranger en la personne d’Hiram, venu de Tyr, Mitterrand choisit des architectes étrangers pour accomplir ses Grands Travaux), la Grande Arche représente un cube ouvert, une fenêtre sur le monde, un arc de triomphe moderne à la gloire du triomphe de l’humanité. Spreckelsen a construit des églises au Danemark ; il ne manquait jamais, diton, de sortir de sa sacoche quelques échantillons de marbre et de bronze dont il savait le Président friand. Étrange amateur de pierres décidément... Faut-il y voir une allusion au « convive de pierre » dont Don juan, être si cher à Mitterrand, est luimême si friand ?

Cette construction en forme d’autel est cubique comme l’autel d’Apollon, divinité suprême des pythagoriciens. L’Arche a été inaugurée le 14 juillet 1989 pour le G7, le sommet des sept pays les plus industrialisés. Comme le souligne Jules Boucher, en utilisant les références maçonniques, « c’est donc sept maîtres qui participent aux recherches. Ces sept participants sont les suivants : le vénérable correspond à Jupiter ; le premier sur-veillant à Mars ; le second surveillant à Vénus ; l’orateur au Soleil ; le secrétaire à la Lune ; l’expert à Saturne ; le maître des cérémonies à Mercure ».

Au sud-ouest de l’arche ont été édifiées par Roland Castro des tours jumelles qui sont les pendants maçonniques des colonnes Boaz et Jakin du Temple. La réunion de ces deux « rapporteurs » de 180’ forme un zodiaque de 360°, une nouvelle voûte céleste. Au nord-ouest enfin, suite au concours organisé par la société anonyme de la Grande Arche (Saga), devrait s’élever, en écho à la tour de Babel, la tour Infinie ou tour sans fin... Au lieu-dit Triangle de la folie.

Ajoutons qu’au-dessus du parvis de l’Arche, entrée du Temple, est érigé le nuage. Ce nuage dominé par l’arche babélienne est aussi, de par sa forme, une tente, tente protectrice dont on sait qu’elle était in principio l’occupation professionnelle de l’apôtre Paul. Il évoque et invoque la domination des vents, dont nous avons déjà étudié l’importance. Mais l’Arche en tant que tente représente aussi l’Arche d’Alliance qui fut protégée par Moïse de retour du Sinaï, par le biais d’une tente justement. Le nuage se dit ghana en sanscrit : il est appliqué à l’Embryon primordial d’où naît le nom. Et comme le dit Yahvé à Moïse : « je viendrai à toi dans l’épaisseur de la nuée »... (Exode, 19, 9). Détail étonnant, un 15 août, la grue géante placée sur les voies de l’autoroute commença à élever la plaque. À 50 mètres d’altitude, elle se mit à tournoyer sur elle-même. Le château tournoyant est fréquent dans les récits du Graal où il représente les forces démoniaques, incontrôlées, que le chevalier doit maîtriser par les épreuves qu’il affronte.

L’Arche repose en partie sur le nombre 12. À son sommet, se trouve un zodiaque astrologique dont les douze signes sont les douze portes du ciel. Elle repose sur douze énormes piliers, chaque pilier étant naturellement associé à un signe du zodiaque. Elle mesure 110 mètres de côté. Le nombre Il est très évoqué dans la construction du Temple de Salomon, cette préfiguration architectonique et scientifique du Grand Monarque. D’autres édifices parisiens comprennent ce chiffre, sans compter les tours célèbres du World Trade Center qui à New York comptent 110 étages. L’église Saint-Sulpice mesure 110 mètres de long ; la cour Napoléon du Louvre fait 220 mètres sur 110 ; le Panthéon, toujours lui, a une longueur de 110 mètres.

L’Arche compte quatre faces. Notons que 25 carrés rythment les faces des tours et la dalle. La cinquième case est occupée par le cratère qui permet d’accéder au centre de la terre.

L’Arche est censée compter 36 étages ; rappelons à cet égard que le 666 est la somme des 36 premiers nombres. L’Arche est sous la protection des 36 décans de l’astrologie. 36 x 4 donne 144, soit le millième du nombre d’élus de l’Apocalypse de saint jean. Enfin, 36 est la racine de 1296 dont nous avons vu l’importance numérologique.

L’Arche est un temple astronomique. René Guénon rappelle qu’« il y a dans l’astrologie traditionnelle tout autre chose qu’un "art divinatoire" ou une science conjecturale" comme le pensent les modernes. Il y a là, en vérité, tout ce qui se retrouve, sous des expressions diverses, dans d’autres sciences du même ordre ( ... ) et ce qui donne à ces sciences une valeur proprement initiatique, permettant de les regarder comme faisant partie intégrante de la Science sacrée ».

Au sommet de l’Arche, sur la dalle, le sol des quatre patios montre un zodiaque de 360’ divisé en 12 signes astrologiques et en 36 décans. Il s’agit de l’œuvre de Jean-Pierre Raynaud qui s’en est expliqué dans la revue Événement média n°, 3 : « J’ai voulu mettre la Grande Arche en situation planétaire. Le XXe Siècle, trop porté sur le visible, n’est pas à l’aise avec les parties invisibles... il fallait retrouver l’Est, c’est-à-dire le degré zéro du Bélier, le premier jour du printemps. À partir de ce point, nous avons placé les douze signes du zodiaque. Il y a quatre patios, quatre endroits où les signes sont occultés. Parmi les huit signes visibles, quatre sont pleins, quatre coupés... Le signe du Lion n’apparaît pas. Mais il est présent dans la partie invisible. Tout ce qui existe n’est pas visible. »

Le calcul de l’ère est donné par 360 (le zodiaque) x 6 (les faces du cube). La durée de la précession des équinoxes est donnée par 2 160 x 12 (les douze parties soutenant l’Arche). Le chiffre obtenu est de 25 920. 25 920 ans, c’est la durée de l’âge d’or dans la cyclologie traditionnelle. L’âge d’argent décrit par Hésiode dure 19 440 ans, l’âge de bronze 12 960 ans et le fameux âge de fer (le Kâlî-Yuga de l’hindouisme) 6 480 ans. 4, 3, 2, 1 : on retrouve l’ordre de la Tétraktys pythagoricienne.

La dalle astrologique offre aussi une impressionnante succession de carrés magiques s’emboîtant les uns dans les autres. Les carrés magiques sont associés généralement aux « sceaux planétaires », dont la confection permet d’attirer sur soi les vertus bénéfiques des planètes ou des constellations que l’on invoque par ce moyen. Au centre de la dalle de l’Arche, on trouve le démiurge, le Temple, le carré de Saturne puis celui de la Terre, de Jupiter, de Mars, de Vénus et du Soleil. Nous avons vu que se dresse au centre du parvis, sous le nuage, un temple. Il permet d’accéder au centre de la terre, de passer des Cieux à l’Enfer, comme dans le cas de la pyramide du Louvre. Sous la protection des divinités astrales du zodiaque, l’initié entreprend la descente dans les profondeurs de la terre.

L’Arche de la Fraternité a été inaugurée le 26 août 1989 à quelque jours de l’inauguration de cet "autre axe" , l’axe majeur de Cergy Saint-CHRISTOPHE clé de tout le projet architectural de François Mitterrand et deux cents ans après la Déclaration des droits de l’homme, dont la conception est de caractère initiatique.


Dernière édition par geoff78 le Lun 19 Sep 2011 - 13:12, édité 1 fois
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spartacus777

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Date d'inscription : 02/05/2009

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MessageSujet: re   L'ARCHE DE LA DEFENSE et son symbolisme I_icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 10:29

Il existe un livre sur tous les lieux FM de Paris, c'est impressionnant, toute la ville en est couvert mise à part les Eglises en somme
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L'ARCHE DE LA DEFENSE et son symbolisme

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