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 Resistance Aurore d’une société émancipée

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xerox

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MessageSujet: Resistance Aurore d’une société émancipée   Resistance  Aurore d’une société émancipée I_icon_minitimeMer 5 Juin 2019 - 3:39

Manifeste pour la Société des Sociétés
Resistance  Aurore d’une société émancipée Arc-resistance-logo_orig


Notre « testament » politique en quelque sorte qui donnera, nous l’espérons, une vision synthétique ne pouvant plus mener qu’à l’action: celle du changement d’attitude envers toute institution existante dans un souci de reprendre collectivement le contrôle de la société humaine dans l’intérêt collectif égalitaire de tous.

Nous traduirons ce manifeste en anglais dans un futur le plus proche possible et nous cherchons des volontaires multilingues afin de le traduire à terme en espagnol, en allemand, en russe, en italien.

Depuis octobre 2018, nous répondons à l’appel de l’EZLN du Chiapas pour remplir la nécessité de développement d’un Réseau de Résistance et de Rébellion International (3RI). Aidez-nous dans cette démarche qui mènera à l’avènement de la société des sociétés.

Mise à jour de Mars 2018:
Sur les statistiques de la dernière année, notre « Manifeste pour la société des sociétés » vient de passer #1 des téléchargements, passant en début de mois devant celui qui fut le PDF le plus téléchargé avant lui: « Un monde sans cancer, l’histoire de la vitamine B17 ». Pas mal pour un document qui n’est en ligne que depuis le 15 octobre 2017.
Merci à tous ceux qui l’ont lu et le diffusent sans modération…

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Avant-propos du Manifeste de la société des sociétés

Inégalité galopante, division exacerbée, exploitation sans fin des ressources humaines et naturelles, destruction environnementale exponentielle, oppression, répression, guerres sans fin, terrorisme piloté par les états, pauvreté matérielle, intellectuelle et culturelle, parodies et illusions démocratiques, cirque politique, gouvernance oligarchique, éradication des libertés au profit d’une illusoire sécurité, mensonges et falsifications en tout genre, contrôle et censure de l’information, assujettissement à la marchandise, à l’argent roi et autres turpitudes économico-sécuritaires, sont non seulement les fondations de notre société moderne, mais aussi sont devenus la norme et le standard si peu critiqué d’une organisation humaine qui, depuis quelques décennies ne fait plus que tourner de plus en plus rapidement autour du siphon du tout-à-l’égoût du grand oubli.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Était-ce… Est-ce inéluctable ? Est-ce le résultat d’une évolution ? Où va la société humaine ? D’où vient-elle ? Y a t’il une solution ?…

Pour tenter de répondre à ces questions et quelques autres inhérentes, nous vous proposons un bref historique de la société humaine de son aube à aujourd’hui, analysé d’un point de vue socio-politique. Notre analyse, fruit de plusieurs années d’étude et de réflexion individuelles et collectives au moyen d’une littérature abondante alimentant une pensée critique, ne s’embarrassera ni de citations ni de références dans le texte. Nous publions en toute fin, une bibliographie essentielle mais non-exhaustive de ce qui nous a aidé à formuler le présent manifeste, que nous avons désiré être le plus succint et direct possible afin qu’il n’en soit que plus éclairant.

Ce cheminement nous amènera à communément définir le terme de “société”, de comprendre les différentes phases de son existence au cours de l’histoire pour entrevoir le chemin d’une transformation radicale de celle-ci ayant pour but ultime l’émancipation de la société des contraintes induites à dessein pour maintenir la division, outil essentiel de maintien du consensus du statu quo oligarchique en vigueur depuis déjà bien trop longtemps. Nous verrons aussi comment la société à venir, société des sociétés, n’a pas à être inventée, mais être recomposée des expériences passées et adaptée à notre monde dont la technologie doit servir à en faciliter le fonctionnement et non pas l’entraver comme c’est actuellement le cas dans le modèle politico-social sclérosé nous écrasant.

Manifeste pour la Société des Sociétés

Resistance  Aurore d’une société émancipée Monolithe

3«Il ne faut pas agir et parler comme nous l’avons appris par l’héritage de l’obéissance.»  Héraclite.«La vie pure est le mouvement de l’Être.»Hegel,L’esprit du christianisme et son destin.« À l’opposé du mot d’ordre conservateur: "Un salaire équitable pour une journée de travail équitable", les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeaule mot d’ordre révolutionnaire : " Abolition du salariat " »Marx, Salaire, prix et profit.
4Les positions synthétiques qui suivent conduisent toute  action  et  toute réflexion  qui  n’entendent  pas  améliorer  la  société  du  spectacle  de l’aliénation mais qui visent -a contrario –à redonner vraie vie à l’existence humaine.Elles témoignent des nécessaires jalons de l’énergie historique pour une véritable pratique révolutionnaire de destruction de la société de l’avoir et en défense intégrale de la communauté de l’être... Elles découlent de la rencontre    plurielle    et    anti-dogmatique  d’hommes  et  de femmes en quête de rencontre humaine  à  l’amont  de  tous horizons et à l’aval d’une seule perspective:    celle    d’une intervention  cohérente  pour atteindre  la  possibilité  d’une situation  où  l’être  de  l’homme trouve  effectivement  l’homme de l’être.Par conséquent, elles sont là la simple   mais   riche   expression   du   mouvement  réel  de  l’aspiration communiste  qui -depuis des siècles de luttes déclarées ou obscures -traverse  l’humanité  après  que  celle-ci,  en  rupture  de  la  tradition communautaire primordiale, eut été séparé de son rapport générique au devenir cosmique du vivre authentique et qu’elle cherche consciemment ou  inconsciemment  à retrouver  le  fil  d’un  temps  non-monnayable  où l’humain non-divisé ignorait les profanations de la domestication politique et de la tyrannie économique.Avant la culture du travail pour la vente existait un monde où l’homme ne produisait que pour ses seuls besoins en des conditions où l’inestimable volupté d’habiter en les plaisirs de la terre sacrale n’avait pas de prix.Àla suite du surgissement des productions de l’échange et du profit, a éclos la société de l’avoir qui a progressivement détruit la vieille et ancestrale communauté  de  l’être  pour  faire  naître  le  dressage  civilisationnel  qui, d’ancien régime àdomination mercantile faussement contrôlée àrégime nouveau de despotisme marchand véritablement incontrôlable, a façonné

5progressivement  les  conditions  d’émergence  de  l’actuelle  dictature démocratique du marché totalitaire.L’actuel énoncé ne dit rien d’autre qui ne soit le produit des expériences passées de l’humanité dés-humanisée en lutte perpétuelle de retour à la vérité  d’elle-même,  sur  la  base vivante et millénaire des incessantes jacqueries     paysannes     puis     des insurrections ouvrières ainsi que des leçons qu’en ont tiré tout au long de l’histoire     les     organisations révolutionnaires qui ont su jaillir ici ou là pour déclarer que l’émancipation de l’humanité  passait  d’abord  par  la liquidation de la société de l’argent et de la mystification politique.Les  présents  repères  se  réclament ainsi    des    apports    subversifs   et successifs de la Ligue des communistes  de  Marx  et  Engels,  de  l’Association  internationale  des travailleurs et de toutes les fractions radicales qui se sont manifestées dans la claire dénonciation du capitalisme d’État bolchévique en toutes ses variations successives de permanente duplicité complice avec les lois de la souveraineté marchande.La conscience historique qui est née de cette inacceptation  voulue  des obéissances à la seule jacasserie permise a su mettre en avant la nécessité de l’abolition du salariat et de l’État à l’encontre de toutes les impostures de perpétuation et de rénovation de la marchandise qui, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, n’aspirent qu’àmaintenir ou moderniser le spectacle mondial de la société commerciale de lavie fausse.Unité totalitaire du mode de production capitaliste en toutes ses variantesTous les pays de la planète du spectacle du fétichisme marchand, quelle que soit  l’étiquette  illusionniste  dont  ils  se  parent  sont  des  territoires  de l’oppression capitaliste  soumis  aux  lois  du  marché  mondial.Toutes  les

catégories essentielles du travail de la dépossession humaine y existent universellement,  sous  forme  moderne  ou  retardataire,  rudimentaire  ou épanouie car l’argent en tant qu’équivalent général abstrait de toutes les marchandises produites par la marchandise humaine y triomphe partout en tant  que  dynamique  de  l’asservissement  continûment  et  assidûment augmenté.Dès lors, sous toutes les latitudes et sous toutes les longitudes règne la pure liberté de l’esclavage absolu qui en tant que puissance de laréification ravage tous les terrains de l’humain écrasé par l’abondance de la misère.Du centre de l’empire américain du spectacle de la marchandise àses périphéries  les  plus  oppositionnelles,  le  temps  des  choses  enchaîne l’espace des hommes aux seules fins qu’en tout lieu la seule qualité qui leur soit reconnue soit celle que leur offre le mouvement général de la quantité circulante et de la libre comptabilité de l’économie des déchets narcissiques.La Première Guerre mondiale a irrémédiablement marqué historiquement l’entrée en décadence du mode de production capitaliste qui connaît depuis lors des contradictions de plus en plus insolubles engendrant des conflits inter-impérialistes de plus en plus sanglants pour le re-partage régulier de la finitude des marchés  saturés  par l’infinité  sans  cesse réactivée de la baisse du  taux  de  profit qui impose   de   toujours vendre    en    nombre croissant les produits

solvabilité planétaire qui, même dopée de crédit en croissante fictivité pléthorique, ne peut parvenir à digérer la sur-production grandissante de travail cristallisée en matérialité illusoire et inécoulable.La seule alternative à cette situation où la valorisation du capital, malgré la mise en scène toujours de plus en plus féroce de ses  machineries  terroristes  de destruction,  ne parvient plus à possibiliser la falsification de la vie sociale, est la révolution pour la communauté humaine   universelle   devenue   aujourd’hui visiblement  indispensable  pour  tous  ceux  qui n’entendent  pas  tolérer  de  demeurer   plus longtemps expropriés de leur propre jouissance humaine. (*)La tâche du prolétariat, c’est-à-dire  la  classe internationale   de   tous   leshommes   sans réserve, réduits à ne plus avoir aucun pouvoir sur  l’usage  de  leur  propre  existence,  est  en chaque  pays  du  spectacle  de  la réification mondialiste,  la  même :  c’est  celle  de  la  destruction  des  rapports  de production capitalistes.Les luttes nationales de libération capitalisteCes luttes expriment l’idéologie du développement économique de classes dirigeantes  locales  qui  n’aspirent  à desserrer   les   liens   avec   le gouvernement  du  spectacle  mondial  que  pour  mieux  exploiter  elles-mêmes leur indigénat salarié.Elles ne peuvent évidemment se développer que dans le cadre des conflits inter-impérialistes  qui  aménagent  le  mensonge  fondamental  de  la domination de classe pour le sauvetage du travail-marchandise.La participation ou le soutien «critique» ou non du prolétariat à ces luttes, comme le veulent les publicitaires de la farce du soi-disant moindre mal pour  permettre  aux  parents  pauvres  du  capitalisme  d’accéder  à une meilleure position dans la division mondiale des tâches spectaculaires du vivre  mutilé  si  elle  peut  intéresser  les  experts  du  marché  des  idées

8aliénées en quête de notoriété spectaculaire ne peut en revanche abuser les hommes de véridique passion radicale.Car ceux-ci savent pertinemment que tous ceux qui contestent les parents riches de la société moderne de l’exploitation interminable uniquement du point de la défense d’un réagencement plus équilibré des circonstances globales du Diktat du commerce généralisé, ne peuvent aboutir au mieux qu’àfaire vendre la force de travail àun meilleur prix d’oppression.Chair à transaction, chair à canon au profit d’un des camps en présence, l’humanité prolétarisée doit refuser de choisir entre la peste des grands États macro-impérialistes et le choléra des petits États micro-impériaux qui tous, contradictoirement, complémentairement mais solidairement ont toujours par-delà leurs conflits de frères ennemis sur le terrain de la géo-politique  du  mensonge  généralisé,  constitué  la  Sainte-Alliance   des fusilleurs du prolétariat.Face à la réalité de la mondialisation despotique du quantitatif, la lutte de classe  ne  peut  qu’être  mondiale  comme  le  proclamait  dès  1848  Le Manifeste: «Les prolétaires n’ont pas de patrie».Ceci au sens où si ces derniers ont bien en tant qu’hommes séparés d’eux-mêmes  un  reste  de  patrimoine  cosmique  d’enracinement  non mercantilisable datant d’avant la théologie de la monnaie, la nation étatique née  des  Lumières  de  la  raison marchande  et  qui  a  notamment provoqué  les  deux Holocaustes mondiaux  du  XXesiècle,  n’est bien  qu’une  abstraction  de marché   destinée   àsatisfaire uniquement   les   exigences   de richesse des calculs de l’échange.L’appel «Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!» n’a jamais été  aussi  actuel.  Après  avoir détruit  et  digéré  toutes  les anciennes territorialités pré-capitalistes de jadis d’où il était sorti pour les

fondre progressivement en l’unité de ses marchésnationaux, le spectacle de  la  mondialisation  capitaliste  est  maintenant  en  train  de  liquider  les nations  pour  les  fusionner  en  une  vaste  grande  surface  hors-sol unifiée mondialement  par  le  temps  démocratique  de  la  dictature  de  la  valeur désormais totalement réalisée.L’histoire ne repasse jamais les plats et tout essai de restauration finit inexorablement en comédie caricaturale.Il n’y aura pas de retour en arrière... Les peuples vont immanquablement disparaître et s’y substitueront alors des populationsinformes  de  libres consommateurs  serviles  de  la  temporalité  échangiste  du  métissage obligatoire en l’adoration des galeries marchandes de la dépense.Ceux qui ne comprennent pas la réalité têtue de ce mouvement historique profond et irrévocable sont condamnés à l’appuyer par le fait même qu’ils le combattent à contre-temps à partir d’une simple dénonciation de ses effets.On ne peut lutter efficacement contre le spectacle mondial de l’économie politique en lui courant derrière pour regretter ce qu’il balaye et en tentant littérairement  de  faire  réapparaître  ce  qui  est  justement  en  train  de définitivement s’évanouir.On ne peut contre-dire et s’opposer véritablement au culte de la liberté de l’exploitation infinie qu’en livrant bataille en avant sur le seul terrain du triomphe  dorénavant  accompli  de  l’aliénation  capitaliste  totalement maîtresse de la totalité de la misère humaine.Nous  allons  assister  maintenant  à la  victoire  réalisée  du  spectacle capitaliste qui va d’ailleurs se perdre elle-même en un processus d’échec cataclysmique  où  la  dialectique  de  l’échange  s’assimilant  à tout  usage possible,  finira  par conduire ainsi la marchandise à se  consommer  elle-même dans une baisse du taux de profitde plus en plus explosive.Ainsi, même dans les pays dits «sous-développés» comme dans les «sur-développés», la lutte directe et radicale contre le Capital et tous les gangs politiques est la seule voie possible pour l’émancipation du prolétariat qui

pour cela doit se nier en tant que tel en abolissant la marchandisation de la réalité.Lorsque la réalisation toujours plus réalisée de la domination marchande sur  la  vie,  rend  toujours  plus  délicat  et  compliqué  que  les  hommes distinguent et désignent leur propre néant en l’indistinction universelle de la  marchandise qui a tout inversé, ces derniers se trouvent finalement positionnés en ce seul dilemme de refuser la totalité de la liberté de la tyrannie du marché ou rien.Ainsi, la théorie du vivre l’être est désormais ennemie déclarée de toutes les idéologies révolutionnaires de l’économie politique du mensonge qui en voulant soi-disant plus d’être en l’avoir maintenu, avouent tout bêtement qu’elles sont àla fois les ultimes secouristes de l’état de la possession et de la possession de l’État.Les syndicats comme agents courtiers de la marchandise-travailSimples appendices d’État, les syndicats même démonétisés restent les organes   quotidiens   de   la   contre-révolution  capitaliste  en  milieu prolétarien.Leur fonction de vendeurs officiels de la force de travail à prix négociés en  fait  des  régulateurs  majeurs  du  marché  du  travail  par  rapport  aux besoins  du  Capital  et  leur  rôle  de

 représentants  de  commerce  du réformisme en même temps que leur fonction d’encadrement policier de la classe  ouvrière  les  consacrent  comme  des  piliers  fondamentaux  de  la discipline et de la violence de l’ordre capitaliste dans les entreprises et dans la rue.Destinés à maintenir le prolétariat comme marchandise, simple catégorie servile  du  Capital,  les  machineries  bureaucratiquessyndicales  qui  ne servent qu’à cadenasser la classe ouvrière et à saboter ses luttes pour les empêcher d’aller vers l’au-delà du reniement des hommes, ont participé à tous les massacres du mouvement révolutionnaire. La lutte du prolétariat pour cesser précisément de demeurer du prolétariat se fera sans eux et contre eux et elle réclame donc leur anéantissement.

11La mascarade électoraleLes élections constituent un terrain de mystification destiné à perpétuer la dictature démocratique de la marchandise totalitaire librement circulante. Avec la séparation de plus en plus généralisée de l’homme et de son vivre, toute activité en s’accomplissant perd toute qualité humaine pour aller se mettre en scène dans l’accumulation de l’in-humain et le fétichisme du prix et de la facture.Chaque marchandise humaine, par la soumission mutilante aux cérémonies de  l’ordre  démocratique  et  électoral  se  fond  ainsi  dans  la  liberté  du devenir-monde de la marchandise qui en réalisant le devenir-marchandise du monde organise la libre circulation des hommes en tant que disloqués d’eux-mêmes et coupés des autres mais justement rassemblés ensemble et en tant que tels dans la production pathologique et infini de l’isolement narcissique dans le paraître de l’acquisition.Le prolétariat n’a rien à faire sur le terrain de la votation qui organise les territoires de la Cité du maintien de l’ordre capitaliste, pas plus à participer qu’à s’abstenir.  Il  n’a pas non plus à l’utiliser comme une «tribune  de propagande»  car  cela  ne  fait  que  renforcer  le  mythe  du  despotisme démocratique de la valeur et contribue à dissimuler la réalité de la lutte de classe  qui  doit  viser,  elle,  àdétruire  ostensiblement  tousles  rapports marchands qui soumettent l’homme aux réclames du spectacle des objets.Tous  les  partis  politiques,  grands,  moyens  ou  petits,  dans  l’opposition comme au pouvoir,

au national comme à l’international, de la gauche la plus licencieuse à la droite la plus chaste, sont -en la synthèse de toutes leurs positions  et  oppositions -les  chiens  de  garde  solidaires  du  mouvement constant  de  monopolisation  de  l’histoire  humaine  par  l’État  de  la marchandisation absolueet quand ils s’affrontent ce n’estqu’au sujet de la façon dont ils entendent dépouiller l’être humain de son humanitude.Àtravers leurs multiples succédanés, les divers leurres réformistes de la politique du Capital n’ont servi qu’à museler le prolétariat en le liant à certaines fractions capitalistes artificiellement qualifiées en l’occurrence de moins nocives.
12La lutte de classe radicale de l’être contre l’avoir se déroule en dehors de toute alliance politiste et combat tous ceux qui veulent soutenir, de façon «critique» ou non, la spécieuse idée que pourrait exister une démarche politique  qui  serait  autre  chose  qu’une  simple  version  du  catalogueapologétiquede l’humanisme de la marchandise.Le mouvement révolutionnaire vers l’autonomie ouvrière vise à réaliser la dictature anti-étatique du prolétariat, non point pour changer l’aliénation sous des formes aliénées mais pour abolir la condition prolétarienne elle-même et permettre àl’humain de se refonder communautairement sur la seule base de ses besoins génériques déliés de l’autocratie démocratique du solvable omni-présent.La révolution pour la communauté de l’êtreElle ne vise pas à gérer d’une autre manière les réalités du marché et de l’échange puisqu’elle saitqu’il convient de les annihiler.Elle  entend  promouvoir  le  surgissement  d’une  communauté  humaine véritable, affranchie des souffrances du compter, du spéculer et du bénéfice et apte à assumer les joies profondes de la vérité d’un plaisir et d’un besoin cosmiques anti-négociables.Elle est anti-politique car elle n’aspire pas à unifier le déchirement étatique de la vie et elle récuse tous les gouvernementalismes qui ne sont que les solutions de maintenance et de sauvetage du système de l’achat et de la vente de la vie confisquée par le travail du trafic.Elle a pour unique

objectif : LA DESTRUCTION DU CAPITAL, DE LA   MARCHANDISE   ET   DU   SALARIAT   SUR   LE   PLAN MONDIAL.Pour  cela,  le  mouvement  social  de  l’humanité  se  dégageant  de  la marchandise  en  s’attaquantàl’ensemble  des  rapports  capitalistes  de l’aliénation  et  pour  passer  au  mode  de  production  communiste  de  la communauté de l’être, sera contraint de détruire de fond en comble l’État, expression politique de la domination de la dictature du spectacle marchand et ceci à l’échelle de la planète.

En effet pour se nier en tant que dernière classe de l’histoire, le prolétariat ne peut que s’affirmer d’abord en tant que classe-pour-soi de l’éradication définitive de toutes les classes et de toutes les impuissances et tricheries de la division hiérarchiste de la nature humaine dénaturée.La pratique de l’intervention communisteElle  est  en  même  temps  un  produit  du  mouvement  social  de  la  crise historique de l’argent et un facteur actif dans le développement théorique-pratique général de ce mouvement à mesure que la politique de l’économie se  montre  incapable  d’assumer  les  contradictions  de  l’économie  de  la politique et que ceux qui tentent encore d’administrer le spectacle de la fausse conscience sont rattrapés par la conscience vraie de ceux qui ne veulent plus justement y être dirigés.Les groupes ou éléments du courant révolutionnaire vers la communauté de l’être ne sont pas en conséquence séparés de la classe en constitution subversive. Dès lors ils nepeuvent viser à la représenter, la diriger ou à s’y substituer.Leur  intervention  en  tant  que  moment  du  Tout  le  plus  en  dynamique  de pointe  radicale  a  pour  axe  principal  la  participation  aux  luttes  du mouvement  prolétarien  contre  le  Capital  tout  en  dénonçant systématiquement les mystifications de réformation de la marchandise et toutes les idéologies de ses défenseurs au sein de ce mouvement.Elle ne peut se concevoir évidemment qu’à l’échelle de la planète dans la perspective    de    la    PRATIQUE    MONDIALE    DU PROLÉTARIAT S’ABOLISSANT précisément en tant que PROLÉTARIAT, ceci contre tous les États et tous les interlocuteurs du marché de la politique et de l’autisme généralisé de la marchandise.La communauté de l’êtreest cette critique charnelle, vivante, érotique et spirituelle qui renvoie à l’homme retrouvant la totalité de l’homme en un refus  absolu  des  géographies  de  l’humain  spolié  et  éparpillé  par  les divisions travaillistes du labeur et du loisir, du manuel et de l’intellectuel, de  la  campagne  et  de  la  ville telles que nées de l’émiettement et de la pulvérisation de l’existence qui est nécessairement appelée à devenir  le

territoire  de  tous  les  lieux  de  la  centralisation  morbide  des  arts  de  la marchandise.La domination de la valeur est aujourd’hui en voie de total achèvement par le despotisme spectaculaire de la démocratie pure de la marchandise qui est  en  train  de  définitivement  faire  disparaître  ou  absorber  toute  son antériorité...La droite n’a plus rien à préserver de l’avant-Capital pendant que la gauche n’a plus rien à en supprimer...Le  Capital  a  ainsi  lui-même liquidé la politiqueen  absorbant tout  ce  qui permettait  encore  à  la  gauche  et  à la  droite  de  s’opposer complémentairement  quant  àla  façon  de  gérer  la  servitude  en  la  vie contrefaite...Il n’y a plus que la politique universelle de l’omnipotence de la marchandise dont  droite  et  gauche  ne  forment  plus  que  des  écuries  électorales  de vacuité absolue et d’illusion industrielle...Le Capital n’a plus besoin de béquilles pour se mouvoir. Il est en train de se débarrasser de toutes les vieilles médiations idéologiques du passé...Il peut désormais organiser directement la non-vie de l’humanité par la seule action de la tyrannie de la valeur telle que le gauchisme sociétal de l’éternel  présent  de  la  marchandise  désirante  en  a  été  le  meilleur laboratoire de recherches infectieuses.Nous assistons au commencement d’une nouvelle époque.Plus rien ne sera pareil à ces temps jadis où le monde n’était point encore devenu le total spectacle de la marchandise.Désormais, il n’est pas possible de s’attaquer sérieusement à un seul petit recoin de la misère humaine généralisée et des angoisses de l’homme perdu sans signaler du même coup que toute la vie sociale s’annonce comme une immense accumulation de souffles étouffés et coupés unifiés

obscènement dans l’isolement concentrationnaire du marché des spectacle de l’image.Dès lors celui qui ne se déclare pas comme choisissant la difficulté de la guerre  au  Tout  de  l’horreur  méprisable  du  monde  est  condamné  au prétexte de  faire  tout  de  suite  quelque  chose  d’efficace,  à seulement sombrer dans les facilités d’une simple et banale ré-écriture de l’empire de la passivité contemporaine.La révolution pour la communauté humaine est toute entière contenue dans cette nécessitéhistorique que l’humain ne peut jaillir qu’en tant que vécu des  masses  cessant  pertinemment d’accepter de demeurer masses pour devenir hommes de la qualité brisant l’organisation   quantitativiste   du spectacle  marchand  de  l’anti-vie humaine.L’humanité prolétarisée, c’est à dire la  classe  universelle  de  tous  les hommes exploités par la classe capitaliste du spectacle mondialiste de la marchandise, doit pour se nier en tant que tel, refuser d’admettre toute médiation entre elle et son auto-mouvement historique d’émancipation.Cette  auto-suppression du prolétariatcomme émergence ontologique de l’être de l’homme réalisera dans le même mouvement la destruction des dernières épaves du racket politique, lesquels devront -face au prolétariat se  niant -s’unifierobjectivement  en  un  seul  mouvement:  celui  de  la contre-révolution universelle du Capital...Avec la mort de la marchandise,ce sera la fin de la dictature de la quantité anti-humaine,  la  fin  de  la  démocratie  et  de  son  ultime  contenu:  le spectacle  totalitaire de l’individusolipsiste qui permettra la résurgence enfin parachevée de la vraie communauté de l’être ; celle de l’espèce en son devenir naturel d’authentique cosmos humain.Écoutons la vastecolère qui commence à monter et aidons là à aller au bout d’elle-même dans la sensualité du vrai goût de viecontre  tous  ceux  qui

entendent l’emprisonner dans la gestion optimisée du commerce enjolivé de l’obscurantisme scientifique des calculs éternels.NI PARTI, NI SYNDICAT, VIVE LA GUERRE DE CLASSE MONDIALE POUR LA FIN DU SPECTACLE DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE DE LA SERVITUDE EN L’OUBLI DE L’ÊTRE!

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