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 La grosse combine de Goldman Sachs - Le futé M. Blankfein

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a2zeiss
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MessageSujet: La grosse combine de Goldman Sachs - Le futé M. Blankfein   La grosse combine de Goldman Sachs - Le futé M. Blankfein I_icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 14:15

(Source: AlterInfo)

La semaine dernière, lorsque le Président Obama a été interrogé sur le bonus de 9 millions de dollars versé au PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, il a dit que ce dernier était un entrepreneur doté d’un grand savoir-faire, ajoutant que les Américains n’en veulent pas à ceux qui sont récompensés pour leur réussite. Quoique Obama ait par la suite nuancé ses propos au sujet de M. Blankfein et de ses copains banquiers, cela vaut la peine d’examiner de plus près à quel point le gang Blankfein/Goldman est « futé ».

par Dean Baker
CounterPunch, publié le 18 février 2010
article original : "Goldman Sach's Great Trick"


La grosse combine de Goldman Sachs - Le futé M. Blankfein 18944511

Le caractère futé du gang de Goldman se révèle peut-être le mieux par l’achat pour des centaines de milliards de dollars de crédits hypothécaires, qu’ils ont conditionnés en titres adossés à ces même prêts immobiliers et en instruments dérivés plus complexes, puis qu’ils ont vendu dans le monde entier. M. Blankfein et Goldman ont gagné des dizaines de milliards de dollars avec ces transactions.

La grosse combine était que de nombreux crédits placés dans ces titres avaient été émis de manière frauduleuse, les banques remplissant des informations bidons pour que les emprunteurs puissent obtenir des prêts qu’ils ne seraient pas capables de rembourser. Mais ce n’était pas le problème de Goldman. Ils gagnaient de l’argent sur le conditionnement et la vente des titres. [Les dirigeants de] Goldman [Sachs] se fichaient pas mal que les prêts qui se trouvaient dans leur fatras pouvaient ne pas être casher.

En fait, Goldman [Sachs] reconnaissait bien que ces prêts pouvaient souvent mal tourner. Ils sont donc allés voir le[s dirigeants du] géant de l’assurance, AIG, et ont obtenu d’eux qu’ils émettent des CDS [des titres permettant de parier sur le défaut de paiement] en échange d’un grand nombre de titres qu’ils avaient créés. Ils pariaient effectivement sur le fait que leurs propres titres ne valaient pas tripette. Là, c’est futé ! (Cela en dit aussi un peu plus sur les dirigeants très bien payés d’AIG…)

Goldman [et, par conséquent, Blankfein] ne restreint pas son savoir-faire à l’économie US, il le partage également avec le reste du monde. Selon le New York Times, il a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement grec ces dix dernières années, pour l’aider à dissimuler son déficit budgétaire. La combine consistait à construire des accords financiers complexes qui apparaissaient dans les livres en tant que « swaps » [titres d’échange], même se ceux-ci étaient en fait des emprunts. La Grèce ajoutait des milliards de dollars à sa dette et, grâce à l’ingénuité de l’équipe de Goldman, personne n’en a jamais rien su jusqu’à maintenant.

Mais le plus grand triomphe de Goldman [Sachs] a été d’obtenir du gouvernement [américain] qu’il vienne à sa rescousse lorsque le secteur financier s’est effondré en automne 2008 et que la bulle immobilière qu’ils avaient alimentée commençait à éclater. Le Secrétaire au Trésor [d’alors] et ancien PDG de Goldman [Sachs], Henry Paulson, s’est précipité au Congrès et a exigé 700 milliards de dollars pour les banques sans qu’on lui pose de questions. Il a amené avec lui en renfort le président de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke, flanqué de Tim Geithner, qui était alors le grand chef de la Banque de Réserve Fédérale de New York et aujourd’hui Secrétaire au Trésor d’Obama.

Usant d’exagérations et de demi-vérités, ce trio a convaincu le Congrès que nous aurions une seconde Grande Dépression s’il ne crachait pas l’argent immédiatement et sans poser de conditions. A ce stade, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Citigroup et la plupart des autres majors bancaires avaient les yeux rivés sur la banqueroute. Tandis que cette cascade de faillites bancaires aurait été une mauvaise nouvelle pour l’économie, aucun scénario plausible ne pouvait nous conduire à une seconde Grande Dépression.

Il n’y avait pas non plus de raison que le Congrès ne puisse assortir de conditions toute cette sortie d’argent. Par exemple, le Congrès aurait pu imposer aux banquiers, pour qu’ils obtiennent l’argent, qu’ils se payent des salaires équivalents à ceux des autres travailleurs, qu’ils renoncent à toute activité hautement spéculative, que les plus grosses banques soient réduites en taille et que le principe soit écrit noir sur blanc sur les crédits hypothécaires pourris. Au point où ils en étaient, le Congrès aurait pu dire aux gros bonnets des banques qu’ils devaient courir dans Wall Street à poil avec leur slip sur la tête. Les banquiers n’avaient pas d’autre choix : sans le soutien du gouvernement, leurs banques allaient s’effondrer et partiraient en fumée.

Mais le très futé M. Blankfein, en compagnie des autres banquiers, obtint l’argent sans qu’on lui pose de questions. En fait, Goldman a même obtenu du gouvernement qu’il reprenne les dettes d’AIG en faillite. Grâce à l’intervention du gouvernement, Goldman a récupéré jusqu’au dernier centime tout l’argent de ses paris passés avec AIG. Cela s’est monté à 13 milliards de dollars – assez d’argent pour financer pendant un an les soins médicaux de quatre millions d’enfants, selon le programme d’assurance santé infantile de l’Etat.

Personne ne devrait douter que M. Blankfein soit un banquier très futé. Sans son ingénuité, Goldman Sachs aurait probablement mis la clé sous la porte et ses filiales auraient été vendues aux enchères au plus offrant. A la place, il encaisse des profits records et verse des bonis records.

Mais contrairement aux joueurs de ballon à succès auxquels le Président Obama a comparé M. Blankfein, la réussite de Goldman est de nature parasitaire. Elle se produit aux dépens des contribuables et de l’économie productrice. Goldman et les autres banques de Wall Street réussissent, de la même manière que le futé Bernie Madoff a réussi. Il semble que le Président Obama doive encore décider s’il est du côté des banques de Wall Street ou s’il est du côté des travailleurs et des entrepreneurs qui produisent réellement la richesse.
Dean Baker est co-directeur du Centre à la Recherche Economique et Politique (CEPR). Il a écrit de nombreux ouvrages sur la crise financière actuelle.

Traduit par JFG-QuestionsCritiques
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