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 WikiLeaks dévoile aussi comment fut gérée la crise bancaire 2008

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POSTKILL

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WikiLeaks dévoile aussi comment fut gérée la crise bancaire 2008 Empty
MessageSujet: WikiLeaks dévoile aussi comment fut gérée la crise bancaire 2008   WikiLeaks dévoile aussi comment fut gérée la crise bancaire 2008 I_icon_minitimeVen 14 Jan 2011 - 15:03

WikiLeaks dévoile aussi comment fut gérée la crise bancaire

Un câble diplomatique américain mettant en scène Mervyn King, le président de la Banque d'Angleterre, Robert Kimmitt, alors sous-secrétaire au Trésor américain, et Robert Tuttle, l'ambassadeur des Etats-Unis en Grande-Bretagne, a été divulgué par WikiLeaks

Il montre ces acteurs s'accordant, le 17 mars 2008, sur un diagnostic de la crise : celle-ci, admettent-ils, a cessé dès l'été 2007 d'être une crise de liquidité pour devenir une crise d'insolvabilité généralisée du secteur bancaire.

Bien que largement partagé par les commentateurs de la presse financière à l'époque, ce sera cependant le diagnostic inverse que ces acteurs choisiront de présenter à l'opinion, position dont ils ne se départiront jamais.

Ce câble offre une réponse tardive à une question que l'on se posait alors, tant les décisions prises contrevenaient à celles qu'il aurait fallu prendre : les instances dirigeantes faisaient-elles preuve d'incompétence ou de rouerie ? La réponse est claire désormais : il ne s'agissait pas d'incompétence.

La dissimulation des faits avait pour seul objectif de justifier pourquoi, entre deux décisions possibles, c'était systématiquement la pire qui était prise.

Il ne s'agissait donc pas, comme on le constate parfois, d'une ruse paternaliste permettant de faire valoir l'intérêt général contre des intérêts particuliers mal avisés, non, il s'agissait de l'inverse : il fallait faire prévaloir l'intérêt particulier de la coterie à laquelle appartiennent ces preneurs de décisions contre l'intérêt général.

LA FACE CACHEE DES DECIDEURS

Il y a donc deux versants à l'information financière, dont le contenu est cependant le même : la face visible que l'on trouve dans les écrits de commentateurs sans responsabilité que sont les journalistes, chercheurs et autres blogueurs, s'exprimant au nom de l'intérêt général ; et la face cachée des décideurs, qui partagent la vision des premiers, mais en affirmant le contraire pour pouvoir mettre en application des mesures qui ne bénéficieront qu'au petit groupe de privilégiés dont ils font partie.

Il y eut une époque où des fonctionnaires intègres, empreints du sens de l'Etat, constituaient un rempart. Leur credo était précisément que leur intérêt particulier devait s'effacer devant l'intérêt général dont ils se considéraient les porte-parole et les défenseurs.

La pratique du lobbying a eu raison d'eux. C'est l'intérêt particulier qui trouve désormais accès aux instances supérieures pendant que l'intérêt général négligé languit dans les antichambres.

Les défenseurs des intérêts particuliers l'ont emporté, sous le prétexte - né au XIXe siècle à l'école de Vienne et grandi au département d'économie de l'université de Chicago - que l'intérêt général, même s'il existait, est impossible à définir, alors que les intérêts particuliers de ceux qui disposent des moyens de se faire entendre sont, eux, clairs.

La leçon du câble révélé par WikiLeaks est sans ambiguïté : il n'y a pas deux cultures financières, l'une faite d'incompétents chargés de présider à notre destin, l'autre faite de sages informant le public par les voies de la presse, de la radio et de la télévision, il n'y en a en réalité qu'une, faite d'hommes et de femmes compétents mais partagés : d'un côté, ceux qui veillent à la défense de leurs propres intérêts et qui ont accès aux manettes du pouvoir ; de l'autre, ceux qui dénoncent ce scandale et sont soigneusement maintenus à distance des centres de décision

VZCZCXYZ0049
RR RUEHWEB

DE RUEHLO #0797/01 0771827
ZNY CCCCC ZZH
R 171827Z MAR 08
FM AMEMBASSY LONDON
TO RUEHC/SECSTATE WASHDC 7863
INFO RUEHBS/USEU BRUSSELS
RUEATRS/DEPT OF TREASURY WASHDC

Monday, 17 March 2008, 18:27
C O N F I D E N T I A L LONDON 000797
SIPDIS
NOFORN
SIPDIS
EO 12958 DECL: 03/17/2018
TAGS ECON, EFIN, UK
SUBJECT: BANKING CRISIS NOW ONE OF SOLVENCY NOT LIQUIDITY
SAYS BANK OF ENGLAND GOVERNOR
Classified By: AMB RTUTTLE, reasons 1.4 (b) and (d)
Summary
-------
¶1. (C/NF) Since last summer, the nature of the crisis in financial markets has changed. The problem is now not liquidity in the system but rather a question of systemic solvency, Bank of England (BOE) Governor Mervyn King said at a lunch meeting with Treasury Deputy Secretary Robert Kimmitt and Ambassador Tuttle. King said there are two imperatives. First to find ways for banks to avoid the stigma of selling unwanted paper at distressed prices or going to a central bank for assistance. Second to ensure there’s a coordinated effort to possibly recapitalize the global banking system. For the first imperative, King suggested developing a pooling and auction process to unblock the large volume of financial investments for which there is currently no market. For the second imperative, King suggested that the U.S., UK, Switzerland, and perhaps Japan might form a temporary new group to jointly develop an effort to bring together sources of capital to recapitalize all major banks. END SUMMARY
Systemic Insolvency Is Now The Problem
--------------------------------------
¶2. (C/NF) King said that liquidity is necessary but not sufficient in the current market crisis because the global banking system is undercapitalized due to being over leveraged. He said it is hard to look at the big four UK banks (Royal Bank of Scotland, Barclays, HSBC, and Lloyds TSB) and not think they need more capital. A coordinated effort among central banks and finance ministers may be needed to develop a plan to recapitalize the banking system.
Unblocking Illiquid Mortgage-Backed Securities
--------------------------------------------- -
¶3. (C/NF) King said it is also imperative to find a way for banks to sell off unwanted illiquid securities, including mortgage backed securities, without resorting to sales at distressed valuations. He said sales at distressed values only serve to lower the floor to which banks must mark down their assets (mark to market), thereby forcing unwarranted additional write downs. He said we need to find an auction system where banks could move paper they want to sell without fear of stigma that the market views selling at a low price as a sign that a bank is in trouble. King said, however, he did not yet know how to structure such an auction and that further dialogue was needed. Kimmitt acknowledged the need to find ways to unblock these markets and said we should remain in touch bilaterally as well as in the G-7, the Financial Stability Forum, and the central banks.
A Possible Approach To Recapitalization
---------------------------------------
¶4. (C/NF) The G-7 is almost dysfunctional on an economic level, said King. Key economies are not included, especially those that have large and growing pools of capital. King said that a new international group was needed to address the issue. It could be a temporary group, and he suggested that perhaps the central banks and finance ministers of the U.S., the UK, and Switzerland could coordinate discussions with other countries that have large pools of capital, including sovereign wealth funds, about recycling dollars to recapitalize banks. King said Japan might not be included because it has little to offer. King noted, though that including the Japanese might force their hand in finally marking to market impaired assets. Kimmitt said that he was cautious about starting new groups in the international financial community because of the inevitable debate around whom to include.
Comment
-------
¶5. (C) The King proposals were not casual ideas developed in the course of luncheon conversation. It was clear that his principal objective in the meeting was to outline his outside-the-box thinking for Kimmitt. King included very few details about his proposals and was content to present broad concepts, thereby planting the seeds for future discussion. END COMMENT.
¶6. (U) Participants: USG: Ambassador Robert Tuttle; Deputy Secretary Kimmitt; Eric Meyer, Office Director for Europe;
SIPDIS Robert Saliterman, Spokesman, International Affairs, U.S. Treasury; Warren Chane, ECONOFF. UK: Mervyn King, Governor, Bank of England; Chris Salmon, Private Secretary.
¶7. (U) Deputy Secretary Kimmitt has cleared this message.
Visit London’s Classified Website: http://www.state.sgov.gov/p/eur/london/index. cfm TUTTLE
Visit London’s Classified Website: http://www.state.sgov.gov/p/eur/london/index. cfm

TUTTLE
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