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 Pilleur des mers au service de la bourse

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Ghost

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MessageSujet: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 11:32

Bonjour je poste aujourd'hui pour vous faire part d'une découverte qui ma révolter, Je viens de lire 2 article que je vais mettre ci-dessous.

Une entreprise Américaine qui c'est auto proclamer archéologue des fonds marin qui se nomme Odyssey Marine Exploration. mais qui ce n'est qu'une bande de pilleurs qui ne s'attaque a des épaves remplie de richesses pour le compte d'une entreprise boursière du nom Omex ( http://finance.yahoo.com/q?s=omex ).

La firme américaine Odyssey Marine Exploration a annoncé lundi 26 septembre avoir pu confirmer la localisation d'un cargo britannique coulé en 1941 par un sous-marin allemand contenant plus de 240 tonnes de lingots d'argent.

Ce fabuleux butin, estimé aujourd'hui à environ 150 millions d'euros et qu'Odyssey espère pouvoir remonter à partir du printemps, constitue le plus important trésor sous-marin jamais retrouvé, souligne Odyssey. Des chercheurs ont pu confirmer grâce à un sous-marin téléguidé la localisation et l'identification du SS Gairsoppa, qui gît par 4 700 mètres de fond dans l'océan Atlantique au large de l'Irlande.

Le navire avait été coulé en février 1941 par un U-boot allemand. "Nous avons achevé la première phase du projet, la localisation et l'identification de l'épave, et maintenant nous travaillons à la phase de récupération", a expliqué Andrew Craig, le responsable du projet. "Etant donné l'état et l'exposition de l'épave, nous sommes quasiment persuadés de pouvoir récupérer ce cargo selon nos plans, a-t-il ajouté, à partir du printemps 2012."

20 % POUR L'ÉTAT BRITANNIQUE

"Nous avons eu la chance de trouver l'épave avec la cale ouverte et facilement accessible", a précisé Greg Stemm, le responsable de cette société américaine basée à Tampa, en Floride.

Au terme d'une âpre bataille, Odyssey Marine avait obtenu du gouvernement britannique en 2010 l'exclusivité de l'extraction de l'épave et aura le droit de conserver 80% du butin, le solde restant allant aux autorités britanniques.

Un tribunal américain a donné raison mercredi à l'Espagne dans une affaire à rebondissements l'opposant à la compagnie Odyssey, accusée de s'être approprié le contenu extraordinaire d'une épave découverte en 2007. Odyssey affirmait avoir trouvé l'épave d'un navire de guerre espagnol coulé en 1804 dans les eaux internationales et avait rapporté en Floride le butin sans prévenir les autorités espagnoles.

Voici un autre article plus complet qui date de 2008 qui montre du doigt la supercherie des ces pillards.


ll y a donc pirate et pirate : ceux qu’on met à l’ombre en observation à Paris, après qu’ils eurent arraisonné le Ponant, et d’autres, qui habitent pourtant en France, et qu’on laisse libres. Car ce n’est pas tout de pirater, autant le faire parfois sur une plus grande échelle, ça passera plus inaperçu, surtout si on arrive à le présenter autrement, et si on bénéficie de l’aide de politiques ou de médias, avides de sensationnel. Eh bien, figurez-vous que ça existe : on peut subtiliser plusieurs tonnes d’or à la barbe d’un Etat, s’enfuir avec dans un paradis fiscal, et habiter en France sans être importuné. Non, ce n’est pas l’histoire d’un Albert Spaggiari interprété par J.-P. Rouvre que je vais aujourd’hui vous conter : c’est l’histoire d’un acte de piraterie véritable, présenté partout comme étant une recherche archéologique. Voici l’histoire des nouveaux pirates, ceux qui utilisent les plus récentes techniques, des moyens financiers d’entreprises cotées en bourse, qui ont pignon sur rue et bénéficient même de l’aide de musées pour accomplir leur forfait. Des malins, en résumé, qu’un fusil MacMillan de 12,7 n’arrivera pas à arrêter...

Laissez-moi donc vous conter l’histoire de vrais pirates, ceux qui brassent les pièces d’or façon Picsou dans des caisses ou dans des seaux : les vrais Rapetout, ça existe bel et bien, dans notre bas monde. Et ils sont... Américains. Il y en a qui vont encore dire que je le fais exprès, mais non : je n’y peux rien si les forbans que je vais vous décrire viennent de Floride, l’Etat de tous les trafics, semble-t-il depuis longtemps, et dont la notoriété dans le genre semble avoir fait un sacré bond en avant depuis que le frère d’un président connu dirige l’Etat, où le niveau de corruption atteint des sommets alarmants. "Le paradis des scandales" titre à son égard un journal renommé. La Floride, décidément, attire beaucoup de monde. Accrochez-vous au bastingage, on monte à bord de bateaux et, juste après, on plonge au plus profond de la Méditerranée. Les trésors, les vrais, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval.

Ça commence par un article du New York Times assez anodin sur une maison de l’arrière-pays niçois. Une bien jolie maison, d’allure classique, à part que dedans il aura fallu tout refaire pour les nouveaux propriétaires : le chien qui s’électrocute à l’arrivée des acheteurs, faute d’électricité correctement installée, l’évier de terre cuite qui explose... et ainsi de suite. Bref, les propriétaires, qui croyaient avoir fait une belle affaire avec cette maison et sa vue sur le Var, déchantent. Pour 450 000 euros, ils auraient pu avoir mieux. Les propriétaires ? Un couple d’Américains bien tranquilles, avec leurs deux enfants, Jesse, 17 ans, et Gabriel, 14 ans, comme le dit le NYT : "The Nessers had been living in Gibraltar, where Mr. Nesser was posted as a liaison for the United States Navy and as an American representative until his retirement in 2006". Un ancien de la Navy, ce propriétaire, un jeune retraité de l’armée, qui connaît bien l’Europe et la France pour avoir travaillé pour l’Otan : "The family first moved abroad in 1996, when NATO offered Mr. Nesser a contract in Italy. They decided to go - and moved everything into storage in Arizona for what they thought would be six months to a year. Twelve years later, it’s all still there." Et aujourd’hui, notre homme "works for an archaeological shipwreck excavation company", précise le journal. Effectivement : Aladar Nesser dirige Odyssey, une entreprise de découvertes archéologiques par sous-marin dont le siège est à Gibraltar, et le bureau principal en... Floride. Une entreprise officielle, qui vient de se comporter en pirate véritable pourtant aux yeux de tout le monde. Des pirates américains vivant et habitant en France, c’est plutôt rare, ça change des pirates somaliens, plus difficiles à attraper, pourtant. Logiquement.

C’est le 18 mai 2007 qu’Odyssey fait parler de lui pour la première fois en Europe : avec la découverte "dans les eaux internationales de l’Atlantique" du plus grand trésor sous-marin jamais trouvé, un trésor incroyable de 500 000 pièces d’argent et d’objets en or. Le tout pesant la bagatelle de 17 tonnes ! Les premières images de la découverte, rendues publiques bien après la remontée des pièces, montrent un navire rempli de seaux de plastique, où s’accumulent les pièces brassées par les deux dirigeants de l’entreprise. Très vite, on apprend que l’intégralité du trésor, à peine déposée sur les quais de Gibraltar, a filé direction la Floride. Où Odyssey jouit d’une réputation assez incroyable, à proposer des activités dans des musées, entièrement préparées par elles, comme à Tampa, en Floride, pour déménager récemment à Detroit. La découverte fait la une de tous les journaux et Greg Stemm, l’autre directeur d’Odyssey, a déjà été invité partout, y compris chez la reine des programmes américains, Oprah Winfrey, à montrer ses petites pièces d’argent... en direct à la télévision. En fait, il montrait alors l’une des 40 000 pièces remontées de l’USS Republic qui avait coulé en 1865 et avait été retrouvé par l’équipe d’Odyssey en 2004 au large de la Georgie (aux Etats-Unis). Les Américains ont une autre notion que nous des biens de l’Etat : le trésor trouvé n’a pas été remis dans un musée : il s’est transformé par la grâce d’Odyssey en véritable trésor, sonnant et trébuchant : That was the 2003 discovery of the S.S. Republic, a Civil War-era steamship that sank in a hurricane off the coast of Georgia in 1865. According to an SEC filing, as of the end of last year Odyssey had sold $33 million worth of coins from the Republic, and it has plenty more in its inventory. Plus de trente millions de dollars dans les caisses permettent de voir venir l’hiver et de rassurer les investisseurs. On est loin de l’archéologie, chargée de protéger les biens. Ils sont ouvertement dilapidés. Présentés partout ou auto-proclamés archéologues, nos hommes vont pourtant se révéler n’être que de vilains pilleurs d’épaves. Des pirates, mais des profondeurs. Des pirates d’un genre nouveau : leur société est effectivement cotée en bourse. C’est la société Omex, pour "Odyssey Marine Exploration".

Car, depuis mai dernier, la remontée des 17 tonnes d’or et d’argent alimente la polémique. La firme Odyssey, en effet, n’avait pas voulu révéler aux autorités compétentes espagnoles l’emplacement du vaisseau découvert, surnommé par elle "BlackSwan" (le Cygne noir). Arguant que cela avait été découvert dans l’Atlantique, au-delà des eaux territoriales car en ce cas revenant intégralement à son découvreur. Dès le 20 mai, la marine espagnole porte plainte par la voix du ministre de la Culture du pays, car, si le pays a bien autorisé la recherche du trésor du Sussex, un galion anglais qui a sombré en 1694 au large de Gibraltar, ce n’était que pour une mission d’exploration archéologique et rien d’autre. Odyssey avait signé au préalable un deal avec le gouvernement anglais, pour garder 80 % du premier million de livres sorti et 50 des suivants, une première comme arrangement entre une marine nationale et un explorateur privé. En fait, le Boeing 757-26N de la firme elle-même, le C-GAWB avait atterri le 16 mai, dès la remontée des 17 tonnes d’argent... emmenant fissa à Tampa l’intégralité de la découverte. L’avion prouvant, par l’exemple, les moyens financiers énormes de l’entreprise d’actionnaires américaine.

Evidemment, pour Odyssey, l’argent est bien celui du Sussex, comme le prévoit le contrat. En fait, c’est El Pais, journal espagnol, qui, après une longue enquête, révèle que le bateau n’est pas le bon. C’est en fait le Nuestra Senora de las Mercedes, coulé au canon le 5 octobre 1804, au large des côtes portugaises de l’Algarve (Portugal) les cales pleines d’or et d’argent de retour de Montevidéo... le bateau reposant désormais dans les eaux territoriales espagnoles. Et même si cela n’avait pas été le cas, il faut savoir qu’une épave et son contenu peuvent être revendiqués de toute façon par un pays, si ce dernier peut établir que le navire battait pavillon national au moment de son naufrage. Or, juste avant son explosion, c’était bien le cas du bateau espagnol.

Adieu, veaux, vaches, et tonnes de pièces... et adieu aussi l’incroyable merchandising de l’entreprise de notre vaillant Niçois d’adoption : tee-shirts, casquettes, maquettes du robot fétiche Zeus chercheur façon boule de neige, etc. Et mieux encore, car là ça devient croquignolet, l’incroyable publicité de l’entreprise commerciale dite d’archéologie. En fait, cette fameuse publicité, c’est Volvo et sa responsable de com’, Linda Gangeri, qui en a eu l’idée et qui va se greffer à fond sur le thème porteur du film de Disney Pirate des Caraïbes. En mettant en ligne un jeu, qui promettait 50 000 dollars de gains au finaliste et une voiture modèle XC70. Un jeu où Odyssey intervenait directement comme étant la firme qui chercherait en direct ce trésor enfoui au large... de Gibraltar. "Real Life", ils disaient, les forbans. La voiture étant enfouie elle dans le sol, dans un container... en mai 2006, aux joueurs finalistes de la déterrer !! L’idée paraît de prime abord farfelue. Le jeu va en réalité exploser le site de Volvo, tout bonnement, avec 32 000 inscrits pour les 21 épisodes de la quête du coffre renfermant le premier prix ! Certains sites révèlent des trucs, évidemment, l’internet lui-même étant devenu un gigantesque lieu de piraterie. Pour faire plus "vrai", Odyssey invente un bateau coulé fictif, le Black Swan... La gagnante de 23 ans, Alena Zvereva d’Ekaterinburg, en Russie, devait faire le déplacement pour venir en sous-marin chercher elle-même le lot au fond de l’eau... manque de chance, la découverte au même moment des 17 tonnes d’argent bousculent tous les plans, et la miss est priée de rester chez elle, Odyssey ayant autre chose à faire... car, en fait, le bateau qui devait déposer la gagnante est bloqué à quai en Espagne, par les autorités, qui viennent d’apprendre qu’elles ont été flouées par Oyssey, qui, à l’époque, ne veut toujours pas révéler l’emplacement de sa découverte ! On assistera même à la farce consistant à la sortie du port de Gibraltar d’un bateau d’Odyssey, l’Ocean Alert, rempli de journalistes pour voir une simple démonstration du petit Rover sous-marin de l’équipe. Suivi par deux bateaux de la Marine espagnole, un garde-côte et une frégate, l’Infanta Elena. Mais pas de trésor de Volvo, ce jour-là. La firme automobile, pas écœurée pour autant et surtout consciente du phénoménal succès de son jeu a déjà remis ça pour le 4 mai prochain... toujours avec Odyssey ! "Real-life shipwreck exploration is uncharted waters for us, and Odyssey did warn us that you never know what will happen out on the high seas. They have been an excellent partner throughout all this, and they helped make this contest one of the most authentic, exciting promotions of the year. Now, pirate story or not, we’re putting everything we have toward raising a thrilling—and happy—ending", affirme-t-on chez Volvo. L’archélogie est bien loin de ce jeu de télé-réalité qui a vu des milliers de gamins, d’adolescents et d’adultes se précipiter sur internet parce qu’au bout il y avait un os à ronger. Un os qui rapporte bien plus que d’aller au musée.

Cette histoire lamentable de chercheurs de trésors flibustiers des temps modernes nous rappelle que le cas s’était déjà produit avec le Titanic, où la Comex qui avait raté le site du naufrage en 1985 s’était fait doubler par l’ORE, pour Ocean Research Exploration, une société de droit anglais à direction suisse ayant comme président Georges tulloch, un Américain travaillant pour BMW. Une société opaque composée de personnes du Connecticut, qui s’en était pris aussi à Robert Ballard, financé par le Texan Robert Grimm, le véritable découvreur des vestiges du bateau. L’ORE avait réuni 3 milliards de dollars en investisseurs pour aller glaner des vestiges... et les revendre, lors d’une campagne de recherches de 1987. Grâce au Nautile de l’Ifremer, loué 38,5 millions de dollars, des objets furent remontés, dont du... charbon, le site étant littéralement tapissé du contenu éventré des soutes du géant. Un charbon qui aurait couvé durant toute la traversée et causé un incendie de chaudière qui aurait pu provoquer ou accentuer le naufrage, le capitaine Smith ayant subitement forcé la marche en sachant qu’il n’arriverait jamais à éteindre cet incendie ingérable (qui ne fait pas de flammes). Mettant en cause la raison donnée depuis longtemps au naufrage seul, raison qui vient d’avoir un renfort cependant avec l’aide de métallurgistes, qui, à partir de l’examen de certains rivets ramenés, en ont conclu que ces derniers étaient en fer et non en acier aux endroits névralgiques que sont l’avant et l’arrière, et qu’ils avaient été mal matés en ayant été insuffisamment chauffés. En somme, le Titanic, comme ses deux sister-ships, tel le Britannic (retrouvé par Cousteau en 1975 !), avait été construit à l’économie, façon XXIe siècle avec le fer doux des boîtes d’outils ou d’objets chinois, dont le chrome révèle parfois du bronze à la place de l’acier. Voilà qui nous replonge dans la dure loi du capitalisme, dont certains ont pu dire qu’il appliquait à l’économie rien d’autre que les lois des pirates ou des flibustiers. Il est vrai que lorsque l’on parle d’achat "hostile" d’entreprise on parle de "raid", et que nos pirates d’Odyssey n’ont rien à envier à ceux qui sont montés sur le Ponant. A part qu’il y en a qui seront condamnés et d’autres pas. Que vous soyez puissant ou misérable... disait La Fontaine, qui s’y connaissait en justice et en mœurs de son époque. L’époque de la flibuste.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/26/des-chasseurs-de-tresor-localisent-240-tonnes-d-argent-au-large-de-l-irlande_1578084_3244.html#xtor=AL-32280184

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/faux-et-vrais-pirates-38874

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geoff78

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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 13:23

Excellents tes articles Ghost et très instructifs. bien
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 15:54

wouaw excellent Ghost ! Merci

Regarde la version très "soft" officielle qu'on peut voir sur la page info de mon FAI:

TAMPA, Floride (Reuters) - Une société américaine d'exploration marine a découvert au fond de l'Atlantique un cargo britannique rempli de lingots d'argent, coulé par un sous-marin allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'épave du Gairsoppa a été retrouvée dans les eaux internationales à 500 km au large des côtes irlandaises, à une profondeur de 15.510 pieds (4.700 m), a précisé Odyssey Marine Exploration, qui est basée à Tampa, en Floride.

Le navire de 125 mètres a été torpillé par un U-Boot le 17 février 1941. Un seul des 85 hommes d'équipage a survécu.

Le cargo, affrété par le ministère britannique des Transports de guerre, contenait notamment 200 tonnes d'argent. Selon Odyssey, jamais une cargaison aussi importante de métal précieux n'avait été découverte au fond des mers.

La société américaine a signé l'an dernier un contrat avec le gouvernement britannique en vertu duquel elle conservera 80% de la valeur nette des lingots, qu'elle commencera à remonter à la surface au printemps.

Robert Green, Jean-Stéphane Brosse pour le service français


Par contre pourquoi 20% pour les Britaniques si c'est retrouvé dans les eaux internationales?? Cela devrait être partagé non? ( ou suis je super naïve?)
Y a encore un deal pas net. Et si on pense comme les USA avec leur satellite qui tombe au sol: le sous marin est allemand, donc faut le donner à l'Allemagne... ( oui je sais c'est la polémique de fou encore).

Et... La société est côtée en bourse...
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=OMEX

Hum avec cette société il y a de l'eau dans le gaz depuis quelques années:

le 28/05/2007 à 21h46

(Boursier.com) -- Décidément le feuilleton du "Black Swan" n'a pas fini de faire couler de l'encre ! La société de recherche sous-marine américaine Odyssey Marine Exploration que certains archéologues comparent plus ou moins implicitement à une sorte de charognard des mers, a annoncé le 18 mai dernier la découverte d'un vaisseau datant de l'époque coloniale avec à son bord 500.000 pièces d'argent (17 tonnes de métal), des centaines de pièces d'or et d'autres éléments de valeur. Un butin qui pourrait être le plus important trésor maritime jamais découvert ! A faire rêver même Jack Sparrow...

Au demeurant très discrète sur le lieu du naufrage ou sur l'identité exacte du navire ("Black Swan" n'est qu'un nom de code, allusion... cinématographique à une superproduction des années 1940, avec Tyrone Power et Maureen O'Hara), Odyssey a choisi d'annoncer sa découverte à la veille de la "première" officielle aux Etats-Unis du troisième tome de la série "Pirates des Caraïbes". Par pure coïncidence sans doute, Odyssey Marine Exploration est aussi l'un des treize partenaires commerciaux (un chiffre sans précédent) de "Jusqu'au Bout du Monde", avec Volvo, Toys r US ou Coca-Cola ! Mais bien sûr, selon une responsable du marketing chez Buena Vista, la branche distribution de Disney, interrogée par "The Hollywood Reporter", cela "est une remarquable coïncidence, qui rend très passionnante notre relation avec Odyssey".

Dans le même temps, les autorités espagnoles déjà en bisbille avec Odyssey, ont exigé des détails sur la découverte, bien décidées à faire valoir les droits de Madrid si la cargaison était d'origine espagnole, ou située dans les eaux territoriales. L'annonce d'Odyssey a également reçu un accueil plutôt froid en Grande-Bretagne. Certains historiens britanniques ont émis l'idée que le "Black Swan" serait le Merchant Royal, navire britannique qui sombra le 23 septembre 1641 au large de Land's End, la pointe sud-ouest des Cornouailles. Le Merchant Royal faisait route de Cadix vers Londres, et transportait notamment, pour le compte de la couronne espagnole, la solde de 30.000 soldats ayant combattu dans les Flandres lors de la Guerre de Trente Ans.

G.B. - ©2007, 2011 www.boursier.com
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 16:06

Un peu d'histoire ici:

Odyssey Marine Exploration coté au NASDAQ

Par Franck Priot, vendredi 29 juin 2007 à 11:29 :: Exploration sous-marine :: #1 :: rss

La compagnie d'archéologie nautique commerciale a annoncé le 28 juin son entrée à la cote au NASDAQ de New York. La société américaine profitera donc au mieux de sa récente découverte, révélé le 18 mai 2007, du Black Swan. Ce nom de code cache l'épave d'un vaisseau "colonial" naufragé dans l'Atlantique Nord en un lieu top-secret ... Les équipes d'Odyssey, basé sur l'Odyssey Explorer (photo) annonce en avoir extrait 500 000 pièces anciennes.
Fondé en 1994 par John Morris et Greg Stemm, Odyssey Marine Exploration Inc. a pour activité de localiser et fouiller, grâce aux technologies les plus récentes et des investissements significatifs, des navires coulés en eau profonde contenant des articles et marchandises de valeurs. C'est à dire le plus souvent des pièces ou barres d'or et d'argent, ou des pièces précieuses. Cette activité suppose énormement de recherches en amont, afin d'établir la totale certitude que le navire disparu et recherché contient bien les trésors qui rembourseront les explorateurs sous-marins de leurs investissements. Elle suppose aussi d'affronter, une fois le butin atteint, des rafales de procès liés à la complexite et au flou des différentes juridiction susceptibles de s'appliquer selon les cas. Ajoutons enfin la hargne des archéologues officielles qui accusent les sociétés comme Odyssey de piraterie. Mais la démarche de celles-ci leur permet de retrouver et d'explorer des sites qui sans elles resteraient inconnus, et elles jugent souvent immérité cet ostracisme.

La principale épave localisée et fouillée par les ROV (sous-marins télécommandés (photo)) du Odyssey Explorer est à ce jour celle du SS Republic. Ce bateau à vapeur qui faisait la liaison entre New York et New Orleans fut coulé en octobre 1865 par un cyclone à 160 kilomètres des côtes de Georgie. Après deux ans de recherches, Odyssey retrouva l'épave par 1700 pieds de fond (500 mètres) en octobre 2003, l'identifiant grâce à la cloche du navire, qui portait encore la mention du premier nom du steamer, le SS Tenesse.
Elle y a récupéré 51 000 pièces d'or et d'argent. L'aventure, suivi par les équipes du National Geographic fit aussi l'objet de plusieurs documentaires télé sur National Geographic Channel ou NBC. Selon les documents comptables (10 QSB) fournis par la société en novembre 2004, le produit de la vente des pièces s'annoncait pour 2004 à 15 millions de dollars. Le site de Odyssey Marine Exploration .

Sur http://www.bluewin.ch ça grince des dents:

La chasse aux épaves, une activité très rentable

A l'instar d'«Odyssey Marine Exploration», de plus en plus de sociétés spécialisées dans la recherche d'épaves se financent sur les marchés pour s'adonner à l'une des activités marines les plus lucratives.

Rechercher les trésors engloutis sous les mers peut rapporter gros, comme l'atteste l'insolente réussite d'«Odyssey Marine Exploration», leader du secteur et coté à la Bourse de New York depuis novembre 2003, au lendemain de la découverte du «Republic», un steamer américain rempli de pièces d'or qui avait sombré au large de la Géorgie, en 1865.

Pour "20 millions dépensés", de l'aveu même des responsable de la société, le retour sur investissement vaut largement "la douzaine d'années de recherche". La société américaine avait en effet mis la main sur un butin contenant près de quatre cent mille dollars de l'époque en pièces de monnaie, soit une valeur actuelle comprise entre 120 et 200 millions de dollars. De plus, en ayant pu conserver 90% de la cargaison, elle a su développer des produits dérivés de cette fameuse expédition.

Autre exemple de réussite, la société britannique «Blue Water Recoveries», créée en 1995, qui a déjà collecté vingt-trois mille tonnes de métaux précieux grâce à ses recherches d'épaves. Et ce n'est qu'une goutte d'eau car, d'après l'Unesco, un millier d'épaves (sur près de trois millions qui jonchent les profondeurs sous-marines), contiendraient suffisamment d'objets de valeur pour rentabiliser une recherche.

Même si l'on reste sur l'estimation, beaucoup plus modeste, de John Morris, cofondateur et PDG d'«Odyssey Marine Exploration», qui parle de "moins d'une trentaine d'épaves financièrement intéressantes à récupérer" à travers le monde, le nombre de sociétés intervenant dans le secteur témoigne de l'importance des trésors sous-marins.

Tout cela est bien sûr rendu possible grâce à un matériel technologiquement très avancé et d'équipages experts, pour des expéditions qui peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années. Sans compter le travail préalable au lancement d'une opération: la traque d'archives, de cartes et de tous documents en mesure d'identifier et de cartographier les trésors potentiels.

Seule ombre au tableau: la course contre la montre est engagée au mépris, trop souvent, des règles en vigueur. L'organisation des Nations Unies déplore notamment qu'en dix ans, près de trente épaves ont été détruites et exploitées commercialement en Asie, et déplore pour chacune d'entre elles le pillage de cinq cent mille objets...
(Papa Noumou Ndiaye)


Le plus drôle en cherchant la bio d'un de ses fondateurs : John Morris, je découvre qu'apparement c'est un pseudonyme... John Morris à été autrefois boucanier... pirate vous avez dit pirate??
Décidément, entre Anonymous et Odyssee Marine Exploration, le piratage est un sport à la mode.....
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 16:18

Je ne sais pas comment se passe le partage, mais en aucun cas la personne qui trouve un trésor en mer ne lui appartient.

L'histoire d'un corse qui avait découvert sur sa plage des plateaux et des services de table en or datant de l'antiquité, il devait justifier ou il les avaient trouver, car s'ils les avaient trouver en mer, cela revenait au gouvernement français, mais si c'étais sur sa plage cela lui revenait de droit.

Je ne connais plus l'histoire exacte.


De tout façon, ils utilisent surement des moyens militaire pour trouver d'aussi gros trésor en si peu de temps, c'est impossible le contraire.

Je comprends pas comment les gouvernements, je ne parle pas des américains évidement (les pourries de services). Qu’ils puissent accepter ce genre de sociétés qui se balladent dans les eau international alors qu'ils n'ont rien d’archéologues et qui vole des trésors ne leurs appartenant pas, la preuve il ne voulait pas dire a l’Espagne ou se trouvait l'emplacement et sont vite fichu le camp.

Citation :
Très vite, on apprend que l’intégralité du trésor, à peine déposée sur les quais de Gibraltar, a filé direction la Floride.

Si de simples particuliers aurait prit un trésor en mer, sans en avertir le gouvernement ils auraient été en prison pour un bon bout de temps je vous le garantie.
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 21:24

Pertinente ta remarque, l'autre soir je regardais "Théories du complots" , la VF de "Conspiracy", tu sais l'émission de Jesse Ventura. Et là le sujet était haarp. J'ai pu ainsi découvrir ( je ne le savais pas), que les militaires se sont vite emparés de cette technologie car cela permettait de sonder les profondeurs maritimes....
Du coup je me demande si les deux fondateurs sont de simples passionnés de chasse au trésor, ou des gars qui font partie d'un groupe gouvernemental pour écumer les océans. Je sais pas si tu as trouvé une info sur le premier: John Morris, déjà il y a trois tonnes d'homonymes, mais le pire c'est que je tombe sur une liste de J. Morris qui ont plus ou moins marqué l'histoire ou une discipline ou autre, et voilà: John Morris> boucanier... Je sais pas, ça m'a percutée et je me suis dit " a quoi il joue ce gars??".
Certaines pièces doivent se vendre une véritable fortune aux enchères, cela permet une certaine trésorerie, et la mise en cotation en bourse....
Dailleurs, je me demande aussi qui a financé leur matériel... Si tu trouves des photos, et bien c'est pas avec un crédit qu'ils ont payé tout ça....

Affaire à suivre....

Nanette
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Bojackoh

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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 21:32

240 tonnes de lingots d'argent estimé à environ 150 millions d'euros. Et dire que le cours de l'argent vient de s'effondrer en perdant 30% de point en seulement l'espace d'une journée mais là il remonte petit à petit..cette affaire va surement le propulser à des hauteurs jamais atteinte.

Il est passé de 43.46 $ l'once à 28.23$ dans la journée d'hier et maintenant l'once d'argent est à 31.866 $. C'est peut-être le dernier moment pour investir dans l'argent...
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silverlord06

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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMer 28 Sep 2011 - 14:48

les americains sont des pourries de la pire espece.sous couvert soit disant de sauver le monde et faire la morale aux autres ils ont tout massacrer et dicter leurs lois aux autres pays en les contraignant malgres eux a adopter le capitalisme sans foi ni lois.je hait ce pays de charognes!!
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMer 28 Sep 2011 - 15:34

Sans eux le monde serait beaucoup mieux et beaucoup plus en paix, mais bon...
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMer 28 Sep 2011 - 16:02

Ca va plus leur servir à grand chose quand piller ne servira plus à rien Wink

Je leur envoie de l'Amour pour qu'ils changent et rejoignent les rangs !! cheers C'est ainsi avec tous ceux dont on désapprouve les actions, envoyez de l'Amour en premier lieu, et ensuite contestez, parce qu'ils reçoivent les vibrations de pensées ! Et si vous les détestez ou êtes en colère contre eux, ils reçoivent des vibrations négatives qui les poussent à continuer !

Enfin bon je sais que peu de personnes croient aux influences des pensées sur les êtres, et encore moins à longue distance... Mais bon, voila, ma façon de faire est celle-là, avant toute démarche, envoyer de l'Amour, ça ne peut que aider, aussi pour soi, pour être plus en phase avec l'action Juste !
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeMer 28 Sep 2011 - 16:42

Il faut rappeler que les américains sont avant tout des anciens britanniques. Je pense plus que l'origine du mal et des maux de la planète viennent plutôt du côté de la couronne anglaise...après tout, ils ont eu une grande influence sur le monde pendant au moins mille ans.
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeJeu 29 Sep 2011 - 9:34

Citation :
les americains sont des pourries de la pire espece.

Hum cela revient au même que de dire "tous les Israeliens sont des cons"; ne jugez pas toute une nation parce que leur gouvernement est pourri... Sinon on peut aussi nous français être des sales cons, et aussi les italiens, parce que Berlusconi et Sarkozy... c'est ni des exemples ni des gens de paix.

Nanette
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeJeu 29 Sep 2011 - 10:08

On ne parle pas que politiciens ont parle aussi en industries et des sociétés, et les américains se sentent généralement supérieur au monde a tout points.
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeJeu 2 Fév 2012 - 22:42

Trésor sous-marin : l'épave qui valait 2 milliards d'euros


Une équipe américaine spécialisée dans la quête de trésors maritimes, s'apprête à mettre la main sur un magot de 2,3 milliards d'euros.

1942. Le SS Port Nicholson vogue sur les eaux de l'Atlantique entre Halifax, au Canada, et New York. Malgré une forte escorte militaire, une torpille lancée depuis un sous-marin allemand détruit la coque du navire britannique. Croisant à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Provincetown, dans le Massachusetts, le bateau sombre. Le naufrage fait 4 morts sur les 91 hommes d'équipage.

Une histoire tragique mais finalement banale en temps de guerre, qui pourrait s'arrêter là. Sauf que le SS Port Nicholson n'est pas tout à fait un bateau comme les autres : dans ses cales, il contient le paiement de l'Union soviétique aux Etats-Unis pour l'achat d'armes et de fournitures de guerre.

Le butin a été repéré en août 2008 grâce à un robot sous-marin par la société Sub Sea Search spécialisée dans le "recherche de trésors", après plusieurs mois d'investigation. Un jackpot pour l'équipe américaine qui s'apprête à explorer la cargaison de l'épave d'ici fin février. Au moins 30 caisses de lingots sont disséminées dans l'épave, contenant 71 tonnes de platine. Un métal précieux dont le cours a enregistré une hausse exponentielle depuis le début des années 2000 (du simple au double).

Montant estimé du butin : 2,3 milliards d'euros. "Il y a une forte possibilité qu'il y ait également au fond quelque 10 tonnes d'or et peut-être quelques diamants industriels" selon Greg Brooks, chef des opérations. Si l'explorateur dit vrai, il s'agirait de la trouvaille sous-marine la plus fructueuse jamais retrouvé.

Greg Brooks n'entend donc pas renoncer à son magot. "Je ferai tout pour le récupérer, par tel moyen ou par un autre! Même si je dois sortir le bateau des eaux!". Mais les lois maritimes sont complexes : droit de récupération est différent de celui de propriété. Un juge devra déterminer qui en sera le détenteur, les Etats-Unis pouvant avoir le dernier mot.

http://www.metrofrance.com/info/tresor-sous-marin-l-epave-qui-valait-2-milliards-d-euros/mlbb!VYVldwOdaQY1c/
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MessageSujet: Re: Pilleur des mers au service de la bourse   Pilleur des mers au service de la bourse I_icon_minitimeJeu 8 Mar 2012 - 13:24

Voici une bonne nouvelle pour l'Espagne et une mauvaise pour Odyssée (premier post).

Le trésor d’un navire espagnol coulé il y a deux siècles rendu à l’ Espagne.

Pilleur des mers au service de la bourse Trasor10


Le précieux trésor du « Nuestra Señora de las Mercedes », un galion espagnol disparu en mer en 1804, est désormais sous haute sécurité en Espagne.
Il a été l’objet d’une longue querelle entre les archéologues de l’entreprise américaine Odyssée et l’Etat espagnol.

Pièces du trésor du galion (24HCH) Les quelques 595.000 pièces d’or et d’argent et de centaines d’objets en or, trésor sous-marin découvert par l’entreprise américaine Odyssey, ont été rendus à l’Etat espagnol.
Ce butin qui correspond à une somme de 500 millions de dollars pèse 23 tonnes.
Il a été chargé le 25 février à bord de deux avions Hercules qui ont décollé de la base de MacDill en Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, pour atterrir le lendemain sur la base militaire de Torrejon de Ardoz près de Madrid.
Les caisses renfermant ce butin ont été entreposées dans un lieu secret par les autorités espagnoles.

Ce précieux trésor est celui du « Nuestra Señora de las Mercedes », un galion espagnol disparu en mer en 1804.
Ce trésor sous-marin qui a passé 208 années sous l’eau est le plus important jamais découvert au monde.

Fin d’une bataille juridique

Il aura fallu cinq ans d’une bataille juridique entre l’entreprise américaine Odyssée qui a découvert en 2007 l’épave du galion « Nuestra Señora de las Mercedes » et l’Etat espagnol qui revendiquait l’appartenance de ce navire de guerre, coulé le 5 octobre 1804 par la marine britannique au large de l’Algarve, dans le sud du Portugal.

Odyssey qui avait tenu secret l’emplacement exact de l’épave affirmait l’avoir trouvé dans les eaux internationales et avait rapporté en Floride le trésor en Floride, sans prévenir les autorités espagnoles
Pour l »Espagne ce navire représentait « un patrimoine historique et constituait de plus la tombe des 250 marins et citoyens espagnols morts » dans le naufrage.

Les tribunaux américains ont estimé que cette découverte de l’entreprise Odyssée étant l’épave d’un navire de guerre espagnol était donc « souveraineté espagnole » et le le juge fédéral américain Mark Pizzo a pris position en ordonnant la restitution du trésor à l’Espagne.

http://www.seableue.fr/le-tresor-dun-navire-espagnol-coule-il-y-a-deux-siecles-rendu-a-l-espagne/

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