2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille
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fr_ankh
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Sujet: 2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille Dim 28 Oct 2012 - 9:02
Communiqué de presse
2èmes Rencontres Internationales :
L’Expérience de Mort Imminente Les médecins témoignent
Samedi 9 et dimanche 10 mars 2013 – Marseille (Grand Auditorium Parc Chanot )
En présence du Dr Raymond Moody, auteur de « La Vie après la Vie »
L’Expérience de Mort Imminente (EMI, ou NDE pour l’anglais Near-Death Experience) fait aujourd’hui l’objet de nombreuses recherches à travers le monde, sur tous les continents. Vécue au cours d'un coma, à la suite d'un accident, ou à partir d'une simple rêverie, l’EMI est universelle dans ses caractéristiques essentielles : la sensation de quitter son corps, l’observation de son environnement matériel, le voyage vers et dans la lumière…
La profonde impression que laisse l’expérience transforme les individus, dans le sens d’un changement de valeurs souvent difficilement compatible avec nos modes de vie très matérialistes.
La portée spirituelle et la dimension parfois mystique de l’EMI ne peuvent être pleinement appréhendées par la science, mais la médecine s’intéresse de longue date à « l’état modifié de conscience » dont l’étude nous renseigne sur la mystérieuse interface cerveau/conscience, ou esprit/matière. La conscience est objet de science. Peut-elle se « délocaliser », permettre d’observer depuis un point de vue extérieur au corps ? C’est ce que suggèrent quantités de témoignages recueillis notamment dans des circonstances de mort imminente. Plusieurs protocoles ont été mis en œuvre dans des centres hospitaliers et CHU, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis et ailleurs, pour tenter d’apporter une démonstration de cet effet dans des conditions pleinement contrôlées, selon des standards scientifiques élevés.
« La dynamique enclenchée par le succès des 1ères Rencontres Internationales sur l’Expérience de Mort Imminente, qui ont réuni près de 2000 personnes le 17 juin 2006 à Martigues, a permis de lancer plusieurs programmes de recherche dans l’Hexagone et de faire vivre un débat nécessaire sur les enjeux de ces recherches et la richesse de l’EMI, souligne Sonia Barkallah, organisatrice des Rencontres. Les 2èmes Rencontres Internationales sur l’EMI, qui se tiendront à Marseille les 9 et 10 mars 2013, seront l’occasion de faire le point sur l’avancée de ces recherches, et surtout d’entendre des témoignages inédits de la part de médecins et scientifiques de premier plan. »
Parmi eux, le Dr Jeffrey Long, radiologue (Etats-Unis), le Dr Olivier Chambon, psychiatre (France), le Dr Eben Alexander, neurochirurgien (Etats-Unis), le Dr Eyal Goldberger, médecin et homéopathe (Israël), le Dr Bernard Samson, médecin généraliste (France). Et bien sûr Raymond Moody, Jean-Pierre Postel, Jean-Jacques Charbonier…
Le programme de ces 2èmes Rencontres aborde de front les questions que se posent ceux qui s’intéressent de longue date à ces phénomènes, comme ceux qui doutent de leur réalité.
Ces patients étaient-ils « morts » au cours de l’expérience ? Plusieurs médecins et chercheurs pensent que la « mort clinique » constatée dans bien des cas permet d’affirmer que les patients ont fait l’expérience de la mort. Si la conscience peut exister sans le corps, alors peut-elle y survivre ? C’est aujourd’hui une hypothèse scientifique valide, selon un nombre croissant de scientifiques, qu’il faut pouvoir aborder en dehors des cadres religieux.
L’EMI peut aussi être « négative », cauchemardesque voire infernale. Faut-il mettre à jour nos images du paradis et de l’enfer ?
Les témoignages d’EMI se révèlent des outils thérapeutiques efficaces pour parler de la mort, aussi bien à des patients en fin de vie qu’à des enfants ou adolescents. Mais lorsqu’un médecin vit lui-même une expérience de mort imminente, comment sa pratique en est-elle transformée ?
Sans tabou ni prosélytisme, les 2èmes Rencontres sur l’Expérience de Mort Imminente souhaitent contribuer à un débat serein autour de questions qui fondent notre existence et dont une meilleure compréhension est susceptible d’aider l’humanité à franchir les étapes difficiles qui se présentent à elle.
S17 PRODUCTION est une société de production audiovisuelle et événementielle fondée par Sonia Barkallah et basée dans le sud de la France à Berre L'étang (13). Son objectif est de réaliser des événements et des produits d'information consacrés en particulier aux thèmes de l'Expérience de Mort Imminente (EMI), des états modifiés de conscience, et des soins palliatifs.
Contacts Attachés de Presse
Jean Jacques Vannier Attaché de presse 25 Rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris Tel : 01 47 42 37 37 Email : Jean-jacques.vannier@wanadoo.fr
Martine Deloupy Attachée de presse Spécialisée 239 Avenue Fleurie 83130 La Garde Tél. mobile : 06 60 51 61 72 Email : martine@deloupy.com
Christine Brac de la Perrière Attachée de presse Web 24, Domaine de Chante-Perdrix 13100 Le Tholonet Tél : 06-75-02-67-45 Email : christine@comturquoise.fr
Présentation des Intervenants
Dr Raymond MOODY Raymond Moody est médecin psychiatre, docteur en philosophie et en psychologie, né le 30 juin 1944 aux Etats-Unis. Il a recueilli pendant plus de vingt ans les témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente. Il a publié trois ouvrages sur le sujet, dont le best seller La Vie après la vie (1975, Editions J’ai Lu), vendu à 20 millions d'exemplaires dans le monde, ainsi que Lumières nouvelles sur la vie après la vie (1977 Editions J’ai Lu) et La Lumière de l'au-delà (1988, Editions J’ai Lu). Le Dr MOODY est le premier médecin à avoir abordé le sujet controversé de l'Expérience de Mort Imminente et lui a donné son nom en anglais : Near-Death Experience. Il est un précurseur de l’étude sur le sujet. Co-Auteur avec Paul Perry de Témoins de la vie après la vie. Une Enquête sur les Expériences de Mort Partagée (Ed. Robert Laffont, 2010). Raymond MOODY met à nouveau en lumière une expérience peu connue du grand public.
Dr Jean-Pierre POSTEL Le Docteur Jean-Pierre Postel est anesthésiste réanimateur depuis 1976. Il a exercé sa spécialité et dispensé son enseignement, avec une orientation pédiatrique, dans les établissements publics (CHU puis Hôpitaux). Il est actuellement chef de service à l'Hôpital Jean Leclaire de Sarlat (Dordogne). Diverses circonstances, dont une EMI partagée l'ont amené à rencontrer quelques spécialistes soucieux de faire progresser la recherche en matière d'EMI et plus encore dans le vaste domaine de la Conscience, à travers les sciences cognitives et la philosophie. Avec la collaboration de collègues motivés, il a mis en application un protocole d'exploration clinique des EMI dans son établissement. Sa rencontre avec Sonia Barkallah, organisatrice du Colloque de Martigues, l'a conduit à fonder avec elle le Centre National d’Etude, de Recherche et d'Information sur la Conscience (CNERIC). Le Docteur J.-P. Postel est membre de la Société Française d'Anesthésie Réanimation (SFAR), du Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (CFAR) et de la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF).
Dr Jean-Jacques CHARBONIER Le Dr Jean-Jacques Charbonier exerce l’anesthésie réanimation depuis vingt cinq ans. Il est médecin référent d’un service de réanimation et se passionne pour les recherches sur le fonctionnement de la conscience. Il est l’auteur de plusieurs livres traitant de ce sujet. Son point de vue avant-gardiste sur l’après-vie, les comas et les EMI lui vaut des inimitiés dans le milieu scientifique mais aussi de nombreuses invitations pour exposer ses idées engagées lors de conférences ou dans les médias. Il est membre d’honneur du CEEMI (Centre d’étude des Expériences de Mort Imminente) avec lequel il collabore activement pour poursuivre ses recherches. Il a publié dernièrement Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà (Guy Trédaniel).
Dr Jeffrey LONG Jeffrey Long est docteur en médecine, spécialisé en radiothérapie. Le Dr Long a étudié la médecine et fait sa spécialisation en radiothérapie à l'université d'Iowa. Avant de s'installer à Houma, il a travaillé à Gallup, au Nouveau Mexique, où il a exercé la radiothérapie et a beaucoup travaillé avec la Nation Navajo en tant que médecin libéral et pour le service public. Il est président fondateur du plus important site de témoignages sur les EMI au monde.
Jody LONG, épouse de Jeffrey Long est une avocate. Elle a été spécialisée en droit de la famille pendant 10 ans. Elle a aussi exercé en tant que représentante adjointe du Ministère Public. Jeffrey et Jody Long possèdent trois des plus importants sites internet consacrés aux différents aspects de la conscience. Depuis 2002, Jody est webmaster de www.nderf.org qui est la Fondation pour la recherche sur les EMI. Ce site est considéré comme le plus important site internet mondial sur les EMI. Le projet international de la fondation NDERF permet d'avoir une vision globale des EMI et d’étudier ces états modifiés de conscience sur une base mondiale. Jody est également une co-investigatrice active dans le domaine de la recherche sur la conscience.
Dr Eben ALEXANDER Le Dr Eben Alexander III est un neurochirurgien universitaire depuis 25 ans. Il a travaillé 15 ans au Brigham and Women's Hospital (Boston, Etats-Unis), à l'hôpital des enfants, ainsi qu’à l'Ecole de médecine de Boston. Au long de sa carrière universitaire, il a écrit et coécrit plus de 150 chapitres et articles dans des revues collégiales, et assuré plus de 200 présentations lors de conférences et pour des centres médicaux dans de nombreuses régions du monde. Il pensait parfaitement savoir comment le cerveau génère la conscience et l'esprit, jusqu’à une méningite encéphalite foudroyante qui l’a frappé en 2008. Après une semaine de coma, il s'est réveillé avec le souvenir d'une « odyssée formidable et profonde dans un autre royaume, plus réel que la réalité terrestre ». Venant d’un spécialiste reconnu du cerveau, un tel témoignage est lourd de conséquences pour le modèle d’une conscience qui serait le simple produit de l’activité du cerveau. Simon & Schuster va publier aux Etats-Unis son récit : My Proof of Heaven - A Neurosurgeon's Near-Death Experience and Journey into the Afterlife - le 23 Octobre 2012.
Vanessa CHARLAND Vanessa Charland-Verville, neuropsychologue, est membre du Coma Science Group qui travaille au centre de recherche Cyclotron, et dans le service de neurologie du Centre Hospitalier Universitaire Sart Tilman (Liège, Belgique). Elle a obtenu sa licence de psychologie à l'université de Montréal et a travaillé sur les commotions subies en milieu sportif chez les footballeurs professionnels et les joueurs de hockey. Elle poursuit maintenant ses études de troisième cycle à l'université de Liège et a actuellement des projets en cours sur l'évaluation des fonctions cognitives à la suite d'un arrêt cardiaque et sur les souvenirs post coma. Elle s'intéresse aussi à l'étude des corrélats neuraux dans l'EMI et les états modifiés de conscience.
Eric DUDOIT Eric Dudoit est psychologue clinicien, docteur en psychologie clinique et psychopathologie, responsable de l’unité de psycho oncologie, service d’oncologie médicale et soins palliatifs. Il est également co-créateur et responsable de l’Unité de Soins et de Recherche sur l’Esprit (USRE) CHU Timone adultes (Marseille). Chargé de cours à l’Université de Provence (psychologie) et à l’Université de la Méditerranée (médecine). Auteur du livre « au cœur du cancer, le spirituel » Editions Glyphe.
Eliane LHEUREUX Eliane Lheureux est sophrologue, praticienne en massages énergétiques, psychothérapeute, et exerce dans le service d’oncologie médicale et soins palliatifs de la Timone. Elle est co-créatrice avec Eric Dudoit de l’Unité de Soins et de Recherche sur l’Esprit (USRE) CHU Timone adultes.
Dr Bernard SAMSON Le Dr Bernard Samson est médecin généraliste et conférencier. Il a fait sa carrière dans la Marine et a vécu une expérience de mort imminente à la suite d’un accident de la route en 1988. Il a été membre de plusieurs associations et groupe de rencontre sur les EMI. Depuis 1992, il témoigne et apporte sa contribution à la reconnaissance et la prise en compte du phénomène EMI. Il a recueilli des centaines de témoignages en plus de 20 ans.
Dr Olivier CHAMBON Le Dr Olivier Chambon est médecin psychiatre et psychothérapeute, co-fondateur du Diplôme Universitaire de Psychothérapie Intégrative (Université Claude Bernard, Lyon 1). Formé au chamanisme et à de nombreuses psychothérapies, il est l’auteur d’Expériences extraordinaires autour de la mort, aux Editions Guy Trédaniel.
Dr Eyal Chaim GOLDBERGER Le Dr Eyal Chaim Goldgberger est médecin et spécialiste de l’étude de la Kabbale. Il est diplômé de l’Ecole de médecine d’Hadassah (Jérusalem), et du Royal London Homeopathic Hospital. Il exerce la médecine en soins palliatifs à l’Hospice of the Upper Galilee (Israël).
Dr Mohammed Karim JOUA, est médecin généraliste, fondateur de l’Association des Etudiants et Médecins de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca. Il est membre du comité d’organisation du 1er colloque sur les EMI au Maroc qui se déroulera le 9 Novembre 2012 à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca.
Xavier RODIER A l’âge de 24 ans, Xavier Rodier est un chef d’entreprise autodidacte. Accompli, heureux dans son exercice, il va cependant vivre une EMI, expérience révélatrice et qui le transformera pour toujours. Il change de vie et reprend des études, devient aide-soignant, puis infirmier et obtient son Diplôme d’Etat de Puériculteur. Il est à ce jour le seul infirmier en France à avoir validé son Diplôme d’Etat avec un travail sur les EMI : L’infirmier face aux récits d’expérience de mort imminente – IFSI Emile Roux, AP-HP, 1996. Xavier Rodier a réintégré les bancs de la faculté à la poursuite d’un doctorat en psychologie.
Rajaa BENAMOUR Rajja Benamour est marocaine et a vécu en novembre 2009 une expérience de mort imminente unique en son genre. Rajaa a en effet rapporté une « mémoire infinitésimale » de tout ce qui s'est passé dans son corps au cours de son expérience (aux niveaux cellulaire et moléculaire, l’impact sur l'organisme, les champs électromagnétiques, la liquéfaction, le trépas, l’agonie...), depuis l'injection de l’anesthésique jusqu'à son réveil. Rajaa a acquis certaines facultés intellectuelles et suit depuis plus d'un an des cours de physique et en particulier de physique quantique.
Les Animateurs
Dr Catherine SELDEN Française devenue célèbre aux Etats-Unis, Catherine Selden est docteur en psychologie clinique et experte médico-légale auprès des tribunaux de Californie. Sa spécialité est le « profiling » et l'usage des tests psychométriques dans les cas criminels, mais aussi à des fins diagnostiques pour les patients qu'elle reçoit dans son cabinet de Beverly Hills. De nombreuses chaines de télévisions américaines (ABC, CBS, NBC…) font régulièrement appel à ses services et à ce jour elle a profilé des centaines de postulants depuis la naissance du phénomène de la téléréalité. Catherine Selden s’intéresse aux expériences exceptionnelles et en particulier aux EMI suite aux nombreux récits qu’on lui fait au cours d’entretiens cliniques. Elle travaille avec Sonia Barkallah à l'adaptation de son documentaire Faux Départ au format américain.
Jocelin MORISSON Jocelin Morisson, 48 ans, est journaliste scientifique et s’intéresse depuis une quinzaine d’années aux phénomènes inexpliqués et en particulier les états modifiés de conscience. Il a collaboré aux magazines et revues Nexus, Inexploré, Le Monde des Religions, Nouvelles Clés, VSD Hors-série… Il est également auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages sur les thèmes de la parapsychologie scientifique, dont Les NDE, expériences de mort imminente, avec Louis Benhedi (2008, Dervy).
Le programme
Télécharger le programme complet du colloque au format pdf
Samedi 9 Mars 2013
8 :15 Ouverture, discours d’introduction par Sonia BARKALLAH Initiatrice et Organisatrice des Rencontres. Réalisatrice du film documentaire « Faux Départ » .Enquête sur les Expériences de Mort imminente.
8 :30 DEBAT (1h30)
Mort ou pas : Sont-ils réellement Mort pendant une expérience de Mort imminente ? Quelle redéfinition pour les EMI ?
Participants :
Dr Raymond MOODY (Psychiatre, Philosophe), Dr Jean Pierre POSTEL Anesthésiste Réanimateur, Dr Jean Jacques CHARBONIER Anesthésiste Réanimateur, Dr Olivier CHAMBON, Psychiatre Débat animé par Jocelin MORISSON Journaliste Scientifique
10 :00 CONFERENCES
La vision des mourants Dr Raymond Moody : Les Vision des Mourants (45 Minutes)
10: 45 Pause (30 Minutes)
11:15 TEMOIGNAGES-DEBAT
Les Expériences de mort imminente dites « Négative »
12 :00 – 14 :00 Pause Déjeuner
14: 00 CONFERENCE (30 Minutes) La Peur de La Mort Eric Dudoit Psychologue Clinicien Hôpital de La Timone Marseille
14 :30 DEBAT (60 Minutes) Les Témoignages d’EMI comme outil thérapeutique pour les patients Eric Dudoit Psychologue Clinicien Hôpital de La Timone Marseille, Eliane Lheureux,
15 : 30 Comment parler de la mort aux enfants et aux Ados ? Débat Dr Olivier Chambon, médecin psychiatre et psychothérapeute, Sonia Barkallah Réalisatrice (30 Minutes)
16:00 Pause (30 Minutes)
16 :30 DEBAT Olivier Chambon, Sonia Barkallah (40 Minutes) Analyse du Bilan de Vie dans les EMI, la Clé de la transformation positive ? L E P R O G R A M M E
17 :20 Jody Long Débat autour de quatre thèmes 4ème dimension ou dimension supérieure – Dans les EMI? Les EMI interculturelles Enquête sur les guérisons suite à une EMI Peut-on vivre volontairement une EMI ?
18:00 Questions – Réponses
19:00 Clôture de la Première Journée par Sonia BARKALLAH
Dimanche 10 Mars 2013
8 :15 Ouverture par Sonia Barkallah
8 :20 CONFERENCE (60 Minutes) Dr Eyal Chaim Goldberger : La vison des Mourants comparaison avec les EMI et la conscience Accrue à l’approche de la Mort en s’appuyant sur les écrits traditionnels juifs tirés de la Kabbale (45 Minutes)
9 :05 CONFERENCE (60 Minutes) Dr Raymond Moody : Les EMI Partagée
10 : 05 Pause
10h 40 Conférence Dr Eben Alexander Témoignage de son expérience
Etre Médecin et vivre une EMI. Quelle pratique après ?
11h 25 DEBAT
Participants : Dr Eben Alexander Neurochirurgien, Dr Jean Pierre Postel, Anesthésiste Réanimateur, Dr Bernard Samson Médecin généraliste. 12 : 15 DEBAT
12 :15- 14 :15 Pause Déjeuner
14 :15 : DEBAT (45 Minutes)
EMI comme outils pédagogique pour les soignants et les étudiants Participants : Eric Dudoit, Xavier Rodier
15 :00 Dr Jeffrey Long La réalité des EMI : 9 éléments de preuves tangibles et ce que nous apprend le contenu spirituel des récits d’EMI
16 :00 Pause (30 Minutes)
16 : 30 Débat autour d’expériences (60 Minutes) 1 : L’expérience de neurostimulation du Pr Blanke Reportage 2 : Comparaison entre sensation des « membres fantômes » et perceptions lors des EMI (Reportage) 3 : Le témoignage de Rajaa Benamour : Un cas d'étude important pour la science
17 : 30 DEBAT (60 Minutes)
L E P R O G R A M M E
Le point sur la Recherche
Les résultats des études passées :
Dr Jean Pierre Postel Etude et premiers Résultats au CNERIC (France) +diffusion d'un court reportage Vidéo
Les études en Cours Vanessa Charland Neurologue Etude en Cours (Belgique), + Interview Vidéo de John Martin Fisher.
Les Etudes à Venir Dr Mohammed Karim Joua, Médecin Généraliste Casablanca, Eric Dudoit Psychologue Clinicien Hôpital de la Timone Débats animé par Le Dr Catherine Selden Psychologue Clinicienne (Los Angeles ) et Sonia Barkallah 18 :30 Questions – Réponses Clôture des rencontres par Sonia BARKALLAH *sous réserve de modifications L E P R O G R A M M E
s17production : http://www.s17production.com/fr/index.asp sonia.barkallah sur face2bouk : https://www.facebook.com/sonia.barkallah
fr_ankh
Messages : 960 Date d'inscription : 01/02/2011
Sujet: Re: 2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille Mar 19 Mar 2013 - 7:44
Voila c'est fini et c'est sur france3
a2zeiss Administrateur
Messages : 7309 Date d'inscription : 18/04/2009 Age : 40 Localisation : Dans d'autres spheres!!!
Sujet: Re: 2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille Mar 19 Mar 2013 - 8:43
Merci fr_ankhyyy ça donne vraiment envie de regarder ce reportage, on peut le trouver ou?
fr_ankh
Messages : 960 Date d'inscription : 01/02/2011
Sujet: Re: 2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille Mar 19 Mar 2013 - 9:13
Salut A2, je ne comprends pas trop ta question mais au cas où : http://provence-alpes.france3.fr/2013/03/10/marseille-les-deuxiemes-rencontres-internationales-d-experience-de-mort-imminente-emi-213543.html
fr_ankh
Messages : 960 Date d'inscription : 01/02/2011
Sujet: Re: 2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille Mar 19 Mar 2013 - 10:52
Extrait (audio) du colloque du 09.03.2013 avec intervention du Dr Chambon
Dr Chambon et Lilou
Le Contacts avec nos défunts - Dr Olivier Chambon - entretien
Psy & Spiritualité - Dr Olivier Chambon - entretien
Une très belle conversation sur Europe 1 "Libre antenne" dans la nuit du 12 au 13 mars sur les EMI.
Sujet: Compte rendu des 2èmes Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort Imminente Mar 23 Avr 2013 - 8:36
Compte rendu des 2èmes Rencontres Internationales Résumé des deux journées
2èmes Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort Imminente
Marseille, 9 et 10 mars 2013 Organisé par Sonia Barkallah - S17 Production
Plus d’un mois après, l’enthousiasme n’est pas retombé. Ceux qui ont participé aux 2e Rencontres sur les EMI à Marseille sont encore sur un « petit nuage ». L’intensité des échanges et des rencontres, la force des paroles, la richesse des débats, l’impact des témoignages, la finesse des analyses…, tout cela a contribué à faire des Rencontres de Marseille un immense succès avec près de 2000 participants sur les deux jours.
Par Jocelin Morisson
En 2006, les premières Rencontres à Martigues avaient posé les jalons sur la base du bilan de 30 années de recherche et de réflexion sur les EMI. Ces 2e Rencontres ont montré combien cette recherche est foisonnante, en dépit des difficultés, et combien la réflexion s’enrichit d’une ouverture nouvelle, qui n’est pas sans lien avec l’état d’hyper-crise de nos sociétés, voire avec une certaine « fin d’un monde » survenue en 2012. Oui il nous faut trouver des alternatives radicales, et la nouvelle vision de l’Homme à laquelle nous invite et nous incite l’étude des EMI est à-même de nous conduire à réinventer - sinon simplement inventer - le vivre-ensemble en bouleversant notre rapport à la mort, et donc à la vie.
Car les Expériences de Mort Imminente ne sont pas les seules manifestations qui entourent l’approche de la mort. Les chercheurs et cliniciens considèrent aujourd’hui un ensemble de phénomènes péri-mortels (autour de la mort) qui incluent les EMI dites empathiques ou partagées - vécues par les proches et accompagnants d’un mourant -, mais aussi les phénomènes de « conscience accrue à l’approche de la mort » - « visions des mourants » - « lucidité terminale », ainsi que les manifestations de « contacts avec les défunts » peu de temps après la mort. Difficile de ne pas reconnaître la proximité de ces expériences entre elles et la grande cohérence qui s’en dégage. C’est cette cohérence, et la difficulté croissante à en rendre compte dans le cadre de la science matérialiste-réductionniste, qui conduit même les plus rigoureux des penseurs tels que Raymond Moody à « céder », pour abandonner la posture sceptique originelle qui consiste à éviter de conclure et qui fut la sienne pendant 50 ans. Il se dit aujourd’hui finalement convaincu de la persistance d’une forme d’existence après la mort.
Mort ou pas ?
Spoiler:
Lors du premier débat, on s’interroge pour savoir s’il est médicalement correct de dire que les expérienceurs, ceux qui ont vécu une EMI, était morts au moment de l’expérience. En vidéo, le Pr Steven Laureys, qui dirige le Coma Science Goup de Liège, explique que l’expression « mort clinique » n’est plus adaptée. La mort clinique désigne un état réversible, à la suite d’un arrêt cardiorespiratoire, mais réversible si et seulement si une réanimation est entreprise suffisamment tôt pour éviter la « mort cérébrale ». Le Pr Laureys représente le point de vue des neurosciences contemporaines, et nous permet de situer le débat par rapport à son approche matérialiste assumée : l’EMI a des corrélats neuronaux, c’est-à-dire qu’elle serait « produite » par le cerveau, pour schématiser. Raymond Moody, le philosophe, le psychiatre, celui qui a fait connaître les EMI à un très large public, est d’accord avec le Pr Laureys, mais seulement sur l’inadéquation de l’expression « mort clinique ». Notre définition de la mort dépend de critères qui sont changeants, contrairement à la façon dont nous définissons les couleurs, par exemple. « La mort a une définition aléatoire qui dépend de nos capacités de réanimation », résume Jean-Jacques Charbonier, anesthésiste-réanimateur. Pour lui, les expérienceurs ont fait l’expérience de la mort, puisque sans manœuvre de réanimation, sans intervention, la mort clinique conduit irrémédiablement à la mort cérébrale, puis à la mort tout court. Mais ces définitions changent également au gré de nos capacités à prélever et conserver des organes à des fins de transplantation.
Les questions éthiques qui entourent la fin de vie sont considérables, comme le souligne Jean-Pierre Postel, lui aussi anesthésiste-réanimateur, et il est important de comprendre que les prélèvements d’organes ne sont réalisés que sur des donneurs en état de mort cérébrale ; un état irréversible même si le corps est maintenu artificiellement en « fonctionnement ». Raymond Moody explique que les expérienceurs sont en général heureux de penser que leurs organes pourraient servir à d’autres après leur mort. « L’EMI n’est ni une vraie ni une fausse mort, c’est la deuxième face d’un processus, celui du mourir », lance Olivier Chambon, psychiatre et psychothérapeute. « On pourrait parler d’une expérience de mort brève », poursuit-il. Mais surtout, dans l’ensemble des phénomènes périmortels, « on retrouve des points communs : on peut converser télépathiquement avec un défunt, voir une lumière pleine d’amour, voir des paysages édéniques, paradisiaques, entendre des musiques célestes… » Ceux qui ont vécu plusieurs expériences de ce type disent qu’il s’agit de la même chose vue sous des angles différents.
Le mur de l’ineffable
Spoiler:
La périmortalité est en effet l’approche la plus juste, mais Raymond Moody nous rappelle la difficulté essentielle : l’absence d’un cadre de pensée, d’outils conceptuels, pour décrire et parler d’une éventuelle « autre réalité ». C’est sa réflexion depuis plusieurs années, qui vise à élaborer une nouvelle logique et des outils pour « faire tomber le mur de l’ineffabilité », explique-t-il. Avec Jean-Jacques Charbonier, Jean-Pierre Postel et Olivier Chambon, Raymond Moody est convaincu que l’existence se poursuit après la mort, et sa conviction notamment été emportée par les expériences peut-être les plus incroyables qui soient : les EMI partagées. Les accompagnants, les proches, parfois même les soignants qui se trouvent au chevet d’un mourant voient soudain la géométrie de la pièce se transformer, celle-ci devient baignée de lumière, un tunnel se forme, des silhouettes y sont visibles et parfois reconnaissables, et le mourant peut être accompagné dans les premiers instants de son départ… Jean-Pierre Postel l’a vécu en accompagnant son père, conjointement avec son épouse et leur fils ; Raymond Moody l’a vécu avec sa mère. Il nous expliquera dans sa conférence du lendemain combien ces expériences partagées mettent à plat l’argument sceptique qui veut que l’EMI soit provoquée par des médicaments ou autres substances produites par un cerveau en souffrance.
En nous parlant ensuite des « visions des mourants », Raymond Moody donne des exemples de sous-catégories de phénomènes étonnants : le « chant du cygne », les « communications énigmatiques », la « lucidité terminale »… Nous disposons de quantités de témoignages de ce genre ; « le volet narratif est abondant », explique Raymond Moody, mais ce n’est pas une « preuve rationnelle » de l’existence d’une après-vie. C’est pourquoi nous avons besoin d’un nouvel appareil conceptuel. Sa recherche actuelle consiste donc à exposer un échantillon de personnes à un ensemble de concepts qui rompent avec la logique aristotélicienne, celle du tiers-exclu, pour qu’ils soient à même de décrire de façon entièrement nouvelle leurs expériences autour de la mort.
Les expériences effrayantes
Spoiler:
Dans la conférence suivante, Penny Sartori, infirmière en soins palliatifs et docteur en philosophie à la suite de son étude sur les EMI, présente un exposé sur les EMI dites négatives. Elle préfère parler d’expériences « effrayantes », qui sont de trois types selon la catégorisation actuelle : les EMI à structure classique mais perçues comme effrayantes ; les expériences du vide ; et les expériences infernales-démoniaques. Il est important de souligner qu’elles ne sont pas corrélées à des tentatives de suicide ou des « mauvaises personnalités ». Elles le seraient davantage à un état de peur au moment de l’expérience, ou à une forme d’interruption de l’expérience. Car si l’expérience peut se poursuivre suffisamment, il est fréquent qu’une expérience désagréable devienne plaisante, après une forme de lâcher-prise dans l’expérience. « Il est bien plus difficile de faire des recherches sur ces expériences car les gens ne souhaitent pas les exposer, conclut Penny Sartori. Nous ne pouvons plus les ignorer car elles sont là, elles surviennent, beaucoup de personnes en souffrent et n’ont personne vers qui se tourner. Il est donc important que nous les prenions en compte. Il faut davantage de recherches sur ces expériences et nous devons concevoir des façons de soutenir les personnes qui les ont vécues, les guider vers les thérapies appropriées. » A long terme, même une expérience effrayante peut cependant conduire à des transformations psychologiques positives.
Peur de la mort ?
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La peur de la mort est-elle la mère de toutes les peurs ? Dans la conférence suivante, le psychologue clinicien et docteur en psychologie Eric Dudoit nous explique que la peur a une fonction, que les rites d’initiation ont un sens, et que nous souffrons aussi de l’avoir oublié. « Vous avez votre baccalauréat ? Non ? Alors vous êtes des merdes ! », lance-t-il en déclenchant l’hilarité générale, avant de poursuivre : « C’est en gros le message que nous donnons à nos enfants. On s’étonne après qu’il y ait beaucoup de suicides. On s’étonne après que nos enfants nous disent, « je ne suis pas heureux ». » La peur est nécessaire. Petit, on joue à s’attraper, puis on regarde des films d’horreur, et même les grands hommes ont eu peur : Jésus, Mohammed, Bouddha… « L’expérience de la mort, c’est celle de la déréliction, explique Eric Dudoit. Ce qui nous est proposé à nous les humains est de grandir, et pour grandir on enlève les liens, c’est la déréliction d’Heidegger. Suis-je capable de vivre sans mes liens, d’amour, d’objet, d’êtreté ? C’est difficile vous savez. Moi j’essaie et je n’y arrive pas. Parce que nous autres les êtres humains, avons un trou à l’intérieur de nous, une faille. »
Quand cette peur est toujours là, intense, au moment d’arriver en fin de vie, Eric Dudoit et Eliane Lheureux, sophrologue et psychothérapeute, font jouer la complémentarité de leurs approches, psychologique et psychocorporelle, dans l’unité des soins palliatifs de l’hôpital de La Timone où ils interviennent. Les Américains Kenneth Ring ou Bruce Greyson ont dit que l’exposition aux récits d’EMI était bénéfique à ceux qui ont peur de la mort. Eric Dudoit les a pris au mot et ils ont objectivé avec Eliane Lheureux une réduction du syndrome anxio-dépressif, un effet sur les dépressions sévères, ainsi qu’une évolution psychologique et spirituelle qui touche aussi les proches et les familles. Pour autant, ce cheminement n’est en rien imposé, il est seulement proposé et accompagné.
Parler de la mort aux enfants
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Autre problématique particulière de nos sociétés largement sécularisées : comment parler de la mort aux enfants ? La psychanalyste Claire Bazin partage son expérience intime et douloureuse, la perte brutale de son mari, la façon dont ses enfants lui ont permis de reprendre goût à la vie, la relation avec une autre forme de présence de celui qui n’est pas réellement absent. Et la prise de conscience d’une absolue nécessité : aider les enseignants à pouvoir parler de la mort aux enfants quand cela est indispensable. « Il y a 500 000 orphelins de moins de 21 ans en France, observe Claire Bazin. En moyenne un enfant par classe jusqu’au collège a perdu un parent. Deux à trois enfants par classe au lycée. » Claire a créé une association pour faire des interventions dans les établissements demandeurs. Des feuillets pédagogiques sont en cours d’élaboration, la formation d’intervenants et les consultations de différentes parties prenantes sont lancées. Olivier Chambon décrit trois attitudes possibles des parents, qui peuvent « esquiver le sujet, ne pas emmener l’enfant voir le mort, ne pas l’emmener à l’enterrement, parler d’un départ lointain, etc., selon l’âge de l’enfant. C’est-à-dire fuir, éviter le contact, verbal, physique, émotionnel avec l’enfant. » Ou bien ils peuvent dire « on ne sait pas, certains pensent qu’il y a quelque chose et d’autres pensent qu’il n’y a rien. Ce qui laisse toute la place à l’enfant pour se construire, certes, sa propre interprétation, mais parfois aussi pour se construire des histoires effrayantes ou désespérantes. » Une troisième voie est de « raconter des histoires, ce qui fait penser à des mythes ». Mais un mythe n’est pas une fiction. Ainsi Olivier Chambon poursuit : « On peut lui dire, sur la base des recherches modernes, après la mort la conscience continue d’exister ; elle survit ; les personnes défuntes restent en contact avec les vivants ; ils veillent de près et après ta mort ce défunt viendra te chercher pour t’accompagner… »
Dans le débat suivant, Olivier Chambon intervient sur l’importance du « bilan de vie » dans les EMI. Lui aussi livre des expériences intimes qui l’ont transformé. « Ce ne sont pas les grandes choses qui comptent, explique-t-il. Pas les grands projets que nous avons dans le futur pour sauver l’humanité ou améliorer sa vie, mais c’est la qualité de la présence, à l’instant présent. » Le bilan de vie, où l’on regarde sa vie comme du point de vue d’un « soi supérieur », n’est pas un jugement, c’est une constatation objective du manque d’amour dans nos vies. Celui que nous manquons de recevoir mais surtout celui que nous manquons de donner. Et ce bilan de vie nous conduit selon Olivier Chambon à reconsidérer les règles d’or et d’argent, auxquelles il ajoute ses versions bis : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent et fais aux autres ce que tu aimerais qu’ils te fassent. Et j’ajouterais : fais-toi à toi-même ce que tu aimerais que les autres te fassent, et ne te fais pas à toi-même ce que tu n’aimerais pas que les autres te fassent. » A relire autant que nécessaire.
Universalité de l’EMI
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Jody Long, épouse du Dr Jeffrey Long, gère avec celui-ci la plus importante base de données de témoignages d’EMI au monde, en plus de 20 langues : la Near-Death Experience Research Foundation (nderf.org). Les nombreux témoignages reçus du monde entier permettent de faire des comparaisons et des études statistiques. Jody Long souligne quatre éléments remarquables. Tout d’abord les témoignages concordent tous sur le fait que l’expérience semble se dérouler dans une dimension supplémentaire de l’espace, dans laquelle le temps est extrêmement ralenti, voire n’a plus cours du tout. En second lieu, les comparaisons interculturelles ont permis de relever certaines différences mais qui sont avant tout le fait de différences de langages et de modes d’expression, plutôt que le reflet de véritables différences de contenus. C’est bien l’universalité de l’expérience qui est le trait saillant, et qui transcende les cultures. Jody Long évoque ensuite les guérisons en lien avec une EMI. Certains guérissent d’une grave affection, voire devienne guérisseurs eux-mêmes, mais beaucoup aussi deviennent par la suite insensibles aux médicaments. Un aspect peu connu que Jody Long attribue au fait qu’ils ne craignent plus la mort et n’auraient plus besoin de « se soigner ». Peut-on vivre volontairement une EMI ? C’est la question que posent beaucoup d’internautes à la NDERF, qui sont même prêts à jouer les « cobayes » pour l’expérimentation scientifique. Mais la réponse est non, pour des raisons éthiques évidentes.
Cette première journée, riche en informations et en émotions, se clôt sur une séance de questions/réponses avec la salle, dans laquelle médecins, soignants et autres thérapeutes sont largement représentés. Il est question de science, de psychologie, de soins, mais aussi de spiritualité car il est temps de parler juste et vrai, de « cesser d’être tiède », comme dit Eric Dudoit.
Kabbale et soins palliatifs
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Le dimanche s’ouvre sur une conférence magistrale du Dr Eyal Goldberger, médecin en unité de soins palliatifs d’un hôpital du nord d’Israël, et spécialiste de l’étude de la Kabbale. L’hôpital accueille des personnes de toutes religions ainsi que des athées, explique-t-il, mais ils vivent indifféremment les mêmes phénomènes de « conscience accrue à l’approche de la mort ». Ils voient des choses qu’ils ne voyaient pas avant, et que les autres ne voient pas, comme si le voile qui masque l’autre réalité se déchirait. Or, selon la Kabbale, « il y a trois moments dans la vie où on peut voir au-delà du voile, explique Eyal Goldberger. Avant la naissance, au moment du mariage, et avant la mort. » De fait, le mourant reçoit un « surcroît d’esprit », qui lui permet de voir ce qu’il ne pouvait pas voir, nous dit le Zohar (Livre de la Splendeur). Eyal Goldberger nous fait partager la richesse de l’écriture hébraïque : âme et respiration ne diffèrent que d’une lettre, yod, qui est aussi « la première lettre du nom imprononçable de Dieu ». Au bout du compte, « la littérature et la tradition juive vont dans le sens des observations de conscience accrue à l’approche de la mort, souligne Eyal Goldberger. Le voile qui cache la réalité s’abat sur nous avec notre 1er souffle de vie au moment de la naissance et disparait progressivement à mesure que nous nous approchons de la mort. »
Le débat suivant pose à nouveau des questions cruciales pour nos sociétés modernes : comment prendre en charge la fin de vie ? Quelle place et quels moyens pour les soins palliatifs ? Quid de l’euthanasie ? Le Dr Jean-Jacques Charbonier en profite pour souligner qu’il avait sept ans d’avance en affirmant à Martigues l’existence d’une vie après la vie et la possibilité de communiquer avec les défunts. Et de poser les enjeux d’une réflexion autour de la mort qui nous oblige à « regarder les choses en face ». « La loi Léonetti n’est plus adaptée à nos unités de réanimation et de soins intensifs, estime-t-il. Et chaque semaine, il y a des « meurtres » parce que des soignants font des homicides volontaires. C’est inadmissible, ce sont des gens qui pètent les plombs à un moment donné, à cause du burn-out, et qui ne supportent plus de voir un comateux comme une personne agonisante. » Annie Babu, infirmière et assistante sociale en retraite, a élaboré avec Jean-Jacques Charbonier un questionnaire sur la fin de vie qui a déjà recueilli 1600 réponses. Elle a collaboré au rapport de Didier Sicard sur la fin de vie et remettra à ce dernier deux livres dédicacés, « celui de Raymond Moody et celui d’Eben Alexander », annonce-t-elle fièrement. Sylvie Cafardy, médecin gériatre, a consacré sa thèse de médecine aux EMI et sa pratique en soins palliatifs lui donne un autre regard que le réanimateur. Selon elle, la loi Leonetti est mal connue, et donc mal appliquée. Deux composantes essentielles des EMI sont à considérer pour apporter un soutien aux patients en fin de vie : l’absence de peur de la mort, rapportées par la quasi-totalité des expérienceurs, et le fameux bilan de vie.
70% des personnes qui ont répondu à l’enquête d’Annie Babu pensent qu’il y a une « vie » après la mort, mais c’est là le fruit d’un « cheminement personnel » bien davantage que le fait de « preuves scientifiques, de principes religieux, ou de principes d’un gourou quelconque ». « Innover, c’est penser à côté », conclut Jean-Jacques Charbonier, citant Einstein.
Les EMI partagées
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Raymond Moody reprend la parole pour nous entretenir de ces incroyables expériences de mort partagées ou empathiques. Il n’avait connaissance que d’un seul cas lorsqu’il a écrit « La Vie après la Vie » en 1975. Il en a désormais entendu des dizaines d’autres, et observé une évolution notable autant que cruciale. Les premiers récits qu’il a recueillis provenaient de soignants, médecins ou infirmières. Ceux-ci avaient vécu une partie de l’EMI d’un patient qui se trouvait le plus souvent être aussi un parent. A partir des années 1980, les récits ont commencé à venir non plus de soignants mais des familles elles-mêmes, ou de proches qui avaient assisté au départ de quelqu’un. Raymond Moody s’est interrogé sur cette évolution, avant d’y voir une corrélation très probable avec un changement de « politique » intervenue à la même époque dans les établissements de soins, et qui consistait à faire entrer les familles dans les chambres quand autrefois on leur demandait au contraire de partir… Ceci a entraîné davantage d’expériences empathiques vécues par les proches, parce que la proximité est permise jusqu’à l’instant de la mort, qui n’est pas qu’un instant.
Encore un rite que nous avons oublié. Comment expliquer que plusieurs accompagnants vivent une partie de l’expérience, parfois avec les mêmes éléments et parfois avec des différences, sans invoquer l’hallucination collective suscitée par l’intensité de la situation ? Sauf qu’il arrive aussi que l’accompagnant assiste à la revue de vie du mourant. Raymond Moody relate l’histoire extraordinaire d’une dame qui a assisté au bilan de vie de son mari, qu’elle connaissait depuis l’enfance. Bilan au cours duquel elle a reconnu la majorité des scènes, mais elle aussi vu des choses qu’elle ignorait et qui étaient bien réelles. Raymond Moody conclut en évoquant une forme de résistance qu’il a observée aux Etats-Unis face à ces expériences, plus forte que vis-à-vis des EMI. En effet, explique-t-il, « il semblerait que les expériences partagées soient plus difficiles à accepter pour nous, peut-être du fait de ce que Freud et Wittgenstein ont observé chacun de leur côté, à savoir qu’il nous est très difficile d’imaginer notre propre mort, notre propre contact avec la mort. Les EMI, si l’on y pense, remettent les choses à distance parce qu’il est plus facile de penser que quelqu’un d’autre peut mourir. Mais quand on pense que l’on risque d’expérimenter quelque chose de ce type au chevet d’un mourant, c’est plus difficile à accepter pour nous. » Peut-être qu’une certaine réticence s’explique aussi par le caractère indubitable de ces expériences. Il est commode de réduire l’EMI à un « dysfonctionnement » du cerveau, mais c’est beaucoup moins facile avec ces expériences partagées.
Le charisme d’Eben Alexander
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Est-il possible de susciter plus d’enthousiasme que Raymond Moody lui-même ? Lors des pauses, chacun lui fait signer son ouvrage, tombe dans ses bras pour lui signifier à quel point il a « changé (sa) vie », ou « sauvé (sa) vie ». Mais un autre Américain du sud est disposé à prendre le relais. Eben Alexander pourrait avoir l’arrogance de l’éminent neurochirurgien qu’il est, ayant enseigné à l’école de médecine de la faculté d’Harvard et opéré des centaines de cerveaux. Mais c’est tout le contraire, et l’expérience extraordinaire qu’il a vécue lors de ses sept jours de coma, consécutif à une méningite bactérienne foudroyante, n’y est sans doute pas étrangère. Il commence par s’adresser au public en français : « Je suis honoré par l’invitation à parler durant cette conférence extraordinaire. La rigueur intellectuelle et la passion dans la compréhension de notre existence, que j’ai découvert auprès des personnes présentes et des intervenants à cette conférence, a été pour moi extrêmement rafraichissante dans ma quête personnelle de compréhension depuis mon EMI. » Eben Alexander raconte son expérience et l’impossibilité pour le neuroscientifique qu’il est de la comprendre comme un dysfonctionnement de son cortex cérébral puisque celui-ci était anéanti par une bactérie E. coli vorace. Sa guérison à elle seule tient du « miracle médical », explique-t-il. Ses chances de récupérer ses fonctions neurologiques étaient tombées à zéro au bout de six jours de coma, avant qu’il ne se réveille au matin du septième jour pour déclarer : « Tout va bien ! » Après une phase de cauchemars et d’hallucinations, les semaines suivantes ont vu le retour des ses souvenirs de sa vie d’avant, mais l’expérience était là dans sa parfaite clarté dès son réveil. Plutôt agnostique avant son coma, Eben Alexander se prononce désormais pour un « élargissement des frontières de la science qui puisse embrasser l’ensemble de la spiritualité. » La solidité de son parcours de médecin, l’intensité et les conditions de son expérience font sans aucun doute de lui le nouvel ambassadeur des EMI à grande échelle.
Les médecins transformés par leur expérience
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La table-ronde suivante est précisément consacrée à ces médecins qui ont vécu une EMI et Eben Alexander poursuit l’échange. Il travaille sur un second ouvrage qui abordera les aspects scientifiques et spirituels de son expérience, et se consacre à sa fondation « Eternea ». Bernard Samson partage l’expérience au cours de laquelle il est « devenu musique » et insiste sur la « voie du pardon » que doit rechercher tout thérapeute. Jean-Pierre Postel a lui aussi été transformé par son expérience empathique. En tant que thérapeute, « j’étais en latence », explique-t-il, « j’étais l’embryon de ce que je suis devenu maintenant grâce à cette expérience ». Le médecin qui a vécu une telle expérience est porteur de nouvelles responsabilités : « Il faut absolument que nous ayons un levier sur la sensibilisation des responsables universitaires de l’enseignement, pour amener des professionnels, qui de toute façon travailleront sur la vie et la mort, à en connaître la nature, les tenants et les aboutissants », souligne Jean-Pierre Postel.
C’est l’objet du débat suivant : peut-on utiliser les EMI pour concevoir des outils pédagogiques à l’intention des soignants et des étudiants ? Eric Dudoit explique que le soignant est « potentiellement désemparé » face à la mort, et qu’il est aussi une personne souffrante. Joël Jacques, qui représente l’Agence Régionale de Santé où il est notamment chargé des questions d’éthique, explique qu’en l’état ces expériences ne sont pas suffisamment probantes pour être prises en compte dans un cadre officiel. Selon lui les EMI sont énormément teintées de - voire se réduisent à - nos conditionnements culturels. Il n’a manifestement guère étudié le dossier, mais au moins il accepte de débattre, ce qui n’est pas sans signification car il est également chargé à l’ARS… de la lutte contre les dérives sectaires. Xavier Rodier, infirmier puériculteur, milite depuis de nombreuses années pour une reconnaissance de l’EMI dans le milieu infirmier. Son mémoire de fin d’études sur les EMI reste une référence mais un tel travail n’est plus possible aujourd’hui, pourtant « les paramédicaux sont au front quand la mort arrive », explique-t-il. Et de rappeler une réalité incontournable dans les établissements publics : « Il peut y avoir une méconnaissance de la loi Leonetti, mais il y a surtout aussi un manque de moyens, matériel et humain, flagrant. »
NDERF : un service public
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Jeffrey Long, radiothérapeute en oncologie, nous fait ensuite partager les résultats de son analyse des milliers de témoignages recueillis par la NDERF. La fondation est régie comme un « service public », explique-t-il. « Nous voulons que les gens puissent étudier et partager librement ces données ». Les EMI sont-elles vraiment universelles ? « Lorsqu’on étudie un grand nombre d’EMI, il n’y en a pas deux semblables, observe-t-il. Mais lorsqu’on étudie de nombreuses EMI, on trouve un motif d’éléments très consistant. » Subtile nuance. Jeffrey Long a isolé neuf caractéristiques essentielles qui constituent à ses yeux des éléments de preuves tangibles : une conscience claire comme le cristal ; des observations réalistes hors du corps ; des visions lors d’EMI d’aveugles. Mais aussi et encore plus convainquant selon lui : des EMI au cours d’anesthésies générales ; la revue de vie (qui contient des éléments inconnus vérifiés) ; les réunions familiales (avec des inconnus identifiés ensuite) ; les EMI d’enfants ; la consistance des témoignages à travers le monde ; et enfin la transformation des valeurs de vie.
Le débat suivant porte sur l’expérience de neurostimulation du Pr Olaf Blanke, réalisée sur une patiente épileptique qui a eu des sensations de sortie du corps. Christophe Lopez, ancien membre de l’équipe du Pr Blanke, aujourd’hui chargé de recherche au CNRS, explique qu’il ne s’agissait pas d’une expérience mais d’une « procédure pré-chirurgicale de l’épilepsie », pour déterminer une zone à opérer sans léser alentour. Par conséquent, l’observation d’Olaf Blanke était fortuite, et la reproduire pose des problèmes éthiques actuellement insurmontables. Disposer une cible en hauteur dans ces circonstances reproductibles permettrait, si elle était perçue, d’obtenir « une preuve scientifique », fait observer Sonia Barkallah. Christophe Lopez est d’accord ; la question est bonne mais cela reste difficile à réaliser au plan méthodologique. Vanessa Charland-Verville, doctorante en neuropsychologie et membre du Coma Science Group de Liège, n’est pas non plus hostile à mettre en œuvre un tel protocole si les conditions éthiques le permettaient. « Pourquoi pas, nous savons que les EMI sont vécues partout dans le monde, c’est un phénomène que l’on ne peut plus nier en médecine, en sciences, en neurosciences et dans toutes les disciplines. Essayons donc de répondre à cette question, et si on a l’accord et les moyens de le faire et que ça ne nuit à personne, faisons-le. » L’exemple même d’une approche matérialiste non-dogmatique et ouverte.
Membres fantômes et voyage à l’intérieur du corps
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Le masso-thérapeute Bernard Dubreuil étonne tout le monde avec ses observations sur les « membres fantômes ». Les personnes amputées ou victime d’un AVC (accident vasculaire cérébral) qui ont un membre fantôme se révèlent parfois capables de sentir avec celui-ci, et le thérapeute peut lui aussi ressentir le membre invisible. Deux membres fantômes appartenant à des personnes différentes peuvent même se ressentir mutuellement, en aveugle. On peut utiliser un membre fantôme, que l’on étend, pour traverser un mur et sentir ce qui se trouve l’autre côté, avec « une résolution moins fine que la sensibilité du membre réel », précise Bernard Dubreuil. Ridicule ? Et pourtant, c’est ni plus ni moins ce que font les maîtres de Qi Gong, souligne-t-il avec raison.
Puis vient le témoignage de Rajaa Benamour. Cette économiste marocaine issue d’une famille cultivée n’avait pourtant jamais entendu parler d’EMI jusqu’à son accident d’anesthésie qui l’a propulsée à l’intérieur de son corps, puis aux confins de l’univers. Elle a exploré la biologie et la physiologie de son propre organisme en comprenant tous les détails de cette mécanique subtile, ressenti une douleur paroxysmique, puis observé 14 milliards d’années d’histoire de l’univers… Pure hallucination, diront certains. Et pourtant, Rajaa a repris des études universitaires en cosmologie et en physique quantique, et étonne ses professeurs par ses connaissances. Mais surtout, elle a comme Eben Alexander la certitude inébranlable d’avoir touché l’absolu : « Dans cette lumière divine, je suis Lui et il est moi, je ne peux pas être plus proche de Lui et il ne peut pas être plus proche de moi… », raconte-t-elle.
L’état de la recherche
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La fin de la journée est consacrée à un point sur les recherches passées, en cours et à venir. Jean-Pierre Postel explique le protocole de cibles cachées mis en place à l’hôpital de Sarlat sous l’égide du CNERIC à partir d’une idée de Jean-Pierre Jourdan (Iands-France). Il souligne le caractère imprévisible et incontrôlable de la survenue d’EMI dans un service de réanimation qui voit passer entre 300 et 500 patients par an. Cinq patients ont vécu une EMI au cours des deux ans d’étude, dont deux accompagnées d’une sortie hors du corps, mais sans perception des cibles. A moins d’un grand nombre de centres, comme dans l’étude anglo-saxonne Aware, ce type d’approche n’est pas forcément la meilleure, pense Jean-Pierre Postel. A l’Institut Suisse des Sciences Noétiques (ex centre Noêsis de Genève), Sylvie Déthiollaz et Claude-Charles Fourrier conduisent également des recherches sur la sortie du corps. Jean-Pierre Postel rejoint leur approche consistant à travailler avec des sujets « doués » pour la décorporation. Les difficultés actuelles portent essentiellement sur l’élaboration d’un protocole qui convienne bien au sujet, tout en répondant à la question posée : la conscience peut-elle se délocaliser et percevoir une cible à distance ? Des observations préliminaires en conditions contrôlées permettent de le penser, mais s’agit-il de sortie du corps, de projection de la conscience, de vision à distance… ? Les futurs travaux devront s’attacher à y répondre également.
Jean-Pierre Postel raconte le cas de Mme Badini qui a vécu en 1972 une EMI à la suite d’un accident l’ayant rendue aveugle, ce qui est attesté par dossier médical. Inconsciente, elle a pourtant vu deux agents de santé indélicats qui ont pris ses bijoux avant un examen radiologique. Ce n’est qu’à son réveil du coma qu’elle a réclamés ses bijoux et indiqué où ils pouvaient se trouver : dans les poches de blouses des deux agents.
5 millions de dollars pour explorer « l’immortalité »
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En vidéo, nous écoutons John Martin Fisher, philosophe et chercheur à l’université Riverside en Californie. La Fondation Templeton lui a octroyé une bourse de 5 millions de dollars sur trois ans pour conduire des recherches sur la mort et l’immortalité. La moitié est consacrée aux recherches expérimentales sur les EMI et dans le domaine des neurosciences. Une autre partie va aux travaux en philosophie et en théologie. Les résultats de ces travaux ne seront pas connus avant 2016, et Fisher s’avoue lui-même sceptique sur l’après-vie, indiquant que la Fondation ne souhaite aucunement « orienter » les recherches.
Vanessa Charland-Verville présente ses travaux au CSG. L’équipe du Pr Steven Laureys est réputée pour ses recherches sur les états de conscience altérée dans les comas ou les états dits « végétatifs », rebaptisés « syndrome d’éveil non répondant », car « le patient est réveillé mais ne répondra pas à des stimulations extérieures, précise Vanessa Charland. Il y a donc absence de conscience bien qu’il y ait éveil et présence de cycle veille-sommeil. » On parle aussi d’état de conscience minimale pour une autre catégorie de patients, qui peuvent présenter des signes de conscience reproductibles. Vanessa fait partie des signataires d’un article scientifique important qui montre que les souvenirs d’EMI sont plus profondément imprégnés que les souvenirs d’autres événements, réels ou imaginaires. Dès lors, il ne s’agit pas d’hallucinations. La suite de ce travail consiste à rechercher si la cause de l’EMI, son « induction », influe sur son contenu. L’EMI n’est pas une hallucination, mais elle peut tout autant être déclenchée par une « cascade neurochimique » dans le cerveau, explique Vanessa Charland-Verville.
Pour illustrer le futur, et en vidéo faute de visa pour venir à Marseille, le Dr Karim Joua nous explique combien la communauté médicale et scientifique marocaine est désireuse de s’investir dans la recherche sur ces expériences. La conférence organisée à la faculté de médecine de Casablanca sous la férule du CNERIC a donné une impulsion nouvelle, y compris pour un travail sur les soins palliatifs bien que le rapport à la fin de vie soit différent de part et d’autre de la Méditerranée. Eric Dudoit lance un appel à d’autres services de soins palliatifs en France ou en francophonie qui souhaiteraient appliquer le protocole mis en place à Marseille, conjuguant les approches psychologique et psychocorporelle.
La séance de questions/réponses avec la salle permet d’approfondir quelques points scientifiques, philosophiques, voire métaphysiques, afin de repartir pleinement comblé par ces deux journées extraordinaires.
Sonia Barkallah remercie tous les participants, intervenants et personnes présentes, son équipe ainsi que tous les bénévoles. « Une aventure humaine exceptionnelle », souligne-t-elle. Ces 2e Rencontres marqueront durablement les participants, mais leur impact se fera ressentir bien au-delà. Les Actes seront un outil de travail essentiel pour les chercheurs et cliniciens, autant qu’un document incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à ces questions. Et comment ne pas s’y intéresser ?
Crédit photos : Jason Rodier - DreamArts
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2e Rencontres Internationales sur les Expériences de Mort imminente qui se derouleront les Samedi 9 et Dimanche 10 Mars 2013 au Grand Auditorium du Palais des congrès de Marseille