Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Les prophéties d’Enoch Powell Dim 16 Fév 2014 - 3:52
Je vous propose un personnage que je ne connaissais pas. J'ai bien aimé la pertinence et la justesse de ses propos sur un sujet qui est, et reste sensible. Le racisme et la politique d'immigration. Ainsi que pour se dernier, les réels tenant et aboutissants. néanmoins je n’adhère pas à la connotation politique du personnage mais plus à la substance de l'analyse en elle même.
Les prophéties d’Enoch Powell
» Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes, qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire. » Enoch Powell – 20 avril 1968
Infos générales
• Nous vous livrons un documentaire-clé sur la politique d’immigration en Grande-Bretagne et en Europe.
• Ce film, qui dure à l’origine 1 heure, est présenté en version abrégée de 40 minutes . Nous avons retiré les commentaires bien-pensants pour ne garder que la trame historique Les coupes expliquent les ruptures sonores occasionnelles (Fdesouche n’a pas encore les moyens de remixer les films…)
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Résumé
Alors qu’en 1968, le gouvernement travailliste s’apprête à voter des lois contre la discrimination raciale, Enoch Powell, figure majeure du parti conservateur, premier ministrable potentiel, respecté de tous pour son intégrité, prononce — sans consulter son parti — un discours sur l’immigration qui enflamme le pays. Ce discours du 20 avril 1968 marque un tournant dans l’histoire politique de la Grande-Bretagne.
A la suite de ses déclarations, Enoch Powell est exclus du Shadow Cabinet (les conservateurs sont alors dans l’opposition). Une véritable fièvre s’empare du pays et un élan populaire massif lui apporte son soutien. Powell reçoit 100.000 lettres dont seule une infime partie lui sont hostiles. Toutes réclament la fin de l’immigration. Un mouvement anti-raciste nait en réaction et se manifeste avec une égale ardeur.
A la suite de remous importants et de l’élection en 1970 de Edward Heath au poste de 1er ministre, la brillante carrière politique de Powell s’achève. Tournant le dos à la volonté populaire, les gouvernements successifs s’engagent dans une voie opposée à celle défendue par Powell : c’est l’avènement du multi-culturalisme qui, théorisé, devient la politique officielle de la Grande-Bretagne.
Nous en connaissons les résultat en 2008. Le documentaire fait le point sur quelques épisodes marquant des 40 dernières années et sur l’échec cinglant du multi-culturalisme.
• Mise en garde : le film est politiquement orienté de bien des façons et manipule assez subtilement le spectateur. Voir plus bas un rapide décryptage.
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Le film (4x 10 minutes – sous-titres français)
https://www.youtube.com/watch?v=eHipbJl-81o
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Un documentaire idéologiquement orienté
• Un extrait du discours est répété plusieurs fois dans le documentaire [«Dans 20 ans, les noirs domineront les blancs dans ce pays»] . Cette phrase est présentée comme une déclaration de Powell lui-même. l n’en est rien : Idans son discours, Powell raconte une anecdote et relate les paroles d’un habitant de sa circonscription. Le discours se déroule donc ainsi : Powell : » J’ai rencontré un habitant qui, après m’avoir parlé de la pluie et du beau temps, m’a déclaré : «Si je le pouvais, je quitterais le pays. J’ai trois enfants, deux sont mariés. Mais je ne serai pas rassuré avant qu’ils soient tous les trois installés à l’étranger. Dans 15 ou 20 ans, dans ce pays, les noirs domineront les blancs.» Dans le documentaire, le commentaire précise bien qu’il s’agit d’un RÉCIT mais, par effet de montage, la répétition entend clairement rendre Powell détestable en « racialisant » son discours.
• Le documentaire donne également systématiquement la parole à des opposants politiques ou idéologiques, qui dénigrent Powell ou flétrissent ses positions. [uNous avons en grande partie supprimé ces passages][/u]. « Je l’ai détesté à l’époque, et je le déteste encore aujourd’hui » témoigne un député en vue. La parole est également donnée à une cohorte de sociologues, historiens, analystes, dont la majorité est d’origine pakistanaise, africaine, antillaise, etc… On notera également que, si l’immense engouement populaire en faveur de Powell est bien souligné dans le documentaire, rien n’est dit par la suite de cette tendance de fond au sein de la population. Avait-elle pour autant disparu ?
• La musique accompagnant les images est grossièrement manipulatrice : La plupart des interventions de Powell sont soulignées d’une musique soit angoissante, soit dramatique. On note dans la bande-son, outre Philip Glass, l’utilisation de la très célèbre bande originale du film Orange mécanique, qui dramatise davantage encore les positions d’Enoch Powell, en associant son image avec l’atmosphère angoissante du film de Kubrick. En revanche, lorsque l’aspect « multi-ethnique » de la GB est vanté, c’est sur fond de musique joyeuse et légère, évoquant la fête et la bonne humeur.
• On note vers la fin du film un effort vers un peu plus d’objectivité. Tout en essayant de démontrer l’échec des idées de Powell, et en tentant de prouver qu’elles ont eu un effet inverse à celui escompté, le commentaire ne peut s’empêcher de reconnaître le coté visionnaire du personnage : émeutes raciales, échec du multi-culturalisme, perte d’identité, mécontentement populaire, attentats du 7 juillet, départ des anglais du pays etc… Des réalités difficilement masquables.