Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mar 6 Juin 2017 - 13:52
Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno
A la fois effrayante et splendide :)
La planète Jupiter apparaît comme "un monde complexe, gigantesque et turbulent", et surtout très différent de ce que les scientifiques imaginaient. C'est ce qu'a expliqué la Nasa cette nuit sur base des images fournies par la sonde Juno. La sonde spatiale américaine Juno, en orbite autour de Jupiter depuis juillet, a détecté de gigantesques ouragans sur ses pôles et effectué des observations inédites sur l'atmosphère et l'intérieur de la plus grande planète du système solaire. Deux des premières études effectuées avec les données transmises par Juno ont été publiées jeudi dans la revue américaine Science. (Source)
En bonus un reportage bourrée de belles prises de vue de Jupiter la terrifiante magnifique :
Vidéo dead remplacée par Akasha.
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mar 6 Juin 2017 - 22:11
Effectivement mon cher Orné, C'est impressionnant, mais comme le disait l'un des grands maitres de la Science Fiction, Sir Arthur C.CLARKE, l'exploration spatiale est du domaine de la machine pas de l'homme. Ce dernier est inapte pour ce genre d'exercice, l'univers a quelque chose d'inhumain et d'effrayant à la fois.
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Sam 15 Juil 2017 - 2:00
Juno révèle de nouvelles images époustouflantes de Jupiter et sa grande Tache rouge..
La sonde spatiale Juno continue de survoler Jupiter. Jour après jour, en en apprend plus sur la composition de cette planète, qui est la plus grosse du Système Solaire.
«Un monde complexe, gigantesque et turbulent». La Nasa pèse ses mots pour décrire la planète Jupiter, qui fait actuellement l’objet d’une observation inédite par la sonde spatiale Juno. «Il se passe tellement de choses que nous ne pensions pas que nous aurions à repenser entièrement notre façon de voir Jupiter», a résumé Scott Bolton, le responsable scientifique de la mission destinée à percer les secrets de la planète gazeuse géante, lors d'une conférence de presse téléphonique, déroulée fin mai.
L'orbite elliptique de la sonde a permis aux scientifiques de faire des observations totalement nouvelles. Juno a en effet pu survoler les pôles de Jupiter et s'approcher à moins de 5000 kilomètres au-dessus de la couche nuageuse de sa haute atmosphère. «Les images des régions polaires de Jupiter, jamais vues auparavant, montrent des masses brillantes de forme ovale qui sont notamment très différentes de ce qu'on a pu observer aux pôles de Saturne», une autre planète géante gazeuse, écrivent les scientifiques de l'agence spatiale. En fait, il s'agit d'ouragans géants d'un diamètre pouvant atteindre 1400 kilomètres.
A lire : Des cyclones "de la taille de la Terre" se déchainent sur Jupiter
En s'approchant de la couche nuageuse, Juno, qui est équipée de neuf instruments scientifiques, a pu mesurer l'activité thermale dans les profondeurs de l'atmosphère jovienne. Les données recueillies révèlent des structures inattendues que les scientifiques ont interprétées comme des indications de masses d'ammoniaque provenant des profondeurs de l'atmosphère et formant des systèmes météorologiques. Une analyse du champ magnétique de Jupiter a aussi révélé qu'il était beaucoup plus intense à proximité de la planète que ce que les modèles mathématiques prévoyaient. Il est environ dix fois plus puissant que le champ magnétique terrestre.
Juno à la conquête de la mystérieuse tâche rouge
Juno a également mesuré le champ gravitationnel jovien pour déterminer si la planète avait un noyau solide comme certains modèles le prédisent. Les résultats «ne sont pas clairs», indiquant qu'il ne s'agit apparemment pas d'un petit noyau solide, sans pouvoir vraiment en définir la nature. Au contraire, selon Scott Bolton, le noyau pourrait être partiellement dissout et nettement plus grand que les prédictions des scientifiques.
Voir sur FB
Au-dessus des pôles, Juno a détecté des jets d'électrons provenant des vents solaires qui arrosent la haute atmosphère de Jupiter et pourraient alimenter les énormes aurores boréales observées par les caméras en infra-rouge de la sonde de 3.6 tonnes. Ces pluies d'électrons paraissent avoir une distribution différente que celles qui se produisent au-dessus de l'atmosphère terrestre. Cela suggère des interactions de Jupiter avec l'environnement spatial entièrement différentes, selon les chercheurs.
«Le prochain survol rapproché est prévu le 11 juillet et nous passerons directement au-dessus du phénomène le plus remarquable de tout le système solaire, que connaissent tous les écoliers, à savoir la grande tache rouge de Jupiter», a indiqué Scott Bolton. «Si quelqu'un va expliquer l'énigme de ce qui se trouve sous ce gigantesque tourbillon, c'est Juno et ses instruments capables de pénétrer ces épaisses couches nuageuses», a-t-il assuré.
Source : Paris Match
Les premières images de la Grande Tache rouge par Juno
Voici les premières images de Juno de la Grande Tache Rouge de Jupiter, immense tempête emblématique de la plus grande planète du Système solaire. Le 10 juillet, la sonde n'était qu'à 9.000 km de ce tourbillon connu des astronomes depuis 350 ans. Actuellement, elle mesure 16.350 km, soit 1,3 fois la taille de la Terre.
Ces images étaient très attendues depuis l'annonce de la Nasa que la sonde Juno, qui épie Jupiter depuis tout juste un an (elle est arrivée le 4 juillet 2016), survolerait la Grande Tache Rouge le 10 juillet de cette année. C'est fait, la sonde a transmis les images brutes mardi et elles ont été mises en ligne hier, mercredi.
« Maintenant, nous avons les meilleures images de cette tempête emblématique, s'enthousiasme Scott Bolton, chercheur principal de la mission, dans le communiqué de la Nasa. Il nous faudra un certain temps pour analyser toutes les données, non seulement de JunoCam mais aussi des huit instruments scientifiques de Juno, afin de projeter une nouvelle lumière sur le passé, le présent et l'avenir de la Grande Tache Rouge. »
Juno survolait la Grande Tache Rouge à 9.000 km de distance
Ce survol a été réalisé au cours de la septième orbite de Juno. Rappelons que celle-ci est très elliptique. Et ce 10 juillet, sa distance minimale avec les nuages de la haute atmosphère de la géante gazeuse était de 3.500 km. Onze minutes et demie plus tard, la sonde avait parcouru quelque 24.700 km, et surplombait cette tempête gigantesque, 1,3 fois plus grande que la Terre ; 9.000 km seulement la séparait alors de ce maelström orangé émaillé de nuages sombres.
Connu depuis au moins trois siècles et demi, ce phénomène météorologique immense capte l'attention des scientifiques et d'intriguer. Mesurant actuellement 16.350 km dans sa plus grande longueur, sa taille a beaucoup varié ces dernières années.
Retrouvez ici les images brutes de Juno retravaillées par les « scientifiques citoyens ».
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mer 21 Mar 2018 - 0:44
Jetez un coup d’œil à ces images étonnantes prises par la sonde Juno de la NASA en orbite autour de Jupiter
Jupiter est, sans l’ombre d’un doute, l’une des planètes les plus fascinantes de notre système solaire.
Jupiter est immense. Mystérieuse. Colorée. Hypnotique. Et est-ce que j’ai dit qu’elle était si massive qu’elle n’est actuellement pas en ‘orbite’ autour du soleil ?
Quoi qu’il en soit, la géante gazeuse demeure l’une des planètes les plus étudiées et les plus vénérées depuis l’antiquité.
Après le Soleil, Jupiter est le plus grand corps céleste du système solaire, avec une masse presque deux fois et demie celle des autres planètes réunies (avec une masse 318 fois supérieure à celle de la Terre et trois fois supérieure à celle de Saturne), en plus d’être en termes de volume, 1317 fois supérieure à celle de la Terre).
C’est aussi la plus ancienne planète du système solaire, elle est même plus vieille que le soleil ; cette découverte a été faite par des chercheurs de l’Université de Münster en Allemagne.
La géante gazeuse a été explorée à plusieurs reprises par des engins spatiaux, notamment au cours des premières missions Pioneer et Voyager et, plus tard, par l’orbiteur Galileo. Fin février 2007, Jupiter a reçu la visite de la sonde New Horizons, qui a utilisé la gravité de Jupiter pour augmenter sa vitesse et courber sa trajectoire en route vers Pluton. La dernière sonde à visiter la planète est Juno, qui est entrée en orbite autour de Jupiter le 4 juillet 2016.
Jupiter est la planète dont la masse est la plus grande du système solaire : elle est environ 2,48 fois la somme des masses de toutes les autres planètes réunies.
Malgré cela, ce n’est pas la planète la plus massive connue : plus d’une centaine de d’exoplanètes qui ont été découvertes ont des masses similaires ou supérieures à Jupiter.
Jupiter a aussi la vitesse de rotation la plus rapide des planètes du système solaire : elle tourne en moins de dix heures sur son axe.
Tout bien considéré, c’est une sacrée planète.
Les principaux satellites de Jupiter ont été découverts par Galilée le 7 janvier 1610, d’où leur nom de satellites galiléens.
Ils tirent leurs noms de la mythologie grecque bien qu’à l’époque de Galilée, les satellites étaient désignés par des chiffres romains et les planètes aussi en fonction de leur ordre de proximité de la Terre.
La découverte de ces satellites a constitué un point de divergence dans le conflit déjà ancien entre ceux qui soutenaient l’idée d’un système géocentrique, c’est-à-dire avec la Terre au centre de l’univers, et le système de Copernic (ou système héliocentrique, c’est-à-dire avec le Soleil au centre du système solaire), dans lequel il était beaucoup plus facile d’expliquer le mouvement et l’existence même des satellites naturels de Jupiter.
Et même si je peux continuer à écrire sur Jupiter pour le reste de la journée, les mots ne peuvent pas décrire à quel point la plus importante planète de notre système solaire est splendide.
Fort heureusement, les images parlent mille mots, c’est pourquoi nous vous présentons ici quelques-unes des images les plus fascinantes de Jupiter prises par le vaisseau spatial Juno.
Cette image montre le pôle sud de Jupiter, tel que vu par le vaisseau spatial Juno de la NASA à une altitude de 32 000 milles (52 000 kilomètres). Crédits d’images : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Betsy Asher Hall/Gervasio Robles.
Une tache blanche tourbillonnante capturée par Juno. Crédit image : NASA / MSSS / JPL / SwRI / Bjorn Jonsson / Bjorn Jonsson.
Source: Ancient Code, le 19 mars 2018 – Traduction Nouvelordremondial.cc
artifix
Messages : 1520 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mer 21 Mar 2018 - 10:41
Cette planète est un tableau vivant !
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mer 21 Mar 2018 - 14:01
J'aimerais tellement en savoir plus sur l'intérieur de cette planète la plus fascinant du système solaire, j'imagine même pas les paysage fantastique que l'on pourrait contempler mais hélas ces conditions atmosphérique et gravitationnelle est cauchemardesque pour l'homme.
Yulunga
Messages : 1413 Date d'inscription : 03/04/2014 Age : 67 Localisation : .... "Vaccins" Poisons Mortels ! ... Protégez les enfants de l'empoisonnement "vaccinale" ...Ne croyez qu'en votre âme !!!
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Lun 26 Mar 2018 - 15:10
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Sonde Cassini :
Ici nous voyons une grande ouverture de l'un des pôles de Jupiter à travers cette ouverture nous voyons les lumières du Soleil intérieur de Jupiter car Jupiter est creuse comme toutes les planètes ( la Terre aussi ) Les aurores boréales et australes sont les lumières du Soleil intérieur des planètes !!!
Le plus important se trouve toujours à l'intérieur !!!
Merveilleuses Lumières du Soleil intérieur de jupiter !!!
http://www.artivision.fr/articleARTEtc.html
On voit là nettement, que c'est une pastille grise, qui a été grossièrement juxtaposée (comme lors d'une éclipse) sur le trou central qui lui est bien brillant, puisque des rayonnements lumineux, fusent tout de même, de partout, tout autour du disque de camouflage. Ce camouflage est donc très mal fait. Pour des professionnels, ce n'est pas terrible. Voilà pourtant, comment, on nous leurre en Haut lieu.
Et ici, on voit nettement fuser sous la pastille, placée au pôle sud de Jupiter, des rayons lumineux indiscutables, et pas besoin de sortir de Polytechnique pour remarquer cela.
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Hathor.a.raison
Messages : 740 Date d'inscription : 29/05/2019 Age : 36 Localisation : Gloire à l'inconnaissable.
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Sam 27 Juil 2019 - 6:44
Un trou noir sur Jupiter
Trou noir de Jupiter : Une mystérieuse tache noire a été repérée sur Jupiter et personne ne peut l’expliquer
La mission spatiale Juno de la NASA a capturé une photo étonnamment claire d’un étrange vortex inexpliqué sur la géante gazeuse Jupiter
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akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Planète Jupiter vue depuis la sonde Juno Mar 25 Fév 2020 - 20:36
Surprise ! Il y a plus d’eau sur Jupiter qu’on ne le pensait
Des données récemment publiées par la sonde Juno de la NASA montrent que l’eau pourrait constituer environ 0,25 % des molécules de l’atmosphère au-dessus de l’équateur de Jupiter. Bien que cela ne semble pas beaucoup, le calcul est basé sur une prévalence des composants de l’eau, l’hydrogène et l’oxygène, trois fois plus qu’au soleil. Les nouvelles mesures obtenues par Juno sont beaucoup plus élevées que ce que la mission précédente avait suggéré.
Ce résultat surprenant a poussé les scientifiques à approfondir les résultats de la mission Galileo de la NASA sur Jupiter, qui avait obtenu des résultats plus secs en 1995 lorsque les ingénieurs avaient délibérément lancé le vaisseau spatial dans l’atmosphère de Jupiter. (Galileo était à court de carburant et la NASA ne voulait pas prendre le risque, même minime, que le vaisseau spatial s’écrase accidentellement sur une lune glacée potentiellement habitable).
Le rapprochement des résultats de Galileo et de Juno est essentiel pour que les scientifiques comprennent mieux comment notre système solaire s’est réuni, a déclaré la NASA dans un communiqué. Puisque Jupiter a probablement été la première planète à se former, elle aurait pu aspirer la plupart des gaz et des poussières que la formation du soleil a laissés derrière elle. La quantité d’eau absorbée par Jupiter devrait donc aider les scientifiques à identifier les théories les plus plausibles pour expliquer sa formation.
Et comprendre la naissance de Jupiter aiderait à son tour les scientifiques à comprendre comment les courants de vent de la planète se déplacent et de quoi sont faites ses entrailles. Les scientifiques devraient être capables de généraliser les découvertes faites sur Jupiter à certains types de grandes exoplanètes pour apprendre comment d’autres systèmes solaires se sont formés.
Les résultats de Galilée étaient déjà une énigme dans les années 1990. Le vaisseau spatial a renvoyé des données montrant qu’il y avait 10 fois moins d’eau que ce que les scientifiques avaient prévu, et plus bizarrement, la quantité d’eau semblait augmenter à mesure que Galileo s’enfonçait dans l’atmosphère de Jupiter, selon le communiqué de la NASA. Les scientifiques s’attendaient à ce qu’au moment où il cesserait de transmettre des données, à une profondeur d’environ 120 kilomètres, l’atmosphère autour de lui aurait dû être bien mélangée avec une composition inchangée.
Un télescope infrarouge au sol a pu mesurer les concentrations d’eau sur Jupiter en même temps que le plongeon de Galilée et a montré que Galilée a pu accidentellement toucher un point sec, ce qui signifie que l’eau n’est pas bien mélangée en profondeur dans l’atmosphère de Jupiter.
Les huit premiers survols de Junon ont également montré un manque de mélange atmosphérique. Le radiomètre du vaisseau spatial a obtenu des données encore plus profondes que les mesures de Galilée, à 150 km de profondeur, et a trouvé plus d’eau à l’équateur que Galilée.
Les scientifiques attendent maintenant de pouvoir comparer les mesures équatoriales de Juno avec les observations faites au nord de la planète. L’orbite de 53 jours de Juno se déplace progressivement vers le nord pour examiner davantage cet hémisphère à chaque passage. Le prochain survol scientifique de l’engin spatial aura lieu le 10 avril.
« Juste au moment où nous pensions avoir compris les choses, Jupiter nous rappelle combien nous avons encore à apprendre », a déclaré Scott Bolton, chercheur principal de Juno au Southwest Research Institute, dans le communiqué de la NASA. « La découverte surprise de Juno selon laquelle l’atmosphère n’était pas bien mélangée, même bien en dessous du sommet des nuages, est une énigme que nous essayons encore de résoudre. Personne n’aurait deviné que l’eau pouvait être si variable sur la planète ».
Cette nouvelle recherche est décrite dans un article publié le 10 février dans la revue Nature Astronomy.