MON AVENTURE PARISIENNE AU SAIN DES GILETS JAUNES LE 5 DECEMBRE. Bonjour à toutes et à tous,
Cela faisait longtemps que je comptais me rendre à une manifestation "gilets jaunes", mais descendre sur Paris demande une certaine organisation, surtout qu'il aurait été peu prudent de m'y rendre seul ou pire en couple, trop de responsabilités en jeu, inutile de vous expliquer pourquoi.
J'avais besoin de mon équipe pour me rendre à Paris, On devait donc s'organiser trouver une dead line qui arrange tout le monde selon leur emploi du temps et les samedi c'était très compliqué car la plupart le consacraient à leur petite famille. Et cette manifestation du 5 décembre facilitait pour tous l'organisation, on sera 7 !*
LE DÉPART
Nous sommes le 5 décembre, tout le monde est présent, il est 7 h du matin, on se décide sur 2 voitures, la mienne et celle d'un autre ami, on a tout ce qu'il faut on est en tenue de sport et écharpe casquette ou bonnette, on est chaud, en forme et prêt à toute éventualité. On empruntent la E42, ensuite la E19 et ensuite la A2 jusque Porte Saint Denis et ensuite se rapprocher le plus possible de Paris Centre, on trouve à se garer du côté des quais de la Rappée. on constate déjà la police en nombre et le blocage de rue, il est 10 h 30'.
PUTAIN C EST PAS LE BON ENDROIT !
On cherche à Joindre la Place d’Italie, car le cortège devait démarrer de là . On discute avec des gens qui nous renseignent, ce sera place de la Nation vers 13h, ah ? Ok merci (sourires).
NOTRE RENCONTRE AVEC LES GILETS JAUNES
En vérité je connais pas trop mal le centre de Paris pour m'y être rendu souvent fin des années 90 jusqu'à 2001, mais le fait qu'il y a pas mal de monde, des rues bloquées, des check point de contrôle qu'on cherche à esquiver le plus possible, et bien, c'est compliquer, je m'aide du gps de mon Ihone et on est plus trop loin, mais on a la dalle, on trouve un casse dalle chez des indonésiens, c'est parfait car je trouve de la bouffe pas trop dégueu à la végane (sourires) il est presque 13 h on est assez déconcerté par le fait qu'on voient peu de gilets jaunes et le contact avec les gens qu'on accostent est assez froid, car on explique clairement qu'on est là pour les GJ et leur prêter main forte, les gens sont circonspect par notre démarche et répondent "ici c'est pas les gilets jaunes, c'est un rassemblement lancé par les syndicats, on a notre propre dispositif de sécurité et il n'y aura pas de casseurs", répond un des protagonistes.
Bon ok on se concerte du regard et on est sur la même longueur d'onde, on n'a finalement peut être pas choisi le meilleur jour.
Plus on avance et plus c'est compliqué d’esquiver les flics, mais on fini par trouver un contingent important de gilets jeunes, enfin, on les rejoints, mais même affaire ils sont méfiants et n'ont pas trop l'air de nous calculer, ils sont étonnés qu'on viennent de Belgique pour eux, je leur explique qu'en Belgique on en a eut, et on a fait une importante manif à Bruxelles, on était là, avec trois de mes amis ici présent, je leur raconte les charges de FDO non justifiée car on c'étaient placé à l'opposé des casseurs, car on étaient pas là pour ça. L’ambiance se dégrise un peu, on leur explique qu'on est pas violent mais qu'on ne cautionne pas celle des flics et que leur comportement envers les manifestants pacifiques nous débectent au plus haut point. Je rajoute que les injustices perpétrée contre le peuple ne doit pas être cautionnée, il y a des pacifiques d’accord, on ne juge pas, mais si des gens vous défendes comme manifestement les blacks blocks, en partant du principe que leur intentions sont telles, que c'est positif. Les langues se délient, et là les avis sont très partagé, certains pensent effectivement comme nous, d'autres les voient comme des appariteurs. "On est venu aussi un peu pour voir comment ça se passe avec eux, histoire de forger notre propre avis sur pièce" je leur assène.
ON ATTENDS UN PEU D 'ACTION
Et c'est bien connu lorsqu’on parle du diable on voit apparaitre sa queue.
Patience, tout d'abord on attends le démarrage du cortège, les gens sont nerveux, les flics aussi, ils ne veulent pas laisser démarrer le cortège, ça s'énerve, ça pousse, sa crie, sa insulte, les flics donne de petites charge et morcellent le cortège, nous on était assez prêt des gj au deux tiers du cortège mais on se retrouve isolé des flics de tout les côtés, on aime pas ça on est nerveux et prêt à repousser si on veut nous "exfiltré", hors de question de se faire happer par les flics. C'est à se moment que les blacks bloks entre en jeu, tout va très vite des feux sont allumés, les flics sont repoussés et se forme en cordon, on essaye un contact après tout on est pas rester inactif (sourires). Putain ses mecs sont des robots, et ne décrochent pas la mâchoire, on comprends très vite qu'ils sont pas là pour faire "KAMARAD" (rires). Un d'eux nous a bien fait un pousse lever mais tout en s'écartant, style vous êtes cool, mais chacun dans son coin. Un autre le dit explicitement, "faite comme bon vous semble, mais ne restez pas dans nos plate bande".
LA RENCONTRE AVEC LES BLACK BLOCK
On aura remarquer aucun contact avec la police, par contre les BAC. On le même look (tout en noir), ils ont tenté plusieurs sortie, mais jamais contre les blacks blocks. Par contre, on a été visé deux fois, mais fort heureusement on les a vu venir. Ils étaient en deux groupes de 4 à marche rapide et en rang serré. On a donc agis comme convenu à l'avance et comme à Bruxelles, on se scinde en deux groupes au dernier moment, un part à gauche et l'autre à droite puis on fait front, ils n'ont pas prit de risque, ils ont battu direct en retraite. Mais on est prudent et on ne veut surtout pas tenter le diable, on décide de mettre les bouts, mais il y a des gaz et des FDO partout, on est encercler !
Comment faire ? On observe les blacks blocs qui semble très mobile et aller et venir, soyons opportuniste, mais comme prévenu on ne doit pas les gêner.
On décide de les contourner et de voir si on ne trouve pas une issue. Et là on constate qu'ils y en a d'autres dans le quartier voisin, on arrive à se faufiler, l'un d'eux, celui qui semble nous avoir adresser trois mots nous fait un clin d’œil. On sait qu'on en restera là, ces mecs ne veulent pas communiquer avec des non blacks blocks, je me demande si ces types sont tous français, je doute.
On décide de remonter à l'envers de la manif qui est complément éclatée.
PLACE D'ITALIE
On fini par se retrouver place d'Italie, ils y a des gilets jaunes là bas et sont en prise avec les FDO, on décide de se rendre utile, on commence par simplement dégager les fumigènes lancé, on se fait très vite charger par un groupe de 5 ou 6 flics pas content du tout, on se sépare en trois groupes, sans faire exprès, ça a été très vite. Je suis avec deux potes et on est résolu à repousser les flics, ça va on a pas été méchant et ont battu en retraite on se regroupe et on se place de façon à avoir vue sur tout et assez éloigner du cordon policier pour na pas à subir des assauts de flics en petits groupes. Après une heure, ça se calme car les gl quittent la place par petits groupes, et revoici nos amis blacks blocks comme à leur habitude sortit de nulle part. Il fait noir déjà, c'est qu'il est 17 h passé, mais on reconnait nos "mais", ce sont les mêmes du boulevard Magenta. On sent qu'ils nous ont reconnu aussi, à travers certaines cagoules ou bonnets écharpe des sourires lancés vers nous, mais sardonique ou de sympathie ? On ne le saura sans doute jamais. Et sur la réelle motivation de ses gens, on restera sur notre faim.
Oui, parlons en de la faim, car on y est sur la fin. On a la dalle, on décide de quitter les lieux fissa, on bas en retraite on esquive les flics, un vrai sport national depuis tout jeune (rires). on se replie sur des sandwich qu'on dévore à même la rue, on en aura pour presque deux heures de marche à retrouver nos putains de voitures. Mais ça va on est pas trop crever, on s'amuse on rigole, on blagues avec des personnes croisées, on leur lance qu'on est des belges venu les sauvé de "Macaron" et "casse les nerfs", ça passe relativement bien, ça les faits rire ou les laisse pantois, c'est selon, mais pas de heurts et on rentre entier !
LE BILAN
Dans l'ensemble ce fut une belle expérience et si la contestation continue, on est même prêt à revenir, mais seulement dans la condition que ce soit 100 % GJ, car on est pas très copain avec les syndicats qui comme en Belgique méprise pour la plupart les GJ, il n'y a aucune affinité entre eux, ce qui vous m'accorderez n'est pas très logique. Tant que chacun fera son truc sur le côté sans solidarité avec les autres, ça ne marchera pas déjà lorsqu'il y a block entre chaque corps de métier et les différente couche sociale, ce n'est pas encore gagné, que dire dans pareil circonstance ? Autant pisser dans un violon.
Le cas des blacks blocks, sans surprise, mais tout de même avec déception, le contacte ne fut pas possible, néanmoins on a aura cru percevoir, du moins ressentir, une pointe de sympathie d'estime envers nous. Et d'après ce qu'on a pu observer par nous même, il n'y a pas de contact avec les FDO, mais dans tout les cas de figures, pas de complicité, mais pas de charge non plus contre eux, même pas en mode commando façon BAC. Néanmoins je ne ferai pas de conclusion définitive, on reste sur notre fin. Impossible non plus de déterminer si il s'agit de français de pure souche, ni d'où ils sont sortit.
On ne cautionne pas la violence, mais on revendique le droit de se défendre, à partir du moment que le droit en démocratie de manifester en toute liberté est un acquit du peuple. On ne cherche pas la confrontation, mais si la police nous empêchent de manifester calmement on ne reculera pas indéfiniment. (*)
Mes amis m'ont demander de respecter leur anonymats, ce sont des gens du peuple avec une famille à nourrir, un boulot. ILS sont tous non violent, mais pas consentent, ils pratiquent tous un sport de combat à divers niveaux, mais ne l'ont jamais utilisé à mauvais escient ou dans un but personnel. Ils sont presque tous dans le domaine de la sécurité. Orné