Énergie du Point Zéro ou ZPE pour Zero Point Energy
Vers un nouveau paradigme énergétique
Le point zéro peut faire référence à deux particularités de la physique qui parfois se recoupent :
Le point zéro, physiquement parlant, est la référence du froid absolu (-273,15°C ou 0K). À cette température, les propriétés de la matière peuvent manifester des caractéristiques très particulières comme la supraconductivité.
L'énergie de l'espace - appelée aussi : énergie du vide, éther, champ de tachyons, énergie radiante
Essayons d'y voir un peu plus clair quant à cette énergie de l'espace ou ZPE.
La mécanique quantique enseigne que la structure de l’espace est constituée de fluctuations électriques désordonnées, appelée énergie du point zéro. Cette énergie est présente même à la température du zéro absolu et qui est l’énergie qui reste lorsque les autres sources d’énergie ont tari.
L’espace est donc certainement rempli par un champ d’énergie dont la concentration est extrêmement élevée. Des scientifiques Japonais, Américains et Européens estiment sa tension à plus de 800 millions de volts par cm3 ou encore de 1092 Joules/m³. Alors, cette énergie colossale cachée au cœur de l'espace, éther ou champ de tachyons ?
L'éther :
L'éther serait un fluide invisible et impondérable supposé remplir les vides des corps et les espaces intermédiaires aux corps. Les physiciens ont longtemps admis que l'éther était le support de propagation de la lumière.
L’expérience de Michelson-Morley: En 1881 et 1887, Michelson et Morley ont construit un interféromètre consistant en deux bras perpendiculaires pivotant sur un bain de mercure. Une modification des franges d’interférences entre les rayons parcourant les deux bras, réfléchis par des miroirs, devait révéler une différence de vitesse selon que le chemin parcouru était parallèle ou perpendiculaire au mouvement de la terre.
Mais on ne put déceler la présence d’aucun vent d’éther.
Une explication consiste à dire que l’éther est entraîné avec la Terre, et que les instruments de mesure sont faussés dans le sens du déplacement de la Terre, lorsqu’ils montrent que la vitesse de la lumière est apparemment la même dans les deux directions...
Fitzgerald et Lorentz eux, émirent une hypothèse plus radicale : les bras de l’interféromètre se contracteraient au cours du mouvement de manière à compenser le vent d’éther. Plus tard, Poincaré reprit cette hypothèse. Une explication de cette preuve expérimentale qui est devenue un dogme a été la négation de l’existence de l’éther.
Si en 1905, Albert Einstein pense que l'existence de l'éther n'est pas utile pour expliquer la théorie de la relativité, il changera d'avis et le fera savoir tout au long de sa carrière.
Le champ de tachyons :
Tachyon : du grec tachus signifiant rapide
C'est à G. Feinberg, physicien des années 60, que l'on doit ce terme de tachyon : en effet il utilisa la théorie de la relativité pour démontrer l'existence de particules se déplaçant plus vite que la vitesse de la lumière et présentes de l'autre côté du mur de cette même vitesse.
Ces particules auraient une énergie et un mouvement réel. Le fait qu'elles n'aient pas encore été démontrées de nos jours repose sur la constatation que nous ne savons ni comment, ni où, aller les observer.
Les tachyons seraient donc de très petits éléments qui se déplacent plus vite que la lumière, mais pas obligatoirement. Il est assez évident que la plupart des tachyons sont emmagasinés dans la structure atomique de la matière.
Selon Koppitz, la vitesse du centre géométrique de tout tachyon est identique à la vitesse de la lumière, c. La vitesse de la lumière serait donc déterminée par la vitesse du champ de tachyon respectif. Des expériences expliquent aussi la perte de constance de la vitesse de la lumière. Si la vitesse de la lumière correspond à la moyenne géométrique de la somme des vitesses de tachyon, cela veut dire qu’elle change aussi en fonction des caractéristiques des modifications de ce champ.
W. Smith, physicien canadien disparu, écrivait que l’on supposait que la vitesse de la lumière était assez constante dans notre univers. On la définit comme étant le niveau auquel l’espace se déplace à l’intérieur du temps. Elle dépend des caractéristiques de temps du champ de tachyons. C’est seulement lorsque celles-ci demeurent constantes que la vitesse de la lumière reste elle aussi, constante. Mesurée à la surface de la terre, cette vitesse est loin d’être uniforme.
Il n’y a probablement qu’une petite partie des tachyons qui voyagent à une vitesse supérieure à celle de la lumière. La majorité d’entre eux reste relativement stationnaire, on les appelle bradyons. En raison de leur comportement oscillatoire (tremblotement comme dit Seike), ils ont une énergie énorme. Toute matière baigne dans un champ d’énergie extrêmement dense que nous ne pouvons percevoir.
Difficile de trancher à cet instant puisque l'on ne peut appréhender avec nos instruments actuels ni l'éther ni les tachyons... Leurs fluctuations sont trop microscopiques et trop rapides pour pouvoir être perçues par des appareils de détection habituels. Ils participent à une probabilité théorique qui permet d'expliquer cette énergie tirée du point zéro.
La deuxième loi de la thermodynamique (loi de l’entropie) indique que ces fluctuations s’équilibrent naturellement et que tout est condamné à suivre un processus de désorganisation de plus en plus importante, jusqu’à aboutir à un arrêt de fonctionnement total. La science traditionnelle indique donc que l’énergie libre ne peut pas être utilisée à des fins pratiques parce que le désordre ne peut pas être transformé en un système organisé.
Ilya Prigogine, scientifique russe, a reçu le prix Nobel en 1977 pour avoir démontré comment un système désordonné pouvait évoluer en un système ordonné (cette loi est appelée néguentropie). Cela nous montre simplement que la loi de l’entropie n’est pas la seule loi qui règne dans l’univers.
Partant de cette simple loi, si l’énergie du point zéro arrivait à être utilisée, cela permettrait de créer des machines à surunité (capacité de créer plus d’énergie qu’il n’y en a de fournie à l’origine).
Car il suffirait de mettre en place un mécanisme qui puise cette énergie du point zéro (donc cette énergie viendrait s’ajouter à celle fournie initialement à la machine, et cette énergie pourrait être par la suite transformée en une énergie électrique ou mécanique utile) et cela ne remettrait pas en cause la loi de conservation de l’énergie (qui affirme qu’un appareil ne peut pas fournir plus d’énergie qu'on ne lui en apporte initialement).