Un haut diplomate russe a récemment révélé que l’Otan avait d'ores et déjà déjà mis au point un plan afin d'envahir la Syrie, attendant seulement de trouver les sources de financement. Cette source, qui fait partie de la délégation russe auprès de l’Otan, et citée par le quotidien russe Izvestia, affirme que le plan ressemble à celui appliqué en Yougoslavie. Les sources de financement de l’opération, estimée à 15 milliards de dollars, sont recherchées auprès des pays arabes du Golfe. Le chef de cette délégation, le Général Dmitri Rogozine, avait auparavant révélé pour Ria Novosti (agence de presse russe), que ce plan visait à renverser le régime de Bachar al-Assad et à mettre en place un pont littoral qui puisse servir à attaquer l’Iran.
Le haut diplomate russe a indiqué avoir entre les mains des documents montrant un plan semblable à celui appliqué en Yougoslavie, pour la traduction de Slobodan Milosevic devant le Tribunal Spécial pour la Yougoslavie. Ce plan prévoit un bombardement aérien intensif durant plusieurs semaines, prenant pour cible les centres de commandement et menant à la capitulation du régime syrien dont les responsables seront traduits comme des criminels de guerre devant un Tribunal Spécial pour la Syrie. « Les données que nous avons pu obtenir montrent que l’Otan a mis au point les plans détaillés nécessaires pour cette opération, et a déjà précisé, entre autre, la liste des cibles qui seront bombardées » précise la source russe, précisant qu’il ne reste plus qu’à s’acquérir des couvertures juridique, politique et financière, d’où la nécessité de parvenir à faire voter une résolution au sein du Conseil de sécurité de l'ONU !
L’éventualité d’un veto russe et chinois, ou de l’un des deux, est toutefois envisagée, et l’Otan est prête à mener cette campagne sans couverture internationale, prévoyant une confrontation politique avec les Russes et les Chinois. Le plan prend également en considération le cas où le Hezbollah et l’Iran entreraient dans la ligne de crise, et ouvriraient un front contre l’entité sioniste, engendrant un conflit régional ouvert.
Selon la source russe, les discussions au sein du commandement de l’Otan ont été marquées par une colère virulente au moment où l’armée syrienne investissait la ville de Hama. Les dirigeants de l'Otan ont en effet conclu à un comportement du régime syrien « stupide et irréfléchi », parce qu’il n’avait pas compris que la visite des deux ambassadeurs américain et français dans cette ville signifiait qu'elle jouissait désormais de la protection de l’Otan, et que toute attaque contre Hama ferait payer au régime syrien un prix politique cher.
Les cibles syriennes choisies par l’Otan, en cas de bombardement aérien, comprennent trois stations radars, les batteries sol-air de type Batsner vendues par la Russie à la Syrie il y a deux ans pour protéger ses sites stratégiques et qui agissent en basse altitude, et les autres batteries sol-air qui sont installées dans les environs de Damas. Les bases aériennes et les sites de communication affiliés aux commandements militaires syriens font aussi partie de la liste des cibles.
Les dirigeants russes ont informé, il y a plus de deux semaines, les autorités syriennes des préparatifs de l’Otan…
Voici mon message perso : Qu'ils ne touchent surtout pas à la mère patrie, la grande Syrie, ils commetraient une tres grave erreur !! Nous mettrons le monde et la planete à feu et à sang...
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Messages : 789 Date d'inscription : 04/09/2010
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 23 Fév 2012 - 14:26
Ca devient insupportable pour ma part toutes les conneries de propagande que l'on peut entendre au infos.
Comme par hasard hier une journaliste américaine et un photographe français sont mort, et devinez on accuse qui...... l'armée syrienne. Ils ont juste oublié de parler du journaliste français qui a été tué par erreur par les rebelles, ça c'est vite passée a la trappe.
Ensuite ils interrogent divers journaliste qui sois disant on travailler labas et les conneries qu'on peux entendre de leurs part c'est affolant. Je vous cites certains exemple qu'on peux entendre par ces merdeux.
L'armée syrienne entre dans les maisons des civils et tue toute ceux qui se trouvent dedans, d'autres qui disent que les militaires lance des grenades a l’intérieure des maisons sans raison. Sincèrement si les gens peuvent arrivé a croire toutes ces conneries et oublie ce qu'est devenu tout les pays ou il y a eu des rebellions de ce type.
Invité Invité
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 23 Fév 2012 - 15:56
les 120 francais ca semble bien de l'intox, mais je pense que l'info de la douzaine de militaires francais est credible! des tireurs d'élite? C'est du joli... nous ici on n'est pas étonné mais la masse, dirigée par TF1, continue à être toujours plus persuadée qu'il faut y aller...
car on sait aussi lire les déclarations russes comme celle du 10 février dernier : "La Russie a accusé ce vendredi l'Occident d'alimenter les violences en Syrie en fournissant des armes aux opposants au président Bachar al-Assad. "Les pays occidentaux qui incitent l'opposition syrienne à des initiatives intransigeantes, de même que ceux qui leur envoient des armes, leur fournissent des conseils et des indications, participent au processus de la crise", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence de presse Itar-Tass. Il n'a pas précisé quels pays il soupçonnait d'armer les rebelles.
Invité Invité
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 24 Fév 2012 - 0:42
Ingérence impérialiste en Syrie: Que fait la France au nom de son peuple dans cette galère ?
L’adage souvent cité par John Pilger de “ne jamais croire une information tant qu’elle n’est pas officielleemnt démentie” semble s’étre une fois de plus vérifiée.
L’info non confirmée des “120 militaires français” arrêtés en Syrie semble avoir été mélangée avec cette information, plus vraisemblable d’une “douzaine de militaires français” interpellés à Homs lors de la chute du bastion des rebelles armés. Un officier français des transmissions de la DGSE serait parmi les prisonniers.
Si le chiffre de “120 militaires” semblait trop important, celui avancé ici reste parfaitement crédible quant à une intervention de soutien de terrain. Dans tous les cas de figures la question demeure:
Que font des militaires français en mission dans un pays souverain en proie à une guerre civile ? Le peuple est en droit de demander des comptes… Halte à l’ingérence impérialiste !
Dans cette vidéo, la journaliste serait blessée à la jambe pendant des bombardements dans la ville de Homs !!
Elle demande une évacuation sanitaire pour se faire opéré !!
Ca peut être un bon prétexte, pour impliqué l'armée francaise dans ce conflit !
je trouve cette video troublante pour ma part !
Invité Invité
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 24 Fév 2012 - 18:58
klaustrydium d'accord avec toi,
j'ai trouvé cette video bizarre, diffusé dans tout les média francais hier
Mephusteg
Messages : 2526 Date d'inscription : 04/05/2009
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 24 Fév 2012 - 20:27
On voit très clairement que la soi-disant journaliste blessée a envie d'éclater de rire.
Et pas un seul plan sur sa jambe !
Les auteurs de cette vidéo se moquent du monde ! Incroyable !
Invité Invité
Sujet: Syrie : 5 questions à Thierry Meyssan sur Homs et les journalistes Lun 27 Fév 2012 - 8:18
Syrie : 5 questions à Thierry Meyssan sur Homs et les journalistes
25-02-2012 Voltaire Network TV
Que s'est-il passé ce samedi 25 février ? La situation à Homs aujourd'hui ? Les journalistes pris au piège de l'ASL ? Comment s'est déroulée la négociation ? Comment sortir les journalistes de cette situation ?
Syrie: Au-delà de la propagande impérialiste, ce qui se passe à Homs…
Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr par Thierry Meyssan, Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer. Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’intérieur de Homs. Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.
Édith Bouvier et William Daniels Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi que probablement un quatrième de nationalité espagnole. Dans une vidéo postée sur Internet, Édith Bouvier, qui est blessée à la jambe, et William Daniels appellent à un cessez-le-feu et à leur évacuation vers un hôpital au Liban. Immédiatement, une intense campagne de communication a été organisée en leur faveur, incluant la création de plusieurs groupes Facebook et de tonitruantes déclarations d’Alain Juppé. Il n’y a plus de couverture GSM ou G3 à Homs, et les lignes téléphoniques filaires de la zone rebelle sont coupées. Il n’échappera à personne que si les journalistes ont pu uploader une vidéo pour appeler au secours, c’est qu’ils ont bénéficié d’une liaison satellite. Et s’ils n’ont pas pu téléphoner à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs ambassades, c’est que ceux qui détiennent cette liaison satellite le leur ont refusé. Ils ne sont donc pas libres de leurs mouvements, mais détenus prisonniers. Pour comprendre cette séquestration, il convient de la replacer dans son contexte. La situation militaire Les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el- Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h. La victoire n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible. Les seconds la proclament à la manière dont un chirurgien annonce qu’il a réussi une opération. Il n’en reste pas moins que le blessé est encore astreint à des mois de soins et à des années de rééducation. Concrètement, la fin de la bataille signifie pour eux que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et ne représentent plus de danger pour le pays. Les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres. Les voitures ne peuvent qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme. La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps : Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan. Puis, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée. Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une. Pour éviter d’être pris à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression. La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes. Elle abrite aujourd’hui un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armé « syrienne » libre. Derrière ce label, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales : d’un côté les takfiristes, qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer la dite Armée « syrienne » libre. Ces gangs, n’étant plus payés, ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique que les takfiristes. La plupart des combattants étrangers ont quitté Homs avant le bouclage du bastion. ils se regroupent actuellement dans le Nord du pays, dans le district de Idlib. L’ensemble des rebelles de Baba Amr dispose d’un stock considérable d’armes et de munitions, mais dans la situation actuelle, ils ne sont plus réapprovisionnés et finiront un jour ou l’autre par devoir se rendre –sauf, intervention militaire étrangère–. Leurs arsenaux incluent des fusils Dragunov-snipers à vision nocturne aussi bien que des mortiers de 80 et 120 mm et quantités d’explosifs. Ils ont aménagé des entrepôts dans des sous-sols et ont parfois constitué des caches d’armes dans des égouts. Contrairement à ce qui a été dit, ceux-ci sont des boyaux trop étroits pour leur permettre de circuler. De même, les tunnels qui ont été creusés à l’époque où ils disposaient de la protection de l’ex-gouverneur de Homs, ne sont plus ventilés et ne peuvent donc plus être utilisés. L’ex-gouverneur, quant à lui, s’est réfugié depuis longtemps au Qatar où il jouit paisiblement du salaire de sa trahison. La population a soutenu un moment les rebelles, mais leur sert aujourd’hui de bouclier humain. Les civils qui veulent fuir sont abattus par des francs-tireurs. Ils n’ont aucun moyen de se révolter, d’autant que la plupart sont âgés. On peut penser qu’à moyen terme, la division de l’Armée « syrienne » libre, l’absence de soutien populaire, et la perte d’espoir en des renforts internationaux conduira une partie des rebelles à se rendre. Cependant, les takfiristes pourraient décider de se battre jusqu’à la mort. Pour le moment, les rebelles empêchent les civils de fuir leur zone et dynamitent les maisons vides, au rythme d’environ une dizaine par jour. En outre des commandos, situés hors de la zone bouclée, harcèlent les campements de l’armée régulière pour la désorganiser et desserrer l’étau. Ils recourent pour cela principalement à des voitures piégées, ce qui est rendu possible par la réouverture des rues, et explique le maintien des chicanes. Baba Amr n’est pas pilonnée. Les seuls bombardements qui subsistent sont des tirs de mortiers des rebelles contre l’armée nationale. La situation des journalistes Les journalistes présents dans le quartier rebelle sont regroupés dans un même appartement, qualifié de « centre de presse », dont la localisation précise est inconnue. Ils sont entrés illégalement en Syrie, alors qu’ils auraient pu solliciter et auraient tous obtenu un visa de presse, à l’exception de ceux qui ont la nationalité israélienne du fait de l’état de guerre entre les deux pays. Leur transport à Homs a été organisé par une filière unique, soit depuis le Nord du Liban, soit depuis le Sud de la Turquie. Cette filière joue le rôle d’Office de relations publiques de l’Armée « syrienne » libre. C’est elle qui les a mis en contact avec les personnes qui les hébergent, et dont l’identité est imprécise. Vendredi 24, la Croix-Rouge internationale et le Croissant- Rouge syrien ont négocié avec l’Armée « syrienne » libre par l’intermédiaire du poste du Croissant-Rouge qui fonctionne à l’intérieur de la zone bouclée. Ils ont obtenu l’autorisation de pénétrer dans la zone avec des ambulances pour rapatrier les corps des deux journalistes morts, et pour évacuer les journalistes restants qu’ils soient blessés ou sains. Cependant, au dernier moment, les journalistes ont refusé de partir, craignant d’être victimes d’un piège tendu par les autorités de Damas. Ils ont en effet été convaincus par un de leurs collègues français qui a quitté les lieux avant le bouclage que le gouvernement syrien mettrait tout en œuvre pour les éliminer. En outre, n’ayant accès qu’aux chaînes de télévision satellitaires de l’OTAN et du CCG, ils sont persuadés que les combats dont ils sont victimes ne se limitent pas à leur quartier, mais s’étendent à toute la Syrie. Au moment de partir, les ambulances étant vides, le Croissant- Rouge syrien a été autorisé à évacuer vingt-sept civils, malades ou blessés, qui ont été transportés à hôpital al-Amine de Homs (dans la partie libérée de la ville). Le bureau londonien des Frères musulmans, connu sous l’appellation Observatoire syrien des Droits de l’homme, selon lequel les hôpitaux sont devenus des centres de torture, a fait courir la rumeur que plusieurs de ces blessés avaient été arrêtés ultérieurement par la police syrienne. Après enquête, le Croissant-Rouge a indiqué que ces imputations sont absolument fausses. Samedi 25, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont demandé à l’Armée « syrienne » libre l’autorisation de rentrer à nouveau dans la zone. Présent sur place, je me suis mis à disposition des autorités pour faciliter l’extraction de mes compatriotes et de mes confrères. Les négociations ont duré plus de quatre heures. Plusieurs États, dont la France, ont été tenus informés du déroulement des événements. Après divers rebondissements, les officiers de l’Armée « syrienne » libre ont reçu par liaison satellite l’instruction de refuser. Leurs communications cryptées avec leur hiérarchie aboutissaient à Beyrouth ou étaient relayées via Beyrouth. De facto, les journalistes sont utilisés comme des boucliers humains encore plus efficace que la population civile, les rebelles craignant un assaut final des forces syriennes. Par conséquent, les journalistes sont désormais les prisonniers des commanditaires de l’Armée « syrienne » libre, ceux-là même que les « Amis » de la Syrie, réunis en conférence à Tunis, ont appelé à soutenir, à financer et à armer.
La France ouvre des négociations avec la Syrie pour récupérer ses 18 agents
Le 13 février 2012, Thierry Meyssan révélait sur la première chaîne de télévision russe que la Syrie avait fait prisonniers une douzaine de militaires français. Le Réseau Voltaire est en mesure de confirmer qu’au 26 février, le nombre de prisonniers français s’élève à 18 (dix-huit).
Si Paris admet qu’ils ont agi en mission, ils bénéficieront du statut des prisonniers de guerre et seront protégés par la Convention de Genève, mais si Paris dénie les avoir envoyés, ils seront considérés comme des civils étrangers, ils seront jugés en Syrie pour leurs crimes et encourent la peine de mort.
La France a ouvert trois canaux de négociation via la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman. L’ambassadeur de France, Éric Chevallier, est reparti le 23 février d’urgence à Damas. Kofi Annan a été appelé comme médiateur par l’ONU et la Ligue arabe.
Conscient de l’usage qu’il peut faire de ces prises en période électorale française, Damas a demandé aux médias publics syriens de ne pas aborder cette affaire pour le moment. Il se réserve ainsi la possibilité de la traiter en secret si cette option est plus avantageuse. Tout en admettant le caractère exceptionnel de cette situation, les journalistes syriens, qui se sont rapidement habitués à la liberté d’expression garantie par la nouvelle loi sur la presse, déplorent que des limites soient à nouveau posées pour des motifs de sécurité nationale.
Si les négociations restent secrètes, la France devra payer en sous-main des indemnités de guerre particulièrement lourdes, soit en numéraire, soit sous forme de privilèges économiques. Si elles deviennent publiques, la France peut espérer des indemnités moins onéreuses, mais Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devront s’expliquer devant leurs concitoyens. Leur camp hypothéquerait alors ses chances de gagner l’élection présidentielle, le président risquant même d’être traduit devant la Haute Cour (articles 35 et 68 de la Constitution).
Dans l’affaire du Rainbow Warrior (1985), où il y avait eu un bateau coulé et une personne tuée, la France avait présenté des excuses officielles, puis avait payé des indemnités de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et de 8,16 millions de dollars à Greenpeace. Surtout, Paris avait dû autoriser l’importation d’ovins néo-zélandais détruisant en partie sa propre filière ovine. En échange, les deux agents français prisonniers avaient été libérés. Ironie de l’Histoire, Laurent Fabius, le Premier ministre dont le gouvernement avait ordonné l’attaque du Rainbow Warrior est pressenti comme ministre des Affaires étrangères de François Hollande, en cas d’élection du candidat socialiste à la présidence de la République. Ce dernier est l’ex-beau-frère du lieutenant-colonel Gérard Royal, le commandant de cette opération.
Dans la guerre secrète contre la Syrie, la France et ses alliés sont responsables d’un conflit ayant entraîné la mort d’au moins 3 000 soldats syriens et 1 500 civils, auxquelles s’ajoutent des pertes économiques et des sabotages d’infrastructures estimés à au moins 3 milliards de dollars.
Des "forces spéciales" françaises en Syrie sans compter les Américains, les Anglais et dieu sait qui encore.
Comme d'habitude les forces alliées de l'occident ne se gênent certainement pas de tirer sur les insurgés histoire de faire croire au monde que le dirigeant du pays est un monstre à abattre coûte que coûte puisqu'il fait massacrer son peuple et d'obtenir enfin l'approbation des peuples occidentaux pour intervenir dans cette insurrection qu'ils ont eux-mêmes mis en oeuvre.
L'histoire se répète et ça marche...
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Mer 29 Fév 2012 - 11:20
Mensonges et Réalités sur la Syrie …
Ils avaient tant menti pour la Libye ... mais pour la Syrie, cela dépasse l'entendement
ls avaient tant menti pour la Libye ... mais pour la Syrie, cela dépasse l'entendement. Depuis le début, les dirigeants occidentaux et bcp de leurs médias font campagne pour une guerre en Syrie ... Les accusations d'une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car des journalistes —certains avec l’appui du Réseau Voltaire— sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique. Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle.
Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : - les journalistes sont prisonniers de (1)* l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer. (1) *Armée "syrienne" libre :Composée de membres des Forces armées syriennes qui ont fait défection. Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive. Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi que probablement un quatrième de nationalité espagnole. Dans une vidéo postée sur Internet, Édith Bouvier, qui est blessée à la jambe, et William Daniels appellent à un cessez-le-feu et à leur évacuation vers un hôpital au Liban.
Immédiatement, une intense campagne de communication a été organisée en leur faveur, incluant la création de plusieurs groupes Facebook et de tonitruantes déclarations d’Alain Juppé. Il n’y a plus de couverture GSM ou G3 à Homs, et les lignes téléphoniques filaires de la zone rebelle sont coupées. Il n’échappera à personne que si les journalistes ont pu uploader une vidéo pour appeler au secours, c’est qu’ils ont bénéficié d’une liaison satellite. Et s’ils n’ont pas pu téléphoner à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs ambassades, c’est que ceux qui détiennent cette liaison satellite le leur ont refusé. Ils ne sont donc pas libres de leurs mouvements, mais détenus prisonniers. La situation militaire Les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el- Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h. La victoire n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible. Les seconds la proclament à la manière dont un chirurgien annonce qu’il a réussi une opération. Il n’en reste pas moins que le blessé est encore astreint à des mois de soins et à des années de rééducation.
Concrètement, la fin de la bataille signifie pour eux que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et ne représentent plus de danger pour le pays. Les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres. Les voitures ne peuvent qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme. La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps : Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan. Puis, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée. Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une. Pour éviter d’être pris à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression.
La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes. Elle abrite aujourd’hui un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armé « syrienne » libre. Derrière ce label, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales : d’un côté les takfiristes, qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer la dite Armée « syrienne » libre. Ces gangs, n’étant plus payés, ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique que les takfiristes. La plupart des combattants étrangers ont quitté Homs avant le bouclage du bastion. ils se regroupent actuellement dans le Nord du pays, dans le district de Idlib.
Suite et source. _____________ Nombre de terroristes se rendent à Baba Amr à Homs Homs / Nombre de terroristes se sont rendus aujourd'hui aux autorités compétentes dans le quartier de Baba Amr à Homs. Selon le correspondant de Sana, il s'agit d'une quarantaine d'hommes armés qui ont capitulé et se sont rendus avec leurs armes. Des terroristes volent une ambulance de l'hôpital de Halfaya à Hama Hama / Un groupe terroriste a volé aujourd'hui une ambulance qui transportait un patient de la ville de Tiba al-Imam à Hama et une camionnette appartenant à l'hôpital national de Halfaya. Par ailleurs, une source officielle du gouvernorat de Hama a noté que les forces du maintien de l'ordre ont retrouvé aujourd'hui les corps de Adiba al-Hizaei, 50 ans, et Wajiha Mohammad al- Hobt. La source a indiqué que les corps portaient des blessures à la tête et à la poitrine, faisant savoir que quatre hommes armés avaient enlevé les deux femmes dans la nuit de samedi de leur domicile dans la rue al-Arba'ein à Hama, la rue même où leurs corps ont été retrouvés. Dix engins explosifs désamorcés à la Campagne d'Idleb Idleb / Les artificiers ont désamorcé six engins explosifs, pesant 40 à 50 kg, plantés par des groupes terroristes près de la ville de Oweid au mont d'Az-Zaweya dans la Campagne d'Idleb. Une source a informé le correspondant de SANA que les unités de génie militaire ont également désamorcé quatre charges explosives, pesant chacune 100 kg, dans la ville de Kansafra. Les charges ont été cachées dans des chaudières de salles de bains. http://www.sana.sy/fra/338/2012/02/26/402844.htm _____________ C'est évidemment grâce à Poutine et sa grande Russie ... et non à la soi disant démocratie que le chaos peut être évité en Syrie et ailleurs dans cette région ... La Chine également. Vladimir Poutine s'exprime sur la politique étrangère (SYNTHESE) A moins d'une semaine de la présidentielle russe, le journal Moskovskie Novosti a publié un article du premier ministre et candidat au Kremlin Vladimir Poutine, intitulé "La Russie et le monde changeant" et consacré à la politique étrangère et à la situation internationale. Dans ce texte, le premier ministre souligne que les objectifs de la politique étrangère russe revêtent un caractère stratégique et traduisent le caractère unique qu'occupe le pays sur l'arène internationale. Par ailleurs, il insiste sur le fait que la Russie continuera à mener une politique étrangère indépendante. LES ETATS-UNIS ET L'OTAN SAPENT LA CONFIANCE Vladimir Poutine a critiqué le recours injustifié à la force armée, une tendance qui, selon lui, exacerbe les partenaires occidentaux de la Russie tout en mettant en relief la nécessité du respect inconditionnel des normes fondamentales du droit international. D'après lui, certains aspects de la politique de l'Otan et des Etats-Unis, dont le projet de déploiement d'un bouclier antimissile en Europe de l'Ouest et l'ingérence militaire en Libye, représentent une menace pour la sécurité internationale. Selon M. Poutine, certains gestes des Etats-Unis et de l'OTAN se basent sur les stéréotypes de "logique de blocs".
Suite et source. _____________ « Les amis de la Syrie » - c’est un concept assez paradoxal. Car il s’agit en réalité de ses adversaires qui n'aspirent pas à un règlement pacifique du conflit, mais veulent provoquer une guerre civile, est persuadé le chef de la Commission des affaires étrangères de la Douma d'Etat Alexeï Pouchkov. La conférence internationale des « Amis de la Syrie » - les États et les organisations qui défendent un cessez-le-feu unilatéral en Syrie – a été organisée vendredi à Tunis. Dans le même temps, le Conseil national de la Syrie qui représente l’opposition a exigé d’eux de fournir des armes aux militants de la soi-disant armée populaire de la Syrie.
source
Lilith 168
Messages : 2427 Date d'inscription : 27/03/2011 Age : 70 Localisation : Haute Garonne
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Mer 29 Fév 2012 - 17:43
Les choses se dévoilent peu à peu. La vérité se fera jour.
Ils mentent comme des arracheurs de dents en voulant nous faire croire que cette révolution est spontanée, évidemment non.
Un peuple aspirant à plus de liberté quoi de plus normal mais quand derrière se profilent des intérêts n'ayant rien à voir avec ils se mettent profondément le doigt dans l'oeil s'ils pensent nous faire prendre pour argent comptant tout ce qu'ils nous servent quotidiennement.
Invité Invité
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 1 Mar 2012 - 15:23
Syrie: La France négocie avec Damas la récupération de ses 19 agents! 01/03/2012
IRIB-Dans notre article publié le 22 février 2012, « Un bataillon français intercepté en Syrie? », nous vous informions que « les services spéciaux syriens auraient arrêté un bataillon français de transmission » composé de 12 militaires, dont un colonel du service technique de communication de la DGSE. Aujourd’hui, les choses se précisent. Le Réseau Voltaire a appris de source sûre qu’un agent français a été fait prisonnier par l’armée nationale syrienne lundi 27 février 2012, à Azouz (district d’Idlib, à proximité de la frontière turque). Cette arrestation porte à 19 (dix-neuf) le nombre de prisonniers français détenus par Damas. Des négociations sont en cours pour leur restitution à la France avec la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman. Durant cette période, les Émirats arabes unis ont pris leur distance avec la position commune du Conseil de Coopération du Golfe et ont décidé d’adopter une attitude de stricte neutralité. Ils ont donc interdit toute manifestation pro ou anti-syrienne sur leur territoire. L’ambassadeur de France Éric Chevallier est reparti, le 23 février, d’urgence à Damas. Kofi Annan a été appelé comme médiateur par l’ONU et par la Ligue arabe.
Syrie: Un coup d’état envisagé par les services secrets occidentaux
-Alors que les Etats-Unis et leurs alliés européens tentent de convaincre Bachar el-Assad de démissionner, l'hebdomadaire français, le Canard enchainé évoque dans son édition du 29 février un "complot barbouzard" pour faire tomber le président syrien. Armer les insurgés pour pousser le président el-Assad à fuir serait la première option envisagées par les services secrets. "Des livraisons (d'armes) sont prévues dit-on au Quai d'orsay et à la Direction du renseignement militaire ( DRM), via des pays arabes, et notamment du Qatar" , rapporte le journal.Mais le Canard ne s'arrête pas là: Lors de leur rencontre à Tunis la semaine dernière, les représentants des services secrets internationaux auraient ouvertement évoqué la préparation d'un coup d'Etat. Des représentants des services de renseignements américains, britanniques, français, turcs, saoudiens et qataris ont participé à cette réunion secrète. Selon un des officiers français, « le coup d’état contre Assad serait la meilleure solution. Il est impossible de répéter le scénario libyen et de bombarder l’armée syrienne qui est plus ferme et plus forte que l’armée de Kadhafi. Les chars syriens marchent en liberté dans les villes rebelles, et les Nations Unies ne nous donneront pas, cette fois-ci, un feu vert ».
Messages : 21 Date d'inscription : 25/02/2012 Age : 56
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 1 Mar 2012 - 21:57
En lisant, les 'théories alternatives', je me dis que finalement, l'armée syrienne a raison d'écraser cette gesticulation minuscule du peuple...Ca évitera au moins la 3ème guerre mondiale ;-))))
En 82, l'armée syrienne avait quand même éliminé 50.000 éléments subversifs. Mais à cette époque, c'était pas la crise en occident: on avait de l'argent pour envoyé plein de combattants secrets....
Franchement, Meissan fait de la désinformation de façons schyzophrénique. Voilà le parfait exemple de "comment on devient un super-agent de la propagande en étant "anti-conspirationiste"
Mephusteg
Messages : 2526 Date d'inscription : 04/05/2009
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 1 Mar 2012 - 22:11
Toftof a écrit:
En 82, l'armée syrienne avait quand même éliminé 50.000 éléments subversifs. Mais à cette époque, c'était pas la crise en occident: on avait de l'argent pour envoyé plein de combattants secrets....
Il y a une crise en occident ?
yous_f
Messages : 1076 Date d'inscription : 10/06/2011
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Jeu 1 Mar 2012 - 22:33
Citation :
Syrie : Qui a raison, qui a tort ?
Cela fait maintenant des mois que la Syrie est tourmentée par une tragédie. Des civils ont été torturés et tués par les forces armées ; la répression du gouvernement a atteint des niveaux insupportables et semble ne plus pouvoir être jugulée. Le monde regarde et les puissances étrangères - Russie et Chine d’un côté ; Etats-Unis, pays arabes et européens de l’autre - sont incapables de trouver une solution ou de se mettre d’accord sur un moyen de mettre fin aux meurtres. Les Nations Unies sont impuissantes et le monde regarde passivement : des centaines de Syriens ont été tués et la répression continue.
Quiconque ose lever la voix ou écrire sur la question est certain d’essuyer des attaques émanant des deux côtés. Pour certains, appeler à la fin du régime de Bachar al-Assad équivaut à soutenir les Américains et Israël contre les musulmans (en particulier les chiites), les Iraniens et même les Palestiniens. Sur Internet, ainsi que sur les réseaux sociaux, les attaques sont extrêmement véhémentes et sévères : soutenir l’opposition divisée est au mieux considéré comme étant le signe d’une dangereuse naïveté politique, au pire comme étant un acte de haute trahison. “Nos ennemis soutiennent les manifestants”, affirment-ils, “nous devrions donc soutenir les ennemis de nos ennemis”. Il n’y a donc d’autre choix que de prendre le parti du régime. Mais en politique tout comme en matière de droits de l’homme, les ennemis de nos ennemis ne sont pas nécessairement nos amis.
Il est tout à fait flagrant que les Américains, les Européens et les Israéliens ont changé de position (au départ, ils voulaient une réforme au sein du régime) : à présent, ils réclament la démission de Bachar al-Assad. Il est tout aussi évident qu’ils sont en contact avec des groupes d’opposants et leurs dirigeants afin de tenter d’assurer leurs intérêts dans la région. Les pouvoirs occidentaux et Israël ne sont point des spectateurs passifs ; ils essaient de maintenir leur contrôle, tandis que les Russes et les Chinois travaillent à assurer une présence plus effective au Moyen Orient et ce sur de multiples fronts.
Tout cela est de notoriété publique ; la forme du nouveau Moyen Orient qui émerge est un sujet de grande inquiétude à la lumière des récents événements survenus en Libye, en Irak, au Yémen, au Liban, ainsi que des constantes pressions exercées sur l’Iran, où la probabilité d’une attaque est désormais assez élevée. Il serait dangereux et irréfléchi de prendre pour argent comptant les aimables intentions humanistes que professent les Etats-Unis ou la Chine, les pays européens, Israël et la Russie vis-à-vis des peuples arabes en général et des Syriens en particulier. Les vies de ceux-ci n’ont de valeur qu’en fonction des intérêts économiques et géostratégiques qu’ils représentent : rien de plus, rien de moins.
Cela étant dit, l’ultime solution est-elle de demeurer silencieux et de soutenir le régime de Bachar ? Lui et son père furent et sont des dictateurs qui ont donné l’ordre de tuer des milliers de civils tout en torturant impitoyablement leurs opposants. Il s’agit là de faits ; aucun cœur sensible, aucun esprit sensé n’est capable de soutenir de tels tyrans et d’aussi cruels despotes. La tyrannie devrait cesser ; Bachar al-Assad devrait être arrêté et jugé. Son bilan est terrible, l’œuvre d’un homme ayant perdu tout sens de la mesure.
Il n’est pas question d’appeler ici à une intervention étrangère ; peu de personnes ont été bernées par l’opération libyenne de protection du pétrole qui a primé sur celle des hommes. La soi-disant “communauté internationale” devrait adopter une position claire et exercer une pression sur le régime afin de faire cesser la répression - une prise de position qui a peu de chance d’être formulée, il est vrai. Il revient aux forces d’opposition de parvenir à un accord minimal et d’organiser un front solide et uni pouvant conduire le pays vers le pluralisme, la démocratie et la liberté : il s’agit assurément du défi le plus urgent et le plus difficile auquel les Syriens font face aujourd’hui. Cela demeure le seul moyen de convaincre le monde qu’il existe une véritable alternative démocratique au régime tyrannique actuel. Cela signifie travailler avec un large éventail de soutiens et de partenaires en Amérique, en Europe, dans le monde arabe, ainsi qu’en Asie. A long terme, il s’agira de leur capacité à tracer la voie dans notre ordre du monde multipolaire actuel leur assurant un solide soutien multilatéral en faveur de leur légitime résistance.
Aujourd’hui, une telle perspective semble lointaine. Les conseils d’opposition sont en concurrence, de même que la Ligue Arabe, l’Organisation de la |Conférence Islamique (OCI), a laquelle il faut ajouter la très volontariste politique étrangère turque : tous semblent agir selon les paramètres révolus contre lesquels on semble bien ne rien pouvoir faire. L’avenir est sombre.
A Homs, Hama, ainsi qu’à travers toute la Syrie, on tue quotidiennement des civils, on humilie et on torture des personnes. La culpabilité du régime est criante, ainsi que l’est notre silence. Nos larmes ne peuvent suffire si notre seul soutien consiste à regarder la télévision et à pleurer. Nos cœurs peuvent bien verser des larmes, mais le courage nous a bel et bien abandonné.
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Toftof
Messages : 21 Date d'inscription : 25/02/2012 Age : 56
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 7:02
L'occident est clairement en déclin. Celui-ce s'accélère d'ailleurs. Ce n'est pas qu'une question économique. Au Brésil, le ministre de la Santé participe à des séances de médecines spirites avec des médecins de l'au-delà dans des hopitaux universitaires. Il y a une vrai ouverture & dynamisme intellectuelle
En France, on réclame plus d'anesthésiant: + de sécu, + de chomage... Quand on parle de travail: on répond - DEGAGE. On cultive la médiocrité.
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 10:25
SYRIE: L'envers du mouroir
Mercredi 29 février 2012, 13:57 Bahar Kimyongür Auteur de « Syriana, la conquête continue » (Ed. Couleur Livres & Investig’action, 2011).
Dictature contre démocratie est le credo simpliste censé résumer la réalité géopolitique syrienne. Si le régime de Damas est incontestablement responsable d’atrocités, il est aussi titulaire d’un CV politico-idéologique qui n’est pas du goût de certaines puissances notamment régionales. A la fois laïc, nationaliste, panarabe, pro-palestinien, allié de l’Iran, du Hezbollah, des BRICS (1) et de l’ALBA, l’Etat syrien réunit tous les ingrédients pour s’attirer simultanément les foudres de Washington, des pétromonarchies du Golfe, d’Israël et des groupes salafistes. Mais aussi pour nourrir fantasmes et clichés. En voici quelques-unes :
1. Laïcité et religion d’Etat. On dit du pouvoir syrien qu’il est aux mains d’une « clique alaouite » (2). Or, la Syrie est un Etat laïc depuis 1973. Discrets, les alaouites sont absents du champ religieux. S’il y a une religion institutionnelle en Syrie, c’est l’Islam sunnite. Écoles coraniques et mosquées sont en effet gérées par le ministère des fondations religieuses (waqfs). Certes, la transmission dynastique du pouvoir et le népotisme caractérisent le régime. Cette situation inacceptable existe cependant dans toute la région, que l’on soit en république, en monarchie ou en théocratie : les Saoud d’Arabie saoudite, les Al Thani du Qatar, les Hariri au Liban… S’agissant des Assad, l’indignation sélective est de mise. Or, les Assad dirigent le pays avec d’autres baassistes issus d’autres communautés. Le gouvernement d’Adel Safar compte 19 ministres d’origine sunnite sur 31. Certains ministres sont chrétiens, kurdes, chiites ou druzes.
2. Le salafisme syrien, un danger réel. Depuis les Omeyyades, la Syrie est le berceau de l’Islam flamboyant et universaliste mais il est également celui du djihad contre les hérésies. Les thèses de l’inquisiteur sunnite syrien du XIVe siècle Ibn Taymiyya sont encore en vogue dans le pays. Parmi ses fervents disciples, il y a le cheikh Al-Arour, un « télécoraniste » syrien de la chaîne saoudienne Wissal TV qui menace de « hacher les alaouites et de donner leur chair aux chiens. » A Baba Amr, quartier rebelle de Homs, « Pacifiques jusqu’à l’extermination des alaouites » était un slogan omniprésent avant l’assaut meurtrier lancé par l’armée gouvernementale. Le consultant religieux d’Al Jazeera Al Qardawi appelle à verser le sang des « infidèles » qui règnent à Damas. Quant au principal juriste saoudien Al-Luhaydan, il prône l’extermination d’un tiers de Syriens pour sauver les deux tiers. (3) Les sunnites qui « trahissent » ces prêches sont logés à la même enseigne. Saria, fils du grand mufti de Syrie, a été tué parce que son père refusait d’adhérer à ces discours haineux. N’est-il pas étonnant que nos médias ignorent ces appels au meurtre vus et entendus par des millions de téléspectateurs arabes ?
3. Bons terroristes. En Occident, l’Armée syrienne libre (ALS) a la cote. Ce groupe mobilise pourtant des djihadistes financés entre autres par le sultan saoudien Bandar Ben Sultan, promoteur du terrorisme international et grand ami de Bush. Encadrée par des Libyens naguère actifs au sein d’Al Qaida, l’ALS reçoit l’appui logistique du renseignement français. (4) Ses brigades portent des noms de conquérants musulmans comme Khalid Ibn Al Walid, Mu’awiya ou Abu Bakr. Le 21 décembre 2011, la Brigade Farouk, cette filiale de l’ALS à Homs qui enleva cinq ingénieurs iraniens s’était d’abord autoproclamée « Mouvement contre l’expansion chiite ». (5) C’est l’ALS qui aurait pilonné le quartier où périrent huit Syriens ainsi que le journaliste français Gilles Jacquier. (6) Le confessionnalisme déclaré de l’ALS en dit long sur ce qu’elle réserve aux minorités en cas de prise de pouvoir. Le soutien de la DGSE à ce groupe terroriste est tout aussi éloquent.
4. Mauvaises victimes. Curieusement, les victimes civiles pro-régime n’apparaissent jamais sur les écrans radars de nos médias. Personne n’a évoqué l’assassinat de Mohamed Qabbani (17 ans), un hacker de « l’armée électronique syrienne ». Son groupe avait pourtant piraté plusieurs sites dont la page facebook du « Soir » la veille de son assassinat, une raison évidente pour parler de lui. Personne ne s’est indigné de la mort du journaliste Chukri Abou Al-Bourghol du quotidien pro-régime At-Thawra. Qu’elles soient pro ou anti-Bachar, terroristes ou pacifistes, les « victimes civiles » sont mises d’office sur le compte du gouvernement. Dès lors, comment ne pas s’interroger sur la fiabilité du bilan de 6.000 morts avancé par l’ONU ?
Puissent la dégénérescence du drame syrien et le martyre de Homs en particulier, nous inciter à redoubler de prudence face aux obus de la propagande de guerre. Avant que Damas ne suive Tripoli et Bagdad dans la liste des capitales arabes bombardées, conquises et humiliées par nos justiciers autoproclamés.
(1) Le bloc des BRICS s’est toutefois fissuré le 16 février dernier lors de l’AG de l’ONU condamnant la répression en Syrie.
(2) Bernard-Henry Lévy, « La règle du jeu », 16 novembre 2011.
(3) Asia Times Online, 15 juillet 2011.
(4) Le Canard enchaîné , 23 novembre 2011.
(5) Communiqué envoyé au bureau de l’AFP à Nicosie, 3 janvier 2012.
(6) Le Figaro , 20 janvier 2012.
Source
RedStard
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Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 10:48
Il ne faudrait pas oublier les conséquences désastreuses sur les différentes communautés Chrétiennes et orthodoxes au sein de cette région dans la probabilité d’une ingérence militaire de l’Empire. Du fait de l’intervention américaine en Irak les conflits entre les différentes communautés sunnites, chiites, et autres variantes, il y a eut un exode massif des chrétiens vers la Syrie et l’Iran, mais pour combien de temps au vue des velléités féroces de l’Empire à abattre sa dernière carte au moyen-orient afin repousser sa chute.
Mgr Hazim s'oppose à toute intervention étrangère en Syrie
La crise n'éloignera pas les chrétiens des musulmans, assure le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient.
Le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Mgr Ignace IV Hazim, s'est dit opposé à toute intervention étrangère en Syrie, rapporte le journal privé al-Watan. "Les conséquenses nuisibles de toute intervention étrangère dans nos affaires toucheraient aussi bien les chrétiens que les musulmans", a déclaré Mgr Hazim assurant en outre que la crise sanglante qui secoue la Syrie "n'éloignera pas les chrétiens des musulmans" du pays.
Le patriarche a par ailleurs dénoncé une "campagne médiatique" hostile à la Syrie qui, selon lui, encourage "la propagation du confessionnalisme et les idées sécessionnistes".
Lors d'une rencontre avec une délégation jordanienne à Damas, où est basé le patriarcat grec-orthodoxe, Mgr Hazim a salué l'"union nationale" et les "réformes entreprises" par le régime de Bachar el-Assad.
L'église grecque-orthodoxe d'Antioche est l'une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Elle compte environ un million de fidèles, soit la vaste majorité des chrétiens de Syrie.
Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne reste à l'écart du mouvement de contestation contre le régime de Bachar el-Assad, craignant que son renversement n'aboutisse à une réédition du précédent irakien.
Le chaos engendré par l'invasion américaine en Irak et la chute de Saddam Hussein a poussé les deux tiers de la communauté chrétienne de ce pays (1,5 million de personnes) à quitter l'Irak, notamment après plusieurs attentats sanglants qui ont visé des églises.
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Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 10:52
L'armée syrienne informe qu'elle contrôle complètement le quartier Baba Amr à Homs et que les derniers foyers de résistance ont été supprimés.
et .... :
La France exfiltre ses agents restés en Syrie
L’ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton, a officiellement visité la semaine dernière la région de Baalbeck, à l’Est du Liban. En réalité, il a voyagé avec une équipe sécuritaire française dans le Nord de la Békaa, région frontalière limitrophe de la province syrienne de Homs.
Côté syrien de la frontière, des officiers et des experts des services de renseignement militaires français, certains sous couvert du statut de journaliste, encadrent les combattants de l’Armée « syrienne » libre. Tous se sont infiltrés illégalement en Syrie.
L’ambassadeur Denis Pietton et ses hôtes ont récupéré à un point de passage illégal des agents des services de renseignement français fuyant l’Émirat islamique de Baba Amr où ils dispensaient leur savoir-faire en matière de combat urbain.
En vertu de la Convention de Vienne, les voitures diplomatiques ne peuvent être perquisitionnées. Le convoi a donc pu ramener les agents français à l’ambassade sans que la police libanaise puisse intervenir.
Avec toute l’arrogance de l’ancienne puissance mandataire, l’ambassadeur de France s’était, une fois de plus, publiquement ingéré dans les affaires libanaises en déclarant le 23 février dernier à nos confrères du Daily Star : « Le Liban devrait rester à l’écart des troubles en Syrie ».
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 11:20
Ce texte de Bahar Kimyongür me parait plutot de la propagande pour le regime en place...
apres on apprend : Le 28 février 2006, Bahar Kimyongür est condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal de première instance de Bruges pour «terrorisme» dans le cadre du procès «DHKP-C», réunissant plusieurs inculpés poursuivis pour «appartenance» à ce mouvement d'extrême-gauche turc.
Il commence par dire que le régime a eu tord de tuer 6000 civile mais qu'en dehors de çà, que le régime n'est pas si mal, la laicité patati patata. Ce sont les méchants américains qui veulent la peau du régime...
Alors pourquoi la population civil se rebelle contre le regime, 6000 mort c'est un détails ? lol
Ce texte va etre approuvé par tout une catégorie de personne du moment que tu dit que tu es contre l'impérialisme américain... plus personne réflechit...
heureusement y a des internaute qui reflechisent a ce qu'ils lisent : 1.Posté par Ginn Falcon le 02/03/2012 03:56
Comme par tout hasard, cet article se voit en parfaite harmonie avec la version des Medias propagandistes du régime syrien C'est vraiment triste
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 12:23
evol a écrit:
[center]Ce texte de Bahar Kimyongür me parait plutot de la propagande pour le regime en place...
apres on apprend : Le 28 février 2006, Bahar Kimyongür est condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal de première instance de Bruges pour «terrorisme» dans le cadre du procès «DHKP-C», réunissant plusieurs inculpés poursuivis pour «appartenance» à ce mouvement d'extrême-gauche turc.
Dommage que la plupart des soi-disant rebelle Libyen issue des réseaux terroristes d’Al-Qaïda n'ont pas reçut ce traitement deux poids deux mesures avec une sorte de graduation des bons et des mauvais terroristes. hmmm …. Comme ça au hasard, Abdul Hakim el-Hasadi, membre d'Al Qaïda maintenant gouverneur militaire de Derna.
Evol a écrit:
Il commence par dire que le régime a eu tord de tuer 6000 civile mais qu'en dehors de çà, que le régime n'est pas si mal, la laicité patati patata. Ce sont les méchants américains qui veulent la peau du régime...
Alors pourquoi la population civil se rebelle contre le regime, 6000 mort c'est un détails ? lol
Oh lol ! « Une population civile » armée capable initialement de mettre en déroute l'armée syrienne et les forces de l’ordre, en faisant plusieurs centaines de mort, on appelle cela generalement une guerre civile ou un coup d’état et ce n’est certainement pas une révolte populaire. D’ailleurs le peuple syrien appelle le dirigeant du Régime à en faire plus et davantage envers ces terroristes, car c’est bien de ça qu’il s’agit ! Hmmmmm ...... lol
Evol a écrit:
Ce texte va etre approuvé par tout une catégorie de personne du moment que tu dit que tu es contre l'impérialisme américain... plus personne réflechit...
On t’a fais croire que Ben Laden (un ancien allié de l’empire) avait organisé les attentats du 11 septembre et qu’il se trouvait dans un bunker High Tech en plein désert en Afghanistan, ty y as cru, tu as approuvé les mensonges d’état lorsque ce pays s’est fait attaquer par des excuses qui s’est révèle être complètement inepte. On a tué des millions de personnes innocentes pour du profit (et par une erreure?)
On t’a fais croire qu’il y avait des armes de destructions massives en Irak, tu y as cru mais il n’y avait rien même lorsque Saddam Hussein a été shooté à l'opium et pendu comme un vulgaire sac à merde, et en laissant le pays dans un chaos immonde comme en Afganistan.
On t’a fais croire qu’en Côte d’Ivoire que le dirigeant pourtant élue démocratiquement avait perdu les élections, et détournés les richesses du pays, tu y as crue alors que le premier ministre actuellement mise en place à avouer que c’est bien L.Gbagbo qui avait gagné les élections, le CPI et Interpol n’ont trouvé aucun compte occulte où il aurait pu détourné l’argent du pays, aucune trace de carnage ou de mort à son encontre, le CPI se retrouve bien empêtré et dans l’obligation de payer ces avocats. Oh ... et la Côte d'Ivoire est litteralement détruit.
On t’a fait croire que la Lybie était un pays pauvre, avec un dirigeant qui massacrait son peuple, tu y as crue. C’était l’un des pays le plus riche d’Afrique, aucun signe de massacre hormis un charnier d'animaux. Plus personne n’est dupe actuellement ni les Russes, ni les Chinois, ni les Indiens, ni les Sud Africains, ni les Brésiliens, ni le Danemark que les véritables intentions des américains étaient le pétroles. Le Lybie n'existe presque plus, des ruines pour un semblant de pays. On t’a fait avalé des mensonges dont tu continues de te repaitre goulument sans aucun discernement même avec le cas de Syrien. Ton cas est pire que l’individu ordinaire qui ne regarde que TF1, lui au moins a des circonstances atténuantes, faute de temps cet individu n’a pas la disponibilité de chercher l’info en toute liberté, il fait donc confiance en toute naïveté à une institution dont c’est la fonction.
Ce n'est pas ton Evol ....... il y a quelque chose d'autre derrière cette obstination, d'autant plus que tu es le seul ici, je trouverais ce que c'est !
Evol a écrit:
Comme par tout hasard, cet article se voit en parfaite harmonie avec la version des Medias propagandistes du régime syrien C'est vraiment triste
Comme par hasard tes articles se voit en parfaite harmonie avec la version officielle des médias atlantistes des nations occidentales, c'est vraiment triste.
Lilith 168
Messages : 2427 Date d'inscription : 27/03/2011 Age : 70 Localisation : Haute Garonne
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 15:23
RedStard a écrit:
Lilith 168 a écrit:
Ces gens prônent un islam dur, comment se fait-il que les occidentaux laissent ces activistes radicaux proches d'Alkaï-da s'emparer du pouvoir sans piper un mot.
Quelles intentions occulte l'occident ?
Je pense que c’est voulu, c’est une stratégie essentielle afin de garder le pays dans un statuquo où règne non pas la tempérance comme motif fédérateur mais le désordre. Un désordre orchestré entre les différentes factions, parties pour mieux contrôler l’échiquier de la problématique. Si on laisse ce problème demeurer suffisamment longtemps, tel un fruit pourri elle peut gangréner toute la région sans véritablement se lancer dans une 3ieme guerre Mondiale. J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de sunnite qui était favorable à l’hégémonie interventionniste américaine uniquement pour mettre à mal les chiites, il suffit de voir la récente intervention d’Alain Soral sur la radio bruxelloise al Manar.
Oui les Sunites sont souvent minoritaires et une intervention extérieure les favoriserait pleinement cependant je me demande si cela favoriserait les plans des USA, car les Sunites sont laïcs.
Mephusteg
Messages : 2526 Date d'inscription : 04/05/2009
Sujet: Re: Dossier d'actualité : conflit en Syrie, articles, cartes, vidéos 1/2 Ven 2 Mar 2012 - 16:44
La Guerre du Moyen-Orient qui est en gestation avec la situation syrienne actuelle, et qui est peut-être le prélude à la 3ème Guerre Mondiale, doit-elle conduire à redessiner les frontières des pays du Moyen-Orient
de ça : à ça ? :
Cartes agrandies :
Cartes que l'on peut retrouver dans le livre de Pierre Hillard : "LA MARCHE IRRESISTIBLE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL" Ces cartes proviennent de l'AFJ, Armed Forces Journal. http://www.armedforcesjournal.com/