Bulletin ENCOD 79 – Un tsunami vert
3 septembre 2011
Selon l’Observatoire Européen des Drogues et de la Toxicomanie, le nombre de consommateurs réguliers de cannabis en Europe se situe entre 12 et 24 millions. Si on tient compte (https://www.youtube.com/watch?v=0InSN-vz_LM), comme l’indiquent ls observateurs, que la consommation moyenne est d’un gramme par jour, alors la demande annuelle de cannabis et de ses dérivés varie entre 4 et 8 mille tonnes. Et si l’on tient compte des chiffres proposés par l’économiste hollandais Adriaan Jansen qui a étudié le secteur légal concerné par la production et la distribution de graines et de matériels utilisés dans la culture de cannabis, la production annuelle de cannabis en Europe se situe entre 300 et 560 tonnes. Cela veut dire que la plus grande partie du cannabis consommé en Europe continue d’être importée de l’extérieur.
Ces dernières années la législation ou tout au moins les pratiques politiques concernant l’usage de drogues se sont assouplies dans plusieurs pays. L’expérience de ces pays définie au travers de modifications concrètes de la loi (Hollande en 1976 et le Portugal en 2001) a démontré que les politiques modérées ne provoque pas d’explosion du niveau de consommation. Ces politiques ont écorné la théorie selon laquelle la prohibition est nécessaire pour réduire les niveaux de consommation.
Dans la majeure partie de l’Europe, la consommation de cannabis n’est plus considérée comme un acte criminel. Pourtant, cultiver la plante continue d’être illégal. Cela veut dire que le marché européen se fournit essentiellement par des importations. A long terme cette situation n’est pas viable. N’importe quel économiste est capable d’expliquer que la production domestique d’une denrée, qui plus est dans un cadre réglementé, sera toujours meilleur marché, plus facile et pour cela plus attractive que l’importation. C’est pour cela que tôt ou tard, le tsunami vert se propagera sur l’Europe et l’interdiction de la culture du cannabis disparaîtra, tout au moins pour l’usage personnel.
Lors des 18 dernières années, Encod et ses membres ont essayé de mettre en place un dialogue sur les politiques des drogues avec les autorités au niveau local, national et international. L’espérance était de faire en sorte que la prise de décisions des politique des drogues soit plus démocratique et transparente, mais en réalité il s’est passé le contraire : durant la dernière décennie ont été tissés plusieurs réseaux de spécialistes d’élite, qui profitent, que ce soit au niveau financier, pour le prestige ou pour flatter leur ego, de la marge réduite de dialogue avec la « société civile » que des gouvernements et des bureaucraties internationales (UE et ONU) ont mis en place.
La majorité de ces réseaux disent qu’ils travaillent pour la réduction des dommages et des risques en relation avec la drogue, mais ce qu’ils ne disent pas c’est que ces risques sont créés principalement par les autorités. Dans un environnement où les drogues sont interdites, les moyens de réduction des risques se réduisent à envoyer une infirmière après avoir tout bombardé.
Plaider pour la réduction des risques sans parler de la cause principale paraît quelque peu naïf. Il se pourrait que derrière cet argument se cache d’autres programmes.
Georges Soros est un des sponsors les plus importants du mouvement pour la réduction des risques, de la réforme de la politique des drogues et même de la légalisation du cannabis. C’est une des personnes les plus riches du monde. Soros a bâti sa fortune en spéculant sur les économies et les devises de pays tout entiers. Ce serait naïf de penser que ses intérêts dans la politique des drogues sont fondés sur des motifs purement humanitaires.
Comme souvent quand un individu ou une entreprise accumule beaucoup d’argent, le bien-être général peut se voir affecté dans la recherche du maintien et de l’expansion de cette richesse. Les intentions des possédants doivent être surveillées de près si nous voulons protéger les intérêts des gens.
Dernièrement une information a été publiée affirmant que Soros avait investi une somme considérable dans Monsanto, une des plus grandes entreprises multinationales agroalimentaires au monde. Monsanto nous a apporté des choses comme l’Agent Orange ( utilisé comme défoliant au Vietnam pendant la guerre), le Glyfosate (utilisé pour fumigation des champs de coca et de cannabis en Colombie, au Méxique et au Maroc) ainsi que les graines Terminator (qui produisent des plantes dont les graines sont stériles, donc les producteurs sont obligés de racheter des graines à chaque fois) ou les graines Traitor ( qui produisent des plantes avec des maladies que seuls les produits Monsanto peuvent traiter).
Ces dernières années Monsanto a encaissé des intérêts, pour les efforts d’entreprises pharmaceutiques comme Bayer et GW Pharmaceuticals, pour sa véhémence dans la création d’espèces de cannabis utilisées dans la production de substances pharmaceutiques ( comme le Sativex qui coûte 100 € pour un flacon de 10 doses) ou des plantes génétiquement modifiées afin de réduire les taux de THC et quoi d’autre encore…
Cette union de la cupidité et de la technologie de modification génétique pour des acteurs comme Monsanto peut aboutir à un résultat catastrophique s’il obtiennent le contrôle du marché du cannabis. On pourrait voir se dérouler un scénario dans lequel les produits du marché noir, de qualité et d’origine inconnues, seraient remplacés par des produits pharmaceutiques de prix élevés, qui pourraient produire toute une série d’effets génétiquement contrôlés qui n’ont plus rien à voir avec la substance en tant que telle. Tant que Georges Soros ne retire pas publiquement son argent de ces activités, son soutien à la réforme de la politique des drogues doit être considéré avec scepticisme.
Notre vrai problème n’est pas la prohibition. C’est la philosophie qui prétend ignorer la relation entre les êtres humains et la nature, parce que son objectif c’est de contrôler aussi bien les humains que la nature. Notre lutte doit aller vers la réinstallation de cette nécessaire relation entre la personne et la plante, sans qu’interfèrent des intermédiaires qui n’agissent pas dans l’intérêt du citoyen. Bien sûr, il peut y avoir des objectifs commerciaux, mais ils doivent toujours être transparents. Les citoyens doivent pouvoir se rendre compte de quelle manière sont calculés les prix et comment on prépare et on prend les décisions.
A cause des distorsions de la réalité dues à la prohibition universelle des drogues de 1961, il est peu probable que l’actuel establishment politique fasse la promotion d’un type de légalisation de sa propre initiative. Si toutefois il le faisait nous devrions rester prudent quant à la célébration de l’événement, parce que ce pourrait être un cheval de Troie pour de grands intérêts financiers cachés derrière l’establishment médical. C’est pour cela nous devons lutter à partir de la réalité locale, créer des îlots de résistance qui bénéficient de manière optimum des marges de tolérance envers les cultures pour usage personnel.
Ces îlots, qui sont les coffee-shops en Hollande ou les Cannabis Social Clubs dans d’autres pays, peuvent être un modèle pour tous ceux qui veulent en finir avec la prohibition des drogues depuis la base, sous le contrôle des citoyens eux-mêmes, et non des gouvernements ou d’autres acteurs qui pourraient être les instruments d’entreprises qui essaient de dominer le marché mondial de l’alimentation et de la médecine. Autrement dit de monopoliser la relation entre les êtres humains et la nature.
Par Joep Oomen
Ce bulletin a été écrit à titre personnel et n’a pas l’aval de tous les membres du Comité Exécutif.
Source: ENCOD
Bulletin ENCOD 78
3 août 2011
Point de vue d’un apparent profane
J’ai toujours pensé que j’étais relativement bien informé sur les tenants et aboutissants des politiques au niveau national et international concernant le cannabis après trente ans d’expériences personnelles de l’usage récréatif et par la suite de l’usage médicinal de cette plante.
Quelle naïveté ! Quand j’ai adhéré à TUP (Treckt Uw Plant), un Club Social du Cannabis de Belgique et quand j’ai appris ce qu’était ENCOD, dont j’ai eu la chance de rejoindre le Comité Exécutif, j’ai dû admettre que j’avais été vraiment naïf et complètement ignorant de ce qui se passe en réalité.
Mais je me suis aussi rendu compte que c’était aussi le cas de millions de citoyens dans le monde.
Arrivé récemment dans cette organisation, j’aimerais aborder quelques points quelque peu inattendus dans le bulletin mensuel.
Tout d’abord je voulais exprimer mon respect et ma profonde admiration pour les milliers ou les dizaines de milliers de personnes et d’organisations qui ont travaillé de tout coeur pendant des années pour défendre leurs propres intérêts et, plus encore, leurs droits et les droits de leurs concitoyens. Chacun d’entre eux à leur manière.
Nos intérêts communs sont en relation avec la notion de « drogues »,et en particulier avec les victimes de « la guerre aux drogues » ; ceux qui sont incarcérés, ceux qui survivent avec le VIH/SIDA, et ceux qui sont criminalisés par la prohibition des drogues…
Le mois dernier, submergé par les rapports et les archives, j’essayais d’approfondir ma compréhension de ce qui se passe dans le domaine de la politique des drogues officielle, et pas seulement en Europe mais aussi au niveau mondial.
Dans plusieurs rapports concernant les drogues, la « santé publique » apparaît constamment comme le thème central. Les partisans de la prohibition ont l’habitude de justifier leur position en prétendant que les dommages pour la « santé publique » exploseraient si on lâchait la bride. L’expérience, cependant, nous a montré que l’illégalité des drogues est un facteur nocif pour la santé de tous et par conséquent pour la « santé publique ». De plus, la prohibition fait obstacle à des solutions évidentes aux problèmes de « santé publique ».
Beaucoup de gens et d’organisations ont communiqué et débattu de la stratégie globale pour convaincre les autorités nationales et internationales de prêter attention à la légalisation et d’arrêter la criminalisation, la stigmatisation et la marginalisation. En d’autres mots, d’arrêter la guerre aux drogues.
Ces gens essaient de proposer une politique des drogues juste et efficace favorisant la prévention, l’information, la transparence et le contrôle (pour ne mentionner que quelques caractéristiques). Cet effort civil a été maintenu pendant de nombreuses années. Une fois encore, tout mon respect pour cela.
Pour convaincre les politiciens de la nécessité d’une politique des drogues différente, on peut prétendre qu’il suffit d’analyser et de résumer tous les communiqués de presse, les déclarations et les rapports des derniers mois en un texte clair et présentable qui les mène à la conclusion évidente qu’il est urgent de proposer un changement de politiques. Les blogs, les forums sur Internet, les réseaux sociaux, tout nous montre que l’opinion du public est favorable.
Mais dans ce cas nous ne ferions que nous répéter.
Ce que j’ai découvert lors de ce mois d’étude de la situation actuelle c’est que pendant 20 ans des personnalités de notre société ont fait des déclarations, y compris télévisées, en signalant les dangers de la poursuite de la prohibition et de la guerre aux drogues. Ces déclarations peuvent être intéressantes pour les médias, mais elles n’ont jamais généré de changement.
Ce que je veux dire c’est que le dialogue doit exister. Chaque point de vue devrait être respecté, mais ces dialogues doivent provoquer une action, tôt ou tard.
A chaque fois que nous pensons avoir fait un pas vers une politique des drogues modernisée, à chaque fois que nous voyons la lumière à la sortie du tunnel, un ajustement de dernière minute oblige les nouvelles politiques à servir les intérêts de nature idéologique de certaines organisations ou de groupes d’intérêts, aboutissant généralement à une neutralisation de fait dans les changements d’attitude que nous espérions. Et souvent il faut de nouveau tout recommencer.
Je n’ai pas de solution à ces aléas, à part ma conviction que les actions ne doivent pas toutes s’arrêter quand il y a négociation.
Ces 20 années de négociations ont montré que la détermination et le courage des politiciens pour aller vers la fin de la guerre aux drogues sont et continueront d’être plus qu’insuffisants, il semble évident que la citoyenneté devrait prendre le contrôle de cette affaire.
Il est compréhensible mais aussi lamentable qu’il soit toujours difficile de mobiliser plus de consommateurs de cannabis dans différents pays européens pour qu’ils fondent des Cannabis Social Clubs (CSC) comme une façon de donner la parole aux citoyens concernés, montrant ainsi leur solution pour réguler et faire accepter la consommation de drogues dans la société.
De mon point de vue, ces associations organisées depuis la base de la société sont un véritable fer de lance pour obtenir la paix de « la guerre aux drogues ».
Par : Louis Everaerts.
Source: ENCOD
BULLETIN ENCOD SUR LES POLITIQUES DES DROGUES EN EUROPE
N°76 JUIN 2011
LES JOURS DE LA PROHIBITION DES DROGUES SONT COMPTES
La prohibition mondiale des drogues n’a aucun fondement, ni empirique ni scientifique, mais la plupart des politiciens ne semblent pas se préoccuper de ce manque de preuves. Ils continuent de faire ce qu’ils considèrent le plus sécurisant pour eux : s’accrocher à la prohibition des drogues. Mais tout cela commence à changer, et pas seulement dans quelques pays.
Beaucoup d’activistes nord-américains sont convaincus qu’après la toute relative défaite du référendum de cette année en Californie concernant la légalisation de l’usage récréatif du cannabis, le même thème surgira de nouveau dans plusieurs états aux élections de 2013, il est probable qu’alors deux ou trois états y soient favorables. Bien sûr, cela n’implique pas la fin du combat, au contraire, ce sera le début de la véritable lutte contre le gouvernement fédéral. Il a été dit dans une récente réunion à Washington DC, par un haut fonctionnaire du gouvernement américain, que pour le cannabis il ne s’agissait plus de savoir si OUI ou NON il faut légaliser, mais QUAND il faudra le faire. Evidemment Obama ne lancera un tel débat que si un second mandat lui est acquis.
Dans mon pays, les Pays-Bas, la politique progressiste du cannabis, en vigueur depuis 1976, a été un succès pour la santé publique. Malheureusement, la culture et l’offre du marché du cannabis n’ont pas été décriminalisées, et durant ces 35 années le marché noir c’est considérablement développé. Avec le « tourisme des drogues », la criminelle « backdoor » (NDT : se réfère à l’approvisionnement en cannabis par « la porte de derrière » puisqu’il est interdit de le cultiver) des coffee-shops est maintenant utilisée par le gouvernement hollandais comme argument pour une nouvelle politique destinée à étouffer petit à petit les coffee-shops. Nous avons toujours espoir que ce plan gouvernemental ne se concrétise pas. De nombreuses villes importantes résistent de façon radicale à ce gouvernement. Il y a quelques jours, après la publication du nouveau plan, le parti libéral progressiste d’opposition (Democrats66) a modifié sa position et défend la réglementation légale, non seulement du cannabis, mais aussi de toutes les drogues. La situation en Hollande n’a jamais été aussi mauvaise quant à l’émergence d’une résistance forte, mais c’est en train de changer. Cela pourrait mener à un débat sérieux.
Le 2 juin la Commission Mondiale sur la Politique des Drogues présentera son rapport sur la situation de la guerre aux drogues. Je suis en train d’écrire ce texte quelques jours avant cette date, mais nous savons déjà qu’ils demanderont la fin de la guerre aux drogues. Cette commission a débuté avec trois anciens présidents latino-américains et elle représente maintenant une liste impressionnante de politiciens très respectés, ayant tous terminé leur mandat (sauf le premier ministre grec Papandreou). C’est une preuve de la situation impossible dans laquelle se maintiennent les politiciens de tous les pays.
Seule la Bolivie travaille ouvertement pour échapper à ce système oppresseur. Sa proposition de retirer la feuille de coca des listes des drogues interdites a été rejetée par la Commission des Stupéfiants de l’ONU, parce qu’une vingtaine de pays ont objecté. La Bolivie a examiné la possibilité de présenter son cas à l’ECOSOC (Commission Economique et Sociale des Nations Unies ), ce qui serait conforme à la procédure en vigueur, mais on peut s’attendre à ce que la Bolivie renonce à son adhésion aux conventions sur les drogues, pour ensuite la solliciter de nouveau en formulant une « réserve » quant à la feuille de coca. Pour être réintégrée dans ces nouvelles conditions il faudrait que moins d’un tiers des pays membres fassent objection. C’est risqué, bien sûr, mais si la Bolivie réussit, elle ouvrira la voie pour d’autres pays, à des politiques plus libérales.
Des événements très intéressants ont eu lieu au Portugal concernant la décriminalisation de l’usage et de la possession de drogues pour usage personnel. La politique portugaise a amélioré la situation dans son ensemble depuis dix ans. D’autres pays comme l’Argentine, le Brésil et même la Pologne qui a été parmi les plus conservateurs en Europe suivent le même chemin.
Le modèle des clubs pour la culture et l’usage du cannabis, aussi bien récréatif que médical, apparu en Espagne, s’est étendu et s’organise de mieux en mieux. On voit se dérouler la même chose en Belgique à plus petite échelle. Cette solution n’est possible que dans les pays où l’on a décriminalisé ou légalisé formellement la culture et la possession de petites quantités pour usage personnel. Nous avons donc un objectif tangible pour l’activisme politique : dans chaque pays nous devons exiger du gouvernement que soient au moins tolérés la culture personnelle et le système des clubs.
Au niveau international, dans l’UE et à l’ONU, il y a deux possibilités pour obtenir le changement : au travers de la « Société Civile » ou à travers des politiques nationales et des gouvernements. Dans l’UE il existe un soutien important à la Réduction des Risques, mais seulement quand ces risques concernent la santé publique dans sa définition littérale. Quand les autres risques sérieux sont causés par la prohibition et la guerre aux drogues ( communément appelés « conséquences non intentionnelles ») l’UE suit la ligne de l’ONU. Pourquoi n’y a-t-il pas de débat dans l’UE sur la manière dont la guerre aux drogues est en train d’évoluer ? Les états membres ne le veulent pas. De nombreux détails de la politique des drogues sont discutés mais on ne touche pas à la question centrale.
Nous devons exiger de nos partis politiques et de nos gouvernements qu’ils réalisent en profondeur une révision de la politique des drogues, en tenant compte des systèmes alternatifs de régulation qui ne soient pas basés sur le code pénal. Régulièrement nous arrivent des requêtes et des déclarations, avec quelques résultats probablement, mais sans changements politiques significatifs.
Si un seul des grands pays déclare qu’il est en faveur d’une reconsidération de la politique des drogues, cela signifiera la fin de la prohibition dans peu de temps. L’Allemagne est la mieux placée pour le faire, mais il est peu probable qu’elle le fasse bientôt. Si plusieurs pays s’unissent et le proposent, cela peut provoquer un débat.
L’autre voie possible est le débat au travers de la Société Civile. Encod est représenté à l’UE et à l’ONU en tant qu’ONG (Organisation Non Gouvernementale). Le collectif d’ONG qui participent à ces réunions se considèrent représentatifs de la société civile, ou autrement dit : des citoyens d’Europe qui se sont organisés pour s’exprimer sur ce sujet spécifique. Tout cela est aussi discuté dans des partis politiques, mais dans les ONG les citoyens sont unis sur des sujets qu’ils pensent importants, sans avoir de connexion directe avec la politique. J’espère que nous en discuterons plus largement durant l’Assemblée Générale de Prague.
Par Fredrick Polak
Source: ENCOD
Site internet :
http://www.encod.org/info/-Francais-fr-.html
Cordialement...