Sujet: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Dim 9 Oct 2011 - 20:17
Voici un petit bout de réflexion sur la crise actuelle, entre corrections de copies et préparation de devoirs.
Préambule
En réalité, et bien que nous y soyons majoritairement opposés, nous manifestons tous notre solidarité vis-à-vis des marchés financiers. Nos maigres économies, celles de nos ascendants, puis de nos descendants sont destinées à:
- garantir la stabilité de l’euro face aux chocs asymétriques prévisibles (R. Mundell 1961 - « A theory of optimum currency areas ») qui le pourfendent;
- renflouer les banques afin que le cercle vicieux de la création monétaire abusive et non contrôlée (monnaie scripturale) puisse continuer et se transformer en apocalypse de l'endettement (Maurice Allais, notre seul Nobel d'économie [1998] - 1999, La Crise mondiale aujourd'hui);
- assurer les marges bénéficiaires des marchés financiers, qui auraient dû être contrôlés depuis plusieurs années déjà (J. Stiglitz, Nobel 2001 - "Aujourd’hui, ils spéculent contre les États, alors même que ces États sont en déficit parce qu’ils ont dépensé sans compter pour sauver le système financier");
- rémunérer les bonus des banquiers d’investissement qui spéculent contre les intérêts des états-nations.
Crise monétaire avant tout
1/ L’euro impose aux Etats européens une politique monétaire et budgétaire unique. Cela a autant de sens qu’une division par zéro. Sans pouvoir jouer sur le taux directeur, sans être capable d’ajuster la masse monétaire aux autres variables de l’économie en temps réel et pour les besoins spécifiques à la France et qui ne sont pas ceux de l’Allemagne ou de l’Italie, les états naviguent à vue ou plutôt à l’aveuglette. Parfois les dévaluations sont nécessaires, parfois il faut encourager l’investissement etc…. Donc bien que la croissance et le niveau général des prix soit très différent d’un état à l’autre, il faudrait adopter les mêmes solutions de force ? On marche sur la tête !
2/ La zone euro n’est pas une « Zone Monétaire optimale » (ZMO), c’est à dire un groupe de pays ou régions dont les économies sont fortement imbriquées. Les Etats-Unis sont une ZMO alors que les économistes dont Stiglitz (Nobel 1976) ou d’autres soulignent que la zone euro est loin d’en être une. D’où les chocs asymétriques qui en résultent. En fait et de manière très imagé car tu ne sembles pas le comprendre, un euro grec devrait en réalité valoir beaucoup moins qu’un euro français, tant les variables économiques sont différentes. L’euro n’a aucune raison d’être.
3/C’est historique toutes les monnaies plurinationales de l’Histoire ont fini par exploser (URSS, Tchécoslovaquie, Yougoslavie ou au XIXème siècle au sein de l’union latine entre la France, l’Italie, la Suisse et la Belgique. La création de l’euro a été voulue par des apprentis sorciers enivrés d’idéologie mondialiste (destructrice des états nations) et guidés par un intérêt atlantique évident.
4/L’euro a facilité et continue de le faire, structurellement l’inflation.
5/Les performances comparées de la zone euro et de la zone non-euro révèlent un très fort avantage à cette dernière. Norvège, Suède, Danemark : des taux de chômage beaucoup plus faibles, une croissance forte et des déficits limités.
Situation actuelle théorisée : le gros pb de l'euro, quand ce sera intenable (ça l'est déjà) ce seront les conséquences directes sur la sphère réelle. Ainsi, les chocs asymétriques, directement liés à la théorie des zones monétaires optimales de Mundell (1961) entrent en jeu et pourfendront la monnaie unique. Passé le seul avantage de l'adoption d'une monnaie commune (la réduction des divers coûts de transaction et donc un petit gain en liquidité pour les marchés financiers) viennent donc les désavantages majeurs issus de la suppression du taux de change entre les composantes de l'union puisque l’on ne peut plus laisser le taux de change absorber les chocs qui frappent successivement les PIIGS (quel joli nom donné par des enfoirés, ils nous aiment bien les ricains). Et là Mundell nous donne trois solutions dans ce cas compromettant la monnaie plurinationale :
1/ Harmoniser les situations fiscales et sociales : Pour l’UE c’est impossible car les niveaux de développement sont trop différents (les pays de l’est sont entrés pour bénéficier des différences salariales);
2/ Un exode des populations vers les zones riches où il y a des emplois : Il n’y a pas de peuple européen, les français n’iront jamais s’installer massivement en Allemagne à cause du chômage, en France la mobilité est faible au niveau intranational déjà ! Donc rigidité considérable;
3/ Les transferts financiers massifs : On y assiste ! La responsabilité mondiale des grandes banques de la planète (JP, Goldman sachs) est engagée et terrible puisqu’elles jouent contre les intérêts des peuples, c’est une escroquerie tout bonnement. Merkel « c’est un combat des politiques contre les marchés. Dabord les banques ont failli…elles ont plongé l’économie mondiale dans le précipice et nous avons du engager des plans de relance, à cause de ces plans de relance nous sommes endettés et maintenant les banques spéculent contre ces dettes, c’est vraiment très perfide ». Ces transferts ruineront les Etats à terme et pour l'instant ce n’est que pour le pb grec : une des plus petites économies d’europe !
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Jeu 13 Oct 2011 - 8:50
Fillon, Trichet et Barroso évoquent la crise systémique en Europe.
Ce qui est intéressant, c’est que les autorités politiques et financières ont arrêté de dire que tout allait mieux.
Ce qui est intéressant, c’est que les autorités politiques et financières ont commencé à avouer que la crise systémique est en train de se concrétiser en Europe.
Ces trois derniers jours, trois dirigeants européens ont évoqué la crise systémique en Europe.
Lundi 10 octobre 2011 :
Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l’Europe se trouvait « sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent », affirmant que la crise actuelle pouvait « mettre en péril 60 années de construction européenne ».
« Personne ne doit s’y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique », a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).
« Ne croyez pas que j’exagère. Si la faillite d’une banque d’affaires aux Etats-Unis en 2008 a frappé de plein fouet le système financier et a provoqué une récession dans le monde entier, je veux dire que la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne », a-t-il mis en garde.
Mardi 11 octobre 2011 :
Jean-Claude Trichet parle de crise systémique et urgente.
La crise de la dette dans la zone euro a atteint une dimension systémique, les risques de répercussions sur l’économie augmentent rapidement, et les banques sont entrées dans une zone de danger, a déclaré mardi Jean-Claude Trichet, qui s’exprimait en qualité de président du Comité européen du risque systémique (CERS).
« Au cours des trois dernières semaines, la situation est restée très difficile. La crise est systémique et elle doit être combattue avec la plus grande détermination », a-t-il dit.
Mercredi 12 octobre 2011 :
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé mercredi l’Europe à recapitaliser « d’urgence » ses banques pour stopper la contagion de la crise de la dette, qui a désormais atteint une ampleur « systémique » menaçant de déstabiliser l’économie mondiale.
Il faut « urgemment recapitaliser » les banques, a-t-il déclaré au Parlement européen.
Concrètement, il a proposé de relever de manière temporaire à un niveau « beaucoup plus élevé » le niveau minimum de fonds propres « durs » demandé aux établissements, et d’interdire à ceux qui ne respectent pas ces critères de verser des dividendes et des primes.
Il a exhorté l’Europe à agir pour faire face à « la menace de crise systémique qui est en train de se concrétiser » pour la zone euro, autrement dit une crise susceptible de déstabiliser le système économique et financier mondial.
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article121231 et http://www.romandie.com/news/n/CRISEDETTEL_Europe_doit_recapitaliser_d_urgence_ses_banques_Barroso121020111610.asp
Exposition Française aux dettes des pays européens : http://www.zerohedge.com/news/interactive-infographic-doomed-european-financial-system
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Jeu 13 Oct 2011 - 11:07
La nuit tombe sur l’Europe
Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que le premier point de l’agenda que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi la Grèce sera le laboratoire d’un « projet qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances démocratiques. »
La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro
Certains esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE), prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro. L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la population de l’Union), il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?
3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.
On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.
Admettons que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son économie sur les rails ?
Pour recréer sa monnaie, la Grèce devrait indexer sa dette publique sur un panier de référence de monnaies – qui pourrait être constitué du dollar, du yen, du franc suisse, etc. – de façon à protéger les détenteurs de la dette publique – et par voie de conséquence toutes les dettes, puisque la dette publique sert de référence – contre les effets, les dommages collatéraux, qui pourraient résulter de sa sortie de la zone euro. Car même si la Grèce se met en situation de défaut, même partiel, il va bien falloir trouver une solution pour ses créanciers.
La Grèce aurait donc besoin que d’autres pays investissent massivement dans son économie – des montants qui dépasseraient de très loin sa dette actuelle. Car si elle ne trouve plus personne pour se financer elle se retrouvera très vite au niveau économique du Sierra Leone – une perspective qui devrait être de nature à calmer rapidement les ardeurs de la rue et ses prétendus « insoumis », toutes tendances confondues. La Grèce pourrait-elle autofinancer sa monnaie ? Et comment ? Grâce à l’or qu’elle n’a pas ? En empruntant à des banques étrangères alors que sa situation actuelle menace de les mettre en faillite ? En imposant un impôt spécial à toutes les fortunes qui ont déjà mis les voiles ? L’euro est un piège dans lequel il n’y a pas d’issue. Pour ne pas avoir besoin d’en sortir, le plus simple était de ne pas y entrer.
La contestation des « masses » ne servira à rien
L’Euro est en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de reconfigurer l’économie.
Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3 de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays européens déjà en difficulté.
Nous aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas.
Un plan « clandestin » pour imposer une Europe fédérale
La société dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés. Dans un entretien accordé la semaine dernière au quotidien Le Monde (1), Jacques Sapir, économiste renommé et directeur Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS) – bien que l’axe central de son analyse diffère de la notre – explique comment certaines de nos élites politiques ont manœuvré, au moins depuis 1985, afin de préparer le terrain à la situation actuelle :
« Il faut rappeler le rôle extrêmement néfaste qu’ont eu un certain nombre d’hommes politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu’il s’agisse de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d’autres, dans la déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution d’une Europe fédérale sans le dire aux populations.
La construction européenne a été faite de telle manière qu’elle incluait des déséquilibres structurels dont les pères de l’Europe espéraient que les solutions iraient chaque fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou clandestin, comme l’on veut, ne tenait pas compte des réactions des peuples, et ne tenait pas compte de l’enracinement extrêmement profond des nations qui constituent l’Europe. On peut toujours aujourd’hui reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours aujourd’hui reprocher aux classes politiques de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, leur manque d’initiative et leur aveuglement face à la crise de l’euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.
Mais sur le fond toutes ces incompétences renvoient en réalité à un projet politique. Ce projet qui avait été refusé lors du référendum de 2005, que ce soit en France ou aux Pays-Bas, et que l’on a cherché à imposer malgré tout via la notion de contrainte économique. »
Vers une division de la zone euro en deux monnaies…
L’idée de mutualisation de la dette ou celle de l’émission massive par la banque centrale européenne (BCE) de crédits au profit des Etats membres ayant été enterrées par un arrêt du tribunal de Karlsruhe – pour lequel nous rappelions il y a quelques jours qu’il est garant de la souveraineté de l’Allemagne – ces deux solutions, qui n’auraient d’ailleurs été efficaces qu’à court terme, peuvent être oubliées.
Comme nous l’indiquions dans le point 4 de notre agenda, la dissolution de la zone euro n’étant pas à l’ordre du jour, la dernière option passe par une scission de la monnaie unique en deux entités : l’euro mark pour les pays du nord et Israël dans l’immédiat, puis l’intégration progressive des pays de l’est dont l’économie le permet, et l’euro franc pour les pays du sud, les Balkans et, à terme, la Turquie et les pays du Maghreb, après qu’ils aient été restructuré par quelques « révolutions arabes »
… et l’intégration de l’Union pour la Méditerranée
Nous pensions que l’Union pour la Méditerranée (UPM) était en panne depuis 2008, et voilà que, galvanisée par les opportuns « printemps arabes » et la propice « crise de la dette des Etats », il renait de ses cendres. C’est ce que son secrétaire général, Youssef Amrani, écrivait le 13 septembre dernier dans le quotidien Le Monde (2), sous le titre Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Union pour la Méditerranée. Extraits :
« Avec le « printemps arabe », une nouvelle ère s’est ouverte en Méditerranée. Les partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce processus historique de transformation : il faut soutenir la transition démocratique et favoriser le développement économique et social pour construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et prospère. »
(…) Les révolutions qui ont eu lieu dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour sortir des schémas classiques.
(…) L’Union pour la Méditerranée apparaît aujourd’hui comme une initiative visionnaire. (…) Il faut maintenant engager une nouvelle étape. (…) Pour faire face aux nouveaux défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la Commission européenne et les institutions financières spécialisées telle la Banque européenne d’investissements, fonds d’assistance technique, mécanismes de garanties (…)
Tout ceci ne s’improvise pas. Ce processus multidimensionnel se construit avec l’adhésion de tous les acteurs clés de la région, avec l’appui de l’Union européenne et de la communauté internationale (…)
Il nous incombe de veiller à ce que les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de voisinage actuellement à l’examen de l’Union européenne convergent avec ceux qui guideront la trajectoire de l’UPM.
(…) L’ancrage de plus en plus fort des économies méditerranéennes au marché intérieur de l’UE plaide aujourd’hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du libre-échange, et s’inscrivant à terme dans la réalisation d’un espace économique commun. »
Après quelques tergiversations, pour nous prévenir autant que nous endormir, sur le mode « une nouvelle ère », « innover pour sortir des schémas classiques », « de nouveaux outils de financement doivent être créés », l’objectif est finalement lâché : « la réalisation d’un espace économique commun » avec l’Union européenne. Mais comme l’indique l’indique Youssef Amrani : « tout ceci ne s’improvise pas. »
Que faire ?
Ceux qui répètent les mensonges officiels diffusés en boucle par la propagande médiatique nous diront bientôt que les choix qui vont nous être imposé permettront en réalité la survie de notre civilisation, que la perte de la souveraineté des Etats européens et l’abolition de la démocratie ne seront que provisoires et que, au final, nous ressortirons plus fort de ces crises.
L’artifice de la propagande consiste en effet à affirmer à la fois que l’avenir est l’objet d’un choix conscient que l’humanité doit faire collectivement, comme un seul homme et en toute connaissance de cause puisqu’elle est instruite par des experts, des politique et des journalistes qui ne veulent que notre bonheur, et que de toute façon nous n’avons pas le choix, ou plutôt que celui-ci se résume à vivre selon les directives de l’oligarchie régnante ou de périr parce que l’on sera resté sourd à leurs mises en garde.
Tout se déroule devant nous, au grand jour, et il faut être aveugle ou complice (l’un n’étant pas incompatible avec l’autre) pour ignorer les forces désertificatrices et négatives à l’œuvre dans leur travail de renversement et de prise de possession négative, satanique. Car tel est le signe de la haute provocation des temps qui sont les nôtres : l’obligation devant laquelle on se trouve tenus d’utiliser ce terme aux résonances bien anciennes, étrange à nos actuelles habitudes de discours.
Cependant notre rôle reste, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, d’étudier les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.
Notes :
1. Article du Monde du 19 septembre 2011
2. Article du monde du 13 septembre 2011
Source : http://www.mecanopolis.org/?p=24535
geoff78
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Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Dim 20 Nov 2011 - 9:32
Invité Invité
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Dim 20 Nov 2011 - 18:07
crise financiere, analyse rapide :
Des milliards et des milliards de billets ont été imprimés librement, sans contrepartie concrete, sans richesse materielle quelconque en echange, comme des lingots d'or, des terrains, des voitures ou d'autres choses de valeur, des services etc.
Non 90% de "l'argent" en circulation n'a donc aucune valeur en fait, et au bout du compte cela finit par se savoir, par une inflation terrible, qui illustre le fait que cet argent ne vaut pas un clou.
Car au bout de cette chaine infame qui part de la planche a billets, il y a celui qui bosse pour donner un equivalent concret a ces billets.
Mais quand la planche a billets, ou plutot les sommes soit disant sur compte en banque, qui sont uniquement des chiffres sur des ecrans, atteingnent des quantités extremement élevées, d'argent virtuellement créé, qui depassent tout equivalent possible en terme de richesse réelle a fournir en echange, là les prix commencent a grimper en fleche, c'est la super inflation.
En effet, si tous les riches de la terre se mettent a faire les courses en meme temps, les magasins sont vides en 2 minutes, et ce qui reste a vendre devient plus cher et se vend au plus offrant.
Car avec la super inflation, si les billets sont sans valeur, alors pour acheter une baguette, il faudra tot ou tard une brouette remplie de billets pour en acheter une, la valeur du dollar, de l'euro ou d'un autre pourrait devenir quasi nulle du jour au lendemain...
On se rend compte alors que ceux qui n'ont pas grand chose n'ont vraiment rien, grece et autres, et puis qu'en fait, tous ceux qui possedent seulement des billets, des chiffres sur leur relevés de compte, qui n'ont pas investi dans du concret, n'ont rien, eux non plus, au bout d'un temps de crise relativement court.
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C'est là ou d'apres un certain plan intervient le nouvel ordre mondial : le changement obligatoire face cette crise economique est proposé par les elites, un plan mondial soit disant de bonne foi, de bonne volonté, mais qui en fait aggravera considerablement la soumission des peuples a leur leaders.
La solution est certainement de se rendre compte des a present de ces entourloupes presentes et passées... car au lieu de reclamer un "niveau de vie" élevé qui n'est qu'une illusion de "consommateurs", il faut se proposer et croire en autre chose...
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Dim 20 Nov 2011 - 19:27
C'est justement là que l'investissement dans un petit bout de terre à la campagne avec un puits ou une source prend tout son sens! Ainsi l'heureux possesseur se préparera un meilleur avenir que celui que le système lui a préparé! Moi ce que j'attends de voir avec impatience c'est quand la crise systémique fera son apparition dans les villes, je veux dire par là une pénurie d'essence, les supermarchés pris d'assaut et les banques/distributeurs HS.
A ce moment là, j'espère que le provinciaux, propriétaires d'un bout de terrain sauront accueillir ces citadins perdus et je pense que le rôle des provinciaux sera d'éveiller/réveiller ces citadins abrutis et endormis par le système. Ainsi une prise de conscience globale pourrait avoir lieu si et seulement si chacun met ses griefs de côtés durant ces moments difficiles.
C'est mon utopie et j'aime à croire qu'elle puisse se réaliser! L'avenir me donnera raison, ou pas
Je conclue mon intervention en vous citant le passage d'un film (le jour où la Terre s'arrêtera avec Keanu Reeves) : C'est au bord du gouffre que les gens changent!
Invité Invité
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Lun 21 Nov 2011 - 13:29
Je comprend pas les politique a vouloir garder la grece dans l'euro
Le simple fait qu'elle a du falsifier les compte pour y entrer, prouve qu'elle n'a pas le niveau pour y rester...
C'est un gouffre sans fond. donc ça ne marchera pas : C'est au bord du gouffre que les gens changent!
LEs milliard investies auraient pu servir a autre chose...
deja les banque commencent a y perdre tellement de plume que maintenant elle font des campagne de licenciement...
L’êtat Francais n'a plus les moyen de les renflouer.. bravo
Aucun politique n'a le courage actuellement de regarder la situation en façe avec la grece
La bce n'aura meme pas les moyens de sauver l'Italie ou un autre pays...
LE probleme est le changement des mentalité qui doit se faire en grece, etcela ne se fera pas pour demain.
LA fraude continue mais en bien pire.
- Grèce gangrénée par la fraude ... - comment certains grecs font pour contourner la loi
Comment l'etat pourrait s'en sortir ?
le pays est ruiné par la corruption, le travail au noir, la fraude fiscale et les scandale politiques
Il n'y a aucune chance que le pays puisse se redresser avec une base malsaines...
Le pire c'est qu'on est en train de payer la fraude fiscale, pourquoi il changerait ?
la fraude est actuelle mais en pire...
je pense que le politique ne comprennent pas l'ampleur de la fraude... en Grèce moins de 2 personne sur dix payent leur impots
LE niveau de vie des politique Grecque est de pratiquemnt 5 fois supérieur a la normal ? comment s'est possible ?
voir la video et le marché au voleur dans un TOTALE laxisme des autorités.... etc
ce n'est pas ces anecdotes ou fait divers qui ruine la grece mais un etat d'esprit et pratique de fraude partager par TOUS en grece...
corruption partout medecin, hopitaux, administration, pot de vin, dessous de table, fonctionnaire corrompu, melange de l'essence avec de l'eau, aliment frolaté, fausse marque
manonegra
Messages : 435 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 48 Localisation : Sud de France
Sujet: lol Lun 21 Nov 2011 - 15:04
et sa ne vas pas s'arranger là, les U.S.A ont jusqu'au 23 Novembre pour ce mettre d'accord sur le budget.........mais pour moi et d'autres c'est dead, car avec presque 100% du P.I.B de dette, et 1 000 milliards de dette supplémentaires tout les 7 mois environ, sa va pas s'arranger.......
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manonegra
Messages : 435 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 48 Localisation : Sud de France
Sujet: ALERTEEEEEE Lun 21 Nov 2011 - 22:18
L'Allemagne réimprimerait des Marks, selon une ex-conseillère du Président Bush.
La nouvelle devrait faire l'effet d'une bombe si cela est avéré : l'Allemagne réimprimerait des Marks, selon les affirmations du Dr Pippa Malmgren sur son blog.
L’Américaine Pippa Malmgren, 49 ans, n’est pas n’importe qui, experte du monde politique et économique, ancienne conseillère économique du Président américain Georges W. Bush, elle a une connaissance pointue de la Deutsche Bank.
Que nous apprend-elle sur son blog ?Selon elle, les Allemands auraient annoncé qu’ils comptent réintroduire le Deutsche Mark sur les marchés. Ils ont déjà commandé la nouvelle monnaie et ont même demandé à leurs imprimeurs de se dépêcher.
Le Vice-chancelier allemand, Philippe Roesler, a prononcé un discours en septembre dans lequel il dit qu’il n’y aura pas un sauvetage de plus d’un pays de la zone euro.
Cette déclaration intervient alors que tout le monde sait qu’il faudra bientôt venir en aide à l’Italie et à l’Espagne. Cette déclaration est en totale cohérence avec la position du peuple Allemand qui selon un sondage récent est à 70 % opposé à transférer les richesses allemandes pour sauver les nations sur-endettées.
L’Allemagne a annoncé également qu’elles soutiendra ou nationalisera une partie voire toutes ses banques pour les sauver mais seulement ses banques. Ceci augmente donc le risque d’un défaut de paiement des pays de la zone euro qui sont affaiblis.
Ce qui a amené Pippa Malmgren à ce constat c’est la déclaration récente de Christine Lagarde à Jackson Hole qui a reconnu que l’Allemagne ne pourra faire un « chèque » de renflouement pour aider les membres de la zone euro. Elle a dit "quelqu'un doit faire un chèque ou bien nous allons avoir des défaillances bancaires historiques multiples".
Dans l’assistance tout le monde a bien entendu qu’il n’y avait aucun chèque à venir. Pippa Malmgren ajoute qu’il y aurait bien une garantie, celle des réserves d’or mais ces réserves sont insuffisantes.
L’autre solution est la remise de propriété de l’actif des nations industrielles ce qui revient à dire une nationalisation des industries par un pays et donc d’un gouvernement étranger.
Il n’y a pas pour Pippa Malmgrem de véritables garanties significatives. Et même la Chine ne peut faire un chèque assez gros pour remplir le trou des dettes cumulées des pays de la zone euro. Donc l’Allemagne réimprime ses Deutsche Mark pour se prémunir de la disparition de l’euro, afin de rester souveraine…
Qu’attend donc Nicolas Sarkozy pour réimprimer notre monnaie nationale, le franc, et sortir de ce système d’emprunt sur les marchés qui date de 1973 et qui nous a sur-endetté ?
source 1
Source 2
ps: Pour info voici la liste de ces employeurs, donc je ne pense pas qu'elle va s'amuser à baratiner ou alors.........
* Barclays Capital * CLSA * UBS Warburg * UBS Warburg Private Bank * Deutsche Bank * Dresdner Kleinwort Wasserstein * Commonwealth Bank of Australia * Etat colonial d'abord * Westpac Banking Corporation * Bank of Ireland * MFS * Pimco * Bank of America * Alliance Capital Management Corporation * Goldman Sachs Asset Management * ABN AMRO Asset Management * Investec * T & D Daido Asset Management * Instinet Global Services * Nippon Asset Management * Nissay Asset Management * Dai-Ichi Life Asset Management * Daido Vie * Partenaires Gestion d'Actifs * Bank of America * JP Morgan Chase * JP Chase Asset Management * Van Eck mondiale * Milestone Merchant Partners * La Banque Julius Baer * Sumitomo Life International * Chuo Mitsui Trust et Banque * Toyo Trust et Banque * NASDAQ Europe * ABN AMRO * Moore Capital * Wellington * Banques centrales dans de nombreux pays * Caxton * Les gestionnaires Merriil Lynch Investment * Mellon Bank * Investec * Pequot * Alliance de la Capitale * SAC * Fidelity * Bank of Ireland * Forteresse * Citigroup * Batterymarch Financial Management, Inc * Arience Capital * Bayerische Hypo-und Vereinsbank AG * Bourne Park Capital * Brevan Howard * Deutsche Bank Asset Management * Gartmore * Morley Investment Management * BNP Paribas * Bussan Asset Management Co., Ltd * Black Arrow Capital Management, LLC * Eaton Vance gestionnaires Investment Management * Duncan Lawrie Limitée * EFG Eurofinancière d'Investissements * Broadstone Capital Group Limited * Bussan Asset Management Co., Ltd * Cardinal Asset Management CITIC Capital * Colchester Global Investors Limited * DLIBJ Asset Management Co., Ltd * DWS Investment GmbH * Gartmore Investment Management * Fullerton Fund Management Company Ltd * GSIC * Crédit Suisse First Boston * Electrolux * Caterpillar * Dow Chemical * Daiwa Securities SMBC Co. Ltd * Carret and Company LLC * J. P. Morgan Investment Management Inc * La Banque Nationale de Dubaï * Zenkyoren * Viking Global Investors LP * UFJ Bank Limited * Toyota Motor Corporation * La Fiducie Sumitomo * Skandia * Société Générale * SONY * Sharp Corporation * Soros Fund Management LLC * Standard Chartered Bank * Principal Global Investors * Pacific Asset Management * Nordea Investment Management * Morgan Stanley & Co., * Macquarie Bank Limited * Hang Seng Investment Management Limited * DWS Investment GmbH * Putnam Investment Management * Prudential Securities Incorporated * Miller et Tabak * RAB Capital Limited * Schroder Investment Management * Asset Management Souverain Limitée * CQS * Porter, Inc Felleman * Itochu * Tara Capital * Fonds d'investissement international * État de Victoria (Australie)
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Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Mar 22 Nov 2011 - 0:47
Eh bien qu'il fassent ce qu'ils veulent plus rien à faire personnellement. Dans le caca oui on y est et vas falloir se gratter les méninges pour reveneir à une vie des plus simplistes. Merci à tous les alarmistes en tout genre, c'est aussi cela la manipulation. Brisez les rêves et n'apporter aucune solution.
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Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Mar 22 Nov 2011 - 3:15
desole ouarf si de ton point de vue je suis un alarmiste qui ne donne pas de solution : je dirai que ce sont les medias de masse qui sont alarmistes, ce sont surement eux qui t'ont donné envie de lire le post "crise : analyse rapide" mais ensuite forcement tu es alarmé car c'est une vraie crise reelle... ou pas! si tu veux une solution je t'en donne une : commence par faire un pas discret de coté et libere toi des chaines de la société qui ne sont que du vent, et soit optimiste, car si le chaos semble inevitable, c'est pas pour autant que ca va te toucher durement, par contre apres la tempete, en toute logique mon cher, ca sera bien mieux, enfin tu n'es pas obligé de me croire... voila encore cette histoire de pensee creatrice : si tu crois que ca ira mal pour toi, il y a des chances que ca le soit, mais si tu realises que l'on t'a manipulé, mais que sans t'enerver pour autant, tu decouvres ta vraie nature qui est bien plus belle qu'on te l'avais dit, tu vas vraiment croire que tout ira de mieux en mieux!
ou pour faire plus court : on le savais deja, que l'argent ne fait pas le bonheur...
Invité Invité
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Mar 22 Nov 2011 - 9:23
Ne soit pas désolé luctix, c'est juste que ma tête déborde un peu de voir tous ces posts apocalyptiques. Je ferais mieux de me faire une cure du forum un bon bout de temps. Pour ton info, je suis déjà pratiquement un marginal, et je pense le rester, le forum me fait de plus en plus penser à ce que j'ai quitté.
annunaki le retour
Messages : 223 Date d'inscription : 16/05/2011
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Mer 23 Nov 2011 - 11:08
Zone euro : "il semblerait que le pire reste à venir", selon l'institut Markit Economics
(Boursier.com) -- Comme en France, l'activité globale de l'Eurozone se contracte en novembre pour le troisième mois consécutif, à un rythme toutefois plus modéré, l'indice flash composite s'établissant à 47.2 après 46.5 en octobre. "Malgré l'amélioration de l'indice PMI Flash pour l'Eurozone, indiquant un repli du taux de contraction en novembre, il semblerait que le pire reste à venir", note Chris Williamson, économiste chez Markit.
Dans les services, l'activité se contracte de façon moins importante que le mois précédent, l'indice PMI flash du secteur ressortant à 47.8 contre 46.4 en octobre. Il s'agit du troisième mois de baisse consécutif. En revanche, la contraction s'accélère dans l'Industrie manufacturière avec un indice PMI flash à 46.4 après 47.1 en octobre, soit son plus faible niveau depuis juillet 2009.
L'activité globale enregistre une croissance quasi-nulle en Allemagne, alors qu'elle se replie une nouvelle fois en France, avec un taux de contraction toutefois moins important pour le 2ème mois consécutif. "Conformément aux craintes du début d'année, le malaise de la périphérie s'est propagé au coeur de l'Eurozone", poursuit l'économiste.
Du côté du marché du travail, les entreprises de la zone euro ne créent pas d'emplois pour la première fois depuis avril 2010, conséquence de leurs incertitudes concernant l'évolution de la demande et de la conjoncture économique. La confiance des prestataires de services est en effet à son plus bas niveau depuis mars 2009.
D'après les données de l'enquête, l'institut Markit Economics estime que le taux de contraction du PIB de l'Eurozone sera comme prévu, de 0,6% au quatrième trimestre.
manonegra
Messages : 435 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 48 Localisation : Sud de France
Sujet: mouais Mer 23 Nov 2011 - 11:25
il y avait déjà un article là dessus, on va pas ouvrir un topic pour chaque post; ?
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manonegra
Messages : 435 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 48 Localisation : Sud de France
Sujet: Petite Histoire Ven 25 Nov 2011 - 11:39
C'est un jour calme, dans un petit village grec, la pluie bat, les trottoirs et les rues sont désertes.
Les temps sont durs, tout le monde est endettés, et tout le monde vit à crédit.
En ce jour particulier un riche touriste allemande traverse le village avec sa grosse berline;, s'arrête à l'hôtel local etpose un billet de 100 € sur le bureau, en disant au propriétaire de l'hôtel, qu'il veut inspecter les chambres à l'étage afin d'en choisir une pour passer la nuit.
Le propriétaire lui donne quelques clés et, dès que le visiteur est parti à l'étage, l'hôtelier saisit les 100 € et sors dans la rue pour payer sa dette envers le boucher.
Le boucher prend les 100 € et descend à son tour dans la rue pour rembourser sa dette au fermier.
Le fermier prend les 100 € et va directement payer sa facture au fournisseur d'aliments et du carburant (coopérative férmiere).
Le gars de la coopérative férmiere prend les 100 € pour payer son ardoise de boisson au bar du village.
Le patron du bar, donne immédiatement l'argent à une prostitué qui à eu l'amabilité de lui faire un crédit ultérieurement pour une préstation.
Elle se précipite alors à l'hôtel et paye sa facture d'une chambre au propriétaire de l'hôtel avec les 100 € .
Le propriétaire de l'hôtel reprend les 100 € sles repose sur le comptoir de sorte que le riche voyageur ne se doutent de rien.
A ce moment, le voyageur descend les escaliers, ramasse les 100 € , stipule que les chambres ne sont pas satisfaisantes, met l'argent dans ces poches et quitte la ville.
Personne ne se douta de rien; nul n'a gagné d'argent...... . Cependant, le village tout entier est maintenant hors de la dette et peu regarder vers l'avenir avec beaucoup plus d'optimisme.
Voilà Mesdames et Messieurs, evous savez comment fonctionne le plan de sauvetage.
Histoire posté par un ami grec sur facebook
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Liberta
Messages : 228 Date d'inscription : 10/02/2011
Sujet: Re: Crise de l’euro et de l’Europe: analyse rapide Ven 25 Nov 2011 - 15:29
Pas mal l'histoire grec....
Ce matin j'ai lu un article sur 20 minutes assez intéressant de notre ami Jacques Attali alors on abandonnerait l'euro ??!!