partisan
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| Sujet: Mario DRAGHI, aujourd’hui nommé président de la BCE, hier président de Goldman Sachs, a largement contribué au maquillage des comptes de la Grèce Ven 11 Nov 2011 - 18:26 | |
| Super Mario Gold à la BCE !
On vous fait croire que c’est un jeu, que c’est un plan de sauvetage avec mécanisme de stabilité mais en fait c’est une grosse arnaque ! On vous fait croire que c’est la crise, qu’il va falloir se serrer la ceinture mais c’est de l’esbroufe. On vous fait croire qu’on est impuissant mais tout est parfaitement orchestré.
Mario DRAGHI, aujourd’hui président de la BCE, hier président de Goldman Sachs. Or, Goldman Sachs, Top10 des plus grandes banques mondiales, a largement contribué au maquillage des comptes de la Grèce pour permettre son entrée dans la zone Euro.
« Comme l’affirme le New York Times publié le 30 octobre, citant un ex-banquier de Goldman Sachs sous couvert d’anonymat, M. Draghi a été chargé de vendre dans toute l’Europe ce type de produit financier « swap » permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine. » le Monde, 31/10/2011
Le loup est maintenant dans la bergerie !
Ou plus exactement, Super Mario Gold est à la BCE !
Alors si ce truc n’a aucune importance pour nous, c’est que nous sommes vraiment loin dans la lobotomisation. Drôle comme les médias ont pu nous bassiner sur les frasques de DSK et pratiquement passer sous silence cette énormité.
Goldman Sachs prend officiellement la tête de la BCE (Extrait ci-dessous)
La nomination de M. Draghi clarifie donc les choses. La BCE défend non pas l’intérêt des citoyens et contribuables européens, mais l’intérêt des banques. Une étude britannique citée hier par Les Echos a le mérite de quantifier clairement le processus en cours. Cette étude indique que grâce aux « plans de sauvetage » de la Grèce et au « mécanisme européen de stabilité » mis en place par la BCE, le FMI et l’Union, « la part de dette hellénique aux mains des contribuables étrangers passera de 26 % à 64 % en 2014. Cela veut dire que l’exposition de chaque foyer de la zone euro va passer de 535 euros aujourd’hui à 1.450 euros ».
Le « sauvetage » de la Grèce est donc en fait une gigantesque opération de socialisation des pertes du système bancaire. Il s’agit de transférer l’essentiel de la dette grecque mais aussi espagnole et irlandaise – des mains des banquiers vers celles des contribuables. Il sera ensuite possible de faire assumer les frais de l’inévitable restructuration de ces dettes par les budgets publics européens.
Alors oui, il y a des pétitions qui circulent avec, entre autre, la volonté d’organiser un audit citoyen de la dette publique. Il y a bien le mouvement des indignés qui se dessine… Mais cette fois, à l’instar de «La Muette de Portichi» ou du «printemps arabe», n’est-il pas grand temps de sortir de notre torpeur ambiante pour nous joindre à l’appel de Mikis THEODORAKIS et Manolis GLEZOS ? |
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