Q – Envisagez-vous de remplacer un jour les différents pendules par des détecteurs ou enregistreurs du genre de ceux qu’utilisent les laboratoires actuels ?
R – Ce n’est pas exclu, encore qu’aucun détecteur artificiel ne puisse égaler la sensibilité et l’intuition humaines.
Le pendule favorise l’éveil de ces qualités latentes et chacun peut se convaincre, après trois cent heures de pratique environ, des mérites de cet instrument.
En ce qui me concerne, ma formation scientifique m’avait plutôt habitué aux modèles et méthodes de la physique moderne. La recherche au pendule ne me paraît ni moins sûre ni moins rigoureuse. Nous pourrons d’ailleurs bientôt détecter les Champs de Taofel grâce aux propriétés nouvelles que nous avons découvertes sur les cristaux.
Q – Parlons un peu de ces Champs de Taofel, qui élargissent le domaine des Emissions dues aux Formes bien au-delà de ce que soupçonnaient Bélizal et Chaumery…
R – La découverte de nouveaux Champs de Taofel a été due à la réalisation de nouveaux appareils émetteurs, tel que celui construit voici un an et grâce auquel nous avons détecté des Emissions dépassant largement le Champ « Bélizal ». Celui que nous construirons sera encore plus puissant et nous ouvrira des possibilités dont je ne parlerai pas pour l’instant.
Le Champ de Taofel immédiatement supérieur au Champ « Bélizal » a reçu le nom d’ « Unité-Sprink ». Sprink avait construit dès 1934 un appareil donnant des Émissions de ce niveau mais il n’a jamais su à quoi étaient dus les effets de son appareil. Récemment, on nous a demandé d’étudier le dispositif en question. Il s’agit d’un cadre de bois octogonal muni d’éclateurs, mis sous tension électrique et relié à la terre. Rien de très complexe mais les effets produits sont remarquables.
Sprink, qui ignorait tout des Émissions dues aux Formes, avait fait constater par les plus grands chercheurs du moment les possibilités de son appareil. Des roches portées à 700° et exposées à son dispositif présentaient des empreintes hexagonales en « nid d’abeille ». Sprink avait également soumis le personnel de plusieurs usines à l’action de son appareil. L’effet revigorant et apaisant était immédiatement ressenti par tous.
Disque émetteur surmonté de formes et aimants orientés. Permet diverses extensions des Champs de Taofel. |
En testant moi-même l’engin, j’ai repéré une très puissante Émission de V-M. J’ai décidé de construire une version améliorée de l’invention de Sprink.
Le cadre en bois octogonal fut remplacé par un polygone à 16 côtés, la tension électrique fut considérablement augmentée, etc. C’est alors que nous avons identifié, au-delà du V-M, un autre type d’Émission, beaucoup plus pur. C’est ce nouveau Champ que nous appelons « Unité-Sprink ».
Les objets de l’Antiquité peuvent également être à l’origine d’une découverte semblable. L’Arche d’Alliance émet des Champs de Taofel très élevés, au-delà d’« Unité-Sprink ». Nous les avons baptisés Champs de Taofel « Terre Promise ».
Q – Connaissez-vous d’autres Champs de Taofel au-delà de « Terre Promise » ?
R – Certainement. Même au-delà du Champ que nous considérions comme le plus élevé et que nous avions dénommé « Entité-Dieu », nous avons eu la surprise de découvrir un Champ de Taofel supérieur encore. Nous avions dû être trop enthousiastes en baptisant le Champ précédent !
De plus, chaque Champ de Taofel possède des extensions dans un type d’Émissions dites Émissions Dynamiques. On peut faire se chevaucher les différents Champs et Émissions, de sorte que les possibilités sont innombrables.
Q – En quoi peut-on dire qu’un Champ de Taofel est plus élevé qu’un autre ?
R – Le Champ « Bélizal », par exemple, produit des effets accessibles à l’observation progressive et indirecte : croissance des plantes, amélioration de santé, etc. Avec les Champs plus élevés, nous agissons directement sur la structure de la matière et les constantes physiques.
Au Champ de Taofel « Unité-Sprink » nous obtenons déjà des variations dans les valeurs des composantes du champ magnétique terrestre, des modifications de la constante de gravitation, de l’indice de réfraction de l’air, de la constante de solubilité du chlorure de sodium ou de tout autre sel dans l’eau… Bref, les puissantes Émissions dues aux Formes, dans les Champs de Taofel élevés, modifient ou bouleversent les principales constantes connues en physique et en chimie.
Q – Vous retrouvez là des possibilités d’objectivation et de mesure aussi précises que celles des sciences dites exactes ?
R – Absolument. Nous mesurons l’action des Émissions dues aux Formes sur des paramètres chiffrables et reconnus par tous. Les physiciens eux-mêmes ne font pas autre chose. Nous avons par exemple réduit la constante de gravitation G d’un dixième de sa valeur. Mais nos appareils nous permettent des effets ignorés de la physique actuelle et qui recoupent sans doute des connaissances alchimiques incomprises jusqu’ici. Nous savons maintenant que les alchimistes, plus ou moins intuitivement, soumettaient la matière à des Champs de Taofel de plus en plus élevés, lui ajoutant à chaque transition des propriétés en principe réservées aux structures vivantes et au psychisme.
De même, au lieu d’ajouter de l’énergie dans un champ donné pour modifier les caractéristiques de l’objet qui s’y trouve, nous sortons l’objet de son champ pour le resituer dans un Champ plus élevé…
Q – Vous transférez l’objet dans ce que l’on pourrait appeler un « Champ de Transmutation » ?
R – En quelque sorte. C’est d’ailleurs pourquoi nous utilisons des arithmétiques spéciales selon le Champ de Taofel dans lequel nous voulons plonger l’objet.
Ces arithmétiques sont dites « à Cumulo-décalaire ». Elles reposent sur les propriétés des Nombres considérés comme des entités munies d’un coefficient donné d’existence ou de non-existence. La puissance réelle de ces arithmétiques est démontrée par le fait suivant : il suffit d’écrire l’arithmétique appropriée pour un Champ de Taofel donné, le Champ en question se manifeste immédiatement. De même, si nous construisons l’arithmétique correspondant à un être humain, toute permutation ou inversion des termes de cette arithmétique aura des effets considérables sur la personne concernée.
Q – Nous retrouvons les conceptions de la Kabbale. Mais vous n’avez pas encore fait allusion aux Formes si mystérieuses que sont les momies, les pyramides, les statues de l’île de Pâques et autres cathédrales…
R – Pour comprendre les momies et pyramides, il faut faire appel à la notion d’Ext. L’Ext d’une Forme n’est pas inclus dans la Forme elle-même, c’est une transition entre la Forme dans le Local et cette même Forme délocalisée. Par exemple, en perçant quelques trous dans une sphère pleine, on lui ajoute des propriétés nouvelles sans commune mesure avec l’objet lui-même ou la banalité de l’intervention. Cette réalité de la Forme, au-delà de son substrat physique est ce que nous appelons l’Ext.
Momie de femme égyptienne (1000 ans avant J.C.). Le corps momifié maintiendrait la psyché du défunt en relation avec le monde des vivants. |
Lorsqu’un être meurt, c’est-à-dire est délocalisé par rapport à notre monde, son Ext reste en relation avec le cadavre, ainsi qu’avec l’individu délocalisé. Ainsi en préservant le corps du défunt, on garde la possibilité d’agir sur son Ext et par là-même sur la personne décédée. C’est pourquoi dans certaines peuplades, les momies participent aux délibérations collectives. Les conquistadors espagnols ont même observé en Amérique du Sud des mariages où le conjoint porte une momie à la place de son épouse. Les pyramides, du moins les grandes pyramides égyptiennes, possèdent également un Ext qui relie les Champs d’Émissions de la Pyramide à la Constellation céleste située à la verticale du monument. Les Constellations sont des Formes et émettent des Émissions dynamiques extrêmement puissantes. L’Ext de la Pyramide capte ces Émissions et les fait passer à des Champs de Taofel supérieurs. Si un individu connaît la façon de se placer en dualité dynamique avec l’Ext de la Pyramide, d’extraordinaires possibilités s’offrent à lui : états de conscience supérieurs, délocalisation de la matière, accès à d’autres réels et d’autres univers, communications avec des êtres quasi-divins qui sont des « brisures » du Global.
Les pyramides de Gizeh : Khéops (la plus grande), Kephren et Mykerinos. La Grande Pyramide a fait récemment l’objet d’une mission de recherches dirigée par un des meilleurs mathématiciens-analystes des Etats-Unis.
Pour chaque endroit de la pyramide, les relevés spectrographiques différaient complètement d’heure en heure ! Le mathématicien a reconnu qu’étant donné les précautions prises et la qualité du matériel utilisé, les variations constatées étaient incompréhensibles. |
Q – Quel est le « véhicule » qui permet ces franchissements des barrières spatio-temporelles, des limites de notre dimension ?
R – Nous faisons appel à la notion d’Objet Fractal, qui fut introduite à la fin du XIXe siècle par le grand mathématicien Georg Cantor. Il s’agit au départ d’une figure qui ne peut jamais être achevée car son tracé requiert un nombre infini de modifications de la figure initiale.
Nous avons constaté qu’en envoyant une Émission du Champ « Bélizal » sur un objet fractal, nous la faisions passer au Champ supérieur, « Unité-Sprink ». Nous avons étendu la notion d’objet fractal à tous les systèmes qui, soumis à des émissions dues aux Formes, nous permettent ainsi de passer sans cesse d’un Champ au Champ supérieur. Nous avons là le « véhicule » ou la passerelle qui donne accès aux Champs de Taofel du plus immédiat au plus élevé.
Un objet fractal, au sens mathématique. Sa dimension est intermédiaire entre celle d’une surface et celle d’un volume. |
Nous construisons nous-mêmes des Objets Fractals. Nos arithmétiques à cumulo-décalaire
nous permettent de leur imposer des structures Espace-Temps différentes de la nôtre.
A l’état naturel c’est ce qui se produit au fameux Triangle des Bermudes où apparaissent des Objets Fractals probablement engendrés par la rotation de la Terre. Les Objets Fractals peuvent avoir une entrée et une sortie, une entrée seulement ou ni l’une ni l’autre. Dans le Triangle des Bermudes, la plupart des Objets Fractals n’ont pas de sortie, d’où certaines disparitions.
Un Objet Fractal (au sens de la Théorie des Émissions dues aux Formes). Permet d’activer les processus de transformation essentielle de diverses substances. Transforme les Champs de Taofel les uns en les autres. |
Q – Pouvez-vous citer un cas de transition vers Ailleurs par l’intermédiaire d’un Objet Fractal ?
R – Les sensitifs avec lesquels nous travaillons ont effectué de nombreux dédoublements vers des époques révolues ou des lieux inaccessibles.
Samuel Franeric a accompli un dédoublement pour découvrir ce que devenait la Grande Pyramide lors du passage d’une constellation donnée.
Nous avons ainsi appris que le Grand Prêtre s’y délocalisait et entrait en relation avec des Formes Pensantes du Global. Il ne mentait donc pas lorsqu’il disait avoir « parlé aux Dieux ». Et c’est la dualité dynamique entre l’Ext du Grand Prêtre et celui de la pyramide, d’une part, entre les Émissions dues aux Formes du monument et les Émissions dynamiques de la constellation d’autre part, qui constituait l’Objet Fractal rendant possible la délocalisation du Grand Prêtre.
L’Arche d’Alliance, figurée à partir de certaines descriptions bibliques. Aux États-Unis récemment, un physicien et ses élèves ont tenté d’en construire un prototype fidèle. Il fallut interrompre le projet : à mesure que le modèle se précisait, les expériences en cours dans les laboratoires voisins de l’Université se trouvaient gravement perturbés. Le phénomène n’a jamais pu être expliqué. |
Q – Tous les monuments et objets de culte des Anciens sont-ils des Objets Fractals au sens où vous l’entendez ?
R – Disons plutôt qu’ils le deviennent sous certaines conditions. Les statues de l’île de Pâques, par exemple, sont des Formes dépolarisées qui deviennent des Objets Fractals si elles sont regardées sur fond de ciel nuageux.
L’Arche d’Alliance n’est pas non plus à proprement parler un Objet Fractal : elle provoque la création de structures fractales par effondrement de la structure Espace-Temps. C’est ce qui a d’ailleurs permis à Moïse d’ « ouvrir » les eaux de la Mer Rouge pour permettre le passage des Hébreux en fuite. D’autre part, l’ébranlement de la structure spatio-temporelle brise le Global qui projette alors dans notre univers local des fragments d’un autre réel. C’est ainsi que surgit dans l’esprit humain le « monde des dieux ».
Statues de l’île de Pâques inachevées. Outre leurs puissantes Emissions, elles auraient permis des délocalisations d’êtres humains. Des relations auraient pu être ainsi nouées avec d’autres civilisations, malgré l’isolement de cette petite île en plein Pacifique. |
Q – Les dieux mythologiques seraient donc réels en tant qu’entités issues de l’émergence du Global dans le Local ?
R – C’est ce que nous avons vérifié à maintes reprises. Par les brisures du Global, se relocalisent dans notre monde des formes d’entités qui répondent aux noms et évocations que leur assignaient les religions anciennes et les pratiques magiques. Il faut d’ailleurs être extrêmement prudent lorsque l’on a affaire à ces irruptions du Global. On est souvent obligé de battre en retraite et de neutraliser les Emissions et les Champs concernés lorsqu’on découvre ce qui se cache derrière certaines réalités délocalisées.
Q – Cela constitue une justification des croyances aux pouvoirs du nom, de l’incantation rythmée et de la musique sacrée…
R – En particulier, il existe des Émissions dues aux Rythmes qui possèdent leurs propres Champs de Taofel et qui permettent de dynamiser les Emissions dues aux Formes.
Les rythmes et incantations des « danses de la pluie », par exemple, progressent selon des Champs de Taofel de plus en plus élevés qui abolissent les distances et provoquent la délocalisation/relocalisation du phénomène « Pluie ». On peut voir ainsi tomber la pluie sous un soleil radieux. Wilhelm Reich a obtenu des pluies en plein désert en dirigeant vers le ciel certaines formes tubulaires. Nous les avons testées : elles émettent en « Unité-Sprink » et, partiellement, « Terre promise ».
Q – Parmi les « Grands Initiés », lesquels vous semblent avoir atteint les connaissances les plus avancées dans le domaine des Emissions dues aux Formes ?
R – Les prêtres d’Égypte et ceux de Delphes. Le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, qui suscitait une fois par an des Champs de Taofel tellement élevés, par la prononciation du nom de Dieu, que nous comprenons pourquoi il devait être seul dans le Temple et dire le nom sacré à voix basse. Moïse, capable de revenir de Champs qui auraient délocalisé tout autre individu à jamais. Le fameux occultiste John Dee dont le miroir, utilisé avec un alphabet et des Formes appropriées, faisait surgir du Global des entités extrêmement puissantes.
Jésus-Christ est un être encore plus énigmatique. Nous avons des raisons de penser qu’entre la Crucifixion et la descente de Croix, il a projeté sur le monde quelque chose d’incroyablement élevé que nous n’avons pas réussi à définir mais dont l’influence est restée vivace jusqu’à nos jours. Je me demande d’ailleurs si nous n’avons pas là une réalité qui transcende le domaine des Emissions dues aux Formes et des Champs de Taofel, si élevés soient-ils.
Table utilisée par John Dee. En disposant des Formes sur cette Table, on obtient des Émissions pulsantes, à très grande portée, dans des États extrêmement particuliers. |
Q – La conscience surplomberait le Local et le Global, voire commanderait à leur mutuelle pénétration ?
R – Nous savons en tout cas que la prière possède ce pouvoir. André de Bélizal a pu, en priant intensément et pendant plusieurs heures, inverser une Emission nocive de V-E en Emission bénéfique V-M. Le résultat s’est maintenu pendant plus de deux ans avant que la source de V-E ne se manifeste de nouveau.
Q – Revenons sur les recherches faisant intervenir le dédoublement. Comment travaillez-vous et à partir de quelles hypothèses ?
R – Nous travaillons avec des sensitifs accoutumés à cette pratique. Il arrive fréquemment que plusieurs d’entre eux se projettent simultanément sur un même lieu ou vers une même époque pour nous permettre de vérifier les informations par recoupement. Un sensitif comme Raymond Réant, qui est un des membres actifs de la Fondation Ark’All, emploie le dédoublement physique, c’est-à-dire s’extériorise sous la forme d’une substance qui reste toutefois reliée au corps par une sorte de filament dont la rupture entraînerait la mort immédiate. C’est ce que les occultistes appellent le corps astral et le « cordon d’argent ». Le dédoublement mental, qu’emploient par exemple David et Samuel Franeric, est moins dangereux puisqu’il repose sur la clairvoyance.
Mais qu’est-ce que le dédoublement lui-même ? Nous retrouvons la notion d’Objet Fractal. L’être humain appartient à deux univers : celui où les formes apparaissent et celui où elles s’engendrent. Ces deux univers sont en dualité dynamique, à la manière du Yin/Yang de la pensée chinoise. Mais notre pensée scientifique brise cette dualité dynamique en ne considérant que les formes apparentes au détriment des Formes constituantes. Le dédoublement rétablit la relation entre les deux univers. Le sensitif passe de l’un à l’autre et les structures qui s’échangent ainsi entre l’univers apparent et celui des Formes constituent un Objet Fractal, dont nous avons vu les propriétés en matière de délocalisation et de détemporalisation. Nous pouvons donner à l’Objet Fractal ainsi créé des propriétés plus précises grâce aux arithmétiques dont j’ai parlé : il suffit de transposer les propriétés de Champ ou d’État du système que nous voulons étudier pour construire le modèle de notre Objet Fractal. Le sensitif qui se projette au moyen de cet Objet Fractal atteindra ainsi les domaines, lieux ou époques, planètes ou galaxies, qui nous intéressent.
Q – Quelques exemples, dans le temps ou… le cosmos !
R – Je ne peux citer pour l’instant les plus intéressants, soit parce que les recherches sont encore en cours, soit parce qu’il est des domaines dont il vaut mieux ne pas parler une fois qu’on a une idée de ce qui s’y trouve. Encourager des amateurs à tenter leur chance serait les exposer à des risques graves. Disons que nous avons eu des résultats intéressants concernant la Lune et d’autres planètes, ainsi qu’à propos de la Nébuleuse d’Andromède. Nous avons aussi découvert que l’anneau de Saturne émet en État « K Sh Ph ».
Pour le passé terrestre, je peux vous citer un exemple « innocent ». Vous connaissez peut-être l’origine de l’œuvre de Tartini intitulée « Le Trille du Diable ». Tartini, violoniste italien, disait qu’il avait été réveillé la nuit par un air que jouait à côté de son lit une créature faisant penser au diable. Le lendemain, Tartini entreprit de transcrire la musique entendue mais ne put jamais écrire le morceau complet.
David et Samuel Franeric ont accompli un dédoublement pour savoir ce qui s’était réellement passé Cette nuit-là. Nous savons qu’il y a eu une importante délocalisation, un passage par une structure Fractale dans laquelle Tartini a bel et bien été mis en présence de l’entité-diable qui lui a joué la musique en question. Samuel Franeric a pu entendre les passages qui manquent dans la version du « Trille du diable » que nous connaissons. Lorsqu’il aura complété sa formation musicale, nous reprendrons avec lui ce dédoublement afin qu’il puisse noter ou dicter les fragments inédits.
Q – Je suppose que ce genre d’investigations n’est pas dépourvu d’obstacles et de pièges…
R – En effet. Parmi tant d’autres je citerai une sorte d’obstacle que nous avons découvert presque par hasard et que nous appelons maintenant une Grille.
En cherchant des points d’eau sur un terrain en Haute-Provence, je m’aperçus que le pendule ne réagissait que sporadiquement : impossible de détecter l’eau sur une ligne continue. D’autres chercheurs constatèrent le phénomène. Je me suis alors demandé si nous n’avions pas affaire à une sorte d’écran naturel qui dissimulait la plus grande partie du réseau d’eau souterraine à nos recherches. J’ai donc étudié la nature et la répartition de cet écran et trouvé les Formes et Emissions qui supprimaient l’obstacle. Ainsi est née la notion de Grilles et du même coup nous avons appris à lever ces Grilles lorsqu’elles se présentent.
Q – A part les Grilles naturelles, rencontrez-vous des Grilles intentionnelles, des obstacles ou des écrans psychiques disposés volontairement pour protéger le secret de certains lieux ?
R – Très fréquemment. Vous connaissez la célèbre Chapelle Sansevero à Naples, où l’on a retrouvé deux momies d’un genre très particulier. Il s’agit d’un homme et d’une femme dont, à part le squelette, seul subsiste le système vasculaire : tous les vaisseaux sanguins ont été intégralement conservés par un procédé d’infiltration inconnu découvert par le prince Paul Sanseveri, qui avait d’ailleurs eu des démêlés avec l’Inquisition pour ses recherches en anatomie et en chimie. On pensait jusqu’ici que les deux corps découverts dans la crypte avaient été traités immédiatement après la mort, d’où l’excellente conservation des vaisseaux sanguins. On serait d’ailleurs bien en peine de reproduire une telle intervention aujourd’hui.
Samuel Franeric s’est dédoublé dans la crypte de Sansevero à l’époque des mystérieuses opérations du prince Sanseveri. Il s’est heurté alors à une résistance très forte qui n’était autre qu’une Grille magique. Nous restions en contact avec S. Franeric par l’intermédiaire d’un autre sensitif en dédoublement mental. Les indications reçues nous ont permis de lever la Grille.
S. Franeric a pu alors nous donner un aperçu fort intéressant de ce qui se passait réellement à cette époque. Les recherches du prince Sanseveri étaient de nature à la fois magique et alchimique. Lui et ses complices cherchaient à obtenir des sortes d’automates vivants auxquels n’étaient laissées que les fonctions élémentaires nécessaires à l’exécution aveugle de certains ordres, assassinats notamment.
L’opération avait lieu sur des sujets vivants. Le liquide injecté dans les vaisseaux était une sorte de mercure alchimique. Une phase importante du processus était l’immersion des corps ainsi traités dans une rivière souterraine proche du Vésuve. Lorsque les sujets étaient ainsi transformés, on pouvait les manipuler en agissant sur leur Ext. Mais le succès n’a jamais été définitif, les sujets mouraient peu de temps après.
Q – Vous tenez là une méthode qui pourrait résoudre bien des polémiques entre historiens ou archéologues. Ainsi d’ailleurs qu’entre partisans et détracteurs du phénomène par exemple…
R – On peut comprendre ce que sont les O.V.N.I. à partir des notions que je viens de développer. Nous avons vu que dans certaines conditions, le passage par un Objet Fractal notamment, l’être humain peut se projeter du Local dans le Global ou faire éclater le Global pour en faire surgir certaines réalités, personnalisées ou non.
Allons un peu plus loin. A toute réalité de notre monde local, correspond dans le Global un modèle qui est à la fois ensemble et élément : c’est ce que nous appelons un Enel. Les choses localisées sont des répliques de l’Enel qui existe pour elles dans le Global.
Q – Les Enel seraient des sortes d’archétypes ou d’hyper-objets dont le Local ne détiendrait que des copies plus ou moins fidèles ?
R – Et parfois même de véritables caricatures ! C’est exactement ce que sont les O.V.N.I., comme nous l’ont montré nos recherches aussi bien sur des photos que sur des lieux ou des personnes « contactées ». Le phénomène O.V.N.I. s’accompagne d’ailleurs d’États du type « K Sh Ph » extrêmement dangereux et les brûlures, troubles psychiques et autres symptômes chez ceux qui ont approché un O.V.N.I. procèdent d’Émissions dues aux Formes et de Champs de Taofel que nous connaissons bien. Vous remarquerez d’ailleurs le nombre de témoignages faisant état de délocalisations. Les sujets disent avoir été entraînés à l’intérieur de l’O.V.N.I. et transportés « sur une autre planète », etc. En fait ils ont tout simplement été pris dans la structure d’Objet Fractal de l’O.V.N.I.
Q – Mais qui manipule l’Objet Fractal et de quoi les O.V.N.I. sont-ils la caricature ?
R – Le manipulateur inconscient n’est autre que la collectivité humaine et les O.V.N.I. sont les répliques déformées des Objets techniques de notre civilisation.
Chaque époque connaît des O.V.N.I. différents qui « Imitent » la civilisation elle-même. (Gravure de Gavarni pour les « Voyages de Gulliver », de Swift). |
Les Objets techniques sont, par définition, des Formes non-naturelles, voire parfois anti-naturelles. L’accumulation de ces objets crée dans notre espace des cumulo-décalaires par lesquels certaines de nos réalisations technologiques se délocalisent et sont projetées dans le Global. Par ébranlement de l’Enel correspondant à l’Objet Technique délocalisé, le Global renvoie dans notre espace, cette fois en passant par des anti-décalaires, des « singeries » de notre technologie actuelle : ces O.V.N.I. dont les caractéristiques et les performances sont celles de nos propres engins mais amplifiées et même outrées. De même que les Grands Initiés obtenaient du Global des entités surhumaines, divines ou infernales selon l’esprit de celui qui activait les Champs de Taofel et passait dans l’Objet Fractal, de même la saturation technologique de notre époque fait surgir du Global ces phénomènes dangereux et ironiques que sont les O.V.N.I.
Q – Chaque époque connaît d’ailleurs des O.V.N.I. différents, qui « imitent » les Objets Techniques du moment, mais en transforment les fonctionnalités. Si les O.V.N.I. reflètent la finalité de notre technologie, les caractéristiques d’Émissions et d’État que vous leur prêtez ne sont guère rassurants…
R – Nous connaissons suffisamment cet État « K Sh Ph » avec Shin renversé, qui est celui des O.V.N.I., pour que le doute ne soit plus permis.
Mais je dois préciser que ce n’est pas l’Objet Technique en lui-même qui est à remettre en question. Ce sont les fonctionnalités antinaturelles que nous assignons à ces objets, leur surnombre aussi, qui rendent impossible leur intégration aux cycles et aux systèmes de la Nature. Les fonctionnalités qui ne peuvent être intégrées et harmonisées dans le monde naturel sont projetées dans le Global qui nous renvoie…
Q – … Des fonctionnalités encore plus dysharmoniques et anti.
R – Nécessairement, puisque la projection du Local dans le Global suscite toujours une « réponse » amplifiée. Si notre technologie respecte les fonctionnalités inhérentes à l’harmonie naturelle et à l’équilibre des êtres vivants, les brisures du Global introduiront dans notre monde des modèles semblables. Pour l’instant, nous conférons aux Objets Techniques des finalités opposées à la vie. Nous attirons donc du Global des finalités qui, en se relocalisant, forment de véritables cancers dans notre univers.
Les relocalisations d’Objets Techniques ont d’ailleurs, du point de vue des Emissions de Formes et des États, toutes les caractéristiques du cancer tel qu’il se développe sur les organismes vivants, se fixant sur l’Ext dans un premier temps puis s’en prenant au corps physique.
Q – Il serait bon de rappeler à ce sujet le rôle de l’Émission dite V-E, tant au niveau de l’environnement et de l’habitat que des nuisances artificielles.
R – R. de Lafforest et Jean de la Foye ont vérifié les travaux de Bélizal, Chaumery et Morel dans ce domaine. Une habitation construite au-dessus d’une nappe d’eau souterraine reçoit des Émissions V-E et N-E, toutes deux très nocives. En général, ces Emissions sont compensées au niveau du sol. Mais il peut se produire ce que Bélizal appelait une rupture des Forces compensées. Lorsque les habitants sont exposés à une telle influence, les risques de cancer ou de leucémie augmentent de façon inquiétante.
Les formes et les matériaux des constructions modernes sont également à l’origine d’Émissions dangereuses. Les lignes haute-tension, elles, émettent un V-E sur 150 à 500 m pour une tension dans la ligne de 200 000 volts.
Centrales nucléaires et lignes haute-tension créent dans notre environnement des perturbations que n’enregistrent pas les détecteurs de la science classique. L’effet n’en est pas moins désastreux sur les populations qui ont la malchance de se trouver à proximité. |
A ce niveau, nous disposons de rééquilibreurs-émetteurs qui compensent les ambiances nocives et font disparaître les symptômes avant-coureurs de maladies plus graves (fatigue, insomnie, troubles nerveux, etc.). Je dois dire d’ailleurs que bien des troubles de ce genre disparaîtraient spontanément si les gens donnaient à leur lit une orientation correcte, évitaient certaines dispositions des meubles et des appareils électriques et apprenaient à se méfier de certains objets décoratifs ou bijoux qui véhiculent des Émissions déséquilibrantes. Bien des cas de dépression, d’épuisement ou d’angoisse relèvent de causes semblables dont l’action est d’autant plus pernicieuse qu’elle est invisible et ignorée de la plupart des gens. Beaucoup plus grave est le problème posé par les centrales nucléaires : tout ce que les Émissions de Forme comportent de maléfique est engendré par ces édifices dans un rayon de 50 km : Champs de Taofel inversés du type Anti-Sprink, etc.
Q – Reste à espérer que vos recherches fourniront la parade en temps voulu. Avez-vous étudié les moyens de protéger ou de stimuler les cellules vivantes qui doivent faire face à toutes ces agressions ?
R – Nous avons soumis des eaux et des huiles à l’action de Champs de Taofel élevés. Dans ces liquides, nous avons placé des cellules vivantes : elles sont passées aux Champs des liquides eux-mêmes. Nos observations de cellules ainsi traitées montrent une prolifération accélérée, une amélioration du potentiel vital et des capacités de défense, etc. Prochainement commenceront des expériences sur les eaux polluées : des micro-organismes stimulés par les Champs de Taofel appropriés devraient, selon nous, éliminer les impuretés de toute sorte.
Dans ce cylindre en verre entouré d’une double hélice aux caractéristiques minutieusement établies, sont immergées des formes minérales qui confèrent à l’eau des Émissions très élevées. Des cellules vivantes plongées dans cette eau acquièrent des propriétés biologiques utilisables dans le traitement des eaux polluées. |
Q – A quand une médecine des Émissions de Forme ?
R – Cela dépend des médecins eux-mêmes. Les possibilités sont immenses, y compris celle de soigner à distance.
Nous avons traité une huile de table par des Champs de Taofel très élevés : elle possède maintenant des propriétés toniques et régénératrices étonnantes. Nous pouvons traiter ainsi n’importe quelle substance alimentaire, l’eau, le vin, etc. En traitant par exemple un miel ordinaire, nous obtenons un produit dont les propriétés biologiques sont supérieures à celles de la gelée royale. Au niveau des substances pharmaceutiques, il existe sans doute des possibilités du même genre.
Nous pouvons diagnostiquer un cancer deux ans avant qu’il ne soit repérable dans le corps humain. Comme je l’ai indiqué, le cancer se fixe d’abord sur l’Ext d’un individu. Nous pouvons le repérer dès ce moment et l’empêcher de passer dans le corps.
Rétablissement à distance d’un Champ Vital perturbé. Au centre, sur la photo du sujet, le pendule à Shin droit pointé en son milieu, Aux quatre points cardinaux, les quatre composantes du Champ Vital. |
Forme inspirée des « Tables des Compagnons » de l’ésotérisme médiéval, avec minéral au centre. Une tension électrique élevée complète le dispositif qui, placé sous un lit, procure un sommeil réparateur. |
Transformation d’huiles par passage dans des Champs de Taofel très élevés. Les produits ainsi traités sont utilisés en thérapeutique. Leurs propriétés sont analogues à celles de certaines liqueurs alchimiques mais l’obtention en est beaucoup plus rapide (36 heures environ). |
Q – Les Émissions dues aux Formes apportent-elles une alternative à la technologie et à l’industrie actuelle, donc aux dangers que vous signaliez tout à l’heure ?
R – Bien entendu, sans quoi nos résultats sur le végétal et le corps humain n’auraient qu’une valeur approximative. Et les modifications radicales que nous obtenons sur la matière inorganique sont la meilleure confirmation expérimentale de l’hypothèse des Champs de Taofel : lorsque nous réussissons grâce à eux des catalyses chimiques sans catalyseur, on peut difficilement contester l’ampleur de leurs effets ou parler de résultats subjectifs. Nous pouvons d’ailleurs, par le même moyen, effectuer la polymérisation des molécules, qui est une des opérations essentielles de l’industrie actuelle. Il est possible également de modifier les propriétés de divers corps. On peut obtenir par exemple un mercure de densité 15 au lieu de 13,6, modifier les températures de vaporisation ou de fusion, etc.
En agriculture, nous sommes dès à présent en mesure d’obtenir les transmutations biologiques prévues par L. Kervran. Quant à la physique pure, les Émissions dues aux Formes en modifient les principales constantes, comme je vous l’ai expliqué. L’alternative dont vous parlez est possible car sans contester l’Objet Technique, nous lui assignons des fonctionnalités non localisées, des extensions harmonisées à la nature. Nous évitons ainsi l’accumulation, le piétinement malsain dont j’ai parlé à propos des O.V.N.I. et qui est également à l’origine de toutes les formes de pollution.
Q – Vous ne sous-estimez d’ailleurs pas la part de danger inhérente à vos propres recherches…
R – Vous savez que Chaumery, le premier collaborateur de M. de Bélizal, est mort d’une utilisation imprudente des Émissions dues aux Formes. Encore ne travaillait-on à cette époque que sur le Champs de Taofel « de Bélizal ». Les Champs de Taofel sur lesquels nous opérons aujourd’hui sont beaucoup plus élevés et infiniment plus dangereux.
N’oubliez pas qu’une Émission mal dirigée ou dont l’orientation a été perturbée par un minime déplacement du dispositif peut soudain s’inverser ou entrer en État « K Sh Ph », faisant ainsi sauter d’un seul coup tous les repères environnants. Vous imaginez les situations que cela peut provoquer.
Labyrinthe de la Cathédrale de Chartres et labyrinthe d’Amiens (ci-dessous). Ces réseaux de l’ésotérisme médiéval permettent les transferts de Formes et la création d’Objets Fractals.
Un accès à l’Univers total… ? |
Nous risquons les mêmes accidents que les magiciens d’autrefois, la Magie étant d’ailleurs un cas particulier d’utilisation des Émissions dues aux Formes. Brûlures, arrêt du cœur, anévrisme cérébral… ou pire, voilà ce qui attend ceux qui se risqueraient à travailler dans ce domaine sans avoir été dûment formés par un chercheur expérimenté.
Q – D’ailleurs, au point où en sont vos formulations et expériences, quiconque voudrait y accéder devrait d’abord accomplir une véritable conversion mentale, pour ne pas dire une mutation de la pensée…
R – En effet. La pensée rationaliste ne peut que dénaturer les réalités dont nous nous occupons. Notre travail exige de penser sans cesse « autrement ».
L’évolution scientifique n’aura pas été inutile. La science future obtiendra des Emissions plus puissantes que celles connues des Anciens, notamment grâce aux alliages que nous connaissons aujourd’hui.
La civilisation technique s’arrête au technique comme les « Ondes de Forme » s’arrêtaient au Champ « Bélizal ». Quant à nous, nous allons vers des Champs de plus en plus élevés pour obtenir du Global des projections, des brisures de plus en plus riches. Jusqu’au jour où l’être humain pourra définitivement délaisser le Local et établir sa demeure… dans le Global !