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 Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil

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akasha

akasha

Féminin Taureau Buffle
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MessageSujet: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeDim 8 Juin 2014 - 16:59

Bonjour; Je suis une femme qui aime le football.  Very Happy  Je suis supportrice de l'Italie et la Belgique ainsi que le AC.Milan..Mais je ne regarderai pas le mondial...Non..Je ne regarderai pas car je suis profondément dégoûtée par se que cela est devenu ! Vous allez me dire ce n'est pas nouveau, cela fait un temps que l'argent a prit le pas sur le sport..Sertes là on atteins vraiment les extrêmes, tuer des gens parce-qu'ils vont à l"encontre de leur intérêts à une image, c'est dingue...J'aurai voulu supporté l'Italie et la Belgique, mais je ne le ferai pas... Sad 

Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil

Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Arton4142-af660

Expulsions forcées, disparitions, assassinats, répression policière, flambées de violences... La situation se détériore au Brésil depuis quelques semaines. Les protestations contre la Coupe du monde de football se multiplient, alors que la police militaire s'est installée dans les favelas de Rio, où de vastes programmes de transformation urbaine sont engagés depuis quelques années. La voix des habitants des favelas, longtemps ignorée, s'élève aujourd'hui contre cette « colonisation policière ».  


Depuis le 22 avril 2014, Copacabana, le fameux quartier touristique de la ville de Rio de Janeiro, est le théâtre d'une flambée de violences entre les unités de la police militaire et les habitants des favelas de la région. Tout a commencé suite à l'assassinat par balles de Douglas Rafael da Silva Pereira, 26 ans, connu sous le nom de DG, dont le corps a été découvert dans une crèche de la favela Pavão-Pavãozinho-Cantagalo. Cette favela est située sur la colline qui surplombe les deux quartiers les plus touristiques du pays : Copacabana et Ipanema. Le jeune danseur, célèbre pour avoir participé à plusieurs émissions de télé, avait tourné dans un court métrage, « Made in Brazil » produit en 2013 par le collectif Contraa parede (« contre le mur »). Sa propre exécution par la police y était mise en scène ! Ce film de six minutes montre la réalité des jeunes des favelas et leur quotidien dans une ville qui se prépare à accueillir l'événement le plus médiatisé de la planète.




Loin des caméras des médias conventionnels, plus préoccupés par l'image du pays que par le sort de ses citoyens de seconde classe, la mort de DG a mis le feu aux poudres. Des habitants ont témoigné avoir vu des agents des unités de police pacificatrices (UPP) sortir du lieu du crime, portant des gants chirurgicaux. Selon la mère de DG, Maria de Fátima, des policiers auraient tué et torturé son fils puis ont nettoyé la scène de crime. Des manifestations contre les UPP ont été organisées au lendemain de sa mort, le 23 avril 2014, par les habitants de la favela, persuadés que certains policiers l'ont assassiné. Comme d'habitude, la police a réprimé le mouvement de protestation, mais, cette fois-ci, l'affrontement entre manifestants et policiers a laissé un mort. Le jeune Edilson Silva dos Santos, 27 ans, connu sous le nom de Mateuzinho, habitant de la même favela, qui a reçu une balle dans la tête.

Les favelas : des collines au fort potentiel touristique

Les indicateurs de sécurité publique sont alarmants à Rio de Janeiro. Il ne s'agit pas de la « guerre médiatique » contre les narco-trafiquants. Ce sont les actions des unités de police pacificatrices qui sont fortement en cause. Depuis le 19 décembre 2008, jour d'implantation de la première UPP dans la favela Santa Marta, la police militaire occupe progressivement l'ensemble des favelas de la zone sud de la ville. Cela répond à la décision du gouvernement de l'Etat de Rio, dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016 : engager la police dans une guerre de contrôle des territoires pauvres délaissés depuis des décennies par les pouvoirs publics, et permettre ainsi la mise en œuvre d'une politique de la ville, intéressée par ces collines au grand potentiel touristique (lire aussi notre article : Comment la Coupe du monde de foot place la ville de Rio en état d'exception).

Cette logique répressive s'accompagne d'un vaste programme de transformation urbaine dirigée vers le tourisme de masse. L'armée de terre (composante des forces armées brésiliennes) et la police militaire de l'État de Rio ont ainsi occupé le complexe de la Maré, un ensemble de favelas - 140 000 habitants - de la zone nord de la ville de Rio de Janeiro, le 30 mars 2014, un dimanche, en 15 minutes. Moins de deux semaines après cette impressionnante opération, le 12 avril, des manifestants tentent d'investir les principaux axes routiers de la ville proches du complexe : la « Ligne Rouge », qui dessert l'aéroport international par où arriveront les touristes, la « Ligne Jaune » et l'« Avenue Brésil ». Un jeune âgé de 20 ans est alors tué par les forces de l'ordre dans la favela Vila dos Pinheiros vers 8h du matin. Selon l'armée, la victime aurait réagi lors d'un contrôle. Le jeune travaillait pour un atelier de lavage de voitures.
Selon des habitants, il se dirigeait vers son lieu de travail quand, après avoir vu un homme courir dans la rue, il aurait pris peur et s'est mis lui aussi à courir. « « Ce n'était pas un bandit » [le terme bandit est employé par les médias à propos des membres des gangs œuvrant dans le trafic de drogue, ndlr]. L'action de l'armée est horrible ici. Ils ne laissent plus les gens sortir dans la rue », a déclaré Nessia Santos, une habitante de la favela, au principal journal du pays O Globo.

Tuée à 72 ans lors d'une action policière

Trois jours plus tard, le 15 avril 2014, Terezinha Justino da Silva, une femme âgée de 67 ans, habitante de la même favela, est tuée par balles vers 22h en sortant d'une pharmacie du coin. Un nom de plus dans la macabre série. Le 27 avril 2014, Arlinda Bezerra das Chagas, une femme âgée de 72 ans, est tuée par balles dans le complexe Alemão, un ensemble de favelas voisin du Complexe de la Maré. Elle aurait succombé aux blessures par balles suite à un échange de tirs entre des agents de l'UPP et des hommes armés. Suite à sa mort, de violentes manifestations éclatent aux alentours de la favela. Les unités de police pacificatrices sont renforcées par le « Bope » (le bataillon d'opération spéciale qui agit dans les favelas) pour réprimer la manifestation (voir la vidéo). Le jour de l'enterrement de Dona Dalva, plusieurs habitants de la favela accusent l'UPP d'être à l'origine de sa mort, en rappelant le cas des victimes de la favela Pavão-Pavãozinho-Cantagalo.

Face à cette dramatique répression, la voix des habitants des favelas, longtemps ignorée, commence donc à se faire entendre contre cette « colonisation policière » et les expulsions forcées. Ce mouvement n'a pas commencé quelques mois avant la Coupe du monde. Pendant les révoltes de l'été 2013 (lire notre article), alors que les manifestations du centre-ville étaient violemment réprimées, mais sans tirs à balles réelles, 13 morts sont recensés dans la nuit du lundi 24 juin 2013, dans le complexe de la Maré, lors d'affrontements entre les unités spéciales du « Bope » et des manifestants. Parmi les victimes, un policier tué dans un échange de tirs. Les autres victimes étaient, selon la police, liées au crime organisé. L'ONG « Observatoire des Favelas » a cependant dénoncé diverses violations des droits de l'Homme. Le 2 juillet 2013, une marche en mémoire des victimes a été organisée sur l'« Avenue Brésil », en face du complexe. Son slogan : « Un État qui tue, plus jamais ». Un dessinateur brésilien très populaire, Latuff, résume bien, alors, la situation : « Des balles en caoutchouc contre les manifestants, de vraies balles contre les favelas ! ». C'est à partir de là que le fossé se creuse entre, d'un côté, le discours officiel de la police abondamment repris par les grands médias, et, de l'autre, la voix des habitants des favelas. Le 2 mars 2014, le même slogan est scandé lors d'une marche à Copacabana en mémoire de victimes tuées par les UPP et contre la répression policière : « Une police qui tue, plus jamais. »

Une femme de ménage traînée par une voiture de police sur 350 mètres

Cette vague de protestations contre la police militaire s'est accentuée suite à la disparition de l'ouvrier Amarildo de Souza, père de 6 enfants, depuis le 14 juillet 2013, après qu'il ait été détenu par des agents de l'UPP en face de sa maison, dans la plus grande favela de ville, Rocinha. Cette affaire a pris des proportions nationales et provoqué une indignation générale. Elle est devenue un symbole des disparitions causées par la police depuis l'implantation des UPP. La campagne « Où est Amarildo ? » a été massivement partagée dans les réseaux sociaux et accompagne depuis l'ensemble des manifestations. S'y ajoute le cas de Claudia Ferreira da Silva, une femme de ménage de 38 ans, renversée et trainée sur 350 mètres par une voiture de l'UPP, le 16 mars 2014 ! Les terribles et choquantes images de cet accident ont renforcé la profonde défiance contre la police militaire de Rio.

Depuis le début des manifestations étudiantes contre l'augmentation des prix des transports publics en juin 2013, l'image de cette police se dégrade chaque jour. Le mouvement #NãoVaiTerCopa (« La Coupe n'aura pas lieu ») est de plus en plus populaire dans les réseaux sociaux (voir leur page Facebook). Des protestations contre la Coupe du monde de football sont régulièrement organisées dans les principales villes du pays. Le 28 avril dernier, des mouvements sociaux de Rio de Janeiro ont empêché le déroulement de l'événement « Dialogues Gouvernement-Société Civile : Coupe 2014 », avec la présence du ministre Gilberto Carvalho venu débattre des répercussions et opportunités que la Coupe du monde apporte au Brésil. Ce « dialogue » s'est déroulé au siège du Syndicat des Banquiers (voir la vidéo).

8350 familles pauvres expulsées de leurs maisons

Au-delà du débat qui oppose ceux qui sont favorables ou opposés à l'événement sportif, il est certain que pour Douglas Rafael da Silva Pereira, Edilson Silva dos Santos, Terezinha Justino da Silva, Arlinda Bezerra das Chagas, Claudia Ferreira da Silva, Amarildo de Souza et pour d'autres innocents morts dans les favelas de Rio de Janeiro, la Coupe du monde n'aura pas lieu. Ainsi que pour José Afonso de Oliveira Rodrigues, Raimundo Nonato Lima Costa, Fábio Luiz Pereira, Ronaldo Oliveira dos Santos, Marcleudo de Melo Ferreira, José Antônio do Nascimento, Antônio José Pitta Martins e Fabio Hamilton da Cruz, ces ouvriers morts dans les chantiers des nouveaux stades. Sans oublier les 8350 familles pauvres expulsées de leurs maisons, pour qui la Coupe du monde n'aura pas lieu non plus.

Mehdi dos Palmares

Illustration : Latuff




Source; Bastamag


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La vérité sur la coupe du monde 2014‏


Au nom de l’inconscience

Venez, peuples ignorants, nous vous offrons le jeu,
Le divertissement qui vous rendra heureux.
Rejoignez nos grands cirques, soyez-en spectateurs,
Nos cœurs sont tyranniques, vous en serez acteurs.

Acteurs de l’injustice, venez participer,
Attisons les supplices de l’extrême pauvreté.
Venez jouir du sang que l’on a fait couler,
Oubliez tous ces gens, qui veulent nous boycotter.

Ne réfléchissez pas, vos métiers sont si durs,
Abrutissez vos pas, vous marchez en lieu sûr.
Courez après la balle, nous, c’est plutôt l’argent,
Nos désirs nous emballent, on vous enferme dedans.

Non, n’ouvrez pas les yeux, vous savez déjà tout,
Réalisez vos vœux, ne pensez qu’à vos sous.
Vos vies ont leurs problèmes, le travail, les amours,
Ne pensez qu’à vous-même, c’est la pagaille autour.

Donnez-nous vos confiances, confiez-nous le pouvoir,
Épuisez-vous d’errance, télés sont le savoir.
Peinez dans votre cage, que l’on a fait pour vous,
Oubliez les mirages, liberté, rêve fou.

On expulse les pauvres, en violant droit de l’homme,
Dont nous sommes les apôtres, que pour gens qui consomment.
Tuer est pardonnable, si c’est pour le plaisir,
Jeux romains inviolables, Colisée des désirs.


Loïc Schneider
12 février 2014




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Aegis



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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeDim 8 Juin 2014 - 17:11

C'est pas nouveau que le foot soit devenu une histoire d'argent.

Pour ce qui concerne le Brésil et sa coupe du monde : cela n'a rien d'étonnant, vu la situation générale du pays.
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akasha

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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeDim 8 Juin 2014 - 17:41

Aegis a écrit:
C'est pas nouveau que le foot soit devenu une histoire d'argent.

je le sais Aegis, je le précisai dans ma note comme de quoi c'est pas nouveau, mais là on atteins les extrêmes. cette coupe du monde va coûter 20.000.000.000 d'Euro contre 7.000.000.000 pour celle de l'Afrique du sud !  Rolling Eyes 
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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeMer 11 Juin 2014 - 6:41

Bonjour c'est dingue se que un gouvernement peut faire subir à son peuple, et se, dans l’indifférence totale du reste du monde. aucune organisation internationale leur viendra en aide, les médias quand à eux, nous font de la propagande pour ne pas changer. Non car tout le monde connait la recette ancestrale pour tenir le peuple : "du vin du sexe et des jeux"


Coupe du Monde au Brésil : des enfants forcés à se prostituer pour 1,60 €

Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil BresilCMenfants-642x426

Une enquête du Sunday People révèle aujourd’hui comment des enfants qui vivent dans la misère, drogués au crack et à la colle, sont exploités par des dealers et des proxénètes.


Des enfants âgés de seulement 10 ans sont contraints à se vendre pour du sexe dans les rues du Brésil dans le but de se faire du fric avec l’arrivée des fans de football pour la Coupe du monde de football.

Et puisque 600 000 fans étrangers sont attendus au Brésil cette semaine, dont des britanniques, la plaie va s’aggraver pour ces jeunes.
Nous avons effectué un voyage la semaine passée dans la ville hôte de Recife, sur la côte nord-est, pour interviewer des enfants piégés dans le cercle vicieux de la prostitution.
En tant qu’ancien détective et bénéficiant d’une expérience de presque 30 ans dans les enquêtes sur les abus d’enfants, dont notamment le scandale Jimmy Savile, ce que j’ai découvert au Brésil m’a désarçonné.

Des milliers d’enfants désespérés…

   RACOLENT pour du sexe pour seulement 1,60 € après que des proxénètes les ont obligés à porter des vêtements et se maquiller pour paraître plus âgés.

   SE PLIENT à leur sordide commerce dans les cours des hôtels où les fans britanniques logeront.

   SNIFFENT des bouteilles de colle industrielle pour calmer la douleur de la faim.

   CRAIGNENT pour leurs vies après qu’une prostituée de 14 ans a été assassinée et que son corps a été jeté dans la rue le moins dernier par un homme qui refusait de payer pour du sexe.

Ce commerce choquant de filles et de garçons aux coins des rues se passe sous le nez de la police, dans la 7e économie du monde.
Avec ses charmantes plages à proximités de gratte-ciels, Recife est la 5e plus grande ville du Brésil et accueillera cinq matchs de la Coupe du monde.

L’Angleterre y jouera un match à élimination directe si elle termine première de son groupe.
Mais drogues et abus d’enfants sont également légions à Recife, ce qui est aussi le cas de toutes les autres villes du pays, selon des volontaires d’organismes de bienfaisance.


Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil MAIN-prostitutes-Brazil


Tragique : les rues du Brésil sont remplies de milliers d’enfants désespérés. Ici, deux d’entre elles avec un missionnaire d’une œuvre de charité.
Dés que vous arrivez à l’aéroport, les chauffeurs de taxi qui vous proposent de vous emmener vous proposent également de faire un détour dans des endroits où l’on peut se procurer sexe et drogues.

Les enfants traînent dans des quartiers du centre-ville où des fans se rassembleront.
Ce pourrait être une anecdote innocente, mais la plupart de ces gosses n’y réfléchiront pas une seule seconde et vous proposeront des rapports sexuels.
Ce qui m’a tout de suite étonné, c’est à quel point ces enfants sont jeunes. Beaucoup d’entre eux essayaient de paraître plus âgés de par leur façon de s’habiller et le fait qu’il portent du maquillage.

Accompagné d’un traducteur et d’un missionnaire qui travaille avec les enfants dans la rue, j’ai parlé à trois très jeunes filles, dont une n’avait de toute évidence plus toute sa tête à cause des drogues qu’elle consomme et de la colle qu’elle sniffe.
Lorrisa n’a que 13 ans, et sa carrure est si fine que je suis certain que sa croissance a été ravagée par les drogues.

Elle sniffait une bouteille de plastique contenant de la colle industrielle très forte, qu’ils appellent « cola », tandis qu’elle racontait leur quotidien.
Je tenais cette bouteille sous mon nez pour sentir l’odeur, et c’était tellement fort que cela m’a provoqué des maux de tête.

Lorrisa m’a expliqué : « Sniffer de la colle, ça me fait tourner la tête, je me sens toute chose, et ça fait oublier la faim, donc j’ai plus besoin de manger [...] ça m’aide à supporter la violence et les dangers de la rue ».

Raphaela, une amie de Lorrisa âgée de 13 ans, me rejoint.
Elle me confie qu’elle est régulièrement approchée par de nombreux hommes qui veulent avoir des rapports sexuels : des locaux, des touristes et des chauffeurs de taxi.
Ils paient pour cela 10 réals brésiliens, l’équivalent de 3,20 €.


Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Child-prostitute
Raphaela, 13 ans, contrainte à se prostituer


Elle m’a raconté l’histoire effroyable vécue par son amie Mickela, 14 ans.
« ]Mickela vivait dans la rue, et a été assassinée un jour de grève de la police. Un homme l’a ramassée près de la station de métro et elle a eu des rapports avec lui. Mais après, il a refusé de payer, l’a tuée, et a jeté son corps dans la rue. Cela s’est passé il y a à peine quelques semaines[/i ».

Une prostituée plus âgée, qui endosse le rôle de mère pour ces enfants, m’a raconté que la police n’a pas encore retrouvé l’assassin.
Au cours des trois heures que j’ai passées avec ces enfants, et ce alors qu’ils poursuivaient leurs affaires, une voiture de police est passée à deux reprises, mais les agents n’ont rien fait.
Les proxénètes et les dealers vont et viennent sans être inquiétés, conscients du fait que la police est incapable de faire cesser ces horreurs.

Calliem, 14 ans, m’a raconté qu’elle a commencé à vendre son corps à 11 ans.
« J’ai des rapports avec tellement d’hommes, et ils ne me paient que cinq réals brésiliens », nous confie-t-elle.

C’est l’équivalent de 1,60 €.

Calliem est une consommatrice régulière de « cola », de cannabis et de crack, qu’elle se procure via un dealer qui déambule dans les rues : « Mon père est mort, ma mère vit dans un abris avec ma tante, et j’avais neuf frères et sœurs. Trois d’entre eux sont morts depuis. L’un d’eux dans une fusillade. »


Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Brazil-map


Ce qui reste de sa famille sait qu’elle vit dans les rues et qu’elle vend son corps pour de l’argent.

Ce qui est le plus choquant, c’est la simplicité avec laquelle elle raconte sa vie, comme si c’était parfaitement normal et acceptable.

Calliem m’a confié qu’elle avait peur que la Coupe du monde attire davantage d’hommes qui veulent avoir des rapports.

Une femme âgée de 41 ans et qui a vécu dans la rue depuis l’âge de 7 ans, a déclaré : « Les enfants courent un réel danger avec les hommes d’ici et les touristes ».

Elle donne l’exemple d’un garçon âgé de 10 ans qui a été contraint à se prostituer.
« Les enfants vont avec des hommes parce qu’ils sont drogués, et qu’ils ont besoin de plus d’argent pour s’acheter de la drogue. Ils font usage de la drogue pour étouffer la douleur des abus sexuels, deviennent accrocs, et doivent ensuite se vendre encore et encore pour gagner de l’argent. »

Les drogues sont largement accessibles au Brésil, et le pays est en proie à une épidémie de crack.

J’ai rencontré un garçon de 15 ans, accro au crack et au « cola », sous l’emprise d’un proxénète appelé « l’Oncle ».

J’ai également été emmené dans la célèbre favela de Santo Amaro pour discuter avec une dealer de drogue de moyenne envergure, Stephanie.
Vous pourriez la croiser dans la rue sans vous douter de rien, mais en réalité, la majeure partie de la communauté la craint.

Elle s’est confié à moi : « Je ne vend que du crack, et qu’aux ados et aux grandes personnes. L’un de mes clients est un avocat ».
Lorsque je lui ai dit que les drogues étaient souvent vendues à des jeunes enfants, elle a commencé à pleurer. Elle a elle-même des enfants et m’a expliqué que la plus âgée, 18 ans, est accro au crack.


Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Two-child-prostitutes


Sauveurs : deux enfants prostituées, avec des missionnaires d’un organisme caritatif

Elle m’a ensuite expliqué à quel point le crack est dangereux : « C’est un produit qui a été envoyé par le Diable pour faire trois choses : tuer, voler et détruire la vie des autres ».

J’ai l’impression que la vie là-bas est un tapis roulant duquel elle-même est incapable de descendre, et qu’elle finira soit en prison, soit assassinée lors d’une vendetta liée à la drogue.

J’ai rencontré le commandant de police, le Major Angelo, qui m’a invité à faire un tour de la station avec un officier du Département du Trafic d’êtres humains.
À ma grande surprise, lorsque j’ai demandé à l’officier la dernière fois qu’il a eu affaire à un cas d’abus d’enfants forcés à se vendre ou vendus par un adulte pour du sexe, il n’a pas pu s’en souvenir tellement ça remontait à loin.

Le Major Angelo a ajouté : « Nous prenons ce problème de fans qui cherchent à avoir des relations sexuelles avec des enfants très au sérieux. Nous avons mis en place un service d’assistance téléphonique et nous répondrons à tous les appels, et chercherons des preuves ».

Mais aussi sincères puissent être les intentions du commandant, il est évident que ni lui, ni les services de police brésiliens ne savent comment résoudre ce problème.
Pourtant, une simple opération de surveillance d’une semaine mettrait sous les verrous beaucoup de prédateurs sexuels d’enfants, et leur permettrait d’être sauvés.
La police en Grande-Bretagne collaborera avec les autorités brésiliennes pour empêcher l’entrée des prédateurs sexuels d’enfants connus de la police.

L’œuvre caritative Happy Child, mise en place pour veiller à ce que les fillettes qui tombent enceintes en se prostituant, a lancé une campagne de sensibilisation pour les fans lors de la Coupe du monde qui propose des bracelets pour les enfants.

La directrice Sarah de Carvalho l’affirme : « Nous sommes inquiets de l’arrivée en grand nombre de fans de football. Nous savons que les enfants vulnérables courent de sérieux risques d’être abusés sexuellement lors d’événements sportifs de grande ampleur ».
La campagne C’est un Pénalty a été mise en place pour sensibiliser les fans de football, les avertissant que s’ils sont impliqués dans l’exploitation sexuelle d’enfants âgés de 17 ans ou moins, ils risquent d’être poursuivis par la justice brésilienne et dans leur pays.



Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Child-prostitute-1
Sans abris: une fille prostituée partage un matelas dans la rue


Une fille aidée par cette organisation caritative, Erica, m’a confié : « Peu après ma naissance, ma mère, qui se prostituait, m’a confié à un ami. Cet ami tenait un bordel est s’est occupé de moi jusqu’à l’âge de 10 ans. Il m’a ensuite dit qu’il était temps que je commence à gagner mon propre argent et que je lui rembourse ce qu’il avait dépensé pour moi au cours de toutes ces années. J’ai dû travailler dans ce bordel et avoir des rapports sexuels avec les clients ».

Elle s’est enfuie et a passé les deux années suivantes à vivre dans les rues ou dans des abris, prenant la fuite chaque fois qu’elle a été abusée sexuellement ou battue.

Agée de 13 ans, elle a rencontré un homme de 24 ans et a emménagé avec lui.
Quand elle est tombée enceinte, il l’a quittée ; elle s’est donc de nouveau retrouvée à la rue.
Happy Child est intervenu, et elle a désormais devant elle un futur plein d’espoir. La naissance du bébé de cette jeune fille est prévu pour août, et le berceau à côté de son lit est prêt.
Mais il y a des milliers d’autres filles, dont l’avenir se résume à vendre leur corps.
J’ai visité beaucoup de pays pour mettre en lumière et identifier les exploitations sexuelles, mais les abus qui ont lieu ouvertement dans cette ville qui accueille la Coupe du monde sont choquants.

Ce qui serait génial, c’est que les millions de gens qui vont allumer leur TV pour regarder la Coupe du monde, dans le confort de leur salon, aient une pensée pour ces enfants dont la vie est ravagée.

Personnellement, j’écrirai à la présidente du Brésil et au chef de la police pour leur présenter mes preuves et attirer leur attention de toute urgence sur ces horribles abus.

Pour plus d’infos, visitez Happychild. org ou pour en savoir plus sur leur campagne pour la Coupe du monde, visitez IItsapenalty. com

Traduit de l’article de Mirror. uk. com par Fabio Coelho de Ficientispour [url=roah.fr/corbeau-dechaine/coupe-du-monde-au-bresil-des-enfants-forces-a-faire-des-passes-dun-autre-type-pour-160-e/]Croah. fr[/url]


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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeMer 11 Juin 2014 - 17:45

Brésiliens, renversez la Coupe du monde

Suscitant quelque scandale, le président de l'UEFA Michel Platini, candidat à la présidence de la FIFA avait donc, il y a quelques semaines, appelé les Brésiliens à "se calmer" et à "attendre un mois" avant de revendiquer, réinterprétant à sa façon la notion de trêve olympique. L'irritation du dirigeant trahissait certainement autant son inconcevable désinvolture que la crainte de ses pairs de voir leur événement "gâché". Pourtant, que craignent-ils? La probabilité d'une situation si insurrectionnelle qu'elle compromettrait le déroulement du tournoi reste improbable à ce jour: s'ils ont peur, c'est évidemment pour eux-mêmes.

Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil Fifa-go-home

LA FIFA DANS UNE POSITION INTENABLE

Dans les jours qui précèdent une Coupe du monde, il est d'usage de s'interroger sur les forces en présence, sur les potentiels vainqueurs, sur les joueurs que le tournoi glorifiera. Cette fois l'incertitude porte aussi sur la tenue de l'événement lui-même, sur ce qui va se passer autour de lui – au-delà de l'enceinte de stades et des "fanzones". Nous voici à la veille du Mondial le plus incertain de l'histoire, et pas pour des raisons sportives. Car si la mobilisation est moins massive que l'an passé, l'effervescence sociale semble s'être intensifiée à l'approche de l'événement: manifestations, grèves, occupations, actions virales…

L'hypermédiatisation du Mondial rend plus imprévisible sa tournure extrasportive. Avant le premier coup d'envoi, une lumière puissante aura en tout cas été jetée à la fois sur les protestations au sein du pays, et sur les turpitudes de son organisateur. De nouvelles révélations sur l'attribution de la Coupe du monde 2022, comportant de lourdes présomptions de corruption, n'ont pas arrangé les affaires de la FIFA. Le gouvernement du football ne s'est jamais trouvé à ce point dans un tel faisceau d'accusations, rendant quasiment intenable sa position (les anglophones pourront regarder la magistrale démonstration de John Oliver sur la chaîne HBO), entraînant même les sponsors à exiger des explications.

Cette fois-ci, donc, beaucoup de conditions semblent réunies pour qu'il soit impossible d'ignorer l'envers du décor, pour que le sanctuaire du stade laisse filtrer les clameurs de l'extérieur, pour que "l'arrière-plan" passe au premier.

LA PAIX SOCIALE À QUEL PRIX ?

On ne saurait trop conseiller aux Brésiliens de ne surtout pas se calmer, et même de profiter de l'exceptionnelle visibilité mondiale que leur offre la Coupe du monde. Il n'y a strictement aucune raison qu'une compétition de football prenne le pas sur les urgences sociales et politiques d'un pays, à plus forte raison si son organisation a mis en relief les injustifiables priorités des pouvoirs publics, la permanence de la corruption, l'indécence des dépenses consenties ou la voracité de la FIFA.

Ils ne doivent pas céder à ceux qui leur font un chantage à l'image: leur image n'en pâtira qu'auprès de ceux-là. Parions qu'ils seront bien plus nombreux à vouer leur admiration à un peuple qui n'aura pas cédé si facilement aux intérêts de la FIFA de Sepp Blatter, de ses sponsors et de ses diffuseurs, à la volonté de ceux qui veulent les voir se conformer aux clichés de la fête, de la samba et… du football. Ce serait un bien vil prix pour une paix sociale aussi factice.

Que les Brésiliens se mobilisent s'ils estiment que c'est juste, qu'ils profitent du rapport de forces s'il est à leur avantage, qu'ils se souviennent de la Démocratie corinthiane de leur compatriote Socrates. Leur lutte sera d'autant moins vaine qu'ils n'ont rien à perdre, au contraire des organisateurs. Le Brésil peut gagner la Coupe du monde même si son équipe nationale ne la remporte pas.

UNE AUTRE COUPE DU MONDE, VITE

Qu'ils le fassent pour eux-mêmes, d'abord. Ils le feront aussi pour nous, nous tous: nous, par exemple, Européens qui capitulons devant le dogme de l'austérité, la prédation des richesses et les intérêts des lobbies financiers, nous qui nous abandonnons au fatalisme ou au cynisme en même temps qu'à l'impuissance politique. Qu'ils ne s'abstiennent surtout pas.

Qu'ils le fassent aussi, d'un point de vue plus égoïste, pour nous autres amoureux du football, qui devrions nous demander quelle fatalité nous oblige à subir une Coupe du monde devenue un tel cirque, imposant l'exclusivité de ses sponsors dans l'espace public et nécessitant un déploiement militaro-policier de pays en état de guerre. Nous qui tolérons que la FIFA oblige à construire des infrastructures démesurées sur des fonds publics pour ensuite capter l'essentiel des profits, vende "son" spectacle à des chaînes payantes que nous devrons payer à notre tour pour y avoir droit, attribue sa compétition dans des conditions douteuses pour satisfaire ses propres intérêts, se gouverne avec la transparence d'une mafia.

Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir lénifiant du football ni l'efficacité du discours culpabilisant, mais – quitte à marteler le clou déjà enfoncé ici – ces quelques semaines d'incertitude recèlent quelque excitation: si ce n'est, forcément, celui de voir le Brésil mener une sorte de révolution politique, au moins celui, plus modeste, de mettre en évidence les absurdes dérives de la Coupe du monde de la FIFA.

http://latta.blog.lemonde.fr/2014/06/11/bresiliens-renversez-la-coupe-du-monde/
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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 17:23

John Oliver explique ce qu'est la Fifa. Et ce n'est pas beau à voir


C’est la théorie de la saucisse:

«Si vous aimez quelque chose, n’essayez pas de savoir comment c’est fait.»

Après la neutralité du Net, John Oliver s’est attaqué à la Fédération internationale de football, la Fifa, ce dimanche 8 juin dans l'émission Last Week Tonight, sur HBO. Et l'humoriste britannique arrive parfaitement à expliquer les enjeux au public américain (et européens):

«La Fifa est une organisation incroyablement grotesque. Expliquer à quelqu’un comment fonctionne la Fifa est un peu comme lui montrer Two Girls One Cup. Vous le faites surtout pour regarder comment il réagit.»

Une série d’extraits de journaux télévisés montre l’argent dépensé dans des stades qui ne serviront que pour quelques matchs, les retombées économiques qui ne reviennent pas aux Brésiliens, mais à la Fifa:

«Imaginez l’argent comme des poils pubiens, et la Fifa comme de la cire. Quand ils s’en vont, ils prennent tout l’argent avec eux. Y compris dans certains endroits dont vous ignoriez l’existence.»

Ajouter à cela le fait que la Fifa ne paie aucun impôt ou taxe:

«Le Brésil laisse ainsi à la Fifa 2,5 millions de dollars. Wesley Snipes (condamné à trois ans de prison pour fraude fiscale en 2010) doit donc se dire que le foot était la solution.»

Mais la Fifa laisse aussi beaucoup derrière elle... comme des lois.

En 2003, le gouvernement brésilien a banni l’alcool des stades pour des raisons de sécurité. Petit problème du côté de la Fifa, Budweiser (une marque de bière américaine) sponsorise la Coupe du monde. Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa s’était exprimé à ce sujet, ce qui donne une raison à John Oliver de se moquer de son accent:

«J’ai peut-être l’air arrogant, mais on emmerde vos lois et la sécurité. C’est bien comme ça qu’on dit?»

Avant de reprendre plus sérieusement:

«Et le plus incroyable, c’est que la Fifa réussit. Une loi Budweiser autorise la vente de bière dans les stades de foot. A ce point-là, soit vous êtes horrifiés, soit vous êtes soulagés que la Fifa ne soit pas sponsorisée par la cocaïne et les tronçonneuses.»

Avant d’expliquer que la Fifa est déjà allée plus loin:

«Quand l’Afrique du Sud a accueilli la Coupe du monde en 2010, la Fifa a obligé le pays à créer des tribunaux spéciaux. Ceci a l’air drôle dit comme cela, sauf que, c’était loin d’être une blague. Deux Zimbabwéens qui ont volé deux journalistes un mercredi, ont été arrêtés le jeudi, et commencé leur peine de 15 ans de prison le vendredi.»

Tout cela avant de rappeler que la Fifa elle-même et certains de ses membres dirigeants sont régulièrement accusés de corruption:

«Et si vous pensez que la Fifa ne peut pas être encore plus comiquement grotesque, voici leur salle de réunion. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de Docteur Folamour. Je crois que c’est la meilleure preuve que c’est une organisation qui n’en a rien à foutre de ce que vous pensez d’elle. Et pourtant, la personne à la tête de la Fifa continue de répéter que cette dernière n’est qu’une humble organisation à but non-lucratif… Avec une réserve de plus d’un milliard de dollars à la banque.»

Il décide ensuite de présenter Sepp Blatter en publiant un extrait où un présentateur raconte que le président de la Fifa pense que la meilleure façon de rendre le foot féminin plus attractif est de demander aux filles de mettre des shorts plus courts.

Mais le plus terrifiant avec la Fifa n’est peut-être pas son passé ou son présent, mais son futur.

«Le Qatar en 2022? Il y a entre une et cinquante raisons pour lesquelles c’est une horrible idée.»

Premièrement la température, avec des pointes à 50°C. Et en revenant sur les accusations de corruption pour que le Qatar accueille la compétition :

«J’espère que c’est vrai. Sinon, c’est littéralement insensé. Pas seulement à cause du temps, mais aussi à cause des conditions de travail. La Coupe du monde au Qatar est l’entreprise de construction la plus mortelle depuis les pyramides d’Egypte. Et à ce point, j’espère vous avoir montré à quel point la Fifa est consternante.»

Et pourtant, comme la plupart des gens dans le monde, nous sommes incroyablement excités avant même le coup d’envoi du premier match, jeudi 12 juin. Pour l’expliquer, John Oliver décide de rapprocher le foot des autres religions:

«Le foot n’est pas qu’une simple religion. C’est plus que ça, et la Fifa est son église. Prenez une minute pour réfléchir à cela: son leader est infaillible, elle oblige des pays sud-américains à construire des cathédrales opulentes avec de l’argent qu’ils n’ont pas, et elle est responsable d’un nombre incroyable de morts au Moyen-Orient.

Mais pour beaucoup de gens à travers le monde, comme moi, c’est le seul gardien de la seule chose qui leur donne une raison d’être.»

Grégor Brandy

http://www.slate.fr/story/88269/john-oliver-fifa-coupe-monde
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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeMar 1 Juil 2014 - 16:07

Bonsoir,
Voici ce qu'est la réalité au quotidiens du peuple brésiliens pendant que se déroule les jeux pour le peuple devant son petit écran de télévision, Panem et circenses disait les romains, et rien ne change. (soupir)


Coupe du monde de foot'Baal 2014 : La coupe du vice et de la cupidité déborde



Ce reportage expéditif montre la folie de la cupidité et de l'égoïsme qui transparaît dans cette coupe du monde 2014 mais que visiblement, une fois de plus, la majorité semble ignorer.

Des millionnaires qui courent derrière un ballon lors d'une coupe financée à hauteur de milliards d'Euros tandis que la misère profonde du Brézil continue de croître à quelques centaines de mètres à peine du Stade grâce, entre autres, à tous ces supporters du Foot'Baal moderne qui ne pensent qu'à leur plaisir éphémère. Aujourd'hui, pour beaucoup, cette parole s'accomplit : « Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre. »

Vous l'ignorez peut-être ? Alors vous avez encore une chance de faire marche arrière et ne plus participer à cette débacle morale en supportant des personnes aussi immorale que cupide et débauchée qui ont choisi d'adorer Baal.

Une source de vie et de moralité existe encore, veuillez consulter les vidéos de ce site entièrement anti-sectaire et bénévole en cliquant ici : http://www.rencontrerdieu.com
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MessageSujet: Re: Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil   Vive le foot : Expulsions, disparitions, assassinats et répression au Brésil I_icon_minitimeMar 1 Juil 2014 - 16:09

En fait, je crois que le pire est que les gens le savent, mais font comme s'il ne s'était rien passé...

P.S. : et encore, les romains avaient cette pratique qui permettait de nourrir les pauvres... Là, on les expulse, ou pire.
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