Bonjour à tous,
Un réacteur de la centrale de Cattenom ( Lorraine)
arrêté suite à une panne techniqueUn des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom, située dans le département français de la Moselle,
a été arrêté vendredi à cause d'une panne technique.
Selon le groupe Electricité de France (EDF), le réacteur numéro 2 de la centrale de Cattenom,
"s'est arrêté automatiquement" vendredi vers 02h45,
suite à une panne technique sur un alternateur, situé dans la partie non nucléaire de la centrale.
"Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté, l' environnement et la sécurité des intervenants",
a précisé EDF sur son site internet, disant que "les investigations sont en cours pour identifier le matériel défaillant".
La centrale nucléaire de Cattenom dispose de quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP)
d'une puissance de 1 300 mégawatts électriques chacun.
Selon EDF, les trois autres réacteurs "sont en fonctionnement et alimentent le réseau d'électricité".
Actuellement,
EDF gère en France un parc de production nucléaire composé de 58 unités de production réparties sur 19 sites.
France: un réacteur de la central de Cattenom arrêté suite à une panne technique
Le réacteur numéro 2 de la centrale mosellane devrait être remis en service « en début de semaine ».
Cet arrêt fortuit ne pose pas de difficulté en termes de fourniture d'électricité.
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) -le numéro 2 -
a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'une panne sans gravité,
selon EDF, ce qui ne devrait pas poser de problèmes pour la fourniture d'électricité
malgré la consommation record des derniers jours.
Ce réacteur d'une puissance de 1300 mégawatts, s'est arrêté automatiquement vers 02H45,
en raison d'une panne technique sur un alternateur, un élément situé dans la partie non nucléaire de la centrale,
a annoncé EDF sur son site internet. « Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté,
l'environnement et la sécurité des intervenants », a assuré EDF.
L'électricien a précisé que l'alternateur sera réparé « en début de semaine ».
Il a ajouté que cet arrêt n'avait rien à voir avec la récente mise en garde de l'Autorité de sûreté nucléaire(ASN)
sur la non-conformité d'une tuyauterie de piscines des réacteurs 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
EDF : le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Cattenom arrêté
L'ASN a effectué un contrôle post-Fukushima, le 18 janvier, qui a mis au jour une anomalie de conception
sur deux tuyauteries de traitement de l’eau des piscines des unités 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
L’ASN l’a classée niveau 2.
Niveau 2 de l’échelle Ines qui en compte 8, c’est rare. Très rare même au niveau du parc nucléaire français.Hier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a relevé au niveau 2 la non-conformité d’une tuyauterie des piscines
des réacteurs 2 et 3, à la centrale de Cattenom. « Cette non-conformité, déclare l’ASN,
constitue un écart par rapport au référentiel de conception.
Elle n’a pas eu d’impact sur les travailleurs, ni sur l’environnement,
mais elle constitue une dégradation des dispositions de défense en profondeur.
C’est en raison de ses conséquences potentielles que l’événement a été classé au niveau 2. »
Le contrôle avait été effectué en décembre dernier,
lors des évaluations complémentaires de sûreté suite à la catastrophe de Fukushima, au Japon.
En inspectant les tuyauteries d’injection d’eau des piscines de refroidissement,
où les combustibles en attente d’utilisation ou d’évacuation sont maintenus sous eau et refroidis en permanence,
EDF a décelé cette anomalie de conception. Sur les tranches 2 et 3 de la centrale,
une des cinq tuyauteries de la piscine ne disposait pas du trou « casse-siphon ».
Soit un orifice de la taille d’une pièce de 2 €, percé dans le tuyau, à 30 cm sous la surface de l’eau.
Ce petit trou permet de prévenir, en cas de manœuvre incorrecte de certaines vannes par exemple,
un phénomène de vidange de la piscine par siphonnage.
À noter que des alarmes permettent de détecter toute baisse du niveau d’eau des piscines
et d’engager les actions nécessaires.
« Nous avions communiqué, le 18 janvier, cette non-conformité à l’ASN, précise le directeur de la centrale,
Stéphane Dupré la Tour. Nous l’avions classée niveau 1. »
Hier, l’ASN l’a relevée au niveau 2. Après une visite sur site, le 24 janvier dernier,
elle a exigé que
« Cattenom déploie, sans attendre, les mesures compensatoires nécessaires
et se mette en conformité sous dix jours ».EDF a remis deux piscines de Cattenom en conformité
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom a été arrêté pour visite partielle
et rechargement de combustible du 7 mai au 26 août 2011.
Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt
et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :
Remplacement de 32 mécanismes de commande de grappe ;
Nettoyage préventif des générateurs de vapeur ;
Réparation du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru.
Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a procédé à 4 inspections inopinées
(consulter les lettres de suite des inspections),
dont une réactive suite à la déclaration d’un évènement significatif pour la sûreté (consulter l’avis d’incident).
Ces inspections portaient notamment sur :
- le chantier de remplacement de mécanismes de commande de grappe ;
- le nettoyage préventif des générateurs de vapeur par un nouveau procédé ;
- le contrôle et la réfection du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru ;
- l’application des programmes de contrôle des générateurs de vapeur ;
- les chantiers de robinetterie et de chaudronnerie ;
- les conditions de sécurité et de radioprotection ;
- l’évènement déclaré le 21/07/2011 concernant l’indisponibilité de la voie B du circuit RRA.
L’Autorité de sûreté nucléaire considère que cet arrêt s’est correctement déroulé.
Toutefois, compte tenu de la survenue de plusieurs événements significatifs au cours de cet arrêt,
dont un de niveau 1, des actions correctives devront être engagées par l’exploitant
pour éviter le renouvellement de tels évènements.
Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt,
l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord au redémarrage du réacteur n°2 le 15 juillet 2011.
Le redémarrage effectif a été retardé par des travaux sur l’alternateur,
puis la survenue de deux arrêts automatiques fin août,
et enfin la défaillance d’un réchauffeur situé dans la partie non nucléaire de l’installation.
Pdf, Lettres de Suivi et Avis d'Incident
Bien Amicalement,
Golden Awaken.