Exemple de la France,
êtres humains :
. en 1901, l'espérance de vie moyenne était de 48 ans pour les femmes et de 45 ans pour les hommes
. en 2000, l'espérance de vie moyenne était de 82 ans pour les femmes et de 75 ans pour les hommes.
L'espérance de vie augmente, ayant presque doublé en un siècle. Ceci est dû à l'hygiène, l'alimentation, la science et la médecine, ainsi que d'autres facteurs que je ne connais pas.
Ceci ayant pour conséquence d'accroître la population.
Exemple de l'inde, êtres humains :
. en 1910, l'espérance de vie moyenne était de 23 ans ; l'espérance de vie actuellement est de 65 ans.
Le monde en chiffres, êtres humains :
. Au début de notre ère, la population mondiale est d’environ 250 millions d’hommes.
. Elle était de 4 millions au temps d’Homo sapiens, 35 000 ans auparavant. Cette démographie ne doublera que quatorze siècles plus tard.
. C’est le 12 octobre 1999, à Sarajevo, que le six milliardième être humain a officiellement vu le jour.
. En l'an 1500, nous étions 600 millions d'êtres humains sur la Terre.
. En 1800, nous étions 1,2 milliards d'êtres humains sur la Terre.
. En 1950, nous étions 2,5 milliards d'êtres humains sur la Terre.
Aujourd'hui, nous sommes à 6,950 milliards environ d'êtres humains sur la terre.
Soit, en 60 ans, la population mondiale d'êtres humains sur la Terre a quasiment triplé, alors qu'il a fallu auparavant plusieurs centaines de milliers d'années pour qu'elle atteigne 600 millions d'êtres humains.
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Je souhaite maintenant m'attarder sur les espèces florales, ou animales ayant survécu ou disparu de nos jours, pouvant éventuellement assurer une subsistance à l'animal ou à l'humain (nourriture, habitat etc.)
À travers l'évolution, de nouvelles espèces apparaissent par le processus de la spéciation — où de nouvelles variétés d'organismes émergent et se développent quand elles sont capables de trouver et d'exploiter une niche écologique — et des espèces disparaissent quand elles ne sont plus capables de survivre dans des conditions changeantes ou face à une concurrence qu'elles ne peuvent affronter.
Typiquement, une espèce s'éteint en 5 à 10 millions d'années (hors période de crise biogéologique), bien que certaines espèces, appelées fossiles vivants, survivent pratiquement inchangées pendant des centaines de millions d'années, comme la famille des
Ginkgoaceae, qui date d'environ 270.000.000 ans. Seulement 1/1000 des espèces ayant existé sont encore vivantes aujourd'hui.
Les données archéopaléontologiques montrent que les taux d'extinction, avant la propagation de l'homme sur toute la planète, étaient invariablement faibles, et que les extinctions de masse étaient des événements relativement rares.
Ginkgoaceae (arbre Ginkgo Biloba)
Démarrant approximativement il y a 100 000 ans et coïncidant avec la croissance du nombre et de la répartition des hommes, l'extinction des espèces a augmenté à un taux sans précédent depuis la grande extinction du Crétacé. Ce phénomène est connu sous le nom d'extinction de l'Holocène et représente la septième extinction massive. Certains experts estiment que plus de la moitié des espèces vivantes aujourd'hui peuvent s'éteindre d'ici 2100. Cette prévision ne fait cependant pas l'unanimité.
Aux causes anciennes et naturelles d'extinction s'ajoutent des causes anthropiques récentes telles que les effets des pollutions, de la surexploitation des ressources naturelles, de la destruction des habitats ou de l'insularisation induite par la fragmentation écologique croissante des paysages etc., effets qui pourraient dans un proche avenir être exacerbés par les effets du dérèglement climatique.
Pourquoi une espèce disparaît ?Plusieurs causes peuvent contribuer directement ou indirectement à l'extinction d'une espèce ou d'un groupe d'espèces. « De la même façon que chaque espèce est unique, chaque extinction l'est aussi... les causes de chacune d'entre elles sont variées — certaines subtiles et complexes, d'autres évidentes et simples »12.
Plus simplement, toute espèce inapte à survivre ou à se reproduire dans son environnement, et incapable de se déplacer jusqu'à un nouvel environnement où elle peut le faire, meurt et s'éteint.
La destruction de l'habitat d'une espèce procède également à son extinction. La dégradation de l'habitat par la toxicité peut mettre fin à une espèce très rapidement, en tuant tous les membres par contamination ou en les rendant stériles. Cela peut se produire sur de longues périodes, à des niveaux faibles de toxicité, affectant la durée de vie, les capacités de reproduction ou de compétitivité.
Une espèce ne présentant normalement pas de risque d'extinction peut disparaître subitement lors d'événements particulièrement graves, comme lorsqu'une pollution rend l'ensemble de son habitat invivable ; à l'inverse, le phénomène d'extinction peut se dérouler progressivement sur des milliers ou des millions d'années, par exemple lorsqu'une espèce perd graduellement l'avantage dans la compétition pour la nourriture ou l'espace face à des espèces mieux adaptées.
Pigeon migrateur, disparu à cause de la chasse, en quelques décennies
La dégradation peut aussi prendre la forme d'une destruction physique des habitats, ayant de tout temps existé, mais avec une ampleur beaucoup plus importante, notamment depuis la révolution industrielle.
Un exemple célèbre est la destruction des forêts tropicales humides et son remplacement par des pâturages, ce qui a considérablement réduit les populations d'Orang-outan en Asie ; la destruction de la forêt dense entraîne l'élimination de l'infrastructure nécessaire à la vie de nombreuses espèces.
Par exemple,
une fougère a besoin de beaucoup d'ombre pour se protéger de la lumière directe du Soleil. Elle ne peut survivre sans forêt pour l'abriter. Autre cas, la destruction du plancher océanique par le chalutage des fonds marins, le drainage des zones humides pour la sylviculture ou l'agriculture.
Des ressources en baisse ou la présence de nouvelles espèces concurrentes accompagne souvent la dégradation de l'habitat. Le réchauffement climatique a permis à certaines espèces d'étendre leur territoire, apportant une concurrence non désirée avec les espèces qui occupaient déjà cette zone. Parfois les nouveaux concurrents sont des prédateurs et affectent les espèces proies, ou bien les derniers venus sont en forte concurrence avec les espèces locales pour des ressources naturelles en quantité limitée. Les ressources vitales comme l'eau et la nourriture peuvent aussi être réduites, ce qui mène à l'extinction.
De façon plus significative, le taux d'extinction d'espèces à l'heure actuelle est estimé entre 100 et 1000 fois plus élevé que le taux moyen d'extinction qu'a connu jusqu'ici l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre, et est estimée à 10 à 100 fois plus rapide que n'importe quelle extinction de masse précédente.
Le taux d'extinction actuel correspondrait donc, pour une espèce, à une espérance moyenne de
survie inférieure à 10.000 ans alors que l'espérance moyenne au cours des temps géologiques était
de un à 10 millions d'années. (
Source Wikipédia)
Il y aura donc de moins en moins d'espèces animales et végétales d'origine, au profit de cultures et d'élevages humains de ces espèces, nous privant ainsi de médicaments précieux fournis par les plantes rares, et les arbres centenaires, ainsi que l'oxygène des forêts aujourd'hui rasées, au profit du soja génétiquement modifié et de l'huile de palme.
Donc le rapport - a priori - des ressources à nourrir l'humain diminue tandis que l'accroissement démographique de la vie humaine continue d'augmenter. Cela représente un déséquilibre qui menace la Terre entière.
Certains seront bien nourris et tous les autres devront se battre pour avoir un minimum voire rien.