Appelé shan en ladakhi, irbis en mongol et barfani chita- (guépard des neiges) en ourdou, le carnivore que les scientifiques le nomment Uncia uncia occupe un territoire d'environ 2,3 millions de km² réparti sur douze pays.
Il ne révélera jamais sa cachette en rugissant : l'anatomie de sa gorge ne le lui permet pas ; il peut en revanche siffler ,haleter,miauler,grogner et gémir.


Non seulement le léopard des neiges est secret, bien camouflé et généralement solitaire, mais il est plus actif la nuit et dans la demi-obscurité du coucher et du lever du soleil , au milieu du chaos montagneux le plus phénoménale de la Terre :


l'Himalaya et le Karakorum ; le plateau du Tibet et les monts Kunlun voisins ; l'Hindou Kouch, la chaîne des Pamirs et le Tian Shan ; l'Altaï, dont les sommets délimitent la frontière entre la Mongolie et la Chine, le Kazakhstan et la Russie ; sans oublier les les monts Saïan, à l'ouest du lac Baïkal.


Les spécialistes du léopard des neiges doivent recueillir d'autres données que celles concernant les félins, parce qu'il est impossible de comprendre et de sauver un prédateur sans en faire autant pour sa proie. Le léopard des neiges chasse essentiellement parmi la variété d'ongulés qu'offrent les montagnes d'Asie : le bouquetin de Sibérie, le mouflon argali et l'uial, le barhal, le tahr de l'Himalaya, l'antilope-chèvre (goral et serow), le chirou ou antilope du Tibet, la gazelle tibétaine et la gazelle à goitre, le chevrotin porte-musc, le cerf élaphe, le sanglier, l'âne sauvage (hémione ou kang), le yack sauvage et le chameau sauvage de Bactriane.



La marmotte de l'Himalaya, le lièvre et le pika également à son menu, ainsi que la perdrix choukar et le tétraogolle de l'Himalaya, aussi gros qu'une dinde. Pour couronner le tout, les léopards des neiges ajoutent fréquemment à leur alimentation le Myricaria, un buisson haut et duveteux, ainsi que d'autres plantes. Cela semble étrange mais, après tout, mon chat mange bien de l'herbe et il adore le melon.


La suite arrive sur comment sauvé cet animal les actions possibles et le rapport avec les autochtones qui doivent vivres avec ce sublime animal

Merci de m'avoir lu

Ps : je tiens à remercié ma fille Raïna pour la participation à ce magnifique Topic

Magnifique, j'ai toujours adoré ce félin sorti tout droit d'un univers de fantasy, avec son splendide long panache, et le voir évoluer dans ce paysage poétique des himalayas, ça fait toujours quelque chose. J'ai des images en stock que je posterai à l'occasion

Ouais, super chouette ! La nature, les hommes, les animaux, c'est vraiment très beau et même intrigant parfois !

Merci bien.

Les félins sont toujours massacrés pour leur pelage, qui vaut une fortune au marché noir. Leurs os et leurs pénis, qui passent pour des fortifiants en Asie de l'Est, sont de plus en lus recherchés. Les conflits avec le bétail se multiplient également, ce qui entraîne un surcroît de persécution de la part des bergers. Le recours aux appâts, pièges, trappes et poisons fait qu'il est beaucoup plus facile de tuer un léopard des neiges que d'en vouloir un vivant. Il n'en resterait que 4 000 à 7 000 dans le monde, soit peut-être moins que la moitié des effectifs d'il y a un siècle. Certains experts craignent que leur nombres réel soit déjà passé sous la barre des 3 500.

Cinq des pays ou vit le léopard des neiges en compterait 200 individus, voire moins.
Mais il existe des signes encourageants : la multiplication des efforts de protection entrepris au niveau local en vue de freiner le déclin du léopard des neiges. Plusieurs programmes de proximité, en Inde et en Mongolie, semblent particulièrement prometteurs ,en tout cas en théorie.


Rahgu, directeur scientifique régional et de la communication du Snow Leopard Trust, une fondation à but non lucratif, en plus est l'un des plus grands experts au monde. Il possède ce sixième sens qu'ont les chercheurs après des années de terrains, une conscience affûtée qui mène vers les os menus des pattes d'un bébé bharal gisant dans un ravin, tantôt auprès d'un crâne de bouquetin abandonné sur une pente où le vent fouette les fleurs sauvages, et lui font dire des choses comme : "Quand une dépouille est récente, on peut voir si l'animal a été tué par une femelle léopard avec des petits. Dans ce cas, les oreilles sont complétement rongées. C'est la seule partie du corps à la portées des petits avant que la mère ne déchiquette la peau à leur intention."


Grand et sportif, le pas allongé; Rahgu est un véritable sorcier quand il s'agit de suivre des empreintes de pattes à peine visibles sur un sol rocailleux. Les prédateurs, qui sont globalement fantomatiques, laissent en revanche derrière eux une quantité étonnante d'indices plus apparents. Imaginez des félins de 35 à 55 kg sortant d'une litière géante.


Les excréments et les traces de griffes faites avec les pattes postérieures révèlent leurs itinéraires habituels, qui suivent en général la crête ou le pied des falaises. Ces voyageurs aiment déposer leur marque sur les rochers solitaires, angles marqués le long de ravines, monticules et défilés. Près de la limite alpine des arbres, ils laissent des traces de griffes verticales sur les rares troncs présents. L'odeur de l'urine et l'arôme musqué exsudé par ses glandes anales sont sur des rochers en surplomb. Les bornes odoriférantes souvent utilisées deviennent luisantes de graisses ? Les félins passant à proximité s'étirent et s'y frottent la jour, laissant des poils blancs.


"On ne peut gravir qu'un nombre de côtes limité avant d'être épuisé ou de se heurter à des murailles infranchissables. Il es tout bonnement impossible de suivre les léopards", dis Rahgu après avoir traversé une cascade gonflée par le fonte des glaces. C'est pourquoi il tente de capturer les félins pour les munir de colliers radio-émetteurs. Il a réussi à poser un collier sur une femelle. Mais, comme les scientifiques qui l'ont précédé, il a rarement pu capter un signal assez longtemps avant que l'animal ne disparaisse derrière une crête, interrompant la transmission. Au fil des ans, les biologistes ont signalés des léopards des neiges qui couvraient des territoires de 10 à 35 km². Mais, en 1996, lorsque le biologiste américain Tom McCarthy a posé pour la première fois un collier de télémétrie par satellite sur l'un de ces animaux, en Mongolie, il a constaté qu'il couvrait 1 000 km². Dix se sont écoulés avant que l'on ne pose une nouvel émetteur par satellite : ce fut encore McCarthy,mais cette fois au Pakistan.A la mi-2007, le félin qui le portait s'était déplacé sur une aire de 300 km², traversant la frontière afghane.


Carnivore numéro un des zones alpines et subalpines, le léopard des neiges a, au fil du temps, une forte influence sur les effectifs et les emplacements des troupeaux d'ongulés. Ce qui pèse ensuite sur les groupes de plantes, façonnant les niches d'un grand nombre d'organismes plus petits, en aval de la chaîne alimentaire.
La présence du léopard ou son absence a aussi des conséquences sur les différents prédateurs qui rivalisent avec lui,ainsi que sur les charognards, à savoir les loups, les chien sauvages, les chacals, les renards, les ours et les lynx. Cet enchaînement de conséquences fait du léopard des neiges une force dominante de l'écosystème ce que les scientifique appellent une "espèce clé de voûte" . Son habitat recoupant ceux de nombreuse autres espèces, lorsqu'on le préserve, on protège également ceux de la majorité de la flore et de la faune des montagnes.




En explorant une partie de la chaîne du Zanskar, du Ladakh, Raghu découvre des traces qui le font partir en courant jusqu'à un promontoire.Quelques minutes plus tard, il voit un ours brun-de la même espèce que le grizzly d'Amérique du Nord galoper, qui se laisse glisser le long d'une haute rive, traverse à la nage des rapides impétueux et grimpe une paroi rocheuse à mi-hauteur, avant de s'étendre pour faire sécher son pelage aux pointes argentées au soleil du matin. Rahgu a découvert l'un des derniers spécimens de son espèce dans cette immense partie de l'Himalaya il n'en resterait qu'une grosse vingtaine.


Le léopard des neiges s'attaque t-il à l'homme comme l'ours le fais parfois ? Non, jamais, affirme Rahgu. Un jour, il a vu une jeune villageoise tirer sur un cadavre de chèvre sans s'apercevoir que l'autre extrémités, dissimuler derrière un buisson, était prise dans les mâchoires d'un léopard des neiges. La fille s'en est sortie sans une égratignure. Mais une seule incursion de léopard dans un troupeau de bêtes peut plonger une famille dans une misère noire.



L'agriculture restant marginale dans les paysages froids et secs d'Asie centrale, les cultures traditionnelles reposent surtout sur le bétail. Certains éleveurs s'installent dans des hameaux à flanc de montagne. D'autres, nomades, migrent sur de longues distances entre les pâturages saisonniers. Dans les deux cas, les conflits avec le léopard des neiges font partie de leur mode de vie. Les félins, programmés pour sélectionner les imprudents et les traînards parmi les ongulés sauvages, ont du mal à ne pas s'en prendre à quelques espèces domestiques. La nuit, quand les troupeaux sont entassés dans les enclos délimités par des murs de pierre bas, il es facile pour un léopard de sauter par-dessus pour les rejoindre.


Même si les félins ne tuent qu'une petite partie des troupeaux domestiques, le préjudice peut être très lourd pour le propriétaire. Quand les pertes augmentent, c'est souvent parce que les chasseurs ont réduis le nombres de proies naturelles des léopards. Le sur-pâturage diminue aussi la capacités des prairies à subvenir aux besoins des troupeaux sauvages. Les léopards affamés attaquent le bétail, puis les bergers, furieux, tuent les félins en représailles. Alors que le gouvernement applique ou pas la réglementation relative à la faune sauvage dans les régions reculées, une stratégie de protection a peu de chances de briser ce cercle vicieux sans un soutien local.


Les chefs religieux ont pris récemment la défense des léopards. Dans la cour du monastère de Rangdum, enserré entre les monts du Zanskar et le Grand Himalaya, Tsering Tundup, un moine bouddhiste, affirme :"Dès que nous en avons l'occasion, nous encourageant les gens à ne tuer aucun êtres vivant." Plusieurs personnes disent que les villageois, plus haut dans la vallée, ont entendu le message d'un lama qui condamnait une vague d'expéditions punitives à l'encontre des léopards. Peu après, les bergers ont construit une nouvelle tombe en forme de lotus où ils ont scellé leurs fusils.


Le dalaï-lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, qui a une forte influence en Asie centrale, a demandé à ses adeptes de protéger les léopards des neiges et d'éviter d'en porter la peau avec leur costume de fête traditionnel." Les humains dépendent des animaux, mais nous ne devons pas les utiliser pour notre besoin de luxe. Les animaux sauvages sont les ornements de notre planète et ont le droit à une existence paisible. Certains, dont le léopard des neiges, sont très rares et visibles seulement à haute altitude. Nous devons donc veiller tout particulièrement à leur protection." Dit-il.


Des incitations financières peuvent aussi avoir leurs importance. Snow Leopard Conservancy India, la société qui emploie Jigmet Dadul, a participé au lancement de l'Himalayan Homestays, un programme qui oriente des bergers qui s'engagent à protéger les léopards des neiges et d'autres animaux sauvages. Les visiteurs paient moins de 7 euros la nuit pour disposer d'une chambre propre avec un lit, prendre les repas avec la famille et bénéficier d'une initiation amicale à la culture locale - sans compter que cela leur épargne le transport d'une tente et de la nourriture. En accueillant des voyageurs une fois tous les quinze jours lors de la saison touristique, les éleveurs gagnent largement de quoi remplacer le bétail tué par les prédateurs.



La commission de conservation accorde des fonds pour recouvrir les enclos de bétail d'un grillage résistant. Rodney Jackson, pionnier de la recherche sur le léopard des neiges et fondateur de la commission, explique :"Nous estimons que chaque projet visant à protéger les enclos d'un village contre les prédateurs sauve la vie de cinq léopard en moyenne." L'association met aussi sur pied des programmes d'assurance du bétail à des tarifs abordables et apporte les fonds initiaux pour ouvrir des "salons de thé-parachutes" - situés au bord du chemin et abrités sous une toile de parachute des surplus de l'armée dressée comme une grande tente. Dans le même temps, des équipes sensibilisent les enfants à l'environnement dans les écoles et forment des membres de Homestays à devenir des guides nature qui louent leurs services. Les familles de Homestays mettent en commun 10% de leurs bénéfices pour des projets locaux destinés à préserver leurs valeurs culturelles, telles la rénovation d'un monastère ou l'amélioration de l'habitat de la faune sauvage.



Quant au félin maraudeur qui s'est retrouvé coincé dans la haute bâtisse du village d'Ang, voici ce qui lui est arrivé : la nouvelle, qui n'a pas tardé à attirer les villageois curieux, est également parvenue aux oreilles d'un guide nature de Homastays qui demeure là. En demandant qu'ils laissent les autorités déplacer l'animal, le jeune homme a empêcher la mise à mort d'un léopard. "C'est le genre d'histoire qui nous encourage à continuer", conclut Rinchen Wangchuck, l'un des créateurs de Homestays.
Les effectifs de léopards des neiges dans le parc national de Hemis est dans d'autres territoires su Ladakh semblent stables et seraient même en augmentation. Le nombre de bharals est sans aucun doute en hausse et l'urial revient en force après des baisses imputables au braconnage. Le mérite en revient tant aux services régionaux de protection de la faune qu'aux associations à but lucratif et aux villages de montagne.


Des réussites comme celles-ci sont très rares dans d'autres aires de répartition du léopard des neiges, où sa population continue de fondre comme neige au soleil. Le géant chinois en abrite la plus grande partie - quelque 2 000 individus, dont la plupart sont éparpillés dans les replis de l'immense plateau tibétain. Mais des spécialistes sont préoccupés car les félins font l'objet de chasses importantes en Chine, premier marché mondial de produits illégaux dérivés du tigre et du léopard. Pour contrecarrer l'influence du Dalaï-lama, les autorités chinoises ont même contraint certains Tibétains à porter de la fourrure de léopard des neiges.


Haji Sahib Tajmohammed affiche ouvertement des peaux de léopard des neiges dans sa boutique de kaboul "C'est juste un peu", dit-il des peaux, ajoutant qu'il les a eu il y a 10 ans. Des spécialistes de la faune disent qu'il reste 50 à 100 léopards des neiges en Afghanistan.


À la suite du braconnage intense pratiqué au Kirghizistan, la deuxième population du prédateur se trouve peut-être à l'heure actuelle en Mongoli, qui dénombre 800 à 1 700 spécimens. La Mongolie est pratiquement restée le pays de bergers qu'elle était sous Gengis Khan. Il y a quinze fois plus de têtes de bétail que d'habitants. Bien qu'un réseau admirable de parcs et de réserves ait été mis en place en Mongolie occidentale, l'infrastructure pour les gérer est insuffisante.
"Nous n'avons pas suffisamment de personnel pour protéger les principales aires de répartition des léopards contre le pâturage intensif du bétail, le braconnage, les incendies de forêt de l'abattage illégal d'arbres", explique Mantai Khavalkhan, qui gère quatre réserves dans la région de l'Altaï mongol. Pourtant, le félin dont Khavalkhan dit qu'il est "le plus secret des animaux" semble bien se débrouiller là où la population locale s'est ralliée aux efforts de protection.


Les monts Turgen, dans l'Altaï, naguère soumis à un braconnage intense, sont ainsi devenus un refuge pour les bouquetins et leurs prédateurs. Et cela en partie grâce à la Brigade du léopard des neiges, fondée et dirigée par Ganbold Bataar, encien directeur des parcs nationaux de Mongolie pour la province d'Uvs." Avec deux employés pour toute cette province, nous n'avions aucun espoir d'y arriver, constate-t-il. Mais nous comptons plus de 290 bénévoles ici." Ce sont des bergers locaux qui surveillent toute le région. Celui qui dénonce un braconnier peut gagner 15% du montant de l'amende en guise de récompense.

Bayarjargal Agvaantseren, une petite femme à la voix douce, a trouvé un autre moyen d'impliquer les populations locales dans la préservations des félins. Deux fois par an, cette ancienne institutrice part pour Oulan-Bator, la capitale mongole, afin de rendre visite à quelques-uns des vingt quatre villages de bergers qu'elle a fait participer au projet d'artisanat Snow Leopard Enterprises (SLE), une émanation du Snow Leopard Trust.

La plupart des familles d'éleveurs vendraient la douce bourre des chèvres - le cachemire - à des intermédiaires, pour un revenu annuel inférieur à 400 euros. Grâce à Agvaantseren, les femmes du village peuvent aussi fabriquer divers produits avec la laine de leurs chèvres, moutons, yacks et chameaux : des écheveaux de fil doux, du feutre et des tapis décoratifs, des coussins, des bottines pour enfants ou des décorations pour sapins de Noël en forme de léopard des neiges et de bouquetin.

Par intermédiaire d'Agvaantseren, l'association achète ces articles aux familles de bergers et les commercialise à l'étranger. Les participants doivent au préalable s'engager à protéger les léopards des neiges et leurs proies, et à encourager leurs voisins à en faire autant. Grâce à cet accord, leurs revenus augmentent de 10 à 15%, ce qui améliore la condition des femmes et se traduit par des efforts accrus en matière d'éducation et de soins. Si aucun habitant du village ne tue d'espèces protégées pendant un an, les membres du programmes touchent une prime de 20%.

Dans l'un des villages d'Agvaantseren où les bergers hivernent, aux confins nord-ouest de la Mongolie, un scène d'échange animée à lieu dans une yourte chauffée par un poêle alimenté à la bourse de yack. Saulekhan Kekei, une femme khazakhe, a apporté dix-sept tapis de feutre qu'elle a fabriqués en soixante-huit jours. Elle a six enfants et un maris malade à sa charge. Ces tapis lui rapporteront l'équivalent de près de trois mois de salaire de son emploi de gardienne et de surveillante à l'école du village. "Je n'ai que douze moutons, explique-t-elle. Je dois acheter de la laine aux voisins. Mais, maintenant, je peux subvenir aux besoins de toute ma famille et payer les études de ma fille aînée."



Une enquête indépendante réalisée en 2006 a révélé que le léopard des neiges n'était pas braconné dans les zones où le SLE est présent. Agvaantseren vient d'y ajouter huit villages et projette d'étendre un système de microcrédit permettant aux membres d'emprunter à bas coût pour acheter des rouets ou du matériel afin d'améliorer les enclos.
Nous imaginons les léopards des neiges vivant dans un monde à l'écart de la poussière et du tumulte des affaires humaines. En réalité, seul un cinquième de leur habitat est situé dans des réserves, et beaucoup d'entre elles comptent des villages et du bétail.

Des zones protégées non officielles existent autour de nombreux monastères bouddhistes, mais le modèle occidental consistant à instaurer des réserves naturelles dans des environnements inhabités par l'être humain n'est pas approprié à une grande partie de l'Asie. Des projets tels que le programme Homestays en Inde et l'entreprise d'artisanat en Mongolie semblent toutefois très adaptés. Même s'ils ne couvrent jusqu'à présent qu'une petite partie de l'aire de répartition de l'espèce, ces programmes locaux montrent à un nombre croissant de personnes que les léopards sont plus précieux vivants que morts. Ce sont les premiers pas vers une préservation des écosystèmes de haute montagne.

Je remercie Myriam et Raina pour leur concour à la création de ce Topic pour Mystère du Monde et Planète révélations Enjoy

Lien utile :

http://www.stevewinterphoto.com/
http://ngm.nationalgeographic.com/geopedia/Snow_Leopards
http://ngm.nationalgeographic.com/2008/06/snow-leopards/chadwick-text.html
http://www.himalayan-homestays.com/
http://www.himalayan-homestays.com/ladakpages/tourism-with-a-difference.html
http://www.snowleopard.org/programs/communitybasedconservation/sle
http://www.snowleopardconservancy.org/
http://factsanddetails.com/china.php?itemid=194&catid=6&subcatid=38
http://global-lab.org/mt/BBSpring11/2011/04/
http://news.mongabay.com/2011/0713-hance_snowleopards.html

Très bel article! j'adore cet animal, mystérieux, dangereux et tendre à la fois :)

Merci magnifique article

Très bel article en effet et les photos sont magnifiques !
Je suis toujours émue et fascinée devant la beauté des félins.
C'est sûr il faut continuer à préservé ces animaux et heureusement que certains œuvrent dans ce sens.
Merci à eux d'avoir cette démarche où la vie est plus importante que tout que ce soit argent ou croyance !
Et merci Enjoy pour ce travail formidable fait en famille

Merci pour vos encouragements @Mauro t'a tout compris Les filles on Bossé dur sur cet article qui a du être refait totalement à cause d'une histoire d'égo surdimensionné d'un "rageux" qui serait trop long à raconté ici et sans intérêt. Donc avec mes grandes on a du refaire les recherches un peu partout, traduire aussi de l'anglais au français elle sont plus forte que moi en orthographe ^^ et utilisé des ouvrages dont Nat Geo surtout pour complété les témoignages des familles de bergers et le programme Homestay et le SLE, mais surtout Bayarjargal Agvaantseren qui à su trouver un bon compromis avec les populations locales pour préservé les félins.
Ce qui est sur c'est que le léopard sera sauver quand il aura plus de valeur vivant que mort, en tirant des bénéfices tangibles de sa préservation, les populations pourront mieux respecté leur valeur sans menacer leur survie.

Le saviez-vous : Grâce à ses pattes postérieures longues et musclées, il peut sauter jusqu’à sept fois sa propre longueur ?

^^

C'est tout simplement un topic sublime! Mon coeur s'est rechauffé et est devenu leger comme de l'air, d'avoir pu partager ces instants avec ce merveilleux animal (que je ne connaissais pas).

Super boulot, et merci à toi Raïna .

Bravo ! la dernière avec le petit et la mère est superbe

ça me donne envie de partager quelques photos :