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 Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure

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winipeg



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MessageSujet: l'important c'est d'allez vers, ANTOINE DE SAINT-EXUPERY.   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 17:40

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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 20:38

Merci Winipeg pour cette vidéo .

Cette dame dit tellement bien les choses que j'ai aussi regardé la vidéo sur " les 10 plaies de l'âme " , son point de vue est très intéressant et ses explications limpides , ses livres doivent valoir le détour !


Dernière édition par Manureva le Ven 27 Mai 2011 - 11:47, édité 1 fois
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winipeg



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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 6:28

Manureva,

ton analyse est aussi limpide, cette dame, ne canalise pas les projections de nos penséees,
elle est en contact avec ce que nous sommes, (un)
regarde ce texte de MARCEL PROUST.
Fragments d’existence soustraits au temps

Marcel Proust (1871 - 1922)



Marqué par la perte du temps hors du temps, l’écrivain saura lier au romanesque ses vécus merveilleux nés des situations les plus ordinaires. Le Temps retrouvé dont nous proposons ici quelques extraits constitue en quelque sorte l’épilogue de son œuvre monumentale, intitulée A la recherche du temps perdu. L’auteur y inscrit les indices et les illuminations de l’essence extra-temporelle des choses qui le visitent dans ses moments de fugitive contemplation d’éternité.



Il y avait déjà bien des années que, Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. II l’y a éveillée mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.

Et je recommence à me demander quel pouvait être cet inconnu qui n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à tout autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement ; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées. […]

Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s’il ne remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.

Combien depuis ce jour, dans mes promenades du côté de Guermantes, il me parut plus affligeant encore qu’auparavant de n’avoir pas de dispositions pour les lettres, et de devoir renoncer à être jamais un écrivain célèbre ! Les regrets que j’en éprouvais, tandis que je restais seul à rêver un peu à l’écart, me faisaient tant souffrir, que pour ne plus les ressentir, de lui-même par une sorte d’inhibition devant la douleur, mon esprit s’arrêtait entièrement de penser aux vers, aux romans, à un avenir poétique sur lequel mon manque de talent m’interdisait de compter. Alors, bien en dehors de toutes ces préoccupations littéraires et ne s’y rattachant en rien, tout d’un coup un toit, un reflet de soleil sur une pierre, l’odeur d’un chemin me faisaient arrêter par un plaisir particulier qu’ils me donnaient, et aussi parce qu’ils avaient l’air de cacher, au-delà de ce que je voyais, quelque chose qu’ils invitaient à venir prendre et que malgré mes efforts je n’arrivais pas à découvrir. Comme je sentais que cela se trouvait en eux, je restais là, immobile, à regarder, à respirer, à tâcher d’aller avec ma pensée au delà de l’image ou de l’odeur. […] Mais le devoir de conscience était si ardu, que m’imposaient ces impressions de forme, de parfum ou de couleur — de tâcher d’apercevoir ce qui se cachait derrière elles, que je ne tardais pas à me chercher à moi-même des excuses qui me permissent de me dérober à ces efforts et de m’épargner cette fatigue.

Mais c’est quelquefois au moment où tout nous semble perdu que l’avertissement arrive qui peut nous sauver ; on a frappé à toutes les portes qui ne donnent sur rien, et la seule par où on peut entrer et qu’on aurait cherchée en vain pendant cent ans, on y heurte sans le savoir, et elle s’ouvre. En roulant les tristes pensées que je disais il y a un instant, j’étais entré dans la cour de l’hôtel de Guermantes, et dans ma distraction je n’avais pas vu une voiture qui s’avançait ; au cri du wattman je n’eus que le temps de me ranger vivement de côté, et je reculai assez pour buter malgré moi contre les pavés assez mal équarris derrière lesquels était une remise. Mais au moment où, me remettant d’aplomb, je posai mon pied sur un pavé qui était un peu moins élevé que le précédent, tout mon découragement s’évanouit devant la même félicité qu’à diverses époques de ma vie m’avaient donnée la vue d’arbres que j’avais cru reconnaître dans une promenade en voiture autour de Balbec, la vue des clochers de Martinville, la saveur d’une madeleine trempée dans une infusion, tant d’autres sensations dont j’ai parlé et que les dernières oeuvres de Vinteuil m’avaient paru synthétiser. Comme au moment où je goûtais la madeleine, toute inquiétude sur l’avenir, tout doute intellectuel étaient dissipés. Ceux qui m’assaillaient tout à l’heure au sujet de la réalité de mes dons littéraires, et même de la réalité de la littérature, se trouvaient levés comme par enchantement. Sans que j’eusse fait aucun raisonnement nouveau, trouvé aucun argument décisif, les difficultés, insolubles tout à l’heure, avaient perdu toute importance. Mais, cette fois, j’étais bien décidé à ne pas me résigner à ignorer pourquoi, comme je l’avais fait le jour où j’avais goûté d’une madeleine trempée dans une infusion. La félicité que je venais d’éprouver était bien en effet la même que celle que j’avais éprouvée en mangeant la madeleine et dont j’avais alors ajourné de rechercher les causes profondes. […]

Tout en me le demandant et en étant résolu aujourd’hui à trouver la réponse, j’entrai dans l’hôtel de Guermantes, parce que nous faisons toujours passer avant la besogne intérieure que nous avons à faire le rôle apparent que nous jouons et qui, ce jour-là, était celui d’un invité. Mais arrivé au premier étage, un maître d’hôtel me demanda d’entrer un instant dans un petit salon-bibliothèque attenant au buffet, jusqu’à ce que le morceau qu’on jouait fût achevé, la princesse ayant défendu qu’on ouvrît les portes pendant son exécution. Or, à ce moment même, un second avertissement vint renforcer celui que m’avaient donné les deux pavés inégaux et m’exhorter à persévérer dans ma tâche. Un domestique en effet venait, dans ses efforts infructueux pour ne pas faire de bruit, de cogner une cuillère contre les assiettes. Le même genre de félicité que m’avaient donnée les dalles inégales m’envahit ; les sensations étaient grandes de chaleur encore, mais toutes différentes […]

Le morceau qu’on jouait pouvait finir d’un moment à l’autre, et je pouvais être obligé d’entrer au salon. Aussi je m’efforçais de tâcher de voir clair le plus vite possible dans la nature des plaisirs identiques que je venais par trois fois en quelques minutes de ressentir, et ensuite de dégager l’enseignement que je devais en tirer. Sur l’extrême différence qu’il y a entre l’impression vraie que nous avons eue d’une chose et l’impression factice que nous nous en donnons quand volontairement nous essayons de nous la représenter, je ne m’arrêterais pas. […]

Je comprenais trop que ce que la sensation des dalles inégales, la raideur de la serviette, le goût de la madeleine avaient réveillé en moi, n’avait aucun rapport avec ce que je cherchais souvent à me rappeler de Venise, de Balbec, de Combray, à l’aide d’une mémoire uniforme ; et je comprenais que la vie pût être jugée médiocre, bien qu’à certains moments elle parût si belle, parce que dans le premier cas c’est sur tout autre chose qu’elle-même, sur des images qui ne gardent rien d’elle, qu’on la juge et qu’on la déprécie. […]

Je glissais rapidement sur tout cela, plus impérieusement sollicité que j’étais de chercher la cause de cette félicité, du caractère de certitude avec lequel elle s’imposait, recherche ajournée autrefois. Or cette cause, je la devinais en comparant ces diverses impressions bienheureuses et qui avaient entre elles ceci de commun que je les éprouvais à la fois dans le moment actuel et dans un moment éloigné, jusqu’à faire empiéter le passé sur le présent, à me faire hésiter à savoir dans lequel des deux je me trouvais ; au vrai, l’être qui alors goûtait en moi cette impression la goûtait en ce qu’elle avait de commun dans un jour ancien et maintenant, dans ce qu’elle avait d’extra-temporel, un être qui n’apparaissait que quand, par une de ces identités entre le présent et le passé, il pouvait se trouver dans le seul milieu où il pût vivre, jouir de l’essence des choses, c’est-à-dire en dehors du temps. Cela expliquait que mes inquiétudes au sujet de ma mort eussent cessé au moment où j’avais reconnu inconsciemment le goût de la petite madeleine, puisqu’à ce moment-là l’être que j’avais été était un être extra-temporel, par conséquent insoucieux des vicissitudes de l’avenir. Cet être-là n’était jamais venu à moi, ne s’était jamais manifesté, qu’en dehors de l’action, de la jouissance immédiate, chaque fois que le miracle d’une analogie m’avait fait échapper au présent. Seul, il avait le pouvoir de me faire retrouver les jours anciens, le temps perdu, devant quoi les efforts de ma mémoire et de mon intelligence échouaient toujours.

Et peut être, si tout à l’heure je trouvais que Bergotte avait dit faux en parlant des joies de la vie spirituelle, c’était parce que j’appelais « vie spirituelle », à ce moment-là, des raisonnements logiques qui étaient sans rapport avec elle, avec ce dont ils sont habituellement dépourvus, l’idée d’existence, et, grâce à ce subterfuge, avait permis à mon être d’obtenir, d’isoler, d’immobiliser – la durée d’un éclair– ce qu’il n’appréhende jamais : un peu de temps à l’état pur. L’être qui était rené en moi quand, avec un tel frémissement de bonheur, j’avais entendu le bruit commun à la fois à la cuiller qui touche l’assiette et au marteau qui frappe sur la roue, à l’inégalité pour les pas des pavés de la cour Guermantes et du baptistère de Saint-Marc, etc., cet être-là ne se nourrit que de l’essence des choses, en elle seulement il trouve sa subsistance, ses délices. Il languit dans l’observation du présent où les sens ne peuvent la lui apporter, dans la considération d’un passé que l’intelligence lui dessèche, dans l’attente d’un avenir que la volonté construit avec des fragments du présent et du passé auxquels elle retire encore de leur réalité en ne conservant d’eux que ce qui convient à la fin utilitaire, étroitement humaine, qu’elle leur assigne. Mais qu’un bruit, qu’une odeur, déjà entendu ou respirée jadis, le soient de nouveau, à la fois dans le présent et dans le passé qui existait en moi en ce moment – exactement comme j’avais pu trouver le monde et la vie ennuyeux parce que je les jugeais d’après des souvenirs sans vérité, alors que j’avais un tel appétit de vivre maintenant que venait de renaître en moi, à trois reprises, un véritable moment du passé.

Rien qu’un moment du passé ? Beaucoup plus, peut-être ; quelque chose qui, commun à la fois au passé et au présent, est beaucoup plus essentiel qu’eux deux. Tant de fois, au cours de ma vie, la réalité m’avait déçu parce qu’au moment où je la percevais, mon imagination, qui était mon seul organe pour jouir de la beauté, ne pouvait s’appliquer à elle, en vertu de la loi inévitable qui veut qu’on ne puisse imaginer que ce qui est absent. Et voici que soudain l’effet de cette dure loi s’était trouvé neutralisé, suspendu, par un expédient merveilleux de la nature, qui avait fait miroiter une sensation bruit de la fourchette et du marteau, même titre de livre, etc. – à la fois dans le passé, ce qui permettait à mon imagination de la goûter, et dans le présent où l’ébranlement effectif de mes sens par le bruit, le contact du linge, etc. avait ajouté aux rêves de l’imagination ce réels sans être actuels, idéaux sans être abstraits, aussitôt l’essence permanente et habituellement cachée des choses se trouve libérée, et notre vrai moi qui, parfois depuis longtemps, semblait mort, mais ne l’était pas entièrement, s’éveille, s’anime en recevant la céleste nourriture qui lui est apportée. Une minute affranchie de l’ordre du temps a recréé en nous, pour la sentir, l’homme affranchi de l’ordre du temps. Et celui-là, on comprend qu’il soit confiant dans sa joie, même si le simple goût d’une madeleine ne semble pas contenir logiquement les raisons de cette joie, on comprend que le mot de mort » n’ait pas de sens pour lui ; situé hors du temps, que pourrait-il craindre de l’avenir ? […]

De sorte que ce que l’être par trois et quatre fois ressuscité en moi venait de goûter, c’était peut-être bien des fragments d’existence soustraits au temps, mais cette contemplation, quoique d’éternité, était fugitive. Et pourtant je sentais que le plaisir qu’elle m’avait, à de rare intervalles, donné dans ma vie, était le seul qui fût fécond et véritable.

Marcel Proust, Le temps retrouvé, 1927


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cassandre173

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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 10:56

Oui Pascale je suis là et je lis vos écris ..........vos ressentis!

Je dirais simplement ceci :

Que l'amour de vos prochains guident vos pas en toutes circonstances!
Que l'Univers, l'infini , l'Eternel, la SOURCE CENTRE se manifeste en vous, laissez le se manifester et TOUT SERA SIMPLE SANS SOUFFRANCES ET SANS MALADIES (symptômes)

Comme l'eau de la rivière coule, ainsi est le fluide de vie qui trace son chemin dans nos êtres!
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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 16:18

Citation :
regarde ce texte de MARCEL PROUST.
Fragments d’existence soustraits au temps

Marcel Proust (1871 - 1922)

Merci Winipeg , c'est donc ça l'histoire de la célèbre " Madeleine de Proust " !!!

Oui je comprends ces moments subtils qui nous échappent si l'on ne " s'arrête pas " pour les apprécier , "être" et non "vouloir être" , ici et maintenant , juste capter toute la magie du moment parce-qu'on arrive à être à l'écoute de soi même .
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winipeg



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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 18:35

oui, c'est celà l'histoire, et c'est la notre aussi^^^

Toute pratique sérieuse de méditation constitue en réalité une initiation à la mort. Sans même que le chercheur ne le réalise, tout le temps au cours duquel il médite, il est également en train d’apprendre à mourir ; il est, en fait, en train de se préparer pour son grand départ du monde phénoménal qui l’attend un jour: Car, au fur et à mesure que sa méditation s’approfondit, et qu’il devient de plus en plus absorbé intérieurement, sa concentration (si elle est suffisamment intense) finit par l’éloigner de lui-même et — sans que nécessairement il ne se rende compte au commencement de ce qui lui arrive — par lui faire perdre son identité, son nom, sa forme, l’image de lui-même, la manière dont il se sent ainsi que tout ce qui constitue son individualité telle qu’il la connaît habituellement pour être transformé en l’état d’où il a émergé originellement.(Salim Michael)

sunny
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Markosamo

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MessageSujet: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 12:40

Annick de Souzenelle est écrivain et conférencière. Elle s’intéresse à Jung, à l'alchimie, au symbolisme des lettres hébraïques et a publié de nombreux ouvrages, la plupart chez Albin Michel. Dans la longue liste de ses œuvres : Résonances bibliques ; Œdipe intérieur ; Le Féminin de l’être. Pour en finir avec la côte d’Adam ; Job sur le chemin de lumière ; La Parole au cœur du corps et Le Symbolisme du corps humain.


Annick de Souzenelle et le chemin intérieur par supervielle


Les dix plaies de l'âme - Annick de Souzenelle par nouvellescles

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MessageSujet: Re: Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure   Annick de Souzenelle : pour une transformation intérieure I_icon_minitime

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