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 Et si on oubliait un peu le triple A ?

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geoff78

geoff78

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MessageSujet: Et si on oubliait un peu le triple A ?   Et si on oubliait un peu le triple A ? I_icon_minitimeDim 27 Nov 2011 - 21:02

Et si on oubliait un peu le triple A ?

Et si on oubliait un peu le triple A ? Aaa10

On nous rebat les oreilles avec le triple AAA français et le téléspectateur boit ces paroles sans trop se poser de questions. Evidemment, pas grand monde ne comprend de quoi il s'agit mais puisque cette notation financière a été érigée en symbole par le gouvernement et les élites de ce pays, tout le monde est accroché à ce suspens infernal : la France va-t-elle perdre son AAA ?

La perte du AAA est présentée comme cataclysmique et à entendre tous les cassandres, il faut la défendre bec et ongles, avec force efforts, pour ne pas sombrer dans le chaos économique.

Dans la théorie, les agences de notation sont chargées d'évaluer la solvabilité de leurs clients, entreprises ou Etats et leur attribuer une note. Plus la note est élevée (le AAA étant la note maximale), plus le taux d'intérêt pour emprunter est faible.

Tout à fait logiquement on prête dans de meilleures conditions à celui qui affiche une forte solvabilité qu'à un client plus fragile, l'intérêt étant là pour rémunérer le risque du prêteur.

Et si on oubliait un peu le triple A ? 111

En toute logique, la France devrait pouvoir se financer dans de très bonnes conditions, c'est le cas aujourd'hui mais avec un bémol. En effet, depuis quelques mois le taux des obligations françaises à flambé avec une accélération incroyable ces dernières semaines.

Voici ci-dessous le taux de l'OAT française à 10 ans (obligation assimilable du trésor), l'indicateur de référence en la matière :

17 Novembre 2011 - 4.01 %
16 Novembre 2011 - 3.58 %
15 Novembre 2011 - 3.59 %
14 Novembre 2011 - 3.32 %
11 Novembre 2011 - 3.40 %
10 Novembre 2011 - 3.30 %
09 Novembre 2011 - 3.13 %
08 Novembre 2011 - 3.15 %
07 Novembre 2011 - 3.10 %
04 Novembre 2011 - 3.10 %
03 Novembre 2011 - 3.23 %
02 Novembre 2011 - 3.00 %
01 Novembre 2011 - 3.04 %

En un peu plus de 15 jours, le taux de l'OAT a bondi de plus de 30%, passant de 3,04% à 4,01%. Une augmentation de près de 100 points de base. C'est tout simplement énorme !

La France prévoit de lever sur les marchés environ 179 milliards d'euros en 2012. Avec un taux d'intérêt qui passe de 3 à 4%, ça coute tout de suite près de 2 milliards d'euros d'intérêts en plus par an. On comprend dès lors tout l'enjeu pour les gouvernements à garder des taux d'intérêts faibles afin de s'endetter à moindre coût.

Après cette petite explication de texte, revenons à notre triple A. Cette note rime-elle encore avec quelque chose aujourd'hui et sa perte serait-elle si dommageable qu'on veut bien nous le dire ?

Sur le premier point, on peut considérer de facto que pour les investisseurs, la France n'est plus AAA. L'analyse est facile car avec un taux de 4% sur 10 ans quand les allemands (AAA aussi) sont à 1,80%, il y a comme un problème. D'autres pays AAA, comme l'Autriche ou la Finlande, pourtant jugés "vertueux", connaissent le même phénomène que la France avec une envolée des taux.

Ensuite, encore plus curieux pour celui qui voit tout ça de loin, des pays comme les USA ou le Japon qui ont perdu leur notation AAA, empruntent aujourd'hui à des taux plus avantageux que certains triple A européens.

Au final, et une fois encore, les marchés n'ont pas besoin de l'avis des agences de notation pour évaluer un risque. Ils se font leur propre idée. S'ils accordent plus de crédit aux USA qu'à la France, alors qu'ils sont notés AA+, c'est que pour eux, le risque est moins élevé. On peut discuter des raisons mais on voit bien que cette notation n'est que poudre aux yeux.

Alors perdre le AAA pour la France rime à quoi ? Et bien tout d'abord cela confirme que les marchés "pricent" correctement la solvabilité du pays, si on descend d'un cran à AA+, les taux ne flamberont pas.

Le taux de l'OAT à 10 ans n'est pas digne d'un triple A et du coup les conséquences à attendre sont nulles, hormis sur l'aspect psychologique (et aussi politique désormais). Pour les particuliers, l'impact d'une montée de l'OAT est visible dans les crédits car si l'accès au financement est plus élevé pour les banques, elles pourraient le répercuter aux clients finaux (ou à rogner leurs marges).

Deuxième aspect, si l'Etat voit sa note abaissée, par ricochet automatique, la notation des collectivités locales serait aussi abaissée. Du coup, accès au crédit plus cher et peut être à la clef une énième augmentation de la fiscalité locale.

Des effets somme toute théoriques car aujourd'hui les marchés, via les taux, nous ont déjà mis dans cette situation. Un exemple tout frais nous vient de Nouvelle-Zélande, la perte de la notation maximale le 30 septembre dernier s'est accompagnée d'une réaction de très court terme sur les taux qui ont monté sur l'annonce avant de revenir à leur niveau antérieur à la dégradation.

Une fois encore les agences de notation arrivent donc après la bataille, incapables qu'elles sont d'anticiper quoi que ce soit. Pour mémoire, la banque américaine Lehman Brothers avait la note maximale la veille de sa faillite et ce n'est pas le seul exemple.

Dès lors se conformer à ce diktat de 3 agences américaines, qui ne font que jeter de l'huile sur le feu à posteriori et se posent en donneurs de leçons suprêmes sur des Etats démocratiques et indépendants, à quelque chose d'insupportable. Que Moody's viennent nous agiter son chiffon rouge sous les yeux alors que les Etats européens ont quasiment tous lancés des plans de rigueur, coupent progressivement dans les budgets et relèvent les impôts a quelque chose d'indécent. Le temps politique n'est pas celui des marchés et on ne fait pas bouger un pays comme on pond un rapport dans une agence de notation.

Malheureusement, les politiques n'ont pas su saisir la balle au bond en 2008-2009, au paroxysme de la crise de l'époque, pour réguler tout cela et pourquoi pas définitivement enterrer les agences de notation ou tout du moins la notation financière des Etats. Aujourd'hui, elles continuent de plus belle leur numéro (avec force gaffes) mais n'apportent strictement rien aux investisseurs qui font leur notation personnelle en arbitrant les taux d'intérêts réels.


Source : http://www.abcbourse.com/analyses/chronique-et_si_on_oubliait_un_peu_le_triple_a_-832.aspx





Zone Euro: France, la cacophonie politique met en péril le triple A !

Et si on oubliait un peu le triple A ? G2010

Nombreux observateurs le soulignent, la France risque de payer très cher le débat actuel qui entoure les futures échéances électorales... Une tendance s'affirme, "celle d'une cacophonie" sur les thèses programmatiques qui se croisent dans un climat politique toujours plus tendu: "Les déclarations des différents et principaux candidats participent d'un ensemble incohérent que les observateurs perçoivent comme un manque de hauteur de vue par des politiques français qui sont " toujours plus loin de l'esprit de concorde que suggère la gravité de la crise de la dette", "les annonces qui s'empilent sont autant de signaux considérés comme alarmants". (...) La seule inspiration positive perçue est bien "celle d'une logique qui tend vers le modèle allemand", mais il n'est pas "le modèle par excellence", transposer est utile, mais il faut une refonte des fondamentaux de l'économie française enferrée dans ses principales carences, il faut des réformes radicales qui seraient salutaires, mais "avec le revers possible de l'impopularité". Nicolas Sarkozy tient un avantage certain sur les propositions de François Hollande (candidat du parti socialiste français, principale force d'opposition), jugées "irréalistes pour ne pas dire fantaisistes" sur "leur aspect comptable",(...) le candidat socialiste français serait "à des années lumières des enjeux actuels de la situation européenne et plus grave encore, ...française!" mais l'actuel président français "est encore à la peine sur la question de la relance", (...)" le tissu industriel français est catastrophique", "une réduction en forme de peau de chagrin!", (...) incapable de relancer la "maison France", le président français "a bien remisé son costume du bling bling" pour endosser celui "du bon père de famille, ...celui qui gère (enfin) le quotidien!" Une bonne volonté "bien tardive" alors que la "Commission de Bruxelles ne s'y trompe pas en soulignant un avis largement partagé par les marchés... Autant dire que le triple A de la France est bien dans le viseur des agences de notation, mais il ne faut pas s'y tromper, les commentaires diffus et parfois contradictoires démontrent bien plus une cacophonie ambiante qui perturbe l'édifice France. La dégradation de la situation économique est bien réelle tout en étant porteuse de nouvelles inquiétudes. Le plan de rigueur acté par le gouvernement français est jugé comme "bien trop intermédiaire", alors que la situation suggère une efficacité plus déterminée, le taux des emprunts d'état à 10 ans de la France, 3,4%, est de près de deux fois supérieur à celui accordé à l'Allemagne, bien qu'il soit encore deux fois inférieur à celui de Rome... Pour les marchés, on est plus proche d'un triple A qui s'étiole, "en l'absence d'un plan d'envergure pour la relance et une capacité réelle pour inverser la tendance" (c'est à dire le retour -programmé- à la croissance). L'annonce "par erreur" de Standard and Poor's viendra mettre le coup le plus rude aux perspectives du plan français, pour certains observateurs avisés, une annonce qui suggère une réelle incompréhension sur le décalage entre bonnes volontés et efficience ...attendue par la communauté financière! "Une immixtion imprudente des agences de notation dans le débat politique français, initiateur de nouvelles inquiétudes en Zone Euro!"

Conscience

Une situation qui plombe les efforts du président français qui peut se prévaloir d'avoir déplacé les digues sur les questions de la problématique Grecque et plus encore Italienne, les agences financières sont partagées sur les capacités de la France pour tenir "un calendrier au dessus des seuls impératifs des échéances électorales en devenir". Moody's met en observation la maison France pour justifier la perspective stable de la note française alors que les autres agences étudient les chances de succès du plan français, "même si celui-ci a judicieusement mis en réserve 6 milliards d'euros", "un luxe que trop peu de pays peuvent se permettre en ces temps de disette!". Le message est clair, c'est une invitation au consensus pour "l'intérêt supérieur national" qui doit faire force au débat actuel, si la France se divise sur les orientations et se perd dans une absence de ligne stratégique forte et donc déterminée, la France ne devrait pas conserver son triple A, victime de son incapacité à surmonter ses divisions: "Arrêter le nucléaire de façon unilatérale, programmer des emplois dans le public en masse, attaquer le peu de leviers disponibles pour la relance des principaux acteurs économiques, un ensemble de mesures qui ne peuvent qu'inquiéter les marchés!" (...) "Le travail d'une synergie avec l'Allemagne est une piste louable, mais elle devra impérativement s'accommoder d'une prise de conscience collective des élites politiques françaises, elles étaient bien plus en phase pour exiger cohérence et hauteur de vue aux élites grecques ou portugaises comme italiennes ces dernières semaines..."

Valeur d'exemple

Un climat très particulier pour la France qui voit son actuel président amorcer une remonté dans l'opinion bien qu'accusé sur le bilan de ses dispendieuses largesses "aux plus fortunés" alors que son principal opposant, un François Hollande qui se perd dans des incohérences jugées comme toutes autant possiblement ruineuses pour le pays... Certains élus soulignent déjà "au delà des clivages" le risque inhérent d'une surenchère entre les deux principaux candidats, un point d'accord subsiste néanmoins entre les deux camps "point de réduction sur les indemnités des parlementaires ou élus des différentes assemblées!" (la France cumule le triste désavantage d'assemblées territoriales qui de départementales à régionales et inter-communales, sont sources de dépenses jugées pharaoniques et uniques en Europe!) les agences de notation y seraient particulièrement sensibles de la part d'un état qui se veut le promoteur de la taxation des transactions financières et s'attaquant tout aussi officiellement dans le cadre du G20 aux bonus des professionnels de la finances... "On parle bien plus d'une valeur d'exemple, mais elle ne fait pas recette dans l'esprit des parlementaires français, cherchez l'erreur..."

Bilan

Pour l'heure la France dispose bien d'une feuille de route qui table sur un retour à l'équilibre en 2016, même si l'opposition au président français ne manque pas de souligner que Nicolas Sarkozy est à l'origine d'une augmentation du déficit structurel de quelques 500 milliards d'Euros lors de son quinquennat (dont le bilan est à 1700 milliards d'Euros pour 86% du P.I.B), mais une opposition que ne donne toujours pas le change sur son projet et ses capacités réelles à lever les financements utiles à son projet "comme le recrutement de quelques 60000 nouveaux fonctionnaires dans l'éducation nationale" une posture jugée comme clairement suicidaire dans un état qui ne sera jamais à 1% de croissance en 2012, (comme escompté lors du vote du budget) mais bien plus près des 0,6%, c'est dire le fossé qui se creuse entre politiques et économistes français qui tablent plus sur 1,4% en 2013, rejoints dans leurs analyses par la Commission de Bruxelles... Le triple A de la France est bien suspendu aux efforts de cohésion et donc consensus de la classe politique, toute entière...


Source : http://lafinanceoffshore.blogspot.com/2011/11/zone-euro-france-la-cacophonie.html
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geoff78

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MessageSujet: Re: Et si on oubliait un peu le triple A ?   Et si on oubliait un peu le triple A ? I_icon_minitimeDim 27 Nov 2011 - 21:10

Les obligations d'Etat

(Geoff78 : Petit cours pour savoir ce qu'est une OAT, article de 2008)

Ces titres, grâce auxquels la puissance publique finance son endettement, sont sûrs et raisonnablement rentables.

Encore plus endettés à cause de la crise des derniers mois, les Etats financent une partie de leurs dépenses en émettant des obligations, autrement dit des emprunts auxquels ils apportent leur garantie. Sauf à craindre la faillite d'un Etat, les obligations sont des titres sûrs. Ce sont aussi des placements rentables, à condition de ne pas en attendre des rendements faramineux : leur taux moyen (c'est-à-dire le taux d'intérêt annuel versé par l'Etat au prêteur) varie de 3,5 à 4,8 % selon la durée de l'obligation, qui peut atteindre cinquante ans.

En France, depuis 2006, il est possible pour les particuliers d'acquérir des obligations émises par l'Etat sans passer par des supports de gestion collective comme les sicav ou les FCP. Ils peuvent acheter des obligations assimilables du Trésor (OAT), dont l'émission est gérée par l'Agence France Trésor, en partenariat avec une dizaine de banques agréées. Acheter ou vendre une OAT est aussi aisé que négocier une action du CAC 40. On peut le faire auprès de sa banque, lors de l'émission de l'obligation (sur ce qu'on appelle le marché primaire), ou ensuite, en Bourse, sur le marché secondaire. Aucune crainte à avoir concernant la liquidité : les transactions sur les titres de l'Etat français s'élèvent à une moyenne quotidienne de 163,5 milliards d'euros, dont 99 milliards sur les OAT, selon les chiffres de septembre 2008.

On peut se mettre à l'abri de l'inflation

On distingue trois types d'obligations, qui offrent la possibilité d'investir selon des objectifs variés. Pour toucher un revenu complémentaire régulier, il existe des obligations à taux fixe : elles donnent droit au versement d'un intérêt une fois par an durant toute la durée de vie du titre. Les obligations à taux variable, ou obligations indexées, permettent de se protéger de l'inflation grâce à une indexation du taux d'intérêt sur un indice qui tient compte de la hausse des prix. Cet indice peut être celui des prix à la consommation (hors tabac) pour les OATi, ou l'indice harmonisé des prix de la zone euro (hors tabac) pour les OAT?

Quant aux OAT « zéro coupon », dites de capitalisation, elles ne donnent pas lieu au versement d'un intérêt annuel. L'absence de cette rémunération est contrebalancée par le fait qu'on achète cette obligation bien moins cher que le futur prix de remboursement.

Selon le choix du souscripteur, les intérêts annuels perçus sont soumis à l'impôt sur le revenu au barème progressif ou au prélèvement forfaitaire libératoire de 16 % majoré de 11 % de prélèvements sociaux, soit 27 % au total. Même règle pour la plus-value réalisée lors du remboursement de l'obligation à l'échéance. En cas de cession d'une obligation durant sa durée de vie, la plus-value éventuelle est imposée directement à 27 %.

Et si on oubliait un peu le triple A ? Obliga10

Le code Isin (international securities identification numbers) est une référence internationale de 12 signes. C'est le « code-barres » de l'obligation.

Le coupon est le taux d'intérêt annuel que l'émetteur (l'Etat) verse au souscripteur pendant la durée d'émission de l'obligation.

Le coupon couru est le taux d'intérêt calculé en cours d'année au prorata du temps écoulé. Par exemple, pour un coupon annuel de 4 %, le coupon couru sera de 1 % au bout de trois mois, de 2 % au bout de six mois...

Le prix de vente d'une obligation en cours d'émission s'obtient en additionnant la cotation et le coupon couru, les deux étant exprimés en pourcentage de la valeur de base (le nominal). Dans cet exemple, l'obligation se négocie 97,11 % 1,983 % = 99,093 % de son prix nominal.


Source : http://lexpansion.lexpress.fr/investissement/les-obligations-d-etat_168218.html
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