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 L'affaire du Pont-Saint-Esprit: La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA

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mop691



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MessageSujet: L'affaire du Pont-Saint-Esprit: La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA   L'affaire du Pont-Saint-Esprit: La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA I_icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 17:35

En 1951, un bourg entier du Gard hallucine pendant une semaine. Un journaliste américain prétend avoir percé le mystère : le village aurait été arrosé de LSD par la CIA pour une expérience secrète.
http://blogs.lesinrocks.com/droguesnews/index.php/tag/lsd-etats-unis-cia-armee
Au moins cinq morts, plus de trente personnes hospitalisées et près de trois cents malades. En août 1951, un fait divers tragique secoue une grosse bourgade paisible des bords du Rhône, Pont-Saint-Esprit. Ce qui commence comme une banale intoxication alimentaire collective culminera quelques jours plus tard en une nuit de pure folie, des scènes d’hallucinations dignes d’un tableau de Bosch, une “nuit de l’Apocalypse”, pour reprendre les termes d’un des médecins locaux, le Dr Gabbaï.

Récemment, France 3 exhumait ce fait divers sous la forme d’une fiction bourrée d’erreurs, Le Pain du diable, bien que le téléfilm s’inspirât essentiellement du remarquable travail d’un historien américain, Steven Kaplan, Le Pain maudit (Fayard), en 2008. Après des années d’enquête, Kaplan reste frustré : aucune des pistes suivies – ergot de seigle, fongicide, eau, mycotoxines – n’apporte d’explication définitive.

Dans un livre publié aux Etats-Unis fin 2009, le journaliste Hank Albarelli affirme avoir percé incidemment le mystère. La crise de folie qu’a connue Pont-Saint-Esprit viendrait d’une expérience secrète sur les effets du LSD menée conjointement par l’armée américaine et la CIA.

“J’ai des serpents dans mon estomac!”

L’affaire du “pain maudit” débute le 17 août 1951. Les salles d’attente des trois médecins de la ville sont pleines. Une vingtaine de malades viennent consulter pour des symptômes apparemment digestifs : nausées, brûlures d’estomac, vomissements, diarrhées. Viendront s’ajouter dans les jours suivants des fatigues importantes et des insomnies. Pour nombre de malades, après une rémission de 48 heures, les symptômes s’aggravent pour culminer dans des crises hallucinatoires habitées, entre autres, par des flammes et des animaux.

Après une enquête sur place pour le magazine Look, un journaliste américain, John Fuller, décrit dans un article paru en 1968 des scènes d’hallucinations collectives. Un ouvrier, Gabriel Validire, hurle à ses compagnons de chambrée : “Je suis mort ! Ma tête est en cuivre et j’ai des serpents dans mon estomac !” Une jeune fille se croit attaquée par des tigres. Un gamin de 11 ans, Charles Granjhon, tente d’étrangler sa mère.

Le 24 août, la situation devient ingérable. Un homme saute du deuxième étage de l’hôpital en hurlant : “Je suis un avion.” Les jambes fracturées, il se relève et court cinquante mètres sur le boulevard avant qu’on puisse le rattraper. De nombreux hospitalisés sont saisis d’hallucinations insupportables. D’autres entendent des harmonies célestes.

Très rapidement, des indices pointent le coupable présumé : le pain du meilleur boulanger du bourg, Roch Briand. Dans un article publié par le British Medical Journal moins d’un mois après le début du drame, le Dr Gabbaï écrit :

“La fréquence des symptômes mentaux ramène à l’esprit le vieux nom de la maladie, mal des ardents.”

Autrement dit la maladie de l’ergot de seigle, un champignon parasite des graminées. Courante au Moyen Age, la maladie a disparu en France depuis le XVIIIe siècle.

Mais l’ergotisme peine à expliquer tous les symptômes cliniques constatés. Le Dr Gabbaï et le Pr Giraud de la faculté de médecine de Montpellier, appelés à la rescousse, font vite un parallèle avec les recherches menées en Suisse à la même époque dans le laboratoire Sandoz par Albert Hofmann et qui ont abouti à la découverte par hasard du LSD, synthétisé à partir d’ergot. Le juge d’instruction chargé de l’affaire évoque la piste criminelle d’une contamination du pain par “une forme de l’ergotine synthétique très nocive”.

Albert Hofmann, qui a fait le déplacement, entérine dans un premier temps la piste de l’ergot ou d’un alcaloïde proche du LSD. Mais une fois rentré à Bâle, le laboratoire rejette l’hypothèse sans appel. De son côté, l’agence américaine United Press rapporte les intrigantes conclusions d’un laboratoire américain à qui elle a transmis des échantillons :

“Les expériences faites (notamment sur des volontaires) en leur faisant absorber du pain ergoté à diverses doses n’ont donné aucun des symptômes constatés chez les malades de Pont-Saint-Esprit.”

Steven Kaplan regrette qu’à l’époque la presse n’ait pas creusé davantage la piste “crépusculaire, voire obscure, du laboratoire américain”!

Suicide d’un biochimiste de l’armée américaine

Deux ans plus tard, aux Etats-Unis, un biochimiste de l’armée américaine qui travaille sur des programmes ultrasecrets se suicide. Selon la version officielle, il se serait jeté du treizième étage d’un hôtel de New York. C’est en enquêtant sur cette mort suspecte que le journaliste Hank Albarelli a obtenu des documents de la CIA et de la Maison Blanche qui jettent un éclairage sinistre sur les événements de Pont-Saint-Esprit.

A l’issue de la guerre de Corée, les Américains sont persuadés que leurs soldats, prisonniers de guerre, ont subi des lavages de cerveau. Ils se lancent donc dans une vaste série de programmes défensifs et offensifs sur les questions de la manipulation mentale, des sérums de vérité pour faire parler des prisonniers ou même sur des méthodes pour “incapaciter” l’ennemi et gagner des batailles sans tirer une seule balle.

C’est à ces recherches confidentielles soutenues par la CIA que travaille Frank Olson au sein du SOD (Special Operations Department), à Fort Detrick. Parmi les documents obtenus par Albarelli, le premier retranscrit une conversation entre un agent de la CIA et le représentant américain du laboratoire Sandoz. Ce dernier insiste pour évoquer le “secret de Pont-Saint-Esprit” et explique à son interlocuteur qu’il ne s’agissait nullement d’ergot mais de diéthylamide (le D de LSD).

Les pratiques « non éthiques » de la CIA

Albarelli entre en contact avec des anciens de l’armée ou de la CIA qui ont cotoyé Frank Olson. Deux d’entre eux, “Albert” et “Neal”, lui expliquent, sous couvert d’anonymat, que l’histoire de Pont-Saint-Esprit relève d’une opération conjointe du SOD et de la CIA. Mais lorsqu’il demande si d’autres services secrets, par exemple français, ont participé à l’expérience, il n’obtient qu’un silence.

Des scientifiques de Fort Detrick confient au journaliste américain que les services ont opéré par pulvérisation aérienne d’une mixture à base de LSD ainsi que par la contamination de “produits alimentaires locaux”. L’un d’eux explique que la pulvérisation a été “un échec complet”.

En 1975, une commission d’enquête présidée par Nelson Rockefeller avait commencé à révéler les pratiques “non éthiques” de la CIA, aux appellations multiples : Bluedbird, Artichoke, MK-Ultra, etc. En 2000, Albert et Neal transmettent à Albarelli une fiche d’identité de la Maison Blanche, certainement en rapport avec cette commission, et qui mentionne une “french embassy” et, erreur d’orthographe comprise, “Pont Saint Esprit incident (Olsojn)”

Cette version pose autant de questions qu’elle apporte de réponses. Sans rejeter l’hypothèse, Steven Kaplan s’interroge, par exemple, sur le choix de la ville cobaye : Pont-Saint-Esprit figure dans une région tenue par la gauche. Curieux pour une opération secrète américaine en pleine guerre froide.

“A l’époque, on a évoqué l’hypothèse d’une expérimentation destinée à contrôler une révolte de la population”, se souvient Charles Granjhon, 71 ans aujourd’hui, qui habite toujours Pont-Saint-Esprit. “J’ai failli caner. J’aimerais bien savoir pourquoi.” Il n’est pas le seul à vouloir connaître la vérité. Après la parution de son livre, Albarelli a appris d’un de ses contacts que la DGSE aurait demandé des informations sur l’affaire de Pont-Saint-Esprit au Département d’Etat américain, ce que démentent les services français.

Cet article de Loïc Chauvin est paru dans le magazine lesInrockuptibles du mercredi 3 mars.
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Electra
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MessageSujet: Le gouvernement français questionne les USA (CIA) au sujet de l’expérience secrète à Pont-Saint-Esprit avec du LSD dans les années 50   L'affaire du Pont-Saint-Esprit: La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA I_icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 12:03

Un scandale diplomatique et politique qui pourrait avoir de graves conséquences pour les relations franco-étasuniennes est en train d’éclater. Il implique de nouvelles recherches sur la mystérieuse épidémie de « folie collective » dans une petite ville du sud de la France qui avait touché environ 500 personnes et provoqué cinq décès.

L'affaire du Pont-Saint-Esprit: La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA Lsd10

Selon des sources étasuniennes fiables, le Bureau du renseignement et de la recherche du ministère des Affaires étrangères étasunien a reçu une demande d’enquête confidentielle de la part du bureau d’Erard Corbin de Mangoux (1), directeur de l’agence de renseignement français DSGE (Direction générale de la sécurité extérieure). Selon le rapport, l’enquête concerne un compte rendu publié récemment sur la complicité du gouvernement étasunien dans un mystérieux épisode de folie de masse dans le sud de la France, à Pont-Saint-Esprit en 1951.

L’étrange épidémie a gravement affecté près de cinq cents personnes, provoquant la mort d’au moins cinq, dont deux par suicide. Depuis près de 60 ans, l’affaire de Pont-Saint-Esprit est attribuée soit à un empoisonnement à l’ergot, ce qui signifie que les habitants ont soit consommé du pain infecté par une moisissure psychédélique, soit été empoisonnés au mercure organique.

En septembre 1951, des scientifiques avec le très estimé British Medical Journal impliquèrent rapidement ce qu’ils surnommèrent une « épidémie d’empoisonnement. » (2) Après avoir pensé initialement que la cause était du pain infecté, ils conclurent que la moisissure ne pouvait ni expliquer l’événement ni les maux qui frappèrent des centaines de personnes de la petite ville.

Des scientifiques dépêchés sur les lieux depuis la compagnie de produits chimiques Sandoz à proximité de Bâle en Suisse, ont également indiqué que la moisissure était la cause, mais de nombreux autres experts n’étaient pas d’accords avec eux.

Le temps passant, le mystère de l’épidémie ne fit que s’approfondir et aucune réponses ne fut jugée satisfaisante. Un livre de 2008 publié en France par le professeur Steven Kaplan sur l’affaire du pain, soulignait que le « mystère reste entier » et laisse toujours les scientifiques perplexes. (3)


Nouvelles révélations

Un livre juste sorti aux États-Unis, qui décrit minutieusement des interviews de gens aujourd’hui retraités des services de renseignement étasuniens qui avaient une connaissance directe des événements français de 1951, allègue que la « folie collective » inexpliquée jusqu’ici dans la petite ville isolée était plutôt une expérience top secrète de la CIA, menée sous le nom de code Opération Span. L’Opération Span faisait partie du projet MK/NAOMI, un complément « ultra-top secret » au projet de triste notoriété MK/ULTRA.

Le livre, A Terrible Mistake : The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments (Une terrible erreur : L’assassinat de Frank Olson et les expériences de guerre froide secrète de la CIA), du journaliste d’investigation HP Albarelli Jr., expose que l’épidémie de Pont-Saint-Esprit en 1951 était le résultat d’une expérimentation d’aérosol de LSD secrète, dirigée par la top secrète Division des opérations spéciales de l’US Army à Fort Detrick dans le Maryland. (4)

Albarelli note que les scientifiques qui ont émis les fausses explications de couverture du pain contaminé et/ou de l’empoisonnement au mercure pour détourner de la véritable origine des événements, travaillaient pour la compagnie pharmaceutique Sandoz, qui à l’époque fournissait du LSD secrètement à la fois à l’US army et à la CIA pour la recherche.

Un journal français écrivait à l’époque des événements bizarres : « Ce n’est ni du Shakespeare, ni de l’Edgar Poe. C’est hélas la triste réalité tout autour de Pont-Saint-Esprit et de ses environs, où se déroulent des scènes d’hallucinations terrifiantes. Ce sont des scènes tout droit sorties du Moyen Âge, des scènes d’horreur et de pathos, pleines d’ombres sinistres. » Le magazine étasunien Time, dont l’éditeur Henry Luce était étroitement lié aux activités de propagande de la CIA dans les années 50, écrivait : « Parmi les affligés, grandissait le délire : les patients se débattaient sauvagement sur leur lit, en hurlant que des fleurs rouges s’épanouissaient sur leur corps, que leurs têtes se transformaient en plomb fondu. L’hôpital de Pont-Saint-Esprit a signalé quatre tentatives de suicide. »

Comme le note Albarelli, un site Internet du ministère de la Justice sur les dangers du LSD signale que, dans le début des années 50, « La compagnie Sandoz Chemical alla jusqu’à promouvoir le LSD comme possible arme secrète de guerre chimique pour le gouvernement étasunien. Le principal argument de vente était qu’une petite quantité dans les réservoirs d’eau ou pulvérisée dans l’air pouvait désorienter et rendre psychotique les soldats d’une compagnie entière en les laissant inoffensifs et incapables de se battre. »

Albarelli affirme que la CIA a fait un accueil favorable à un certain nombre de propositions de scientifiques étasuniens concernant l’introduction d’une grande quantité de LSD dans le réservoir d’une ville de taille moyenne à grande, mais, selon les responsables de l’ancienne agence, « l’expérience n’a jamais été approuvée à cause du nombre imprévu de morts lors de l’opération en France. »

En fait, Albarelli avait découvert autrefois des documents secrets du FBI qui révélaient que, un an avant l’expérience de Pont Saint-Esprit, la Division des opérations spéciales de Fort Detrick avait pris pour cible le réseau du métro de New York pour une expérience similaire. Une note de service d’août 1950 du bureau déclare, « Les expériences de guerre biologique qui devaient être menées par des représentants du ministère de l’Armée dans le réseau du métro de New York en septembre 1950, ont été reportées sans fixer de date. » La note de service se poursuit en citant les préoccupations du FBI au sujet de « l’empoisonnement des plantes alimentaires » et « l’empoisonnement des réserves d’eau » des grandes villes des États-Unis. (5)

Lors d’un entretien avec l’auteur [William Engdahl], Albarelli a décrit comment lui sont apparus les détails choquants des programmes secrets de la CIA avec les drogues : « Mon premier tuyau fut un document de 1954 de la CIA qui détaillait une rencontre entre un responsable de la compagnie chimique Sandoz (les producteurs de LSD) et un agent de la CIA, dans laquelle « le secret de Pont Saint-Esprit » était référencé. Le responsable de Sandoz poursuivait en disant : « Ce n’était pas du tout l’ergot. » (6)

Albarelli dit avoir obtenu ensuite par l’intermédiaire de la Loi sur la liberté de l’information un rapport de 1955 partiellement expurgé de la CIA, intitulé A CIA Study of LSD-25 (Une étude du LSD-25 par la CIA). « Ce rapport apparemment très complet contient des informations détaillées sur la fabrication, la fourniture et l’usage du LSD et des produits du type LSD dans le monde. Cependant, la section sur la France et Pont St Esprit avait été presque entièrement censurée. » Albarelli a demandé une copie intégrale, mais les responsables de la CIA ont refusé de lui en fournir une. (7)

Il continue : « Puis je suis tombé sur une lettre écrite par l’agent du Bureau fédéral des narcotiques qui travaillait secrètement pour la CIA ; c’était George Hunter White qui dirigeait le poste de la CIA à New York de 1951 à 1954. La lettre de White référençait l’expérience de Pont St Esprit. À ce stade, après cinq ans d’enquête, j’ai commencé à interviewer d’anciens biochimistes de l’armée. Ils sont devenus très évasifs et ont refusé de parler de leur travail en France. Finalement, deux anciens employés du renseignement ont confirmé que l’expérience avait eu lieu sous les auspices de la Division des opérations spéciales de l’armée et avec un financement de la CIA. » (8)

En dernier lieu, a expliqué Albarelli, « on m’a donné un document non daté de la Maison Blanche, faisant partie d’un fichier plus volumineux qui avaient été envoyé aux membres de la Commission Rockefeller formée en 1975 pour enquêter sur les abus de la CIA. Le document contenait le nom d’un certain nombre de ressortissants français qui avaient été employés secrètement par la CIA, et faisait directement référence à l’"incident de Pont Saint-Esprit", en reliant l’ancien chef du projet de recherche secrète de l’OSS et le chef de la Division des opérations spéciales de Fort Detrick. Tout cela avec un autre document incluant la preuve irréfutable. » (9)

Dans son enquête sur la recherche pour utiliser le LSD comme arme offensive, Albarelli affirme que l’armée a drogué à leur insu plus de 5.700 militaires étasuniens entre 1953 et 1965, et, avec la CIA, a expérimenté à grande échelle avec du LSD et d’autres drogues à travers des contrats secrets avec plus de 325 établissements d’enseignement supérieur, universités et instituts de recherche aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, impliquant près de 2500 sujets supplémentaires, beaucoup d’entre eux étant des patients hospitalisés et des étudiants.

En 2005, Scott Shane, un reporter du journal Baltimore Sun, a écrit : « L’armée n’a aucun dossier sur MKNAOMI ou sur la Division des opérations spéciales. » Questionnée officiellement à propos de ces dossiers, l’armée a répondu qu’elle « n’a pu en trouver aucun. » En 1973, la CIA a détruit la totalité de ses dossiers sur MKNAOMI et sa collaboration avec la Division des opérations spéciales de Fort Detrick. Quand Shane a demandé à un ancien haut gradé des opérations spéciales de prendre la parole sur les projets de la division en général, Andrew M. Cowan, Jr. a dit : « Je ne donne pas d’interviews sur ce sujet. Il doit être toujours classé confidentiel, à défaut d’autre chose, pour préserver hors des mains de quelques cinglés des informations que la division a développé. » (10)


Autres projets de la CIA avec de la drogue

En 1959, alors qu’il était étudiant à Stanford University, l’écrivain étasunien Ken Kesey se porta volontaire pour participer au projet MK/ULTRA, financé par la CIA, à l’Hôpital des anciens combattants de Menlo Park. Le projet étudiait les effets sur les gens des drogues psychoactives, en particulier du LSD, de la psilocybine, de la mescaline, de la cocaïne, de l’Alpha-méthyltryptamine et de la N-diméthyltryptamine. Kesey a fait des exposés détaillés de ses expériences avec ces drogues au cours de l’étude du projet MK/ULTRA. Kesey aurait été inspiré par son rôle de cobaye médical pour écrire Vol au-dessus d’un nid de coucou en 1962. (11)

Il fut un temps où l’étudiant diplômé en psychologie, le tristement célèbre gourou du LSD de Harvard, le Dr Timothy Leary, dont le slogan « Flower Power » de la génération de 1968 était « Viens, mets-toi dans le coup, décroche, » était associé à Cord Meyer de la CIA. Leary a imaginé un test de personnalité particulier, The Leary, utilisé par la CIA pour tester les employés potentiels, et a travaillé avec Frank Barron, un employé de la CIA et ancien camarade de classe de psychologie à l’Institute for Personality Assessment and Research de Berkeley, et plus tard avec le Psychedelic Drug Research Center de Barron à Harvard. Ce ne sont que deux des exemples les plus connus et détaillés liant la CIA aux projets avec le LSD après les présumées expériences françaises. (12)

Selon un officiel de la DGSE qui a refusé d’être identifié, « Si les détails des révélations de ce livre s’avèrent être vrais, ce sera très bouleversant pour les habitants de Pont-Saint-Esprit, ainsi que pour tous les citoyens français. Que des agences du gouvernement des États-Unis puissent délibérément prendre pour cible des ressortissants étrangers pour ce genre d’expérience constitue une violation d’un certain nombre de lois et traités internationaux. »
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yahoom

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On pourrai facilement se poser la question:
Mais que foutait la CIA dans ce petit bourg de Pont St Esprit?
Cela entraine une autre question tout aussi délirante:
Mais que foutaient les F117 lors de la vague Belge de 1989?
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Jargonaute

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En 1951, les habitants du village de Pont-Saint-Esprit (Gard) avaient été pris de démence après avoir mangé du pain. La crise de folie viendrait d'une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA.


la CIA avait empoisonné le pain de... by crisiehypo

Pain maudit ou empoisonné? En Août 1951, le bourg de Pont-Saint-Esprit (Rhône) avait été atteint d'une espèce de folie collective et hallucinatoire. Bilan: Au moins cinq morts, plus de trente personnes hospitalisées et près de 300 malades. Nausées, brûlures d'estomac, vomissements, suicides. Des études menées par les scientifiques montrent que le seigle du pain aurait été contaminé.

Un champignon parasite des graminées, l'ergot de seigle serait la cause de ce délire collectif. Mais cette maladie a disparu en France depuis le XVIIIe siècle. D'autres scientifiques ont cherché de nouvelles pistes. Deux scientifiques ont découvert par hasard du LSD, synthétisé à partir d'ergot.

Une opération de la CIA?

59 ans après les faits, les chercheurs n'apportent pas d'explications définitives puisque aucune des pistes suivies ( fongicides, eaux, toxines...) ne tient la route.

Pourtant, fin 2009, un journaliste, Hank Albarelli affirme que la crise de démence des habitants du Pont-Saint-Esprit viendrait d'une expérience secrète menée par la CIA et l'armée américaine.

En pleine guerre froide, la CIA a mené beaucoup d'opérations secrètes. Hank Albarelli dit avoir appris que la DGSE aurait demandé des informations sur l'affaire au Département d'Etat américain, ce que les services français démentent.

L'affaire du Pont-Saint-Esprit est-il le fruit d'une de ces expériences confidentielles? La thèse du journaliste américain entretient le suspense.


http://fonzibrain.wordpress.com/2010/02/11/le-gouvernement-francais-questionne-les-usa-au-sujet-de-l%E2%80%99experience-secrete-a-pont-saint-esprit-avec-du-lsd-dans-les-annees-50/
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Cikala

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Ainsi des documents auraient transité par l'ambassade de France ? L'état français était-il complice de cette affaire ?
Si tout cela est vrai.... on pourrait presque dire qu'il s'agissait, à l'époque, des premiers tests de chemtrails. Non ?
Depuis, les techniques se sont affinées, les produits également. Non ?
Ce sont peut-être des raccourcis. Mais admettez qu'on a le sentiment d'avoir différents éléments d'un puzzle qui commence à prendre forme
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Anecdote : Jackie Kennedy a des origines françaises, précisément dans ce village à Pont-St-Esprit


Un sujet pourtant historiquement passionnant : pensez donc, au milieu du XXème siècle, le retour du fameux mal des Ardents (ou feu de saint-Antoine), une maladie qui a duré jusqu’au XVII e siècle (avec des résurgences au XIXème) et qui se présentait sous forme d’hallucinations, justement. Sujet en or qui fait la une des journaux de l’époque bien entendu. Or ces comportements bizarroïdes, qui ont marqué la littérature historique, avaient, on le découvrira plus tard, comme origine l’ergot du seigle, qui contenait de la diéthylamide... un puissant hallucinogène, connu depuis sous le nom de LSD, depuis qu’un scientifique suisse, Albert Hofmann a réussi à la synthétiser en 1938 au nom des laboratoires pharmaceutiques Sandoz. C’est cela qui est fondamental dans l’histoire : le LSD que teste la CIA dès son apparition sous forme synthétique, comme le testeront les nazis, est issue de l’ergot de seigle : d’où l’erreur de diagnostic sur le sujet . On accusera alors le Haddock local : Roch Briand, le boulanger du village, puis ses fournisseurs. Un procès aura bien lieu, d’où il ressortira libre. L’histoire de Pont-Saint-esprit n’a jamais eu de conclusion judiciaire.

source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/steven-kaplan-un-pain-qui-reste-en-71382
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