Dupont-Aignan faux dissident ? Pierre Hillard accuse
NDA Débunké de A à Z ?(la 3eme reponse est tres pertinente; on y apprend beaucoup)
La discussion porte sur NDA et sa stratégie, il faut comprendre que cela se fait sur le forum d'un parti politique "concurrent" de "Debout La République", qui propose par contre plus courageusement de sortir de l'Union Européenne. Quoiqu'il en soit, un visiteur pose la question "Que penser de NDA ?".
Après nombre de réponses, vient la réponse d'un "intéressé", vu qu'il se dit conseillais national de DLR.
Bruno Potier Messieurs,
Vos analyses concernant Nicolas Dupont Aignan et Debout La République sont assez éronées, et j'en sais quelque chose de part ma position.
Vous dîtes qu'il appartient à la FAF, il a simplement été invité. Et depuis, il en a demandé sa radiation. Nous ne sommes absolument pas à la botte des USA ou de quiconque d'ailleurs.
Nous ne sommes pas des suppôts de l'UMP, et ça, je le sais d'autant bien, car l'UMP fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues. Mais si nous passons plus sur les plateaux de télévision, nous ne sommes pas invités par plaisir, mais parce que nous commençons à peser un petit peu sur la scène politique française.
Concernant l'Europe, nous sommes pour la sortie de l'Euro de la France et le retour au franc, et celà, nous le disons depuis des années.
De toute façon, l'Europe actuelle s'écroulera d'elle même et celà viendra de sa politique économique.
Et le système, comme vous le dîtes, ne nous est pas favorable du tout.
Quand à notre financement, comme vous dîtes, nous le tenons uniquement de nos militants, et de nos deux députés et 1 sénateur qui se sont déclarés appartenant à DLR au bureau de la questure de leurs assemblées respectives. Si nous avons peu de dettes, c'est dù à la générosité de nos militants et sympathisants.
Concernant les régionales 2010, nous nous sommes alliés au CNI certes, mais depuis, nous en sommes revenus, et les citoyens ne trouvent pas du tout Nicolas Dupont Aignan louvoyant, et compagnie.
Quand à rejoindre l'UPR, vous nous critiquez énormément, et c'est malheureux, car quand je vous lis, nous avons beaucoup de points communs et pourrions faire du chemin ensemble.
Cordialement
Bruno Potier
Secrétaire Général de Debout Les Jeunes
Conseiller national de Debout La République
Et là c'est la guerre. C'est assez long, mais la joute est assez jolie, la joute, ou plutôt le lynchage x:
Edward Bernays Monsieur Potier,
je suis content qu'un représentant de DLR ouvre le dialogue et nous donne son point de vue. Je vais donc vous répondre point par point.
«Vous dîtes qu'il appartient à la FAF, il a simplement été invité. Et depuis, il en a demandé sa radiation. Nous ne sommes absolument pas à la botte des USA ou de quiconque d'ailleurs.»
Certes, mais selon les documents officiels de la FAF, on devient young leader après une sélection drastique. Je vais me répéter, mais comme le rappelle le "Rapport d'étude pour le ministère des Affaires étrangères" en liaison avec la FAF : "la sélection s'opère en trois phases :
1) La première phase consiste à pré-sélectionner des candidats. Celle-ci se fait par l'intermédiaire du réseau de la FAF, par d'anciens young leaders ou d'actuels membres du Conseil de surveillance. [...]
2) La deuxième phase consiste à recueillir formellement les candidatures. Les dossiers ainsi onstitués contienent la biographie du candidat et une lettre de recommandation. Des entretiens de motivations sont organisés.
3) La dernière phase de la procédure est la sélection finale des candidats. Après avoir reçu le dossier de chaque candidat, le Comité de sélection se réunit. Ce comité comprend environ dix membres dont la majorité sont des anciens young leaders. Les candidats ayant obtenu plus de dix voix sont sélectionnés" (Pierre Hillard, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, François-Xavier de Guibert, Paris, 2007, page 105)
La FAF est financé entre autre par Frank Carlucci, David Rockefeller ou EADS...
Cet institut a été crée par le président Ford et le très européiste VGE pour "renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique", c'est-à-dire, pour parler clairement, dans un cadre européiste et sous l'égide de l'oncle Sam. Et NDA, en tant que young leader ("appelé à occuper des postes clés" indique le site de la FAF) semble participer à ce projet... ou alors il y est afin de tisser un petit réseau pour faire sa petite carrière...
Site officiel de la FAF : http://www.french-american.org/
Programme young leader : http://www.french-american.org/leadership/young-leaders/index.html
«Nous ne sommes pas des suppôts de l'UMP, et ça, je le sais d'autant bien, car l'UMP fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues. Mais si nous passons plus sur les plateaux de télévision, nous ne sommes pas invités par plaisir, mais parce que nous commençons à peser un petit peu sur la scène politique française.»
Alors comment expliquez vous les liens étroits entre les pontes de DLR et l’UMP?
Comme l’a rappelé notre ami le baron de Montesquieu dans un récent commentaire :
- Elisabeth Laithier, vice-présidente de DLR, est adjointe au Maire de Nancy et a été élue en 2008 sur la liste UMP conduite par André Rossinot,
- François-Xavier Villain, vice-président de
DLR, député de Cambrai élu sous l’étiquette UMP en 2007,
- Jean-Pierre Enjalbert, porte-parole de DLR, élu conseiller général du val d’Oise élu sous l’étiquette UMP ;
- Laurent Pinsolle, porte-parole de DLR, qui se proclame villepiniste sur son blog.
Pas très clair tout ça... Une explication?
«Concernant l'Europe, nous sommes pour la sortie de l'Euro de la France et le retour au franc, et celà, nous le disons depuis des années.»
Là encore, je reprends les propos du baron de Montesquieu : En 2007, le programme présidentiel de NDA en 2007 était européiste. Nicolas Dupont non seulement ne proposait evidemment pas de sortir de l’euro mais il proposait au contraire de créer un Sénat des États d’Europe et une Cour Suprême européenne, institutions calquées l'une et l'autre sur les institutions américaines...
«De toute façon, l'Europe actuelle s'écroulera d'elle même et celà viendra de sa politique économique.»
L’Europe actuelle? Sous-entendez vous qu’une autre Europe va renaître des cendres de l’union après son effondrement? C’est là le principal reproche que je fais à DLR (comme je le fais aux autres «souverainistes» d’ailleurs). En effet, l’autre Europe est un mythe. Il est impossible de changer d'Europe. Car si l'Europe est comme elle est, ce n'est sans doute pas par hasard. C'est qu'elle ne peut pas être autrement. Déjà, dans les années 1960, le général se moquait des "alter-européistes".
La vérité, c'est que nous sommes enchainé par l'Europe supranationale et que personne ne peut plus décider de rien : nous sommes 27 États et nous avons tous des intérêts contradictoires. Je vous renvoie aux conférences de monsieur Asselineau. Il nous explique que nous ne pouvons pas peser dans cette Europe car la majorité des commissaires et des parlementaires ne jouent pas en notre faveur : comment renégocier les traités, comme le propose monsieur Dupont-Aignan, alors que les autres pays de l'Union ne le veulent pas?
Monsieur Jospin, en 1997, voulait renégocier le pacte de stabilité, qu'il disait être un pacte antisocial. Il n'a pas pu car le chancelier Helmut Kohl ne voulait rien entendre...
Vous savez, c’est la principale raison pour laquelle je me suis éloigné de DLR (car j’ai moi aussi cru en monsieur Dupont-Aignan...) pour rejoindre l’UPR. La sortie de l’euro et de l’UE, c’est ce que propose clairement l'UPR (alors que les «souverainistes» préfèrent rester dans le flou...), depuis sa création en mars 2007.
Bien à vous.
Baron de Montesquieu BRAVO !!
Nous pouvons remercier chaleureusement M. Potier pour ce magnifique morceau de langue de bois, qui révèle de façon parfaite la vraie nature de DLR.
Décryptons ensemble ce texte mémorable :
1) AU SUJET DE LA FAF
Notre ami Edward Bernays nous a rappelé les modalités d'acces à ce club : dépot d'un dossier, enquête, forte sélection. Les internautes n'auront qu'a se documenter sur le web.
Pour le porte parole de DLR qui s'exprime ici, M. Dupont aurait tout simplement été "invité". Le charisme de M. Dupont aurait été tel que l'ambassade des USA aurait craqué en quelque sorte !!
Reprenant sans doute ce que M. Dupont dit a ses troupes, M. Potier joue sur les mots. Car les "Young Leaders", une fois sélectionnés, sont en effet "invités" aux frais de Washington a circuler aux USA pendant plusieurs semaines tous frais payés.
Mais présenter les choses ainsi c'est se moquer du monde : ce que ne dit pas M. Potier, c'est que Nicolas Dupont a DEMANDE A ETRE ADMIS et A PASSE UNE SELECTION pour etre admis a la FAF.
M. Potier dit ensuite que M. Nicolas Dupont aurait demandé a être radié de la FAF.
Tiens tiens, on progresse : c'est la preuve que ca ne sent pas tres bon, non ? cette FAF si M. Dupont demande a en être radié...
Voici trois ans, dans ses premières lignes de défense, M. Dupont disait que la FAF était une bricole. Maintenant il reconnait implicitement que la bricole sent mauvais.
Mais M. Potier ne nous dit pas si la "demande de radiation" a été effectuée.
Et comme il ne nous le dit pas, il faut comprendre que M. Dupont est bel et bien toujours "alumni" des Young Leaders, comme je l'écrivais précédemment.
Admirons la version officielle : Pauvre chou ! Nicolas Dupont n'arrive pas a etre obéi par M. Negroponte et Carlucci, les deux anciens patrons des services de renseignements américains qui pilotent la FAF.
Le probleme, c'est que le coup de "la demande de radiation helas non suivie d'effet" a déjà été utilisée par Nicolas Dupont entre 2005 et 2007. A l'époque, il proclamait devant ses troupes qu'il avait quitté l'UMP.
Manque de bol, certains internautes avaient découvert, en consultant le site de l'UMP, que ce n'était pas vrai du tout. Non seulement M. Dupont etait toujours a l'UMP plus d'un an apres avoir dit publiquement qu'il en avait demissionné mais il y figurait meme au Bureau National ! Il y siégeait d'ailleurs en compagnie de Mme Elisabeth Laithier, a l'epoque comme aujourd'hui vice présidente de DLR et actuelle adjointe au maire de Nancy elue sur la liste UMP d'André Rossinot.
Confronté a ce mensonge éhonté, qu'avait trouvé M. Dupont pour tenter de justifier l'injustifiable ? Il avait tout simplement annoncé a ses troupes que c'était l'UMP qui tardait a prendre en compte sa demande de radiation et qui tardait a mettre a jour son site ! Pauvre chou !
Finalement,ce n'est qu'apres plus d'un an et demi de mensonge qu'au debut 2007 Nicolas Dupont, harcelé par certaines de ses troupes, a fini, en effet, par demissionner officiellement de l'UMP.
2) AU SUJET DE L'UMP
M. Potier assure que DLR n'est pas a la botte de l'UMP.
Ah bon ? Et on est censé avaler ça comme ça.
Circulez, y a rien à voir, c'est comme pour la FAF.
Je renvoi ici les lecteurs a mes posts precedents : Nicolas Dupont a été élu député en 2007 à Yerres, apres ce que certains disent avoir été un accord secret avec Brice Hortefeux au terme duquel l'UMP ne présentait pas de candidat contre lui dans la 8e circonscription de l'Essonne.
Attention ! Ce cadeau de l’UMP fut l'un des 3 seuls cas sur les 577 circonscriptions législatives de France et d’Outre-Mer.
Les deux autres cas où l'UMP fut "absente" de l'élection législative de 2007 furent 2 circonscriptions de Vendée que l'UMP offrit a deux proches de Philippe de Villiers : la 4e de Vendée offerte a Veronique Besse (MPF) et la 5e de Vendée offerte à Joel Sarlot (déclaré ensuite inéligible et dont a finalement hérité Dominique Souchet, MPF).
En 2007, l'UMP a donc offert la 8e de l’Essonne à Nicolas Dupont et les 4e et 5e de Vendée à Phillipe de Villiers pour remercier ces deux politicards de leur soutien et de leur appel a voter Sarkozy a la presidentielle.
Par ailleurs, l'etat major de DLR est a l'UMP ou a été élu avec l’étiquette UMP dans les élections les plus récentes, je l'ai deja dit :
- Elisabeth Laithier, vice-présidente de DLR, qui est adjointe au Maire de Nancy et a été élue en 2008 sur la liste UMP conduite par André Rossinot,
- François-Xavier Villain, vice-président de DLR, député de Cambrai élu sous l’étiquette UMP en 2007,
- Jean-Pierre Enjalbert, porte-parole de DLR, élu conseiller général du val d’Oise élu sous l’étiquette UMP ;
- Laurent Pinsolle, porte-parole de DLR, qui se proclame villepiniste sur son blog
- etc.
3) AU SUJET DE LA SORTIE DE L’EURO
M. Potier nous dit que DLR dit depuis des années qu'il veut sortir de l'euro.
Mais il ferait mieux, plutôt que de nous l’assurer, de nous donner les references précises....
C'est encore une fois un mensonge éhonté puisque M. Dupont proposait au contraire :
- d’accélérer la construction européenne dans son programme présidentiel en 2007
- « d’oser une Europe différente » en 2009, Europe « différente » d’où il n’était pas question de sortir de l’euro
- et a fait alliance en 2010 avec le CNIP, tres européiste et ne proposant pas du tout de sortir de l’euro.
4) AU SUJET DE L’ECROULEMENT DE L’EUROPE A VENIR
Ce theme est l’une des figures de style habituel de M. Dupont.
Lorsqu’il est confronté à des militants qui, sensibles aux analyses de M. Asselineau et de l’UPR, lui disent qu’il devrait appeler lui aussi a sortir de l’Europe, M. Dupont s’en tire généralement par cette pirouette : il parle a voix basse sur le ton de la confidence en disant « Je suis bien d'accord avec vous, l’Europe de toute façon va s’effondrer ».
Et hop ! Le tour du politicard en chef est joué ! Le militant DLR s’en repart tout content, convaincu que M. Dupont « dit la même chose qu’Asselineau ».
Sauf que ce n’est pas vrai. M. Dupont dit peut-être en aparté que l'Europe va s'effondrer mais, jamais au grand jamais, il ne l’écrit et ne le propose dans son programme. Le programme de DLR reste immuablement alter européiste : pas question de sortir de l’Europe.
Il faut noter que Mélenchon fait exactement pareil au PG : il dit lui aussi en confidence a ses ouailles que l’Europe va s’effondrer. Mais en confidence seulement…
5 ) A PROPOS DU FINANCEMENT DE DLR
Merci à M. Potier de nous confirmer que 2 députés (lesquels ?) et 1 sénateur donnent pour instruction a la questure d’attribuer à DLR la quote-part de financement public à laquelle ouvre doit leur mandat.
Pour que tout le monde comprenne ce que cela veut dire, rappelons que la deuxième tranche d’aide publique versée par l’État aux partis politiques est constituée de 40 millions d’euros par an. Cette somme est répartie selon le nombre de parlementaires qui DOIVENT DECLARER A QUEL PARTI POLITIQUE ILS SOUHAITENT QUE SOIT VERSE L’ARGENT PUBLIC attaché à leur mandat.
Attention : cela veut dire notamment qu'un parlementaire UMP peut attribuer sa quote-part à un autre parti... Mais évidemment il faut quand même qu'il obtienne l'accord de l'UMP pour faire ça. Sinon, l'UMP lui ferait payer ne ne lui donnant pas de réinvestiture aux prochaines elections.
Ce système de subvention discrete par l'intermédiaire de l'octroi de quote-parts des parlementaires permet au PS et à l'UMP d'entretenir des partis fantoches qui font mine de s'opposer a eux pour jouer les contrefeux... puis qui appellent a voter comme il faut juste avant les élections importantes : DLR, le MPF, le RPF ont ainsi été financés par l'UMP, le MRC et le PG par le PS....
Il y a en France 577 députés et 343 sénateurs, soit un total de 920 parlementaires.
La deuxième tranche de financement public est de 40 millions d’euros
Donc chaque parlementaire peut attribuer, chaque année, 43.480 euros au parti de son choix.
M. Potier nous apprend que 3 parlementaires ont gentiment "décidé" de l’attribuer à DLR. Cela signifie donc que DLR reçoit chaque année environ 130.000 euros d’argent public.
Le problème est que cet argent public dépend du bon vouloir des 3 parlementaires.
Et que les 3 parlementaires sont constitués, outre M. Dupont lui-même élu comme candidat implicite de l’UMP dans l’Essonne, d’un autre député et d’un sénateur qui ont été élus…. sous l’étiquette UMP.
Bien sur cette somme de 130.000 euros d’argent public annuel n’est pas énorme par rapport à ce qu’encaissent l’UMP ou le PS par exemple. Cependant, elle représente quand meme l'équivalent de 4350 cotisations d’adhérents à 30 euros…
En d’autres termes, le 1er janvier de chaque année, M. Dupont sait qu’il a déjà un volume de financement public assuré, grace a la bienveillance de l’UMP, équivalant à 4.350 adhérents fantômes.
En comparaison, et apres que je m'en sois assure moi-meme en allant le vérifier a la questure des assemblées, l’UPR a 0 euro d’argent public. (J'ai confiance dans l'UPR mais je reste toujours vigilant...)
A la différence de DLR, l’UPR a un degré de complicité égal à zéro avec l’UMP et zéro avec le PS, et zéro avec tout autre parti. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par adhéré a l'UPR.
On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi DLR a un beau site Internet et pourquoi DLR fait des campagnes d’affichage nombreuses.
6) ALLIANCE AVEC LE CNIP
La réponse de M. Potier me laisse pantois.
Il nous dit froidement que DLR a fait alliance en mars avec ce parti ultra-droitier, ultra-anti-gaulliste et ultra-européiste et la seule réponse qu’il trouve à dire, c'est qu’ils « en sont revenus ».
Outre que c'est sympa pour ces alliés, cela en dit long sur la rectitude, la droiture et la fiabilité de DLR.
En conclusion, M. Potier vient de nous montrer que DLR et M. Dupont sont non seulement prets a toutes les compromissions avec les Américains, prets à toutes les contorsions programmatiques et prets a tous les mensonges, mais ils sont aussi prets a assassiner leurs alliés d’hier et a changer d’alliance tous les trois mois !!!
Et ça voudrait se faire passer pour gaulliste et homme d’État !
Louis Garneray M. Potier, d'autres que moi réfuteront vos arguments, pour ma part je me contenterai d'une citation (et d'un bref commentaire) :
"La question c'est pas plus ou moins d'Europe, c'est une Europe qui fonctionne."
Nicolas Dupont-Aignan, France Culture, interviewé par Antoine Mercier, journal de 12h30, le 11 février 2010.
Cette phrase résume bien DLR et son président. M. Dupont-Aignan est un alter-européiste de plus, c'est le Mélenchon de droite, il cultive délibérément l'ambiguïté et trompe ceux qui croient en sa volonté de s'opposer au système. Il ne réclame ni la sortie de l'euro (puisqu'il ne dit pas qu'il faut rompre avec le traité de Maastricht) ni la sortie de l'Union européenne. Tant qu'il s'en tiendra à des rodomontades inoffensives, il restera le "gaulliste" préféré des médias (certes il se fait parfois bousculer à l'antenne mais ce que chacun peut constater c'est qu'il bénéficie d'une bonne couverture médiatique).
M. Dupont-Aignan est un faux dissident, un épouvantail, il transpire la fausseté et la rouerie. Et en plus c'est un plagiaire (il utilise des éléments d'analyse élaborés par François Asselineau sans le citer).source: https://www.facebook.com/pages/Nicolas-DUPONT-AIGNAN-ce-que-vous-ne-saviez-pas-/127154903977860