Récemment , la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton à déclaré que le trafic de la faune sauvage représentait
plus de 10 milliards de dollars par an.
Ce qui le place au meme niveau que le trafic d'armes ou de stupéfiants.
Il est donc tant de tirer la sonnette d'alarme sur un phénomène sous estimé et grave.
Le trafic d'espèces sauvages touche énormément d'animaux : tigres, singes, éléphants, guépards, loups mais aussi
lézards, serpents, tortues, oiseaux et un nombre encore immense d'espèces endémiques.
Le problème est surtout important dans les pays en voie de développement car les gouvernements n'ont pas les moyens financiers
pour réglementer et combattre l'exploitation illégale des ressources naturelles.
De plus , ce trafic peut entrainer un réseau de corruption ainsi que de violences sur le terrain.
En 2010, la vente d'ivoire d'éléphant, de corne de rhinocéros et de tigres représentait à elle seule quelque 75 millions de dollars
seulement pour le continent asiatique.
A cela s'ajoute le trafic du bois qui est considérable.
La meme année, le cout de l'importation illégale de bois en provenance d'Asie du Sud Est et à destination uniquement de l'Europe
est estimé à 3,5 milliards de dollars.
Pour perpétrer leurs agissements , les groupes criminels sont de mieux en mieux organiser et ont recours à toutes sortes
de subterfuges, de la corruption douanière à la falsification de documents.
On additionne encore à ces phénomènes la pollution illégale et dévastatrice de certains états .
Malgré les nombreuses actions menées par les gouvernements et associations , les chiffres ne cessent de grimper.
La corruption empeche parfois toute tentative d'interventions dans certains pays.
L'ONUDC (United Nations Office on Drugs and Crimes) ainsi qu'Interpol ont ainsi coordonné des actions mondiales
avec les états, les fondations environnementales mais aussi l'Organisation mondiale des douanes et la Banque mondiale
afin de faire pression sur les gouvernements laxistes.
Des sanctions pénales et commerciales peuvent etre prises contre certains pays.
Le role des populations mondiales reste crucial dans ces démarches afin d'endiguer un tant soit peu ces actes rappelle
l'ONUDC.
La liste des 18 criminels internationaux recherchés pour des fait de crimes environnementaux est disponibles sur le
site d'Interpol.
http://www.unodc.org/toc/fr/crimes/environmental-crime.html
http://www.interpol.int/Crime-areas/Environmental-crime/Environmental-crime