Le titre est long mais permettra un résumé succinct de ce qui sera abordé dans ce sujet. J'adresse également ce sujet en particulier à la modération, afin de lui proposer là quelques éléments pour faciliter son travail. Le but est ainsi de permettre de constituer une démarche qui a comme but d'établir comme vrai des thèmes d'actualité, ou au contraire, de montrer pourquoi il y a tromperie.
Partons déjà de ce constat :
- il y a énormément d'informations (souvent redondantes) sur les sujets abordés,
- les informations sont régulièrement diffusées sous la forme de pavés, et même de plusieurs articles collés les uns à la suite des autres.
Cela rend malheureusement l'information difficile à saisir, malgré le travail de recherche (important) qui a pu être fait.
D'où cette première hypothèse simple de travail :
- sur tout sujet, définir au préalable de quoi l'on parle, et pourquoi l'on en parle.
L'objectif est de faciliter la compréhension du sujet, car il n'est pas évident que pour un lecteur non averti, l'évidence du sujet se pose. De plus, l’inconvénient des tartines de copier/coller, c'est qu'elles ajoutent en plus des difficultés conceptuelles :
- par exemple, dans le sujet consacré au genre, il a été abordé la notion de behaviorisme, et ce n'est pas une notion qui est évidente à chacun (pour info, c'est un mouvement épistémologique du début du XXe siècle, largement critiqué et dépassé depuis au moins 50a).
Ce genre d'ajouts et de présupposés nuisent à la clarté du sujet, sujets qui ne sont déjà pas toujours en soi évidents.
Aussi, plutôt que de longs articles (parfois trop denses), inviter à lire les liens et proposer soi-même un résumé de ce qui est dit, afin de pouvoir constituer une base de travail des concepts abordés, et cela, de la façon suivante :
- de quoi l'on parle,
- pourquoi l'on en parle,
- quels sont les enjeux de ce dont on parle.
Ensuite, proposer une argumentation simple (il n'y a pas besoin d'écrire non plus une thèse sur la question abordée) :
- quelle est la thèse que l'on soutient (normalement elle s'appuie sur ce que l'on vient de définir),
- quels sont les arguments en faveur de cette thèse,
- tirer des conclusions de ce que l'on soutient.
Le but de tout ceci est également de permettre des bases saines de discussion (car il est évident que les débats finissent par ne plus avoir ni queue ni tête à cause de digressions constantes sur des attaques personnelles ou une sorte d’auto-congratulation). Les sujets abordés peuvent parfois être complexes en apparence, à cause du flou conceptuel qu'ils entretiennent, et parfois, ils peuvent montrer tout un problème de fond. Ce travail simple, et qui est, à vrai dire, un travail élémentaire et primordiale pour toute démarche intellectuelle authentique qui se veut sérieuse, devrait permettre :
- de dépassionner les débats,
- d'augmenter la clarté des sujets abordés,
- être plus faciles à lire,
- éviter les querelles de vocabulaire,
- limiter les attaques personnelles.
Il va de soi également que cette méthode doit être le propre de chacun, car c'est à chacun de faire l'effort de se demander :
- de quoi l'on parle,
- pourquoi l'on en parle,
- quels sont les enjeux de ce dont on parle,
- quelle est la thèse que l'on soutient (normalement elle s'appuie sur ce que l'on vient de définir),
- quels sont les arguments en faveur de cette thèse,
- tirer des conclusions de ce que l'on soutient.
Et en toute logique, le dialogue devrait pouvoir véritablement se faire, sans attaques diverses (et au final stupides) :
- de troll,
- d'agents gouvernementaux,
- de manipulateurs,
- d'autistes,
- et autres joyeuseté.
Cela permet aussi à chacun de faire un effort de compréhension des sujets qu'il aborde, et de mettre en route un esprit critique, de faire preuve de plus de discernement, et d'éviter de prendre pour acquis des opinions qui parfois peuvent n'être que des vérités illusoires. Et l'autre avantage, c'est que cela permet de mettre à jour qui est véritablement un manipulateur ou un pervers : refuser le dialogue est le propre du manipulateur et du pervers.
Et donc pour finir : qu'est-ce que le dialogue ?
- le dialogue est un échange entre un ou plusieurs individus,
- les individus peuvent être en désaccord,
- les discussions se font sur les termes du sujet, et non sur les personnes impliquées dans le sujet,
- à la fin des discussions, les différents partis doivent tomber en accord, ou par défaut, en savoir plus sur le sujet qu'elles ont abordé,
- les échanges se font selon la raison, et non selon les passions (c'est à dire que chacun est capable d'argumenter sur ce qu'il pense, et non d'énoncer ce qu'il croit : il est capable de rendre raison du pourquoi de sa position),
- les discussions se font sur un principe de bienveillance, l'interlocuteur n'est pas un ennemi, un adversaire, ou un objet d'étude.
J'en ai certainement oublié sur ce sujet, mais ce que je propose n'est jamais que quelques points de méthode simples à mettre en place par chacun, et pour chacun, dans le seul but d'obtenir des discussions et des débats de qualités, plutôt qu'une espèce d'amalgames de discours parfois sans queue ni tête.