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 WikiLeaks, quelques notes.

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geoff78

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MessageSujet: WikiLeaks, quelques notes.   WikiLeaks, quelques notes. I_icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 19:16

WikiLeaks : Une entreprise française aurait vendu indirectement des équipements sensibles à l’Iran


Parmi les 250.000 câbles diplomatiques confidentiels du département d’Etat américain rendus publics par WikiLeaks, l’on en trouve un qui fait état de la vente de détecteurs infrarouge par Ulis, une filiale de la société française Sofradir, à une entreprise chinoise appelée Zhejang Dali Technology Company Ltd.Seulement voilà, les Etats-Unis soupçonnent cette dernière d’avoirvendu des systèmes d’imagerie thermique à l’Iran. D’où la demandeaméricaine auprès des autorités françaises de faire cesser les ventesde l’entreprise française.« Le fait que les militaires iraniens ont accès aux systèmesd’imagerie thermiques chinois conçus avec le haut de gamme desdétecteurs infra-rouge français peut augmenter la menace contre lesforces américaines et alliées opérant dans la région du Golfe. Nousvoulons demander au gouvernement français d’agir » et « d’enquêter »peut-on ainsi lire dans cette note.



WikiLeaks : La Corée du Nord fournit l’Iran en missiles, via la Chine


Plusieurs câbles diplomatiques, publiés par WikiLeaks le 28novembre, s’inquiètent de la nature de certains échanges commerciauxentre l’Iran et la Chine et appellent Pékin a plus de contrôlerdavantage les activités des entreprises chinoises, quand ils nesoupçonnent pas une complicité de la part des autorités.Ainsi, selon une longue note de novembre 2007,signée par Condoleeza Rice, alors secrétaire d’Etat, la Corée du Nordaurait founi à dix reprises des composants de missiles à l’Iran. Lestransactions se sont faites sur le territoire chinois, plus précisémentà l’aéroport de Pékin.Cette question avait été abordée par Georges W. Bush avec sonhomologue chinois, Hu Jintao et, visiblement, les autorités chinoisesn’avaient pas bougé, assurant qu’elles n’avait pas trouvé de faitsprouvant les accusations américaines.Alors qu’une 11e livraison doit avoir lieu, Condoleeza Rice ademandé à l’ambassadeur américain en poste à Pékin d’évoquer le sujet« à la première occasion » et « au plus niveau possible » afin deconvaincre les autorités chinoises d’intervenir et de faire cesser cecommerce. La réponse de Pékin à cette requête n’est pas connue.Plus tard, dans une note signée en février 2010,Hillary Clinton, qui a succédé à Condoleeza Rice à la faveur duchangement de locataire à la Maison Blanche, fait part de soninquiétude selon laquelle des exportations de certaines firmeschinoises à destination de Téhéran soient utilisées dans le cadre leprogramme de missiles balistiques iranien et appelle le gouvernementchinois « à prendre les mesures nécessaires » afin d’éviter de telséchanges.Par ailleurs, le New York Timesévoque un télégramme qui n’a pas été publié par le quotidien, à lademande de l’administration Obama. Ce document évoque la certitude durenseignement américain que la Corée du Nord a founi à l’Iran uneversion améliorée du missile R-27 russe (code Otan : SS-N6), appeléeBM-25. Cet engin a une portée de 3.000 à 4.000 km, ce qui permettrait àTéhéran de frapper Berlin et même Moscou.« Les télégrammes affirment que l’Iran non seulement a obtenu leBM-25 mais qu’il voit dans la technologie de pointe un moyend’apprendre comment concevoir et construire une nouvelle classed’engins plus puissants » note le journal.Le mois dernier, Zone Militaire avait évoqué l’hypothèse desservices de renseignement israéliens selon laquelle Pyongyang auraitfourni des missiles BM-25 « Musudan » à Téhéran à l’occasion des mystérieuse explosions qui avaient eu lieu sur la base Imam Ali située, près de Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.


WikiLeaks : Pressions pour une action militaire américaine contre l’Iran


Après avoir rendu public des dizaines de milliers de documentsconcernant les opérations en Afghanistan et en Irak, sans apportertoutefois un éclairage nouveau sur ces conflits, le site WikiLeaks arécidivé en publiant plus de 250.000 câbles diplomatiques émanant du département d’Etat américain. Et beaucoup d’entre-eux concernent l’Iran et son programme nucléaire.Ainsi, au cours de l’année 2007, la presse a souvent évoqué latentation de Washington de recourir à l’option militaire pour mettre unterme au programme nucléaire iranien. Depuis le changementd’administration à Washington, la carte diplomatique a été mise enavant, avec la politique de la main tendue initiée par le présidentObama. Et les documents mis en ligne par WikiLeaks indiquent lescepticisme d’Israël.Un compte-rendu relate en effet les propos tenus le 1er décembre2009 par Amos Gilad, le directeur des affaires politico-militaires auministère israélien de la Défense à Ellen Tauscher, la sous-secrétaired’Etat américaine. « C’est une bonne idée, mais il est bien clair quecela ne marchera pas », aurait-il ainsi déclaré.Par ailleurs, selon un autre câble, daté du 18 novembre 2009, unreprésentant du Mossad aurait affirmé que « Téhéran comprend qu’enréagissant positivement à l’engagement (américain, ndlr), l’Iran peutcontinuer à jouer la montre ». Et selon les services secretsisraéliens, « l’Iran ne fera rien d’autre que d’utiliser desnégociations pour gagner du temps. De telle sorte qu’en 2010-2011,l’Iran aura la capacité technologique de fabriquer une arme nucléaire ».Les pressions pour une action militaire contre l’Iran ne viennentpas seulement que d’Israël mais aussi des monarchies arabes du Golfe,ce qui peut paraître surprenant étant donné que l’Arabie Saoudite s’estopposée à un nouveau conflit dans la région, par crainte dereprésailles contre ses installations pétrolières et de l’activismeparmi sa minorité chiite. Ainsi, selon un compte-rendu en date du 17avril 2008, l’on apprend que le roi Abdallah « a appelé fréquemment lesEtats-Unis à attaquer l’Iran pour mettre fin au programme nucléaire dupays ». Et le souverain de Bahrein, Hamad ben Issa Al-Khalifa, est surla même ligne quand il déclare, lors d’un entretien avec le généralDavid Petraeus, alors patron de l’US Centcom, le 1er novembre 2009, que« ce programme doit être stoppé », au sujet des activités nucléairesiraniennes.Israël peut frapper l’Iran sans aucune aideSelon le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, Israël ales capacités de mener des opérations militaires contre les sitesnucléaires iraniens sans l’aide militaire américaine. C’est en tout casce qu’il a affirmé en février dernier, lors d’une rencontre avec sonhomologue français de l’époque, Hervé Morin.Quant aux effets qu’une telle attaque pourrait provoquer, RobertGates a estimé qu’elle pourrait retarder le programme iranien de un àtrois ans, et donc, ne pas l’anéantir, et unifier la populationiranienne contre l’assaillant.


Source : http://www.opex360.com/page/5/
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geoff78

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MessageSujet: Re: WikiLeaks, quelques notes.   WikiLeaks, quelques notes. I_icon_minitimeSam 25 Déc 2010 - 2:44

WikiLeaks : panorama des informations publiées par "Le Monde"



Le Monde a publié, depuis le 28 novembre, plus de cent vingt articles sur les télégrammes diplomatiques du département d'Etat américain. Sur les 251 287 câbles obtenus par WikiLeaks et étudiés en exclusivité par cinq journaux – The New York Times aux Etats-Unis, The Guardian au Royaume-Uni, Der Spiegel en Allemagne, El Pais en Espagne et Le Monde en France –, 1897 ont été publiés à ce jour en appui des articles.

Panorama des révélations et informations les plus significatives publiées par Le Monde.

* ETATS-UNIS

Espionnage

Une directive secrète de 2009 indique les consignes de Washington à ses diplomates en matière d'espionnage. Un mémo adressé à la mission à l'ONU, à New York, réclame des diplomates qu'ils fournissent "toute information biographique et biométrique" sur leurs interlocuteurs, y compris leurs alliés: informations personnelles telles que "numéros de cartes de crédit; numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes", et biométriques telles que "empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris".

* GUANTANAMO

"Laissez-les mourir!"

Lorsque Washington entreprend de chercher des pays d'accueil pour les détenus de Guantanamo, le ministre de l'intérieur du Koweït, cheikh Jaber Al-Khalid Al-Sabah, rétorque: "Laissez-les mourir! S'ils sont pourris, ils sont pourris. Il vaut mieux s'en débarrasser." Le roi saoudien Abdallah a pour sa part "une idée": implanter sur les intéressés une puce électronique qui permettra de les pister.

* FRANCE

"Sarkozy l'Américain"

Nicolas Sarkozy, qualifié de "président le plus proaméricain depuis la seconde guerre mondiale", fascine les diplomates américains.

La candidature

Le 1er août 2005, M.Sarkozy annonce aux diplomates américains sa candidature à la présidentielle française, seize mois avant de le dire aux Français. Lors de cette rencontre, "M.Sarkozy a exprimé son admiration pour le président Bush. Sarkozy a dit que, comme le président [Bush], lui aussi mettait un point d'honneur à tenir sa parole et à affronter honnêtement les problèmes réels du pays."

Le veto à l'ONU

M. Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, se déclare opposé à l'invasion américaine de l'Irak tout en critiquant la décision de Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'utiliser le veto de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, "affirmant que c'est quelque chose que lui “ne ferait jamais”".

La guerre en Irak

En 2006, Nicolas Sarkozy indique, devant un ministre de George Bush, qu'il pourrait, s'il est élu président, envoyer l'armée française en Irak. "Sarkozy a déclaré, note un télégramme, que la France et la communauté internationale allaient devoir aider les Etats-Unis à résoudre la situation en Irak. Peut-être en remplaçant l'armée américaine par une force internationale."

* L'OTAN

Une fois Nicolas Sarkozy élu président, les diplomates américains suivent de près les dossiers de politique étrangère. Sur l'OTAN, ils en savent à une époque plus que les Français: "Les plus proches conseillers de Sarkozy ont été clairs sur le fait qu'il a déjà pris la décision de réintégrer la France dans le commandement militaire intégré." L'Elysée a par ailleurs évoqué un retour de la force nucléaire française dans l'OTAN.

Le 2 février 2010, le conseiller de l'Elysée pour les affaires stratégiques, François Richier, affirme que si les Etats-Unis cherchaient à diminuer le rôle des arsenaux nucléaires dans le concept stratégique de l'OTAN, cela "aurait un impact sur la capacité de la France à intégrer ses forces nucléaires dans l'OTAN". Officiellement, la France a exclu de renoncer à l'autonomie totale de sa force de frappe. Les documents américains montrent que, dans le huis clos des discussions, Paris a envisagé un retour dans l'OTAN portant sur le nucléaire.

La Turquie

Les diplomates américains rapportent un épisode étonnant, dans un télégramme intitulé "Personne pour lui dire “non”", consacré à des conseillers de l'Elysée "qui évitent de contredire le président ou de provoquer son mécontentement": "Ils ont détourné l'avion du président pour éviter qu'il voie la tour Eiffel éclairée aux couleurs de la Turquie à l'occasion de la visite du premier ministre Erdogan (une décision prise par la Mairie de Paris)."

* FRANCE – IRAN

La mission secrète de l'Elysée

Décrite comme "la pointe du glaive" des efforts pour endiguer le programme nucléaire iranien, la France a aussi tenté, quelques mois après l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, en 2007, une diplomatie secrète avec l'Iran. Les télégrammes révèlent une mission confidentielle à Téhéran, en août2007, d'un émissaire de l'Elysée, François Richier, qui s'est entretenu avec Ali Akbar Velayati, le conseiller diplomatique du Guide suprême iranien, Ali Khamenei. La tentative a fait long feu, car "Velayati partait de l'idée erronée que M.Sarkozy libérerait la France de sa “dépendance” envers les Etats-Unis".

L'affaire Clotilde Reiss

L'Elysée a délibérément exagéré le rôle joué par la Syrie dans les tractations pour faire sortir de prison la chercheuse française Clotilde Reiss, retenue en Iran de juillet2009 à mai2010 sur des accusations d'"espionnage". Un télégramme d'août2009 cite ainsi le conseiller de l'Elysée François Richier: "Bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit, mais nous les avons remerciés quand même." L'objectif, selon les Américains, est de "valider la politique de Nicolas Sarkozy d'ouverture à la Syrie".

* FRANCE – BRÉSIL

Les transferts de technologie militaire

Derrière la "lune de miel" entre Nicolas Sarkozy et le président brésilien Lula da Silva se cachent des transferts de technologie militaire française destinés à permettre au géant d'Amérique latine de se doter d'une base industrielle de défense. Les télégrammes révèlent que lors des négociations sur le projet de vente d'avions militaires Rafale, "les Français ont depuis le début garanti aux Brésiliens qu'ils livreraient les codes informatiques du Rafale". M.Sarkozy a promis, dans une lettre à son homologue, "un transfert sans restrictions de renseignements technologiques".

Le Brésil, analysent les Américains, souhaite "produire le Rafale sur son territoire, et éventuellement le vendre à travers l'Amérique latine".

* OTAN – RUSSIE

Le "plan balte" secret

"Aigle gardien" est le nom des plans de défense que l'OTAN a décidé d'élaborer pour rassurer les trois Etats baltes qui se sentaient menacés après l'intervention militaire russe en Géorgie en août2008.

Les télégrammes dévoilent les dessous de cette négociation secrète entre alliés visant à doter les nouveaux membres de l'Alliance (entrés en 2004) d'un dispositif de protection renforcé. Les documents révèlent à quel point les alliés ont pris soin d'entourer ces plans d'une grande confidentialité. Ils sont entrés en vigueur début 2010.

* RUSSIE

Le FSB contre l'ambassade américaine

A Moscou, les services secrets russes harcèlent les Américains. L'ambassade souligne à plusieurs reprises les opérations de déstabilisation et de harcèlement contre ses employés: menaces de mort, intrusions aux domiciles, montages photo compromettants… "Nous n'avons aucun doute que cette activité a pour origine le FSB", écrit l'ambassadeur en novembre2009.

* CHINE

Les attaques contre Google

En janvier 2010, Google annonce que ses serveurs ont été victimes de cyberattaques venant probablement de Chine. Un informateur chinois haut placé fait savoir à l'ambassade américaine que cette opération a été préparée et coordonnée au plus haut niveau "au sein du bureau d'information du Conseil d'Etat, sous la supervision de deux membres du comité permanent du Bureau politique". L'informateur ajoute que l'opération était "de nature 100% politique" et visait à espionner les dissidents chinois possédant un compte chez Google.

* CORÉE DU NORD

Vers une réunification?

En janvier2010, un responsable sud-coréen rapporte aux Américains que "des officiels nord-coréens de rang élevé en poste à l'étranger ont récemment fait défection au profit de la Corée du Sud".

Le scénario le plus radical émane d'un vice-ministre sud-coréen qui confie, en février 2010, que "la Corée du Nord s'est déjà effondrée économiquement. Elle s'effondrera politiquement deux ou trois ans après la mort de Kim Jong-il." La Chine, qui fait officiellement passer le message inverse, n'aurait pas une position monolithique. Selon le vice-ministre sud-coréen, certains officiels chinois "sont prêts à admettre (…) que les deux Etats devraient être réunifiés" sous les couleurs du Sud.

* AFGHANISTAN

Le clan Karzaï

Les Etats-Unis estiment qu'il leur faut contrôler les agissements du patron politique de Kandahar, Ahmed Wali Karzaï (surnommé "AWK"), le demi-frère du président afghan Hamid Karzaï. "Bien que nous devions traiter avec “AWK” en tant que président du conseil provincial, il est considéré par beaucoup comme corrompu et impliqué dans le trafic de drogue", note un télégramme de novembre2009.

Au cœur de la stratégie du clan Karzaï figurerait l'appropriation de deux ressources clés, "les terres fertiles et l'eau", ainsi que sa volonté de faire main basse sur les compagnies de sécurité privées.

* PAKISTAN

Des soldats américains dans les zones tribales

L'ambassadrice américaine à Islamabad fait état, en octobre 2009, d'un feu vert de l'état-major pakistanais à la présence de forces spéciales américaines (six hommes) dans les zones tribales. Le câble précise que c'est la seconde fois en deux mois que l'autorisation est fournie.

Le nucléaire

Barack Obama confie que le Pakistan est son "cauchemar privé", selon un télégramme. Islamabad supporte mal l'obsession américaine visant à mettre son arsenal nucléaire sous tutelle. L'ambassadrice américaine évalue, en février2009, le risque: "Notre principale inquiétude n'est pas qu'un groupe islamiste puisse subtiliser une bombe entière, mais plutôt qu'un individu travaillant au sein des installations gouvernementales fasse sortir suffisamment de matériel fissile pour fabriquer une bombe."

* IRAK

L'ingérence de l'Iran

Menaces et promesses, aide financière, manipulations politiques, espionnage tous azimuts, tentatives d'influence religieuse, fournitures d'armes et d'explosifs à des milices, incidents sporadiques plus ou moins provoqués sur les frontières communes: la stratégie iranienne en Irak a usé de tous les instruments possibles. C'est "le général Ghassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution – Force Al-Qods (un proche du Guide suprême iranien, Ali Khamenei), qui dirige la formulation et la mise en œuvre de la politique irakienne du gouvernement d'Iran".

* YÉMEN

Les raids américains

Dans la lutte contre Al-Qaida pour la péninsule Arabique (AQPA), et contrairement à la thèse officielle selon laquelle les bombardements des bases présumées d'AQPA sont l'œuvre de l'armée yéménite, un télégramme relatant une rencontre entre le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, et le général américain, David Petraeus, en janvier 2010, prouve que ces frappes sont l'œuvre de l'armée américaine. "Nous continuerons à dire qu'il s'agit de nos bombes et non des vôtres", assure le président.

* ISRAËL

Les ventes d'armes américaines aux pays arabes

Une méfiance générale vis-à-vis des pays du Moyen-Orient, et qui ne se limite pas au programme nucléaire iranien, incite Israël à nourrir la revendication d'un avantage militaire qualitatif régional. Israël veille à ce que les pays arabes ne soient pas dotés d'armes susceptibles de l'inquiéter.

* KENYA – SOUDAN

Trafic d'armes et corruption

Officiellement destinée à l'armée kényane, une importante cargaison de chars T 72 et d'armes découverte après l'arraisonnement, en septembre2008, d'un navire par des pirates somaliens, a été livrée au Sud-Soudan en contravention avec l'accord de paix signé en 2005. Les Américains découvrent les liens entre les autorités kényanes et celles du Sud-Soudan. Un "haut responsable kényan", notent-ils, a pu tirer "un bénéfice financier" pour avoir facilité le transfert clandestin des chars et des armes achetés en Ukraine.

* SÉNÉGAL

Corruption et divisions à Dakar

Les Etats-Unis considèrent le régime sénégalais du président Abdoulaye Wade comme "une démocratie faiblissante" gangrenée par "des scandales financiers". Karim Wade, fils et dauphin probable du président, est surnommé "Monsieur 15%".

* MAGHREB

Corruption en Tunisie et au Maroc

Les diplomates américains dépeignent le régime "sclérosé" du président Ben Ali et "la corruption de la famille de la première dame", et pensent que "les pratiques de corruption se sont institutionnalisées" au Maroc sous le règne de MohammedVI, visant le Palais royal et l'armée.

* TURKMÉNISTAN

Le paradis de Bouygues

Frappé par la crise, le groupe français a relocalisé un nombre important d'employés au Turkménistan. La dictature d'Asie centrale est devenue pour Bouygues un véritable havre de prospérité, au point que Bouygues a la maîtrise presque exclusive de tous les chantiers prestigieux. Les diplomates américains s'interrogent sur les dessous de cette situation privilégiée, dans un pays opaque et corrompu, soulignant que certains bâtiments monumentaux demeurent, une fois livrés, quasiment inoccupés.


Source : http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/24/wikileaks-panorama-des-informations-publiees-par-le-monde_1457337_1446239.html#ens_id=1450400&xtor=RSS-3208


Dernière édition par geoff78 le Sam 25 Déc 2010 - 21:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WikiLeaks, quelques notes.   WikiLeaks, quelques notes. I_icon_minitimeSam 25 Déc 2010 - 21:25

Michel Collon - Wikileaks et Cantona servent-ils à quelque chose? Décembre 2010



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