Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Planète Révélations


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 La grande arnaque du réchauffement climatique.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Numia

Numia

Masculin Poissons Singe
Messages : 432
Date d'inscription : 31/07/2009
Age : 44
Localisation : 85

La grande arnaque du réchauffement climatique. Empty
MessageSujet: La grande arnaque du réchauffement climatique.   La grande arnaque du réchauffement climatique. I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 16:35

Explosion d’une bombe dans le landernau réchauffiste. Vers un Climategate ?

La BBC confirme cette information qui a mis la blogosphère anglophone en ébullition, et commence à toucher la grande presse. Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes, et dont je vous entretenais des soupçons de fraude scientifiques qui accompagnaient son directeur, un certain Phil Jones.

Tout acte de piratage actif d’un ordinateur dont l’utilisateur n’a pas souhaité ouvrir l’accès est un acte répréhensible, mais en l’occurence, j’ai du mal à en vouloir au(x) Hacker(s), malgré l’illégalité de son acte. Le butin, de 61Mo une fois zippé, comporte 72 documents et 1073 e-mails.

Véracité : probable

Le pirate a mis les fichiers en libre accès sur plusieurs serveurs de "dump", que vous trouverez facilement. Naturellement, il est possible que le pirate ait "rajouté des truffes" au produit de sa rapine, et que les révélations "croustillantes" qui commencent à fleurir ça et là ne soient que des hoax.
Mais, comme le fait remarquer Lubos Motl, le pirate aurait alors réussi à insérer des fichiers d’une vraisemblance incroyable en quelques heures, entre son forfait et la mise à disposition. De nombreux commentateurs notent que trop de détails sont trop vrais pour avoir été fabriqués. Soit nous sommes en présence d’une véritable guerre informatique déclenchée par une organisation anti-réchauffiste aux puissants moyens (mais vous savez, moi, les théories du complot...), soit, plus probablement, les fichiers sont authentiques. D’ailleurs, Phil Jones lui même semble avoir reconnu que le Hack était réel et les mels sans doute authentiques.

Dernière minute avant bouclage : Real Climate reconnait que les messages sont authentiques et tente maladroitement de les minimiser en arguant que leur contenu, qui n’était pas destiné à être publié (vrai) est "normal", et que les phrases gênantes, une fois replacées dans leur contexte, ne le sont plus. Ah ?

Contenus : décapants

J’ai pu moi même télécharger le dossier "FOI2009". J’ai donc pu vérifier moi même la présence des mels cités par Watts, Motl, McIntyre (dont le site est en panne, record de trafic oblige). Le Herald Sun australien reprend l’histoire à son compte et livre des détails. Ce site met en ligne les fichiers txt sous forme de portail cherchable (belle réactivité). Selon les réchauffistes sur Twitter, le buzz est hors de tout contrôle.

Ces mels, s’ils sont authentiques, révèlent des pratiques frauduleuses, il n’y a pas d’autre mot, de certaines personnes très influentes dans les cercles réchauffistes, dont les travaux sont la base des rapports du GIEC. C’est la plus grande affaire de fraude scientifique depuis Lyssenko.

Quelques exemples

Ce tableau Excel, que des internautes se sont empressés de publier sur google docs, montre les sommes considérables que Jones a collectées depuis les années 90. Plus de 13 Millions de livres sterling au total.

Des extraits intéressants (cités par Watts, Motls, The Examiner, et bien d’autres) ont été traduits par "domip" sur lepost. fr :

From : Phil Jones
To : ray bradley ,mann@virginia.edu, mhughes@ltrr.arizona.edu
Subject : Diagram for WMO Statement
Date : Tue, 16 Nov 1999 13:31:15 +0000
Cc : k.briffa@uea.ac.uk,t.osborn@uea.ac.uk

Dear Ray, Mike and Malcolm,

Once Tim’s got a diagram here we’ll send that either later today or first thing tomorrow. I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline. Mike’s series got the annual land and marine values while the other two got April-Sept for NH land N of 20N. The latter two are real for 1999, while the estimate for 1999 for NH combined is +0.44C wrt 61-90. The Global estimate for 1999 with data through Oct is +0.35C cf. 0.57 for 1998. Thanks for the comments, Ray.

Cheers
Phil

Prof. Phil Jones
Climatic Research Unit Telephone +44 (0) 1603 592090
School of Environmental Sciences Fax +44 (0) 1603 507784
University of East Anglia
Norwich Email p.jones@uea.ac.uk
NR4 7TJ
UK
(...)


Je viens de terminer d’utiliser l’astuce Nature (ndt : la revue scientifique) de Mike (ndt : Michael Mann ??) qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (çad depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith’s (ndt : probalement Briffa) afin de masquer le déclin.


A noter que le déclin dont il est question est probablement celui des températures, mais Phil Jones affirme que ce n’est sûrement pas cela mais qu’il ne se souvient plus de quoi il parlait à l’époque, ce qui n’a rien d’étonnant d’ailleurs. L’astuce "Nature" est décrite ici par St. McIntyre, qui est statisticien de formation.

D’autres font part de leurs propres doutes quant à la réalité du réchauffement :


The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming : but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate.


Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montre qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient.

D’autres évoquent la suppression de preuves, au moment de l’affaire du Freedom of Information Act qui exigeait que leurs données brutes et leurs algorithmes soient révélés :


Can you delete any emails you may have had with Keith re AR4 ? Keith will do likewise. He’s not in at the moment – minor family crisis.Can you also email Gene and get him to do the same ? I don’t have his new email address.We will be getting Caspar to do likewise.

Peux-tu effacer tous les emails que tu as échangés avec Keith re AR4 ? Keith fera pareil.Peux-tu également écrire à Gene et lui dire de faire de même ?On va demander à Caspar de faire pareil.

Ici est évoquée la tentative de masquer la période de l’Optimum Médiéval (pédiode médiévale pendant laquelle il faisait plus chaud qu’actuellement) :


I think that trying to adopt a timeframe of 2K, rather than the usual 1K, addresses a good earlier point that Peck made w/ regard to the memo, that it would be nice to try to “contain” the putative “MWP”,


...Je pense que le fait d’utiliser une période de 2000 ans plutôt que 1000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de "contenir" le soi-disant "OM" (ndt : Optimum Médiéval)

On y apprend également les pressions exercées sur les revues scientifiques afin que les études réfutant le réchauffement climatique ne soient pas publiées...

I think we have to stop considering “Climate Research” as a legitimate peer-reviewed journal. Perhaps we should encourage our colleagues in the climate research community to no longer submit to, or cite papers in, this journal. We would also need to consider what we tell or request of our more reasonable colleagues who currently sit on the editorial board…What do others think ?


Je pense qu’il va falloir cesser de considérer "Climate Research" comme une revue à comité de lecture légitime. Peut-être devrions-nous encourager nos collègues de la communauté de la recherche climatique de ne plus soumettre d’article à ce journal ni citer d’articles de ce journal. Nous devrions aussi penser à en parler à nos collègues plus raisonnables qui siègent au comité éditorial... Qu’en pensez-vous ?

Et d’ici demain, de nombreux autres secrets devraient être livrés par "the Jones files". Si c’est authentifié, et même real climate semble le reconnaître, c’est un gigantesque climategate qui se profile. Les protagonistes avouent sans ambage dans leurs échanges qu’ils "retravaillent" les données pour les faire coller à leurs hypothèses, et recommandent la destruction de documents alors qu’ils sont sous le coup d’une investigation au titre du "Freedom of Information act" du royaume uni, ce qui est illégal, et tend à indiquer qu’il y aurait "quelque chose à cacher".

Rappelons que les données de températures du présent et du passé fournies par le Hadley center, qui s’est déjà rendu célèbre en refusant de communiquer ses données brutes à des gens comme Courtillot ou McIntyre, sont réutilisées (et sans doute de bonne foi) par des milliers de scientifiques dans le monde, dans des travaux étudiant la relation entre températures et toutes sortes de phénomènes, géologique, zoologiques, historiques, etc...

Une fraude aussi importante sur les données de températures récentes obligerait des centaines d’équipes de travail dans le monde à reprendre leurs résultats de recherche : les dégâts de cette possible fraude dépasseraient sans doute le cadre du changement climatique. Les coupables de telles manipulations doivent être jugés.

Suites politiques

Au plan international, voilà qui scelle certainement le dernier clou sur le cercueil d’un accord lors de la conférence de Copenhague.

Il est urgent qu’à la lumière de ces découvertes, une action forte soit entreprise auprès de nos parlementaires pour forcer une suspension de TOUTES les lois votées au nom de la "lutte contre le réchauffement climatique anthropique", le temps que cette affaire soit tirée au clair. LA TAXE CARBONE doit être ABANDONNEE et les lois "Grenelle" abrogées de toute urgence.

Nous ne pouvons plus nous permettre de voter des lois et taxes liberticides et anti-économiques au nom d’une science aussi ouvertement biaisée.
Revenir en haut Aller en bas
http://amourbleu.blog4ever.com
Numia

Numia

Masculin Poissons Singe
Messages : 432
Date d'inscription : 31/07/2009
Age : 44
Localisation : 85

La grande arnaque du réchauffement climatique. Empty
MessageSujet: Re: La grande arnaque du réchauffement climatique.   La grande arnaque du réchauffement climatique. I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 16:51

Changement climatique: La méthode scientifique pervertie
Dimanche, 15 Novembre 2009 17:45 | Écrit par Xavier Driancourt, PhD |
Les controverses autour des méthodes scientifiques mises en oeuvre par les instances dirigeantes du GIEC, organisme placé sous le contrôle de l'ONU, pour l'étude du changement climatique, ont inspiré à M. Xavier Driancourt, lui même docteur en statistiques et spécialiste de modélisation, des réflexions sur les perversions qui entachent le processus de création du savoir scientifique placé sous la contrainte politique et financière. Il est urgent de remettre en question les méthodes scientifiques de la fabrication du savoir dans les champs de la science qui engendrent des décisions politiques aux conséquences économiques et politiques très lourdes.





------------------

Témoignage sur l'évolution contemporaine du monde scientifique
Xavier Driancourt, PhD



J’ai été chercheur durant quelques années dans le domaine du machine learning, (disons pour simplifier : statistiques appliquées), à l’occasion d’un doctorat puis une fonction d’ingénieur de recherche, dans une équipe universitaire puis une start-up toutes deux en pointe au niveau mondial.

Mon équipe de recherche universitaire, ma start-up, mes travaux ou ceux de mes proches collègues, ont été à l’origine d’évolutions importantes autour des années 1990. Un tiers des chèques traités aux USA le sont avec des machines qui incorporent les logiciels de lecture automatique mises au point avec nos logiciels de modélisation. Durant quelques semaines le record du monde de fiabilité de décodage acoustico-phonétique sur une base de donnée de référence les plus en vue au niveau mondial l’a été avec un logiciel mis au point par un doctorant sous ma conduite. Les meilleurs systèmes de prévision français de circulation autoroutière, d’affluence aux centres d’appels carte bleue, et autres prévisions commerciales l’ont été avec un logiciel de notre entreprise. Etc.

Plusieurs faits m’ont frappé dans l’organisation du monde scientifique contemporain, m’amenant à une réflexion générale sur l’évolution de la science. Cette réflexion m’a été salutaire lorsque je fus amené, en tant que citoyen, à observer le comportement du monde scientifique dans l’affaire du réchauffement climatique. J’ai porté en introduction de mon mémoire de doctorat plusieurs éléments de réflexion.

1- Au fondement de la méthode scientifique se trouve un principe fondateur : la vérifiabilité (ou son dual, la réfutabilité). Toute assertion scientifique doit être vérifiable (resp. réfutable), c’est à dire reproductible (resp. sans contre vérité) dans des conditions comparables. Un théorème doit pouvoir être démontrable et redémontré, une expérience de physique observable et réobservée, etc. La méthode de la relecture par les pairs qui est de règle dans les revues scientifique était à l’origine destinée à garantir la vérification. Or aujourd’hui la complexité des méthodologies scientifiques mises en place, le coût des matériels, et la multiplication frénétique des publications scientifiques (dont les 90% pourraient tout aussi bien être mises à la poubelle) souvent produites dans une course frénétique à la visibilité tous azimuts, font que les article se contentent de documenter la ligne générale de leur méthodologie et non leur méthodologie exacte, et les relectures se contentent de garantir la plausibilité des assertions, et non leur exactitude. Vérifier l’exactitude en ayant recours à la méthodologie exacte nécessiterait pour nombre de publications en physique, en statistiques appliquées, en sciences de la nature, en sciences humaines, des mois de travail et de couteux matériels. Or la relecture avant publication d’un article scientifique octroie en général quelques heures, tout au plus quelques demi-journées et aucun crédit de matériel. Ce qui était suffisant au 19ème siècle pour garantir l’exactitude ne garantit plus aujourd’hui que la plausibilité. En retour la méthode de la revue de plausibilité permet à des communautés entières de partager une culture souvent fertile avec une réactivité maximale.

2- La science se fragmente en d’innombrables spécialités aveugles les unes aux autres, chacune dotée d’une communauté internationale. Cela se justifie par l’immensité du champ scientifique et l’extension croissante de la sphère des connaissances humaines. Cela rend de plus en plus incontrôlable les coteries qui se cooptent de façon internationale pour se doter de la respectabilité apte à capter des capitaux publics ou privés, qu’elles soient nécessaires, pertinentes, ou tout simplement fumistes. De vieux chercheurs refusent de se recycler dans des thèmes réellement nouveaux et préfèrent radoter dans de vieux thèmes entièrement reformulés de façon à apparaitre superficiellement comme nouveaux. Des brevets doublons sont déposés sans que les experts nommés par les organismes publics d’octroi ne parviennent à déceler la fraude. Des fumistes ou des narcissiques vantent les mérites de méthodes rocambolesques qui depuis de nombreuses années échouent pitoyablement en dehors de leur contexte jouet. Des prétentieux ou des arrivistes affichent des résultats apparemment excellents, en réalité complètement pipés pour faire croire à une efficacité illusoire. En retour j’ai vu des résultats inattenduement positifs venir d’approches novatrices mêlant de façon originale des disciplines initialement hétérogènes.

3- Chaque communauté va développer ses propres acceptations. La plausibilité remplace l’exactitude. Au total des cercles de respectabilité se développent parfois sur du sable. En retour j’ai aussi vu des communautés d’une extrême compétence juger avec vigilance les apports véritables des nouveaux travaux.

4- Chaque communauté scientifique se défend de façon darwinienne face aux communautés trop proches pour être neutres, trop éloignées pour être amies. Les territoires de budgets et de respectabilité se gagnent par de véritable guerres tribales. La vérification de l’exactitude étant hors d’atteinte du décideur administratif ou financier, les budgets se gagnent sur des dialectiques de respectabilité elles-mêmes souvent fondées sur du sable. J’ai eu l’immense chance de travailler dans un domaine ou nos travaux se traduisaient, après plusieurs mois par des résultats expérimentaux substantiels, et après plusieurs années d’ingénierie applicative, par des résultats industriels concrets qui venaient prouver leur qualité. Malgré cela j’ai vu des fumistes, j’ai vu des arrivistes, qui parvenaient à maintenir durant des années les décideurs administratifs ou financiers dans l’illusion que leurs travaux étaient d’aussi bonne qualité, par exemple en travaillant sur des problèmes jouets et en affichant des taux de succès illusoirement similaires à ceux d’équipes concurrentes qui travaillaient sur des problèmes immensément complexes issus du monde réel. En retour, combien de travaux d’une qualité remarquable n’ont pas eu la chance que nous avons eu de connaitre cette extraordinaire conjonction qui seule a permis leur concrétisation industrielle à l’issue de long travaux d’ingénierie applicative ?

5- Une part importante de la vie des équipes de recherche consiste à trouver des financements ou de la respectabilité. La plupart des chercheurs se comportent comme n’importe quel animal défendant son territoire, quitte à piétiner, mordre, voire dévorer son voisin. J’ai vu des chercheurs se piétiner de façon infecte pour quelques milliers d’euros de budget. J’ai vu des travaux qui auraient tout aussi bien pu terminer dans la poubelle pour le plus grand bien de l’humanité être encensés et décorés grâce à des accointances politiques. En retour, j’ai aussi vu des chercheurs à l’intégrité irréprochable véritablement épris d’idéal scientifique.

6- Des modèles informatico-mathématiques dotés d’une immense richesse fonctionnelle peuvent digérer une énorme quantité d’information sans jamais en tirer quoi que ce soit de pertinent. Seule la stabilité des modèles face aux fluctuations des données permet de prouver leur robustesse. Ces théories mathématiques ne sont apparues que récemment dans le champ de l’enseignement académique. Trop souvent les statisticiens « classiques » se dispensent d’effectuer des validations croisées qui consistent à partitionner des échantillons d’apprentissage et des échantillons de tests distincts afin de mesurer cette robustesse. En retour, des modèles informatico-mathématiques robustes permettent de résoudre plus vite et même plus justement des problèmes jusque là insolubles pour des raisons de manque de mesures directes ou de complexité calculatoire.

7- Si vous masquez les véritables causes d’un phénomène, les corrélations avec d’autres phénomènes sans rapports finiront par apparaitre et donneront l’illusion d’avoir trouvé une explication. La couleur de la robe de la première passagère d’un paquebot sera forcément corrélée à l’une des innombrables variables que sont l’âge du capitaine, du lieutenant ou du timonier, ou le numéro de série d’un des innombrables composants de tout paquebot. Si vous connaissez certaines corrélations non causales pouvant avoir une incidence politique, alors il vous suffit de faire en sorte que les véritables causes du phénomène soient interdites de prise en compte pour que les corrélations non causales donnent l’illusion d’être les véritables causes. Alors vous accèderez au pouvoir politique. En retour, si vous êtes honnêtes, vous êtes amené à écarter les non-causes des machineries statistiques, de peur qu’une corrélation malencontreuse apparaisse et ne leur donne une importance illusoire.

L’utilisation de la science pour des décisions politiques majeures n’a donc aucun sens sans processus d’audit complet. Or toute la démarche politique autour de l’affaire du réchauffement climatique n'est pas une démarche fondée sur le sérieux, la transparence et la sincérité, mais une démarche hélas fondée sur la passion, sur le secret des données et des méthodes, et sur la propagande, avec exercice de pressions psychologiques sur le public et les scientifiques rebelles. La suite, on la connait : des données sources non fiables, voire trafiquées par des correctifs erronés et même inversés, des modèles non robustes, des corrélations biaisées par l’interdiction de prendre en compte les phénomènes solaires, mais glorifiant la mystérieuses ampleur de la prise en compte du taux de CO2, des milliards d’euros déversés chaque année dans les poches des alarmistes, des fonctionnaires onusiens et des politiciens avides de prouver que la chose politique serait plus utile et moins corrompue qu’elle ne l'est, d’honnêtes scientifiques raillés, voire professionnellement persécutés pour avoir émis des doutes, et d'autres terrorisés à l’idée d’en émettre.

La gigantesque et triste farce mondiale qu'est l’affaire du réchauffement climatique pose la question de l'évolution de la méthode scientifique au 21ème siècle, tout particulièrement lorsque des décisions politiques lourdes de conséquences peuvent en découler.

Xavier Driancourt
PhD , Computers Sciences & Statistics
Mastère MMFAI ENS Ulm
MBA IAE Paris

©️ 2009 Xavier DRIANCOURT & Institut Hayek
Revenir en haut Aller en bas
http://amourbleu.blog4ever.com
 

La grande arnaque du réchauffement climatique.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La Grande Arnaque du Réchauffement Climatique (VOST FR)
» Réduire la population ... pour lutter contre le réchauffement climatique
» Réchauffement climatique : la Nasa veut déplacer la planète Terre
» L'accélération hors normes du réchauffement climatique
» Réchauffement climatique et hivers rigoureux..cherchez l'erreur.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Planète Révélations ::  Actualités scientifiques  :: La Terre & ses phénomènes :: Changements climatiques / Phénomènes météorologiques-