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 Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens

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orné

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MessageSujet: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMer 11 Déc 2013 - 18:21

Rappel du premier message :

Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Ukraine-1

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Ukraine-2

La secrétaire d’Etat ajointe américaine Victoria Nuland a jugé «totalement inadmissible  » l’intervention policière contre l’opposition en Ukraine, et appelé le pays à « sauver son avenir européen », à l’issue d’un entretien avec le président Viktor Ianoukovitch à Kiev.

« Je lui ai dit clairement que ce qui s’était passé la nuit dernière était absolument inadmissible dans un Etat démocratique », a déclaré Mme Nuland à la presse.




Le Figaro.



Vu sur Fdesouche.


Dernière édition par orné le Sam 24 Mai 2014 - 1:27, édité 1 fois
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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 22:17

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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeSam 15 Mar 2014 - 5:39

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orné

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeSam 15 Mar 2014 - 19:17

Des emails hackés incriminent à nouveau les Etats-Unis qui préparent un false flag en Ukraine

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Email

D'après Veterans Today, Un groupe de Hackers auraient mis la main sur des échanges de mails entre l'attaché adjoint de l'armée à l'ambassade américaine, Jason P. Gresh, et Igor Protsik, un officiel du staff du général ukrainien. Cela parle de provocations à venir qui sont demandés par les autorités US, pouvant impliquer les russes et donc motiver une intervention du Pentagone.

Les emails principaux ont été publiés sur ce site et l'ensemble des emails est fournis en pièces jointes: ils ont l'air authentiques. Je ne pensais pas en parler au départ et puis je vois arriver dans la foulée aujourd'hui deux articles intéressants: Le chef du parti pro-russe en Crimée à été kidnappé et des mercenaires armées se dirigent vers Donetsk et Lugansk. Le dernier article indique que les provocateurs seraient déguisés en troupes russes. Ce plan éventé de déstabilisation pré-électoral est-il toujours d'actualité? On dirait bien que oui. Affaire à suivre...

Les provocations vont bon trains dans la mesure ou "les sites internet du Kremlin, du ministère russe des Affaires étrangères, de la Banque centrale et de l'agence publique d'information RIA Novosti ont subi vendredi des cyber-attaques qui en ont interrompu le fonctionnement".

Publié par Fawkes News

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Conférence de presse de Vladimir Poutine sur la situation en Ukraine (texte complet)

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 336852_Russian-president-Putin--e1394210856415

Alors que les journalistes russes sont interdits à la prochaine conférence de presse d'Obama et Iatseniouk (la démocratie à l'américaine...), voyons voir ce que Poutine a à nous dire de la situation en Ukraine. Autant dire que c'est un tout autre son de cloche que les positions occidentales et les preuves sont en sa faveur. On apprends entre autre des informations passées sous silence en France comme le fait que les Berkouts ne soient non seulement plus soignés de leurs blessures mais plus nourris (même les prisonniers de guerre ne subissent pas cela) et leur familles sont humiliées et sont obligées de rester chez elles.

Cette conférence est longue mais remet bien les choses en place. On peut y voir un président sans langue de bois, à l'opposé de ce à quoi nos dirigeants nous ont habitué, qui analyse la situation calmement, sans prétentions bellicistes ni menaces veines. Au cours de la conférence, il lance également un pic subtil à ses détracteurs: "Les langues des diplomates, comme nous le savons, sont là pour occulter leurs pensées". Fawkes

(4 mars 2014) PRESIDENT DE LA RUSSIE VLADIMIR POUTINE : Bonjour, chers collègues.
Comment allons-nous procéder ? Voilà ce que je propose : nous allons avoir une conversation, plutôt qu’une interview. Par conséquent, je vous demande de commencer par poser toutes vos questions, je vais les noter et essayer d’y répondre, puis nous aurons une discussion plus détaillée sur des points précis qui vous intéressent le plus.


ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Conf%C3%A9rence-Poutine


Commençons.

QUESTION : Monsieur le Président, je voudrais demander (vous avez fait une longue pause, nous avons donc pas mal de questions en attente) comment évaluez-vous les événements à Kiev ? Pensez-vous que le gouvernement et le président par intérim, qui sont actuellement au pouvoir à Kiev, sont légitimes ? Êtes-vous prêt à communiquer avec eux, et à quelles conditions ? Pensez-vous qu’il est maintenant possible de revenir aux accords du 21 Février, dont tout le monde parle si souvent ?

QUESTION : Monsieur le Président, la Russie a promis une aide financière à la Crimée et des instructions ont été transmises hier au ministère des Finances. A-t-on une idée claire du montant accordé, d’où provient l’argent, et à quelles conditions et quand ? La situation est très difficile.

QUESTION : Quand, à quelles conditions et dans quel cadre la force militaire peut-elle être employée en Ukraine ? Dans quelle mesure cela respecte les accords internationaux de la Russie ? Les exercices militaires qui viennent de se terminer ont-ils quelque chose à voir avec un éventuel recours à la force ?

QUESTION : Nous aimerions en savoir plus sur la Crimée. Pensez-vous que les provocations sont terminées ou qu’il y a encore une menace pour les citoyens russes la population russophone qui sont actuellement en Crimée ? Quelles sont les tendances générales là-bas - la situation s’améliore ou s’empire ? Nous entendons des versions contradictoires.

QUESTION : Si vous décidez d’employer la force, avez-vous envisagé tous les risques possibles pour vous-même, pour le pays et pour le monde : des sanctions économiques, une sécurité mondiale amoindrie, une éventuelle interdiction sur les visas ou un plus grand isolement de la Russie, comme exigés par des politiciens occidentaux ?

QUESTION : Hier, le marché boursier russe a chuté, en réponse au vote du Conseil de la Fédération, et le taux de change du rouble a atteint des niveaux historiquement bas. Vous attendiez-vous à une telle réaction ? Quelles sont les conséquences possibles pour l’économie ? Faut-il prendre maintenant des mesures spéciales, et de quel type ? Par exemple, pensez-vous que la décision de la Banque centrale de passer à un taux de change flottant du rouble était peut-être prématurée ? Pensez-vous qu’il faudrait revenir sur cette décision ?

VLADIMIR POUTINE : Très bien, arrêtons-nous là pour le moment. Je vais commencer, et puis nous allons continuer. Ne vous inquiétez pas, je vais essayer de répondre à autant de questions que possible.
Tout d’abord, mon analyse sur ce qui est arrivé à Kiev et en Ukraine en général. Il ne peut y avoir qu’une seule analyse : il s’agit d’une prise de pouvoir anticonstitutionnelle, une prise de pouvoir armée. Est-ce que quelqu’un le conteste ? Personne ne le conteste. Il y a une question que ni moi, ni mes collègues avec qui j’ai beaucoup discuté ces derniers jours de la situation en Ukraine, comme vous le savez – une question à laquelle aucun d’entre nous ne peut répondre. La question est pourquoi avoir fait ça ?

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le président Ianoukovitch, par l’intermédiaire des ministres des Affaires étrangères des trois pays européens – la Pologne, l’Allemagne et la France – et en présence de mon représentant (le commissaire russe des droits de l’homme, Vladimir Loukine) ont signé le 21 février un accord avec l’opposition. Je tiens à souligner qu’en vertu de cet accord (je ne porte pas un jugement, je rappelle simplement un fait) M. Ianoukovitch a tout simplement cédé son pouvoir. Il a accepté toutes les demandes de l’opposition : il a accepté des élections législatives anticipées, des élections présidentielles anticipées, et un retour à la Constitution de 2004, comme demandé par l’opposition. Il a répondu positivement à notre demande, à la demande des pays occidentaux et, avant tout, à celle de l’opposition de ne pas recourir à la force. Il n’a pas donné un seul ordre illégal de tirer sur les pauvres manifestants. En outre, il a donné des ordres pour retirer toutes les forces de police de la capitale, et elles ont obéi. Il est allé à Kharkov pour assister à un événement, et dès qu’il est parti, au lieu de libérer les bâtiments administratifs occupés, ils ont immédiatement occupé la résidence du président et le bâtiment du gouvernement – ce ce qu’ils ont fait au lieu de respecter l’accord.

Je me demande, quel était le but de tout cela ? Je veux comprendre pourquoi cela a été fait. Il avait en effet déjà renoncé à son pouvoir, et je crois, c’est ce que je lui ai dit, il n’avait aucune chance d’être réélu. Tout le monde est d’accord là-dessus, tous ceux avec qui j’ai conversé ces derniers jours. Quel était le but de toutes ces actions inconstitutionnelles, illégales, pourquoi ont-ils crée ce chaos dans le pays ? Des militants armés et masqués errent encore dans les rues de Kiev. C’est une question sans réponse. Voulaient-ils l’humilier et faire une démonstration de force ? Je pense que ces actions sont absolument stupides. Le résultat est l’exact contraire de ce qu’ils attendaient, parce que leurs actions ont fortement déstabilisé l’est et le sud-est de l’Ukraine.

Voyons comment nous en sommes arrivés là.
À mon avis, cette situation révolutionnaire couvait depuis longtemps, depuis les premiers jours de l’indépendance de l’Ukraine. Le citoyen ukrainien ordinaire, le gars ordinaire a souffert pendant le règne de Nicolas II, sous le règne de Koutchma et Iouchtchenko, et de Viktor Ianoukovitch. Rien ou presque rien ne s’est amélioré. La corruption a atteint des sommets inconnus ici, en Russie. L’accumulation de la richesse et de la stratification sociale – des problèmes qui sont aigus aussi chez nous – sont bien pires en Ukraine, radicalement pires. Là-bas, ils sont au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. En général, les gens voulaient un changement, mais il ne faut pas appuyer un changement illégal.

Seuls les moyens constitutionnels devraient être employés dans l’espace post-soviétique, où les structures politiques sont encore très fragiles, et les économies encore faibles. Dans une telle situation, sortir du cadre constitutionnel est toujours une erreur fondamentale. Par ailleurs, je comprends ces gens à Maidan, même si je n’approuve pas ce genre de dénouement. Je comprends les gens à Maidan qui réclament un changement radical du pouvoir plutôt qu’un ravalement de façade. Pourquoi le demandent-ils ? Parce qu’ils ont pris l’habitude de voir des voleurs remplacés par d’autres voleurs. De plus, les gens dans les régions ne participent même pas à la formation de leurs propres gouvernements régionaux. A une époque dans ce pays, le président nommait les dirigeants régionaux, mais les autorités législatives locales devaient les approuver, alors qu’en Ukraine, ils sont nommés directement. Aujourd’hui, nous procédons à des élections, alors qu’ils en sont encore loin. Alors ils ont commencé à nommer toutes sortes d’oligarques milliardaires pour gouverner les régions de l’est du pays. Il n’est pas étonnant que les gens ne l’acceptent pas, pas étonnant qu’ils pensent que, suite à une privatisation malhonnête (comme beaucoup le pensent ici aussi) des gens sont devenus riches et maintenant ont été portés au pouvoir.

Par exemple, M. Kolomoisky a été nommé gouverneur de Dnepropetrovsk. C’est un escroc unique en son genre. Il a même réussi à voler notre oligarque Roman Abramovitch, il y a deux ou trois ans. L’arnaquer, comme nos intellectuels se plaisent à dire. Ils ont signé une certaine affaire, Abramovich a transféré plusieurs milliards de dollars, et l’autre a simplement empoché l’argent, sans rien en échange. Quand je lui ai demandé [ à Abramovitch ] : « Pourquoi avez-vous fait ça ? » il a dit « Je n’ai jamais pensé que c’était possible. » D’ailleurs, je ne sais pas s’il a récupéré son argent et si la transaction a été conclue. Mais cela s’est réellement passé, il y a quelques années. Et maintenant, cet escroc est nommé gouverneur de Dnepropetrovsk. Pas étonnant que les gens sont insatisfaits. Ils étaient mécontents et le resteront si ceux qui se réfèrent eux-mêmes comme les autorités légitimes continuent de la même façon.

Plus important encore, les gens devraient avoir le droit de déterminer leur propre avenir, celui de leurs familles et de leur région, et d’avoir une participation égale. Je tiens à souligner ceci : partout où une personne vit, dans n’importe quelle partie du pays, il ou elle devrait avoir le droit à une participation égale dans la détermination de l’avenir du pays.

Les autorités actuelles sont-elles légitimes ? Le Parlement l’est partiellement, mais toutes les autres ne le sont pas. L’actuel président par intérim n’est certainement pas légitime. Il n’y a qu’un seul président légitime, du point de vue juridique. De toute évidence, il n’a aucun pouvoir. Cependant, comme je l’ai déjà dit, et je le répète : Ianoukovitch est le seul Président incontestablement légitime.
En vertu du droit ukrainien, il existe trois façons de démettre un président : l’une est sa mort, l’autre est sa démission, et la troisième est sa mise en accusation. Cette dernière est une procédure constitutionnelle bien connue. Elle implique la Cour constitutionnelle, la Cour suprême et la Rada (Congrès). C’est une procédure longue et compliquée. Elle n’a pas été réalisée. Par conséquent, du point de vue juridique, il s’agit d’un fait incontesté.

En outre, je pense que c’est peut être la raison pour laquelle ils ont dissous la Cour constitutionnelle, ce qui va à l’encontre de toutes les normes juridiques de l’Ukraine et de l’Europe. Ils ont non seulement dissous la Cour constitutionnelle d’une manière illégitime, mais ils ont aussi – réfléchissez-y – chargé le Bureau du Procureur général d’engager des poursuites pénales contre des membres de la Cour constitutionnelle. Qu’est-ce que ça signifie ? Est-ce cela qu’ils appellent une justice libre ? Comment peut-on demander à quiconque de lancer une procédure pénale ? Si un crime ou un délit a été commis, les organismes chargés de faire respecter la loi le constatent et réagissent. Mais leur demander de déposer des accusations criminelles est absurde, c’est des magouilles.

Maintenant, sur l’aide financière à la Crimée. Comme vous le savez, nous avons décidé d’organiser le travail dans les régions russes pour aider la Crimée, qui a fait appel à nous pour une aide humanitaire. Nous allons la fournir, bien sûr. Je ne peux pas dire combien, quand et comment – le gouvernement y travaille encore, en réunissant les régions frontalières avec la Crimée, en fournissant un soutien supplémentaire à nos régions afin qu’elles puissent aider les gens en Crimée. Nous le ferons, bien sûr.

En ce qui concerne le déploiement des troupes, l’emploi des forces armées. Pour l’instant, ce n’est pas nécessaire, mais c’est toujours possible. Je voudrais dire ici que les exercices militaires qui ont récemment eu lieu n’avaient rien à voir avec les événements en Ukraine. Ces exercices avaient déjà été planifiés, mais nous n’avons pas divulgué ces plans, bien sûr, parce que c’était des exercices d’inspection surprise pour tester la réactivité de nos forces. Ils étaient prévus depuis longtemps, le ministre de la Défense rapportait à moi et j’avais l’ordre prêt pour commencer l’exercice. Comme vous le savez peut-être, les exercices sont terminés ; j’ai donné hier l’ordre aux troupes de retourner à leurs bases.

Quelle pourrait être une raison d’employer les forces armées ? Une telle mesure constituerait certainement une dernier recours.
Tout d’abord, la question de la légitimité. Comme vous le savez, nous avons reçu un appel à l’aide direct du président légitime, comme je le disais, le président légitime de l’Ukraine, M. Viktor Ianoukovitch, nous demandant d’utiliser les forces armées pour protéger la vie, la liberté et la santé des citoyens de l’Ukraine.

Quelle est notre principale préoccupation ? Nous voyons des saccages commis par des forces réactionnaires, des forces nationalistes et antisémites, dans certaines régions de l’Ukraine, y compris Kiev. Je suis sûr que vous, les membres des médias, ont vu comment un des gouverneurs a été enchaîné et menotté à quelque chose et ils ont versé de l’eau sur lui, dans le froid de l’hiver. Après ça, d’ailleurs, il a été enfermé dans une cave et torturé. C’est quoi cette histoire ? Est-ce la démocratie ? Est-ce une manifestation de la démocratie ? Il avait été récemment nommé à ce poste, en décembre, je crois. Même en admettant qu’ils sont tous corrompus là-bas, il avait à peine eu le temps de voler quoi que ce soit.

Et savez-vous ce qui s’est passé quand ils se sont emparés de l’immeuble du Parti des Régions ? Il n’y avait pas de membres du parti présents à ce moment-là. Quelques deux ou trois employés sont sortis, l’un était un ingénieur , et il a dit aux assaillants : « Pourriez-vous nous laisser partir, et laisser les femmes sortir, s’il vous plaît. Je suis un ingénieur, je n’ai rien à voir avec la politique. » Il a été abattu sur place devant la foule. Un autre employé a été conduit dans une cave, puis ils ont jeté des cocktails Molotov sur lui et brûlé vif. Est-ce là aussi une manifestation de la démocratie ?

Quand on voit ça, on comprend ce qui inquiète les citoyens de l’Ukraine, à la fois russes et ukrainiens, et la population russophone dans les régions de l’est et du sud de l’Ukraine. C’est ce crime incontrôlé qui les inquiète. Par conséquent, si nous voyons de tels crimes se répandre dans les régions orientales du pays, et si les gens nous appellent à l’aide, alors que nous avons déjà reçu une demande officielle du Président légitime, nous nous réservons le droit d’utiliser tous les moyens disponibles pour protéger les personnes. Nous croyons que ce serait tout à fait légitime. C’est notre dernier recours.
De plus, voici ce que je voudrais dire : nous avons toujours considéré l’Ukraine non seulement comme un voisin, mais aussi une république voisine fraternelle, et nous continuerons de le faire. Nos forces armées sont des compagnons d’armes, des amis, dont beaucoup se connaissent personnellement. Je suis certain, et j’insiste, je suis certain que l’armée russe et ukrainienne n’auront pas à s’affronter, qu’elles seront du même côté dans un combat.

Par ailleurs, les choses dont je parle – cette unité – c’est ce qui est en train de se passer en Crimée. Il faut noter que, Dieu merci, pas un seul coup de feu n’a été tiré là-bas, il n’y a pas de victimes, à l’exception de cette bousculade sur une place, il y a une semaine. Que s’est-il passé ? Des gens sont venus, ont encerclé des unités des forces armées et leur ont parlé, pour les convaincre de respecter les exigences et la volonté de la population locale. Il n’y a pas eu d’échange de tirs, pas un seul coup de feu.

Ainsi, la tension en Crimée liée à l’éventualité d’un recours aux forces armées s’est tout simplement calmée et il n’a pas été nécessaire d’en arriver là. La seule chose que nous avions à faire, et nous l’avons fait, était de renforcer la défense de nos installations militaires parce qu’elles étaient constamment menacées et nous savions que des nationalistes armés s’en approchaient. Nous avons fait cela, c’était la bonne chose à faire et très rapidement. Par conséquent, je pars de l’idée que nous n’aurons pas à faire quoi que ce soit de ce genre dans l’est de l’Ukraine.

Il y a cependant quelque chose que je voudrais souligner. De toute évidence, ce que je vais dire maintenant ne relève pas de mon autorité et nous n’avons pas l’intention de nous ingérer. Cependant, nous croyons fermement que tous les citoyens de l’Ukraine, je le répète, où qu’ils vivent, doivent avoir les mêmes droits à participer à la vie de leur pays et dans la détermination de son avenir.
Si j’étais à la place de ceux qui se considèrent comme les autorités légitimes, je ne perdrais pas de temps et passerais par toutes les procédures nécessaires, parce qu’ils n’ont pas de mandat national pour mener la politique intérieure, étrangère et économique de l’Ukraine, et en particulier pour déterminer son avenir.

A présent, le marché boursier. Comme vous le savez, le marché boursier était nerveux avant même que la situation en Ukraine ne se détériore. Ceci est principalement lié à la politique de la Réserve fédérale américaine, dont les décisions récentes ont renforcé l’attirance du marché américain pour les investisseurs et ces derniers ont commencé à déplacer leurs fonds des marchés en développement vers le marché américain. Il s’agit d’une tendance générale qui n’a rien à voir avec l’Ukraine. Je crois que c’est l’Inde qui a le plus souffert, ainsi que les autres Etats BRICS. La Russie a été touchée aussi, mais pas aussi durement que l’Inde, mais elle a été touchée.

C’est la raison fondamentale.
En ce qui concerne les événements en Ukraine, la politique a toujours une influence sur le marché boursier, d’une manière ou d’une autre. L’argent aime la sérénité, la stabilité et le calme. Cependant, je pense qu’il s’agit d’une évolution tactique temporaire et n’aura qu’une influence temporaire.

D’autres questions, s’il vous plaît.

QUESTION : Monsieur le Président, pouvez-vous nous dire si vous vous attendiez à une réaction aussi sévère aux actions de la Russie de la part de vos partenaires occidentaux ? Pourriez-vous nous donner des détails sur vos conversations avec vos partenaires occidentaux ? Nous n’avons eu qu’un communiqué du service de presse. Et que pensez-vous du sommet du G8 à Sotchi – aura-t-il lieu ?

VLADIMIR POUTINE : En ce qui concerne les réactions, le G8 et les conversations. Nos conversations sont confidentielles, certaines même ont lieu via des lignes sécurisées. Par conséquent, je ne suis pas autorisé à divulguer les échanges avec mes partenaires. Par contre, je vais me référer à certaines déclarations publiques faites par mes collègues de l’Ouest ; sans donner de noms, je vais les commenter d’une manière générale.

A quoi prêtons-nous attention ? On nous dit souvent que nos actions sont illégitimes, mais quand je demande : « Pensez-vous que ce que vous faites est légitime ? » Ils disent « oui ». Je dois ensuite leur rappeler les actions des États-Unis en Afghanistan, en Irak et en Libye, où ils ont agi soit sans l’aval de l’ONU soit ont complètement dénaturé le contenu des résolutions, comme c’était le cas avec la Libye. Là, comme vous le savez, la résolution ne parlait que de fermer l’espace aérien aux avions du gouvernement, alors que tout ça s’est terminé par des bombardements et des opérations terrestres des forces spéciales.

Nos partenaires, en particulier dans les Etats-Unis, expriment toujours clairement leurs propres intérêts d’état et géopolitiques et les suivent avec persévérance. Puis, en utilisant le principe « Vous êtes soit avec nous, soit contre nous », ils entraînent le monde entier dans le processus. Et ceux qui ne s’associent pas à eux se font « tabasser » jusqu’à ce qu’ils cèdent.

Notre approche est différente. Nous partons de la conviction que nous agissons toujours légitimement. Personnellement, j’ai toujours été un défenseur d’agir en conformité avec le droit international. Je tiens à souligner encore une fois que si nous prenons la décision, celle d’utiliser les forces armées, ce sera une décision légitime en pleine conformité avec les normes générales du droit international, puisque nous avons reçu l’appel du Président légitime, et avec nos engagements qui dans ce cas coïncident avec nos intérêts à protéger les personnes avec qui nous avons des liens historiques, culturels et économiques étroits. La protection de ces personnes est dans notre intérêt national. Il s’agit d’une mission humanitaire. Nous n’avons pas l’intention de soumettre quiconque ni de dicter sa conduite à personne. Cependant, nous ne pouvons pas rester indifférents si nous voyons qu’ils sont persécutés, détruits et humiliés. Cependant, j’espère sincèrement que nous n’en arriverons pas là.

QUESTION : Comment analysez-vous la réaction occidentale devant les événements en Ukraine et leurs menaces concernant la Russie : sommes-nous confrontés à la possibilité de sanctions ou de retrait du G8 ?

VLADIMIR POUTINE : En ce qui concerne les sanctions. C’est surtout ceux qui veulent les appliquer qui devraient envisager les conséquences. Je crois que dans le monde moderne, où tout est interconnecté et interdépendant, il est possible de causer des dommages à un autre pays, mais les dommages seraient mutuels et il faut garder ça à l’esprit. Première chose.

La deuxième chose, et la plus importante. Je vous ai déjà dit ce qui nous motive. Mais qu’est-ce qui motive nos partenaires ? Ils ont soutenu une prise de pouvoir armée inconstitutionnelle, ont déclaré que ces gens étaient légitimes et tentent de les soutenir. Par ailleurs, en dépit de tout cela, nous avons été patients et même prêts à coopérer ; nous ne voulons pas perturber notre coopération. Comme vous le savez , il y a quelques jours j’ai demandé au gouvernement d’envisager comment nous pouvions maintenir des contacts même avec ce pouvoir à Kiev que nous ne considérons pas légitime afin de préserver nos relations économiques et industrielles. Nous pensons que nos actions ont été absolument raisonnables, tandis que toute menace contre la Russie est contre-productive et nuisible.
En ce qui concerne le G8, je ne sais pas. Nous serons prêts à accueillir le sommet avec nos collègues. S’ils ne veulent pas venir – ainsi soit-il .

QUESTION : Puis-je ajouter quelque chose à propose des contacts ? A mes yeux, vous considérez le Premier ministre de Crimée M. Aksyonov comme le représentant légitime des autorités gouvernementales. Etes-vous prêt à avoir des contacts avec ceux qui se considèrent comme les autorités légitimes à Kiev ?

VLADIMIR POUTINE : Je viens d’en parler. Vous avez dû rater quelque chose.

QUESTION : Je veux dire, au plus haut niveau pour une solution politique .

VLADIMIR POUTINE : Je n’ai pas de partenaire au plus haut niveau. Il n’y a pas de président là-bas, et il ne peut pas y en avoir avant les élections générales.

Comme pour la Crimée, le Parlement a été constitué en 2010, en décembre 2010, si je me souviens bien Il y a 100 députés représentant six partis politiques. Après la démission de l’ancien premier ministre, le Parlement de Crimée, en conformité avec la législation et les procédures en vigueur, a élu un nouveau Premier ministre lors d’une session du Conseil suprême de Crimée. Il est certainement légitime. Ils ont respecté toutes les procédures prévues par la loi, il n’y a eu aucune infraction. Cependant, il y a quelques jours, lorsqu’un un groupe d’hommes armés a tenté d’occuper le bâtiment du Soviet suprême de Crimée, cela a provoqué l’inquiétude des riverains. Il semble que quelqu’un voulait appliquer le scénario de Kiev en Crimée et lancer une série d’attaques terroristes et provoquer le chaos. Naturellement, cela suscite de graves inquiétudes parmi les résidents locaux. C’est pourquoi ils ont mis en place des comités d’auto-défense et pris le contrôle de toutes les forces armées.

Incidemment, j’étudiais le rapport hier pour voir ce qu’ils ont pris – c’est comme une zone fortifiée. Il y a plusieurs dizaines d’unités C-300, plusieurs douzaines de systèmes de défense aérienne, 22 000 soldats et beaucoup plus. Cependant, comme je l’ai dit, tout cela est entre les mains du peuple de Crimée et sans un seul coup de feu tiré.

QUESTION : Monsieur le Président, une clarification, si vous me le permettez. Les personnes qui bloquaient les unités de l’armée ukrainienne en Crimée portaient des uniformes qui ressemblaient fort à l’uniforme de l’armée russe. Etait-ce des soldats russes, l’armée russe ?

VLADIMIR POUTINE : Pourquoi ne pas jeter un coup d’oeil sur états post-soviétiques. Il existe de nombreux uniformes là-bas qui sont similaires. Vous pouvez aller dans un magasin et acheter tout type d’uniforme .

QUESTION : Mais étaient-ils des soldats russes ou pas ?

VLADIMIR POUTINE : Ce sont des unités d’autodéfense locales.

QUESTION : Sont-elles bien formées ? Si on les compare aux unités d’auto-défense à Kiev …

VLADIMIR POUTINE : Mon cher collègue, observez comment les gens qui ont opéré à Kiev étaient bien formés. Comme nous le savons tous, ils ont été formés dans des bases spéciales dans les pays voisins : en Lituanie, en Pologne et en Ukraine aussi. Ils ont été longuement formés par des instructeurs. Ils ont été divisés en groupes de dizaines et de centaines, leurs actions étaient coordonnées, ils ont de bons systèmes de communication. Tout a marché comme sur des roulettes. Les avez-vous vus en action ? Ils avaient l’air très professionnel, comme des forces spéciales. Pourquoi pensez-vous que ceux en Crimée seraient pire ?

QUESTION : Dans ce cas, permettez-moi d’être plus précis : avons-nous pris part à la formation des forces d’auto-défense en Crimée ?

VLADIMIR POUTINE : Non, nous n’y avons pas pris part.

QUESTION : Comment voyez-vous l’avenir de la Crimée ? Envisagez-vous la possibilité qu’elle rejoigne la Russie ?

VLADIMIR POUTINE : Non, nous ne l’envisageons pas. En général, je crois que seuls les habitants d’un pays donné qui jouissent de la liberté et sont en totale sécurité peuvent et doivent décider de leur sort. Si ce droit a été accordé aux Albanais du Kosovo, si cela a été possible dans de nombreuses parties du monde, alors le droit des nations à l’autodétermination n’est pas exclu, ce qui, à ma connaissance, est défini dans plusieurs documents de l’ONU. Cependant, nous n’allons en aucune manière provoquer une telle décision et n’encouragerons pas de tels sentiments.
Je tiens à souligner que je crois que seules les personnes vivant sur un territoire donné ont le droit de déterminer leur propre avenir .

QUESTION : Deux questions. Vous avez dit que l’envoi de troupes en Ukraine est une mesure extrême, mais néanmoins vous n’excluez pas cette option. Pourtant, si les troupes russes entrent Ukraine, cela pourrait déclencher une guerre. Cela ne vous dérange pas ?
Et une deuxième question. Vous dites que Ianoukovitch n’a pas donné l’ordre de tirer sur les gens. Mais quelqu’un a tiré sur les manifestants. Et de toute évidence, il s’agissait de tireurs d’élite, de tireurs d’élite formés.

VLADIMIR POUTINE : Vous savez, certaines personnes, y compris ceux qui se trouvaient récemment parmi les manifestants, ont exprimé l’opinion qu’il s’agissait de provocateurs de l’un des partis de l’opposition. En avez-vous entendu parler ?
Réponse : Non, je n’en ai pas entendu parler.

VLADIMIR POUTINE : Regardez les documents – ils sont en libre accès. C’est pourquoi il est très difficile d’avoir une analyse précise de la situation. Mais vous et moi avons vu de nos yeux que lorsque les combattants Berkut étaient là avec leurs boucliers et se faisaient tirer dessus – et il ne s’agissait pas d’armes à air comprimé, mais d’armes d’assaut qui perçaient leurs boucliers. C’est quelque chose que nous avons vu sans aucun doute. Quant à savoir qui a donné l’ordre – je ne sais pas. Je sais que ce que M. Ianoukovitch m’a dit. Et il m’a dit qu’il n’avait pas donné d’ordres, et même plus, qu’il avait donné des instructions – après la signature d’un accord – pour retirer toutes les unités de la milice de la capitale.

Si vous voulez, je peux vous en dire encore plus. Il m’a appelé au téléphone et je lui ai dit de ne pas les retirer. J’ai dit : « Vous aurez l’anarchie, vous aurez le chaos dans la capitale. Pensez au peuple. » Mais il l’a fait quand même. Et dès qu’il l’a fait, son bureau a été occupé, ainsi que le siège du gouvernement, et le chaos sur lequel j’avais mis en garde, et qui se poursuit à ce jour, a éclaté.

QUESTION : Et la première question ? Craignez-vous que la guerre n’éclate ?

VLADIMIR POUTINE : Non, parce que nous n’avons pas l’intention et nous ne combattrons pas contre le peuple ukrainien.

QUESTION : Mais il y a des troupes ukrainiennes, l’armée ukrainienne.

VLADIMIR POUTINE : Écoutez attentivement. Je veux que vous me compreniez bien : si nous prenons une telle décision, ce sera uniquement pour protéger les citoyens ukrainiens. Et nous allons bien voir si ces troupes osent tirer leur propre peuple, avec nous derrière – pas devant, mais derrière. Qu’ils essayent donc de tirer sur des femmes et des enfants ! J’aimerais bien voir ceux qui donneraient un tel ordre en Ukraine.

QUESTION : Puis-je poser une question, Monsieur le Président ? Nos collègues, mes collègues, qui travaillons actuellement en Ukraine, disent pratiquement tous les jours que la situation pour les combattants Berkut ne fait que s’aggraver (à l’exception peut-être de la Crimée ). A Kiev en particulier, il y a des agents Berkut blessés qui sont dans les hôpitaux maintenant, où personne ne les soigne et où ils ne sont même pas alimentés. Et leurs familles, y compris les membres âgés de la famille, ne peuvent tout simplement pas quitter leur maison, parce qu’ils ne sont pas autorisés, il y a des barricades tout autour, ils sont humiliés. Pouvez-vous commenter cela ? Est-ce que la Russie peut aider ces familles et ces collègues ?

VLADIMIR POUTINE : Oui, cette question est d’une grande préoccupation pour nous. Après tout, ce ne sont pas des officiers du ministère de l’Intérieur de la Russie, et nous ne gérons pas la situation là-bas. Mais pour des considérations humanitaires, il serait bon que nos organisations des droits de l’homme s’impliquent dans cette affaire, nous pourrions demander à Vladimir Lukin, seul ou avec ses collègues, aux représentants de la France, de l’Allemagne et de la Pologne, avec qui nous avons participé à l’élaboration du document bien connu du 21 Février 2014, pour se rendre sur place et voir ce qui se passe là-bas avec ces agents Berkut, qui n’ont enfreint aucune loi et ont agi conformément aux ordres. Ce sont des militaires, ils étaient là à faire face à des balles, ils ont été arrosés avec du feu et des cocktails Molotov. Ils ont été blessés et sont maintenant dans un hôpital. C’est même difficile à imaginer – même les prisonniers de guerre sont nourris et soignés. Mais non seulement ils ont cessé de les soigner, ils ont même arrêté de les nourrir. Et ils ont encerclé le bâtiment où vivent leurs familles, qui subissent des brimades. Je pense que les organisations des droits de l’homme devraient se pencher sur la question. Pour notre part, nous sommes prêts à leur fournir des soins médicaux ici, en Russie .

QUESTION : Monsieur le Président, pour revenir à la réaction de l’Occident. Suite à la déclaration sévère du secrétaire d’état des Etats-Unis, le Conseil de la Fédération a suggéré que nous rappelions notre ambassadeur aux États-Unis. Êtes-vous favorable à cette idée ?

VLADIMIR POUTINE : Le Secrétaire d’État des États-Unis est certainement un personnage important, mais il n’est pas l’autorité ultime qui détermine la politique étrangère des États-Unis. Nous entendons des déclarations de divers politiciens et des représentants des différentes forces politiques. Ce serait une mesure extrême. S’il le faut, nous la prendrons. Mais je ne veux vraiment pas en arriver là, parce que je pense que la Russie n’est pas la seule intéressée par la coopération avec ses partenaires au niveau international et dans des domaines tels que l’économie, la politique étrangère et la sécurité, nos partenaires sont tout aussi intéressés par cette coopération. Il est très facile de détruire ces instruments de coopération et il serait très difficile de les reconstruire.

QUESTION : La Russie s’est impliquée dans le sort de M. Ianoukovitch. Comment voyez-vous son avenir ?

VLADIMIR POUTINE : Vous savez, il est très difficile pour moi de le dire, je ne l’ai pas analysé attentivement. Je pense qu’il n’a pas d’avenir politique, et je lui ai dit. Quant à « s’impliquer dans son sort » – nous l’avons fait pour des raisons purement humanitaires. La mort est le moyen le plus facile pour se débarrasser d’un président légitime, et je pense que c’est ce qui serait arrivé. Je pense qu’ils l’auraient tout simplement tué. Par ailleurs, se pose la question : pour quoi faire ? Après tout, regardez comment tout a commencé, ce qui a déclenché ces événements. La raison officielle était qu’il n’a pas signé l’accord d’association avec Union européenne. Aujourd’hui, cela semble absurde, ridicule même. Mais je tiens à souligner qu’il n’a pas refusé de signer l’accord d’association. Il a dit : « Nous l’avons soigneusement examiné, et son contenu ne correspond pas à nos intérêts nationaux. Nous ne pouvons pas augmenter fortement les prix de l’énergie pour notre peuple, parce qu’il est déjà dans une situation assez difficile. Nous ne pouvons pas le faire, pour telle et telle raison. Nous ne pouvons pas rompre immédiatement nos relations économiques avec la Russie, parce que notre coopération est très vaste. »

J’ai déjà présenté ces chiffres : sur environ 14 milliards de dollars d’exportations, environ 5 milliards sont constitués par des produits manufacturés de deuxième et troisième niveau exportés vers la Russie. En d’autres termes, à peu près tous les produits d’ingénierie sont exportés vers la Russie ; l’Occident n’achète pas des produits ukrainiens. Prendre tout cela et le briser, introduire des normes techniques européennes dans l’économie ukrainienne qui, heureusement ou malheureusement, ne sont pas utilisées pour le moment. Nous allons adopter ces normes un jour, mais actuellement ces normes ne sont pas en vigueur en Russie. Cela signifie que le lendemain, nos relations et des liens de coopération seraient brisés les entreprises seraient au point mort et le chômage augmenterait. Et qu’a dit Ianoukovitch ? Il a dit, « je ne peux pas le faire si soudainement, discutons-en un peu plus » Il n’a pas refusé de signer, il a demandé de discuter un peu plus, et c’est là que toute cette folie a commencé.

Pourquoi ? A-t-il fait quelque chose hors du cadre de son autorité ? Il a agi absolument dans le cadre de son autorité ; il n’a rien violé du tout. C’était tout simplement une excuse pour soutenir les forces opposées à lui dans leur lutte pour le pouvoir. Dans l’ensemble, il n’y a là rien d’extraordinaire. Mais fallait-il vraiment porter les choses à un tel niveau d’anarchie, à un renversement inconstitutionnel et une prise de pouvoir par les armes, plongeant par la suite le pays dans le chaos où il se trouve aujourd’hui ? Je pense que c’est inacceptable. Et ce n’est pas la première fois que nos partenaires occidentaux le font en Ukraine. J’ai parfois le sentiment que quelque part de l’autre côté de cet immense flaque d’eau, là-bas en Amérique, il y a des gens qui s’assoient dans un laboratoire et qui mènent des expériences, comme avec des rats, sans vraiment comprendre les conséquences de ce qu’ils font. Pourquoi ont-ils besoin de faire cela ? Qui peut expliquer cela ? Il n’y a pas d’explication.

La même chose s’est produite au cours du premier soulèvement Maidan, quand M. Ianoukovitch a été empêché d’accéder au pouvoir. Pourquoi a-t-il fallu un troisième tour des élections ? En d’autres termes, c’est devenu une farce – la vie politique de l’Ukraine a été transformée en une farce. La Constitution n’a absolument pas été respectée. Voyez-vous, nous sommes maintenant en train d’apprendre aux gens que si une personne peut violer n’importe quelle loi, alors n’importe qui peut faire la même chose, et c’est ça qui provoque le chaos. C’est là le danger. Au lieu de cela, nous devons apprendre à notre société à suivre d’autres traditions : des traditions de respect de la principale loi de la nation, la Constitution, et toutes les autres lois. Bien sûr, nous ne réussirons pas toujours, mais je pense que d’agir comme ils l’ont fait – comme un éléphant dans un magasin de porcelaine – est contre-productif et très dangereux .
S’il vous plaît.

QUESTION : Monsieur le Président, de votre point de vue, Turchynov est illégitime.

VLADIMIR POUTINE : En tant que président, oui.

QUESTION : Mais la Rada est partiellement légitime.

VLADIMIR POUTINE : Oui.

lisez la suite et fin sur le lien source : http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/03/conference-de-presse-de-vladimir.html Fawkes

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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 5:49

Un article que vient de publier "Rue89" est titré :

" Pourque la Chine a laché Poutine lors du vote sur l'Ukraine "

http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/15/pourquoi-chine-a-lache-poutine-lors-vote-lukraine-250714

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L'ambassadeur russe à l'ONU, tout seul à mettre son véto, samedi 15 mars
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Cikala

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 7:05

Quels sont les intérêts de ceux qui se cachent derrière ces événements?.

Un scénario envisageable du NOM.

Objectif :Enrichir au maximum le sommet de la pyramide oligarchique mondiale.

Ressource énergétique très lucrative: le gaz de schiste.

Constat en Europe occidentale: de très grandes ressources mais une forte opposition à son exploitation, tant du point de vue civile que politique ( opposition politique de façade car peu de lobbying de masse en faveur de cette exploitation ).

Solution: briser l'opinion générale ( formater ) en faisant admettre aux populations que l'Europe ( occidentale ) doit avoir sa propre indépendance énergétique, et que cette exploitation est d'une importance majeure ( la dépendance énergétique de l' UE étant assujettie à des états peu fiables ) malgré les conséquences écologiques ( qui seront minimisées par un lobbying médiatique "matraqué" ).

Moyens: créer une situation de crise politique ( Ukraine ) avec l'un des premiers fournisseur de l' UE ( ici la Russie ) afin de déployer tout un arsenal de sanctions économiques ayant pour but d'attirer une contre-sanction liée à la fourniture d'énergie ( le gaz russe ).

Conséquences: Crise énergétique en Europe, surtout dans les pays ayant de grands gisements de gaz de schiste. Le prix du gaz va connaître de fortes hausses. Il est même possible que ces hausses soient exagérées ( les sociétés privées UE faisant croire que la cause est Russe ).

Timing: Créer une escalade politico/médiatique, de cette crise, avant les élections européennes.
Puis attendre les élections européennes afin de signer les accords du grand marché transatlantique qui permettront aux grandes sociétés privées de passer outre les décisions politiques nationales "locales" ( vis à vis de l'Europe ) en matière de sécurité/douane/principe de précaution...
Après l'ouverture de ce grand marché, les sociétés étasuniennes pourront contourner tous les droits européens.
( Monsanto pourra venir planter ses OGM ... entre autre.. ).

Finalité : quoi qu'il arrive, le grand marché Atlantique ( tant espéré des oligarques ) se fera. Et nos campagnes seront dévastées par l'exploitation du gaz de schiste ( exploitations US, GB, française... ) mais l'opinion publique aura été travaillée au corps afin qu'elle ne se fasse pas seulement à l'idée mais qu'elle reconnaisse cela comme une nécessité politique d'indépendance énergétique! ( ce qui n'est pas encore le cas ) fasse à "l'ogre" russe qui aura été le responsable de la crise.

Ce n'est ici qu'un scénario... mais il me semble important, dans la compréhension de l'oligarchie, de toujours reconstituer le puzzle du mondialisme...
Tout est lié.


.
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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 17:23

Ne pas oublier l'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché de l'exportation de gaz, à savoir, Israël...
Cela a son importance pour comprendre le jeu auquel s'adonne un dénommé "Bernard Henry-Levy alias BHL"...


LE GAZ EN MÉDITERRANÉE ORIENTALE : UNE NOUVELLE DONNE POUR ISRAËL

ARTICLE PUBLIÉ LE 27/12/2013
Par Hervé Amiot

Le gaz occupe une place majeure dans la consommation mondiale d’énergie (24,1 % de la consommation en 2009, contre 34,8 % pour le pétrole, 29,3 % pour le charbon, 5,4 % pour le nucléaire). Depuis 2005, on note une croissance de 200 % pour le commerce du gaz, indiquant l’intérêt mondial pour cette ressource (1). Les réserves planétaires se répartissent principalement entre deux espaces : la Russie et le Moyen-Orient. Dans cette dernière région, les réserves de gaz sont principalement situées au Qatar et en Iran, mais un autre acteur commence à émerger : Israël. Première économie du Moyen-Orient, l’Etat hébreu a été, jusqu’à aujourd’hui, un grand importateur de pétrole et de gaz. Cependant, une découverte bouleverse la donne énergétique du pays : depuis 2009, l’existence de vastes gisements gaziers a été attestée à une centaine de kilomètres de ses côtes, en Méditerranée orientale. De pays importateur, Israël a la possibilité de devenir un pays exportateur de gaz. Cela modifie la donne géopolitique à toutes les échelles. Au niveau national, des conflits émergent avec les pays riverains quant à la délimitation des frontières maritimes. Au niveau transnational, l’arrivée de l’offre israélienne sur le marché change les équilibres (notamment en Europe, où le gaz russe est actuellement dominant) et pose la question de l’acheminement de la ressource. Après avoir décrit les nouvelles ressources à disposition d’Israël (I), nous verrons que celles-ci lui permettent de se positionner comme pays exportateur sur le marché mondial du gaz (II), mais que l’exploitation ne va pas sans conflits externes et internes (III).

I –De nouvelles ressources gazières … et pétrolières ?

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Carte 1 : les nouveaux gisements gaziers en Méditerranée orientale

• Les nouveaux gisements gaziers

En janvier 2009, le gisement de Tamar, recelant 250 milliards de m³, est découvert à 80 km au large d’Haïfa. Ainsi, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Silvan Shalom, peut annoncer que l’événement marque « le jour de l’indépendance énergétique pour Israël ». En effet, Israël, qui était alors grande importatrice de gaz, dispose d’un gisement qui lui permet d’assurer sa consommation sur les vingt prochaines années. En 2010, Israël a découvert le plus grand gisement gazier offshore de ces dix dernières années, à 135 km au large d’Haïfa. Le gisement du Léviathan, du nom du monstre à sept têtes mentionné dans l’Ancien Testament, recèle une quantité de gaz estimée à 16 trillions de barils, soit 450 milliards de m³, ce qui est assez pour subvenir aux besoins des 100 ans à venir pour Israël. Une étude de l’agence américaine US Geological Survey estime à 122 trillions de barils la quantité de gaz présente dans le bassin du Levant, la majorité étant sous juridiction israélienne. La Noble Energy Inc., basée à Houston, a pris part à 39,66 % dans l’exploitation du gisement. Les compagnies israéliennes Delek Drilling et Avner Oil ont chacune une part de 22,67 % dans l’exploitation. Ces deux champs ne sont toutefois pas encore exploités au maximum. Le gisement de Tamar a livré sa première cargaison en mars 2013. Le Léviathan débutera sa production entre 2016 et 2017. L’exploitation de la totalité des ressources nécessitera de gros investissements dans le forage des puits offshore, mais également dans l’acheminement de la ressource (construction de pipelines ou liquéfaction du gaz pour le transport par bateau). Toujours est-il qu’avec ces gisements, Israël s’impose comme un des acteurs majeurs du gaz en Méditerranée.

• Du pétrole en dessous du gaz ?

Des couches pétrolifères situées sous les strates de gaz du Léviathan ont été découvertes. Ces couches pourraient contenir jusqu’à 3,5 billions de barils de pétrole brut (3). Actuellement, Israël dépense environ 10 milliards de dollars par an pour importer plus de 98 % du pétrole qu’il utilise. Cette découverte permettra de rééquilibrer la balance énergétique israélienne, déjà redressée grâce à la découverte du gaz, et de réduire la vulnérabilité aux perturbations de l’approvisionnement. La compagnie Noble Energy a prévu de commencer le forage fin 2013. Elle évalue ses chances de succès à 25 %. L’exploitation de ces ressources a été permise par l’évolution des technologies. Il s’agit en effet de forer des couches situées très profond sous le plancher océanique méditerranéen, puis, une fois les couches atteintes, de séparer le pétrole des roches schisteuses. Cependant, les recherches doivent être poursuivies pour déterminer exactement la rentabilité économique et l’impact écologique du forage.

• Les inconvénients des nouveaux gisements

Il faut remarquer que le pétrole et le gaz ne sont pas des ressources inépuisables. Or, alors que la plupart des pays développés réfléchissent à présent sur l’après-hydrocarbure et les énergies de substitution, Israël semble vouloir tout miser sur ces ressources non renouvelables. En se concentrant exclusivement sur la production d’hydrocarbures, le risque est de négliger le secteur des technologies de pointe, dans lequel Israël est très avancé. Par exemple, le pays est l’un des leaders mondiaux dans le domaine de l’énergie solaire. L’exportation des hydrocarbures risque également de réévaluer le shekel (la monnaie israélienne). Ainsi, l’économiste Jacques Bendelac met en garde contre la « maladie hollandaise » : la découverte de gaz par les Pays-Bas avait été suivie par le dépérissement de l’industrie traditionnelle et pat la réévaluation de la monnaie (2). En outre, le risque de pollution est important pour les pays producteurs, résultant de la combustion des hydrocarbures et des gaz polluants. L’Agence Internationale de l’Énergie révélait ainsi en 2005 que dans les dix-huit pays de la zone Moyen-Orient/Afrique du Nord, la part du secteur de l’énergie dans les émissions de dioxyde de carbone était de 44 %.

II –Israël, d’un pays importateur à un pays exportateur

• Israël et l’énergie : une dépendance historique

Jusqu’en 2009, la production de gaz naturel et de pétrole était inexistante en Israël. Le pays recourait aux importations pour répondre à sa demande énergétique, y dépensant 5 % de son PIB. L’Etat a engagé de fortes sommes dans le développement d’autres sources d’énergie, notamment l’énergie solaire. Par ailleurs, sa situation géopolitique empêchait Israël d’avoir accès aux principales sources d’énergie du Moyen-Orient. Il était donc obligé d’importer les ressources de pays lointains : Mexique, Norvège, Grande-Bretagne pour le pétrole ; Australie, Afrique du Sud, Colombie pour le charbon. Mais la principale source d’approvisionnement était le gaz égyptien. Des accords entre les deux pays sont négociés à partir de 1994 et signés en 2005. A partir de 2008, l’Egypte devient le principal fournisseur d’Israël en gaz (40 % du gaz importé). La ressource est acheminée par un gazoduc reliant la ville égyptienne d’Arish, sur le littoral du Sinaï, et le port Israélien d’Ashkelon. La sécurité énergétique d’Israël dépendait donc des bonnes relations avec l’Egypte. La situation est remise en cause à partir de 2011 et la chute de Hosni Moubarak à la suite de la révolution égyptienne. Le gazoduc Arish-Ashkelon est saboté à plusieurs reprises et en avril 2012, l’Egypte annonce la suppression des envois de gaz. Pour dire quelques mots sur l’Egypte, celle-ci est dans une situation précaire du fait d’une mauvaise gestion de sa ressource. Elle exporte d’importantes quantités de gaz vers l’Europe (sous forme liquide) et le Proche-Orient, via l’Arab Gas Pipeline, et a de plus en plus de mal à satisfaire son marché intérieur en forte croissance. Le contexte d’instabilité qui a suivi la révolution a finalement été un avantage pour l’Egypte : l’attaque des pipelines lui a permis de réduire les exportations par rapport aux quantités exigées dans les contrats, tout en se défaussant de la responsabilité sur les groupes bédouins ou islamistes.

• Un changement de donne sur le marché du gaz mondial

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Carte 2 : Israël, futur exportateur de gaz sur les marchés mondiaux

En Israël, un débat a été lancé sur l’utilisation de la nouvelle ressource. Une commission a statué que 47 % du gaz découvert sera consacré à la consommation intérieure, tandis que les 53 % restants pourront être exportés (2). L’exportation du gaz sera une source de revenus importante pour Israël, mais aussi un moyen stratégique pour imposer ses vues politiques. Du côté des importateurs, le gaz israélien sera une opportunité de diversifier leurs sources d’approvisionnement et de ne pas dépendre d’un nombre restreint de fournisseurs. Les deux grands marchés potentiels pour le gaz israélien sont l’Europe et l’Asie. Du côté européen, l’arrivée du gaz israélien empiètera sur le terrain de la Russie. La société Gazprom, premier exploitant et exportateur du monde, craint que l’arrivée d’un nouveau fournisseur sur le marché ne fasse baisser les prix. Ainsi, Vladimir Poutine a parlé en faveur de la compagnie lors de sa visite en Israël en juin 2012, demandant la participation de Gazprom à l’exploitation du site du Léviathan. Mais le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, après de brèves promesses, a donné son accord à la compagnie australienne Woodside, pour réaliser l’exploitation auprès de Noble Energy et des compagnies israéliennes (2). Au niveau des pays asiatiques, la demande connaît une forte croissance, notamment sous l’impulsion de la Chine. Ainsi, les prix du gaz y sont plus élevés qu’en Europe. Il faut en effet savoir que le marché gazier est divisé en trois zones, entre lesquelles les prix diffèrent : le million de british thermal unit (Btu, l’unité de mesure calorifique) atteint 2,50 dollars aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe il est de 12 dollars et qu’en Asie il s’élève à 16 dollars (1). Face à l’impossibilité de faire passer un pipeline à travers le Moyen-Orient depuis Israël, le gaz devrait être exporté par bateau après avoir été liquéfié. La Jordanie se présente enfin comme un client naturel pour le gaz israélien, étant donné ses besoins en combustible pour alimenter les centrales électriques. L’Egypte fournissait 80 % du gaz consommé, cependant, en raison des attentats à répétition contre les pipelines du Sinaï, l’approvisionnement a été quasiment interrompu. Israël s’est alors engagé à fournir du gaz au royaume hachémite, même si ce dernier reste discret à propos de cela, ne voulant pas être accusé de coopérer avec l’Etat « sioniste » (7).

• Les voies de l’exportation

Pour le gaz liquéfié, transporté par bateau, deux débouchés maritimes sont possibles. Le plus facile à envisager est le canal de Suez. Le second est le port d’Eilat, sur la mer Rouge, au fond du Golfe d’Aqaba. Ce débouché pourrait s’avérer plus avantageux car il permettrait de contourner l’Egypte, en proie à l’instabilité politique. Cependant, la fonction gazière risque d’entrer en conflit avec la fonction actuelle d’Eilat : celle de station balnéaire sur la mer Rouge. Le transport maritime est cependant coûteux pour les pays exportateurs et importateurs (coût de liquéfaction, de dé-liquéfaction, méthaniers, ports adaptés …). Le transport par pipelines est plus économique. A ce sujet, Israël pourrait profiter d’infrastructures déjà existantes. Le gazoduc BTR (Bakou-Tbilissi-Erzurum) achemine déjà le gaz du Caucase et de l’Iran vers la Turquie. A partir de là, le projet « Nabucco », dont l’idée a été lancée en 2002, prévoit de construire un pipeline d’Erzurum en Turquie jusqu’à Vienne en Autriche, permettant ainsi d’approvisionner l’Europe Occidentale. Israël pourrait alors se connecter à ce réseau pour accéder au marché européen.

III –Gaz israélien et tensions géopolitiques

Les tensions portent sur la délimitation des zones maritimes contenant les champs gaziers. Les frontières maritimes sont floues et contestées ; la question de la souveraineté sur le plancher océanique de la Méditerranée se pose également. Mais ce n’est pas toujours l’exploitation du gaz qui est à l’origine des tensions. A l’inverse, des tensions diplomatiques ou internes préexistantes peuvent jouer sur l’exploitation et la distribution du gaz.

• Les tensions externes : une diplomatie difficile avec le Liban et la Turquie

Le Liban : une contestation axée sur les frontières maritimes des gisements Le Liban, toujours formellement en guerre avec Israël depuis 1948, réclame la souveraineté sur une part du gisement du Léviathan. Les gisements en eux-mêmes sont inclus dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) israélienne (zones définies à la convention de Montego Bay sur le droit de la mer en 1982, délimitant un espace de 200 miles marins –environ 370 km –à partir des côtés de l’Etat en question). Cependant, le Liban conteste le principe de la ZEE, pourtant fruit du droit international. Selon lui, la frontière entre les deux ZEE n’a pas de fondement légal et ne résulte d’aucun accord entre les deux Etats. Le Liban considère ainsi que les champs gaziers de Tamar et du Léviathan sont issus d’une poche de gaz située dans le sous-sol du territoire maritime libanais. En janvier 2011, le ministre libanais des Affaires étrangères a demandé à l’ONU de stopper les volontés de forage israéliennes (1). Mais Israël reste ferme à ce sujet : le ministre des Infrastructures nationales Uzi Landau précise que c’est l’Etat hébreu qui possède les droits sur la zone du gisement ; il annonce également qu’Israël n’hésitera pas à employer la force pour protéger ses droits sur ses ressources (4). A l’été 2012, le ministre de la Défense a validé la création d’un plan de défense pour protéger les champs (1).
La Turquie : des tensions diplomatiques ayant une répercussion sur l’enjeu gazier Les tensions viennent pour une petite part de la délimitation des zones maritimes contenant les gisements gaziers. La Turquie dénonce l’accord israélo-chypriote de 2010, reprochant à l’Etat hébreu de ne pas avoir consulté la République turque de Chypre du Nord, reconnue uniquement par Ankara. Cependant, dans le cas de la Turquie, les principales tensions sont plutôt diplomatiques, indépendantes du gaz, mais ayant en retour une influence sur la question du gaz. Les relations entre Israël et la Turquie sont en effet tendues depuis 2010 et l’épisode du Mavi Marmara, ce bateau dirigé par des activistes turcs qui avait tenté de forcer le blocus israélien pour fournir de l’aide humanitaire aux Palestiniens et qui avait été attaqué par les Israéliens, faisant neuf morts et de nombreux blessés. Ces querelles entraînent des recompositions diplomatiques en Méditerranée orientale, Israël se rapprochant de Chypre et de la Grèce, eux-mêmes en mauvais termes avec Ankara. Une coopération gazière serait toutefois avantageuse pour les deux pays. A l’initiative des Etats-Unis, Benyamin Netanyahou a relancé le dialogue israélo-turc en mars 2013. Le Premier ministre turc, Receip Erdogan, bien que provocateur envers Israël (il a par exemple qualifié le sionisme de « crime contre l’Humanité »), se veut avant tout pragmatique, et souhaite entretenir de bonnes relations avec l’Occident. Le gaz israélien est en effet important pour la Turquie. Celle-ci cherche à diversifier ses fournisseurs pour réduire ses achats de gaz russe, au coût plus élevé. Si la Turquie a besoin d’Israël, Israël a besoin de la Turquie : celle-ci pourrait permettre le transport du gaz israélien vers l’Europe, en connectant le réseau de pipelines israélien à celui reliant le Caucase à l’Europe. Néanmoins, ces accords nécessitent au préalable un retour à la normale des relations diplomatiques. Ankara a exigé des excuse pour l’affaire du Mavi Marmara, des compensations financières et la levée du blocus de Gaza. Si Netanyahou a présenté ses excuses, les compensations financières promises n’ont jamais été versées, et Israël n’envisage pas de lever le blocus de Gaza. La situation reste donc bloquée pour une éventuelle coopération israélo-turque.

• Les tensions internes : le gaz et la question palestinienne

En 1999, l’Autorité palestinienne signe un accord avec la compagnie British Gas pour la prospection du gaz et du pétrole sur une durée de 25 ans (6). Ces réserves au large de l’enclave palestinienne de Gaza sont estimées à 38 milliards de m³ de gaz, ce qui constitue une ressource non négligeable pour l’Autorité palestinienne. Il y a eu des tentatives d’accord entre Israéliens et Palestiniens au sujet du gaz, mais les autorités israéliennes ont posé des exigences. D’abord, l’Autorité palestinienne devait s’engager à ce que les revenus du gaz ne servent pas à financer le terrorisme. Ensuite, il fallait que le gaz palestinien soit acheminé à terre par le pipeline d’Ashkelon. Enfin, Israël devait être le principal client de ce gaz et bénéficier de prix inférieurs à ceux du marché. La Palestine a contesté ces exigences, ce qui a entraîné l’échec des négociations. Depuis 2006, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et ne reconnaît pas la souveraineté de l’Autorité palestinienne, basée à Ramallah en Cisjordanie. Cette situation arrange Israël : tant que les Palestiniens seront divisés en deux camps, elle pourra contester l’exploitation palestinienne de gaz sous le prétexte que la bande de Gaza est contrôlée par le Hamas et que les revenus du gaz serviront à financer les actions terroristes de ce dernier. Le Hamas est ici un acteur non étatique souhaitant profiter des ressources pour se renforcer localement, et perturbant ainsi grandement les relations entre Israël et l’Autorité palestinienne. Selon certains, l’attaque israélienne dans la bande de Gaza de décembre 2008-janvier 2009, officiellement engagée pour mettre fin aux tirs de roquettes du Hamas et à son approvisionnement en armes (notamment par des tunnels creusés sous la frontière), serait en réalité liée à la volonté de reprendre le contrôle des ressources en gaz. En effet, les Israéliens auraient dans le même temps engagé des négociations avec British Gas pour l’exploitation à leur compte des gisements (6). Cette « Guerre de Gaza » de 21 jours fait un millier de morts du côté palestinien et une dizaine du côté israélien.


Source : http://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-gaz-en-Mediterranee-orientale.html
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Aegis



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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 18:33

Cet article est un peu long, mais particulièrement intéressant et bien construit, merci.
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scorpion-sagittaire

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 18:53

sa voudrais dire que maintenant que l empire contrôle le pétrole, ils sens prennent au gaz , pour le contrôlé aussi ?

tout ce que je peu dire ben!!!! sa sent le gaz!!!

 briques scorpion .
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 8:56

Dépêche de dernière minute ! Akasha que j'ai envoyer en Crimée (rire) vient de me faire parvenir les résultats du référendum^^


Crimée : 95,5 % des votants approuvent le rattachement à la Russie

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Crimee-ukraine

Quelque 95,5% des électeurs en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie : les premiers résultats préliminaires officiels du référendum dans la péninsule ukrainienne vont au-delà des estimations du sondage réalisé à la sortie des urnes (93%). Le taux de participation est de 81%. «Aujourd’hui nous avons pris une décision très importante qui entrera dans l’histoire», s’est réjoui le «Premier ministre» pro-russe de la Crimée, Serguiï Axionov. (…)

Suite sur le Le Parisien




Silence merdias : Les Russes retirent leur argent de l’ouest - 105 milliards en bons du trésor US vendus rien que cette semaine

Aucun journal ou site , pas même économique ou financier n’en parle !!!

Rappelez vous , POUTINE avait menacé de “dumper les treasuries, ET d’abandonner le Dollar US Si il y avait des sanctions” !!! Les russes s’étaient séparé de 13.5 milliards d’us treasuries dés la semaine dernière : là ils auraient carrément vendus ou “réaffectés” (c’est pareil) 105 milliards !  Pres de 80 % de leurs avoirs !!

La corrélation n’est pas encore officiellement établie, mais elle est fort probable et serait logique … et c’est, énorme !

Si les Russes ont l’intention de couler le dollar, c’est un pas qui va dans ce sens, et il suffirait qu’ils provoquent une contagion en incitant leurs proches partenaires, comme la Chine (qui a déjà commencé) , à faire de même !


ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 94626925

Plus tôt aujourd’hui, nous avons signalé que,  selon les données hebdomadaires de la Fed, un montant record – environ 105 milliards – en bons du trésor avait été vendue ou simplement réaffectés (qui ,pour des raisons politiques, est la même chose) à partir des comptes de la Fed, ce qui porte le montant total de papier US détenu  à la Fed à un niveau jamais vu, depuis Décembre 2012.

Alors que la Chine était l’un des coupables suggéré  pour avoir retiré l’équivalent  en papier USD  , un candidat extrêmement plus probable  est  la Russie, qui, comme c’est bien connu, a eu une brouille avec l’Occident en général, et son système financier modeste en particulier . Il s’avère que ce que  les institutions officielles russes ont pu faire avec leurs bons du trésor (et nous ne saurons pas avec certitude avant Juin), n’était que le début.

En fait, comme le rapporte le FT, dans les préparations silencieuses et  non silencieuses pour ce qui seront des sanctions financières  quasi-certaines   (qui inclurait un gels des compte et des confiscations d’actifs après le référendum de Crimée de ce dimanche) les  oligarques, ont déjà retiré des milliards des banques de l’ouest ..

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Custody%20Holdings_1_0

Du Financial Times :

“Les Entreprises russes retirent des milliards des banques occidentales, craignant que des sanctions américaines sur la crise en Crimée pourraient conduire à un gel des avoirs, selon des banquiers à Moscou.



Sberbank et VTB,  les banques géantes partiellement publiques de la Russie, ainsi que des entreprises industrielles, tels que le groupe d’énergie Lukoil, sont parmi ceux qui ont rapatrié  du cash provenant des prêteurs occidentaux,  par des opérations aux États-Unis. VTB a également annulé un sommet des investisseurs aux États-Unis prévue le mois prochain, selon les banquiers.



La dernière chance de pourparlers diplomatiques entre le ministre des Affaires étrangères de la Russie et le secrétaire d’Etat américain pour résoudre les tensions en Ukraine s’est terminée sans accord.



Les marchés étaient nerveux avant le référendum en Crimée  de dimanche, sur la sécession de l’Ukraine. Les commerçants et les hommes d’affaires craignent que cela pourrait déclencher des sanctions occidentales contre la Russie dès lundi.”

.

Ça aura probablement lieu . L’impact de ces sanctions  forcent la Russie à engager la Chine beaucoup plus activement dans un commerce bilatéral avec elle et, finalement, à effectuer des transactions en utilisant soit des Roubles ou des  Renminbi, et de contourner le dollar .

Peut-être même avec de l’or, ce que le prix du métal jaune a reniflé cette semaine, se propulsant à des sommets de 6 mois.
Ce qui créera  également des liens financiers entre les deux pays riches en matières premières,  encore plus proche, tout en éloignant davantage encore le “diable impérialiste,”  , les Etats-Unis.

Superbe job, Obama: vous venez  de pousser la Russie et la Chine a se rapprocher encore plus par nécessité ! En outre, il n’est donc pas surprenant que pendant que les Russes retiraient leur argent de l’ouest, les entreprises occidentales sortaient du Dodgeski.

Un haut banquier de Moscou a dit que 90 pour cent des investisseurs se sont déjà  comportés comme si les sanctions étaient en place, ajoutant que c’était de “la gestion à l’exposition prudente”.

Ces mesures constituent le revers de la plus évident de l’ouest, par le retrait des marchés russes  de l’argent de l’Ouest , au cours de la dernière quinzaine.

Les commerçants et les banquiers ont dit que les banques américaines ont été particulièrement lourdes vendeuses  d’obligations russes. Selon les données de la Banque des règlements internationaux, les banques américaines et les gestionnaires d’actifs ont entre eux 75 milliards de dollars d’exposition à la Russie.”

http://www.zerohedge.com/news/2014-03-14/russians-have-already-quietly-pulled-their-money-west

The guardian a suivi aussi :

Les Marchés craignent que la Russie ait dumpé les bons du Trésor US sur fond de crise en Ukraine

Le Transfert de plus de 100 milliards de dollars US laisse penser que la Russie est en mouvement pour mettre ses  fonds hors de portée des sanctions possibles


Les marchés financiers étaient en état d’alerte la nuit dernière au milieu de a crise en Ukraine,  sur des spéculations que le Kremlin avait retiré ses vastes fonds en bons du Trésor, hors des États-Unis.

La Nouvelle  que plus de 100 milliards de dollars avaient été retirés aux  États-Unis la semaine dernière – au moins trois fois plus qu’à tout autre moment depuis le début de la crise financière – a renforcé les craintes que la Russie se prépare à un retour de bâton de l’Ouest, sous la forme de sanctions et qu’elle déplace ses fonds pour trouver refuge au-delà de l’influence américaine.

Les bonds ont été transférés en dehors des entrepôts de dépôt de la banque centrale des États-Unis la semaine dernière, alors que l’administration Obama avait augmenté la menace de sanctions en réponse à la crise croissante dans l’est de l’Ukraine. L’an dernier, le plus gros montant déplacé en une semaine était de 32 milliards $. Les analystes estiment que si le fait peut être attribuée à la Russie, il représente environ 80% des avoirs du pays en  obligations  de bons du Trésor américain .

La banque centrale russe est susceptible d’être derrière le mouvement, si  les riches hommes d’affaires russes devaient également être concernés par les sanctions imposées par Washington qui  pourrait geler les fonds qu’ils ont entreposés a la banque centrale américaine. Alexei Miller, le patron de la société d’énergie Gazprom, et Igor Setchine, qui dirige la compagnie pétrolière Rosneft , sont susceptibles d’être parmi les nombreuses personnalités à Moscou , affectés par  des sanctions ciblées imposées à la Russie.
L’affaire  est venu dans  la lumière après que la banque centrale américaine a indiqué que ses avoirs hebdomadaires en bons du Trésor , des placements qu’elle détient pour le compte d’investisseurs extérieurs ,  ont chuté de 105 milliards de dollars pour la semaine se terminant le 12 Mars, avec une chute  de 2.96 billions de $,   à 2.85 billions de $ .
http://www.theguardian.com/business/2014/mar/14/russia-us-treasury-bill-bonds-ukraine-sanctions

RAPPELS :

ATTENTION : La Banque centrale de Russie transfère ses réserves placées aux Etats-Unis

L’économiste John Williams – Effondrement financier : Si la Russie vend effectivement ses avoirs en U.S. Dollar , ce serait la fin du monde tel que nous le connaissons !


Source : Resistanceauthentique
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akasha

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 10:55

orné a écrit:
Dépêche de dernière minute ! Akasha que j'ai envoyer en Crimée (rire) vient de me faire parvenir les résultats du référendum^^

Crimée : 95,5 % des votants approuvent le rattachement à la Russie

Oui chounet, et là je viens de prendre l'avion pour Washington  lol!  Et voici se que j'ai pu glaner comme info Wink Réaction à chaud de la maison blanche !

[center]Les USA ne reconnaitront pas le rattachement de la Crimée à la Russie et la Russie va payer le prix de son intervention

[b]Russia Today vient de l'annoncer Dimanche 16/03 au soir : le oui à l'annexion de la Crimée à la Russie vient de l'emporter à 93% des voix exprimées!! Selon cette information la Maison Blanche a immédiatement réagi à l'annonce du résultat du vote qui s'est pourtant déroulé sous la supervision des observateurs occidentaux :


ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 94636066

" les Etats Unis ne reconnaitront pas le rattachement de la Crimée à la Russie et la Russie va payer le prix de son intervention militaire en Crimée"

" Le temps où les Etats occupaient d'autres Etats ( ndlr : la mémoire d'Obama est bien courte : Irak..Afghanistan..) sans provoquer aucune réaction est bel et bien révolu" a menacé la Maison Blanche.

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Source; French.iri
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Georges le poète



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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 15:40

La Russie accuse les américains d'avoir déclenché le tremblement de terre en Crimée via HAARP...


Attaque Américaine contre la Crimée ?



Un tremblement de terre frappe la Crimée ; Les troupes russes blâment le HAARP des États-Unis en disant que les États-Unis « ont utilisé une arme de destruction massive contre les militaires russes.



Un séisme important a frappé la péninsule de Crimée, en Ukraine, dans la dernière heure et des sources militaires russes ont affirmé qu’il s’agissait d’une attaque délibérée par les États-Unis en utilisant son système HAARP, en Alaska, en représailles à l’entrée des troupes de la Russie en Ukraine.



Le tremblement de terre est confirmé par le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen.

Selon des sources sur place, la surveillance militaire de la Russie a détecté des rafales intenses de longues ondes électromagnétiques avant le tremblement de terre. Ils disent que les rafales étaient spécifiquement chronométrées et de nature répétitive, ce qui a provoqué une résonance dans le sol, déclenchant ainsi le tremblement de terre.

Ils prétendent que c’était une attaque délibérée par les États-Unis et utilisent un langage effrayant pour le décrire. Un porte-parole a déclaré sans ambages, « Le tremblement de terre en Crimée a été causé par l’utilisation d’une arme de destruction massive par les États-Unis contre l’armée russe ».

Le High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) est un programme de recherche du Département de la Défense financé conjointement par les Forces Aériennes des États-Unis, la Marine des États-Unis, l’Université de l’Alaska et la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Conçu et construit par BAE Advanced Technologies (BAEAT), son but était d’analyser l’ionosphère et pour étudier le potentiel de développement de la technologie d’amélioration de l’ionosphère pour les communications radio et pour la surveillance. Le programme HAARP exploite une importante installation subarctique, nommé la Station de Recherche HAARP, sur un siteappartenant aux Forces Aériennes près de Gakona, en Alaska.

Le principal instrument de la station HAARP est l’instrument de recherches ionosphériques (IRI). Il s’agit d’un réseau phasé d’émetteurs radio à très grande puissance et à haute fréquence avec un ensemble de 180 antennes disposées dans un réseau de 12 par 15 unités qui occupent un rectangle d’environ 33 acres (13 hectares). L’IRI est utilisé pour énergiser temporairement une zone limitée de l’ionosphère. D’autres instruments, comme une VHF et un radar UHF, un magnétomètre à saturation, un digisonde (un appareil pour sonder l’ionosphérique), et un magnétomètre à induction, sont utilisés pour étudier les processus physiques qui se produisent dans la région excitée.

Le projet HAARP dirige un signal de 3,6 mégawatts, dans la région de 2,8 à 10 MHz de la bande des hautes fréquences, dans l’ionosphère. Le signal peut être pulsé ou continu. Ensuite, les effets de la transmission et toute période de récupération peuvent être examinés à l’aide des instruments associés, y compris le VHF et les radars UHF, les récepteurs des hautes fréquences et les caméras optiques. Selon l’équipe du HAARP, cela fera avancer l’étude des processus de base naturels qui se produisent dans l’ionosphère sous l’influence de l’interaction solaire naturelle, mais, beaucoup plus forte, et comment l’ionosphère naturelle affecte les signaux radio.

L’IRI peut transmettre en ondes continues ou en impulsions aussi courtes que 10 microsecondes. Les transmissions en ondes continues sont généralement utilisées pour les modifications de l’ionosphère, alors que les transmissions en impulsions courtes répétées fréquemment sont utilisées comme un système de radar.

Le HAARP est l’objet de nombreuses théories du complot. Diverses personnes ont spéculé des motifs cachés et des capacités du projet, et l’ont blâmé pour le déclenchement de catastrophes telles que les inondations, les sécheresses, les ouragans, les orages, les tremblements de terre en Iran, au Pakistan, en Haïti et aux Philippines, les grandes pannes de courant, la chute de vol TWA 800, le syndrome de la guerre du Golfe et le syndrome de la fatigue chronique.

Un journal militaire russe a écrit que les tests de l’ionosphère « déclencheraient une cascade d’électrons qui pourraient faire basculer les pôles magnétiques de la terre ».

Le Parlement Européen et la législature de l’état de l’Alaska ont tenu des audiences sur le HAARP et ont émis des « préoccupations environnementales ».

Nick Begich Jr., le fils de l’ancien représentant américain Nick Begich et auteur de « Angels don’t play this HAARP », a affirmé que le HAARP pourrait déclencher des tremblements de terre et faire tourner la haute atmosphère en une lentille géante de sorte que « le ciel semblera littéralement brûler ».

« The History Channel » a fait une émission sur ce sujet, en expliquant exactement comment le HAARP pourrait être utilisé pour provoquer un tremblement de terre.

Les États-Unis n’ont pas répondu à l’accusation russe faite dans le cadre du tremblement de terre de Crimée, mais, les conséquences de l’accusation russe font peur : Si la Russie croit, et peut prouver, que le projet du Département de la Défense des États-Unis a été utilisé pour provoquer un tremblement de terre, alors, laRussie peut choisir de considérer le cas d’une « première frappe » avec une « arme de destruction massive ». Une telle détermination par la Russie pourrait alors servir de base pour qu’elle réponde à la première attaque avec leur propre attaque, avec leur propre arme de destruction massive.
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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 16:29

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Aegis



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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 17:14

Un séisme de 4,1 sur l'échelle de Richter au large, dans une zone sismique : quoi de plus naturel ?

Cela arrive régulièrement dans tout le pourtour méditerranéen, et même en France. On n'y prête la plupart du temps pas même la moindre attention.

En revanche, ce qui est certain, c'est que ce problème en Crimée fait resurgir autant les velléité hégémoniques de la Russie que les vieilles histoires de la région. Ce n'est pas la première fois que la Russie dans son histoire revendique la Crimée.

La principale question étant bien entendu de savoir si le vote est un vote réel (et non truqué), car après tout, si le peuple de Crimée a voté pour en pleine possession de ses moyens et sans trucages : l'issue du vote semble légitime.

Maintenant, si ce n'est pas un véritable vote... le problème est tout autre.
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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 20:30

Voici un petit débat qui m'a plu, diffusé par la Web Tv nommée MetaTv...







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RedStard

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 10:11

Aegis a écrit:


En revanche, ce qui est certain, c'est que ce problème en Crimée fait resurgir autant les velléité hégémoniques de la Russie que les vieilles histoires de la région. Ce n'est pas la première fois que la Russie dans son histoire revendique la Crimée.

La principale question étant bien entendu de savoir si le vote est un vote réel (et non truqué), car après tout, si le peuple de Crimée a voté pour en pleine possession de ses moyens et sans trucages : l'issue du vote semble légitime.

Maintenant, si ce n'est pas un véritable vote... le problème est tout autre.

Toujours a faire dans la désinformation vautré dans une ignorance sans complaisance, la Crimée faisait partie de l'empire Russe et de l'union soviétique jusqu'en 1991, donc la Russie n'a pas toujours revendiqué la Crimée, elle l'a déjà eut jusqu’à ce qu'elle soit rattaché à l'Ukraine par Khrouchtchev et qu'elle proclame par la suite son autonomie au sein de l'Ukraine révoqué plus tard par celle-ci.

Il s'agirait plutôt des velléités hégémoniques des Etats-Unis et de l'UE qui déstabilisent un pays politiquement en finançant des groupuscules néo-nazis et des oligarques corrompues pour démettre un président élue démocratiquement aussi corrompu que n'importe quelle politicien de France. Que l'Otan installe des bases militaires à la frontière Russe est inacceptable pour ce dernier, c'est une déclaration de Guerre, à Cuba suite à débarquement de la baie des cochons, en Octobre 1962 on a évité une guerre nucléaire pour beaucoup moins que ça.

Par contre un vote sous contrainte Russe, même BFM TV n'y croit pas, tu ferais mieux de te mettre à jour, la Taupe.


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akasha

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 11:05

RedStard a écrit:
Aegis a écrit:


En revanche, ce qui est certain, c'est que ce problème en Crimée fait resurgir autant les velléité hégémoniques de la Russie que les vieilles histoires de la région. Ce n'est pas la première fois que la Russie dans son histoire revendique la Crimée.

La principale question étant bien entendu de savoir si le vote est un vote réel (et non truqué), car après tout, si le peuple de Crimée a voté pour en pleine possession de ses moyens et sans trucages : l'issue du vote semble légitime.

Maintenant, si ce n'est pas un véritable vote... le problème est tout autre.

Toujours a faire dans la désinformation vautré dans une ignorance sans complaisance, la Crimée faisait partie de l'empire Russe et de l'union soviétique jusqu'en 1991, donc la Russie n'a pas toujours revendiqué la Crimée, elle l'a déjà eut jusqu’à ce qu'elle soit rattaché à l'Ukraine par Khrouchtchev et qu'elle proclame par la suite son autonomie au sein de l'Ukraine révoqué plus tard par celle-ci.

Il s'agirait plutôt des velléités hégémoniques des Etats-Unis et de l'UE qui déstabilisent un pays politiquement en finançant des groupuscules néo-nazis et des oligarques corrompues pour démettre un président élue démocratiquement aussi corrompu que n'importe quelle politicien de France. Que l'Otan installe des bases militaires à la frontière Russe est inacceptable pour ce dernier, c'est une déclaration de Guerre, à Cuba suite à débarquement de la baie des cochons, en Octobre 1962 on a évité une guerre nucléaire pour beaucoup moins que ça.      

Par contre un vote sous contrainte Russe, même BFM TV n'y croit pas, tu ferais mieux de te mettre à jour, la Taupe.  

Ah, j'avais pas vue...Merci pour ta vigilance RedStard Wink Car là c'est vraiment le genre de réponse qui m'indispose au plus haut point... Suspect  C'est à se demander à quoi à servis tout le travaille fournit par orné d'autres membres et moi même....Ne pas tenir compte une foi de plus tous se qui a été démontré ici même ça me gonfle  Rolling Eyes  Cela vaut vraiment bien la peine d'avoir ouvert un sujet sur le nazisme, pour ensuite venir le nier ici sur se sujet... Suspect 
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Lilith 168



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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 12:41


Et le 777 en perdition ils vont en faire quoi ? Qui est derrière sa disparition ?
Bon, on s'en doute un peu ! Non ?

Le prépare-t-on façon "arme explosive" qui s'abattra sur la Crimée (je ne pense pas), sur la Russie ou la Chine peut-être ?

Les Chinois commencent eux aussi à subir des attentats sanglants, ai-je besoin de préciser quels pourraient en être les auteurs ou bien suivez-vous mon regard ?




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Aegis



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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 13:38

Hé dites, il y a une différence entre se poser une question sur le vote en Crimée et valider ce qui se passe en Ukraine. Alors avant d'affirmer que je suis une taupe (et ça commence à bien faire, ce genre de comportement est puéril autant qu'il est stupide), il suffisait de lire :
1- il y a eu un vote, ok.
2- ce vote est-il légitime ? si oui, alors tout va bien, s'il y a eu des fraudes diverses, alors non.
3- la Crimée est une vieille histoire qui remonte au XIXe comme l'Alsace et la Lorraine (guerre de Crimée). Qu'elle ait fait partie de l'empire russe, qui l'a nié ?

Que BFM dise ce qu'il pense, c'est son droit, et je m'en tamponne le coquillard. Ce qui m'intéresse moi, c'est de savoir si ce vote est un vrai vote ou un vote truqué. Dans l'absence de certitude : ce vote vaut pour ce qu'il vaut, et c'est tout. Il n'y a pas besoin de faire tout un pataquès sur les nazi ukrainiens, pour ce qui concerne le vote en Crimée, la question n'est pas là... Après tout, ça se trouve, après les nazi ukrainiens, on aura les staliniens de Crimée... Donc avant de tirer des conclusions, on attend de voir comment ça se passe, et c'est tout.

Il faudrait vraiment, avant de partir en croisade à la moindre occasion apprendre le sens de la nuance et apprendre à faire des distinctions aussi simple qu'élémentaires, et ce n'est pas faute d'avoir expliqué comment faire.
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Akhenuræus

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 17:28

Laisse tomber, aegis... c'est de la mauvaise foi ouvertement affichée...

Tu exprime quelque chose, et ils te répondent agressivement, feignant d'avoir compris à ta place ce que tu viens de leur exprimer...
 lol! 

Crédibilité : Zéro pointé !
Capacité d'auto-réflexion ? Surement pas loin de zéro aussi...
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 18:22

Un soldat ukrainien tué à Simféropol, le conflit entre "dans une phase militaire"

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Dans la mesure ou les mails hackés récemment montraient clairement l'intention d'organiser un false flag de faible ampleur sur ordre des américains afin d'impliquer les russes, on peut légitimement douter de la version officielle de cet événement qui tombe à point nommé pour tenter de discréditer les russes. L'opération enfumage médiatique n'est pas finie. Fawkes


INTERNATIONAL - Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a estimé mardi 18 mars que le conflit en Crimée entrait dans une phase militaire. "Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos soldats. C'est un crime de guerre", a-t-il affirmé.
Quelques minutes plus tard, le ministre de la Défense a affirmé qu'un soldat ukrainien a été tué dans une base militaire de Simféropol après un assaut menée par des forces russes. "Au cours de l'assaut contre une base militaire à Simféropol, un militaire ukrainien est décédé après avoir été blessé au cou. Un autre militaire a été blessé", a déclaré Vladislav Seleznev; le porte-parole du ministère.
Plus tôt dans l'après-midi, le commandant de la marine ukrainienne, Serguiï Gaïdouk, indiquait qu'un officier ukrainien avait été blessé par balles, sans préciser quand cette attaque avait eu lieu, ni le numéro de l'unité militaire visée.

Lire aussi : Ce que pèse vraiment l'armée ukrainienne
A Simféropol, un photographe de l'AFP a vu mardi une dizaine d'hommes armés pénétrer dans une base ukrainienne encerclée par les forces pro-russes. Une rafale d'arme automatique a retenti peu après à l'intérieur. Deux ambulances sont arrivées sur les lieux peu après, mais le photographe n'a pu s'approcher de l'entrée de la base. Sur Twitter, le reporter de CNN décrit aussi l'arrivée d'une ambulance.
Le reporter de NBC raconte lui la confusion qui règne sur place.

ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Tweeter+ukraine

Selon Serguiï Gaïdouk, 38 bases militaires ukrainiennes sont actuellement bloquées par les forces russes en Crimée qui a été de facto rattachée mardi à la Russie.

Source : Huffigton post


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Fabius annonce que la Russie est évincé du prochain G8

Après le veto de la Russie concernant la dénonciation anticipées du référendum sur la Crimée, Fabius nous indique sur Tweeter qu'ils ont décidé de suspendre la participation de la Russie au prochain G8...qui se tient pourtant à Sotchi jusqu’à preuve du contraire. Ils sont vraiment gonflés...


ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 Fabius+Russie+G8

Ria Novosti confirme en indiquant que le prochain G8 prévu en Russie pourrait devenir un G7 à Londres et que " la Russie risque de perdre son statut de membre du club "d'élite" des pays industrialisés du monde".

MAJ: Apparemment, il ne s'agirait que d'une éviction pour le sommet de cette année pour l'instant.

Publié par Fawkes News http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/03/fabius-annonce-que-la-russie-est-evince.html

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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 19:14

Tiens, d'après tes sources on parle d'un soldat tué.

D'après l'AFP, il s'agit simplement d'un soldat blessé.

Fawkes news ou AFP ?
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 19:25

Aegis a écrit:
Tiens, d'après tes sources on parle d'un soldat tué.

D'après l'AFP, il s'agit simplement d'un soldat blessé.

Fawkes news ou AFP ?

Fawkes relate les différentes informations concernant c'est incident. Se qu'il signifie qu'il n'y a encore aucune certitudes au fait.
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 20:03

D'accord, d'après ce que j'ai lu voici ce qui se serait passé :
- une caserne ukrainienne aurait été encerclée par des forces russes,
- il y aurait eu des échanges de tir,
- des ambulances seraient arrivées.

Et il y a eu des déclarations comme quoi un soldat ukrainien aurait été blessé à la jambe.

D'ailleurs, dans le même ordre d'idée : la Crimée aurait été cédée à l'époque en "dédommagement" de la famine en Ukraine à cause de Staline.

Elle ne serait donc pas un simple "cadeau". Ensuite, juger plus de 50 ans après une décision "anti-constitutionnelle" quand on a changé plusieurs fois de constitution entre temps, c'est assez ironique et plutôt le genre de déclarations digne de Staline (qui, n'ayant donné de véritable constitution à l'URSS ne se gêna pourtant pas de déclarer anticonstitutionnel ceux là même qu'il avait chargé de rédiger une constitution).

Il semblerait que les deux partis en jeu se revendiquent de deux héritages différents...

Et comme tu le dis toi-même : il n'y a encore aucune certitude, donc attendons de voir. Et je précise que pour ma part, ni l'Ukraine, ni la Russie ne me semblent dans une perspective saine et raisonnable... D'où sans doute cette sorte d'escalade vers la violence (que l'Ukraine a intérêt à provoquer cela dit, pour entraîner ses "alliés" avec elle). Prudence est de rigueur, et j'espère que les partis extérieurs (l'Europe, les USA, et à sa façon, la Russie) ne rentreront pas dans ce jeu là.
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 20:37

Aegis a écrit:
(...) Et je précise que pour ma part, ni l'Ukraine, ni la Russie ne me semblent dans une perspective saine et raisonnable... D'où sans doute cette sorte d'escalade vers la violence (que l'Ukraine a intérêt à provoquer cela dit, pour entraîner ses "alliés" avec elle). Prudence est de rigueur, et j'espère que les partis extérieurs (l'Europe, les USA, et à sa façon, la Russie) ne rentreront pas dans ce jeu là.

Non mais restons sérieux, se n'est pas le régime ukrainien qui mène le jeu.
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MessageSujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens   ukraine - Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 20:55

En tout cas, apparemment, ce n'est pas le gouvernement ukrainien qui va tirer dans les casernes de ses propres soldats.
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