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crokpalapom
Messages : 203 Date d'inscription : 10/02/2011 Localisation : South Pacific
| Sujet: Nos frères les animaux Sam 28 Mai 2011 - 6:53 | |
| (Ce texte n'est pas de moi) « Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais. » -Jésus- Face à la disparition de nombreuses espèces animales et à la réalité du comportement innommable de l’être humain envers les animaux, seul un changement de regard sur la vie animale et toute vie autour de nous peut, en accompagnement d’actions fortes, claires et authentiques de fidélité d’amour envers ce règne - que nous portons en nous via le corps physique et nos sentiments - apporter un changement d’abord dans les mentalités, au nom du respect de la vie en nous et dans laquelle nous baignons, via l’atmosphère, comme dans un océan. Face à cette intelligence barbare qui désacralise tout et détruit tout et qu’incarnent ceux qui en sont les acteurs dans l’élevage moderne et l’expérimentation animale, la pollution des éléments et la déforestation systématique entre autres, et ceux qui laissent faire honteusement, nous devons nous mobiliser dans une dynamique universelle de la vie pour nous sentir concernés au point de se sentir touchés dans notre intimité, notre dignité, notre humanité, notre intégrité et notre identité en voyant, que des nôtres prennent plaisir à faire souffrir et maltraiter des êtres vivants sans défenses et salir l’être humain en banalisant un tel comportement via une société de consommation. Alors, en nous levant, bien droits, nous pouvons clamer également que ce que fait cette intelligence perverse à l’un de ces petits, c’est à nous qu’elle le fait. Le corps, les sens, ne peuvent que nous rapprocher du règne animal qui, loin d’être inférieur à celui de l’homme, constitue une base solide vivante sur laquelle les êtres pensants et spirituels que nous sommes, stabilisons notre vie. Nos besoins de manger, de nous vêtir, de bouger, nous invitent à regarder la réalité du corps - et donc de la vie sur la terre - à travers une conscience vraie d’interdépendance avec la Nature toute entière, conscience évidente chez nos frères et amis les animaux. Les êtres civilisés de technologie et de fausse liberté que nous sommes aujourd’hui, sont dans une impasse mondiale face à la Vie, nos obligations et notre rapport avec nous-mêmes en fin de compte. Le petit enfant le sait, lui qui gambade dans l’innocence de son petit corps. Il sait d’où il vient et où il faut aller en cas de problème : vers sa maman, qui est aussi la grande Mère, la Vie. Tu vois un animal, un chat par exemple. En cas de besoin, il ira chercher des plantes pour se soigner et écoutera son instinct, donc la sagesse de la Nature en lui, celle de la Terre-Mère qui protège et guéris. Cette humilité serait salutaire pour nous, pour notre dignité humaine et la maîtrise des évènements de notre vie. Et si beaucoup ont tué l’enfant en eux sous prétexte d’être adulte et conforme à une certaine norme, l’animal en nous, et qui nous porte, a été sacrifié sur l’autel de l’orgueil. Cette réalité intérieure est malheureusement confirmée par le comportement odieux et indigne de la société humaine envers le règne animal. L’être humain, dans cette bassesse d’action, montre ses peurs et sa lâcheté en maltraitant le plus petit et donc le plus faible que lui. Mélange d’orgueil qui refuse son lien avec la Nature, sa Mère véritable. Dans ce lien, les animaux ont beaucoup à nous apprendre sur les mystères de la Nature et de la Vie, qui nous échappent. Tu vois un écureuil ou un chien courir en liberté, un oiseau s’envoler vers les hauteurs et cela te parle d’un épanouissement, d’une légèreté d’être. Sommes-nous trop lourds, gavés de connaissances et de confort ? Il est sûr qu’à l’heure du grand passage, celui de la « mort » du corps, tout va retomber, notre orgueil, notre puissance illusoire, notre fausse liberté. Les animaux savent mourir alors que nous, nous tremblons et rêvons d’une immortalité physique qui ne viendra pas. Si tu as une âme, tu verras la beauté dans l’animal, sa majesté, sa dignité. La liberté de l’envol, l’agilité d’un saut, la puissance majestueuse d’une démarche royale font rêver et nous parlent d’un mystère : le nôtre. Les animaux s’inclinent devant la vie, et pas n’importent laquelle : devant la maîtrise, la force intérieure et l’Intelligence, la conscience claire.
Le règne végétal honore le règne animal et le sert dans une harmonie parfaite, et il s’offre en nourriture, en espace de vie qui est protection et beauté d’amour, reconnaissance. Ainsi nous retrouvons l’ambiance d’un placenta sacré, celui de la Nature pour ses enfants. L’humilité serait de le reconnaître, de le protéger.
Les animaux veulent nous donner aussi quelque chose de sacré, de vrai, car nous leur sommes un règne supérieur dans la floraison créatrice de la Vie. Voudrait-on donner à un enfant irrespectueux, à un roi cruel, à un ouvrier paresseux ? Non, évidemment.
Qu’est-ce que l’homme, en fin de compte, pour les animaux ? Un dieu, un mystère ? Certes, mais surtout le garant de l’équilibre dans la Nature, un pilier du temple sacré et vivant qu’est la Nature. Un pilier que veut respecter toute espèce animale - car un mystère plus haut et plus grand se trouve au-dessus de l’être humain. Une double humilité qui peut faire de lui la merveille du monde. Le centre puissant de l’harmonie et de la Paix.
Mais que savent les animaux de ce mystère au-dessus de l’être humain ? Ils savent qu’il existe une vie supérieure à celle qui est dans l’humanité, et cette vie, ils la connaissent et l’entrevoient à travers leur environnement, les montagnes, les couleurs, l’eau, l’air, etc… La Vie de la Mère Nature cache un secret, un lien invisible avec une autre Vie, celle du Père, du Créateur, qui à travers le soleil fait naître cette espérance en toutes les créatures, à l’image des végétaux qui tendent vers lui de toutes leur forces…
Les animaux veulent nous donner leurs qualités, pour que nous puissions nous élever vers les hauteurs d’une autre conscience de la Vie, comme des piliers forts, stables, et bien droits - puisque nous en avons la verticalité. Et cela dans un but unique : celui d’être les porteurs d’un Monde Supérieur qui ne peut se poser sur la terre que si nous sommes solides, c’est-à-dire de vrais êtres humains qui deviennent les ambassadeurs de la Paix libre, maîtrisant et guérissant ce qui est encore chaotique en eux-mêmes et donc autour d’eux.
Ainsi, l’écologie animale passe par l’ensemble des règnes et une vision globale de la vie, d’une logique de vie dans laquelle l’être humain doit s’insérer avec confiance, courage et dignité. « Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais », disait le grand Maître Essénien Jésus. « Ceux qui sont bons envers les créatures de Dieu, sont bons envers eux-mêmes » affirmait le Prophète Mahomet. « C’est s’accoutumer à répandre le sang humain que d’égorger d’innocents animaux, et entendre, sans pitié, leur tristes gémissements » professait l’illustre Pythagore. Nous pouvons voir que la Sagesse a toujours voulu nous éclairer, à travers certains d’entre nous qui voulaient vivre et demeurer en accord avec Elle. Ils se sont mis dans cette double humilité - envers les règnes de la Nature et les règnes d’une conscience supérieure - faisant d’eux des êtres de noblesse et de hautes vertus. Une chevalerie intérieure doublée d’un héroïsme à toute épreuve. Car, comme le dit si bien le Tao-té-King de Lao-Tseu, grand Sage chinois en son temps : « Qui triomphe d’autrui est fort, qui triomphe de soi est puissant ». Ou comme nous l’enseigne le livre des Proverbes dans la Bible : « L’homme juste prend soin de la vie de ses animaux ». Ou bien encore le livre des Psaumes, toujours dans la Bible, en une phrase que nous pourrions qualifier de ‘bouddhique’ : « l’Eternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses créatures ». La Sagesse a traversé les âges sous une forme ou sous une autre, et si notre époque montre un être humain sans conscience, laissant la cruauté faire sa demeure en lui et autour de lui - lui-même se cachant derrière un masque de mensonge d’impuissance et d’indifférence nauséabonde tel un cadavre ambulant - d’autres ont alerté et montré la responsabilité endossée par la société humaine, au vu de son comportement ignoble et barbare envers les animaux, ses amis fidèles, ses frères de toujours devant la Vie. Si nous sommes tous une partie de cet organisme vivant, comment ne pas voir dans le comportement de l’être humain une trahison qui se solde par une déchéance progressive - tant sur le plan moral et psychologique, que sur les plans physique et spirituel. Le Coran Lui-même affirme brillamment : « Toutes les créatures vivantes sur Terre sont des êtres sensibles. Il n’existe aucun animal sur terre ni d’oiseau dans le ciel qui ne soient pas de votre communauté ». (Coran 6 : 38) Incroyable, alors que nous devenons de moins en moins sensible d’une part à la souffrance animale, et d’autre part au langage et à la beauté de la Nature, sans parler des paroles éclairantes du Sage qui veut nous libérer de l’emprise de la destruction et de la bestialité. Alors, au milieu de ce tumulte incessant de grossièretés maladives, des êtres élèvent la voix et font entendre le cri des animaux . L’être humain n’étant pas toujours objectif, il ne pense pas qu’il y a des lois dans la Nature, dans la Vie tout simplement. Effectivement, pourquoi tel comportement n’engendrerait-il pas un même comportement, tel un miroir de nos propres actions ? La question se pose avec force dans la conscience de celui qui veut comprendre. Quelle valeur l’être humain possède-t-il aux yeux du système dans lequel il vit et qui se sert de lui… tel du « bétail », tel un esclave? Laissons deux grands Sages contemporains nous éclairer : « En apparence, la guerre est due à des questions économiques ou politiques, mais en fait, elle est le résultat de tout ce massacre que nous faisons des animaux. La loi de justice est implacable et elle oblige l’humanité à payer en versant autant de sang que les hommes en ont fait verser aux animaux. Que de millions de litres de sang répandus sur la terre et qui crient vengeance vers le Ciel ! » « Nous tuons les animaux, mais la nature est un organisme, et en tuant les animaux, c’est comme si nous touchions certaines glandes de cet organisme ; à ce moment-là, les fonctions se modifient, et après quelques temps la guerre éclate chez les hommes. » « Tous disent que l’on doit enfin faire régner la paix dans le monde, qu’il ne doit plus y avoir de guerre… mais la guerre durera tant que nous continuerons à tuer les animaux, parce qu’en les tuant, c’est en nous-mêmes que nous détruisons quelques chose. » « En tuant les animaux pour les manger, on leur enlève le droit de vivre et d’évoluer. » Ainsi a parlé le grand Sage Essénien et guide spirituel Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986). Extrait du livre « Hrani yoga – le sens alchimique et magique de la nutrition ». Dans la même perspective d’éclairer au plus près des lois de la Vie, la Tradition Essénienne au travers de son représentant actuel, Olivier Manitara, nous dit (Extrait de son livre « Dialogues avec la Mère-Terre » ) : « Si l’homme coupe son lien avec l’animal, il se perd lui-même, il n’a plus de racines, de terre et deviendra bien souvent « bête », féroce, un être cruel… Aucun animal n’est bête, féroce, cruel… les hommes, quant à eux, le sont fréquemment. La raison de ce comportement vient du fait qu’ils se sont coupés de l’union avec l’animal. Ils ont brisé le lien harmonieux, idéal, moral, empli de sagesse et de sens profond qui les unissait. De la même manière que la plante ne peut pas vivre sans la terre, l’homme est perdu sans l’animal. » « Si nous laissons les animaux se faire tuer dans les abattoirs, sans respect ni conscience, dans des mers de sang, dans une barbarie sans nom, sans nous lever et dire « non », tout ce qui est beau et bien dans notre vie finira par être détruit. » « Les hommes ont banalisé le fait de considérer qu’un animal est vivant. Bien-entendu, la plupart des gens diront : ‘ Nous aimons les animaux ’. A cette parole, nous pourrions répondre : ‘ Mais alors, si vous aimez les animaux, pourquoi y a-t-il aujourd’hui ce carnage et cette désolation ? Pourquoi participez-vous à cela ? N’y a-t-il pas de voile tendu devant vos yeux ? ’ ou encore : ‘ Ne vous fabriquez-vous pas vous-même ou ne laissez-vous pas d’autres personnes fabriquer pour vous des raisons de vivre de cette manière, à l’encontre de ce que vous pensez ? Comment se fait-il que vous vous cachiez la réalité des choses à ce point ? ’ » « Dire que les crimes perpétrés contre les animaux ne viennent pas de nous, dans le but d’alléger le fardeau de nos vies, est un grand piège dans lequel il est facile de tomber. Car au bout du compte, qu’il le veuille ou non, qu’il accepte la loi ou la refuse, l’être humain est responsable de ses actes. Il devra donc payer le fardeau qu’il a inconsciemment accumulé au-dessus de sa tête jusqu’au dernier sous. » [/center]
Dernière édition par crokpalapom le Sam 28 Mai 2011 - 7:11, édité 1 fois |
| | | crokpalapom
Messages : 203 Date d'inscription : 10/02/2011 Localisation : South Pacific
| Sujet: Nos frères les animaux (suite) Sam 28 Mai 2011 - 7:02 | |
| Enfin, la Sagesse Amérindienne nous dira avec une humilité évidente et ancrée dans la réalité réciproquement partagée par tous les êtres vivant : « A l’intérieur du cercle, l’Homme reconnaît qu’il est sur un pied d’égalité avec les espèces animales, et que tous, humains et animaux partagent les même contraintes biologiques. C’est pourquoi, il doit être humble face aux animaux et démontrer de la générosité et de la réciprocité dans ses relations avec ces mêmes espèces animales. C’est une question d’équilibre et d’harmonie avec les animaux et l’environnement. » Le Bouddhisme ne peut que confirmer cela, nous rappelant que les animaux sont des êtres vivants qui ressentent le plaisir et la douleur, et qui tiennent à rester en vie tout comme les êtres humains… D’ailleurs, dans le mot ‘animal’ respire le verbe ‘animer’, qui sous-entend la conscience, la sensibilité et bien sûr le mouvement. L’art du mouvement vient du peuple animal et nous en avons hérité les bases, une volonté commune d’épanouissement et de vivre notre corps simplement, en correspondance avec ce que nous sommes. L’animal dans son mouvement, est le mouvement et ne fait qu’un avec lui selon son espèce. Mais nous devons aller plus loin, car justement nous sommes un règne supérieur et l’acte créateur serait entre autre de bouger - donc vivre - pour un idéal supérieur aux besoins du corps, qui ne peut qu’embellir, harmoniser, voire sublimer notre volonté d’être humain et ainsi gagner une réelle royauté d’être humain, en floraison vers quelque chose de plus haut et de plus grand que nous. Si l’animal entre également en mouvement par peur, ce qui est normal pour lui, nous, nous devons entrer en mouvement par amour de la vie, de sa beauté, de son mystère. Si le souffle du vent anime les branches de l’arbre, quel souffle anime notre volonté de vivre ? Est-ce le souffle glacial de la mort que nous répandons partout, ou le souffle chaleureux de la vie ? Dans le mot ‘animal’ se cache aussi le mot ‘anima’ qui signifie ‘âme’ en latin. Vivre avec son âme, en accord avec elle, est le rêve secret de chacun d’entre nous, et le digne peuple des animaux souhaite, au plus profond de lui, nous prêter main forte pour justement mettre en mouvement notre âme dans notre vie : comme eux, nous devons l’envoler vers les hauteurs de la Vie, sauter avec elle dans l’inconnu de la Vie avec confiance, courir vers les horizons de notre propre mystère d’exister.
Alors, portons sincèrement nos frères les animaux dans notre cœur, protégeons-les - ainsi que leur espace de vie - pour libérer l’espace du cœur entre nous, et ne soyons plus des complices passifs de leur souffrance. L’être humain doit retrouver sa dignité en reconnaissant et défendant la leur, ainsi que celle de tous les règnes de la nature, de la Terre elle-même, la Mère-Terre.
Ainsi, les enfants seront peu à peu à nouveau préservés de ce monde faux, artificiel, robotique et donc froid qui veut s’imposer à nous, à notre intelligence, à eux, à leur innocence, au petit animal en eux.
C’est beau un petit veau près de sa mère la vache. C’est beau un petit enfant dans les bras de sa mère, la femme qui l’a mise au monde, la Femme-Nature…
Que l’Humanité Belle se lève et affirme avec force, telle une vraie Chevalerie, une mère qui protège ses enfants : « Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais ! » Source |
| | | laly
Messages : 1032 Date d'inscription : 18/04/2011 Localisation : île fe France
| Sujet: Re: Nos frères les animaux Sam 28 Mai 2011 - 9:52 | |
| - crokpalapom a écrit:
-
(Ce texte n'est pas de moi)
« Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais. » -Jésus-
Face à la disparition de nombreuses espèces animales et à la réalité du comportement innommable de l’être humain envers les animaux, seul un changement de regard sur la vie animale et toute vie autour de nous peut, en accompagnement d’actions fortes, claires et authentiques de fidélité d’amour envers ce règne - que nous portons en nous via le corps physique et nos sentiments - apporter un changement d’abord dans les mentalités, au nom du respect de la vie en nous et dans laquelle nous baignons, via l’atmosphère, comme dans un océan.
Face à cette intelligence barbare qui désacralise tout et détruit tout et qu’incarnent ceux qui en sont les acteurs dans l’élevage moderne et l’expérimentation animale, la pollution des éléments et la déforestation systématique entre autres, et ceux qui laissent faire honteusement, nous devons nous mobiliser dans une dynamique universelle de la vie pour nous sentir concernés au point de se sentir touchés dans notre intimité, notre dignité, notre humanité, notre intégrité et notre identité en voyant, que des nôtres prennent plaisir à faire souffrir et maltraiter des êtres vivants sans défenses et salir l’être humain en banalisant un tel comportement via une société de consommation.
Alors, en nous levant, bien droits, nous pouvons clamer également que ce que fait cette intelligence perverse à l’un de ces petits, c’est à nous qu’elle le fait.
Le corps, les sens, ne peuvent que nous rapprocher du règne animal qui, loin d’être inférieur à celui de l’homme, constitue une base solide vivante sur laquelle les êtres pensants et spirituels que nous sommes, stabilisons notre vie.
Nos besoins de manger, de nous vêtir, de bouger, nous invitent à regarder la réalité du corps - et donc de la vie sur la terre - à travers une conscience vraie d’interdépendance avec la Nature toute entière, conscience évidente chez nos frères et amis les animaux. Les êtres civilisés de technologie et de fausse liberté que nous sommes aujourd’hui, sont dans une impasse mondiale face à la Vie, nos obligations et notre rapport avec nous-mêmes en fin de compte.
Le petit enfant le sait, lui qui gambade dans l’innocence de son petit corps. Il sait d’où il vient et où il faut aller en cas de problème : vers sa maman, qui est aussi la grande Mère, la Vie.
Tu vois un animal, un chat par exemple. En cas de besoin, il ira chercher des plantes pour se soigner et écoutera son instinct, donc la sagesse de la Nature en lui, celle de la Terre-Mère qui protège et guéris. Cette humilité serait salutaire pour nous, pour notre dignité humaine et la maîtrise des évènements de notre vie.
Et si beaucoup ont tué l’enfant en eux sous prétexte d’être adulte et conforme à une certaine norme, l’animal en nous, et qui nous porte, a été sacrifié sur l’autel de l’orgueil. Cette réalité intérieure est malheureusement confirmée par le comportement odieux et indigne de la société humaine envers le règne animal. L’être humain, dans cette bassesse d’action, montre ses peurs et sa lâcheté en maltraitant le plus petit et donc le plus faible que lui. Mélange d’orgueil qui refuse son lien avec la Nature, sa Mère véritable. Dans ce lien, les animaux ont beaucoup à nous apprendre sur les mystères de la Nature et de la Vie, qui nous échappent.
Tu vois un écureuil ou un chien courir en liberté, un oiseau s’envoler vers les hauteurs et cela te parle d’un épanouissement, d’une légèreté d’être. Sommes-nous trop lourds, gavés de connaissances et de confort ? Il est sûr qu’à l’heure du grand passage, celui de la « mort » du corps, tout va retomber, notre orgueil, notre puissance illusoire, notre fausse liberté. Les animaux savent mourir alors que nous, nous tremblons et rêvons d’une immortalité physique qui ne viendra pas.
Si tu as une âme, tu verras la beauté dans l’animal, sa majesté, sa dignité. La liberté de l’envol, l’agilité d’un saut, la puissance majestueuse d’une démarche royale font rêver et nous parlent d’un mystère : le nôtre. Les animaux s’inclinent devant la vie, et pas n’importent laquelle : devant la maîtrise, la force intérieure et l’Intelligence, la conscience claire.
Le règne végétal honore le règne animal et le sert dans une harmonie parfaite, et il s’offre en nourriture, en espace de vie qui est protection et beauté d’amour, reconnaissance. Ainsi nous retrouvons l’ambiance d’un placenta sacré, celui de la Nature pour ses enfants. L’humilité serait de le reconnaître, de le protéger.
Les animaux veulent nous donner aussi quelque chose de sacré, de vrai, car nous leur sommes un règne supérieur dans la floraison créatrice de la Vie. Voudrait-on donner à un enfant irrespectueux, à un roi cruel, à un ouvrier paresseux ? Non, évidemment.
Qu’est-ce que l’homme, en fin de compte, pour les animaux ? Un dieu, un mystère ? Certes, mais surtout le garant de l’équilibre dans la Nature, un pilier du temple sacré et vivant qu’est la Nature. Un pilier que veut respecter toute espèce animale - car un mystère plus haut et plus grand se trouve au-dessus de l’être humain. Une double humilité qui peut faire de lui la merveille du monde. Le centre puissant de l’harmonie et de la Paix.
Mais que savent les animaux de ce mystère au-dessus de l’être humain ? Ils savent qu’il existe une vie supérieure à celle qui est dans l’humanité, et cette vie, ils la connaissent et l’entrevoient à travers leur environnement, les montagnes, les couleurs, l’eau, l’air, etc… La Vie de la Mère Nature cache un secret, un lien invisible avec une autre Vie, celle du Père, du Créateur, qui à travers le soleil fait naître cette espérance en toutes les créatures, à l’image des végétaux qui tendent vers lui de toutes leur forces…
Les animaux veulent nous donner leurs qualités, pour que nous puissions nous élever vers les hauteurs d’une autre conscience de la Vie, comme des piliers forts, stables, et bien droits - puisque nous en avons la verticalité. Et cela dans un but unique : celui d’être les porteurs d’un Monde Supérieur qui ne peut se poser sur la terre que si nous sommes solides, c’est-à-dire de vrais êtres humains qui deviennent les ambassadeurs de la Paix libre, maîtrisant et guérissant ce qui est encore chaotique en eux-mêmes et donc autour d’eux.
Ainsi, l’écologie animale passe par l’ensemble des règnes et une vision globale de la vie, d’une logique de vie dans laquelle l’être humain doit s’insérer avec confiance, courage et dignité.
« Ce que tu fais à l’un de ces petits, c’est à moi que tu le fais », disait le grand Maître Essénien Jésus.
« Ceux qui sont bons envers les créatures de Dieu, sont bons envers eux-mêmes » affirmait le Prophète Mahomet.
« C’est s’accoutumer à répandre le sang humain que d’égorger d’innocents animaux, et entendre, sans pitié, leur tristes gémissements » professait l’illustre Pythagore.
Nous pouvons voir que la Sagesse a toujours voulu nous éclairer, à travers certains d’entre nous qui voulaient vivre et demeurer en accord avec Elle. Ils se sont mis dans cette double humilité - envers les règnes de la Nature et les règnes d’une conscience supérieure - faisant d’eux des êtres de noblesse et de hautes vertus. Une chevalerie intérieure doublée d’un héroïsme à toute épreuve. Car, comme le dit si bien le Tao-té-King de Lao-Tseu, grand Sage chinois en son temps : « Qui triomphe d’autrui est fort, qui triomphe de soi est puissant ».
Ou comme nous l’enseigne le livre des Proverbes dans la Bible : « L’homme juste prend soin de la vie de ses animaux ».
Ou bien encore le livre des Psaumes, toujours dans la Bible, en une phrase que nous pourrions qualifier de ‘bouddhique’ : « l’Eternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses créatures ».
La Sagesse a traversé les âges sous une forme ou sous une autre, et si notre époque montre un être humain sans conscience, laissant la cruauté faire sa demeure en lui et autour de lui - lui-même se cachant derrière un masque de mensonge d’impuissance et d’indifférence nauséabonde tel un cadavre ambulant - d’autres ont alerté et montré la responsabilité endossée par la société humaine, au vu de son comportement ignoble et barbare envers les animaux, ses amis fidèles, ses frères de toujours devant la Vie.
Si nous sommes tous une partie de cet organisme vivant, comment ne pas voir dans le comportement de l’être humain une trahison qui se solde par une déchéance progressive - tant sur le plan moral et psychologique, que sur les plans physique et spirituel. Le Coran Lui-même affirme brillamment : « Toutes les créatures vivantes sur Terre sont des êtres sensibles. Il n’existe aucun animal sur terre ni d’oiseau dans le ciel qui ne soient pas de votre communauté ». (Coran 6 : 38)
Incroyable, alors que nous devenons de moins en moins sensible d’une part à la souffrance animale, et d’autre part au langage et à la beauté de la Nature, sans parler des paroles éclairantes du Sage qui veut nous libérer de l’emprise de la destruction et de la bestialité.
Alors, au milieu de ce tumulte incessant de grossièretés maladives, des êtres élèvent la voix et font entendre le cri des animaux . L’être humain n’étant pas toujours objectif, il ne pense pas qu’il y a des lois dans la Nature, dans la Vie tout simplement. Effectivement, pourquoi tel comportement n’engendrerait-il pas un même comportement, tel un miroir de nos propres actions ? La question se pose avec force dans la conscience de celui qui veut comprendre. Quelle valeur l’être humain possède-t-il aux yeux du système dans lequel il vit et qui se sert de lui… tel du « bétail », tel un esclave?
Laissons deux grands Sages contemporains nous éclairer :
« En apparence, la guerre est due à des questions économiques ou politiques, mais en fait, elle est le résultat de tout ce massacre que nous faisons des animaux. La loi de justice est implacable et elle oblige l’humanité à payer en versant autant de sang que les hommes en ont fait verser aux animaux. Que de millions de litres de sang répandus sur la terre et qui crient vengeance vers le Ciel ! »
« Nous tuons les animaux, mais la nature est un organisme, et en tuant les animaux, c’est comme si nous touchions certaines glandes de cet organisme ; à ce moment-là, les fonctions se modifient, et après quelques temps la guerre éclate chez les hommes. »
« Tous disent que l’on doit enfin faire régner la paix dans le monde, qu’il ne doit plus y avoir de guerre… mais la guerre durera tant que nous continuerons à tuer les animaux, parce qu’en les tuant, c’est en nous-mêmes que nous détruisons quelques chose. »
« En tuant les animaux pour les manger, on leur enlève le droit de vivre et d’évoluer. »
Ainsi a parlé le grand Sage Essénien et guide spirituel Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986). Extrait du livre « Hrani yoga – le sens alchimique et magique de la nutrition ».
Dans la même perspective d’éclairer au plus près des lois de la Vie, la Tradition Essénienne au travers de son représentant actuel, Olivier Manitara, nous dit (Extrait de son livre « Dialogues avec la Mère-Terre » ) :
« Si l’homme coupe son lien avec l’animal, il se perd lui-même, il n’a plus de racines, de terre et deviendra bien souvent « bête », féroce, un être cruel… Aucun animal n’est bête, féroce, cruel… les hommes, quant à eux, le sont fréquemment. La raison de ce comportement vient du fait qu’ils se sont coupés de l’union avec l’animal. Ils ont brisé le lien harmonieux, idéal, moral, empli de sagesse et de sens profond qui les unissait. De la même manière que la plante ne peut pas vivre sans la terre, l’homme est perdu sans l’animal. »
« Si nous laissons les animaux se faire tuer dans les abattoirs, sans respect ni conscience, dans des mers de sang, dans une barbarie sans nom, sans nous lever et dire « non », tout ce qui est beau et bien dans notre vie finira par être détruit. »
« Les hommes ont banalisé le fait de considérer qu’un animal est vivant. Bien-entendu, la plupart des gens diront : ‘ Nous aimons les animaux ’. A cette parole, nous pourrions répondre : ‘ Mais alors, si vous aimez les animaux, pourquoi y a-t-il aujourd’hui ce carnage et cette désolation ? Pourquoi participez-vous à cela ? N’y a-t-il pas de voile tendu devant vos yeux ? ’ ou encore : ‘ Ne vous fabriquez-vous pas vous-même ou ne laissez-vous pas d’autres personnes fabriquer pour vous des raisons de vivre de cette manière, à l’encontre de ce que vous pensez ? Comment se fait-il que vous vous cachiez la réalité des choses à ce point ? ’ »
« Dire que les crimes perpétrés contre les animaux ne viennent pas de nous, dans le but d’alléger le fardeau de nos vies, est un grand piège dans lequel il est facile de tomber. Car au bout du compte, qu’il le veuille ou non, qu’il accepte la loi ou la refuse, l’être humain est responsable de ses actes. Il devra donc payer le fardeau qu’il a inconsciemment accumulé au-dessus de sa tête jusqu’au dernier sous. »
à mettre en pratique svp avec cette pétition et ce lien, on clic 5 fois par jour pour sauver un animal car les publicitaires donnent des sous à chaque clic : http://www.actuanimaux.com/ et sur mon blog la pétition anti-corrida :http://equilibre-de-vie.blog4ever.com/blog/lire-article-156774-2343903-petition_anti___corrida_mise_au_patrimoine_francai.html bon week -end :sunny avec ce beau message d'amour |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos frères les animaux Sam 28 Mai 2011 - 11:01 | |
| L'apprentissage de l'amour au travers des animaux est une belle façon de comprendre ! Il existe de multiples voies pour comprendre l'amour. Personnellement, j'ai eu la chance d'accueillir de nombreux animaux dans mes foyers, et j'ai vibré avec eux, aussi petits soient-ils, parce qu'ils sont amour :) C'est une belle façon d'apprendre l'amour pour les jeunes aussi, en tout cas, oui il faut être conscient du dérèglement que les humains font sur cette Terre, parce qu'ils ne sont pas en harmonie avec le système, par manque d'amour et non par méchanceté, voyez-vous, c'est cela qui va changer, l'humain va comprendre son rôle au sein des espèces, au sein du Tout, et une fois qu'il sera intégré, tout changera, nous vivrons au paradis, parce que les oiseaux viendront se poser sur nos épaules et chanteront les plus belles mélodies pour nous ! Pleins d'amour pour vous tous ! |
| | | laly
Messages : 1032 Date d'inscription : 18/04/2011 Localisation : île fe France
| Sujet: Re: Nos frères les animaux Sam 28 Mai 2011 - 12:41 | |
| - KiLVaiDeN a écrit:
- L'apprentissage de l'amour au travers des animaux est une belle façon de comprendre !
Il existe de multiples voies pour comprendre l'amour.
Personnellement, j'ai eu la chance d'accueillir de nombreux animaux dans mes foyers, et j'ai vibré avec eux, aussi petits soient-ils, parce qu'ils sont amour :) C'est une belle façon d'apprendre l'amour pour les jeunes aussi, en tout cas, oui il faut être conscient du dérèglement que les humains font sur cette Terre, parce qu'ils ne sont pas en harmonie avec le système, par manque d'amour et non par méchanceté, voyez-vous, c'est cela qui va changer, l'humain va comprendre son rôle au sein des espèces, au sein du Tout, et une fois qu'il sera intégré, tout changera, nous vivrons au paradis, parce que les oiseaux viendront se poser sur nos épaules et chanteront les plus belles mélodies pour nous !
Pleins d'amour pour vous tous ! les animaux sont mes amis, je ne mange pas mes amis , ni prendre leur peau ! cette affichette est à faire passer , merci |
| | | Killuminati.
Messages : 339 Date d'inscription : 22/04/2011
| Sujet: Re: Nos frères les animaux Sam 28 Mai 2011 - 13:44 | |
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| Sujet: Re: Nos frères les animaux | |
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