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 |  Sujet: Chico Xavier : Fixation mentale (à lire)  Sam 11 Fév 2012 - 16:53 | |
| De l'esprit Francisco de Menezes Dias da Cruz Psychographie : Francisco Candido Xavier Source : Instruções psycofônicas, chapitre 60 Traduction : Jean Emmanuel NUNES _______________________________________________________________________________________________________ En analysant superficiellement, soit, le problème de la fixation mentale après la mort, il convient de ne pas oublier que l'âme, lorsqu'elle est incarnée, est constamment munie de son équipement physiologique qui lui permet de se frotter constamment à la nature extérieure.
Les réactions continuelles, aspirées par les nerfs de l'organisation sensorielle, conduisant aux mouvements d'impulsion du cerveau, associées aux multiples obligations de l'alimentation, de l'hygiène et de la préservation organique, établissent tout un ensemble vibratoire d'émotions et de sensations touchant aux cordes sensibles de la mémoire, prévalant comme impacts directs de la lutte évolutive au sein de l'esprit en développement, l'obligeant à s'extérioriser pour acquérir de l'expérience.
Cet exercice incessant, pendant que l'âme reste dans le monde physique, fait travailler l'univers mental, le conduisant à chercher dans le bien le climat d'activité qui le mettra en possession des moyens d'élévation.
Comme nous le savons, tout bien est expansion, croissance et harmonie ; et tout mal est condensation, retard et déséquilibre.
Le bien est l’onde constante de la vie qui irradie comme le soleil et, le mal peut être considéré comme étant la même onde qui forme une brume autour de soi, générant des ténèbres enkystées.
Toutes les deux permettent d'identifier l'amour comme libération et, l'égoïsme comme emprisonnement.
Et si l'âme n'est pas parvenu à se libérer, pendant qu'elle était sur Terre, des diverses prisons de l'égoïsme, que sont la haine et la révolte, la perversité et la délinquance, le fanatisme et la vengeance, la passion et le vice, lorsqu'elle s'éloignera du corps de chair, sous l'effet de la mort, elle sera semblable à un ballon électromagnétique, chargé d'ombres et captif des processus de la vie inférieure, se retirant des plexus qui garantissaient sa rétention, au travers de la double prison des ganglions du système sympathique, la projetant dans la sphère spirituelle, non avec la légèreté spécifique susceptible de l'élever à des niveaux supérieurs dans un circuit ouvert mais, plutôt avec la densité caractéristique de la fixation mentale à laquelle elle est liée, souffrant en elle-même les chocs et les contre-chocs de ses propres forces égarées, dans un circuit fermé sur lui-même, révélant un lamentable déséquilibre qui peut perdurer pendant même des siècles, en fonction de la concentration de la pensée dans le manque d'harmonie dans laquelle elle se complaît.
En ce sens, nous pouvons symboliser la volonté comme étant l'ancre qui retient l'embarcation de l'esprit dans son climat idéal.
Il est donc nécessaire de consacrer notre vie au bien complet, afin que nous soyons en accord avec la loi divine, franchissant, sous son influx, les cimes de la vie supérieure.
C'est pour cela qu'en investissant dans la valeur de la réincarnation en tant que précieuse opportunité de progrès, nous nous souviendrons ici des paroles du Seigneur,
au verset 35 du chapitre 12 de l'Évangile de l'apôtre Jean : « Marchez pendant que vous avez la lumière, pour que les ténèbres ne s'emparent pas de vous: car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va » |
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