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 Dossier d'actualité : Palestine, Gaza

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geoff78

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MessageSujet: La France aide à la construction du mur de Gaza.   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 14:43

Rappel du premier message :

La France aide à la construction du mur de Gaza.

Très peu de marchandises étant autorisées à pénétrer dans la bande de Gaza, que ce soit en provenance d’Israël ou d’Égypte, des centaines de tunnels ont été creusés sous la frontière égyptienne pour assurer l’approvisionnement de la population. Ces tunnels sont également utilisés par la Résistance pour s’approvisionner en armes.

L’État d’Israël s’applique à transformer la bande de Gaza en bantoustan, sur le modèle expérimenté jadis par les ses conseillers au Guatemala et en Afrique du Sud.

Dans cette perspective, Israël a construit un Mur de séparation, dont le tracé a été jugé illégal au regard du droit international par la Cour d’arbitrage de La Haye. Ce mur est en cours de prolongement sur la frontière égyptienne, soit une dizaine de kilomètres.

Le Mur de séparation égyptien est d’abord composé de canalisations jusqu’à 35 mètres de profondeur. Celles-ci sont conçues pour inonder les tunnels. Elles sont emplies d’eau de mer. Un second ouvrage est composé de plaques de métal de 18 mètres de longueur et de 50 centimètres d’épaisseur. Ces plaques, réputées infranchissables, sont munies de capteurs pour détecter les éventuels travaux de sape.

Le Mur est construit sous la direction de conseillers techniques états-uniens et français. Cette semaine, le directeur du Renseignement militaire français, le général de corps d’armée Benoît Puga, est venu personnellement inspecter le chantier. Examinant ce qui est en train de devenir, selon les mots du président Nicolas Sarkozy « la plus grande prison du monde », le général Puga s’est félicité de l’avancement des travaux d’encerclement. Il a déclaré qu’il s’agissait là de « la plus grande opération de l’Histoire » visant à couper des souterrains et qu’elle pourrait servir de modèle dans d’autres régions du monde.

1,5 million de personnes vivent dans la bande de Gaza. Selon le rapporteur spécial de l’ONU, Jean Ziegler, la majorité d’entre elles sont victimes de malnutrition et ne peuvent survivre que grâce à la contrebande transitant par ces tunnels.

Source :
http://newsoftomorrow.org/spip.php?article7123


Dernière édition par geoff78 le Jeu 22 Sep 2011 - 18:37, édité 1 fois
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akasha

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 20 Nov 2016 - 16:10

Bonjour mes frères & sœurs Very Happy
Je me pose beaucoup de questions quand à l'élection du Trump pour l'avenir de la planète vu qu'on le veuille ou nonla politique américaine influe sur le monde entier. Et une de ses questions est l'avenir de la Palestine vu que Trump avait déjà été briffé par Netanyahu le 25 septembre 2016 et fut ensuite chaudement remercié et traité en véritable ami de Israël ! Et puis les juifs savaient que Trump gagnerait....
Akasha.


Qu’implique l’élection de Trump pour la Palestine?

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Donald_Trump_2_28e2f

Par un jour auquel la plupart ne s’attendaient pas, il n’y a que peu de choses que l’on peut avancer avec certitude. L’une d’entre elles, c’est que Hillary Clinton aurait été une présidente désastreuse pour ceux qui soutiennent les Palestiniens dans leur lutte pour leurs droits. - See more at: http://www.investigaction.net/quimplique-lelection-de-trump-pour-la-palestine/#sthash.hFbVptci.dpuf


Sa campagne défaillante l’a placée comme successeur naturel du président Barack Obama, le démocrate qui a juste inconditionnellement remis à Israël le plus grand paquet d'aide militaire de l’Histoire.

Durant la campagne des primaires démocrates, Clinton s’est vendue comme une belligérante et une violente alliée va-t-en-guerre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, contre le peuple palestinien.

Elle a promis que le blocage du mouvement non violent BDS dirigé par les Palestiniens serait une priorité de son éventuel gouvernement.

Elle n’a pas ménagé ses efforts pour s’opposer aux plus timides tentatives qui voulaient qu’Israël rendre des comptes. Au printemps dernier, Clinton a notamment appelé directement les membres de son Église des Méthodistes Unis à voter contre le désinvestissement des entreprises qui aident et profitent de l’occupation d’Israël.

Clinton s’est positionnée comme un extrémiste antipalestinien à une époque où la base du Parti démocrate s’est montrée plus ouverte que jamais à embrasser les droits des Palestiniens.

Son soutien extrême à Israël n’est que l’une des nombreuses façons dont Clinton et les membres de son parti se sont affrontés auprès des bailleurs de fonds et se sont finalement révélés hors de contact avec de vastes segments du pays qu’ils croyaient acquis.

Mais Hillary Clinton ne sera pas présidente.



Président Trump

La seule chose qui puisse être dite avec exactitude au sujet du président Donald Trump, c’est que personne ne sait exactement ce qu’il fera.

Tôt dans la campagne, il avait insisté pour que les relations entre Israéliens et Palestiniens soient équitables. Ce faisant, il avait poussé de nombreux partisans d’Israël parmi les plus fanatiques et néoconservateurs dans les bras de Clinton.

Face au contrecoup, Trump a donc rapidement changé son fusil d’épaule, promettant à Netanyahou qu’il reconnaîtrait Jérusalem comme la « capitale indivisible de l’État d’Israël ». Il a aussi encouragé activement Israël à continuer de construire des colonies en Cisjordanie occupée.

Mais Trump présentait encore par éclats quelques réticences à offrir des gages de bonne volonté. Ainsi, après avoir gagné la nomination de son parti en juillet, il a écarté la question d’un journaliste qui lui demandait s’il suivrait la « tradition » des autres candidats républicains en visitant Israël.

« C’est une tradition, mais je ne suis pas un traditionnel », avait répliqué Trump.

Même si ces changements révèlent un homme irrégulier sans opinion fixe, les positions les plus pro-israéliennes de Trump ne diffèrent pas beaucoup en substance de la politique d’Obama, sous le regard duquel la construction de colonies a plus que largement compensé le rythme qui avait marqué la présidence de George W. Bush.



Craintes viscérales

Dans son discours de victoireoire la nuit dernière, Trump est revenu à un thème habituel : « Nous allons nous entendre avec toutes les autres nations désireuses de s’entendre avec nous… Nous aurons de bonnes relations. Nous espérons avoir d’excellentes relations. »

Ce ne sera qu’un peu de réconfort pour les gens aux États-Unis et dans le monde dont les craintes viscérales ont été alimentées par les forces qui ont contribué à propulser Trump au sommet : ses brimades racistes et ses incitations à la haine contre les musulmans et les Mexicains, ses fanfaronnades sur les agressions sexuelles contre les femmes, sa dénégation du réchauffement climatique et son indulgence à l’égard des suprémasistes blancs antisémites, y compris le Ku Klux Klan qui lui a apporté son soutien.

Les homologues israéliens de ces vils racistes étasuniens célèbrent aujourd’hui la victoire de Trump.

Netanyahou a félicité Trump, le qualifiant de « vrai ami d’Israël. »

« Je suis persuadé que le président Trump et moi continuerons à renforcer l’alliance entre nos deux pays et la porterons au plus haut niveau », a ajouté le Premier ministre israélien.

Naffali Bennett, le ministre israélien de l’Éducation qui s'est vanté de ses meurtres d’Arabes, a salué l’ère Trump qui s’annonce.

« La victoire de Trump est une occasion pour Israël de retirer immédiatement l’idée d’un État palestinien dans le centre du pays, ce qui nuirait à notre sécurité et à notre juste cause », a déclaré Bennett.

Mais la soi-disant solution à deux États était déjà morte et Clinton n’aurait pas changé cela.



Se défendre

La cause palestinienne a déjà adopté une lutte pour l’égalité contre un système enraciné d’occupation israélienne, contre le colonialisme et contre l’apartheid qui tirent leurs racines dans le soutien de l’establishment bipartite des Etats-Unis.

Les Palestiniens n’ont pas attendu le résultat des élections US pour décider quel sens leur lutte devait prendre.

Si Trump a gagné, certaines choses n’ont pas changé. Au cours de la dernière décennie, le soutien aux droits des Palestiniens a augmenté aux États-Unis, en particulier parmi les jeunes — et dans la base de plus en plus diversifiée du Parti démocrate qui a été complètement trahie par sa direction.

Plus que jamais, les gens comprennent que le soutien étasunien à Israël vient des mêmes endroits où l’on soutient le plus fort la suprématie blanche, l’incarcération massive, la violence policière non maitrisée, le militarisme et l’impérialisme US.

Ce soutien découle également des milieux libéraux et droit-de-l’hommistes qui ont défendu Clinton. Plus souvent qu’à leur tour, ils mettent sur un même pied colonisateur et colonisé, oppresseur et oppressé, occupation et résistance.

Les électeurs de base n’ont plus d’autre choix que de se mobiliser à partir de leur désespoir. Un désespoir que l’élection de l’un ou l’autre candidat n’aurait fait que précipiter. La base doit continuer à s’organiser et à lutter pour ses droits et les droits des peuples partout dans le monde.

La vérité, c’est que nous n’avions de toute façon pas d’autre choix que de lancer ce combat.



Source originale: Electronic Intifada

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source: Investig'Action

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeLun 2 Jan 2017 - 17:50

Des soldats russes chantent-ils "vive la Palestine" ?


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akasha

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 3 Jan 2017 - 2:46

Bonsoir mes frères & sœurs Very Happy
A quand des sanctions contre se pays au gouvernement voyous ?
Akasha.



Avec la résolution 2334 Israël viole 35 résolutions de l’ONU #israel

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Israel-etat-5b38-f1de3-ad08a

35 c’est le nombre de résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et de son assemblée générale auxquelles Israël refuse de se conformer. Notamment en poursuivant l’occupation illégale des territoires palestiniens ou en se moquant des droits de l’homme.

Et ce chiffre ne compte évidemment pas les 86 résolutions de l’ONU bloquées par les Etats Unis condamnant les actions d’Israël.

Dès la résolution 2334 adoptée par le conseil de sécurité de l’ONU – les USA n’ayant pour une fois pas opposé leur veto – le gouvernement d’Israël s’est répandu en menaces contre les pays qui ont voté pour cette résolution. A l’image du ministre de la défense israëlien, Avigor Lieberman appelant les français de confession juive à quitter la France : « Ce n’est pas votre pays, ce n’est pas votre terre, quittez la France et venez en Israël. » a-t-il lancé ? Propose-t-il aux français d’aller s’installer dans des colonies condamnées de façon constante et systématique par l’ONU ? De fait, Tel Aviv affiche sa fureur alors que la résolution 2334 implique l’organisation d’une conférence internationale pour faire progresser la paix au Moyen Orient. Alors que l’extrême-droite au pouvoir à Tel Aviv entend faire régner son ordre par la terreur de ses armes, avec le soutien militaire constant des USA, Tel Aviv a également ordonné de réduire sa coopération avec les pays ayant voté la résolution 2334, ces sanctions visant donc notamment la France.

Il est significatif de comparer le peu d’écho médiatique en France aux violentes éructations et actions de l’État d’Israël. Que chacun imagine ce qui se passerait si la Syrie, Cuba, le Venezuela ou la Serbie refusait d’appliquer ne serait-ce qu’une seule résolution de l’ONU ? Il suffit de se souvenir des bombardements massifs de l’OTAN sur Belgrade pour constater que le droit international est à géométrie variable selon qu’il contrarie ou non les décisions de l’impérialisme américain. La maison blanche n’a d’ailleurs annoncé aucune sanction contre Tel Aviv qui demeure son partenaire militaire privilégié.

La résolution 2334

Résolutions de l’ONU non respectées par Israël – source Le Monde Diplomatique

Assemblée générale
(ayant alors fonction d’organe décisionnaire)


[b]Résolution 181
(29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux États indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.

Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.

Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Conseil de sécurité


Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.

Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.

Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque État de la région.

Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».

Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.

Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».

Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.

Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.

Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.

Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».

Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.

Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.

Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.

Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.

Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées – le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.

Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.

Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.

Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.

Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.

Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.

Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.

Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.

Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».

Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».

Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».

Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.

Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».

Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure susceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».

Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.

source : http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/resolution-2334-israel-viole-35-resolutions-de-lonu-israel/
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akasha

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 12 Fév 2017 - 22:36

En Israël, la torture des enfants palestiniens est « institutionnelle »

Un article récent publié par le quotidien israélien Haaretz a confirmé jusqu’où vont les interrogateurs du Shin Bet quand ils soumettent leurs prisonniers à la torture.

Parmi les méthodes figurent les coups au visage « afin de blesser des organes sensibles comme le nez, les oreilles, le front et les lèvres », le fait de forcer un individu menotté à s’agenouiller contre un mur pendant de longues périodes, ou d’installer le suspect, le dos penché vers l’arrière, sur une chaise tout en lui maintenant bras et jambes entravés.


Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Israel-torture

Parmi les méthodes de torture, est-il rapporté, figurent les coups au visage et l’obligation pour un individu menotté de s’agenouiller contre un mur durant de longues périodes. (Photo : Abid Katib/Getty Images)

Les récits des interrogateurs se font l’écho de ce que les Palestiniens et les associations israéliennes des droits de l’homme ont rapporté. L’ONG Addameer en faveur des droits des prisonniers a déclaré que de telles pratiques « passent pour être utilisées de façon habituelle et systématique contre les détenus palestiniens ». D’autres méthodes de torture utilisées contre les Palestiniens comprennent la privation de sommeil et les menaces envers les membres de la famille, a expliqué un porte-parole d’Addameer à Al Jazeera.

Rachel Stroumsa, la directrice exécutive du Comité public contre la Torture en Israël (PCATI), a déclaré que son ONG était au courant de centaines de plaintes et allégations corroborant ces dires.

Outre les interrogatoires pratiqués pour obtenir des informations sur des actes futurs, « nous savons par expérience que la torture est également utilisée pour obtenir des aveux concernant des actes passés », a déclaré Stroumsa à Al Jazeera.

Dans son rapport annuel de l’an dernier, Amnesty International a estimé que les forces israéliennes et le personnel du Shin Bet « avaient torturé ou maltraité des détenus palestiniens, y compris des enfants, en particulier au cours de leur arrestation et de leur interrogatoire », en recourant à des méthodes consistant en « corrections à coups de bâton, gifles, étranglements, maintien prolongé sous menottes et fers, positions sous stress, privation de sommeil et menaces ».

Un représentant de Defence for Children International – Palestine, Ayed Abu Qtaish, directeur du programme de responsabilisation de l’organisation, a dit à Al Jazeera que ses recherches avaient révélé que près de deux tiers des enfants palestiniens détenus par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée avaient subi des violences physiques après leur arrestation : « Les enfants palestiniens sont régulièrement soumis à des techniques d’interrogatoire coercitives et violentes – positions inconfortables, menaces et isolement, entre autres – afin d’obtenir des aveux et il est rare que les juges du tribunal militaire israéliens rejettent ces confessions forcées. »

La torture et les mauvais traitements sont si répandus, affirment les militants des droits de l’homme, que les condamnations de Palestiniens pour des « délits sécuritaires » sont fondamentalement très peu fiables, et pour la raison non négligeable que les violences pallient grandement l’absence de toute procédure en bonne et due forme.

Selon une étude, au moins 91 pour 100 des détenus palestiniens interrogés par le Shin Bet en Cisjordanie occupée sont gardés au secret absolu durant une partie ou la totalité de leur interrogatoire. Stroumsa affirme que cette pratique est « un élément qui favorise la torture ».

Dans le système des tribunaux militaires, qui atteint un taux de condamnation de 99 pour 100, les Palestiniens peuvent être détenus pendant 60 jours sans avoir accès à un avocat – en guise de comparaison, aux États-Unis, la longueur moyenne des interrogatoires débouchant sur de faux aveux est de 16 heures.

« Puisque les enfants palestiniens continuent à subir systématiquement de mauvais traitements qu’on leur refuse le droit à une procédure en bonne et due forme, il devient évident que les tribunaux militaires n’ont aucun intérêt dans la justice », a ajouté Ayed Abu Qtaish.

Outre la torture et le manque d’accès à un avocat, on exige des Palestiniens qu’ils signent des aveux rédigés en hébreu, une langue que, souvent, ils ne comprennent pas. Tout cela « crée un environnement coercitif qui se traduit par des aveux obtenus sous la contrainte », a fait remarquer Addameer.

Un exemple récent est le cas de Mohammad el-Halabi, un employé de World Vision cantonné à Gaza et qui a été accusé par Israël de faire parvenir de l’argent au Hamas. Halabi, qui doit être jugé par un tribunal civil de Beer Sheva, a protesté de son innocence en disant qu’il avait été torturé par ses interrogateurs. Ces plaintes ont également été exprimées par ses avocats, que Halibi a été empêché de voir durant les trois semaines qui ont suivi son arrestation.

Le nouveau rapport de Haaretz attire l’attention sur un sujet qui ne fait pas souvent la une de l’actualité. En novembre 2015, une vidéo de l’interrogatoire d’Ahmad Manasra, 13 ans, déclenchait un vaste tollé, alors que la comparution en mai d’Israël devant de la Commission des Nations unies contre la torture – qui parlait des « preuves obtenues par la force » utilisées dans les tribunaux – était elle aussi largement commentée.

Mais bien d’autres événements échappent au radar. Une étude universitaire publiée en novembre 2015 dans un périodique médical révisé par des pairs révélait des dizaines de cas de tortures sexuelles et de mauvais traitements de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Des activistes sur le terrain déclarent qu’il est nécessaire de toute urgence d’attirer l’attention internationale sur les pratiques de torture par Israël, en grande partie en raison de la nature institutionnalisée du problème.

Bien qu’une décision de la Cour suprême israélienne ait interdit en 1999 les « méthodes physiques » d’interrogatoire, les agents du Shin Bet ont néanmoins bénéficié de l’impunité dans leur recours à la torture et aux mauvais traitements, grâce à ce qu’on appelle l’exemption pour « défense fondée sur la nécessité » ou « bombe à retardement ».

Selon les activistes contre la torture, cette exemption a servi depuis de feu vert à la torture. Depuis 2001, des centaines de plaines formelles ont été déposées contre les interrogateurs du Shin Bet, mais pas une seule enquête criminelle n’a été ouverte.

« Je pense que la pression internationale est essentielle et, dans certaines questions, elle a d’ailleurs prouvé son efficacité », a déclaré Stroumsa. « Il est également du devoir de la communauté internationale de s’exprimer sur ces violences, au vu du soutien massif, tant économique que politique, que reçoit l’État d’Israël de l’étranger. »

Ben White | 9 février 2017 | Al Jazeera
Traduction : Jean-Marie Flémal
Source: Arrêt sur Info
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akasha

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 7 Mar 2017 - 23:33

Rothschild révèle le rôle décisif que sa famille a joué dans la Déclaration Balfour et la création d’Israël [Vidéo]

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Rothschild.Taub_.2017
Lord Rothschild interviewé par l’ex-ambassadeur Daniel Taub. [Photo Times of Israel]

Le Times of Israel rapporte que lord Jacob Rothschild a récemment révélé de nouveaux détails sur le rôle décisif qu’ont joué des membres de sa famille pour obtenir la Déclaration Balfour, qui a « ouvert la voie à la création d’Israël ».

L’octogénaire Rothschild est le chef actuel de la famille de banquiers et un supporter déterminé d’Israël.

La Déclaration Balfour (voir le texte ci-dessous) est une lettre écrite en 1917 par le ministre des Affaires étrangères britannique, lord Balfour, adressée à lord Rothschild, un des dirigeants sionistes de Grande Bretagne à l’époque et l’oncle du lord Rothschild actuel.

Le Times of Israel rapporte qu’au cours d’une interview télévisée, Rothschild a révélé pour la première fois le rôle joué par sa cousine Dorothy de Rothschild. Il a décrit Dorothy, qui était alors adolescente [« in her teens »] comme « fervente partisane d’Israël » et dit « Ce qu’elle a fait a été décisivement important ».

Rothschild dit que Dorothy a mis en rapport le leader sioniste Chaim Weizmann avec l’establishment britannique. Dorothy « a dit à Weizmann comment s’y intégrer, comment s’insérer dans la vie de l’establishment, ce qu’il a appris très vite ».

Rothschild dit encore que la manière dont ils se sont procurés la Déclaration a été extraordinaire. « Ce fut une incroyable opération d’opportunisme. »

« [Weizmann] arrive à voir Balfour, » raconte Rothschild, « et incroyablement, il persuade Lord Balfour, et Lloyd George, le Premier ministre, et la plupart des ministres, qu’on devrait permettre à cette idée d’un foyer national pour les juifs de se concrétiser. Je veux dire, c’est si… si incroyable. »

Lord Rothschild était interviewé par l’ancien ambassadeur d’Israël au Royaume Uni, Daniel Taub, à l’occasion du Projet Centenaire Balfour. L’interview s’est déroulée à Waddeston Manor, dans le Buckinghamshire, un manoir dont la famille Rothschild a fait don à la nation en 1957 et où la Déclaration est conservée.

Selon l’ambassadeur Taub, la Déclaration a « changé le cours de l’histoire pour le Moyen-Orient ».

Selon l’article du Times, Rothschild a dit que sa famille, à l’époque, était divisée sur la question d’Israël, notant que certains de ses membres « ne pensaient pas que c’était une bonne chose que ce foyer national soit établi là ».

Les lettres de Dorothy sont elles aussi conservées à Waddeston. Elles révèlent ses transactions ultérieures avec divers leaders sionistes et ce qu’elle pensait de l’organisation de la Conférence Sioniste, toujours selon le Times.

Rothschild dit que la Déclaration a été remaniée cinq fois, avant qu’une version définitive soit publiée le 2 nombre 2017.

Alison Weir rapporte, dans son livre Against Our Better Judgment: The Hidden History of How the U.S. Was Used to Create Israel [En dépit du bon sens : Comment à l’insu de tous, les États-Unis ont été utilisés pour créer Israël], que des brouillons de la Déclaration ont fait la navette entre les sionistes d’Angleterre et des États-Unis, avant que le document n’ait trouvé sa forme finale. Son principal rédacteur fut le sioniste clandestin Leopold Amery.

Le livre de Weir relate et prouve que la principale incitation offerte aux dirigeants britanniques pour leur faire accepter de publier la Déclaration Balfour fut l’assurance donnée par les sionistes qu’ils feraient entrer les États-Unis dans la Ière guerre mondiale aux côtés de la Grande Bretagne, si les Britanniques s’engageaient à favoriser la colonisation sioniste de la Palestine.

Texte de la Déclaration Balfour

« Foreign Office
2 novembre 1917.


Cher lord Rothschild,

J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l’adresse des aspirations juives et sionistes, déclaration soumise au Parlement et approuvée par lui.

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.


Arthur James Balfour »

Interview exclusive de lord Rothshild, où il évoque l’implication de sa famille dans la Déclaration Balfour de 1917, « les 67 mots qui ont conduit à la création de l’État d’Israël »
.


Site officiel de Projet Centenaire Balfour : http://www.balfour100.com/

Article original : http://arretsurinfo.ch/rothschild-reveals-crucial-role-his-ancestors-played-in-the-balfour-declaration-and-creation-of-israel-video/

Traduit par c.l. pour Les Grosses Orchades

_____________________________________________

Israël aime les guerres


Par Gideon Levy
Mondialisation.ca, 07 mars 2017
haaretz.com 2 mars 2017


Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 XVM847921c4-18ea-11e5-9f9b-c46efafab6cc

Il n’y a pas d’autre façon de lire le rapport de la Cour des comptes de l’État sur la guerre de Gaza en 2014 et il n’y a pas de conclusion plus importante à en tirer.


Israël aime les guerres. Il en a besoin. Il ne fait rien pour les empêcher et, parfois, il les provoque. Il n’y a pas d’autre façon de lire le rapport de la Cour des comptes de l’État sur la guerre de Gaza en 2014 et il n’y a pas de conclusion plus importante à en tirer.

Tout le reste – les tunnels, le Conseil national de la sécurité, le cabinet et les services de renseignement –, ce sont des foutaises, rien de plus que des efforts pour nous distraire du principal. Le principal, c’est qu’Israël veut la guerre. Il a rejeté toutes les alternatives, sans même en discuter, sans leur manifester le moindre intérêt, afin de satisfaire sa volonté.

Israël voulait également des guerres, dans le passé. Depuis la guerre de 1948, toutes ses guerres auraient pu être évitées. Elles étaient manifestement des guerres voulues, bien que la plupart n’aient eu aucune utilité et que certaines d’entre elles aient même causé des dégâts irréparables. Tout simplement, Israël les a déclenchées. Parfois, des guerres lui ont été imposées mais, même dans ce cas, elles auraient pu être évitées, comme celle de 1973. Certaines de ces guerres ont mis un terme à la carrière de ceux qui les avaient déclenchées et, pourtant, coup après coup, Israël choisit invariablement la guerre en tant que première option de prédilection. On doute qu’il soit possible de dénicher une explication rationnelle du phénomène, mais le fait est que, chaque fois qu’Israël s’en va en guerre, il reçoit le soutien large, automatique et aveugle de l’opinion publique et des médias. Il n’y a donc pas que le gouvernement et l’armée, qui aiment la guerre. Tout Israël aime la guerre.

La chose est prouvée par le fait que les commissions d’enquête publient des rapports quasi identiques après chaque guerre – le rapport sur la guerre de Gaza est presque un plagiat du rapport de la Commission de Winograd après la deuxième guerre duLiban, en 2006. (« La guerre a été déclenchée à la hâte et de façon irresponsable. ») Une fois qu’on a tout appris et tout oublié, il est clair que quelque chose de fort pousse Israël vers la guerre.

C’est presque de cette façon aussi que cela s’est passé durant l’été de l’opération « Bordure protectrice », alors qu’il n’y avait absolument aucune raison de déclencher cette guerre. Et c’est de cette façon que cela se passera lors de la prochaine guerre qui guette à l’horizon. Quel dommage que l’« alerte rouge » de mardi, dans le sud, ait été une fausse alerte. C’était presque l’occasion de frapper un coup disproportionné sur Gaza, de la façon qu’apprécient tellement le ministre de la Défense Avigdor Liemerman et Israël ; c’était le genre d’incident idéal pour attirer Israël dans une nouvelle guerre.

Son scénario est déjà affiché, ses partisans enthousiastes ne loupent aucune occasion d’y inciter et son histoire est semblable à celle des guerres couvertes par les rapports de la Cour des comptes de l’État. La prochaine guerre fera elle aussi l’objet d’un rapport. Vous et moi et la prochaine guerre, et le prochain rapport.

Il est raisonnable de présumer que la prochaine guerre va éclater à Gaza. Sa justification est déjà toute prête. L’horreur à propos des tunnels, qui a été gonflée dans les proportions grotesques d’une guerre nucléaire mondiale, a été créée dans ce but. Des engins primitifs de combat suffisent pour créer une parfaite justification de la guerre. Et, comme lors de la précédente opération, « Bordure protectrice », personne ne prend le temps de poser la question : Quid de Gaza qui, dans trois ans d’ici, ne sera même plus habitable pour des humains ? Quelle est la réponse que nous attendons de sa part au vu du danger existentiel que courent ses habitants ? Pourquoi se presser ? On a le temps. En attendant, on peut détruire Gaza d’un moment à l’autre.

Gaza gâte Israël avec des guerres de luxe. Israël n’aime rien plus qu’une guerre contre une armée inexistante, contre des gens qui n’ont pas la moindre couverture de zone, pas de blindés, par d’artillerie, rien qu’une armée de gens sans chaussures et de tunnels, ce qui permet à Israël de se lancer dans des histoires grandioses d’héroïsme et de deuil. Des bombardements israéliens contre des gens désarmés, ce que, pour l’une ou l’autre raison, on appelle la guerre, avec un minimum de pertes pour Israëlet un maximum pour les Palestiniens – c’est ainsi que nous aimons nos guerres.

La Cour des comptes de l’État a constaté que le cabinet ne discutait pas d’alternatives à la guerre. Il aurait dû y avoir un cri retentissant d’un bout à l’autre du pays, mais il a été englouti dans l’absurdité de l’histoire des tunnels. Tout enfant de Gaza sait qu’une telle alternative existe, que, si Gaza s’ouvre au monde, ce sera différent. Toutefois, pour cela, de courageux dirigeants israéliens sont nécessaires, mais il n’y en a pas. Des masses entières d’Israéliens sont nécessaires pour dire un « non » sans équivoque aux guerres – mais il n’y en a pas non plus. Pourquoi ? Parce qu’Israëlaime les guerres.



Article original : Israel Loves WarsI, Haaretz, 2 mars 2017

Traduction : Jean-Marie Flémal, Pour la Palestine
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeSam 19 Aoû 2017 - 23:22

L'Etat islamique représente-t-il le sauveur attendu des palestiniens ?

Réponse dans ce pure moment de vérité:
(après çà, vous n'irez probablement plus jamais consulter les sites complotistes qui dénigrent l'Etat islamique)


Citation :
Abdel Bari Atwan : L'Etat Islamique est aux portes d'Israël !  


Abdel Bari Atwan, journaliste et membre du parlement palestinien, affirme que l'Etat Islamique du Calife Ibrahim est aux portes d'Israël.

Traduction : Wake Up Oumma


Source:  youtube.com/watch?v=UqGpcZor2rQ
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeSam 19 Aoû 2017 - 23:38

La bonne blague  Very Happy
Un chien ne mordra jamais la main de son maitre je suis prête à parier ma place de modératrice que jamais Daech n'attaquera Israël.  No

Aaaah booon ce serai donc ce bon vieux Ibrahim, Ibra pour les intime le nouveau Calfat ?
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 20 Aoû 2017 - 0:14

Un autre pure moment de vérité: (après ça, vous ne croirez plus jamais aux salades des complotistes occidentaux)


Citation :
Abdel Bari Atwan : Le Califat est un danger pour Israël, l'Occident et les pays arabes !

Abdel Bari Atwan --journaliste et membre du parlement palestinien-- nous explique le danger que représente le Califat pour Israël, l'Occident, l'Irak, l'Iran, l'Arabie Saoudite, la Jordanie et la Syrie.



Source:  youtube.com/watch?v=SY_Gti0CtFs
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 20 Aoû 2017 - 0:22

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Fille-lol

Non mais vas-tu arrêter de nous prendre pour des idiots ? Tes vidéos sont dépassée et n'a plus court au vue de la situation actuelle.
Tes vidéos datent de 2014, ce qui raconte est dépassé. C'est terminé, ton Daech n'a plus la possibilité d’inquiéter qui que soit, enfin du moins au moyens orient, en Europe comme je le signale sur un autre sujet risque de faire des dégâts....  pale

Donc au bout du compte c'est ceux que tu nommes à tord "complotistes" qui ont eu raison.


Dernière édition par akasha le Dim 20 Aoû 2017 - 1:56, édité 1 fois (Raison : correction de fautes de orthographes)
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 20 Aoû 2017 - 0:39

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 20 Aoû 2017 - 10:28

Modération : sujet fermé et dernier avertissement. La prochaine fois qu'on se rapproche un tant soit peu de la propagande ou du prosélytisme, tu seras banni définitivement yous_f.
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeJeu 8 Fév 2018 - 22:10

Israël, le laboratoire de guerre.

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 800px-Carte-de-la-palestine-en-2010
Source ; Wikimedia

ntretien avec Dominique Vidal à propos de THE LAB de Yotan Feldman THE LAB est un documentaire de Yotan Feldman, édité en dvd en France par Les Mutins de Pangée (lesmutins.org)

Dominique Vidal est historien et journaliste. Il est collaborateur du Monde Diplomatique. Il a publié à la rentrée : L'Etat du monde 2016: Un monde d'inégalités qu'il a dirigé avec Bertrand Badie (La Découverte). Auparavant, il avait coordonné Palestine: le jeu des puissants (Sindbad Actes Sud) et édité Ma vie pour le judéo-espagnol Entretien avec Haïm Vidal Sephiha (Le Bord de l'eau)




Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Rabin-six-day-war21-1024x640

The Lab, un documentaire édifiant sur le marché de l'armement israélien

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Arton39783-e7560

Caméra à la main, accueilli à bras ouverts ou refoulé, le réalisateur Yotam Feldman a rencontré les principaux protagonistes de l’industrie militaire israélienne, tous acteurs décomplexés de premier plan dans la lutte contre Gaza et la Cisjordanie.

Armement, sécurité, nouvelles théories militaires : autant de domaines où Israël est à la pointe. Ses entreprises ont développé les drones ou le fusil permettant de tirer dans les coins. Les plus grandes armées du monde viennent sur place pour découvrir ces produits, qui ont souvent été utilisés en Cisjordanie, avant de les acheter, faisant d’Israël un des plus grands exportateurs d’armes de la planète.



Michel Collon : « Que pouvons-nous faire face à Israël ? »

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Maxresdefault

Le 30 octobre 2013, l'association Génération Palestine Lille a organisé une projection du documentaire « The Gatekeepers » suivie d'une intervention du journaliste indépendant et écrivain belge Michel Collon (auteur, entre autres, de La Stratégie du Chaos et préfaceur du dernier ouvrage de Custers Chasseur de Matières Premières).

Lors de cette intervention que nous avons trouvé de très grande qualité, l'auteur belge aura abordé le conflit israélo-palestinien, l'impérialisme américain, l'espionnage, le militantisme pro-palestinien.




Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 D98-099-e14950992061861
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeVen 9 Fév 2018 - 2:28

C'est une information peu relayée, et qui ne va pas dans le sens de ceux qui croient que l'EI est une fabrication de la CIA et d'Israël:

Citation :

Une alliance secrète autorise Israël à mener des frappes en Égypte


Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Ob_f3210e_sissi-net


Samedi 3 février. Un article paru dans les colonnes du New York Times* révèle que l’Égypte et Israël sont devenus des alliés secrets dans une guerre contre un ennemi commun : l’État islamique.

Cette alliance tiendrait du fait qu’Israël s’inquiéterait des difficultés qu’a son voisin arabe à maîtriser la puissance terroriste présente sur son territoire, selon la même source.

Alarmé par cette menace qui se trouve toute proche de sa frontière, Israël aurait donc décidé de prendre des mesures avec l’accord du président Abdel Fattah al-Sissi. « Israël ne veut pas que les mauvaises choses qui se produisent dans le Sinaï pénètrent sur son sol », a ainsi révélé au journal Benjamin L. Cardin, sénateur américain.

Ce serait à la fin de l’année 2015 qu’Israël aurait débuté ses opérations en Égypte, quelque temps après que les terroristes ont abattu un avion russe, faisant état de 224 morts.

Ce pacte gardé sous silence aurait donc déjà pris effet depuis plus de deux ans. Période durant laquelle des drones, des hélicoptères et des avions israéliens non marqués ont effectué plus de 100 frappes aériennes en Égypte, et souvent plus d’une fois par semaine, indique le NYT, qui tient ses sources de sept responsables britanniques et américains impliqués dans la politique au Moyen-Orient.

Les interventions militaires d’Israël auraient ainsi permis à l’Égypte de regagner du terrain dans sa bataille contre les terroristes.

Reconfiguration du jeu politique

Cette collaboration tend alors à reconfigurer le terrain politique au Moyen-Orient. Le quotidien new-yorkais croit savoir que plusieurs États arabes tendent à s’aligner de plus en plus sur Israël.

Le gouvernement israélien aurait convaincu certains membres de son état-major que l’Égypte était désormais sous la dépendance d’Israël et que ce contrôle était nécessaire à la sécurité de leur propre pays.

Une situation favorable à Israël, dont l’inquiétude était pourtant manifeste en 2012, après l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi, figure des Frères musulmans. « Les Israéliens se sont inquiétés de la parenté idéologique des Frères musulmans avec le Hamas et son hostilité historique envers l’État juif », précise le NYT. Un an plus tard, à la victoire de Sissi, Israël était soulagé. L’État hébreu saluait le changement de gouvernement et le partenariat entre les généraux des deux camps se voyait renforcé.

Un secret de polichinelle ?

N’ayant fait aucun commentaire sur le sujet, les deux voisins chercheraient à dissimuler le rôle d’Israël dans ces frappes aériennes par crainte d’une réaction en Égypte, où responsables gouvernementaux et médias continuent officiellement de blâmer Israël en marquant leur soutien à la Palestine.

Benjamin L. Cardin révélait encore au journal américain que l’effort égyptien pour occulter le rôle d’Israël en Égypte n’était pas « un phénomène nouveau ». Selon les officiels américains, Sissi prendrait beaucoup de précautions afin de cacher l’origine des frappes militaires, qui seraient uniquement connues par une poignée d’officiers et des membres du renseignement.

Par ailleurs, le gouvernement égyptien a déclaré que le nord du Sinaï était une zone militaire fermée. Après une attaque en août 2013 dans cette zone, qui a tué cinq terroristes, le porte-parole de Sissi, le colonel Ahmed Ali, avait nié toute intervention israélienne. « Il n’y a aucune vérité dans la forme ou dans le fond à l’existence de toute attaque israélienne à l’intérieur du territoire égyptien, avait-il déclaré, promettant une enquête. Les revendications de coordination entre les parties égyptienne et israélienne dans cette affaire manquent totalement de vérité et vont à l’encontre du sens et de la logique. »

Bien que les censeurs militaires israéliens aient empêché les médias d’informer sur les frappes, certains organes de presse ont contourné la censure en citant un rapport Bloomberg News de 2016, dans lequel un ancien responsable israélien a déclaré qu’il y avait eu des frappes de drones israéliens en Égypte.

* https://www.nytimes.com/2018/02/03/world/middleeast/israel-airstrikes-sinai-egypt.html

Source: https://www.tsa-algerie.com/une-alliance-secrete-autorise-israel-a-mener-des-frappes-en-egypte/
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 15 Mai 2018 - 0:22

Bonsoir mes frères & sœurs Very Happy

Alors que Israël cet état voyous qui ne respecte aucune convention internationales ni même les droits fondamentaux de l'homme, clairement ponté du doigts par Amnesty International pour leur 50 ans de spoliations. Ils auront néanmoins choisi une fois de plus le chemin de la violence et sourd aux appels au calme de la communauté internationale, n'écoutant que leurs seules alliés saoudiens et américains... C'est donc un lundi noir le jour de l'inauguration de la nouvelle ambassade américaine déménagée à Jérusalemdont les conséquences et choix irresponsable de Trump ne se seront pas fait attendre... C'est un véritable bain de sang dans la bande de Gaza perpétré par l'armée "la plus moral du monde", j'ai nommé Tsahal qui une fois de plus c'est illustrée comme étant cruel et inutilement violent. Mais où sont donc passé Trump, Macron, la May ou Merkel ? On ne les entends pas beaucoup à vrai dire ? Ils sont plus prompt lorsqu'il s'agit d'inventer des fausses histoire contre les russes et la Syrie.

Tiens à se propos on ne les a pas non plus entendus lorsque la Syrie se défend efficacement contre cet état voyous et lui inflige une cuisante défaite. C'est donc cette nuit de jeudi dernier lorsque l'armée de Israël dans un énième violation qu'on en compte même plus frappe Damas vers les 4h30 du matin. Mais la DCA syrienne à repoussé l'attaque et mieux contre attaqué et détruit plusieurs cibles dans la Palestine occupée faisant plus de 50 morts et détruit une dizaine de site militaires important !
1- Centre de renseignement militaire et d’interception électronique
2- Base secrète des renseignements frontaliers
3- Centre militaire d’écoute et des réseaux de télécommunication et de satellite
4- Centre militaire de contrôle du brouillage
5- Centre de coordination des émetteurs
6- Centre de contrôle des unités d’armement de l’Armée de terre
7- Aéroport des hélicoptères de combat
8- QG de la Brigade 810 de Tsahal
9- QG des bataillons de guerre d’Hermon
10-QG de l’unité Alpiniste (des fantassins de montagne et qui appartiennent à la fois au corps des chasseurs à pied et aux troupes de montagne,)

- Des dizaines de morts israéliens dans des sites militaires hautement sensibles au Golan

On aura donc pas trop entendu nos médias sur ses faits et on ne les entends pas non plus trop condamné le massacre de se lundi contre des innocentes victimes... No

Texte et recherches Akasha pour Planète Révélations.
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 15 Mai 2018 - 18:35

@ akasha,



Tout ça n'est pas nouveau ce que vous nous proposez et franchement c'est pas important de savoir ça. Je pense que pour moi en tant que lecteur j'ai besoin de comprendre pourquoi Trump a déplacé l'ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem.


Ce que vous ne savez pas, c'est que le déplacement de l'ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem est inscrit dans la loi américaine depuis les débuts des années 1990.



Avez-vous une idée?
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 15 Mai 2018 - 23:57

Coucou Shakur Very Happy
C'est sûr que pour "l'entre nous", mon poste n'est pas très intéressant dans la mesure où j'ose espérer que sur le forum tout le monde condamne les actes barbares de Israël et surtout comprenne le pourquoi du comment.

Ce n'est donc pas pour "nous" que j'écris ce genre de poste mais nous sommes lu ! Le but est donc d'offrir une autre lecture que nos médis, car comme je vais le montrer, les médias ne condamnent pas vraiment ou mollement. Tout comme nos chefs d'états condamnent juste pour la forme, mais dans le fond rien ne se passe et ne se fera.

Cependant ta question est très pertinente et mérite en effet des recherches, l'appel est lancé.

En attendant je vous proposes un article de l'excellent site "Le Vilain petit Canard, sur l'immobilisme médiatique face à Israël :


Israël se vautre dans la fange

Et la communauté internationale regarde ailleurs, ou déplore mollement les victimes en appelant « les deux parties » à la modération.

Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 Simonafrankel
Photo : Simona Frankel, ambassadrice d'Israël en Belgique, source : RTBF/Auvio.



Les faits

Mardi 14 mai, les États-Unis d'Amérique inauguraient leur nouvelle ambassade, située à Jérusalem-Est, dans les locaux de ce qui était jusqu'alors le consulat. Cette décision unilatérale américaine, décriée unanimement par la communauté internationale, est parfaitement illégale au regard du droit international et viole les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies.

L'inauguration, improvisée à la hâte pour coïncider avec le 70ème anniversaire de la création de l'État d'Israël, dans la partie arabe de la ville ne pouvait laisser indifférents les citoyens arabes palestiniens, et — dans une plus large mesure encore — les 2 millions de palestiniens vivant dans le camp de concentration de Gaza, encaqué entre une mer quadrillée en permanence par la marine israélienne (blocus maritime), isolé au Sud à la frontière avec l'Égypte, fermée à la demande insistante des gouvernements israéliens successifs, et clôturé à l'Est par la fameuse « barrière de sécurité », lieu de tous les massacres des dernières semaines commis par Tsahal sur des Palestiniens pacifiques, venus manifester dans le cadre de la « Marche du retour ».

Ce timing n'est pas anodin : il vient dans une période cruciale où l'État israélien qui se rend tant et plus coupable de crimes de guerre est désespérément à la recherche d'un prétexte pour justifier l'usage de la violence aveugle. Ils ont tout essayé : assassinat de membres du Hamas, d'un ingénieur palestinien en Malaisie, ciblage des journalistes, etc. Tout est bon pour mettre le feu, susciter une réaction violente des factions palestiniennes combattantes afin de rejouer un sequel de l'opération « Plomb durci ».

Hier, donc, ce sont 55 manifestants civils pacifiques qui ont été abattus comme des chiens par les snipers de l'armée « la plus morale du monde ». Enfin, quand je dis « comme des chiens », je ne suis pas sûr que ces petits crétins auraient froidement tué des chiens comme ça, sans raison. Mais pour des Palestiniens, pas de problème ! Parmi les victimes, 8 enfants de moins de 16 ans dont un bébé, asphyxié par les gaz lacrymogènes.

La première question que je me pose, ayant moi-même un fils de l'âge de ces conscrits-assassins, c'est à quel point d'abjection les cadres de Tsahal sont-ils arrivés pour pousser ces gosses à commettre des atrocités qui tôt ou tard, briseront leur vie pour toujours ? On les a vus, les brillants héros de Sarajevo, les snipers qui du haut des immeubles tuaient femmes, enfants, vieillards : on les a vus recroquevillés en position foetale sur leur lit d'hôpital psychiatrique, gémissant les yeux dans le vague, totalement détruits, hantés pour le restant de leurs jours par les fantômes des âmes qu'ils avaient arrachées à la vie. Ces regards saisis dans le réticule, qui revenaient nuit après nuit peupler leurs cauchemars.

La « communauté internationale »

Exception faite de l'Afrique du Sud, qui a pris la décision de rappeler son Ambassadeur avec effet immédiat, la soi-disant communauté internationale, si prompte à réagir quand il s'agit de dénoncer les « crimes de guerre » du « tyran Bachar » brille par son absence. Du point de vue belge, la déclaration du ministre des Affaires étrangères rappelle étrangement les précédentes :


Citation :
Les violences que l'on a vécues à Gaza sont inacceptables. D'une part, le Hamas était totalement inconscient en lançant autant de milliers de personnes vers la frontière quand on voit ce qui s'est passé au cours des dernières semaines et la tension qui était présente sur le terrain. D'autre part, c'est un usage disproportionné de la force qui a été utilisé à l'égard de civils.


Dans lequel on rappelle que c'est le Hamas qui est avant tout responsable d'avoir envoyé des manifestants pacifiques protester devant la barrière de sécurité : eh oui, s'ils avaient fait une belote à la place, ou bu le thé en regardant le foot à la télé, les fous furieux d'en-face ne les auraient pas trucidés ! Faut-il préciser que cette drôle de marotte de placer le Hamas à la manoeuvre en tout temps ne fait plus guère illusion ? Faut-il rappeler que la Marche du retour n'est pas une initiative du Hamas ? Et quand bien même il y aurait des membres du Hamas au sein des manifestants, je ne vois pas trop en quoi cela autoriserait l'armée à faire usage d'armes de guerre contre eux ?

Ensuite, on glisse mollement un timide « c'est un usage disproportionné de la force » ? Non ! Non, Monsieur Reynders, c'est un massacre délibéré de civils exerçant leur droit à s'assembler et à manifester pacifiquement, c'est un crime de guerre ! Le 30 mars déjà, toujours dans le cadre de cette manifestation pour le droit au retour, les snipers israéliens avaient abattu 17 palestiniens et blessé plusieurs centaines d'autres. Combien de victimes civiles, combien d'enfants vous faudra-t-il encore avant de prendre vos responsabilités ?

Cette barrière est en train de devenir le stigmate de la honte bue des nations face à leur soumission atlantiste.

Du côté de Paris, pas mieux :


Citation :
La France a condamné les violences, par la voix d'Emmanuel Macron. Le chef de l'État annonce qu'il parlera aux acteurs de la région ces prochains jours. Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a exhorté les autorités israéliennes au « discernement » et à la « retenue dans l'usage de la force » et estimé que le transfert de l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem contrevenait au droit international. « La France rappelle le devoir de protection des civils, en particulier des mineurs, et le droit des Palestiniens à manifester pacifiquement », a ajouté le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Source : Figaro


C'est bien joli de rappeler « le devoir de protection des civils », mais ce serait mieux de condamner les crimes, aussi, ou du moins de faire en sorte que la justice internationale puisse s'en saisir afin que les coupables soient traînés devant le TPI. Cette frilosité montre combien l'alignement sur Washington a définitivement détruit jusqu'à l'idée même d'une souveraineté de la France en matière de politique étrangère. Pour le reste, l'UE s'en occupe, n'est-ce pas ?

Petit florilège médiatique


Citation :
Libération : Proche-Orient Trump s’installe à Jérusalem : au moins 59 morts à Gaza. Après sept semaines meurtrières, la manifestation contre l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis dans la Ville sainte a été durement réprimée par l’armée israélienne, lundi. Depuis le début de la « Marche du retour », plus de cent Palestiniens ont perdu la vie.

Sont distraits, ces Palestiniens ! À moins que ce ne soit l'effet de foule ? C'est vrai que dans ce genre de kermesse, on a vite fait de perdre des trucs, ils auraient dû penser à créer une tente spéciale « objets trouvés » ou « vies trouvées » ? Regardez les Israéliens, eux ils n'ont pas perdu une seule vie, on reconnaît tout de suite là des gens mieux organisés. Je suppose qu'on doit également saluer le bon usage du verbe « réprimer » à la place du désormais traditionnel « réprimander » qu'on lisait un peu partout, jusqu'ici ?


Citation :
Le Soir : 55 morts à Gaza : Netanyahu justifie l’usage de la force par la défense des frontières. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu lundi l’usage de la force dans la bande de Gaza par le droit de son pays à protéger ses frontières contre l’organisation « terroriste » Hamas, après la mort de 55 Palestiniens sous les tirs israéliens.


Une frontière, eh ? Entre quels États ? En même temps, que ce psychopathe défende le bon droit d'Israël à massacrer les Palestiniens en toute tranquillité n'a pour moi rien de surprenant, par contre, ce qui me fait légèrement tiquer, c'est qu'on lui offre une tribune sur le plus grand quotidien du pays pour le faire. À quand une tribune libre pour Mahmoud Abbas ?


Citation :
Le Point : Ambassade américaine - 55 Palestiniens morts après des heurts à Gaza. Selon un bilan provisoire, 55 personnes ont été tuées et 500 autres blessées après des affrontements avec des soldats israéliens.


Des « heurts » ? Qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Que les Palestiniens auraient attaqué les soldats surarmés postés derrière la barrière ? Avec quoi ? Des cerfs-volants ? Accessoirement ce ne sont pas 55 Palestiniens « morts », mais bien « tués », et ce n'est pas « après », mais « lors » ou « au cours ». De rien.


Citation :
Ouest-France : Après l’attaque sanglante à Gaza qui a tué 59 personnes, les Palestiniens pleurent leurs morts.


Parfait exemple de manipulation sémantique, et qu'on ne vienne pas me dire que c'est accidentel. Le titre n'impute à personne la responsabilité des morts c'est une « attaque sanglante » qui est responsable. De qui, et qui en a été victime ? On n'en saura rien.

Et la palme d'Or est attribuée à ...

L'ambassadrice d'Israël en Belgique, Simona Frankel.


« Les 55 Palestiniens morts de la bande de Gaza étaient des terroristes »


« Je regrette chaque mort, même si ce sont des terroristes, 55 terroristes », a déclaré ce mardi matin l'ambassadrice d'Israël à Bruxelles, Simona Frankel, au micro La Première sur la RTBF. « Même les 8 enfants et un bébé ? », lui demande le journaliste. « Des gens qui prennent des enfants et des bébés, ce n'est pas dans le cadre de manifestations calmes », a répondu la diplomate.

Selon l'ambassadrice, le responsable de ces morts est le Hamas qu'elle qualifie de groupe terroriste. « C'est le Hamas qui a pris en otage les Palestiniens dans la bande de Gaza et qui les envoie vers leur mort. Le Hamas est le seul coupable de ces morts. Ils ont décidé de sacrifier leurs frères et sœurs, femmes et enfants, pour gagner cette guerre médiatique. Nous ne voulons pas gagner cette guerre médiatique. » Source : La Libre

Je pense que cette intervention se passe de commentaire.

La résistance non violente

Au vu des réactions calmes et dignes de la population de Gaza, j'ai le sentiment qu'ils ont franchi un stade décisif en termes de compréhension des enjeux, et surtout, des moyens. La force n'est pas une option, parce qu'elle justifie des cruelles représailles, fournissant à bon compte des excuses aux nations hypocrites, qui ne savent masquer leur propre avilissement que derrière l'anathème et l'inversion accusatoire.

Rien de tel ici, nous avons un champ, plat comme la main, rougi du sang des innocents, venus là non pas parce qu'ils auraient été suicidaires ou stupides, mais parce que le désespoir ne cède qu'au sacrifice.

Et les vainqueurs ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

Je suis Gaza

Parce que pour chaque innocent qui meurt, c'est un peu de notre propre innocence qui s'en va. Pour chaque avilissement assumé ou supporté, c'est un peu de notre propre capacité à distinguer le bien du mal qui s'estompe, c'est une parcelle de notre âme que nous perdons.

« Indignez-vous », disait Stéphane Hessel. Il avait compris que ce qui fait notre humanité, c'est précisément notre capacité à nous indigner, ou à nous émerveiller, tour à tour, tout au long de notre vie.[/b]


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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeLun 21 Mai 2018 - 4:24

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeDim 15 Juil 2018 - 0:17

Bonsoir mes frères & sœurs I love you
Étant dégoûtée par la banalisation de nos médias dès qu'il s'agit d'opération israélienne en terre palestinienne, je choisi de diffuser l'info via RT France qui font preuve d'un peu plus d'objectivité et de compassion pour le peuple palestinien !
Akasha.


Gaza : frappes israéliennes les plus importantes depuis 2014

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L'armée israélienne a mené des bombardements massifs ce 14 juillet sur la bande de Gaza. Les plus importants, selon elle, depuis 2014. Un bilan provisoire fait état de deux adolescents tués, alourdissant ainsi le bilan à 141 morts depuis le 30 mars.


Au moins deux adolescents palestiniens ont été tués et une quinzaine d'autres blessés dans une des frappes aériennes israéliennes menées le 14 juillet dans la bande de Gaza. Un bilan encore provisoire après des bombardements d'une très grande intensité tout au long de la journée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré que l'armée avait infligé au Hamas son «coup le plus dur» depuis la guerre de 2014, faisant allusion à l'offensive israélienne de l'été 2014 dans la bande de Gaza et qui avait fait plus de 2 200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 74 côté israélien, en majorité des soldats.

Dans un tweet, l'activiste palestinien Adham Abu Salmiya a posté des photos du «raid israélien qui a eu lieu à l'ouest de la ville de Gaza, qui a entraîné la mort de deux enfants et en a blessé d'autres».

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Une des frappes israéliennes qui a tué le 14 juillet deux adolescents palestiniens de 15 et 16 ans visait un immeuble dans l'ouest de la ville de Gaza, selon le ministère de la Santé dans l'enclave palestinienne. Les deux jeunes se trouvaient dans la rue, en bas de cet immeuble, vide au moment du raid, selon le ministère. L'armée israélienne a pour sa part expliqué dans un communiqué que ce bâtiment était utilisé à des fins militaires par le Hamas.
Dans ce tweet vidéo, un journaliste d'AJ+ a filmé en direct «le moment où une attaque aérienne israélienne a frappé le bâtiment al-katiba dans une zone densément peuplée du centre-ville de Gaza, tuant deux enfants et blessant des douzaines d'autres».



«Le Hamas a dépassé la limite avec sa soi-disant "Marche du retour" qui consiste dans les faits en des actes de violence, des attaques contre la clôture de sécurité, des tirs de roquettes contre le territoire israélien et des lancements de ballons et cerfs-volants incendiaires», a déclaré Jonathan Conricus, porte-parole de l'armée israélienne, lors d'une téléconférence avec des journalistes en milieu d'après-midi.

Depuis le 30 mars, la frontière entre la bande de Gaza et Israël est le théâtre de manifestations, chaque vendredi, contre le blocus draconien imposé par Israël à l'enclave palestinienne et pour le «droit au retour» des Palestiniens chassés de leurs terres ou qui ont fui à la création d'Israël en 1948. La répression de ces manifestations a provoqué la mort de 141 Palestiniens, tués par des tirs israéliens et plus de 4 000 blessés par balle. Aucun Israélien n'a été tué.

Accusée d'usage excessif de la force, notamment par l'ONU, l'armée israélienne dit tirer en dernier recours pour protéger ses frontières et accuse le Hamas de se servir du mouvement de protestation pour couvrir des attaques et des tentatives d'infiltration. S'inscrivant en faux face à cette excuse, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté le 13 juin à une forte majorité une résolution condamnant Israël pour les violences meurtrières à Gaza et rejeté un texte présenté par les Etats-Unis condamnant le Hamas pour ces mêmes violences.

Par ailleurs, les autorités israéliennes ont fermé le principal point de passage de marchandises de Kerem Shalom, en début de semaine, coupant les vivres à la population et rendant les conditions de vie des Palestiniens de Gaza toujours plus difficiles. Cette décision est critiquée par la gauche israélienne.


Tirs de roquettes en riposte et rumeurs de cessez-le-feu

Trois Israéliens ont été blessés par une roquette qui s'est abattue le 14 juillet en fin d'après-midi sur le toit d'une maison à Sdérot (sud), localité israélienne limitrophe de la bande de Gaza, ont indiqué les services d'urgence israéliens. Dès l'aube et toute la journée, le Hamas a procédé au tir d'au moins une centaine de roquettes et d'obus de mortier vers le sud d'Israël depuis la bande de Gaza. Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a revendiqué ces tirs vers Israël en expliquant dans un communiqué qu'il s'agissait d'une «réponse immédiate de la résistance» aux raids nocturnes israéliens.

Les attaques aériennes ont cessé dans la soirée et, selon l'agence Reuters, Israël et les groupes armés de Gaza ont convenu d'un cessez-le-feu via une médiation égyptienne et onusienne pour mettre fin aux violences transfrontalières, d'après un responsable palestinien. «Les efforts égyptiens et internationaux ont réussi à mettre fin à l'actuelle escalade», a déclaré à Reuters le responsable palestinien, qui connaît bien les pourparlers, sous couvert d'anonymat. En revanche, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a refusé de confirmer cette information.

Lire aussi : Grande danse du retour : des Palestiniens effectuent un dabkeh au son des balles à Gaza (VIDEO)



>>>>RT Frabce<<<<
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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeLun 16 Juil 2018 - 23:22

Israël. Il faut instaurer un embargo sur les armes, l’armée se livrant à des homicides illégaux et blessant des manifestants à Gaza. Par Amnesty International

Source : Amnesty International, 27-04-2018



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Israël se livre à une attaque meurtrière contre les Palestiniens qui manifestent, ses forces armées ayant tué et blessé des manifestants qui ne représentaient pas une menace imminente pour elles, révèle Amnesty International le 27 avril en se fondant sur ses dernières recherches, alors que les manifestations de la « Grande marche du retour » se poursuivent dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a tué 35 Palestiniens et en a blessé plus de 5 500 – certaines blessures semblent avoir été délibérément infligées pour laisser des séquelles à vie – lors des manifestations qui ont lieu chaque vendredi depuis le 30 mars.

Amnesty International demande une nouvelle fois aux gouvernements du monde entier d’instaurer un embargo total sur les armes à destination d’Israël, dont la réponse aux manifestations massives le long du mur/barrière qui sépare le pays de la bande de Gaza est disproportionnée.

« Depuis quatre semaines, le monde regarde avec horreur des snipers et des soldats israéliens postés derrière la barrière, en tenue de protection complète, tirer des balles réelles et des gaz lacrymogènes sur des manifestants palestiniens. Malgré la condamnation de l’ensemble de la communauté internationale, l’armée israélienne n’est pas revenue sur ses consignes illégales, à savoir tirer sur des manifestants non armés, a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

« L’heure des déclarations symboliques condamnant ces actes est désormais révolue. La communauté internationale doit agir concrètement et cesser de livrer des armes et des équipements militaires à Israël. Sans cette mesure, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants continueront d’être victimes de graves violations de leurs droits fondamentaux et de vivre sous le joug du blocus imposé à Gaza. Ils ne font que protester contre leurs conditions de vie intenables et réclamer le droit au retour dans les maisons et les localités qui se trouvent désormais sur le territoire israélien. »

Les États-Unis sont de loin le principal fournisseur d’Israël en équipement et technologie militaire et se sont engagés à lui fournir 38 milliards de dollars (31,5 milliards d’euros) d’aide militaire au cours des 10 prochaines années. Toutefois, d’autres pays, dont des États membres de l’Union européenne comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, ont accordé des licences d’exportation pour de grandes quantités d’équipements militaires destinés à Israël.

Des manifestants se font tirer dans le dos

Dans la plupart des cas de morts analysés par Amnesty International, les victimes ont reçu des balles dans la partie supérieure du corps, notamment à la tête et à la poitrine, parfois par derrière. Il ressort des déclarations de témoins oculaires et des preuves vidéo et photographiques, que beaucoup ont sans doute été délibérément tuées ou blessées alors qu’elles ne représentaient pas de menace imminente pour les soldats israéliens.

Parmi les victimes figure Mohammad Khalil Obeid, footballeur de 23 ans, touché aux deux genoux alors qu’il se filmait, dos à la barrière, lors d’une manifestation à l’est du camp d’al Breij, le 30 mars.

Sur la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut le voir s’effondrer sous les tirs. Sur la séquence, il se trouve dans une zone isolée, loin du mur/barrière, et ne semble pas représenter une quelconque menace pour la vie des soldats israéliens. Mohammad Khalil Obeid doit se faire poser une prothèse du genou pour pouvoir remarcher.

« En tant que joueur de foot palestinien, ma vie est fichue… Je rêvais de jouer des matchs internationaux et de brandir le drapeau palestinien à l’étranger [pour montrer] que nous ne sommes pas des terroristes, a-t-il déclaré à Amnesty International.

« Nous voulions faire passer notre message à tous les organismes, pays et chefs d’État, afin qu’ils voient ce qui nous arrive, car personne n’accepterait cela où que ce soit dans le monde. »

Des blessures que les médecins n’avaient pas revues depuis la guerre

Selon des médecins de l’hôpital européen et de l’hôpital al Shifa de la ville de Gaza, la plupart des blessures graves qu’ils ont constatées sont situées aux membres inférieurs, notamment au genou, et sont typiques des blessures de guerre qu’ils n’avaient pas observées depuis le conflit de 2014 à Gaza.

Beaucoup de patients souffrent de graves lésions des os et des tissus, et présentent de larges orifices de sortie des balles, entre 10 et 15 mm. Ils auront sans doute d’autres complications, infections ou handicaps physiques, comme la paralysie ou l’amputation. Les informations faisant état d’un grand nombre de blessures au genou, qui renforcent l’hypothèse de balles à fragmentation, sont particulièrement inquiétantes. Si elles sont avérées, cela signifie que l’armée israélienne inflige intentionnellement des blessures qui peuvent laisser des séquelles à vie.

Les médecins ont ajouté qu’ils observent un autre type de blessure dévastatrice qui se caractérise par de larges cavités internes, du plastique à l’intérieur du corps, et pas d’orifices de sortie.

D’après des experts militaires et un médecin légiste qui ont examiné les clichés obtenus par Amnesty International, nombre des blessures observées par les médecins à Gaza correspondent à celles infligées par les fusils israéliens Tavor, utilisant des munitions militaires à haute vitesse de 5,56 mm. D’autres blessures sont caractéristiques des fusils à lunette Remington M24, de fabrication américaine, tirant des munitions de chasse de 7,62 mm, qui s’écartent et s’évasent dans la plaie.

Selon une récente déclaration de Médecins Sans Frontières, la moitié des 500 patients admis dans sa clinique ont été pris en charge pour des blessures « où la balle a littéralement détruit les tissus après avoir pulvérisé l’os ». Cette information est corroborée par des ONG humanitaires et par des témoignages de médecins recueillis par des organisations palestiniennes de défense des droits humains à Gaza.

« La nature de ces blessures montre que les soldats israéliens utilisent des armes militaires à haute vitesse destinées à causer le maximum de dégâts aux manifestants palestiniens qui ne représentent pourtant pas de menace imminente pour eux. Ces tentatives délibérées de tuer et de mutiler sont choquantes, mais aussi totalement illégales. Certains cas s’apparentent à des homicides délibérés, ce qui constitue une grave violation des Conventions de Genève et un crime de guerre, a déclaré Magdalena Mughrabi.

« Si Israël ne mène pas d’investigations efficaces et indépendantes débouchant sur la poursuite pénale des responsables, la Cour pénale internationale doit conduire une enquête officielle sur ces homicides et graves blessures, susceptibles de constituer des crimes de guerre, et traduire en justice les responsables présumés. »

D’après le ministère de la Santé à Gaza, au 26 avril, on estime le nombre total de blessés à 5 511 – 592 enfants, 192 femmes et 4 727 hommes – dont 1 738 ont été blessés par des balles réelles. Environ la moitié des blessés admis à l’hôpital présentaient des blessures aux jambes et aux genoux, 225 au cou et à la tête, 142 à l’abdomen et au bassin, et 115 à la poitrine et dans le dos. Jusqu’à présent, ces blessures ont donné lieu à 18 amputations.

Quatre mineurs âgés de 14 à 17 ans comptent parmi ceux qui ont succombé à des blessures reçues pendant les manifestations. Deux journalistes ont également été tués, alors qu’ils portaient des vestes de protection qui les identifiaient clairement comme des membres de la presse, tandis que plusieurs ont été blessés.

Les hôpitaux de Gaza ont bien du mal à faire face à l’afflux de blessés, en raison des pénuries de fournitures médicales, d’électricité et de carburant, dues au blocus israélien et aggravées par les divisions palestiniennes internes. En outre, Israël retarde ou refuse le transfert de certains patients qui ont besoin de toute urgence de soins spécialisés dans d’autres zones des territoires palestiniens occupés, au motif qu’ils ont pris part aux manifestations.

Dans un cas recensé par Amnesty International, le journaliste Yousef al Kronz, 20 ans, a été amputé de la jambe gauche, après que les autorités israéliennes lui ont refusé la permission de se rendre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour y être soigné d’urgence. Il a finalement pu sortir de Gaza pour une opération destinée à sauver sa deuxième jambe, grâce à l’intervention légale d’organisations de défense des droits humains.

Des secouristes à Gaza ont confié à Amnesty International les difficultés qu’ils rencontrent pour évacuer les manifestants blessés, car l’armée israélienne tire des gaz lacrymogènes dans leur direction, ainsi qu’aux abords des centres de soins.

Homicides illégaux et blessures invalidantes

Les organisateurs de la « Grande marche du retour » ont répété que les manifestations seraient pacifiques et engloberaient de nombreux sit-ins, concerts, jeux sportifs, discours et autres activités pacifiques.

Malgré cela, l’armée israélienne a renforcé ses effectifs – déployant des tanks, des véhicules militaires, des soldats et des snipers le long de la frontière avec Gaza – et a donné l’ordre de tirer sur toute personne se trouvant dans un périmètre de plusieurs centaines de mètres autour de la barrière.

Si certains manifestants ont tenté de s’approcher de la barrière, lancé des pierres en direction des soldats israéliens ou brûlé des pneus, les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et les témoignages recueillis par Amnesty International et des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits humains, montrent que les soldats israéliens ont tiré sur des manifestants non armés, des passants, des journalistes et des équipes médicales qui se trouvaient entre 150 et 400 mètres de la clôture, où ils ne représentaient aucun danger.

Dans une requête demandant à la Cour suprême israélienne d’ordonner à l’armée de cesser d’utiliser des balles réelles pour disperser les manifestations, les organisations de défense des droits humains Adalah et Al Mezan ont présenté à titre de preuves 12 vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, qui montrent des manifestants non armés, dont des femmes et des enfants, se faire tirer dessus par l’armée israélienne. On peut voir des personnes essuyer des tirs alors qu’elles agitent le drapeau palestinien ou s’éloignent en courant de la barrière.

Sur des images vidéo largement relayées sur les réseaux sociaux, on peut voir Abd Al Fattah Abd Al Nabi, 19 ans, touché le 30 mars alors qu’il s’éloigne en courant de la barrière, portant un pneu, le dos tourné aux soldats israéliens. Il est mort d’une balle reçue à l’arrière de la tête. Vendredi 20 avril, Mohammad Ayyoub, 14 ans, a également été tué d’une balle à l’arrière du crâne.

Complément d’information

Depuis 11 ans, les civils dans la bande de Gaza ont subi les conséquences du blocus illégal imposé par Israël, ainsi que trois guerres. L’économie de Gaza s’est effondrée, laissant sa population presque totalement dépendante de l’aide internationale. Gaza a l’un des taux de chômage les plus élevés du monde : 44 %. Quatre années après le conflit de 2014, quelque 22 000 personnes sont toujours déplacées.

En janvier 2015, le bureau de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert un examen préliminaire sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, et plus particulièrement sur les crimes qui auraient été commis depuis le 13 juin 2014.

Amnesty International a également demandé à tous les États d’imposer un embargo complet sur les armes à destination d’Israël et des groupes armés palestiniens, afin de prévenir les violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains commises par toutes les parties.

Depuis le 30 mars, outre des manifestants, sept Palestiniens ont été tués par les frappes aériennes, les tirs d’artillerie ou les balles réelles des forces israéliennes : un paysan qui moissonnait son champ près de la barrière et six membres de groupes armés palestiniens.
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sengoku



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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMer 22 Aoû 2018 - 20:09

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeVen 31 Aoû 2018 - 16:37

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MessageSujet: Re: Dossier d'actualité : Palestine, Gaza   Dossier - Dossier d'actualité : Palestine, Gaza - Page 16 I_icon_minitimeMar 18 Aoû 2020 - 19:10

Bonsoir mes frères & mes sœurs I love you
Alors que Gaza croule de nouveau sous les bombes depuis trois jours, que la communauté internationale ne fera qu'au mieux une condamnation de circonstance. Que les USA on renforcer leur soutient indéfectible avec Israël. Il est important de continuer le soutiens de la Palestine ! On peut déjà le faire par le boycotte des produits israéliens, par l'information ou encore le soutiens de ONG pro palestinienne.


Soutenir la lutte palestinienne sous toutes ses formes

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Soutenir la lutte palestinienne sous toutes ses formes

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Israël et ses alliés n’ont jamais accepté aucune forme de résistance palestinienne, et les campagnes de boycott et l’organisation populaire ne sont pas des alternatives à la résistance armée mais des tactiques de lutte interdépendantes.

Il y a cinquante ans, l’intellectuel palestinien Ghassan Kanafani a présenté une position claire sur le boycott d’Israël. À l’époque, Kanafani n’était pas seulement un romancier et un nouvelliste estimé. Il était également l’un des principaux porte-parole de la révolution armée palestinienne, représentant le Front Populaire de la Libération de la Palestine.

« Notre boycott d’Israël n’est pas basé sur une position émotionnelle, mais plutôt, il vient de la nature de notre confrontation contre cet ennemi. Le boycott est en soi une déclaration », a écrit M. Kanafani.

Ses remarques ont été faites en réponse à un débat entre étudiants israéliens et palestiniens organisé à Chypre par la BBC. « S’asseoir avec l’ennemi – même dans un studio de télévision – est une erreur majeure dans la bataille, et nous ne devrions pas la considérer comme une question mineure », a déclaré M. Kanafani. « Nous sommes en état de guerre, et au moins pour les Palestiniens, c’est une question de vie ou de mort ».

Les mots de Kanafani ont été repris dans le magazine Palestinian Affairs en août 1972, après son assassinat par le Mossad, l’agence de renseignement israélienne. Sa propre vie reflétait une approche complémentaire de la résistance palestinienne : lutte armée, travail culturel, solidarité internationale et activité de boycott se conjuguant pour atteindre les objectifs de justice, de libération et de retour.

Une vision unitaire

Il est admis que la vision historique d’une libération globale peut fournir des leçons importantes pour aider les militants d’aujourd’hui pour la justice en Palestine confrontés à de nouvelles attaques répressives.

Cette vision unitaire de la résistance palestinienne a subi une attaque soutenue et vicieuse de la part des organes de propagande israéliens tels que son > ministère des Affaires stratégiques. Jusqu’au début de l’année, ce ministère était dirigé par Gilad Erdan, un politicien de droite du Likoud qui, dans son rôle de ministre de la sécurité intérieure, a également eu à son crédit de détenir les corps des Palestiniens tués et de réduire les rations d’eau des prisonniers palestiniens.



Gilad Erdan est maintenant prévu pour être le dernier criminel de guerre à représenter Israël en tant qu’ambassadeur aux États-Unis et aux Nations unies.

Les affirmations de ces propagandistes sont souvent sans fondement, mal documentées et ridiculement conspiratrices.



Le ministère des Affaires stratégiques a intensifié ses attaques contre les groupes palestiniens de défense des droits de l’homme qui coopèrent avec la Cour pénale internationale, suggérant qu’il s’agit de groupes de façade pour des partis politiques interdits comme le Front Populaire de Libération de la Palestine.

 



Les alliés d’Israël en Europe, aux États-Unis et ailleurs, qui ont eux-mêmes une longue histoire de colonialisme raciste, de colonisation de peuplement et d’impérialisme actuel, ont répondu positivement à ces campagnes de propagande.

La résistance palestinienne sous toutes ses formes – même la simple expression du droit de boycotter et de refuser le commerce et l’interaction avec une puissance coloniale et l’exploitation par celle-ci – est salie comme étant inacceptable, fanatique et potentiellement criminelle.

Par exemple, l’Union européenne a imposé de nouvelles conditions au financement  accordé

 



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