Tout est dans le titre. Je profite pour mettre les miens que j'ai posté il y'a une semaine sur Facebook :)
Voilà. Donc comme prévu, aucune fin du monde n’est venue nous sauver du désastre vers lequel on se dirige un peu plus chaque jour. Certains parlaient d’une nouvelle ère de paix et de spiritualité, mais je ne la vois arriver nul part ; optimisme, quand tu nous tiens. J’entends quelques murmures, un balbutiement de début d’éveil mais bébé met toujours du temps à grandir, et du temps, on en a trop peu. Pour cette fête matérialiste qu’est Noël, pas de vidéo humoristique cette année (le guignol, je l’aurais assez fait pour ceux qui me connaissent hors Facebook), mais voilà une liste de dix choses que j’aimerais que l’on s’offre à nous-même pour 2013. J’aimerais :
- Que l’on se mette pour de bon à tolérer la différence, et quand je dis pour de bon, ça ne veut pas dire « Oui, oui. Ok. T’es différent mais je t’accepte… aller… continue ton chemin » et après, laisser tomber cette personne dans l’oubli ou dans notre indifférence. Non, accepter la différence, c’est vivre avec, apprendre à la comprendre, l’accepter, peut-être même, l’apprécier et à construire avec tout en se construisant à travers elle. Car nous sommes tous différents, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.
- Que l’on cesse de porter jugement sur autrui, et quand je dis jugement, ne pas confondre avec observation. Certains se rebellent lorsque tu leurs fais quelques petites remarques (ou piques ironiques) qui ne peuvent que les aider à s’améliorer mais ils se rebiffent « Vas-y, t’es qui pour me juger ? ». Non ! Porter un jugement sur autrui, c’est justement penser qu’il ne peut pas changer, c’est lui donner une définition négative (ou positive dans le meilleur des cas) et ainsi, le rejeter pour ce qu’il n’est peut-être pas. Nous ne sommes pas aptes à juger, seulement à porter un regard subjectif. Arrêtons de placer chaque personne dans une catégorie, c’est comme nous donner des numéros. Il y’ a de très belles citations sur le sujet sur le Net.
- Que l’on fasse à l’autre ce que l’on aimerait qu’il nous fasse. Pas d’allusions sexuelles s’il-vous plaît ! Toujours s’imaginer à la place de l’autre. Imaginons que nous volons un porte-feuille à quelqu’un, est-ce que l’on aimerait que l’on nous fasse pareil ? Parfois, je me demande si j’arriverais à essuyer autant de refus que les clochards qui demandent juste une petite pièce (que l’on a pour la plupart). Si l’on agissait toujours avec autrui de la même façon qu’on aimerait qu’il agisse, ce serait un bond dans notre évolution inimaginable.
- Que l’on apprenne à avoir du recul sur soi-même. Je vois beaucoup de mes contacts avec ce genre de statut débilitant « Je sais qui je suis, je sais où je vais, personne pourra me changer ». Nul ! (et en partie égoïque). Nous sommes en perpétuelle évolution, rien ne peut nous définir, personne ne sait comment l’on sera demain. C’est grâce aux autres que l’on se bonifie ; une personne repliée sur elle-même et ne se remettant jamais en question sera condamnée à l’échec et à une certaine tristesse enfouie qui promet d’être violente lorsqu’elle ressortira. Voir plus loin que le bout de son nez n’est pas qu’une expression.
- Que l’on apprenne à avoir du recul sur tout ce que l’on nous fait bouffer, et quand c’est le cas, pas seulement se contenter de gratter la surface. Si tout le monde s’était mieux renseigné dès le début, on n’aurait pas eu tout ce carnaval médiatique et sociétaire sur la fin du monde. Quand des chaînes comme TF1 parlent d’OVNI et d’esprits d’une façon ridicule, se questionner plutôt sur les origines de ses phénomènes plutôt que de rire bêtement et recevoir toujours plus de temps de cerveau disponible. Tout ces complotistes, ces médiums ou ces chercheurs dans ce que l’on nomme paranormal (sans savoir définir le normal) ont une raison d’exister, à nous d’étudier et d’essaye de comprendre pourquoi.
- Que l’on cesse un maximum (impossible de s’y mettre totalement tant que l’on vit dedans) de jouer le jeu imposé par le capitalisme. Rien ne m’emmerde plus que de voir des jeunes (comme mon frère) s’acheter du Hugo Boss ou du Lacoste alors qu’il n’en a pas le moyen, juste par endoctrinement mental. Ne gagnons plus notre vie mais vivons là. Si nous n’aimons pas notre boulot, quittons le et trouvons en un autre. Il n’y a aucune compétition car nous sommes tous égaux, la hiérarchie n’a été crée et voulu que par et pour le système actuel qui, je l’espère, ne tardera pas à tomber.
-Que l’on se mette enfin tous ensemble à réfléchir à un nouveau système qui corresponde réellement à nos désirs d’élévation humaine. Il faut arrêter de compter sur nos politiques qui de toute façon, ne sont là que pour sucer les élites. Montrons leur que l’on peut créer un monde meilleur par nous-même, le net a lancé les « révolutions arabes », il peut bien être à l’origine de ce nouveau projet. Arrêtons de nous laisser entraîner dans des sujets inutiles comme le gosse de Kate Middleton ou la prochaine fin du Monde dû à un calendrier des Dieux du Stade auquel il manquerait une page. Lorsque tout ce projet sera plausible, virons ces enfoirés de la tête de nos vies et montrons leur ce qu’est une véritable démocratie.
- Que l’on cesse de prôner et de mettre de belles citations sur Facebook si ce n’est pas pour les suivre. Beaucoup le font, parlons d’amour et de paix et quand tu les rencontres, ils te causent de vengeance et de tout autre sentiment guidé par la haine. Si l’on s’écoutait soi-même plus souvent, il nous arriverait sans doute que du positif, pourquoi continuer à se mettre des bâtons dans ses propres roues ? Disons et faisons ce que nous pensons, le plus souvent possible, la seule limite étant la liberté d’autrui.
- Que l’on redécouvre notre curiosité, qui n’est pas un vilain défaut. Je ne peux plus voir de statuts comme « Se fait chier » alors qu’il y’ a encore tant de choses à découvrir, à l’extérieur tout comme à l’intérieur de soi-même, cela relève d’un manque d’imagination évidente et d’un renfermement sur ses acquis. Internet est une source intarissable de culture et de connaissances et contient pratiquement tout ce que vous avez toujours voulu savoir, le reste se trouve dehors, dans la réalité. On ne peut s’ennuyer que de la présence d’autres personnes.
- Que l’on ré-apprenne à s’aimer. Dans la rue, qu’une personne qui sourie à une autre ne soit pas considérée comme folle mais juste humaine. Que l’on fasse baisser cette croissance de solitude qui n’a jamais été aussi haute qu’en cette année ! N’aillons surtout plus honte de nos émotions, montrons-les, ce n’est pas parce que nous pleurons que nous ne sommes pas des hommes. Il faut supprimer cette distance froide qui s’est instauré avec le temps et remettre au goût du jour la chaleur humaine. Un câlin par jour éviterait toute forme de suicides. Et surtout, rions ensemble car par le rire, nous pouvons guérir tout les maux.
Allez, je compte sur vous pour que l’on mette tout ça sous notre sapin spirituel pour que cette année 2013 soit une belle année. (Je posterais beaucoup moins qu’avant sur Facebook par lassitude et envie de passer à autres choses, donc ça fait déjà un point positif pour vous. Bisous!)