akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
| Sujet: Re: Les Templiers - Déroute, Procès, et Mystères Lun 24 Mar 2014 - 18:24 | |
| L’Ordre du TempleDimanche… denier jour de la trilogie infernale avec son jour du « Saigneur »… Tiens, en parlant des chrétiens, connaissez vous l’Ordre du Temple ?L’Ordre du Temple« Pauperes Commilitones Christi Templique Salomnici »
Voici un bref aperçu de l’Ordre des Templiers, car en réalité il faut plus de temps et d’espace pour réellement débattre de ce Ordre si mystique et si manipulateur !Un destin en noir et blanc à l’image de leur drapeau : le « Beaucéans » Sommaire du jour :
Une ascension fulgurante (1118 – 1314)
Une Élimination brutale (1307 – 1314)
Mystère d’une survivance…
Résurgences
Bibliographie Une ascension fulgurante (1118 – 1314) La fondation de l’Ordre du Temple est postérieure à la création en 1099 du premier royaume franc en Palestine.
En 1118, le champenois Hugues de Payns, Geoffroy de Saint-Omer et sept compagnons d’arme proposaient au roi Baudoin II de Jérusalem la mise en place d’une troupe permanente qui, sous la forme d’un ordre à la fois militaire et religieux garantirait la défense de la ville sainte ; ils assureraient également la liberté des routes aux pèlerins.
Ils firent vœux devant Garimond, Patriarche de Jérusalem de se consacrer à la protection des pèlerins en Terre Sainte, et ils obtinrent de Baudoin II le droit de demeurer dans l’aile du Palais Royal qui jouxte l’ancienne Mosquée El Aqsa là où s’élevait l’antique Temple de Salomon ; d’où leur nom de Templiers ou de Pauvres Soldats du Christ et du Temple de Salomon (Pauperes Commilitones Christi Templique Salomonici).
Ayant été admis près du Pape Honoré II afin d’obtenir une constitution particulière, ce pontife les envoya au Concile de Troyes en 1128 ou Saint Bernard composa pour eux une règle fixe qui fut adoptée.
Saint Bernard (1090-1153) propagandiste de la foi cistercienne fondateur de l’abbaye de Clairvaux et prédicateur de la II° croisade à Véselay en 1146 ; fut séduit par la vocation des Templiers (pauvreté, chasteté, obéissance et protection des pélerins en Terre Sainte). Il rédigea pour une grande partie leur règle en 1128 et écrivit pour les encourager et diffuser leur idéal « la louange de la nouvelle milice » (De laudae novae militiae ad milites templi).
C’est à dater du 29 mars 1139, avec la bulle « Omne datum optimum », accordée par Innocent II à Robert de Craon, que le Temple reçut sa constitution définitive ; le pape assurait à l’Ordre ses privilèges, son indépendance et notamment l’exemption de la justice épiscopale.
Ecrit en français vers 1165, les Retraits sont les véritables statuts hiérarchiques. A partir de cette époque, l’Ordre du Temple ne relève plus que du PAPE et devient en fait indépendant.
L’idée Cistercienne appliquée par les Templiers est de fédérer les divers royaumes européens sous la suzeraineté d’une haute autorité détenant un pouvoir moral et matériel lui permettant d’arbitrer les conflits avant qu’ils ne se déclarent et de maintenir une paix universelle profitable à tous les peuples chrétiens, juifs et musulmans…
Puissance temporelle indépendante, non soumise aux autorités locales, le Temple jouit de la protection du Pape sans en accepter la tutelle.
En Orient, le Temple ne néglige pas les accords avec les , protégeant même des peuplades musulmanes dont il reçoivent le tribut.
Il traite directement avec les Sultans et les Emirs sans en référer au Roi ni au Patriarche de Jérusalem.
Ils sont souvent entraînés dans des ruptures de trêves qu’ils ne souhaitent pas, par des qui, une fois repartis, leur laissent le poids de la guerre.
L’ordre, purement militaire, compte 15 000 membres, tous revêtus du fameux manteau blanc frappé de la croix rouge sang, chargés de la défense des places fortes. Mais à plusieurs reprises, les templiers sont dénoncés pour avoir pactisé avec les musulmans, et accusés de la défaite finale des croisés.
Les Templiers se révélèrent rapidement en avance sur leur temps.
Au plan financier notamment. En ces époques troublées, les routes étaient peu sûres. Quiconque s’aventurait avec son or n’était pas assuré d’arriver à destination sans être dévalisé. Les Templiers révolutionnèrent leur époque en instituant la lettre de change. Dans les régions où ils étaient implantés, il suffisait au voyageur de se rendre dans une Commanderie, d’y déposer son argent contre un reçu. Au passage un pourcentage était prélevé. Mais les conséquences d’une mauvaise rencontre considérablement atténuées.
Le Temple possède au moment de sa suppression 9000 maisons réparties en Europe. Toutes ces maisons reçoivent des dépôts et accordent des prêts et des avances à des emprunteurs publics et privés. Les Templiers jouent un rôle important dans les campagnes où ils financent des moulins à vent, à eau et des forges à la catalane. Leur compétence se traduit dans la pratique des changes et dans celle de la comptabilité.
Remarquables cambistes, dont les méthodes s’appliqueront encore cinq siècles après leur disparition, ils sont également des comptables de premier plan puisqu’ils inventent la comptabilité en partie double et tiennent pour la première fois dans l’histoire un véritable « grand-livre ».
Banquiers des pèlerins, les Templiers amassèrent une véritable fortune qui en firent une puissance aussi importante que celle de la royauté. Ils prêtèrent même des sommes fabuleuses au roi Philippe le Bel qui s’endetta ainsi considérablement.
Touché dans son orgueil et sa puissance surtout, il trouva le moyen de briser l’Ordre en faisant arrêter tous les Templiers le 13 octobre 1307. Il espérait de la sorte mettre la main sur le soi-disant trésor du Temple. Ce fut un fiasco. Prévenus, les Templiers avaient transféré toutes leurs richesses dans diverses Commanderies à l’étranger.
Le Grand Maître et les autres accusés sont amenés devant Notre Dame pour faire amende honorable après la lecture de la sentence. Jacques de Molay se rétracte. Geoffroy de Charnay aussi. Ils sont brûlés le soir même sur l’île aux juifs.
CHRONOLOGIE :
13.01.1307 : Philippe le Bel arrête le Templiers de France.
24.10.1307 : Comparution et aveux de Jacques de Molay.
22.11.1307 : Menacé, Clément V cède aux volontés du Roi de France.
La bulle « Pastoralis praeminetia » entérine l’arrestation des Templiers.
01.12.1307 : Les dignitaires se rétractent.
20.08.1308 : Interrogatoire et aveux des dignitaires à Chinon.
13.05.1310 : Sur ordre du nouvel archevêque de Sens, Philippe de Marigny ; 54 Templiers montent sur le bûcher.
01.10.1311 : Début du Concile de Vienne.
20.03.1312 : Arrivée de Philippe le Bel à Vienne.
22.03.1312 : Clément V abolit l’Ordre.
03.04.1312 : Bulle « Vox clamantis » qui confirme la dissolution du Temple. Certains auteurs l’appellent « Vox in excelso ».
02.05.1312 : Tout nouveau templier est excommunié.
18.03.1314 : Le tribunal délibère jusqu’à ce jour.
Le Mystère d’une survivance …
« Pape Clément… chevalier Guillaume de Nogaret… roi Philippe… avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! [...] Maudits ! Maudits ! vous serez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! »
Cette parole (rapportée par le chroniqueur Geoffroy de Paris) fut prononcée le 18 Mars 1314, par le dernier Grand Maître des Templiers : Jacques de Molay supplicié sur le bûcher de l’îlot des juifs, avec le précepteur de Normandie, Geoffroy de Charnay. Cet îlot, à la pointe de l’île de la cité devait son nom aux nombreux juifs qu’on y avait fait brûler. Réuni à un second îlot, il forme aujourd’hui le square du Vert galant.
Le 20 avril 1314, Clément V meurt d’une affection intestinale.
Le 29 novembre, Philippe le Bel meurt au court d’une chasse au sanglier, jeté bas de son cheval. Entre temps, Guillaume de Nogaret est mort dans des conditions étranges.
Esquieu de Florian, Grand Inquisiteur de France, est poignardé.
Les deux principaux témoins de l’accusation, Gérard de Laverna et Bernard Palet, sont pendus.
Quelques jours après la mort de Jacques de Molay, les toits du Palais Royal seront recouverts d’une véritable nuée de corbeaux comme un présage de malheur, un signe de deuil… Fait historique qui remplira les parisiens de terreurs et qui troublera sans doute les nuits de Philippe le Bel jusqu’à sa mort !
Faute de documents, l’histoire n’a jamais élucidé le problème de la disparition de tous les Templiers de France. Si une partie de leurs biens, par ordre du Pape, passa à l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, la plupart de leurs trésors n’ont jamais été retrouvés.
Certains templiers sont vraisemblablement passés dans des ordres religieux étrangers. Le Portugal avait refusé d’obéir au Pape: l’Ordre pu y survivre, prenant le nom de Milice du Christ. Hasard : au XVe siècle, les voiles des navires portugais arboraient la croix pattée templière ..
1319 : Ordre du Christ -Thomar / Portugal
En France, son seul « héritier » officiel : L’Ordre des Hospitaliers, a duré jusqu’à nous : c’est l’Ordre de Malte. (1)
Ordre Souverain Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, Rhodes et Malte / Italie
Des légendes invérifiables assurent que le Temple, devenu société secrète après sa dissolution officielle aurait été à l’origine de la Franc-maçonnerie : on raconte même que, le 21 janvier 1793 lorsque la tête de Louis XVI roula dans le panier, un cri sorti de la foule: « Jacques de Molay, tu es vengé ! »
Faut-il rappeler que toutes les structures templières (ou rosicruciennes) de la Maçonnerie moderne, sont de pures fabrications des XVIIIe et XIXe siècles, sans sédimentation d’apports antérieurs véhiculés de la fin du Moyen-Âge à l’époque napoléonienne ?
La fable de la filiation templière de la Franc-maçonnerie a eu une influence considérable sur nombre de jugements contemporains portés sur l’Ordre des Templiers (Voltaire, Condorcet, l’Abbé Barruel, Gérard de Nerval, V.-E. Michelet …)
Des libres penseurs ont innocenté les templiers pour pouvoir mieux salir la papauté – nombre de catholiques ont reporté sur les francs-maçons la haine qu’ils destinaient aux templiers.
Il est toutefois intéressant de souligner que l’étude du Temple est devenue pour certains un sujet de polémique plutôt qu’un sujet d’histoire.. Les continuateurs de l’ordre des Templiers fournissent tout de même une note intéressante sur l’exploitation et la vitalité de la légende templière.
Au XIXe et au XXe siècle, bon nombre d’ordres se référant plus ou moins sérieusement au Temple ont été créés.
La plupart sont purement intéressés et sont de véritables repaires de gogos recrutés par mis des hommes d’affaires ou des gens influents à la recherche de ce qui pourrait les différencier du reste de la population, en faire en quelque sorte des êtres d’élite.
Alors, sous couvert d’ésotérisme chrétien dans le meilleur des cas, ils sont initiés à des « mystères » pour des sommes relativement substantielles. Ces ordres sont tous à la recherche d’une filiation qui leur donnerait une garantie de sérieux.
Aujourd’hui, les Associations inspirées de l’Ordre du Temple sont devenus légion (une centaine par le monde, insignifiants pour la plupart).
Bon nombre de ces Ordres n’ont hérités des Templiers seulement leur don pour la finance.
Quelques légendes quant à la survivance du Temple :
Nous reprenons ici quatre des principales légendes qui entourent la survivance de l’Ordre du Temple après sa dissolution en 1314 :
1. Le filiation de Beaujeu
Selon un certain document, Jacques de Molay quelques jours avant sa mort, confia la tâche à François de Beaujeu, qui n’était un membre de l’Ordre, de récupérer un écrin de cristal . De Molay aurait initié Beaujeu et lui aurait confié la mission d’assurer la survie du Temple. Quand Jacques de Molay mourut, Beaujeu réunit neuf chevaliers de l’Ordre rescapé de la rafle et ils auraient jurés de maintenir l’Ordre en vie.
2. La filiation d’Aumont
Au soir du 18 mars 1314, Aumont et 7 autres chevaliers auraient récupérés les cendres de Jacques de Molay et criés les mots « Mac Benach » en jurant de venger l’Ordre. Aumont se serait alors rendu en Ecosse et, sur l’île de Mull, il aurait été désigné comme nouveau grand-Maître de l’Ordre le 24 juin 1315. Ce noyau de Templiers serait à l’origine de la constitution de la loge maçonnique Heredom ou « Sainte Maison ».
3. La filiation Laménius rménius Cette légende fut propagée par l’abbé Grégoire, par Sédir et Guyot. Larménius, commandeur de Jérusalem, aurait été désigné par Molay comme futur Grand-Maître. L’Ordre serait alors resté dans l’ombre jusqu’en 1808 avec la résurgence officielle orchestrée par Fabré-Pallaprat.
4. La filiation de Goeffroy de Gonneville
Désigné par Molay comme successeur, il aurait réuni un chapitre en Dalmatie puis serait parti en Asie Centrale où l’on perd sa trace.
Liste non exhaustive des « résurgences templières » depuis 1314
1318 : Dante d’Alighieri termine en cette année sa trilogie « La Divine Comédie » (Enfer-Purgatoire-Paradis). Il fait allusion à plusieurs reprises aux Templiers, à leur martyr et à leur résurgence. Béatrice est entourée dans l’Empyrée, d’une « assemblée de blancs manteaux » (Paradis – Chant XXX).
Dante, Guido Cavalcanti et Pic de la Mirandole auraient fait partie des Fidèles d’Amour, une confrérie secrète à l’écart des luttes fratricides qui opposaient les Guelfes (partisans du Pape), les Gibelins (partisans de l’Empereur) ainsi que la Ville de Florence.
Du parti Guelfe, à l’origine, favorable au Pape, Dante rejoindra (avec les Guelfes blancs) le camp des Gibelins et de l’empereur Henri VII. Quand les terribles Guelfes noirs prendront le pouvoir à Florence, en 1302, Dante sera condamné à mort. Il quittera sa ville qu’il ne reverra jamais.
1737 : Discours du Chevalier Ramsay.
Le 21 Mars 1737, Le Chevalier Ramsay prononce à Paris un discours, qui constitue encore la charte officieuse de » l’Ecossisme » en France. Ramsay introduisit les Croisés dans l’histoire maçonnique. Ils seraient entrés » en société » pour » rétablir les temples des chrétiens dans la Terre Sainte » et se seraient engagés » par serment à employer leurs talents et leurs biens pour ramener l’architecture a sa primitive institution « .
Après avoir ainsi relié la chevalerie à l’architecture, il expliquait l’usage de « signes anciens » et de « mots symboliques » par la nécessité pour eux de se distinguer des Sarrazins. L’Ordre maçonnique se serait ensuite uni avec les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ce qui expliquait pourquoi les loges étaient dites de Saint-Jean. De la Terre sainte, l’Ordre maçonnique aurait été introduit en Ecosse d’où des grades dits écossais.
Cette filiation entre la chevalerie et les lumières, les Croisades, l’Ecosse et l’Art Royal contribuait à « détacher » l’Ordre de ses bases Andersoniennes.
1756 : Stricte Observance Templière / Allemagne (Carl-Gotthelf, Freiherr (Baron) von Hund).
En 1743 le Baron de Hundt, maçon allemand, aurait été initié à des « hauts grades » templiers par un dignitaire écossais (Charles Edouard Stuart, roi d’Ecosse en exil à Paris ?) qui le charge de développer le système templier sur le continent.
Cette filiation templière écossaise proviendrait d’une persistance de l’Ordre du Temple à travers la création, grâce à Robert Bruce premier Roi d’Écosse, de l’Ordre du Chardon qui accueillit les Templiers français en exil lors de la dissolution du Temple par le Philippe le Bel.
De retour en Allemagne le Baron de Hund crée, en 1756 la Stricte Observance Templière ; ainsi nommée parce qu’une discipline rigoureuse y régnait et qu’elle se réclamait de l’héritage templier.
Ce Régime (organisation de l’ensemble des grades) se développe largement en Allemagne et en Scandinavie, recrutant parmi les Loges d’origine anglaise qui devinrent ainsi « Rectifiées », modifiant leur statut pour permettre aux nouveaux grades templiers (Maitre Ecossais de Saint André, Novice et Templier puis Grand Profès) de faire suite aux trois grades habituels de la Maçonnerie (Apprenti, Compagnon, Maitre).
Le Baron de Brunswick devint Grand Maître en 1772 pour réorganiser le système qui devenait la proie d’aventuriers mystiques. Le rite prit alors le nom de Régime Ecossais Rectifié.
1761 : Apparition à Metz du Grade de » Grand Inspecteur Grand Elu Chevalier Kadosch » au sein des Hauts Grades du Rite de Perfection. Ce « grade de vengeance » de » Chevalier Kadosch » incorpore la légende templière .
1774 – 1782 : Apparition du Rite Écossais Rectifié au sein de la Franc-Maçonnerie (1)
Les origines du R.E.R. sont, historiquement, associées à quatre systèmes :
1 – la Maçonnerie symbolique, dite bleue, avec ses trois degrés, 2 – l’Ecossisme de l’époque – 18ème siècle, 3 – les Chevaliers Maçons Elus Cohens de l’Univers, avec Martinez de Pasqually, en 1754, 4 – la Stricte Observance Templière, – Ordre germanique importé en France en 1774. La synthèse en a été réalisée par Jean-Baptiste Willermoz, et, au travers de péripéties historique, l’ensemble fut adopté au Convent des Gaules, à Lyon en 1778, et confirmé à celui de Wilhemsbad en 1782.
Tablier de Maître au R.E.R.
Actuellement : Le R.E.R. est le rite « originel » de la Grande Loge Nationale Française (GNLF)
... il est aussi pratiqué à la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) (ex-Grande Loge Nationale Française – Opéra)
… ainsi qu’ au Grand Orient de France (GODF)
1808 – 1863 : Ordre du Temple – Paris (Bernard Fabré-Palaprat)
1890 : Ordre Catholique de la Rose+Croix du Temple et du Graal (2) (Joséphin Péladan)
1905 – 1938 : Ordre Nouveau du Temple / Allemagne (Adolf Joseph Lanz)
1904 : Ordre du Temple Rénové – Paris (René Guénon)
1919 : Ordre De Molay - Kansas City – Missouri (USA) (Frank S. Land / Louis Lower / Frank A. Marshall) … Walt Disney en fit partie !
1945 : Ordre Souverain et Militaire du Temple de Jérusalem – Paris (Antoine Zdrojewski)
1952 : Ordre Souverain du Temple Solaire – Monaco (Jacques Breyer, ex-Peronnik)
1962 : Le Souvenir Templier – Boulogne (Philippe Encausse/ Robert Embelain)
1963 : Nouvelle Observance Templière – Nice (Alfred Weysen)
? : Ordre des Chevaliers du Saint Temple – Brive (Michel Carpenet)
1968 : Ordre Rénové du Temple – Chartres (1970: Raymond Bernard, 1972: Julien Origas alias Humbert de Franskenbourg)
1970 : Ordo Supremus Militaris Templi Hierosoly Militari - Porto / Portugal (Pino Da Sousa Fontes)
1970 : Ordre de la Ligue des Templiers Modernes de Jérusalem – Paris (Despradels)
1972 : L’Eglise Templière / Frères Ainés de la Rose+Croix - Saint Cyr-sur-Mer (Roger Caro) (2)
1973 : Ordre des Veilleurs du Temple / Militia Templi – Montpellier (L. Metche B. Damman / Pierre Mazaire)
1976 : Cercle du Temple et du Saint-Graal (Noël R. et Jean-Marie Parent)
1978 : Ordre du Temple Cosmique
1978 : Fraternité Johannite pour la Résurgence Templière – Cassel (J.-M. Parent et R. Facon)
… rebaptisé le 27.12.1984 : Ordre des Chevaliers du Temple Christ Notre Dame – Louveciennes (Bernard Delattre)
1978 : Internationale Oekumenische Templer-Orden (IOTO)
1984 – 1994 : Ordre International Chevaleresque Tradition Solaire / Québec (Luc Jouret / Joseph Di Mambro) … de sinistre mémoire (53 victimes) plus connus sous le nom d’Ordre du Temple Solaire.
1987 : Ordre Souverain du Temple Initiatique – Paris (Raymond Bernard)
1988 : Grand Prieuré Magistral de Suisse de l’Ordre Souverain et Militaire du Temple de Jérusalem Le Grand Prieuré Magistral de Suisse se rattache en 1988 à l’O.S.M.T.H. (Ordo Supremus Militaris Templi Hierosolymitani).
1992 : l’Ordre des Veilleurs du Temple se dote d’une structure élargie appelée Ordre du Temple International - Militia Templi , pour fédérer les Ordres frères présents dans différents pays : France, Italie, etc …
1993 : fusion de l’Ordre Souverain du Temple Initiatique et du CIRCES sous la dénomination OSTI
Quelques Sources :
Encyclopédie des sectes dans le monde . – Plume, Christian Pasquini, Xavier. – Paris : Henri Veyrier, 1984 . – 490 p. (Connaissance de l’étrange).
Tableau chronologique retraçant en parallèle la vie et l’œuvre de Raymond Bernard, l’histoire de l’AMORC et celle des principaux mouvements templiers du XXe siècle
Bibliographie sur les Templiers BORDONOVE, Georges Les Templiers . – Paris : Fayard, 1964 . – 256p.
CURZON, Henri de La Règle du temple / Henri de Curzon . – publiée pour la Société de l’Histoire de France . – Paris : Amonard H. Laurens successeurs, 1886, XII-368 p.
DAILLEZ, Laurent Les Templiers ces inconnus . – Paris : Perrin, 1972
DRUON, Maurice Les Rois maudits / Maurice Druont . – Paris : ed. Del Duca, 1950 . – 352 p., Tome 1.
DUMONTIER, Michel Sur les pas des Templiers à Paris et en Ile de France . – Paris : ed. Henri Veyrier /Copernic, 1991 . – 158 p. (Sur les pas des templiers).
DUMONTIER, Michel Sur les pas des Templiers en Bretagne Normandie Pays de Loire / Michel Dumontier, Nicole Villeroux, Georges Bernage, Thierry Barreau . – Paris : ed. Copernic, 1980 . – 156 p. (Sur les pas des templiers).
PLUME, Christian PASQUINI, Xavier Encyclopédie des sectes dans le monde . – Paris : Henri Veyrier, 1984 . – 490 p. (Connaissance de l’étrange).
VIOLLET LE DUC Encyclopédie Médievale : refonte du dictionnaire raisonné de l’architecture / Georges Bernage, Marc Le Carpentier . – Bayeux : ed.
Georges Bernage Inter-Livres, 1978 . – 720 p., Tome 1 et 2. « Les Templiers coupables ou innocents ? »
Historia, numéro spécial, n° 385 bis . – Paris : Jules Tallandier, 1978 . – 128 p. « Les Templiers ».
Archéologia, n° 27 . – Paris, Avril 1969 « Présence et énigme des Templiers »
(1) Vous l’aurez compris, les templiers qui avaient déjà à l’époque falsifiés des faits historiques (par exemple en construisant la ville de Bethléem (en prenant 3 villages) et ce, afin de légitimer l’invention de J-C par la pensée unique naissante) ou encore en construisant le puits ou serait apparu le pseudo archange Gabriel à la marie… et ce, histoire de montrer aux futurs visiteurs que la bible racontait des vérités… Ces templiers étaient donc, non seulement un des principaux outils de la pensée unique, ils sont AUSSI devenus (indirectement ou non) les créateurs de la Franc-Maçonnerie !!!
> Franc-Maçonnerie qui ne l’oubliez pas à comme symbole principale, la pyramide qui représente le POUVOIR ROYAL !
De plus, n’oubliez JAMAIS que l’Ordre de Malte est un des maillons au service de la Monarchie anglaise et de la Reine ; La boucle est bouclée…
Il serait temps que les moutons comprennent que les Maçons et l’Eglise, ne FONT qu’UN et ceux qui osent dire le contraire sont soit des incultes, soit des lobotomisés, soit de sacrés manipulateurs à la solde de cette pensée unique !
(2) Vous remarquerez que la Rose Croix est elle aussi du même milieu… ça change de nom, mais la racine (de la bête) est TOUJOURS la même… ; D’ailleurs, même dans leur logo la pyramide est encore présente…
Source chez Mutien |
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