Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^
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olive & popeye
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Sujet: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Mer 14 Mai 2014 - 23:16
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 1) De la Création au Jardin d’Eden
Ouroboros 1
L’histoire du monde, varie inévitablement en fonction de l’œil qui la regarde. Ainsi l’historien, le scientifique, le religieux, l’extraterrestre, l’illuminati ou le gnostique semblent souvent avoir chacun une vision différente du monde En réalité chacune de leur vision est exacte, car ils l’ont définie par rapport à leurs connaissances et à leurs expériences passées. Aujourd’hui certaines croyances peuvent paraitre insensée, mais si un œil averti avait la possibilité de remonter dans le temps et de rencontrer les hommes de l’ancien temps, de pousser la porte des Ecoles du Mystère, il découvrirait des lois universelles immuables et aurait une autre vision de l’homme, de la vie et de l’univers. Depuis le début de la civilisation égyptienne jusqu’à la chute de l’empire romaine, certaines connaissances furent toujours gardées jalousement par les Grands Initiés qui œuvraient au sein des temples. Au (3) IIIe siècles, quand la religion chrétienne prit le pouvoir, ces temples furent fermés et détruits mais la tradition secrète ne fut jamais véritablement perdue. Ses lois mystérieuses furent préservées pendant des siècles au sein de sociétés, en Orient comme en Occident et continuèrent à se transmettre oralement jusqu’à nous. En réalité, à travers certaines lois cachées, toutes les traditions humaines s’éclairent les unes, les autres. Pour un Initié, il a toujours été merveilleux de constater que les expériences d’un ermite sur le mont Sinaï au (2) IIe siècles, ou celle d’un mystique du Moyen Age, ressemblaient à celle d’un indien swami du (20) XXe siècles. Voici l’histoire secrète du monde, de la création jusqu’à la mort de l’humanité, telle qu’on ne vous l’a jamais raconté… L’homme des temps anciens… Pour commencer, posons-nous deux questions « simples » : De quoi sommes-nous le plus sûr, de ce que notre esprit nous suggère ou des objets que nos sens perçoivent ? Soit en d’autres termes, qu’est ce qui est le plus vrai, la Matière ou l’Esprit ? Aujourd’hui, chacun de nous aurait beaucoup du mal à répondre à ce genre de questions, mais il n’en a pas toujours été ainsi… Dans l’Antiquité, les productions de l’esprit étaient considérées comme des réalités éternelles, immuables et aussi vraies qu’une table en bois ou qu’un rocher. Mais pour le comprendre, glissons-nous dans l’esprit de quelqu’un qui vivait il y a plus de 2500 ans. Pour lui, la forêt et tout ce qu’elle contenait étaient vivants. Tout l’observait : des esprits invisibles murmuraient dans les branches des arbres, la brise caressant sa joue était un geste divin, l’éclair était l’expression de la volonté cosmique qui pouvait l’incité à accélérer le pas, ou à se mettre a l’abri dans une grotte. A cette époque, quand les hommes pénétraient dans une grotte, ils avaient l’étrange sensation d’être dans leur propre crane, coupés du monde et refugiés dans leur propre espace mental. Tout ce qui arrivait à ces hommes, même la vue de grains de poussière dans un rayon de soleil, le bourdonnement d’une abeille ou le vol d’un moineau devait arriver. Tout leur parlait ; tout était soit une punition, soit une récompense, un avertissement ou une prémonition. Il est important de comprendre la manière très particulière qu’avaient les anciens de faire le lien entre les humains et le monde physique. Ils croyaient que tout ce qui était à l’intérieur de nous-mêmes avait une correspondance dans la nature. Nous, hommes et femmes modernes, avons eues tout seuls et nous pensons que notre espace mental est inviolable, qu’aucune autre conscience ne peut y pénétrer. La réalité, c’est que nos pensées arrivent de quelque part et s’introduisent dans ce que nous croyons être notre espace mental. Les anciens comprenaient ce « quelque part » comme quelqu’un, et ce quelqu’un était soit un dieu, un esprit, ou un ange. Mais tous les individus n’étaient pas portés par le même dieu, le même esprit ou le même ange. Si aujourd’hui nous aimons nous considérer comme des êtres ayant une conscience individuelle à l’intérieur de nous même, autrefois les humains pensaient qu’ils avaient d’autres consciences que celle de leur cerveau. Quand l’homme de la forêt avait une pensée, il se disait qu’il avait été caressé par l’aile d’un ange ou la robe d’un dieu. Il sentait une présence, même s’il ne pouvait pas toujours la percevoir directement ou la détailler. Mais une fois dans l’enceinte sacrée du temple, il ne percevait plus simplement l’aile ou les vagues de lumière et d’énergie de la robe. Il voyait l’ange ou le dieu en personne, en pleine lumière et il croyait vraiment que c’était un être venant du royaume des esprits. Aujourd’hui l’illumination est perçue comme une expérience INTERIEURE, alors que les anciens la vivaient comme une manifestation EXTERIEURE qui les transperçait. L’homme de la forêt s’attendait à ce que les « êtres de pensée » qu’il voyait soient aussi vus par les autres, un peu à la manière de ce que nous appellerions aujourd’hui une hallucination collective. De nos jours, nous ne serions plus préparés à vivre ce genre d’expérience ; car nous ne savons plus comment rencontrer un esprit, nous ne savons même plus qui ils sont… Aujourd’hui, quand nous essayons d’avoir une expérience spirituelle authentique, il semble que nous soyons rarement sûrs de ce que nous ressentons. Autrefois ces expériences étaient tellement fortes que personne n’aurait pensé nier l’existence du monde des esprits. Dans l’Antiquité, la communion avec le royaume des dieux et des esprits était réservée aux écoles du Mystère. On y enseignait aussi que, non seulement notre tête renfermait une conscience, mais que notre cœur également, que la conscience du cœur émanait du Soleil et entrait dans notre espace mental par cet organe. Autrement dit, le cœur était le portail à travers lequel le dieu Soleil entrait dans nos vies. On y enseignait aussi que nos reins renfermaient une conscience et que cette conscience rayonnait en nous grâce à Venus, et que c’était les interactions entre ces différentes zones de conscience qui nous rendaient tour à tour aimant, en colère, mélancolique, anxieux, courageux, attentif ou autre, formant un tout unique qui était l’expérience humaine. Tout cela peut nous paraître ridicule aujourd’hui, mais pour l’homme des temps anciens ce fut une réalité. Pour le comprendre, commençons la mystérieuse histoire de l’humanité par le début, par la naissance de notre monde… Au commencement… Selon la Bible, au commencement le temps n’existait pas et il n’y avait rien dans l’espace. Les écoles du Mystère enseignent que le temps n’est que la mesure du changement de position des objets dans l’espace, ainsi par exemple une année est la mesure du mouvement de la terre autour du soleil. Que l’on croit ou non à la Bible, à l’absence de matière, d’espace et de temps, personne ne peut nier le fait qu’il s’est passé quelque chose, qui a permis la naissance de notre univers. Le scientifique parle du Big-bang, mais se pourrait-il que cet évènement, fût par certains aspects, plus « mental » que « physique » ? Au commencement, une impulsion a bien dû être produite de quelque part, mais d’où, puisqu’il n’existait rien ? L’école des mystères enseigne que la naissance de l’univers est due à la transformation de la non-matière en matière, un peu comme la précipitation de cristaux au fond d’une éprouvette. Pour beaucoup de scientifiques « l’esprit de Dieu » est une idée aussi ridicule que la représentation d’un vieil homme à barbe blanche qui vivrait au dessus des nuages. En admettant que Dieu existe, pourquoi devrait-il nous ressembler, ou son esprit être comme le nôtre ? Il n’y a aucune raison logique à ça, sauf si à l’inverse nous pensons que c’est notre esprit qui a été conçu pour être semblable à celui de Dieu, et qu’il a été fait à son image. En supposant que l’univers est né d’une impulsion mentale, le monde physique ne pourrait-être alors que la matérialisation de la pensée d’un être que nous appellerions « Dieu ». Ce serait un peu comme si cet être s’était mis devant un miroir et désirait que l’image qu’il voyait s’y réfléchir s’anime et vive indépendamment de lui. Cette notion de « miroir » est très importante, car l’école des mystères enseigne que les humains sont né de l’image réfléchi de « Dieu », une image qui graduellement, étape après étape et sur une très longue période s’est formée et a acquis une vie indépendante. Dans l’univers scientifique, la matière a précédé l’esprit. L’esprit est un accident de la matière, il n’est pas essentiel, il lui est étranger… Mais pour l’initié aux écoles de mystère, c’est l’inverse, l’esprit à précédé la matière, et s’est uni à la matière par un lien intime, vivant et dynamique. Aujourd’hui ce n’est plus une aberration de dire que notre état émotionnel affecte notre corps. Nous savons que sur le long terme, des états émotionnels profonds peuvent nous guérir ou nous rendre malade, ce sont des effets psychosomatiques. En réalité notre état émotionnel affecte aussi ce qui est en dehors de notre corps. Dans l’univers « psychosomatique », le comportement des objets dans l’espace est directement affecté par nos états mentaux, sans que nous ayons besoin d’agir sur eux physiquement. La tradition secrète enseigne que nous pouvons transformer la matière par la seule façon dont nous la regardons. Ainsi, certains maîtres spirituels tibétains ont la capacité de former des pensées appelées « tupas » par une concentration extrême et par la visualisation. Une fois nées, ces tupas ou « êtres de pensées » acquièrent une vie propre et obéissent à leur créateur… Suivant une connaissance très ancienne, la source vitale de notre vie mentale est aussi la source du monde physique. Si nous acceptons que la matière était là au commencement, avant l’esprit, il faudrait alors expliquer comment cette assemblage chimique, véritable fruit du hasard, a crée la conscience. Et ça, personne n’a jamais pu l’expliquer et ne pourra jamais le faire… Aussi, depuis les prêtres des anciens temples égyptiens, en passant par Pythagore et jusqu’à Rudolf Steiner, certains initiés ont toujours considéré notre univers comme une série de pensées émanant d’un ESPRIT COSMIQUE. Au commencement était le pur esprit, puis ses émanations sont devenues proto-matière, de l’énergie qui est devenue de plus en plus dense et s’est transformée en une matière éthérée, plus fine que du gaz, jusqu’à un état solide. D’après les anciennes cosmologies, les émanations de l’Esprit cosmique doivent être comprises de la même manière : Comme une hiérarchie descendante depuis les principes les plus généraux, les plus puissants et omniprésents jusqu’aux plus particuliers. Et chaque niveau crée et dirige celui qui lui est inférieur. D’une certaines manière, les initiés ont toujours considéré ces émanations comme personnifiées et donc intelligentes. D’après l’ancienne doctrine secrète, au plus bas de la hiérarchie, ces émanations, les « êtres » de pensée de l’Esprit cosmique, sont si étroitement entremêlées qu’elles peuvent former de la matière solide. Aujourd’hui, si l’on cherchait à nommer cet étrange phénomène, on se pencherait plutôt du coté de la physique quantique. Cependant, d’après les écoles du Mystère, l’entrecroisement des forces invisibles qui créent l’apparence du monde matériel a toujours été considérée comme un réseau de lumière et de couleur, une sorte de matrice… Plus largement, les scientifiques du monde entier sont de plus en plus fascinés par le degré de précision qui a été nécessaire à notre évolution. En observant l’infiniment grand et l’infiniment petit, ils se sont souvent demander si ce que nous voyons existait réellement, car en définitif, un objet n’est qu’un assemblage de molécules et d’atomes. Mais en réalité, les hommes de tout temps se sont posé la même question : La vie n’est-elle qu’un rêve, qu’une illusion ? Dans le film Matrix, des « méchants cachés derrière des lunettes noires règnent sur un monde virtuel que nous appelons « la réalité », afin de nous contrôler, pour servir leurs intérêt. Cependant, une partie de « Matrix » reflète assez bien les enseignements des écoles du Mystère. Si tous les êtres qui vivent derrière le voile des illusions font partie des hiérarchies des émanations de l’esprit Cosmique (ou Dieu), certains semblent néanmoins avoir une éthique pour le moins douteuse… Ce sont précisément eux que les anciens appelaient leurs dieux, les esprits ou les démons. La physique et la métaphysique ne se contredisent pas, mais disent seulement chacune des choses bien distinctes. La science moderne explique ce qui est, alors que la science des anciens raconte pourquoi notre expérience de l’univers est telle qu’elle est. Pour le Scientifique, le grand miracle qu’il faut expliquer c’est l’univers physique ; pour le Sage c’est la conscience humaine. Les scientifiques sont fascinés par l’extraordinaire série d’équilibre entre les différents facteurs qui ont été nécessaire pour rendre la vie possible sur terre. Mais ils ne parlent que de l’équilibre entre le chaud et le froid, l’humidité et la sécheresse, ou de la distance qui séparent les planètes. Ils disent à un niveau plus fondamental que, pour que la matière adhère, la gravité et les champs électromagnétiques doivent être chacun d’une puissance particulière, ni plus fort, ni plus faible et ainsi de suite… L’initié à l’école des mystères n’ignore pas ces équilibres, mais il considère qu’il y a d’autres équilibres, tout aussi importants, comme ceux nécessaires pour nous permettre de penser librement. Contrairement au scientifique, l’initié percevoir aussi le monde à travers ses sens. Cependant, la grande difficulté de ce type de perception, c’est de ne pas se laissé submerger par des sensations qui finiraient par envahir la totalité de son esprit. Nous avons la capacité de déplacer notre conscience dans notre vie intérieure, comme le curseur d’une souris sur un écran d’ordinateur. Grace à cela, nous sommes libres de choisir nos pensées. Si les conditions fondamentales de la conscience humaine n’étaient pas caractérisées par cette série d’équilibres très subtils, nous ne pourrions exercer notre liberté de penser, ni avoir de libre arbitre. Que la structure de notre conscience rende possible cette liberté, cette opportunité de choisir les bonnes solutions, de grandir et de devenir bon, n’était pas une évolution qui allait automatiquement de soi. A moins bien sûr que nous croyons à la Providence et que nous pensons que cela devait arriver. Aujourd’hui nous avons tendance à considérer comme banal, la conscience humaine, mais les anciens étaient sidérés par la merveille de son fonctionnement, et leurs récits historiques, pétris d’évènements mythiques et surnaturels, témoignent de la façon dont la conscience humaine a évolué. La science moderne essaye d’imposer une vision étroite et réductrice de l’expérience humaine. Elle essaye de nous convaincre que certaines expérience qui se répètent à travers les âges ne sont pas réelles, comme le pouvoir de la prière, les prémonitions, la sensation d’être observé, la télépathie, les expériences de décorporation, les coïncidences… Pour le scientifique une coïncidence est uniquement reliée à un faisceau d’évènements qui l’a engendrée et qui s’appelle « hasard ». Aujourd’hui grâce à la théorie des cordes, une théorie expérimentale qui englobe toutes les forces de la nature, en combinant la loi de la gravité avec la physique quantique, certains scientifiques prétendent même qu’ils sont sur le point de trouver une explication au mystère de la vie et à celui de l’univers. Même si tel était le cas, ils ne seraient jamais en mesure de répondre aux grandes questions fondamentales du type : Pourquoi la vie ? Pourquoi l’univers ? Ce que cherche avant tout à découvrir l’initié des écoles du Mystère, ce n’est pas « comment ça marche », mais quelle INTENTION il y a derrière tout cela, et c’est d’ailleurs en essayant de définir concrètement cette intention que furent créées les Religions. Aussi brillants qu’ils soient, les scientifiques qui ne comprendront pas cette nuance, resteront toujours de profonds ignorants aux yeux de l’initié… Ainsi notre vie toute entière, de notre naissance à notre mort, ne peut avoir de sens que s’il existe au préalable un esprit pour le lui donner. La tradition secrète enseigne qu’il en est de même pour l’univers… Quand on considère les grandes questions sur la vie et la mort, toutes les équations scientifiques ne semblent à vrai dire n’être une façon détournée de dire : « Nous savons pas ». Il n’y a aucune honte à ne pas savoir, mais à l’inverse il est véritablement honteux de taire volontairement certaines ‘’Vérités’’… La Genèse La Science et la religion s’accordent à dire qu’au commencement, le cosmos passa du néant à la matière. Mais la science fournit peu d’explications sur cette mystérieuse transition et reste très spéculative. En revanche, ce qui est surprenant, c’est que les prêtres de l’Antiquité étaient tous unanimes à ce sujet. Au commencement, une matière impalpable, plus subtile que la lumière, fut précipitée du vide et devint un gaz exceptionnellement fin. Si un œil humain avait pu l’observer, l’aube de l’histoire aurait ressemblé à une immense brume cosmique. La Bible dit à ce sujet : «et il y avait des ténèbres sur la face de l’abîme ». Ce gaz, ou brume, était la Mère de la Vie et portait en elle tout ce qui était nécessaire à sa création. Au fil du temps, cette brume ou déesse Mère comme on l’appela également, se métamorphosa et prit d’autres noms, mais à l’origine, la terre était une émanation d’énergie informe. Puis la déesse Mère fut attaquée par un vent sec et brûlant qui menaça son potentiel de vie. Encore une fois, si l’homme avait pu en être témoin, il aurait peut-être vu une première brume, légère, émanant doucement de l’esprit de Dieu, se faire balayer par une deuxième émanation. Cela déchaîna une violente tempête, un de ces phénomènes rares et spectaculaires qu’observent parfois les astronomes, comme la mort d’une grande étoile, sauf qu’au commencement, cette tempête a dû être d’une ampleur tout à fait considérable. Pour les anciens, ces deux émanations représentaient le combat des deux premières forces primitives du monde. La première, La Terre Mère ou La déesse Mère, qu’on dépeint souvent comme une figure nourricière, aimante et donneuse de vie, ronde, confortable et douce, avait également un aspect terrifiant, car elle était aussi guerrière quand il le fallait. Les anciens Phrygiens la reconnaissaient dans Cybèle, une déesse sans merci qui se déplaçait sur un char tiré par des lions, entraînant ses dévots dans un délire sauvage tel qu’ils finissaient par se castrer eux-mêmes. La deuxième force primitive, représentait le rival de la déesse Mère. Il était encore plus terrifiant : grand et noueux, sa peau était écaillée et blanche et ses yeux, rouges et brillants. C’était le mystérieux Seigneur Noir armé d’une faux, qui est resté gravé dans notre inconscient collectif, comme étant la MORT ou le diabolique SATAN de la Bible. Si la première émanation de l’esprit de Dieu se métamorphosa symboliquement en déesse Mère, la seconde émanation s’exprima toujours aussi symboliquement à travers le dieu de la planète Saturne. Le dieu Saturne traçait les limites du système solaire. Il incarnait le principe même de limitation. Ce qu’il introduisit dans la création, c’est la possibilité pour des objets individuels d’exister, donc le passage de la substance à la forme. Autrement dit, c’est grâce à Saturne qu’il y a dans l’univers une loi de l’identité qui permet à quelque chose de ne pas être confondu avec autre chose. Dans la mythologie égyptienne, Saturne était incarné par Ptah, qui pétrit le monde sur son touret de potier, et dans beaucoup de mythologie, Saturne est appelé Rex Mundi (roi du monde ou prince du monde), à cause du contrôle qu’il exerce sur la vie matérielle. Si une identité individuelle peut exister dans le temps, elle peut aussi cesser d’exister. C’est pourquoi Saturne est le dieu de la destruction, il mange ses propres enfants. Il est parfois représenté comme le Temps et parfois comme la Mort elle-même. C’est à cause de Saturne que chaque chose vivante contient le germe de sa propre fin et c’est aussi lui qui fait que ce qui nous nourrit est également ce qui nous détruit. La mort est partout dans le cosmos, dans le bleu d’un ciel étincelant, dans un brin d’herbe, dans les pulsations de la fontanelle d’un bébé et dans l’étincelle qui brille dans les yeux d’un amant. Dans la Genèse, Saturne est le Malin qui tente d’anéantir les plans de Dieu, le premier acte de rébellion d’un Être de pensée contre l’esprit dont il émane. Au cours de cette bataille primitive, Saturne a fini par être battu, et même s’il n’a pas été détruit, il a été maîtrisé et relégué dans sa propre sphère. Ce que les hommes n’ont jamais véritablement perçu, ou que certains se sont toujours évertués à cacher, c’est que la matière qui forme le cosmos aurait pu ne jamais voir le jour si Saturne n’avait pas existé. Il ne pouvait donc être détruit, mais seulement maitrisé par la première émanation, sinon le cosmos aurait pu rester un endroit où la matière morte aurait dérivé éternellement. La Genèse résuma ainsi la victoire de la Déesse Mère par une seule phrase : Dieu dit : ‘’Que la lumière soit ! Et la lumière fut’’. Cependant, vous devez savoir qu’il y a une deuxième version de la création dans la Bible. Elle se trouve au début de l’évangile selon Saint Jean est reste à bien des égards la plus complète. C’est la seule qui puisse vraiment permettre de déchiffrer la Genèse, mais nous y reviendrons plus tard… Aujourd’hui, chez la plupart des chrétiens, Dieu est devenu une immanence indifférenciée et indétectable de l’univers et la spiritualité n’est rien d’autre que le sentiment vague et confus de ne faire qu’un avec cette immanence. Mais en réalité le christianisme originel à pris racine dans des religions très anciennes qui étaient toutes polythéistes et tournées vers l’astronomie… Toutes les grandes fêtes chrétiennes correspondent à des événements astronomiques : Pâques est célébré le premier dimanche suivant la pleine lune pendant ou juste après l’équinoxe d’hiver ; quant à Noël, on le fête le premier jour après le solstice d’hiver, au moment où le soleil commence à rallonger sa course. Toutes les Églises chrétiennes, depuis la cathédrale de Chartes jusqu’à la basilique Saint-Pierre de Rome, en passant par de petites églises et chapelles autour du monde, ont été construites sur d’anciens puits ou grottes sacrés, d’anciens temples ou écoles du Mystère. Les grandes cathédrales, comme Notre-Dame à Paris, ou la Sagrada Familia à Barcelone, sont recouvertes de symboles astronomiques et astrologiques, et toutes les églises, le jour du saint patron auxquelles elles sont dédiées, sont astronomiquement alignées en face du lever du soleil. Tout au long de l’histoire, ces endroits ont été considérés comme des portails pour les esprits, des failles dans le tissu du continuum espace-temps. Tous ces portails étaient alignés sur des phénomènes astrologiques et servaient à canaliser l’influx provenant des esprits aux moments d’opportuns. Il est intéressant de noter qu’il en allait aussi de même à Karnak, en Égypte. Le jour du solstice d’hiver, un fin rayon de soleil à l’aube entrait par les portails du temple, traversait cinq cents mètres de cours intérieures, de halls et de passages, jusqu’à pénétrer dans l’obscurité du saint des saints. Si nous parcourons les textes bibliques, nous nous apercevons que la lecture contemporaine radicalement monothéiste des Écritures contredit littéralement les croyances de ceux qui les ont rédigées. Ainsi la Bible se réfère à de nombreux esprits, y compris aux dieux des tribus rivales, aux anges, aux archanges, aux diables, aux démons et à Satan. Toutes les religions croient que l’esprit a précédé la matière. Toutes comprennent la création comme une série d’émanations, qui sont universellement visualisées en une hiérarchie d’êtres spirituels : soit des dieux, soit des anges. La hiérarchie des anges, des archanges, ainsi que d’autres êtres, a toujours fait partie de la doctrine de l’Eglise, Saint Paul y fait allusion avant qu’elle ne soit élucidée par son élève Saint Dionysos, codifiée par Saint Thomas d’Aquin et représentée avec grand talent dans l’art de Jan Van Eyck et l’écriture de Dante… En réalité, ce que les dirigeants du christianisme moderne ont toujours voulu cacher c’est que les différents ordres d’anges doivent être rapprochés des dieux des étoiles et des planètes. Ainsi, la Bible a toujours fait référence aux divinités astronomiques… Dans le Psaume 19, il est dit : « C’est là qu’il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S’élance dans la carrière avec la joie d’un héros ; Il se lève à une extrémité des cieux, Et achève sa course à l’autre extrémité. » Inutile de préciser que ce psaume parle de façon à peine voilé du mariage du Soleil et de Vénus. Les quatre chérubins sont les symboles les plus puissants de la Bible. Ils apparaissent dans les passages-clés des livres d’Ézéchiel, d’Isaïe, et de Jérémie, ainsi que dans les Révélations. Ils sont très présents dans l’iconographie hébraïque et chrétienne, et prééminente dans l’art et l’architecture sacrés. Ils sont symbolisés par le bœuf, le lion, l’aigle et l’ange. Dans la tradition secrète, ces quatre chérubins sont les grands êtres spirituels qui correspondent à quatre des douze constellations qui forment le zodiaque : Le bœuf représente le Taureau ; le lion représente le Lion ; l’aigle représente le Scorpion et enfin l’Ange représente le Verseau. Ce quadruple schéma symbolique des constellations se répète dans toutes les grandes religions du monde. Mais l’exemple le plus marquant et le plus important de polythéisme dans la religion chrétienne se trouve dans l’histoire de la Création telle qu’elle est racontée dans la Genèse et l’évangile selon Saint Jean. Le verset 1, 1 de la Genèse est habituellement traduit par « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Mais en réalité le mot « Elohim » ne peut pas être traduit par « Dieu » car il est pluriel. Ce qui transforme alors ce passage en : « Au commencement, les Dieux créèrent les cieux et la terre ». Cette transgression volontaire des écritures a toujours été honteusement cautionnée par les représentants de l’Eglise, car ils craignaient avant tout que leurs fidèles découvrent que la Bible parlait aussi des déités astronomiques. Ces déités peuvent clairement être établies en comparant ce passage de la Genèse au passage équivalent dans l’évangile selon Saint Jean : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. […] Par lui, tout s’est fait, […]. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » En mentionnant le « VERBE » Jean n’a rien inventé, il n’a fait que reprendre une très ancienne tradition que mentionnait déjà bien avant lui le philosophe grec Héraclite, 400 ans plus tôt. Héraclite parlait déjà du même Logos (VERBE) avant l’apparition de la terre. D’après cette ancienne tradition, le Logos qui brillait dans les ténèbres était les sept grands esprits qui émanent du Soleil et qui travaillent ensemble. En réalité, c’est d’eux que parle la Bible en faisant dire à Elohim (les Dieux) dans la Genèse : « que la lumière soit ». C’est ici que commença le deuxième acte de la Création, lorsque le dieu Soleil vint sauver la Terre Mère des assauts de Saturne. C’est la période paradisiaque des hommes fleurs qui fut appelée l’âge du Soleil. Habituellement, le Soleil est représenté comme un beau jeune homme à la crinière éblouissante, conduisant un chariot et jouant de la musique. Il a plusieurs noms : Krishna en Inde ou Apollon en Grèce. Il apparaît dans toute sa splendeur au cœur de la tempête et repousse les ténèbres de Saturne (le dragon géant ou le serpent et entoure le cosmos). Le Soleil réchauffe alors la Terre Mère et lui redonne vie en émettant un rugissement triomphal qui résonne au-delà des limites du cosmos. Ce vacarme fait vibrer et danser la matière cosmique, formant des motifs. Dans les plus hauts cercles des écoles du mystère, on appelle cela « la danse des substances ». Ensuite, la matière se coagule en d’étranges formes et donne naissance au monde. C’est ce grand vacarme cosmique ou le rugissement de Soleil que les anciens ont représenté symboliquement par la figure du « Lion ». Partout où le Soleil/Lion apparaît, il fait référence au stade de la création où l’esprit a précédé la matière. Par la victoire du dieu Soleil, les enseignants des écoles du mystère voulaient signifier la transition capitale d’un cosmos purement minéral à un cosmos bourgeonnant de vie végétale. D’après l’ancienne tradition secrète, aux premiers stades de la vie végétale, des germes uniques flottaient, réunis en d’immenses structures semblables à des filets qui emplissaient tout l’univers. Dans les commentaires sur les Veda, cette étape de la création est appelée « filet d’Indra », un réseau infini de fils lumineux et vivants, qui se rejoignent et s’entrecroisent sans fin, se tissent pour se dissoudre ensuite, comme des vagues de lumière. Au cours du temps, certains fils sont restés tissés ensemble de manière durable et les tiges lumineuses se sont ramifiées. C’est cet immense être végétal au cœur du cosmos, dont les membres s’étendaient dans toutes les directions que la Bible reprendra plus tard sous le nom d’ADAM. A l’origine, il n’y avait pas encore d’élément animal dans le cosmos, Adam était dénué de désire et n’éprouvait ni désir, ni frustrations. Ses besoins étaient satisfaits avant même qu’ils ne se manifestent. Il baignait dans un printemps perpétuel, la nature lui fournissait de la nourriture en abondance, sous la forme d’une sève laiteuse, similaire à celle que l’on trouve encore aujourd’hui dans les pissenlits. La Bible y fera aussi allusion sous le nom de « Jardin d’Eden ». Scientifiquement on pourrait dire qu’après la création de la matière par le Logos, un âge végétal primitif à succédé à un âge purement minéral, puis qu’il s’est ensuite complexifier pour donner naissance à une multitudes de formes végétales ou plantes. Dans l’ancienne tradition secrète, il est dit que l’évolution vers l’humain est passé par un stade végétal, mais également que ce dernier restera toujours un élément essentiel dans l’être humain. Si nous retirions le système nerveux sympathique du corps humain et qu’il tenait debout tout seul, nous verrions qu’il aurait la forme d’un arbre. C’est en quelque sorte le cadeau du monde végétal au corps humain. Nous connaissons aujourd’hui Les fleurs de cet arbre sous le nom de « Chakras » C’est de ces fleurs que sont issues les énergies subtiles qui circulent dans la partie végétale du corps humain et elles opèrent comme des organes de perception. Le grand centre de la partie végétale du corps humain, qui se nourrit des vagues de lumière et de chaleur du soleil, est le chakra du plexus solaire. Il est appelé « solaire » car il a été formé à l’époque dominée par le Soleil. La conscience de cet élément végétal dans le corps humain est restée très vive chez les Chinois et les Japonais. Dans la médecine chinoise, le flux énergétique de cette force de vie végétale (appelée CHI) anime le corps, et la maladie apparaît quand ce délicat réseau d’énergies se bloque. Ce flux est indétectable par la science matérialiste moderne ; il semble opérer dans un espace insaisissable, entre l’esprit humain et la chair du corps animal, mais cela n’empêche pas cette médecine d’être extrêmement efficace depuis des millénaires. Les chefs de l’église chrétienne l’ont toujours volontairement caché, mais le Christianisme recèle aussi un savoir secret des chakras. Très peu de chrétiens le savent, mais c’est des chakras que parlait Sainte Thérèse d’Avila, lorsqu’elle mentionnait les « Yeux de l’âme ». Les organes du corps végétal sont des nœuds alignés de haut en bas du torse et ils ont un certain nombre de pétales : le chakras du plexus solaire a dix pétales et le chakras du troisième œil en a deux. Les sept chakras principaux sont situés respectivement au sommet du crâne, au-dessus de la racine du nez (le 3eme œil), sous le larynx (la gorge), près du sternum au niveau du cœur, entre le nombril et le bas du sternum (le plexus solaire), entre le nombril et le pubis, entre l’anus et les organes génitaux. C’est ainsi que dans la Bible, le bâton fleuri d’Aaron fait en réalité directement référence à l’activation des chakras, à l’ouverture des fleurs subtiles alignées sur l’arbre du corps humain. La glande pinéale est une glande petite et grise, de la taille d’une amande, qui se situe dans le cerveau, à l’endroit où la moelle épinière vient se rattacher à l’encéphale. D’après la tradition secrète, quand nous avons une intuition, la glande pinéale vibre et quand on pratique une discipline spirituelle qui nous permet de prolonger cette vibration, cela peut ouvrir le chakra du troisième œil, situé entre les sourcils. L’anatomie moderne n’a « découvert » la glande pinéale qu’en 1866, quand deux monographies ont été publiées simultanément par H. W. de Graaf et E. Baldwin Spencer. Plus tard, on a découvert que cette glande était plus grande chez les enfants et qu’à la puberté, quand se produit la cristallisation de plusieurs parties du corps, c’est-à-dire quand notre imagination s’amenuise, la glande pinéale commence à se calcifier et rapetisse. Les scientifiques savent aujourd’hui que la glande pinéale produit, surtout la nuit, une hormone appelée mélatonine. Elle est essentielle au rythme du sommeil et à la préservation du système immunitaire. C’est cette même glande que les anciens Égyptiens dépeignaient comme le serpent « Uraeus », ou que la littérature indienne décrivait comme le troisième œil de l’éveil ou l’œil de Shiva. C’est toujours cette même glande que représentait la baguette surmontée d’une pomme de pin des disciples de Dionysos. Les anciens voyaient la glande pinéale comme un organe qui permettait la perception des mondes supérieurs, une fenêtre ouverte sur les merveilles éblouissantes des hiérarchies spirituelles. Cette fenêtre pouvait s’ouvrir systématiquement, par la méditation et d’autres pratiques secrètes qui provoquaient des visions. Mais revenons maintenant au récit de la création et aux grandes images allégoriques dissimulées dans la Genèse. Comme nous l’avons vu au commencement, le corps d’Adam était un immense être végétal informe. Lorsque ses membres verts commencèrent à se solidifier par la chaleur du soleil, Adam se divisa en deux, ce qui revient à dire en d’autre terme qu’il devint hermaphrodite et capable de se reproduire de manière asexuée. C’est ce que dit en réalité le verset 1, 27 de la Genèse : « Il créa l’homme et la femme ». C’est ainsi que naquit Eve du corps d’Adam, d’une manière purement végétale et entièrement pétrie dans une sorte de cartilage cireux qui faisait office d’os. Mais cet état végétatif du jardin d’Éden ne pouvait durer éternellement. Sinon, l’humanité n’aurait jamais pu dépasser l’état végétal. Dans l’ancienne tradition secrète, il a toujours été entendu que le dieu Soleil devrait se séparer de la Terre, pour un moment. Ainsi les rayons bienfaisants de Soleil ne devaient plus l’éclairer de l’intérieur, mais lui apporter la vie en se projetant sur lui de l’extérieur (depuis le ciel). Le résultat de cette séparation fut que la Terre se refroidit, se densifia, devint moins gazeuse, plus liquide. Elle se rétrécit et sa surface aqueuse fut recouverte par Adam et Eve et leur progéniture végétale. Ceux qui ont écrit la Bible ont toujours caché qu’Adam et Eve eurent une progéniture qui se reproduisit aussi au début de manière hermaphrodite, à l’aide de sons et d’une manière analogue à l’action créatrice du Verbe. Bien évidement, aucune matière de cette période où les dieux et les proto-humains étaient des végétaux n’a survécu, néanmoins il en existe encore de nos jours une trace relativement fiable. Hérodote, l’écrivain grec du Ve siècle av. J.-C., est souvent appelé le père de l’histoire car il a été le premier à essayer de faire des recherches dans le but de rédiger une narration cohérente et objective de l’histoire. En 485 av. J.-C., Hérodote visita Memphis, en Égypte. Sous d’immenses voûtes souterraines, on lui montra des rangées de statues d’anciens rois, remontant jusqu’à des temps très lointains. Il marchait en compagnie de prêtres le long de ces interminables rangées quand il tomba sur trois cent quarante-cinq sculptures colossales en bois, sculptures d’êtres ayant régné avant Ménès, le premier roi humain. Ces êtres lui dirent alors les prêtres : « sont nés les uns des autres », c’est-à-dire sans avoir besoin d’un partenaire sexuel, mais uniquement grâce à la parthénogenèse, qui est un moyen de reproduction similaire à celui des plantes. Chacune de ces sculptures, qui portaient des noms inscrits sur des tablettes, ainsi que des dates et une histoire, semble être le témoignage authentique d’un âge ou l’espèce humaine avait une vie végétale. C’est la seule trace de ce lointain passé qui nous soit parvenue et qui fut précieusement préservée par les écoles du Mystère. Lorsque la vision de la matière précédant l’esprit, prit le dessus au (18) XVIIIe siècle sur l’ancienne vision de l’esprit précédant la matière, l’église a essayé de réconcilier la narration de la Création de la Genèse avec les nouvelles découvertes scientifiques. Mais cette entreprise était vouée à l’échec car la Genèse ne considère pas l’évolution comme le font les scientifiques modernes, qui rassemblent les pièces d’un puzzle géologique, anthropologique et archéologique. L’histoire de la genèse est avant tout un récit subjectif de la façon dont l’humanité a évolué. Cela veut dire que l’histoire du serpent s’enroulant autour de l’arbre n’était qu’une image de la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central animal. Dans la prochaine partie, nous étudierons le 3eme acte de la Création, la série d’évènements douloureux par lesquels la vie évolua du stade végétale au stade animal. Nous révèlerons alors la véritable signification du serpent qui s’enroule autour de l’arbre, de la pomme du jardin d’Eden, de la tentation d’Eve et de la Chute de l’homme. Il est temps aujourd’hui, au (21) XXIe siècle, de rétablir certaines vérités trop souvent cachées par les hauts dignitaires de l’Eglise, pour garder la main mise sur les esprits et asseoir leur pouvoir…
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 19:10
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 2) Le Serpent du Jardin d’Eden
Ouroboros 2
Comme nous l’avons vu dans le précédent (Ouroboros- Part 1), le premier acte de la Création mettait en scène Saturne (la Mort ou Satan) persécutant la Terre Mère (la première émanation issue de la pensée de Dieu) et symbolisait le combat des deux premières forces primitives de l’univers qui permit à la matière minérale d’exister. On l’appelait l’âge de Saturne. Le deuxième acte de la Création, mettait en scène la naissance du Soleil et la protection qu’il apporta à la Terre Mère lors de son combat contre Saturne. Cet acte qui représentait symboliquement la période paradisiaque des hommes fleurs était appelée l’âge du Soleil, permit à la matière minérale d’atteindre de stage végétal (la naissance d’Adam, d’Eve et du Jardin d’Eden). Venons en maintenant, au 3eme acte de la Création mettant en scène le Serpent de la Bible qui s’enroule autour de l’arbre du jardin d’Eden. Le Soleil et la Terre viennent de se séparer, et ont permit à Eve de naître d’Adam. A partir de ce nouvel acte de la Création, le Soleil n’éclaire plus la matière de l’intérieur, mais lui apporte la vie en projetant sa lumière depuis l’extérieur (le Ciel). Comme nous l’avions vu précédemment, le résultat en fût que la Matière refroidie, se densifia, qu’elle devint moins gazeuse, plus liquide, qu’elle rétrécit et que sa surface aqueuse fût recouverte par Adam et Eve et leur progéniture végétale et scintillante. Ce tableau champêtre aurait pu rester à jamais idyllique, mais pour que la matière passe du stade Végétal au stade Animal, un évènement devait obligatoirement se produire. Ainsi apparut le « vilain » Serpent qui tenta Eve. Certains décrièrent le facteur déclencheur de cette transformation comme un serpent d’une longueur infinie et d’une beauté perverse qui s’introduit dans le cosmos et qui portait un manteau formé toutes sortes de pierres précieuses : sardoine, topaze, diamant, chrysolite, onyx, jaspe, saphir, escarboucle, émeraude, or. En réalité ce serpent s’enroulant autour de l’arbre était une image de la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central animal. Il représentait symboliquement le mystérieux serpent enroulé trois fois et demi sur lui-même de la Kundalini, s’éveillant et montant le long de la colonne vertébrale depuis l’os sacrum jusqu’à la fontanelle, progressant d’un chakra à l’autre afin de les harmoniser un à un. A partir du 3eme acte de la Création, le végétal forme un nid, un lit de semences dans lequel la graine de la vie animale n’avait plus qu’à tomber. Il marque le début d’une phase capital de la Bible, appelé la CHUTE. Nous sommes maintenant en droit de nous poser une question fondamentale : Pourquoi, la transition entre la vie végétale et la vie animale doit nécessairement passé par autant d’affliction ? La Genèse insiste sur l’aspect cruel de cet événement dans une des phrases de l’Ancien Testament « À la femme, il dit : Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. […] À l’homme, il dit : […] maudit soit le sol à cause de toi ! À force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l’herbe des champs. » De toute évidence le résultat de cette Chute implique le fait que les humains doivent souffrir, lutter et mourir, mais pourquoi ? L’Ancienne Tradition Secrète est très explicite à ce sujet. Les plantes se reproduisent de la façon suivante : une partie de la plante se détache, tombe et devient une nouvelle plante. On peut dire que la nouvelle plante est la continuation de l’ancienne qui, d’une certaine manière, ne meurt pas. Mais l’évolution de la vie animale par son moyen spécifique de reproduction sexuel, implique également que le corps physique doit mourir. Ce fut pour enclencher ce processus d’autodestruction physique que les êtres humains commencèrent à ressentir la faim et le désir, qu’ils commencèrent à éprouver l’insatisfaction, la frustration, le chagrin et la peur. Maintenant nous sommes en mesure de nous posé deux autres questions fondamentales : Qui donc tente Eve ? Qui est le serpent qui s’enflamme le monde du désir ? L’église a toujours camouflé du mieux qu’elle a pu, le fait que la Genèse se rapportait aux même dieux des planètes que ceux des anciennes religions polythéistes, mais vous devez savoir qu’elle a aussi toujours entretenue volontairement une très grande ambigüité en mettant dans le même « panier » Satan et Lucifer. Si nous savons maintenant que Satan, le Seigneur noir, l’agent du matérialisme, a toujours été identifié par les Anciens, dans la mythologie grecque et romaine, au dieu de la planète Saturne, qu’en est-il de Lucifer ? Doit-on également identifié ce mystérieux serpent qui enflamme l’humanité grâce au désir animal à Saturne ou à une autre planète ? En comparant les textes bibliques à d’autres textes anciens, il ressort de toute évidence, et n’en déplaise à l’église, que Satan et Lucifer sont deux entités bien distinctes. Il existe d’ailleurs dans la Bible une affirmation suffisamment claire à ce sujet : Isaïe 14, 12 « Comment es-tu tombé du ciel, ô Lucifer (ou « étoile du matin » dans la Bible classique), fils de l’aurore ? » Inutile de préciser que dans la mythologie, « l’étoile de l’aurore » à toujours représenté Venus. La Bible semble donc, contre toute attente, identifier Lucifer à la planète Venus. Mais quel rapport peut-il y avoir entre Venus, la déesse romaine ou Aphrodite chez les Grecs et le Lucifer de la tradition judéo-chrétienne ? Une fois encore l’Ancienne Tradition vient à notre secours, car en réalité Lucifer, tout comme Venus/Aphrodite, Lucifer est aussi rattaché au désir animal et à la sexualité. Et c’est ainsi qu’apparaît dans le 3eme acte de la Création, la célèbre POMME, qui est un fruit associé aux deux. Lucifer tente Eve avec la même pomme que celle que donna Pâris à Aphrodite et qui eut pour effet de précipiter le rapt d’Hélène et la « CHUTE » de Troie. Voir… (Le Secret de Cassandra)… L’analogie n’est-elle pas saisissante, quand on sait où regarder ?!!! En outre, la pomme a toujours été le fruit de Venus car, si l’on coupe ce fruit en travers, les pépins du fruit forment une étoile à cinq branches, semblable au chemin que parcourt la planète en quarante années. Lucifer est catalogué comme malfaisant, mais c’était un mal nécessaire. Sans son intervention, la proto-humanité n’aurait jamais dépassé le stade végétal. C’est grâce à son intervention dans l’histoire que nous sommes des êtres animés, que nous bougeons et que nous sommes mus par le désir. Un animal a conscience d’être une entité distincte, ce qui n’est pas le cas des plantes. Adam et Eve étaient symboliquement représentés nus pour signifier qu’ils prirent conscience de leur corps animal. Bien que l’Antiquité nous ai légué de très belles représentations de Venus, il faut savoir qu’il en existait également d’effrayantes, car c’est aussi derrière cette image d’une beauté incomparable que se cachait une femme serpent terrifiante. Comme l’a si bien explicité Wolfram von Eschenbach dans son célèbre Parzifal, lorsque l’Archange Saint Michel vit la colère de Dieu, il arracha la couronne de la tête de Lucifer, si bien qu’une émeraude s’en détacha et tomba sur Terre. L’histoire raconte ensuite qu’elle fut confiée à Parzifal. Cette légende avait seulement pour but de nous faire comprendre que l’humanité souffrirait d’une perte progressive de la vision de son troisième œil, le sixième chakra. Mais combien de théologiens l’ont-ils réellement compris ? Sans doute très peu ou alors ils ne l’ont jamais ébruité !!! L’influence de Satan rend la vie parfois difficile à supporter, mais Vénus fait que la vie est parfois difficile à comprendre. Par la perte du troisième œil, Lucifer confronte l’homme à l’ILLUSION, il dote la matière d’un éclat aveuglant, qui empêche l’humanité d’accéder aux vérités supérieures, ce qui fit naitre le désir dans le cœur des hommes. Saint Paul, qui était aussi un initié à la tradition du Mystère, dit qu’une partie de nous-mêmes sait toujours ce qui est juste mais que, souvent, c’est la partie de nous qui est sous l’emprise de Lucifer qui finit par l’emporter. La grande question que nous sommes maintenant en mesure de nous posé est : Comment est née l’illusion, l’imagination ou encore la volonté ? Pour les Anciens, l’illusion, l’imagination et la volonté comptaient parmi les plus grandes forces de l’univers et vivaient au loin, dans un espace tridimensionnel, autant que dans nos esprits. L’histoire de la création était surtout pour eux le récit de comment ces forces s’étaient formées. Les êtres humains n’auraient jamais pu devenir librement créatifs, courageux ou aimants, s’ils n’avaient pu commettre des erreurs, voir les choses autrement qu’elles ne le sont, ou croire qu’elles sont différents de ce qu’elles sont. Grâce à Lucifer, nous ne nous rendons pas toujours à l’évidence de ce qui est. Nous pouvons croire ce que nous voulons croire et pas forcément à la vérité. Quand, au commencement de la Création, la déesse Terre était attaquée par le dieu Saturne, le jeune Soleil vint la défendre et, au terme d’une féroce bataille céleste, il défit SATAN, le Seigneur noir. Mais à partir des « attaques » de Lucifer, la Création allait avoir encore besoin d’un nouveau champion, pour prendre les armes contre le Serpent… Les premiers chapitres de la Genèse emploient allègrement de nom de DIEU (Elohim ou les Dieux), mais curieusement, plus tard la Genèse cesse d’y faire référence et apparaît le mot JEHOVAH. Les théologiens ont toujours été très embarrassés par ce changement inexplicable du nom de DIEU et par facilité, ils ont toujours préféré considérer que ces deux noms désignaient le même Dieu. Mais l’Ancienne Tradition Secrète est très explicite à ce sujet : Elohim et Jéhovah ne sont pas deux noms différents désignant une même entité, mais bien deux entités différentes. En réalité, Elohim est le nom qui a été donné aux Sept Esprits du Soleil qui travaillent ensemble, alors que Jéhovah apparaît lorsque l’un de ces esprits se sépare des six autres pour défendre la Terre des attaques de Vénus/Lucifer. Pour découvrir l’identité astronomique de Jéhovah, nous devons nous tourner Vers l’iconographie de sa rivale, Vénus, et nous souvenir que, pour les anciens, l’histoire des origines du cosmos traitait aussi bien de l’expérience humaine, de la façon dont l’être humain avait acquis sa structure particulière, que de la façon dont l’univers physique avait été assemblé. En d’autres termes, il s’agissait autant des principes de la nature humaine, que des lois du monde naturel. Un être humain est ainsi fait que son pouvoir de résister à ses désirs, qui l’empêche de devenir une simple bête, provient de sa capacité à penser et à réfléchir. Vénus était souvent dépeinte face à un miroir, mais ce n’était pas par vanité, comme on le croit aujourd’hui. Le miroir représentait autre fois le symbole du pouvoir de la réflexion, qui modifiait le désir. Le dieu de la réflexion était celui du grand réflecteur du ciel : la LUNE. Dans toute les anciennes cultures, la Lune ne régulait pas simplement la fertilité, elle avait également un pouvoir sur la pensée. Les prêtres initiés croyaient que pour créer les conditions nécessaires à l’éclosion de la pensée humaine, le cosmos avait dû se mettre en place d’une certaine manière. Pour que la réflexion humaine soit possible, il fallait que le Soleil et la Lune se mettent à l’endroit qui permettrait à la Lune de refléter la lumière du Soleil sur la Terre. Ces prêtres pensaient également que cette disposition dans le ciel devait se reproduire à une échelle plus petite dans la tête d’un être humain. La glande pinéale représentait le Soleil, et la glande qui pouvait modifier ou réfléchir les visions que la glande pinéale recevait du monde des esprits, était la glande pituitaire. Aussi, ils guettaient le moindre signe de changement dans leur conscience et ils l’imputaient aux changements de positions du Soleil et la Lune. Aujourd’hui vous pouvez toujours vérifier par vous-mêmes, car il ressort que vos rêves sont toujours plus clairs quand la Lune est pleine. Faites en l’expérience !!! Ainsi le Dieu de la Lune est devenu JEHOVAH chez les Hébreux et ALLAH chez les musulmans, le grand Dieu du « tu ne feras point » À l’apogée du grand drame cosmique de la création, au moment où la Terre risquait de devenir un enfer, une nouvelle force vint se mesurer à Lucifer. Tout comme les sept Elohim ont réussi à retenir Saturne/Satan, maintenant l’un d’eux s’affranchit pour devenir le dieu de la Lune et pour contenir l’influence de Vénus/Lucifer. La grande bataille cosmique contre Vénus est restée gravée dans la mémoire de toutes les cultures du monde : En Inde on relate la bataille de Krishna avec le serpent démon Kaliya ; en Grèce on conte la bataille d’Apollon et du Python, et l’histoire de Persée dont le bouclier miroir vint à bout du dragon qui menaçait Andromède. Il est intéressant de noter que le Jéhovah de l’Ancien Testament est jaloux et coléreux, comme un dieu de la Guerre. Dans la tradition hébraïque, les forces de Jéhovah sont menées par l’Archange Michel. Comme le dit le livre des Révélations : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent […]. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien… celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre et ses anges furent précipités avec lui. » C’est par cette victoire sur Lucifer que commença l’ère de la Lune et elle marqua les trois premières époques du cosmos. C’est ces trois stades fondamentales de la Création, Minérale (Saturne), végétale (Soleil) et Animal (Lune) qui furent à tout jamais commémorés dans les jours anglais de Saturday (Saturn-day ou le jour de Saturne), Sunday (Sun-day ou le jour du Soleil) et Monday (Moon-day ou le jour de la Lune), et à tout jamais suivant cet ordre très précis… Vous comprendrez aisément que nos Samedi, Dimanche et Lundi en découlent directement,… Dans la prochaine Partie nous aborderont un des épisodes les plus honteux de la Bible en faisant toute la lumière sur les Nephilim, les dieux qui aimaient les femmes, sur l’entrée en scène de Jupiter, Mars et Mercure, et la véritable histoire de l’origine des espèces. En fin de compte, les Anciens n’étaient peut-être pas aussi fous, qu’on a bien voulu le laissé croire, non ?!!! Après des millénaires de silence, Les Grands Prêtres des écoles du Mystère nous ont autorisés à rouvrir momentanément les portes du Temple. En ce début de (21) XXIe siècle, vous y trouverez sans doute matière à réflexion…
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 19:13
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 3) Les Anges rebelles
Ouroboros 3
Dans cette nouvelle illustration, nous allons aborder un des épisodes les plus sombres de l’histoire de la Création, mais il fût néanmoins nécessaire car il engendrera la biodiversité sur la Terre, et marquera le départ de l’évolution des espèces… Il existe dans la Genèse (6, 1-5), un passage qui évoque une invasion de la terre par des êtres venu d’un royaume céleste et leurs rapports sexuels avec les femmes de la Terre : ‘’Alors que les hommes avaient commencé à se multiplier sur la surface du sol et que des filles leur étaient nées, les fils de Dieu virent que les filles d’hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes celles de leur choix… En ces jours, les géants étaient sur la terre et ils y étaient encore lorsque les fils de Dieu vinrent trouver des filles d’homme et eurent d’elle des enfants. Ce sont les héros d’autrefois, ces hommes de renom.’’ De toutes évidence, ce passage semble indiquer que les héros d’autrefois pourraient-être les dieux de l’antiquité, mais reste encore assez flou sur le sujet. Le seul livre qui donne une explication de ces vers de la Genèse est celui d’Enoch, mais il n’a jamais pu faire partie des écritures chrétiennes compilées au (4) IVe siècle, car il disparut mystérieusement entre 300-400 après. J.-C. En 1773, l’explorateur écossais James Bruce finit par en retrouver des lambeaux de copies dans les monastères éthiopiens et la franc-maçonnerie diffusa son contenu. La valeur sacrée de ce livre fut alors reconnu par les auteurs du Nouveau Testament car il contenait des notions établies par Jésus-Christ lui-même, comme celle d’un royaume à venir et du jugement dernier. De plus, la phrase prononcée lors de la Transfiguration : « Celui-ci est mon fils, mon élu, écoutez-le », montre que Jésus-Christ est l’Elu annoncé par le livre d’Enoch. Voici ce que dit le livre D’Enoch (7, 1-2 et 7, 9-11), à propos des êtres célestes qui aimaient les femmes : « Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que les filles leur naquirent élégantes et belles. Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes, et ayons des enfants avec elles. […]. » Et ils se choisirent chacun une femme, et ils s’en approchèrent, et ils cohabitèrent avec elles ; et ils leur enseignèrent la sorcellerie, les enchantements […]. Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent […]. » L’histoire de ces anges rebelles, répudiés des cieux par Dieu est à nouveau mentionnée, Enoch (15, 1-4) : « Pourquoi avez-vous abandonné les saintes hauteurs du ciel, votre demeure éternelle, pour aller vous souiller avec des femmes ? Pourquoi vous êtes-vous épris des filles des hommes ; en avez-vous fait vos épouses, avez-vous pratiqué avec elle les œuvres des enfants de la terre, et donné naissance à une race impie ? Vous qui étiez des esprits célestes, en possession de la sainteté, de la vie éternelle, vous vous êtes souillés avec des femmes ; vous avez travaillé aux œuvres de la chair, vous avez engendré dans le sang, vous avez agis comme ceux qui ne sont que de sang et de chair. Eux, ils ont été crées pour mourir… » Enoch (16, 2-5), Dieu renvoie Enoch dire aux anges rebelles : « Vous avez eu le ciel pour demeure ; mais les secrets d’en haut ne vous ont pas été révélés ; cependant vous avez connu un secret d’iniquité, et vous l’avez dévoilé aux femmes dans les mouvements de votre cœur, et par là vous avez multiplié le mal sur la surface de la terre… Jamais vous n’obtiendrez grâce, ni jamais vous ne recevrez la paix ! » Le livre d’Enoch fournit enfin un dernier indice pouvant permettre d’identifier ces anges en indiquant qu’ils sont sept… Dans toutes les traditions, le chiffre sept est celui des grands dieux du système solaire, les mêmes dieux que ceux de la mythologie Grecque et Romaine. Ainsi, ces anges, « les héros d’autrefois » mentionnés dans la Genèse (6, 1-5), ne sont autres que les célèbres dieux de l’Olympe. Dans nos deux précédentes parties (Ouroboros 1 et 2) nous avons découvert que la Bible dissimulait dans son récit de la création, le rôle majeur joué par Saturne, la Terre, le Soleil, Vénus et la Lune, pour la transition de la phase minérale en végétale et enfin animale. Le 4eme acte de la Création, fut donc marqué par l’arrivée des dieux du système solaire, avec JUPITER (Zeus pour les Grecs) à leurs têtes. La mythologie raconte que la Terre Mère cacha le Bébé Jupiter sur l’île de Crète, dans une grotte souterraine car Saturne, le père de l’enfant, le menaçait. Isolé des autres dieux, le petit se nourrit du lait de la nymphe chèvre et du miel des abeilles sacrées. La Terre Mère le cachait car elle craignait que Saturne (Satan) et les Titans, ses fils et filles aînées, ne le détruisent. Dans ce nouvelle acte de la création, la naissance de Jupiter sonnait le glas du règne de Saturne et la transition douloureuse d’un âge à un autre. Les Titans étaient des mangeurs de conscience, mais malgré les terribles batailles qu’ils lui livrèrent, ils n’arrivèrent pas à le tuer et furent vaincus par Jupiter qui les enferma sous terre. Ces grandes forces matérialistes s’unirent alors à la structure même de la Terre de sorte que, quand les volcans se réveillaient et menaçaient d’entrer en éruption, les anciens entendaient leur mécontentement. Jupiter régna alors sur le mon Olympe, sans que son pouvoir ne fut remis en question, il était le roi des dieux et le dieu annonciateur d’un nouvel âge pour l’humanité. Dans « les Noces de Cadmos et Harmonie », le grand savant et écrivain Italien Roberto Calasso, résuma ainsi ce qui se passa à cette époque : « L’Olympe est une révolte de la légèreté contre la précision de la loi, qui s’appelait alors pondus et mensum, « poids et mesure ». Ce qui revenait aussi à dire, comme l’enseignait l’Ancienne Tradition Secrète que les dieux de l’Olympe (Jupiter, Apollon, Mars, Mercure, Diane, Athéna et les autres) se sont révoltés face aux limitations imposées par Saturne. Dans cet âge trouble à la moralité plus qu’ambiguë, la foudre de Jupiter frappait la terre dans une forte odeur de testostérone, dans la puanteur sauvage de la passion animale et le feu impitoyable de la férocité. La mythologie raconte que Jupiter viola Callisto, qui devint un ours. Il viola lo et la transforma en vache. Il punit Lycaon de son cannibalisme en le condamnant à devenir loup. La passion d’Apollon pour Hyacinthe transforma la jeune fille en fleur et le viol de Daphné la fit se muer en buisson de laurier. Jupiter/Zeus n’est pas moral au sens où Moïse l’aurait entendu, mais lui et les autres dieux de l’Olympe étaient nécessaires pour mener à bien l’œuvre de fécondité galvanisante et créatrice du monde biologique. Leurs mythes parlent allégoriquement de la prolifération de la vie naturelle, de l’occupation de chaque mètre carré de notre planète par une variété infinie de plantes et d’animaux et donc de la naissance de la biodiversité sur la Terre. Nous pouvons maintenant nous posé une nouvelle question fondamentale : Est-il possible que ces mythe anciens aient anticipé l’une des hypothèses de la science moderne qui dit que la vie animale, qui a un jour évolué vers l’humanité, était au début aquatique ? Comme son prédécesseur Hérodote, Bérose, un prêtre de Babylone au temps d’Alexandre le Grand (IIIe siècle av J.-C.), avait étudié les listes de rois inscrites sur les murs des temples et étudié les archives secrètes des prêtres. Bérose écrivit que la Terre avait été habitée par une espèce de vie très primitive jusqu’à ce qu’un monstre apparaisse, un animal appelé « Oannès » qui sortit de l’eau. Il avait le corps d’un poisson, une tête humaine, une voix d’homme et des pieds semblables à ceux d’humains au niveau de sa queue de poisson. D’après ce qu’il écrit, ce monstre passa de nombreux jours parmi les hommes, mais il ne mangeait pas. Il enseigna aux hommes l’écriture, les sciences et toutes les sortes d’arts. Il leur apprit comment fonder des villes, construire des temples, introduire les lois et mesurer la terre, mais aussi à semer et cueillir les fruits, et d’une manière générale tout ce qui faisait la vie civilisée. Il est intéressant de noter qu’on trouve d’autres histoires de dieux poissons, apparus brusquement pour venir instruire les hommes dans les histoires indiennes qui parlent de Matsya, le premier avatar de Vishnu. Mais il en est de même dans les histoires des anciens Phéniciens, qui vénéraient ‘’Dragon’’, ou encore dans la tribu Dogon en Afrique occidentale. Ces dieux anciens dieux poissons apprirent à l’humanité l’art de l’irrigation. Par Plutarque, nous savons même que les premières représentations de Zeus étaient celle d’un homme à la queue de poisson, image qui survécut dans la mythologie grecque en se déplaçant sur la représentation de son frère Poséidon. La découverte de Charles Darwin sur l’évolution des espèces est l’une des plus importantes de l’histoire. Elle aussi importante que les découvertes de Galilée, de Newton et d’Einstein. Est-il possible que les prêtres des écoles du Mystère aient eu connaissance du principe de l’évolution des espèces, bien avant Charles Darwin ? Et si c’est le cas, en existe-t-il des preuves tangibles ? Comme nous l’avons vu, les histoires les plus anciennes doivent être comprises comme la narration de la création du système solaire. L’un après l’autre, Saturne, le Soleil, Vénus, la Lune et Jupiter ont travaillé ensemble pour créer les conditions qui rendraient l’évolution de la vie sur Terre possible. Cet enchaînement d’événements nous a conduits jusqu’à l’aube de la vie et de la conscience animales, ainsi qu’au début de la prolifération des différentes espèces sur la Terre. Aussi étrange que cela peut paraître, les Anciens se tournaient aussi vers l’astronomie et les constellations du zodiaque pour comprendre le développement des espèces animales. Pour eux, les forces de la nature dormaient pendant l’hiver et s’éveillaient au printemps pour exercer à nouveau leur influence. La constellation dans laquelle le Soleil naissait en cette saison était donc fondamentale pour eux. Le Soleil vivifiait cette constellation, lui donnait de l’énergie et augmentait son pouvoir, en sculptant le monde et façonnant l’histoire. A cause d’un phénomène d’oscillation de l’axe de la Terre, le Soleil semble descendre lentement dans le firmament. Pendant une période de 2160 ans, le Soleil se lève dans la même constellation puis il passe à la suivante. D’après l’anthroposophe Rudolf Steiner nous sommes dans l’ère des poissons (de 1413 à 3573 après J.-C.) et nous attendons d’entrer dans l’ère du Verseau (de 3573 à 5733 après J.-C). Pour nous les constellations du zodiaque se succèdent selon les mois de l’année : le Bélier est suivi par le Taureau, qui est suivi par les Gémeaux, et ainsi de suite… Mais, dans le cycle plus large, mesuré par la position de ces constellations à l’équinoxe de printemps, ces dernières se déplacent à l’envers : Le Taureau succède aux Gémeaux, le Bélier succède au Taureau, et ainsi de suite… Dans notre langage moderne, on appelle ce phénomène « la précession ». Comme nous l’avons vu, les anciens considéraient que l’ère de la vie aquatique primitive a été marquée par la domination de la planète Jupiter, et qu’en termes de précession des constellations, la suivante fut marquée par celle des Poissons. En Égypte, le grand évènement de la création de la vie animale fut représenté par la naissance d’Horus et son image la plus ancienne, comme pour Zeus/Jupiter, était celle d’un être hybride mi-homme, mi-poisson. Puis vint la première ère du Verseau, l’ère de l’évolution des amphibiens, des créatures flottantes géantes ressemblant aux dauphins d’aujourd’hui, mais avec des membres palmés et des têtes en forme de lanterne. Pour les Anciens, cette « lanterne » était la glande pinéale, protubérance encore présente chez certains reptiles d’aujourd’hui comme le tuatara ou le sphénodon, une sorte de lézard de Nouvelle-Zélande. Elle était le principal organe de perception des créatures proto-humaines. Leur glande pinéale était sensible à la chaleur et au froid émanant des autres êtres, de près comme de loin. Elle leur permettait de ressentir leur nature profonde comme celle des plantes, dont ils pouvaient juger de la comestibilité ou de la valeur curative, comme savent encore le faire certains animaux de nos jours. Plus tard, les êtres à la tête de lanterne seront idéalisés sous l’aspect enchanté de la LICORNE, que la déesse Terre guidait toujours avec clairvoyance. Cette vérité fut magnifiquement représentée sur une tapisserie conservée au musée de Cluny à Paris, où l’on voit une licorne poser sa tête sur les genoux d’une vierge. Dans notre mémoire collective, la licorne est devenue une créature sacrée et persécutée, pour signifier que le monde était devenu dangereux, qu’il était désormais soumis aux désirs débridés de l’humanité. C’est ces mêmes désirs débridés que symbolisèrent les dragons de la mythologie, qui terrorisaient le monde. La surface marécageuse de la terre commença à se solidifier, à sécher, et l’étape suivante du développement humain débuta. C’était le début de l’ère du Capricorne, quand les êtres développèrent des membres leurs permettant de ramper sur la terre et de s’adonner à leurs désirs bourgeonnants. D’après la sagesse ancienne, c’est l’arrivée de « MARS » qui entraîna l’évolution vers le développement des animaux à sang chaud. Mars fit son apparition à la période de transition entre les amphibiens de la famille des lézards de l’ère du Capricorne et les animaux terrestres à quatre pattes de l’ère du Sagittaire. Le fer de Mars produisit du sang rouge, créa les conditions favorables à l’apparition de l’égoïsme et contribua à faire naître l’instinct de survie. Mais c’est aussi à cause de lui que la nature humaine devint cruelle et prit plaisir à faire souffrir. Mars apporta à l’homme l’euphorie de la domination qui lui permit d’exercer sa volonté sans retenue. Les proto-humains devinrent aussi des créatures terrestres totales et il leur fallut créer une nouvelle manière de communiquer. Le thorax évolua sans l’influence de MERCURE. Ce dernier façonna également des membres plus minces et plus forts pour que les humains puissent marcher les uns vers les autres, et travailler ensemble. Il était également le messager et le Scribe des dieux, connu sous le nom d’HERMES en Grèce, et de THOT chez les Égyptiens. L’homme moderne a toujours considéré la mythologie comme une succession de superstitions, mais en réalité, comme nous venons de le voir, les anciens, l’histoire du monde était écrite dans les étoiles. Leur compréhension de l’évolution ordonnée des espèces prit son origine, en réalité, des milliers d’années avant que Charles Darwin n’embarque sur le HMS Beagle. L’histoire du monde a toujours été inscrite dans le Zodiaque, elle fut expliquée par des initiés tels que Jakob Böhme et Robert Fludd et préservée jusqu’à nos jours par des sociétés secrètes. Au XIXe siècle, les premières traductions des textes sacrés hindouistes apparurent en Occident et une grande partie des enseignements ésotériques, qui avaient été jalousement gardés et contrôlés jusque-là, commencèrent à devenir publics. L’origine des espèces de Charles Darwin fut publiée en 1859… Plusieurs grands intellectuels de cette époque voulurent alors essayer d’appliquer la méthodologie scientifique aux phénomènes spirituels et spiritualistes. En 1874, Charles Darwin s’y adonna lui-même en assistant à des séances de spiritisme avec le romancier George Eliot, mais ces expériences ne lui apportèrent pas véritablement plus de réponses… Ce que Darwin ignorait, c’est que l’Ancienne Doctrine Secrète n’a jamais reconnu la progression régulière de l’histoire de l’évolution que lui attribue habituellement la science moderne. Pour elle, les animaux évoluèrent dans les formes qui nous sont familières, influencés par les étoiles et les planètes, comme les lions par la constellation du Lion ou encore les taureaux par la constellation du Taureau. Pour les anciens, les serpents, les araignées, les cafards et autres parasites furent formés sous l’influence maligne de la face cachée de la Lune. L’ancienne Tradition Secrète enseignait à travers le plan cosmique que les proto-humains allaient graduellement être absorbés par la forme humaine qui devait être l’apogée de la Création… À mesure que les humains s’approchaient de leur anatomie telle que nous la connaissons aujourd’hui, il prirent des formes à moitié humaines et à moitié animales. C’est ces formes hybrides que représentèrent les Sumériens, les Perses, les Égyptiens et les Babyloniens, jusqu’à que l’homme acquièrent sa forme parfaite et définitive, représentée par les civilisations grecques et romaines. Ce fut le cas par exemple, d’Hathor, la déesse de la planète Vénus à la tête de vache, ou encore de la planète Mercure, qui s’incarna dans Anubis à la tête de chien, visible sur les murs des temples égyptiens. D’après la tradition secrète, s’est ces mêmes dieux, ces mêmes êtres vivants, qui furent représenté dans la Grèce classique sous une forme plus évoluée. Les textes de l’Antiquité décrivant cette ère mettant également l’accent sur l’existence des géants. L’auteur du livre d’Énoch (dans la tradition hébraïque) et Platon (dans la tradition grecque), s’accordent à dire qu’à cette époque antédiluvienne, les géants existaient réellement. Il est intéressant de noter qu’on parle aussi de ces géants antédiluviens dans les traditions du monde entier : aussi bien en Inde, avec les danavas et les daityas, qu’en Chine avec les miaotse. Dans un dialogue entre Midas le Phrygien et Silène, dont certains fragments ont survécu depuis Alexandre le Grand, Silène dit que : « les hommes grandissaient le double de la taille du plus grand homme de notre temps et vivaient deux fois plus longtemps ». Les statues géantes de Bamiyan, en Afghanistan, détruites en 2001, n’étaient pas trois bouddhas, mais trois statues de taille réelle de géants mesurant respectivement 53,36 et 9 mètres. L’Ancienne Tradition Secrète n’enseigne pas que l’homme descend du singe, mais que le singe représente la dernière dégénérescence de l’humanité, avant que l’homme n’acquière sa forme définitive. Les singes apparurent uniquement parce que l’esprit humain avait voulu s’incarner trop vite alors qu’il n’avait pas encore atteint le dernier stade de développement de son anatomie. Nous n’avons jamais retrouvé de traces fossiles de ces créatures fantastiques, de ces êtres hybrides, alors pourquoi, les grands initiés des écoles des Mystères y crurent-ils ? C’est ce que nous verrons dans la prochaine illustration, en partant en Egypte pour faire la connaissance d’Isis et Osiris.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 19:26
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 4) Le Secret d’Osiris
Ouroboros 4
Comme nous l’avons vu dans la troisième partie d’Ouroboros, la chute des Anges était nécessaire à la Création pour permettre le développement de la biodiversité sur la Terre et l’évolution des espèces. Durant cette longue période de transition, ou les dieux vivaient parmi les proto-humains et enfantaient leurs femmes, de multiples créatures et êtres hybrides apparurent, comme ceux décrits dans les métamorphoses d’Ovide. Puis, à partir de la civilisation gréco-romaine, l’homme acquis sa forme anatomique définitive, la nôtre. L’acquisition de ce nouveau corps fut nécessaire pour lui permettre de développer une nouvelle forme de conscience. Ce fut une étape très importante pour l’humanité car à partir de ce moment très précis, les hommes se coupèrent du monde des dieux et eurent enfin un espace à eux pour développer la ‘’Pensée’’. Afin de comprendre cette phase capitale, qui marquera le début de « Chute » de l’homme, le cycle cruel de la vie, de la mort et de la renaissance, partons maintenant à la rencontre d’OSIRIS, le dernier Dieu Roi à avoir vécu sur la Terre. L’Ancienne Tradition Secrète considère le règne d’Osiris comme un Age d’or, une période de bonheur domestique et civile. Osiris était le grand chasseur que la tradition grecque appelait « Orion de chasseur », et les nordiques « Herne le chasseur ». Il était le grand guerrier qui nettoyait la terre de ses prédateurs, ravagée par les monstres rugissants et les animaux féroces. En revenant d’une campagne militaire, Osiris fut accueilli par une foule en liesse. Pour célébrer cette victoire, son frère Seth l’invita à diner. Certains dirent qu’Osiris aurait couché avec Nephtys, la très belle femme à la peau noire de Seth et sœur de sa propre femme, Isis. Cette trahison à elle seule pourrait expliquer pourquoi Seth le tua, mais en réalité la véritable motivation de son assassin fut bien plus subtile. Après le souper, Seth proposa un jeu, il avait fait confectionner un très beau coffre ressemblant à un cercueil, en cèdre, incrusté d’or, d’argent, d’ivoire et de lapis-lazuli et quiconque rentrerait parfaitement dedans aurait le droit de l’emmener chez lui.
Chaque invité l’essaya, mais tous étaient soit trop gros, soit trop maigres, trop grands ou trop petits ; quand finalement Osiris put s’y allonger : « C’est parfait ! dit-il, ça me va comme la peau dans laquelle je suis né ». Vous connaissez déjà tous inconsciemment cette histoire car elle a bercé votre enfant, sous la forme du conte de « Cendrillon », mais revenons à Osiris… Aussitôt dit, la joie d’Osiris s’évanouit lorsque Seth referma le couvercle sur lui, le cloua et colmata chacune des fissures avec du plomb fondu (le métal de Saturne/Satan). Ensuite, accompagné de sa cour, il l’emporta sur les rives du Nil et le jeta à l’eau. Osiris était immortel et Seth savait qu’il n’arriverait pas à le tuer mais il croyait pouvoir s’en débarrasser à jamais.
Le coffre flotta sur le fleuve, pendant des jours et des nuits, échouant enfin sur la rive de ce que nous appelons aujourd’hui la Syrie. Un jeune tamaris qui poussait là enveloppa le coffre de ses branches et poussa tout autour de lui, le protégeant tendrement dans son tronc. Cet arbre devint célèbre pour sa splendeur et le roi de Syrie le fit couper et sculpter en un pilier qu’il érigea au milieu de son palais. Pendant ce temps, Isis, séparée de son mari et dépossédée de son trône, coupa ses cheveux, se noircit le visage avec des cendres et erra sur la face de la terre, pleurant et cherchant son bien-aimé. Elle accepta un travail de servante à la cour d’un roi étranger, mais n’abandonna jamais l’espoir de retrouver Osiris. Un jour, ses pouvoirs magiques lui firent voir Osiris dans le coffre, enfermé dans le tronc qui servait de pilier dans ce même palais où elle travaillait. Isis révéla son identité de reine et persuada le roi de couper le pilier et de la laisser emporter le coffre. Elle partit en bateau et débarqua sur l’île de Chemmis, dans le delta du Nil. Mais Seth avait également des pouvoirs : lui et ses cohortes diaboliques chassaient la nuit au clair de lune, quand il vit Isis bercer Osiris. Il attendit qu’elle se fut endormie il fondit sur le couple d’amants. Bien déterminé à réussir son coup, Seth attaqua Osiris sauvagement et le brisa en quatorze morceaux qu’il éparpilla sur toute la terre.
À nouveau veuve, Isis se remit en route, elle portait sept voiles pour se dissimuler aux regards des cohortes de Seth et se fit aider par Nephtys qui elle aussi aimait Osiris. Nephtys se transforma alors en chien pour l’aider à retrouver et à déterrer les morceaux du corps du roi. Elles retrouvèrent chaque morceau, sauf son pénis qui avait été mangé par un poisson du Nil. Quand elles furent arrivées dans l’île d’Abydos, au sud de l’Égypte, Nephtys et Isis bandèrent toutes les parties du corps d’Osiris ensemble, à l’aide d’un long morceau de lin… Ce fut la première momie. Pour finir, Isis fabriqua un pénis en or et le lui attacha. Elle ne réussit pas à le ramener entièrement à la vie, mais elle put le réanimer sexuellement en voltigeant, agitant ses ailes de faucon au-dessus de lui et, le touchant délicatement, elle enveloppa son pénis en formant un oiseau jusqu’à ce qu’il éjacule.
C’est ainsi qu’Osiris la féconda et qu’elle conçut Horus, le nouveau maître de l’univers. Horus grandit pour venger la mort de son père et tuer son oncle Seth, alors qu’Osiris vécut dans les Enfers, dont il devint le roi et le Seigneur de la Mort. Les égyptiens l’ont alors représenté sur les murs des temples par un visage vert, lourdement enveloppé et immobile. Mais pour eux, Osiris représentait toujours le pouvoir royal divin symbolisé par la crosse et le fléau qu’il tenait à la main. Au premier abord, le mythe d’Osiris représente celui de la fertilité, le cycle annuel des saisons. C’est pour cela qu’Osiris devint le dieu des récoltes, de l’été et de la fertilité en Égypte. L’apparition annuelle à l’Est, tant attendue, d’Orion et de sa femme Isis, que l’on connaît sous le nom de Sirius, l’étoile la plus brillante de la voûte céleste, annonçait l’inondation du Nil et faisait renaître le monde végétal et, de fait, les mondes animal et humain.
Mais plus généralement, le mythe sur le Dieu Roi ressuscité deviendra universel, depuis Tammuz et Mardouk jusqu’aux histoires du roi pêcheur et celles de Perceval et du roi Arthur. Ces histoires suivent toujours le même schéma : Le roi est grièvement blessé aux organes génitaux et pendant qu’il souffre, la terre est aride. Puis, au printemps, un subterfuge le fait se lever à nouveau, aussi bien sexuellement que de manière à réveiller le monde tout entier. Cependant, ce mythe cache aussi de profondes vérités et un secret historique que l’Ancienne Tradition Secrète des écoles du Mystère enseigna à travers un mystérieux « Rite Noir ». Nous ne pouvons le révéler, mais nous pouvons néanmoins vous en faire comprendre le sens profond…
Plutarque nous dit que dans l’Antiquité, Osiris, le dernier dieu roi à avoir régné sur terre, était assimilé à Dionysos, le dernier dieu de l’Olympe. Bien que les sources divergeant sur la parenté de Dionysos (enfant d’Hermès ou enfant de Zeus) son histoire reste la même. La mère de ce petit dieu était la Terre Mère, comme pour Jupiter/Zeus, elle cacha Dionysos dans une grotte. Il représentait aussi une nouvelle étape dans le développement de la conscience humaine, aussi comme pour Jupiter, Saturne/Satan envoya ses dévoreurs de conscience pour le tuer. Ils se peignirent le visage en blanc avec du gypse pour dissimuler leur identité, ils avaient la peau noire de leur père le dieu corbeau, et pour ne pas effrayer Dionysos et le faire sortir de son berceau caché dans une niche au fond de la grotte.
Puis ils lui tombèrent dessus et le déchiquetèrent. Ils lancèrent alors les morceaux dans un chaudron de lait bouillant, puis arrachèrent la peau de ses os avec leurs dents. Pendant ce temps, Athéna, qui s’était glissée discrètement dans la grotte, réussit à dérober le cœur de l’enfant chèvre avant qu’il ne soit mangé. Elle le rapporta à Zeus, qui s’ouvrit la cuisse, y déposa le cœur et la recousit. Après un certain temps, de la même manière qu’Athéna était sortie entière de la tête de Zeus, Dionysos sortit parfaitement formée de la cuisse du dieu de l’Olympe. Afin de comprendre le grand secret dissimulé dans ce récit, il faut garder en mémoire que la matière émane de l’Esprit Cosmique et qu’elle a pris petit à petit l’aspect solide que nous lui connaissons aujourd’hui sur une très longue période. En ce temps-là, le monde avait un aspect très différent. C’était le monde que décrivit le poète Ovide dans les Métamorphoses, quand les formes anatomiques des humains et des animaux n’étaient pas encore aussi déterminées qu’elles le sont aujourd’hui. Les humains les plus avancés avaient les deux yeux que nous avons aujourd’hui, mais la lanterne d’Osiris formait encore une saillie au milieu de leur front, là où l’os du crâne n’avait pas encore durci. Progressivement, la matière devint plus dense. En se durcissant elle devenait un obstacle à la fluidité du flux cosmique. Et graduellement, à mesure que la matière se densifiait, se rapprochant des formes telles que nous les connaissons, deux mondes se formèrent : le spirituel et le matériel. L’un visible avec la lanterne d’Osiris (le chakra du troisième œil), l’autre avec les yeux. L’histoire d’Osiris/Dionysos est donc une étape décisive de ce processus. Les différentes parties de l’Esprit Cosmique, de la conscience universelle, se morcelèrent pour être absorbées par des corps individuels. Le voûte osseuse du crâne se solidifia et enferma la lanterne d’Osiris, filtrant ainsi le Grand Esprit cosmique d’en haut. D’après l’ancienne sagesse, tant qu’il n’y avait pas de barrière avec les esprits et les dieux, les humains ne pouvaient pas concevoir une pensée libre et individuelle ou une volonté propre, signes distinctifs de la conscience humaine. Si nous n’avions pas été coupés du monde des esprits et du grand Esprit cosmique, si notre mécanisme corporel ne les avait pas écartés, les humains n’auraient jamais pu avoir un espace à eux, et développer la ‘’Pensée’’… C’est cette nouvelle étape qui fit naître le courant philosophique de l’idéalisme, qui dit que l’Esprit cosmique et la pensée, ou les idées (êtres de pensée) qui émanent, sont une forme supérieure de réalité ; alors que les objets physiques, eux, ne sont que des ombres ou reflets de cette réalité. Nous sommes aujourd’hui très loin du temps où les gens croyaient à l’idéalisme et il est donc très difficile pour nous de le considérer comme une philosophie de vie plutôt qu’une vieille théorie poussiéreuse. Mais ceux qui y croyaient vivaient le monde d’une manière idéaliste et comprenaient aussi cette philosophie comme un processus historique. La caractéristique première de l’être humain, son plus grand accomplissement, ainsi que celui du cosmos, est sa capacité à penser. Le cerveau est le plus complexe, le plus subtil, le plus mystérieux et le plus miraculeux des objets connus dans l’univers. D’après la doctrine secrète, le cosmos a crée le cerveau humain afin de pouvoir réfléchir à lui-même. L’histoire idéaliste de la création raconte ce processus. La Lune reflétant la lumière du Soleil sur la Terre reproduit ce qui se passe dans le microcosme d’un crâne humain, dont la matière s’est suffisamment densifiée pour que l’esprit humain se ferme. Ainsi, notre esprit fermé, recouvert entièrement par les os du crâne et donc coupé de l’Esprit Cosmique, nous fit perdre la clairvoyance. Mais c’était une condition de base indispensable pour que les hommes puissent réfléchir et penser par eux même. Dans l’histoire secrète, le mythe d’Osiris révèle encore une autre grande vérité… Les prêtres du Mystère pensaient que quand la lanterne d’Osiris se résorba sous le couvercle osseux du crâne pour prendre la place de la glande pinéale, elle provoqua l’apparition d’un pénis de chair. D’après l’ancienne sagesse, le pénis est la dernière partie du corps humain à avoir pris forme, ce qui explique pourquoi des artistes initiés, comme Michel-Ange ou Signorelli, frère initié de Léonard de Vinci, peignaient souvent les sexes des hommes de la mythologie, sous l’aspect d’une plante. Ce grand virage de l’histoire fit que les hommes ne pouvaient plus se reproduire par la parthénogenèse comme auparavant, aussi l’humanité s’abandonna désormais, entièrement à la sexualité animale. Les os humains étaient en train de se matérialiser et de durcir. Le crâne devint alors à moitié vivant et à moitié mort… C’est pour cela qu’un des axiomes de la doctrine secrète dit que : le début de la mort fut la naissance de la pensée. D’après la doctrine secrète, il existe une opposition fondamentale entre la vie et la pensée. Chez les humains, les processus vitaux tels que la digestion, la respiration et la croissance, sont en grande partie inconscients. La dimension consciente, pensante, n’est rendue possible que par un refoulement partiel de ces processus vitaux. L’organisme humain détourne et canalise les forces qui sont habituellement utilisées chez les animaux pour la croissance et la structuration biologique, pour créer les conditions nécessaires à la pensée. La pensée humaine est en définitif un processus mortel, qui restreint la croissance et la longévité. Quand les proto-humains étaient des créatures végétales, ils ne pensaient pas, ils ne faisaient pas encore l’expérience de la mort. Mais lorsqu’ils commencèrent à avoir des caractéristiques humaines et à penser, ils eurent un avant-goût de la mort. C’était une expérience proche d’un sommeil rempli de rêves, mais ce dernier, même quand il était très profond, ne leur apportait pas le repos dont ils auraient désormais besoin. À mesure que les os humains et la croûte terrestre se solidifiaient, les hommes bougeaient avec plus de difficulté, douloureusement. L’appel de la mort se fit de plus en plus fort, jusqu’à devenir la mort elle-même… Ils connurent alors ce que les religions appellent « la chute ». Les humains avaient fini par être pris dans le cycle cruel de la vie, de la mort et de la renaissance, dans lequel les créatures doivent mourir pour permettre à la nouvelle génération de vivre. Le règne d’Osiris représenta une époque charmante où la matière précipitée de l’esprit avait tellement durci que le crâne humain avait enfin acquis une forme très semblable à celle que nous avons aujourd’hui. Mais le troisième œil était toujours actif, il n’était pas encore devenu un vestige. La perception du monde matériel était aussi vive que celle du monde spirituel. Si un être humain avait eu la possibilité de voir Osiris en face de lui, avec ses yeux, il aurait vu un être qui lui ressemblait, un autre être humain ; mais si cet homme avait eu le droit de le regarder avec son troisième œil, c’est un dieu qu’il aurait vu assis face à lui. Osiris fut le dernier Dieu Roi qui régna sur la Terre… On trouve le plus grand récit de la perte de ce double moyen de perception dans le texte sacré indien, la Bhagavad-Gita : Un conducteur de char appelé Arjuna est assailli de doutes la veille de la bataille. Alors Krishna, le roi qu’il doit conduire dans la mêlée, lui permet de le regarder à travers son « œil de vision » et de le voir dans sa forme divine et suprême. Lorsqu’il voit que les yeux de Krishna sont le soleil et la lune, que son roi remplit le ciel et la terre de son éclat rayonnant comme mille soleils, qu’il est vénéré par tous les dieux et qu’il porte en lui toutes les merveilles du cosmos, Arjuna tremble de peur et de surprise. Alors Krishna, pour le rassurer, rapetisse, reprend sa forme humaine et lui montre son visage le plus doux.
Bien qu’il est plusieurs significations et à la lueur de l’Ancienne Tradition Secrète, vous comprenez maintenant que le mythe d’Osiris est avant tout un mythe sur la conscience. Il nous informe que nous allons tous mourir, de manière à revenir, mais pour mieux renaître. La clé de ce mythe est qu’Osiris renaît non pas dans une vie ordinaire, mais dans un état de conscience supérieur. Dans le livre des morts, il est écrit : « Je ne me décomposerai pas, je ne pourrirai pas, je ne me putréfierai pas, je ne serai pas mangé par les vers, j’aurai mon être, je vivrai, je vivrai. » C’est à partir de cette grande révélation que les chrétiens établiront par la suite, la notion de « Vie Eternelle ». Dans l’histoire d’Osiris, nous avons vu comment les forces du sexe, de la mort et de la pensée se sont entremêlées pour créer la conscience humaine. Les sages de l’Antiquité avaient compris que la sexualité et la mort étaient nécessaire à la pensée et que la pensée pouvait manipuler les forces du sexe et de la mort afin d’atteindre des états de conscience supérieurs. Aujourd’hui notre compréhension de la sexualité a tendance à être très matérialiste, nous avons honte de regarder des peintures ou des sculptures de phallus en érection, car dans le monde moderne, la spiritualité est le plus souvent séparée du sexe. La science moderne nous a appris à concevoir le désir sexuel comme quelque chose d’impersonnel, qui ne dépend pas de nous. De plus, le conditionnement religieux, a ancré l’idée, siècles après siècles, que le désir sexuel est une sorte d’avilissement malsain. Mais dans les temps anciens, le sperme était l’expression de la volonté cosmique, le pouvoir reproducteur secret de toute chose, le principe qui ordonne toute vie. Chaque particule de sperme était censée porter une partie de la ‘’Materia Prima’’ dont chaque chose est faite. Les anciens considéraient également le désir sexuel comme l’expression d’une volonté dépassant celle de l’individu. Ils pensaient qu’aux moments cruciaux de notre vie, la sexualité nous assujettissait. Ils savaient qu’elle décidait par qui l’on naissait, autant que vers qui on était attiré. Quand un homme de l’Antiquité voyait la femme qu’il désirait, il pouvait être submergé par un désir effrayant, incontrôlable. Il savait que le restant de sa vie serait façonné par la réponse qu’elle lui ferait et que les racines de son désir étaient très profondes. Il savait que le désir qui le poussait vers cette femme n’était pas seulement biologique, comme on le dirait aujourd’hui, mais qu’il avait une dimension spirituelle et sacrée. Aujourd’hui, nous savons que quand nous regardons une étoile lointaine, nous voyons quelque chose qui s’est produit il y a très longtemps, à cause du temps qu’il a fallu à la lumière de l’étoile pour atteindre la Terre. Quand les anciens examinaient leur propre volonté, ils voyaient aussi quelque chose qui s’était formé bien avant leur naissance. Ils avaient conscience que, quand ils s’unissaient par un acte sexuel, la trajectoire de toutes les constellations y était pour quelque chose. Ils comprenaient aussi que la façon dont ils faisaient l’amour avait une répercussion sur le cosmos pendant des millénaires, et qu’en choisissant de le faire consciemment l’amour, ils interagissaient avec les grandes forces cosmiques et prenaient part à cet acte magique. Pour finir, nous allons maintenant révéler un dernier secret du mythe d’Osiris… Comme nous l’avons vu au début de cette partie, Isis avait une sœur, Nephtys, et certains firent allusion au fait qu’Osiris aurait vécu avec elle une expérience sexuelle impudente, déplacée, provoquant peut-être une sorte de chute de son état de grâce. Mais, plus tard, Nephtys a usé de ses pouvoirs magiques pour aider Isis à rechercher les morceaux du corps d’Osiris, puis à les rassembler pour embaumer le cadavre. Nephtys représente donc une sorte de Sagesse Occulte, qui a péché mais qui est capable de rédemption. Dans la mythologie chrétienne, la figure de Nephtys réapparaître sous les traits de ‘’Marie Madeleine’’. L’Ancienne tradition secrète nous a enseigné que la « Chute de l’homme » n’était pas la chute de l’esprit dans le corps matériel, mais la séparation qui se produisit entre l’esprit cosmique et le cerveau lorsque les corps humains devinrent de plus en plus denses, et que le monde devenait matériel. Aujourd’hui nous vivons dans un monde déchu ou il existe autant d’esprits qui nous ont aidés à grandir et à évoluer, que d’esprits qui travaillent à notre perte, ainsi qu’à la destruction de l’essence même de notre monde.
Dans la mythologie chrétienne et dans la doctrine secrète de l’Église, la Terre a souffert et a été punie d’avoir chuté en laissant son propre esprit se faire empoissonner dans le monde souterrain de l’enfer. Souvent appelée Sophie, dans la tradition chrétienne, ou « Sophia » en Grèce, la Sagesse est atteinte quand on traverse les endroits les plus sombres et les plus diaboliques de la terre, mais également de nous-mêmes. C’est à cause de Nephtys, à cause de Sophie, que nous avons besoin de toucher le fond, de faire l’expérience du pire, de combattre nos démons, de tester les limites de notre intellect et de notre folie. Dans l’Antiquité, Plutarque nous dit qu’Isis était associée à Athéna, la déesse grecque de la sagesse.
Athéna avait une demi-sœur, Pallas, une jeune fille à la peau noire qu’elle aimait plus que tout. Insouciantes, elles jouaient dans les plaines d’Anatolie, courant, se battant et imitant les combats d’épées. Mais un jour, distraite, Athéna glissa et blessa Pallas à mort. À partir de ce jour, elle se fit appeler Pallas Athéna, pour revendiquer sa part sombre, comme Nephtys qui, dans un certain sens, représentait la part d’ombre d’Isis. Elle sculpta alors une statue, appelée LE PALLADIUM, sculptée par la main de la déesse et lavée par ses larmes, était vénérée comme un objet au pouvoir transformateur. Comme vous avez dû le remarquer si vous regardez nos illustrations, nous avons déjà fait allusion à cette statue dans « Le Secret de Cassandra ».
Quand le peuple d’Anatolie avait le Palladium dans sa capitale, Troie était la plus grande cité au monde. Les Grecs enviaient la connaissance des Troyens et quand, triomphants, ils emportèrent la statue, leur civilisation devint la plus influente du monde. Plus tard, elle fut enterrée sous Rome, alors au faîte de sa gloire, jusqu’à ce que l’empereur Constantin ne l’emporte à Constantinople, qui devint le centre spirituel du monde. Aujourd’hui, le Palladium est caché et gardé précieusement quelque part en Europe. Cette statue est l’un des plus grands trésors de l’humanité… Les écoles des mystères enseignent qu’un changement déterminant s’est opéré autour de 13000 avant J.-C., et qu’à partir de ce moment précis, les dieux éprouvèrent de plus en plus de difficulté à descendre plus bas que la Lune. Comme ils n’étaient plus là, les enfants de Saturne, commencèrent à se manifesté au grand jour, infestant tout à la surface de la Terre. La Création était fatiguée, les animaux devaient se battre pour survivre, l’humanité continuait sa chute et la nature en fit de même. Ce fut l’Age des demi-dieux et des héros, comme Hercule, Jason, Ulysse et les Amazones. Dans notre prochain épisode, nous ferons toute la lumière sur cet âge sombre de l’histoire et reviendrons en Egypte pour rencontrer le mystérieux Sphinx.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 19:37
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 5) Le Grand Secret du Sphinx
Ouroboros 5
Lorsque l’influence des grands dieux du système solaire commença à s’affaiblir, l’humanité fut confrontée à l’une des périodes les plus cruelles de son histoire, celle des demi-dieux et des héros de l’Antiquité. Cette période fut néanmoins nécessaire, car à la fin de cette dernière époque de transition, l’humanité donna naissance à notre propre civilisation et aux tous premiers fondements de la science moderne. Comme nous l’avons vu dans la première partie d’Ouroboros, nous savons grâce à Hérodote, qu’au début de l’humanité, les premiers êtres se reproduisaient par parthénogenèse. Lors de sa visite à Memphis en 485 avant J.-C., les prêtres égyptiens lui enseignèrent que Mènes, le premier roi de l’humanité, descendait directement de ces êtres « végétaux ». Ils lui enseignèrent aussi que personne ne pouvait comprendre le monde sans connaître les « trois dynasties ». La plus ancienne dynastie fut la génération des dieux créateurs : Saturne, Rhéa et Uranus. La seconde dynastie fut celle des Dieux de l’Olympe : Zeus, ses frères et sœurs et leurs enfants comme Apollon et Athéna. Enfin la troisième dynastie fut celle des demi-dieux et des héros de l’Antiquité. À mesure que la matière se densifiait sur la Terre, la présence des dieux se fit de moins en moins sentir, l’esprit et la matière étant antagonistes, des dieux comme Zeus ou Pallas Athéna perdirent leur influence sur les humains et n’intervenaient plus lors de grandes crises. Dans les écoles du Mystère, on enseignait qu’un changement déterminant s’était opéré autour de 13000 avant J.-C. C’est à partir de ce moment-là que les dieux les plus puissants éprouvèrent des difficultés à descendre plus bas que la Lune. Comme les grands dieux n’étaient plus là pour les éloigner les enfants de Saturne, ces derniers commencèrent à sortir au grand jour, infestant toute la surface de la Terre et s’attaquant aux humains. Ce fut un âge sombre de notre histoire, celui des demi-dieux et des héros de la mythologie. L’humanité assista alors à de grandes guerres entre les hommes et des créatures archaïques, comme celle qui est représentée sur les frises du Panthéon, et qui montre la confrontation entre les Lapithes, une tribu néolithique de tailleurs de silex, et des centaures. C’est ces premières guerres humaines que symbolisaient le mythe des Amazones, car il signifiait que Terre Mère était devenue dangereuse et qu’elle tuait.
Afin d’avoir le droit de se marier, une Amazone devait tuer un homme Parée d’armures, de fourrures et de boucliers en demi-lune, leur cavalerie décimait des rangs entiers d’hommes à pied. Ces guerrières représentaient un nouveau comportement humain car, de la possibilité de la mort naissait l’idée de tuer, l’idée du meurtre. Coupez-nous et nous saignerons, mais coupez-nous plus fort, à maintes reprises, et nous mourrons ; et les humains commencèrent à y prendre plaisir. Mais cette sombre période fut aussi celle des monstres marins qui surgissaient des eaux pour emporter les membres des tribus qui s’aventuraient trop près du rivage et des géants qui se nourrissaient de chair humaine. L’humanité continuait sa chute et la nature en fit de même, elle se déchaîna et devint sauvage. Les plantes se parèrent d’épines pour blesser et rendre la cueillette difficile, et les espèces vénéneuses, comme l’aconit, se développèrent. La création était fatigués, les os s’épaississaient, les animaux devaient se battre pour survivre, ils devenaient de plus en plus vicieux et commencèrent à attaquer les hommes. Les os de leur crâne s’étant refermés et leurs organes de perception spirituelle étant isolés, les humains étaient désormais non seulement séparés des dieux, mais aussi les uns des autres. Les relations humaines s’obscurcissaient. Une partie de notre conscience pouvait désormais se sentir séparée de l’autre partie. S’il n’était pas filtré par notre crâne, le monde des esprits nous envahirait et, de la même manière, si nous étions capables d’une empathie absolue, nous ressentirions la douleur de tout le monde comme la nôtre : la souffrance des autres nous écraserait totalement. L’expérience individuelle exige un certain degré d’isolement : sans cela, nous ne pourrions éprouver la brûlure qui consumait l’esprit de Caïn et le faisait avancer. L’histoire montre que les humains ont horreur de ceux qui n’ont pas la même forme de conscience qu’eux : ils les tolèrent difficilement, ils ont même souvent besoin de les éradiquer de la surface de la terre. Il suffit de se souvenir du traitement réservé aux Aztèques par les Européens, du génocide des Aborigènes australiens et de la tentative des nazis d’éliminer les Tziganes et les juifs en Europe. Les humains étaient maintenant libres de faire des erreurs, de choisir le mal et de s’aimer. Ils ne recevaient plus leur nourriture spirituelle des mamelles généreuses de la Terre Mère. La loi naturelle et la loi morale étaient désormais distinctes. Ainsi, le monde devint plus froid, plus dur et plus dangereux. Les gens se battaient pour survivre et se trouvaient parfois aux limites de ce qu’ils pouvaient endurer. Ils découvrirent que le danger de mort les guettait sans arrêt et qu’ils n’avaient pas le choix : ils devaient obligatoirement avancer et risquer de perdre ce qu’ils avaient de plus cher, leur vie, car en restant immobiles, ils la perdraient aussi. Ils découvrirent en quelque sorte, un point de non-retour qu’il fallait affronter quoi qu’il arrive. Ils comprirent aussi des choses déplaisantes sur eux-mêmes : ils avaient été brutalisés par ce monde nouveau et avaient développé une épaisse carapace d’habitudes. Pour briser cette carapace et retrouver leur partie sensible, le meilleur d’eux-mêmes qui les ferait à nouveau se sentir vivants, ils devaient souffrir et saigner et rares étaient ceux qui le supportaient. Le monde était devenu plus sombre, un endroit paradoxal où les extrêmes se rejoignaient et où il était douloureux d’être un humain. Un monde qui réclamait des « héros »… Typhon fut le dernier, le plus grand et le plus terrifiant des monstres qu’engendra Saturne/Satan. Lors de son combat avec lui, Zeus se retrouva sans défense en perdant ses tendons et ne put le vaincre. Seul Cadmos, le fils de roi phénicien de Tyr, finit par en venir à bout ; ce qui signifiait symboliquement que les dieux, perdant de leur influence allaient désormais avoir besoin de l’aide des humains. Les mythes des héros grecs, Cadmos, Hercule, Thésée et Jason, sont parmi les histoires les plus célèbres de l’humanité. On pourrait croire qu’ils sont absents du récit biblique mais, d’après l’ancienne tradition secrète, Cadmos doit être identifié à Énoch, le premier être humain de la tradition hébraïque à qui les dieux demandèrent de l’aide.
Dans l’Ancien Testament, on ne peut lire que quelques mots énigmatiques à propos d’Énoch, dans la Genèse 5, 21-24 : « Hénok, vécut soixante cinq ans et engendra Metouschélah. Après avoir engendré Métouschélah, Hénok suivit les voies de Dieu pendant trois cents ans et engendra des fils et des filles. Hénok vécut en tout trois cent soixante-cinq ans. Ayant suivit les voies de Dieu, il disparut car Dieu l’avait enlevé. » La tradition hébraïque présente Énoch comme un personnage qui avait le visage si lumineux qu’il mettait mal à l’aise quiconque le regardait. Dans la solitude, Énoch communiquait avec les dieux et les anges, avec une clairvoyance que l’humanité était en train de perdre. En cela, il pourrait rappeler le Christ des Évangiles, qui captivait de vastes foules, mais qui avait besoin de se retirer dans la solitude, pour se retrouver avec les grands êtres spirituels qui se montraient à lui.
Au début, il passait un jour avec la foule, dispensant ses enseignements, et puis trois jours seul. Il diminua ensuite la fréquence des rencontres avec ses disciples à un jour par semaine, puis à un jour par mois et, finalement, à un jour par an. Vous noterez au passage la similitude symbolique qu’il existe entre la diminution de la fréquence des apparitions d’Énoch et de celle des Grand Dieux. Que faisait donc Énoch pendant ses retraites solitaires ? Les grands virages de l’histoire ont toujours été initiés par deux façons de penser : La première est celle des grands penseurs comme Socrate, Jésus-Christ ou Dante. Ils font naître des idées nouvelles, inconnues auparavant. La seconde est celle d’Enoch et des initiés qui puisent les idées dans des pensées très anciennes. Ces idées doivent alors être inscrites de manière indélébile afin de préserver l’Ancienne Sagesse, qui est sur le point de s’éteindre. La génération de Jared, le père d’Énoch, avait été la dernière à pouvoir voir de manière ininterrompue les différentes vagues ou générations de dieux, d’anges et d’esprits, émanant de l’esprit de Dieu. Il prédisait que dans le futur, une catastrophe détruirait tout ce que l’homme avait fait, sauf ce qu’il avait dans la tête et les monuments de pierre les plus solides. Alors, il commémora les hiérarchies célestes non seulement dans les pierres, mais dans le langage lui-même. Car d’après la doctrine secrète, le langage naquit en moments les corps célestes. Ce qu’Énoch voulait préserver dans le premier langage et les premiers cercles de pierres (ou cromlechs), c’était la vision des hiérarchies d’êtres spirituels. Énoch est l’une des grandes figures de l’histoire secrète du monde, car il a laissé un témoignage de ce que nous appellerions aujourd’hui l’écosystème du monde spirituel. C’est pour cela qu’il est non seulement le Cadmos de la culture grecque, mais aussi l’Idris de la culture arabe ou encore Thot, l’Hermès Trismégiste de la tradition ésotérique égyptienne. Il savait que, si la pensée affaiblit la santé, le langage affaiblit la mémoire. De même, l’art le plus ancien, comme celui qu’on a retrouvé dans les grottes de Lascaux en France ou d’Altamira en Espagne, n’est qu’une représentation de ces corps célestes, les pensées du Grand Esprit cosmique, pénétrant chaque chose dans le cosmos. Le langage et l’art permettaient désormais aux humains de s’approprier les pensées cosmiques. Lors de ses retraites solitaires, comme ce fut aussi plus tard le cas pour le Christ, Enoch se retirait de plus en plus loin dans la montagne. Il dit alors : « Là encore, mes yeux contemplèrent les secrets de la foudre et du tonnerre, les secrets des vents, comment ils se divisent quand ils soufflent sur la terre ; les secrets des vents, de la rosée et des nuées. Je vis le lieu de leur origine, l’endroit d’où ils s’échappent, pour aller se rassasier de la poussière de la terre. Là je vis les réceptacles d’où sortent les vents en se séparant ; les trésors de la grêle, les trésors de la neige, les trésors des nuages, et cette même nuée qui, avant la création du monde, planait sur la surface de la terre. Je vis également les trésors de la lune, où ses phases prenaient naissance ; leur commencement, leur glorieux retour ; comme l’une est plus brillante que l’autre ; leur progrès éclatant, leur cours invariable, leur amitié entre elles, leur docilité, et leur obéissance qui les porte sur les pas du soleil, d’après l’ordre du Seigneur des esprits. » Le Livre d’Énoch raconte que dans cette dernière vision extatique, il a visité le ciel, les différentes sphères du Paradis et qu’il y a vu les différents ordres d’anges qui y vivaient, ainsi que toute l’histoire du cosmos. A la fin de son existence terrestre, Énoch s’adressa au dernier groupe d’hommes, éreintés, qui avait été capable de le suivre dans la montagne. Pendant qu’il parlait, ils virent un grand cheval descendre des cieux dans un tourbillon, Énoch l’enfourcha et disparut dans les cieux. La manière dont est racontée l’ascension d’Énoch nous apprend qu’il ne mourut pas comme un être humain car il n’en était pas vraiment un. Comme les autres demi-dieux ou héros de la tradition grecque, Énoch/Cadmos était un ange dans un corps d’homme. L’histoire de l’homme dieu Hercule nous montre à quel point l’humanité est tombée dans la matière. Hercule avait envie de profiter des plaisirs terrestres, de sa vie matérielle, boire, festoyer et se bagarrer, mais il était sans arrêt interrompu par le devoir spirituel qu’il avait à accomplir. A travers l’histoire d’Hercule, l’Ancienne Tradition nous enseigne, que lors de son éloignement progressif avec dieux, l’homme commença à être tourmenté autant par son désir que par les esprits qui voulait le contrôler.
A travers les douze travaux, le mythe d’Hercule signifiait que désormais l’humanité allait devoir être confronté aux douloureuses épreuves de la vie. L’histoire de l’amour d’hercule pour Déjanire, celle d’Ariane pour Thésée ou celle de Jason pour Médée, nous montre que les rapports spirituels entre les gens commençaient à s’embrumer. Il était désormais possible de plonger dans les beaux yeux d’une femme et être déçu par ce qu’on pouvait y voir. Le désir sexuel était devenu sournois et au risque d’être aveuglé succéda l’amour de l’aveuglement. Cependant, nous ne devons pas oublier que, pour les anciens qui croyaient que chaque chose qui arrivait sur Terre était guidée par le mouvement des étoiles et des planètes, les récits à l’aspect poétique de ces mythes correspondaient aussi à une réalité physique.
Ainsi, pour eux les récits des aventures souterraines de Thésée, d’Hercule et d’autres héros, que nous assimilions aujourd’hui à des voyages intérieurs ou à des images mentales de la mort, représentaient aussi de véritables combats avec d’autres être en cours de mutations. En comparant l’histoire de Thésée et du Minotaure avec le mythe bien plus ancien de Persée et de la Gorgone Méduse, nous constatons qu’au temps de Thésée la métamorphose de l’humanité touchait à sa fin et que le Minotaure semblait être l’un des derniers survivants d’une espèce lointaine en voie d’extinction. Les dernières aventures des demi-dieux de cet âge sombre de l’histoire, fut marqué par la quête de Jason pour la Toison d’or. Tous les grands initiés savaient que la quête de la Toison d’Or, comme d’ailleurs les travaux d’Hercule, parlaient de la progression du Soleil dans les signes du Zodiaque, mais aussi que la Toison d’or représentait l’esprit animal purifié par une catharsis, ce qui explique qu’elle brillait comme de l’or…
Il savait que le serpent qui voulait empêcher Jason de s’emparer de la Toison d’or et qui s’enroulait autour de l’arbre, était un descendant du reptile luciférien de l’arbre du jardin d’Éden, qui avait déjà introduit la corruption dans la physiologie humaine. Ils savaient qu’en parvenant à lui arracher la Toison d’or, Jason acquit de grands pouvoirs, comme celui de demander à son esprit de quitter son corps ou de communiquer librement avec les dieux et les anges, comme autrefois. Ils savaient que Jason pourrait alors contrôler son corps, influencer l’esprit des autres par la télépathie et même transformer la matière. Ce qui signifie que les textes d’Apollonius sur la quête de Jason doit être lu autant comme un manuel initiatique que comme un récit mythologique et historique. Ou en d’autres termes, que le mythe des demi-dieux préserve la mémoire des grandes expériences subjectives qui ont transformé la psyché humaine. Mais parmi tous les célèbres personnages qui embarquèrent avec Jason sur l’Agro, il en est un qui sonna définitivement la fin de cette sombre période de transition et devint le précurseur de la « science ». Orphée venait du nord et par l’art de la musique, dans lequel il excellait, il pouvait charmer non seulement les humains et les animaux, mais aussi faire bouger les arbres et les rochers. A son retour, après avoir aidé Jason à s’emparer de la Toison d’or, il tomba amoureux d’Eurydice. Mais celle-ci mourut d’une morsure de serpent et Orphée aveuglé par la douleur et ne pouvant accepter que la mort succède à la vie, descendit aux Enfers pour la récupérer.
Pour les hommes, la mort était devenue terrible, elle n’était plus ce sommeil bénéfique qui permettait à l’esprit de se régénérer, mais marquait désormais la séparation douloureuse d’avec les êtres aimé. Après avoir charmé avec sa lyre l’effrayant Charon (le passeur du Styx) et le Cerbère à trois têtes, il arriva au royaume d’Hadès ou Eurydice était séquestrée par le roi des Enfers. Sous le charme d’Orphée, Hadès consentit à la libérer mais à une condition : Eurydice retournerait chez les vivants si Orphée réussissait à la ramener chez les vivants sans se retourner, pour voir si elle le suivait. Au moment où il allait rejoindre le monde des vivants, Orphée ne pu résister. Il se retourna et vit alors Eurydice s’évanouir dans l’Hadès, le laissant seul à tout jamais.
Par cette légende, les Anciens ont voulu nous faire comprendre qu’Orphée avait échoué parce qu’il fut le premier à remettre en doute la parole des dieux ; il voulait vérifier par lui-même, être sûr. Si Cadmos/Énoch nomma les planètes et les étoiles, ce fut Orphée qui les mesura et, ce faisant, il inventa les chiffres. Il y a huit notes dans une octave mais, mais nous n’en comptons que sept, car la huitième est le début de l’octave suivante. Pour Les Anciens, les octaves représentaient l’ascendance des sept sphères du système solaire qui, dans l’Antiquité, étaient les faiseuses de pensée et d’expérience. En introduisant un système de notation, Orphée créa les mathématiques, À partir de ce moment-là, les concepts pouvaient être manipulés, ce qui ouvrait la voie à la compréhension scientifique de l’univers physique. L’invention des mots et des chiffres permis alors aux hommes de commencer à manipuler le monde physique, mais elle leur a également donné l’idée d’essayer de manipuler le monde des esprits. C’est à cause de cela qu’Orphée devint aussi le fondateur mythique des mystères grecs qui allaient illuminer et inspirer la Grèce antique. Mais le monde matériel devint de plus en plus dense et les êtres du monde des esprits en étaient de plus en plus exclus, même les esprits inférieurs de la nature, les sylphides, dryades, naïades et gnomes, devenaient imperceptibles. Ils semblaient disparaître dans les rivières, les arbres et les roches, pour fuir les premières lueurs de l’aube. Cependant, ils étaient encore suffisamment accessibles pour être manipulés par les sorciers et les magiciens comme c’est encore le cas aujourd’hui. Selon les critères du héros conventionnel, Orphée avait échoué dans sa quête. Mais son influence fut bien plus grande et plus durable que celle d’Hercule, Thésée ou Jason. La musique, qu’il avait créée, devint le baume qui guérirait l’esprit malade et tourmenté de l’humanité pendant des millénaires. Bien qu’Orphée fût un magicien capable de mouvoir les pierres et de charmer avec sa musique, et qu’il fut par certains aspects, le précurseur de la science, le grand personnage qui symbolisa réellement la fin de cette période de transition fut Dédale. L’exploit le plus célèbre de Dédale est la fabrication d’ailes en cire et plumes, destinées à lui permettre, ainsi qu’à son fils Icare, de s’enfuir de Crète. Ce fut également lui qui dessina le labyrinthe du Minotaure et on dit même qu’il inventa la scie et la voile.
Il était donc, selon les critères d’aujourd’hui, inventeur, ingénieur et architecte et représenta symboliquement le premier homme scientifique. Dans sa forme écrite, telle qu’elle nous est parvenue, l’histoire de Job est l’un des textes les plus récents de l’Ancien Testament mais, à l’origine, il est l’un des plus anciens. Alors que le mal prospérait, Job fut un homme de bien. Cependant, sa bonté ne l’empêcha pas de perdre tout son argent, de voir ses fils et ses filles mourir et de souffrir d’un ulcère malin dans la solitude. L’histoire de Job nous est parvenue, non pas parce qu’il était un grand chef ou un grand héros, mais parce qu’il fut le premier être humain à penser quelque chose de très vrai et de très profond : « la vie est injuste ». Il fut symboliquement le premier homme à apostropher directement le ciel, car contrairement à Hercule, Job possédait le langage et la dextérité mentale, qui le lui permettait. Le langage apporta donc à l’homme une nouvelle forme de conscience. Selon les Anciens, le langage nous permet de mettre le monde à distance et nous aide à nous détacher de ce qui est physiquement présent. Cependant, si le langage apporta de nombreux avantages, il fil également du monde un endroit plus froid, plus sombre et plus dangereux, car il découle directement de la pensée qui est elle-même un processus de mort. Avant Job, les gens pensaient que tout ce qui leur arrivait devait leur arriver, qu’il y avait une intention divine derrière chaque chose. Ils ne contestaient rien, car ils n’en avaient pas les moyens. Contrairement à eux, le langage permit à Job de prendre du recul. Il commença à remarquer des aberrations et compris que la vie était injuste.
Dans la Bible, Dieu réprimanda Job pour l’avoir apostropher, mais cependant, il lui pardonna car Job comprit que l’étendue de l’expérience humaine était, par certains aspects, en train de diminuer. Pour le récompenser d’avoir pris conscience de qu’il ne savait pas, de ce qu’il avait perdu, c'est-à-dire la clairvoyance de la lanterne d’Osiris, Dieu lui rendit ses enfant. Quand il retrouva ses filles, elles portaient 3 ceintures d’or. La première ceinture d’or permit alors à Job de comprendre le langage des Anges, la seconde, le secret de la création et la dernière, la langue de chérubin. La musique, les mathématiques et le langage furent ainsi inventés à l’époque des héros tout comme l’astrologie, un autre accomplissement d’Énoch. Les premiers cercles de pierres qui apparurent sur terre ne signalaient pas seulement la disposition des hiérarchies des dieux et des anges, mais également celle des planètes et des étoiles. Dans l’histoire secrète, il est dit qu’à partir de ce moment, il fut possible de déterminer les dates des grands événements. Sur une grande pierre qui est située entre les pattes de lion du Sphinx de Gizeh, au regard tourné vers l’est, on peut lire l’inscription suivante : « Ici est le Lieu splendide du premier temps » Le mystérieux « Zep tepi » ou « premier temps », était une phrase que les Égyptiens utilisaient pour parler du commencement du temps. Dans la mythologie égyptienne, le « Zep tepi » fut marqué par le recul des eaux primordiales et l’apparition du premier monticule de terre sur lequel le Phénix (incarnation du dieu Soleil Râ) put se poser.
Dans la mythologie égyptienne, le phénix arrive pour marquer l’avènement d’un nouvel âge ; il s’appelle également l’oiseau « Benou » et il représente le symbole du cycle sothiaque de 1460 ans, le temps qu’il fallait au calendrier Égyptien de 365 jours pour se resynchroniser avec le cycle annuel, marqué par le lever héliaque de l’étoile Sirius. En astronomie, le lever héliaque d’une étoile représente le moment où elle devient visible à l’aube, à l’est au-dessus de l’horizon, après une période où elle était cachée juste au-dessus de l’horizon et noyée par la luminosité du Soleil. D’après Robert Bauval, La synchronisation de ces deux cycles, l’annuel et l’héliaque, s’était produite en 11451, 10081, 7160, 4241 et 2781 av. J.-C. Ces dates correspondaient toutes au début des plus grands travaux de construction qui avaient été accomplis par les égyptiens le long du Nil. En 11451 av. J.-C., la Voie lactée (ou « rivière des Ames ») s’étendait exactement au-dessus du Nil, l’une étant le miroir de l’autre. De plus, les cycles sothiaque et annuel coïncidaient avec le cycle de la Grande Année (le cycle complet du zodiaque) qui dure 25920 ans. Le Sphinx incarne en réalité les quatre constellations cardinales du zodiaque, les quatre coins du cosmos, le Lion, le Taureau, le Scorpion et le Verseau, les quatre éléments qui travaillent à faire exister le monde matériel. En 11451 av. J.-C., le regard du Sphinx au corps de lion, tourné vers l’est, était dirigé vers la constellation cardinale du Lion qui marquait ainsi la naissance de l’âge du Lion. D’après l’histoire secrète, le Sphinx est un monument qui commémore la première fois où les quatre éléments se sont réunis, quand la matière a enfin pu devenir solide.
C’est de cette commémoration que parlait Platon quand écrivait dans « le Timée » que l’âme de l’univers était crucifiée sur le corps de l’univers. Il mentionnait ce moment crucial dans l’histoire du monde tel que le conçoit l’idéalisme, ce moment où la conscience fut enfin rattachée à la matière. N’en déplaise à certains apologistes chrétiens, il n’a jamais prophétisé la crucifixion du Christ… Le Sphinx est devenu l’une des plus grandes icônes de l’Antiquité car il inaugurait un temps où, après des vagues successives d’émanation provenant de l’Esprit cosmique, la matière telle que nous la connaissons aujourd’hui finit par se former. Les lois de la physique qui nous sont si familières aujourd’hui, s’organisèrent et, à partir de ce jour, les dates purent être clairement établies, puisque la grande horloge du cosmos avait enfin mis en place son schéma complexe d’orbites. Nous devons maintenant révéler que les méthodes de datation, telles que le carbone 14, que l’on utilise habituellement pour établir des chronologies très anciennes, ne peuvent être validées sur des monuments aussi ancien que le Sphinx, car la science moderne se fonde sur l’hypothèse fausse : celle que les lois qui régissent la nature ont toujours été vraies en tous lieux. Nous savons par l’enseignement secret des Anciens que ce ne fut pas le cas… Durant la période des demi-dieux, le Sphinx posa une devinette à Œdipe : « Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir ? » Le Sphinx lui dit ensuite qu’il le tuerait s’il ne trouvait pas la réponse. Alors, après une longue réflexion, Œdipe lui répondit que c’était l’homme, car un bébé marche à quatre pattes, il grandit et marche sur deux jambes jusqu’à ce qu’il soit vieux et s’aide d’un bâton. Plus symboliquement, la réponse qu’attendait le Sphinx était en rapport directe avec le « temps », l’âge des hommes, et donc par voie de fait, en rapport avec l’évolution de l’humanité ; une évolution, qu’il commémorait lui-même par sa forme. Le Sphinx, vaincu par la sagacité d’Œdipe, se jeta alors dans les abysses du haut du précipice. Sa mort montre que les dieux des éléments, ces principes qui organisent l’univers, ont été absorbés avec succès par le corps de l’homme. Le Sphinx marque aussi la fin de l’âge de la métamorphose, la fixation des formes biologiques telles que nous les connaissons aujourd’hui. Et il était le point de non-retour qui signifiait que les lois naturelles étaient désormais fixées, mécaniques, et que les humains en étaient devenus les prisonniers. Dans la Genèse, c’est un des chérubins qui empêche le retour à l’Éden. Les Égyptiens appelaient le Sphinx, constitué des quatre chérubins, « Hu », ce qui signifiait « Protecteur », car il empêchait un quelconque retour vers d’anciens modes de procréation, autres qu’animal. Les Anciens savaient que l’âme humaine avait existé pendant de longues et incalculables ères. Pour eux, le Sphinx commémorait seulement la date (11451 av. J.-C.) à laquelle le corps humain, tel que nous le connaissons aujourd’hui, se matérialisa. Il est intéressant de noter que d’après les calculs effectués par Manéthon, au IIIe siècle avant J.-C., cette date coïncidait aussi presque exactement avec la fin du règne des demi-dieux. D’après les enseignements secrets de l’Ancienne Tradition, l’homme vit seulement sur un îlot de matière, au milieu d’un vaste océan d’idées et d’imaginaire. Bientôt, nous verrons que la matière précipitée de l’Esprit cosmique n’a plus qu’une durée de vie de 9000 ans, après quoi elle se dématérialisera lorsque le Soleil se lèvera à nouveau face au regard du Sphinx, dans la constellation du Lion. Nous espérons que vous aimez voyager, car dans notre prochain épisode, nous partirons à la découverte du continent perdu de l’Atlantide et nous ferons toute la lumière sur le déluge de Noé. A l’heure où nos dirigeants ont fait de l’abrutissement de la société une règle d’or, il est tant de rendre son éclat à l’Ancienne Sagesse de l’humanité…
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 19:54
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 6) La Grande migration vers l’Est
Ouroboros 6
Comme nous l’avons vu dans « Ouroboros 3 », toutes les mythologies parlent à l’origine de l’humanité de l’intervention d’un Dieu Poisson : Oannès, Matsya, Dragon ou encore Zeus, dont les premières représentations était un homme à la queue de poisson. Un Dieu Poisson fut aussi à l’origine de la civilisation Atlante. D’après Solon, législateur et poète athénien (640 à 558 av. J.-C.), l’Atlantide a été fondée par l’union du Dieu Poséidon et d’une très jolie nymphe appelée « Cleito ». Lors d’une visite en Egypte, des prêtres lui auraient même confié que cette grande ile pré-Antique a été détruite et engloutie au milieu de l’Atlantique 9000 ans auparavant, soit autour de 9600 av. J.-C.
Plus tard, le philosophe grec Platon (424 à 348 av. J.-C.) reprendra les dires de Solon dans le « Timée » puis le « Critias » et nous laissera une des descriptions les plus complètes de l’Atlantide. En voici les grandes lignes : L’île était située au-delà des Colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar), où se trouvent des fonds vaseux, restes de l’île disparue. Afin de protéger Cleito qui vivait un sommet d’une grande colline, au centre de l’île principale, Poséidon avait fait creuser des canaux circulaires navigables autour de la colline. Ils étaient irrigués par le cours de deux rivières provenant d’une source d’eau chaude et d’une autre d’eau froide. L’île était recouverte d’une plaine fertile et produisait de la nourriture en abondance.
La civilisation atlante savait domestiquer des animaux sauvages, extraire les métaux du sol, construire des temples, des palais, des champs de courses, des gymnases, des bain publics, des bâtiments officiels, des ports et des ponts. La plupart des murs étaient recouverts de métal : du cuivre, de l’étain et un métal rouge qui nous est inconnu, l’orichalque. Les temples avaient des toits en ivoire et des pinacles en argent et en or. Les îles de l’Atlantide étaient gouvernées par dix rois, qui avaient chacun leur propre royaume ; les monarques des neuf petites île étaient soumis à Atlas, fils de Poséidon et de la nymphe Cleito, qui gouvernait l’île principale. La religion des Atlantes était entièrement centrée sur Poséidon, le père des dynasties royales.
Le temple central, dédié à Poséidon, abritait des statues en or, dont une représentait le dieu debout sur un char tiré par six chevaux ailes et flanqué de centaines de Néréides chevauchant des dauphins. Tous les cinq ou six ans, les dix rois participaient au sacrifice d’un taureau qu’ils devaient capturer sans aucune arme. Ils l’amenaient ensuite sur l’autel d’une grande colonne d’orichalque sur laquelle étaient inscrites les lois de l’Atlantide et le décapitaient. La vie sur ces îles était idyllique, au point qu’un jour, leurs habitants qui étaient devenus décadents et corrompus, ne la supportèrent plus et se mirent en quête de nouveauté et de pouvoir. Ils fondèrent alors par les armes des colonies, conquérant une partie de l’Afrique jusqu’à l’Égypte, et de l’Europe jusqu’à l’Italie. Athènes fut le seul État capable de s’opposer à leur expansion. Pour les punir, Zeus provoqua un immense tremblement de terre et l’Atlantide fut engloutit par un immense raz-de-marée, en un jour et une nuit. Ce récit aurait pu rester une simple fiction si d’autres que Platon, n’en avaient fait mention, comme Aristote, Proclus, Diodore, Pline, Strabon, Plutarque et Posidonius. Proclus, philosophe néo-platonicien d’Athènes (412 à 485 après J.-C.) dit que trois cents ans après Solon, les prêtres de Saïs montrèrent au philosophe Crantor (306 J.-C.) des colonnes recouvertes de hiéroglyphes racontant l’histoire de l’Atlantide. Saïs (en grec ancien) est connue aujourd’hui sous le nom de Sa el-Hagar. Elle fut la capitale de la cinquième circonscription administrative de Basse-Égypte dans le delta occidental du Nil. Théopompe de Chios, un historien grec du Ive siècle avant J.-C., parle en ces termes d’une histoire sur l’Atlantide révélée par Midas de Phrygie, deux cent ans avant Platon :
« Par-delà la portion connue du monde, l’Europe, l’Asie et la Libye sont des îles que les flots de l’océan baignent de tous côtés : hors de l’enceinte de ce monde il n’existe qu’un seul continent, dont l’étendue est immense. Il produit de très grands animaux et des hommes d’une taille deux fois plus haut que ne sont ceux de nos climats : aussi leur vie n’est-elle pas bornée au même espace de temps que la nôtre ; ils vivent deux fois plus longtemps. » Comme nous l’avons vu dans nos précédentes illustrations, de nombreuses civilisations à travers le monde évoquent dans leurs mythes et légendes l’existence de « Géants » pré-Antiques qui vivaient avant le Déluge. Ce pourrait-il, qu’il y ait un rapport entre le Déluge et la fin tragique de l’Atlantide ? Il existe un mythe grec très ancien qui parle du Déluge, en ces termes : Deucalion, fils du Titan Prométhée et de Pronoia, fut avec sa femme Pyrrha. Un des seuls mortels qui survécut au Déluge. Réfugiés sur le mont Parnasse, ils reçurent l’ordre de l’oracle de Thémis de jeter derrière eux les os de leur grand-mère afin de repeupler la terre. Comprenant qu’il s’agissait de Gaïa (la Terre), dont les pierres sont les os, ils ramassèrent des pierres et les jetèrent derrière eux ; celle que jetait Deucalion se changèrent en hommes ; et celle que jetait Pyrrha, en femme. Comme dans le récit de Platon et plus tard dans celui de la Bible, à travers Noé, ce mythe insinue que le Déluge visait à détruire la plus grande partie de l’humanité car elle avait emprunté un mauvais chemin… Mettons maintenant en évidence deux points importants : 1- Poséidon, le dieu créateur de l’Atlantide était la forme originelle, moitié homme, moitié poisson, de Zeus/Jupiter. Il était aussi le dieu des mers et des océans en furie, le dieu des fleuves souterrains et des abysses volcanique, et son rugissement était toujours annonciateur d’une catastrophe climatique. 2- Dans les histoires des demi-dieux et des héros comme Cadmos, Jason et Thésée, il est toujours question de voyages vers l’Est. A partir de ces points, certains comme l’anthroposophe Rudolf Steiner, ont émis l’hypothèse que les récits de migrations pré-Antiques eurent lieu à mesure que les conditions de vie sur les îles de l’Atlantide se détérioraient, juste avant que ne survienne une grande catastrophe, comme un Déluge. Cette hypothèse pourrait-elle être fondée ? Les Aztèques racontent qu’ils viennent d’Aztlán, la terre au milieu des eaux. Parfois, cette terre était aussi appelée « Aztlán aux sept cavernes » et décrite comme une grande pyramide à degrés entourée de six petites pyramides. D’après les histoires traditionnelles recueillies par les envahisseurs espagnols, l’humanité aurait dû être balayée par une terrible inondation, sans la présence d’un prêtre et de sa femme, qui construisirent un bateau à partir d’un tronc creux dans lequel ils abritèrent également des animaux et des semences. Les connaissances astronomiques sophistiquées et complexes des peuples sud-américains ont permis de déduire que les Aztèques estiment que ce Déluge remontait à environ 11600 av. J.-C.
Bien que cette date soit différente de celle mentionnée par Solon (9600 av. J.-C.), les deux dates situent le Déluge à la fin de la période glaciaire. L’archéologie sous-marine découvre aujourd’hui, dans de nombreux endroits de la planète, les restes de civilisations qui ont été englouties par des inondations dues à la fonte des glaces à la fin de la période glaciaire. En avril 2002, grâce aux histoires des pêcheurs locaux, il a été possible de localiser la ville perdue des Sept Pagodes, au large des côtes de Mahabalipuram, en Inde. Les structures découvertes, qui ressemblent à des temples, sont bien plus imposantes et complexes que les ruines habituelles, auxquelles la fin de la période glaciaire (le néolithique ou le nouvel âge de Pierre) nous avait habitués.
Nous avons récupéré dans les fonds marins de la côte atlantique américaine, à l’endroit qu’on appelle la route de Bimini, des artefacts appelés « Pierre de Scott », qu’il serait très difficiles à fabriquer avec la technologie moderne, et encore moins il y a 11000 ans. Du point de vue esthétique, les pierres de Scott montrent des similarités remarquables avec les objets égyptiens. Les éléments familiers de la Bible, comme l’Arche ou les colombes et le rameau d’olivier, apparaissent dans les témoignages sumériens les plus anciens, dans lesquels Noé est appelé « Ziusudra » ou « Xisouthros ». Ce personnage apparaît également dans le récit mésopotamien, où on l’appelle « Atrahasis » et dans une histoire babylonienne, où il porte le nom d’Utnapishtim.
Ces différentes versions du Déluge, antérieur au récit biblique se résument ainsi : Un jour, Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) se tenait dans une huitre de roseaux, quand il entendit une voix traverser les parois. Elle le mettait en garde contre un orage qui allait anéantir l’humanité. « Détruis ta hutte et construis un bateau », lui dit la voix. Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) et sa famille s’attelèrent à la construction d’un vaisseau de roseaux, qu’ils rendirent étanche en le recouvrant de goudron. Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) y mit tout ce qui poussait sur terre et tout ce qui vivait, les oiseaux du ciel, les troupeaux et les animaux sauvages.
Pendant six jours, la tempête fit rage et l’embarcation fut ballotée par les vagues. La pluie torrentielle, le vent et les inondations recouvrirent la surface de la terre. Le septième jour, en entendant le mauvais temps s’éloigner, Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) ouvrit une fenêtre et la lumière inonda son visage. Le monde était silencieux, car l’humanité toute entière était redevenue argile (minérale)… Dans la Bible, il est dit qu’il se produisit une chose étrange, lorsque Noé et sa famille débarquèrent et posèrent pied sur la terre sèche. Genèse 9, 20-22 : « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne. Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. » Il est tout à fait concevable que Noé ait planté de la vigne et soit devenu fermier, car les recherches archéologiques nous apprennent que l’agriculture a vu le jour à cette période néolithique. Mais que faut-il penser de cette étrange histoire d’ivresse et de nudité ? Pour lui donner un sens, nous devons nous tourner vers la tradition grecque qui identifie Noé à la figure légendaire de Dionysos le Jeune ; à ne pas confondre avec le dieu Dionysos de l’Olympe. Dionysos le Jeune, souvent dépeint dans un bateau, fit le voyage de l’Atlantide à l’Inde, via l’Europe. Il avait pour but d’apprendre au monde l’art de l’agriculture, des semailles, la culture du vin et l’écriture. Cette dernière avait été enseignée par Énoch et risquait de se perdre dans le chaos qu’avait provoqué le Déluge.
Dionysos et ses compagnons portaient un « thyrse », un bâton en bois de cornouiller, orné de feuilles de lierre semblables à des serpents et surmonté d’une pomme de pin. Dans l’Ancienne Tradition Secrète, ce bâton, comme celui d’Aron enseignait l’évolution secrète de la forme humaine : le développement de l’épine dorsale, couronnée par la glande pinéale. Les compagnons de Dionysos, des faunes et des satyres, présentaient des formes anatomiques hybrides, car en réalité, ils étaient comme le Minotaure, les derniers survivants du processus de métamorphose de l’humanité, juste avant que l’homme prenne sa forme définitive. Quand à l’étrange passage de la Genèse racontant l’impudeur de Noé alors qu’il est ivre, fait en réalité référence au fait que les organes génitaux furent la dernière partie de l’anatomie humaine à prendre leur forme actuelle. Les histoires sur Dionysos le Jeune/Noé, sont, dans les traditions grecques et hébraïques, toutes les deux liées à la vigne et à l’ivresse. Les peuples primitifs ont toujours vécu en symbiose avec leur part végétale. C’est d’ailleurs grâce à cela qu’ils ont toujours compris que chaque plante a un effet différent sur la biologie, la physiologie et la conscience humaines. Aux premiers jours de l’agriculture, dans la tradition grecque comme dans l’hébraïque, l’homme acquit une nouvelle forme de conscience, plus sensée : la Pensée Méthodique. Dans l’Avesta, le texte sacré du zoroastrisme, la figure de Noé/Dionysos se nomme « Yima ». Yima explique aux humains comment construire un village (« var »), un endroit délimité par des murs, sorte de forteresse qui abrite les hommes, le bétail, les chiens, les oiseaux et les feux.
Il leur apprend qu’en arrivant à l’endroit de leur future village, ils doivent faire s’écouler l’eau, délimiter le terrain à l’aide de poteaux et enfin construire des maisons, également à l’aide de poteaux, avec des murs d’argile, des ouvertures et des clôtures. Il pousse les gens à explorer la terre en la labourant, il leur dit qu’il ne devait y avoir ni répression, ni bassesse, ni ennui, ni violence, ni pauvreté, ni échec, ni infirme, ni longues dents, ni géants, ni aucune des caractéristiques de l’esprit du mal. Enfin, plus tard le poète épique grec Nonnos de Panopolis décrira la migration de Dionysos en Inde à travers ses Dionysiaques (composées probablement entre 450 et 470 après J.-C.). C’est cette même migration, ce grand voyage, qui est aussi connu pour avoir été « la marche Râma sur l’Inde ». Mais la description la plus complète de cette migration provient de la grande l’épopée indienne, le Râmâyana.
Ce qui apparaît clairement dans les témoignages, c’est que les grandes migrations ver l’Est ne se dirigeaient pas vers des territoires inhabités. A cette époque la civilisation de l’Atlantide avaient presque entièrement disparu et les survivants du déluge se dirigeaient vers de nouvelles terres occupées par des tribus aborigènes. Dionysos réagit à ce qu’il rencontra sur ces nouvelles terres, à travers son interdiction de pratiquer le cannibalisme et les sacrifices humains. Les prêtres locaux avaient parfois d’énormes serpents ou des ptérodactyles, les rares survivants de l’époque antédiluvienne, qu’ils vénéraient comme des dieux et qu’ils nourrissaient de la chair des prisonniers. Le Râmâyana raconte que Râma et ses adeptes envahirent les temples munis des torches, pour chasser les prêtres, comme les monstres. Râma apparaissait sans prévenir armé parfois de son arc bandé, mais parfois à mains nues, car il était capable de pétrifier ses ennemis grâce à son regard pâle, bleu lotus. Râma n’avait pas de biens, c’était un nomade qui ne menait pas la vie fastueuse d’un roi, mais campait dans la nature avec sa bien-aimé, Sitâ. Un jour Sitâ fut enlevée et séquestrée par le diabolique magicien Râvana. Le Râmâyana raconte que le voyage de Râma s’achève par la conquête de l’Inde et la prise de Ceylan, dernier refuge de Râvana. À l’aide d’une armée de singes, c’est-à-dire d’hominides, les descendants des esprits humains qui s’étaient incarné trop tôt et étaient condamnés à s’éteindre, Râma bâtit un pont entre la terre ferme et Ceylan et, à la suite d’une bataille qui dura treize jours, il tua Râvana en le bombardant de feu.
Râma, après la conquête de l’Inde néolithique, comme ce fut aussi le cas plus tard pour Alexandre le Grand, eut le monde à ses pieds. Il fit alors le rêve suivant : Il marchait dans la forêt au clair de lune quand une très belle femme vint à sa rencontre. Sa peau était blanche comme la neige et elle portait une magnifique couronne. Il ne la reconnut pas immédiatement, mais elle lui dit : « Je suis Sitâ, prends cette couronne et gouverne le monde avec moi. » Elle s’agenouilla humblement et lui offrit la couronne étincelante et le royaume qui lui avait été refusé. À ce moment-là l’ange gardien de Râma murmura à son oreille : « Si tu poses cette couronne sur ta tête, tu ne me reverras plus jamais. Et si tu serres cette femme dans tes bras, la joie qu’elle éprouvera la tuera sur-le-champ. Mais si tu refuses de l’aimer, elle vivra libre et heureuse sur terre le reste de ses jours et ton esprit invisible la gouvernera. » Quand Râna se décida, Sitâ disparut parmi les arbres. Comme Orphée et Eurydice, ils ne devaient plus jamais se revoir. L’histoire de Râma symbolise tout le paradoxe de la condition humaine : l’amour, s’il est véritable, implique un lâcher prise. Râma est très semblable aux héros des mythes grecs, comme Hercule, mais son histoire porte en elle quelque chose de nouveau : Lorsqu’on pousse Râma à choisir entre la vertu et le bonheur, il choisit la vertu. L’histoire de Râma nous encourage à aller au-delà des conventions, de nous imaginer dans l’esprit des autres et, au bout du compte, de penser par nous-mêmes. L’histoire de Râma nous ramène également à la notion racontée dans l’histoire secrète, que le cosmos a été formé afin de créer les conditions favorables à l’épanouissement d’une pensée libre et du libre arbitre. Ainsi, Râma aurait pu faire respecter le bien et la justice, en gouvernant son peuple avec une main de fer mais, mais au lieu de cela, il le laissa décider seul. Dans l’ancienne Tradition Secrète, Râma est l’archétype du « roi secret » exilé qui influence le cours de l’histoire, non pas depuis son trône, mais en se mêlant incognito à la foule. Râma veut aider les humains à évoluer librement. Si Osiris était le dernier Dieu Roi ayant vécu sur Terre, Râma lui, fut le dernier Demi-dieu terrestre. À la fin de leur voyages vers l’Est, les derniers survivants de l’ère diluvienne fondèrent « Shambhala », une grande forteresse spirituelle dans la région montagneuse du Tibet. Voir nos trois vidéos « Le message de Shambhala ».
Le Tibet est le plus grand et le plus haut plateau du monde, entouré par de très hautes chaînes de montagnes. Dans l’Ancienne Tradition Secrète, il est dit que les Tibétains seraient les descendants du peuple de l’Atlantide. Saint Augustin, qui fut le plus grand théologien chrétien après saint Paul, était un initié des écoles du Mystère. Il décrivit Shambhala comme un endroit où vivaient Énoch et les saints, un paradis terrestre d’une telle altitude qu’il se trouva hors de portée lors du Déluge. De nombreux initiés après lui, comme le théologien Emanuel Swedenborg, dirent que le « Verbe perdu » devait être cherché parmi les sages du Tibet et du Tartare. Depuis la forteresse tibétaine de Shambhala, coulaient des rivières de « vie spirituelle » qui, en se réunissant, gagnaient en force, en profondeur et en largeur et devenaient un fleuve puissant comme le Gange, qui nourrissait toute l’Inde. Les successeurs de Râma, appelés aussi les Sept Sages ou les Rishis, Cultivaient un genre d’immobilisme, d’inactivité. Ils ne construisirent aucun bâtiment en pierre ; ils vivaient dans des maisons de boue, ou dans de simples abris faits de racine et de tiges en bois et rien de qu’ils avaient ne perdura, excepté leurs connaissances et leurs facultés d’entendre et de communiquer avec les esprits. Lorsque le soleil entra dans la constellation du Cancer, en 7227 av. J.-C, l’humanité connue une nouvelle ère. C’est alors que fut fondée la première grande civilisation indienne, la plus ancienne et, spirituellement, la plus profonde des civilisations postdiluvienne. L’ancienne civilisation indienne représenta alors, l’échelon le plus bas du royaume des Dieux, qui n’avaient désormais plus de représentants directs sur la Terre (Dieu Roi ou Demi-dieu). Ses fondateurs avaient peu d’inclination pour ce nouveau monde matériel ou « mâyâ » qu’ils considéraient comme une illusion capable de cacher les réalités supérieures des mondes des esprits. Ils regardaient avec nostalgie les temps anciens, avant que ce voile de matière ne vienne se glisser entre l’humanité et les hiérarchies spirituelles. Beaucoup plus tard, leur connaissances sera formulée avec des mots, transmise oralement de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle soit écrite dans « les Védas ». L’Inde demeure encore aujourd’hui le plus grand gardien de la connaissance spirituelle au monde, en particulier pour ce qui est de la physiologie occulte. Tous les grands maîtres de l’Occident, comme Pythagore, Apollonius de Tyane et Saint Germain, sont allés en Inde pour apprendre les connaissances des « Sept Sages ». Ils apprirent entre autre à contrôler leur respiration et leur corps éthérique, à retrouver leur conscience végétale, à retrouver la clairvoyance en s’immergeant dans la contemplation de leur plexus solaire, à envelopper les gens d’un halo d’amour protecteur émanant du chakra du cœur. En plus des seize pétales du chakra du cœur, les maîtres percevaient 101 artères, subtiles et lumineuses, émergeant du même endroit, comme les rayons d’une roue. Trois d’entre elles, les plus grandes artères, se prolongeaient vers la tête : - La 1ère allait jusqu’à l’œil droit et correspondait au Soleil et au futur, - La 2ème allait jusqu’à l’œil gauche et correspondait à la Lune et au passé, - La 3ème, au centre, allait du cœur au chakra couronne, situé au dessus du crâne. C’est par ce dernier chakra, que l’esprit sort du corps au moment de ma mort. Pour les Sages, toute vie impliquait une pulsation, un rythme ou une respiration. Ils voyaient toutes les vies humaines comme une respiration temporaire, inspirées dans mâyâ (ou l’illusion), puis expirées à nouveau, un processus qui se répétait au fil des âges. L’ancienne civilisation indienne faisait écho d’un monde ensoleillé, aqueux et végétal à la période la séparation du Soleil et de la Terre. Mais cette période primitive de « mangeurs de lotus » devait prendre fin pour permettre à l’humanité d’évoluer. Comme nous l’avons vu dans nos précédentes vidéos, en perdant la « lanterne d’Osiris », les gens ne pouvaient plus voir et ressentir les dieux et des esprits. Aussi en Inde, afin de ne pas être coupé définitivement de leur monde, les Sages développèrent une nouvelle discipline philosophique : le « Yoga ». Au stade le plus élevé de la méditation, une montée d’énergie provenant de la base de la colonne vertébrale voyage à travers l’artère centrale, via le cœur, jusqu’à la tête. Parfois, cette énergie était comparée à un serpent qui montait jusqu’au crâne et mordait un point juste derrière la racine du nez. Cette morsure libérait un flux lumineux de courants extatiques, semblable à sept cent mille lueurs d’éclairs, qui résonnaient comme des millions d’abeilles. Les maîtres se retrouvaient alors dans une autre dimension qui, au début, ressemblait à un puissant océan formé de gigantesques vagues de lumière et d’énergie entremêlées (une expérience mystique préliminaire dans toutes les traditions secrètes). Au fur et à mesure qu’ils s’accoutumaient au monde spirituel, ces forces apparemment impersonnelles commencèrent à leur apparaître sous la forme d’habits des dieux ; puis, les visages des dieux eux-mêmes finirent par apparaître dans la lumière, les mêmes visages que ceux qu’ils attribuèrent ensuite aux dieux des planètes et des étoiles. Un des livres les plus courts au monde, mais aussi un des plus puissants, s’appelle les Yoga Sûtras de Patanjali. Il fut rédigé dans sa forme définitive en 400 avant J.-C., mais il trouve sa source dans les enseignements des rishis.
Patanjali dit au lecteur de se concentrer sur la force de l’éléphant et, par là même, d’atteindre cette force. Il dit qu’il est possible de connaître les vies antérieures e se concentrant sur le passé.
Les rishis enseignaient que l’évolution du cosmos tout entier est le but de l’existence et que le corps humain porte en lui les graines de cette transformation. En 5067 avant J.-C., au moment où le Soleil entrait dans l’ère des Gémeaux, les dieux poussaient le cosmos vers le prochain stade de l’évolution de l’humanité. L’inondation de l’Atlantide avait poussé l’humanité à évoluer vers l’est, en Inde ; désormais, cette évolution s’orienterait vers l’ouest, un phénomène qui perdure encore aujourd’hui… Dans notre prochaine vidéo, nous suivront la nouvelle migration de l’humanité vers l’Ouest, et nous ferons la connaissance de Krishna et de Zarathoustra.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 20:02
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 7) Zarathoustra
Ouroboros 7
Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque le soleil entra dans la constellation du Cancer, en 7227 avant J.-C, l’humanité connue une nouvelle ère Après le Déluge et la disparition de l’Atlantide, la première grande migration humaine se dirigea vers les terres de l’Est et les survivants atlantes fondèrent Shambhala au Tibet. C’est aussi au cours de cette ère que fut fondée en Inde la plus ancienne, la plus profonde et la spirituelle des civilisations postdiluviennes. L’ère du Cancer représentait symboliquement le reflet de l’époque béni d’avant la séparation du Soleil et de la Terre. L’époque indienne a été celle où la physiologie secrète de l’humanité s’est imprimée dans la mémoire humaine. En 5056 avant J.-C., le Soleil entra dans l’ère des Gémeaux, poussant l’humanité vers l’Ouest, vers un nouveau stade d’évolution. Ce fut alors l’ère de la Perse et celle de la division. Cette nouvelle ère allait à son tour refléter la période enfiévrée où les serpents de Lucifer avaient contaminé la vie sur Terre, juste après que le Soleil et la Terre se séparèrent. Menées par Ahriman (le Satan de la tradition zoroastrienne), les forces du mal se réorganisaient. Le cosmos était envahi par des hordes de démons qui assombrissaient les cieux et se plaçaient, de force, entre les humains et les esprits des hiérarchies les plus élevées. Lors de ce virage décisif de l’histoire, les hommes commencèrent à ne plus se sentir en sécurité. Ils n’étaient plus sûrs de vivre dans un cosmos bienveillant où tout finirait par s’arranger.
Ils commençaient à ressentir une certaine peur, la peur d’un chaos destructeur tapi aux frontières de la vie, qui peut nous attaquer dans le noir si nous nous éloignons de notre campement, ou qui nous enveloppe dans l’obscurité lorsque nous dormons, et qui peut aussi nous attendre au-delà de la mort. Terre Mère allait avoir besoin d’un nouveau champion pour défendre les hommes, un Magicien que les forces du mal redouteraient… Ainsi en 5067 avant J.-C., les oracles prédirent en Perse, la naissance d’un nouveau grand chef. Au cinquième mois de sa grossesse, Dughdova, une mère fit un cauchemar : elle vit un immense nuage d’où sortaient des dragons, des loups et des serpents, qui essayaient d’extirper l’enfant de son corps. Mais, alors que les monstres approchaient, l’enfant encore blotti dans son ventre prononça des mots réconfortants et, lorsque sa voix s’évanouit, elle vit une pyramide de lumière descendre du ciel. Il en sortit un garçon qui tenait une houlette dans la main gauche, un rouleau de parchemin dans la droite et ses yeux brûlaient d’un feu intérieur : son nom était ZARATHOUSTRA. Les grecs l’appelèrent aussi « Zoroastro » Les avis divergent sur la date de l’apparition de Zarathoustra. Certains écrivains de l’Antiquité le situent autour de 5000 av. J.-C., alors que d’autres, comme Plutarque, prétendent qu’il vivait en 600 av. J.-C. En réalité, tout comme il y eut deux Dionysos, il y eut aussi deux Zarathoustra… La naissance du premier Zarathoustra, celui qui nous intéresse, déchaîna des torrents de haine. Le roi était sous l’emprise de sorciers qui le persuadèrent que ce garçon devait mourir… Il se rendit dans la maison de la mère où il trouva l’enfant seul dans son berceau. Alors qu’il levait la main pour poignarder, celle-ci se paralysa, mystérieusement. Plus tard, il envoya un de ses serviteurs enlevé l’enfant. Il l’abandonna dans une forêt infestée par des loups, dans l’espoir qu’ils le dévorent ; mais ce que les bêtes virent dans les yeux de l’enfant les terrifia tant qu’elles s’enfuirent. Zarathoustra grandit, devint le jeune garçon du rêve de sa mère et les forces du mal comprirent alors que leur plus grand ennemi était arrivé sur terre… L’ère de la Perse fut celle où l’on enseigna pour la première fois, la connaissance de la démonologie. Zarathoustra classifia les armées de démons contre lesquelles il menait ses propres disciples : c’est sur cette classification que se basent encore aujourd’hui les occultistes en Occident.
À l’époque de Zarathoustra, la nature humaine était empêtrée dans la matière et tellement corrompu que ses rêves étaient devenus chaotiques et difficiles à interpréter : ils étaient devenus fantasques et incohérents. Lorsque nous dormons, nous perdons notre conscience animale. Dans l’Ancienne Tradition Secrète, la conscience animale (ou l’esprit) est représentée en train de flotter au-dessus de notre corps durant le sommeil. Cela a deux conséquences importantes : D’abord, sans l’élément animal, notre corps revient au stade végétatif : n’étant plus minées par les agitations de la conscience animale ni par les effets épuisants de la pensée, les fonctions vitales se trouvent renouvelées et nous réveillons reposés. Ensuite, détaché des perceptions sensorielles du corps, l’esprit entre dans un état de conscience alternatif et fait l’expérience du monde des esprits sublunaires. Dans nos rêves, nous percevons le monde des esprits où des anges, des démons et les esprits des morts nous approchent. Dans le sommeil profond, le troisième œil peut s’ouvrir et s’insinuer dans le monde des esprits, mais au réveil tout s’évanouit dans l’oubli. Après des années d’exil, le jeune Zarathoustra ressentit le besoin de retourner en Iran. Arrivé à la frontière, il eut une vision : un esprit gigantesque et brillant vint à sa rencontre et lui dit de le suivre. Zarathoustra faisait quatre-vingt-dix pas là où le géant n’en faisait que neuf en survolant le sol pierreux. L’esprit l’emmena dans une clairière dissimulée derrière des rochers et des arbres. Là, six autres esprits flottaient en cercle au-dessus du sol. Ce groupe lumineux (Elohim ou les 7 esprits du Soleil) se retourna pour saluer Zarathoustra et l’invita à quitter son corps physique pour un moment, afin de les rejoindre et de le préparer à sa future mission.
Zarathoustra était un personnage déconcertant et dangereux, prêt à combattre le feu par le feu. Il deviendra par la suite, l’archétype du magicien, portant un grand chapeau, une cape d’étoiles et un aigle sur l’épaule dont s’inspirèrent de nombreuses légendes. Il réunissait ses disciples dans des grottes retirées, cachées dans la forêt et là, dans ces cavernes souterraines, il les initiait. Il voulait leur donner les pouvoirs surnaturels nécessaires pour vaincre le mal, et préparait ses disciples à affronter les démons d’Ahriman, ou Asuras, à travers des épreuves initiatiques terrifiantes. Celui qui craint la mort, disait-il, est déjà mort… Nous connaissons cette ancienne école du Mystère, car elle a survécu pendant 5000 ans dans les grottes persanes avant de refaire surface avec le « Mithraïsme » », un culte initiatique populaire parmi les soldats romains, et ensuite avec le « Manichéisme », une religion du Mystère plus récente qui a compté saint Augustin parmi ses adeptes. En faisant l’expérience des limites de la peur, l’initié était préparé au pire qui pouvait lui arriver, au cours de sa vie et après la mort. Une partie importante de cette préparation consistait à pousser le candidat à faire l’expérience consciente de la séparation de la partie animale, avec ses parties végétale et matérielle, comme lors du sommeil.
Il fallait également faire l’expérience de la séparation des parties animale et végétale, telle qu’elle survient après la mort. En d’autres termes, l’initiation incluait ce qu’on appelle parfois aujourd’hui « faire l’expérience de la mort » Les personnes qui apprennent à rêver consciemment, c’est-à-dire avec la possibilité de penser et d’exercer une volonté que nous n’exerçons d’habitude que dans la vie éveillée, peuvent tout à fait développer des pouvoirs que nous qualifierions aujourd’hui de « surnaturels ». Si on parvient à rêver consciemment, on est sur le bon chemin pour réussir à se mouvoir dans le monde des esprits à sa guise, à communiquer avec les morts et les autres êtres désincarnés. C’est ce qu’on appelle « le Voyage Astral », et par son intermédiaire on peut accéder à des connaissances cachées, oubliées, apprendre des choses sur le futur qui ne seraient pas accessibles autrement, ou voyager dans d’autres parties de l’univers physique. Zarathoustra pratiquait l’hypnose. Apparue en Inde dans l’ère précédente, l’hypnose était une technique enseignée par les rishis. Elle fera aussi partie de l’initiation des prêtres égyptiens. Dans les Yoga Sutra de Patanjali, l’hypnose ou le pouvoir d’influencer la pensée des autres est un des pouvoirs appelés « vibhuti ». Cette pratique était utilisée à des fins bienveillantes, mais à mesure que le monde devenait un endroit dangereux, elle s’est transformée en moyen de défense aussi bien que d’attaque. Cette technique est toujours enseignée et employée aujourd’hui. Comme nous l’avons dit, pendant le sommeil, l’esprit animal laisse les parties végétale et minérale derrière lui. Dans la mort, en revanche, la partie végétale, qui ordonne les fonctions vitales de base, s’en va avec l’esprit animal. La partie végétale de la nature humaine a plusieurs fonctions, y compris le stockage de la mémoire. Comme elle se détache du corps matériel, les deux commencent à se désintégrer et c’est grâce à ce processus que l’esprit passe en revue la vie qui vient de s’achever. La partie végétale se dissipe et se détache de l’esprit animal en quelques jours, et l’esprit passe alors dans la sphère sublunaire. C’est là qu’il est attaqué par des démons qui lui arrachent tous ses désirs bestiaux, corrompus et impurs, toutes ses envies maléfiques. C’est cette région, où l’esprit doit traverser ce processus de purification douloureux pendant une période équivalente à environ un tiers du temps qu’il a passé sur terre, que les chrétiens appelleront plus tard le « Purgatoire ».
C’est cette même région qui correspond aux Enfers pour les Égyptiens et les Grecs, et au « Kamaloca » (littéralement : la région du désir) pour les hindouistes. Maître Eckart, le mystique allemand du XIIIe siècle disait : « Ainsi, si tu as peur de la mort, si tu t’accroche trop, viennent des démons qui t’arrachent à la vie. Mais si tu as fait la paix en toi, les démons deviennent des anges qui t’affranchissent du poids de la terre ». Dans le livre des morts tibétain (Bardo Thödol), on dit que la manière dont on envisage la mort influence considérablement la qualité de la vie. Ainsi Gampopa, un sage tibétain du XIe siècle, écrivit : « Au départ, il faut être poursuivit par la peur de la naissance et de la mort comme un cerf qui s’échappe d’un piège. A mi-chemin, il ne faut rien avoir à regretter, même si l’on meurt, comme un paysan qui à travaillé son champ avec soin. A la fin, il faut-être heureux comme quelqu’un qui a terminé une grande tâche ». Un initié de l’école du Mystère doit toujours adopter une attitude juste face à la mort : faire la paix en lui. Il voit au-delà des apparences, il sait que les démons, quand ils sont à leur place, emplissent un rôle indispensable et inestimable, dans ce qu’on pourrait appeler « l’écologie » du monde des esprits. Car si l’esprit n’est pas purgé de cette manière, il ne peut pas s’élever dans les plus hautes sphères et entendre leur musique. Après son Voyage prodigue sur terre, l’esprit ne peut être réunifié avec Elohim tant qu’il n’a pas été purifié. De la sphère lunaire, l’esprit s’envole jusqu’au domaine de Mercure, de là jusqu’à Venus et ensuite jusqu’au Soleil. Puis, comme le dit l’orateur grec Aristide, l’esprit éprouve une légèreté qu’une personne qui n’a pas été initiée ne peut ni décrire, ni comprendre… Cet enseignement était commun aux écoles du Mystère de toutes les cultures de l’Antiquité et il s’est perpétué jusqu’à nous à travers certains cercles initiatiques. Depuis le livre des morts égyptien, à travers la Kabbale chrétienne de la « Pistis Sophia », ou La Divine Comédie de Dante, et jusqu’à la littérature moderne comme Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, la doctrine secrète a été préservée, parfois dans des livres que seuls les initiés peuvent comprendre, mais aussi parfois dissimulée dans des œuvres populaires, exposée aux yeux de tous. Dans les textes anciens, l’initié apprend les noms secrets des esprits qui gardent l’entrée de chaque sphère et parfois aussi les poignées de main secrètes ou autres signes et formules dont il a besoin pour franchir l’entrée. Dans la « Pistis Sophia », ces sphères sont en cristal, et les gardiens de leurs entrées sont des archontes ou des démons. Dans toutes les religions antiques, l’être qui guidait l’esprit humain à travers les Enfers et qui l’aidait à négocier le passage avec chaque gardien était le dieu de la planète Mercure. Mais les initiés des écoles du Mystère préservaient un secret beaucoup plus étrange. À mi-chemin du voyage à travers les sphères s’opère un passage de relais : la tâche de guider l’esprit humain vers le haut est confiée à un grand être dont l’identité va sûrement choquer. Dans la dernière partie de l’ascension des sphères célestes, celui qui montre le chemin est LUCIFER. Dans l’écologie spirituelle du cosmos, Lucifer est un mal nécessaire, aussi bien dans cette vie qu’après la mort, car sans lui les humains ne pourraient ressentir le désir, au cours de leur vie sur terre. Mais sans Lucifer, l’esprit serait aussi plongé dans une obscurité totale après la mort, qui l’empêcherait de comprendre son ascension. C’est grâce à lui que l’esprit s’élève à travers les sphères de Jupiter et de Saturne, passe par les sphères des constellations et se trouve enfin réunifié avec le Grand Esprit cosmique. C’est un voyage douloureux, déroutant et épuisant, mais à la fin duquel, comme Plutarque l’a écrit, une merveilleuse lumière nous accueille, de merveilleux prés où l’on chante et où l’on danse, la solennité des royaumes sacrés et des apparitions bénies. Puis l’esprit doit recommencer sa descente à travers les sphères : il se prépare à sa prochaine incarnation. En descendant, chaque sphère lui offre un cadeau dont il aura besoin quand il réintégrera le monde de la matière. Cette grande révélation était aussi bien présente dans les anciennes tablettes du IIIe millénaire, retrouvées en Irak à la fin du XIXe siècle, que dans un conte qui bercé votre enfance, celui de la Belle au bois dormant… L’histoire raconte qu’à la fête donnée pour célébrer sa naissance, six fées offrent à la belle princesse des cadeaux pour lui permettre d’avoir une vie heureuse et épanouie. La septième fée, qui représente Saturne/Satan, l’esprit du matérialisme, maudit l’enfant et lui prédit la mort, sort qui se transforme en une longue période de sommeil. Ces sept fées étaient les sept dieux des sphères planétaires, et le dernier cadeau que reçut la Belle, un sommeil mortel dénué de rêves, par la malédiction de la fée malveillante, correspondait en réalité à la vie sur terre. Notre naissance n’est autre qu’un sommeil et un oubli, et lorsque l’on se réveille, meurt ! C’est à cause de l’intervention de Saturne, que les humains perdent graduellement la conscience et la mémoire du temps passé dans les hiérarchies célestes. Toutes ces histoires enseignent inconsciemment que la vie ainsi que celle après la mort, sont gouvernée par les planètes et les étoiles. L’ancienne magie de Zarathoustra ou l’initiation d’aujourd’hui, prépare le candidat à rencontrer les gardiens des différentes sphères, aussi bien en montant qu’en descendant. L’initiation disposer l’esprit à collaborer « consciemment » avec les êtres spirituels supérieurs lors de la préparation de sa nouvelle incarnation. Elle demande de forger une relation de travail consciente avec les êtres désincarnés et une connaissance existentielle de la manière dont ils affectent notre vie et la vie après la mort. Elle révèle leur façon d’opérer quand nous sommes éveillés, quand nous dormons et quand nous sommes morts. Hercule et Job ont traversé des épreuves durant leur vie terrestre, qui sont consignées dans l’histoire du monde, mais ils devront traverser les mêmes épreuves après leur mort, à moins qu’ils en prennent conscience. S’ils n’y parviennent pas, ils les retraverseront durant leur prochaine incarnation. C’était là le but réel de toutes les initiations antiques : rendre les expériences de plus en plus conscientes, repousser les limites de la conscience. Zarathoustra portait un manteau recouvert d’étoiles et de planètes, en signe de la connaissance que lui avaient apportée les grands esprits du Soleil. Les forces du mal avaient toujours menacé de détruire l’homme qui pouvait les contraindre à obéir, aussi Zarathoustra mourut à 77 ans, assassiné sur son autel. Le Zoroastrime, une réforme du Mazdéisme, fondée au cours du 1er millénaire av. J.-C., deviendra la religion officielle des Iraniens sous la dynastie de Sassanides (de 224 à 651), jusqu’à l’arrivée de l’islam. Au moment de la transition entre le Vie et le Ve siècle av. J.-C., l’humanité se lança dans la construction des grands cercles de pierre que nous pouvons admirer encore aujourd’hui. Pendant l’ère indienne, les dieux s’étaient retirés, et l’humanité avait été forcée de trouver le moyen de les suivre ; désormais, l’assistance des dieux se faisait plus rare, et les gens durent à nouveau chercher de nouvelles manières de leur demander de l’aide. Zarathoustra peut être considérée comme l’image inversée d’un Énoch postdiluvien. Il fut en quelque sorte l’initiateur des monuments en pierre. Les cercles mégalithiques en pierre, qui commencèrent à fleurir à travers le Proche-Orient, l’Europe septentrionale et l’Afrique du Nord, étaient construits pour mesurer les mouvements des corps célestes. Tous les monuments mégalithiques à travers le monde étaient construits d’après une unité de mesure commune, qu’Alexandre Thom appellera en 1950 : le ‘’Yard mégalithique’’. Cette unité de mesure, d’une précision étonnante, a été la même dans toutes les parties du monde et elle se définie, comme suit : Lorsqu’un pendule se balance 360 fois pendant la période nécessaire à une étoile pour se déplacer le long d’un des 360° qui divisent la voûte céleste, il fait une course d’exactement 16,32 pouces, ce qui équivaut précisément à la moitié d’un ‘’Yard mégalithique’’.
Les anciens, qui considéraient les étoiles et les planètes comme les régulateurs de la vie sur terre, définirent naturellement les premières mesures mathématiques du monde physique en référence aux corps céleste, ce qui revient à dire, spirituels. De fait, les mathématiques, à l’origine, n’étaient pas seulement holistiques, dans le sens qu’elles prenaient en compte la taille, la forme et le mouvement de la Terre et son rapport aux corps célestes, elles étaient aussi l’expression d’un élan spirituel. Après la mort de Zarathoustra, les forces lucifériennes du désir et de l’illusion étaient tellement ancrées au plus profond de la nature humaine, que les hommes n’avaient plus, que soif d’or, de pouvoir et de sang. Terre Mère allait encore devoir trouver un nouveau champion pour élever la conscience humaine… Il naquit en Inde peu avant la fin du Ive millénaire, en l’an 3228 avant J.-C, à Mathura (Uttar Pradesh aujourd’hui)… Ce prophète berger, précurseur de Jésus-Christ, s’appelait Krishna et fut le huitième avatar (incarnation) de Vishnou. A ne pas confondre avec Krishna, le dieu de la Guerre, le premier Atlante qui mena la grande bataille épique de Kurukshetra pour défaire les forces luciférienne. Un jour qu’elle était en extase, la vierge Devaki (sa futur mère) entendit la musique céleste des harpes ainsi que des voix et, dans une explosion de myriades de lumières, le dieu Soleil lui apparut, sous une forme humaine. Éblouie, elle perdit totalement connaissance. Lorsque Krishna naquit. Devaki fut prévenue par un ange que son frère, Kansa, essayera de tuer son garçon, alors elle s’enfuit de la cour pour aller vivre au milieu des bergers au pied du mont Méru.
Kansa envoya un serpent géant à crête rouge tuer son neveu, mais Krishna réussit à tuer le serpent en le piétinant. Kansa ayant échoué, un démon femelle appelé Putana, dont les mamelles étaient pleines de poison, tenta d’allaiter l’enfant. Mais Krishna suça ses seins avec une telle puissance qu’elle se fripa et tomba raide morte. En grandissant, Krishna fut protégé par les bergers et se cachait sur les collines ou dans les forêts, où il prêchait la non-violence, l’amour de l’humanité et professa ce que nul n’avait dit avant lui : « Rendez le bien pour le mal, oubliez vos souffrances et pensez à celles des autres » Ou « Renoncez aux fruits de votre travail, faites que le travail soit votre seule récompense. »
Kansa finira cependant, par avoir raison de Krishna. Après avoir participé à un tournoi d’athlétisme, à Mathura, la ville de kansa, Krishna sera arrêté par les soldats de son oncle et attaché à un cèdre. Le berger sera ensuite martyrisé par les archers de Kansa et succombera à ses blessures. Krishna deviendra la divinité la plus vénérée de l’Inde et inspirera la création de nombreuses sectes bhakta dédiées à son adoration. La mort de Krishna, au cours de l’année 3102 av. J.-C., marqua sur la terre le début de l’AGE DES TENEBRES appelé « Kali Yuga ». Un « yuga » est la division d’une grande année (25920 ans) : il y a huit « yugas » au cours d’un cycle complet de précession.
Dans les traditions occidentale et orientale, ce grand virage cosmique commença en 3102 avant J.-C. et se termina en 1899. Pour célébrer la fin du Kali Yuga les francs-maçons ont fait érigés des monuments gigantesques dans le centre de toutes les grandes villes du monde occidental. Nous y reviendrons dans d’autres vidéos… Dans l’obscurité naissante de l’âge des ténèbres, Krishna mourrait, mais un autre grand personnage arrivait à l’âge adulte : un porteur de lumière allait s’incarner, comme le fera aussi le Christ, trois mille ans plus tard. Ce grand personnage fut l’incarnation directe de ‘’Lucifer’’, nous lui consacrerons notre prochaine vidéo.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 20:18
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 8) Le Règne de la Matière
Ouroboros 8
Peu avant le IIIe millénaire avant J.-C., l’humanité entra dans l’ère du Taureau (3500 à 1350 av. J.-C.). Cette ère marqua aussi le début de l’âge des ténèbres, le « Kali Yuga », qui s’étendit de l’année 3102 av. J.-C. à l’an 1899 de notre ère. Durant cette période, il se produisit en Chine, un événement obscur qui est encore enveloppé aujourd’hui, du plus grand mystère. Les Chinois menaient à cette époque une vie nomade et tribale, quand dans l’un de leurs campements naquit un « être extraordinaire », un être céleste qui s’incarna dans un enfant. Il venait offrir à l’humanité une nouvelle forme de « Sagesse ».
Une Sagesse qui ne disait pas que la bonne conduite devaient être récompensée et que la mauvaise, punie ; excepté par les hommes eux-mêmes. Une Sagesse pratique et prudente, qui conseillait ce qu’il fallait faire afin de servir au mieux ses intérêts, mais n’ayant aucune dimension morale ou religieuse. Une Sagesse qui sera formalisée en 300 avant J.-C., sous la forme de livres que nous connaissons aujourd’hui sous le nom du « livre des proverbes » ou de « l’Ecclésiaste » et qui seront plus tard incorporés à la Bible. Après sa naissance, l’enfant fut envoyé dans une école du Mystère pour y être élevé. Un cercle de mages travailla intensément à son éducation, lui permettant de prendre part aux cérémonies les plus secrètes, façonnant son âme jusqu’à l’âge de 40 ans, où il eut une révélation. Il fut le premier « homme » de l’humanité à être capable d’envisager la vie sur Terre de façon totalement ‘’Rationnelle’’. A l’époque d’Orphée, il était impossible de penser aux nombres sans prendre en compte leurs significations spirituelles, mais grâce à cet « homme » il devint possible de penser au nombre sans connotation symbolique, de les envisager comme de simples instruments de mesure ou de quantité, ou spirituelle. Grâce à « lui », l’humanité fut désormais libre de mesurer, de calculer, de fabriquer et de construire librement. Cet « homme » s’appelait LUCIFER. Au cours de son incarnation terrestre, pour une raison inconnue, et qui demeure toujours un grand mystère pour les historiens, les hommes abandonnèrent la vie tribale et commencèrent à vivre spontanément dans des sociétés hautement organisées et des villes de tailles gigantesques. De manière toujours inexpliquée, ils se mirent aussi à réaliser des exploits techniques extraordinaires comme les grandes pyramides du plateau de Gizeh ou le temple de Baalbek au Liban, constitué d’un seul bloc de granite sculpté de 1000 tonnes, qu’il serait toujours impossible de soulever aujourd’hui.
Sous l’ère du Taureau, les premières grandes civilisations semblaient surgir de nulle part : - La civilisation Egyptienne avec le culte du taureau Osiris. - La civilisation Crétoise avec ses célèbres courses de taureaux. - La civilisation Sumérienne dominé par le héro Gilgamesh et son célèbre combat avec le taureau céleste. En 2500 av. J.-C. une nouvelle façon de penser venue d’Extrême-Orient, provoque une immense vague de changements dans le monde.
Nous savons par Plutarque que le fils d’Orphée, Asclépius, était assimilé à Imotep et qu’il vécu aux environs de 2500 av. J.-C. (ou entre 2800 et 2700 avant J-C. selon les historiens modernes). Dans l’Antiquité, Imhotep, vizir du grand roi égyptien Djoser (Ancien Empire – IIIe dynastie), était connu comme le grande maître bâtisseur et l’architecte de la grande pyramide à degrés de Saqqara. Au XIXe siècle, les archéologues qui faisaient des fouilles au pied de cette pyramide découvrirent des trésors dans une cache, scellés dans le bâtiment depuis sa construction et que l’on appelle encore aujourd’hui les « choses impossible d’Imhotep ». Certaines d’entre elles sont toujours exposées au Metropolitan Museum de New York.
Outre son immense talent de bâtisseur, Imhotep fut également connu pour avoir été remarquable sculpteur de vases de pierre, qu’ils seraient encore pratiquement impossibles à reproduire aujourd’hui. Leurs goulots étroits et leurs amples corps laissant les spécialistes vraiment perplexes. Il se demandent toujours comment le cristal de roche dans lequel ces vases ont été taillés a pu être évidé de la sorte. Sous l’ère du Taureau apparue aussi sur le plateau de Gizeh, la Grande Pyramide que les égyptologues attribuent généralement à Khéops (Ive dynastie), dont le règne s’étendit quelque part entre 2620 et 2516 av. J.-C. La Grande Pyramide, solidement érigée et orientée aux quatre points cardinaux avec une précision remarquable et l’une des 7 merveilles du monde.
Les égyptologues pensent que l’architecture égyptienne a évolué de la simple tombe, appelée mastaba, à la pyramide à six degrés, pour culminer vers la sophistication et l’extrême complexité de la Grande Pyramide. En l’absence de preuves convaincantes et du fait que la grande pyramide ne contient aucun élément organique qui pourrait permettre de la dater au moyen du carbone 14, on dit habituellement que sa construction aurait débuté vers 2560 av. J.-C, sous la Ive dynastie, et aurait duré environ une vingtaine d’années selon l’historien antique Manéthon. Les égyptologues modernes la considérant comme une tombe, il est conventionnellement admis aujourd’hui que les puits dirigés vers les étoiles depuis les chambres du roi et de la reine permettaient à l’esprit du pharaon de sortir de la pyramide après sa mort pour rejoindre sa demeure céleste.
L’Ancienne Tradition Secrète nous révèle qu’en réalité, la Grande Pyramide avait une toute autre fonction, bien plus importante, que celle d’aider l’esprit du pharaon à atteindre les sphères célestes. Elle nous dit que contrairement à ce que pensent les égyptologues, la momification et les objets funéraires n’ont jamais eu pour but de servir au pharaon, dans l’au-delà. Au contraire, le véritable but des rites funéraires était de permettre aux objets qui étaient placés autour du sarcophage d’exercer une très forte attraction magnétique sur l’esprit ascendant du pharaon, pour l’inciter à revenir s’incarner le plus rapidement possible. En réalité, les anciens égyptiens pensaient que si le corps était préservé après la mort, il resterait un point d’ancrage pour l’esprit qui venait de le quitter et exercerait une forte attraction qui le pousserait à revenir sur la Terre.
Les spécialistes de l’Egypte ancienne n’ont jamais véritablement compris que l’essence même de l’ancienne civilisation égyptienne était le désir de sublimer la matière. C’est cette volonté novatrice et complètement révolutionnaire pour l’époque, de travailler la matière, de la couper et de sculpter la pierre ancienne que symbolisaient les vases d’Imhotep. Le véritable art d’Imhotep, était de façonner la matière, de façon à l’imprégner d’intentions sacrées, jusqu’à ce que chacune de ses particules ait été rendue spirituelle. La Grande Pyramide représentait en réalité la toute première manifestation de ce désire et fut la plus gigantesque machine à réincarnation jamais créée !
L’Ancienne Tradition Secrète enseigne que la Grande Pyramide fut construite en 3500 avant J.-C, avant même la fondation des grandes civilisations égyptiennes et sumérienne, à une époque où le Sphinx, les cercles de pierres mégalithiques et autres monuments « cyclopéens » étaient les seules grandes constructions sur la Terre. De plus, elle enseigne que la pyramide à six degrés et les autres moins importantes représentaient non pas une ascension, mais bien au contraire, un déclin… La civilisation égyptienne représentait le nouvel élan de l’évolution humaine… Elle initia la grande mission spirituelle de l’Ouest, qu’on appela, dans le soufisme ou la franc-maçonnerie : l’œuvre ou le Grand Œuvre en Alchimie.
Contrairement à la civilisation orientale qui enseignait que la Matière (maya) était une illusion, les égyptiens, eux développèrent des techniques pour la sublimer et la rendre ‘’Sacrée’’. Le summum de la magnificence de la matière fut atteint par la création de la « Pierre Philosophale ». C’est l’œuvre des Œuvres, le travail de la matière le plus « sacrée » qu’il soit possible d’effectuer car il façonne la matière à l’image de la Création. Bien qu’il soit certain que l’Alchimie puise son essence dans des temps plus anciens, comme l’atteste l’Orichalque des Atlantes, elle ne fera ‘’officiellement’’ son apparition qu’à partir de l’Égypte hellénistique des Ptolémées entre le 1er siècle av. J.-C (avec Bolos de Mendès) et 300 après J.-C. (avec Zosime de Panopolis). (Voir notre vidéo : La Pierre Philosophale)
Au moment où naissait la civilisation égyptienne, aux environs de 3250 av. J.-C., apparut entre le Tigre et l’Euphrate la civilisation sumérienne. Dans les premières villes sumériennes, les maisons abritaient les statues des ancêtres et de dieux mineurs. On gardait parfois un crâne, dans lequel habitait un esprit. Mais le grand esprit, celui qui avait pour tâche de protéger l’intérêt de la ville, habitait dans la « maison de dieu » : un grand bâtiment au centre des temples. Les villes grandissaient, tout comme les « maisons de dieu », qui finirent par devenir des Ziggourats, de grandes pyramides à degrés en briques crues. Au centre de chaque ziggourat, il y avait une grande pièce où trônait la statue du dieu, incrustée de métaux et de pierres précieux et enveloppée dans des vêtements éblouissants.
D’après les textes cunéiformes, les dieux sumériens aimaient manger et boire et appréciaient la musique et la danse. Ils avaient aussi besoin de lits pour dormir et pour faire l’amour avec d’autres dieux. On leur faisait donc des offrandes appropriées : nourriture, lits, habits, parfum etc… Comme pour les objets funéraires égyptiens, le but de ces offrandes était d’essayer de séduire les dieux afin qu’ils viennent habiter dans le monde matériel : on voulait leur rappeler les plaisirs sensuels qui leur étaient refusés dans le monde des esprits. Les cylindres sumériens nous montrent des corps humains surmontés de nids d’abeilles en guise de tête car à cette époque, la conscience individuelle était comprise comme étant constituée par différents centres de conscience qui pouvaient être partagés, ou même se déplacer d’un esprit à un autre, comme les abeilles de ruche en ruche.
L’abeille est un symbole extrêmement important dans la tradition secrète car elle possède une sorte de génie préconscient. Dans la construction de la ruche, les abeilles incorporent des données étonnamment précises comme, par exemple, l’angle de rotation de la Terre. C’est précisément à cette sorte de génie préconscient que Freud et Jung pensaient quand ils parlaient de l’idée que notre esprit porte en lui des complexes psychologiques, indépendants de notre conscience et qui, à un certain degré, peuvent même être considérés comme autonomes. Jung finit même par décrire ces complexes psychologiques comme les sept déités planétaires de la mythologie et les appela ; les sept archétypes majeurs de l’inconscient collectif.
L’histoire qui nous est parvenue de Gilgamesh, le roi sumérien d’Uruk en 2100 av. J.-C, a été reconstituée à partir d’un ensemble de tablettes d’argile, qui furent découvertes au XIXe siècle. Bien que rien ne semblaient pouvoir lui résister, son histoire nous raconte que Gilgamesh finit cependant par échouer aux épreuves que le grand meneur de l’humanité Ziusudra (autre nom de Noé/Dionysos) lui soumis. Ziusudra lui avait dit : « Je vais te révéler un secret des dieux. Il y a, au fond de la mer, une plante qui pique comme la rose. Si tu peux la ramener à la surface, tu redeviendras jeune. C’est la plante de la jeunesse éternelle. » En réalité, Ziusudra lui révélait comment plonger dans les mers qui avaient recouvert l’Atlantide pour retrouver la connaissance secrète perdue dans le Déluge. Mais alors que Gilgamesh se reposait sur une plage après avoir réussit à cueillir la plante, un serpent la renifla et la lui vola.
Au moment de la mort de Gilgamesh, nous nous trouvons à la période des grandes ziggourats, et de l’histoire de la tour de Babel : la tentative de construire une tour qui toucherait les cieux et l’impossibilité de trouver une langue commune qui réunirait l’humanité. Cette histoire montre que les nations et les tribus commençaient à avoir à leurs propres systèmes de croyance et qu’ils perdirent de vue les dieux supérieurs et le Grand Esprit cosmique qui confère à chaque partie de l’univers une destinée commune. La tour de Babel devint alors un mythe mais son histoire en réalité symbolisait une tentative ratée d’atteindre les cieux par des voies matérielles, celle des ziggourats. La tour de Babel fut construite par Nemrod le Chasseur, présenté dans la Genèse comme un fils de Koush, lui-même fils aîné de Cham et petit-fils de Noé.
La Genèse appelle Nemrod « le premier potentat du monde », mais il fut en réalité celui que l’on nommait « Enmerkar » ou « Enmer le Chasseur », le premier roi d’Uruk. Nemrod provoquait Dieu, il fut le premier homme après le Déluge qui chercha à atteindre le pouvoir pour le pouvoir, par la cruauté et la décadence. La tradition hébraïque, raconte qu’en entendant une prophétie qui annonçait la naissance prochaine d’Abraham, Nemrod commandita un épouvantable massacre d’enfants. En réalité, et nous ne le cacherons pas, il alla beaucoup plus loin, puisqu’il pratiquait aussi le sacrifice des enfants et les enterrait dans les fondations de ses grands bâtiments.
Mais tournons nous maintenant vers l’enfant de cette prophétie, le grand Patriarche Abraham, que l’on considère aujourd’hui comme l’ancêtre des peuples hébreux et arabes. La tradition secrète dit qu’en 2000 av. J.-C, alors qu’il se promenait dans sa ville natale d’Ur (Uruk), il décida de devenir un nomade du désert pour redécouvrir le sens du divin qui était en train de se perdre. En Égypte, le pharaon lui donna une de ses filles, appelée Agar, qui devint la servante de sa femme Sarai. Agar eut un premier fils, Ismaël, qui deviendra le père des nations arabes. À cette époque, les mariages se faisaient surtout au sein de la tribu ou de la famille. Les pouvoirs surnaturels se transmettaient par le sang et le mariage entre les personnes de même lignées renforçait ces pouvoirs. Le mariage de personnes de tribus différentes, lui, pouvait aboutir à un échange de pouvoirs et de connaissances.
Agar, la fille du Pharaon, symbolisa cette « échange » Abraham reçut l’initiation égyptienne des mains même du Pharaon. Mais quelle forme d’initiation, s’agissait-il ? Nous ne pouvons révéler les secrets du Mystère, néanmoins nous pouvons vous en faire comprendre le sens : Le candidat à l’initiation était allongé dans une tombe en granite et plongé par des prêtres, dans une transe profonde, proche du sommeil. Dans cet état, les prêtres l’aidaient à détacher son corps végétal et donc son esprit de son corps physique, qui flottait comme un fantôme au-dessus de l’entrée de la tombe. Son corps végétal était ensuite « modelé » par des prêtres afin qu’une fois réintégré dans son corps physique, ce dernier puisse se servir consciemment de ses organes de perception. Après trois jours de ce traitement, le candidat était considérer comme « né à nouveau », ou « initié ». Dés ce moment, un Hiérophante lui attrapait la main droite et le sortait du cercueil. Dans la philosophie occulte, le corps végétal est de la plus haute importance. Il contrôle non seulement des fonctions physiologiques vitales, mais aussi les chakras qui sont les organes du corps végétal. De fait, ce corps devient un portail entre le monde physique et le monde des esprits. Dés lors, si les chakras sont animés, ils peuvent conduire a des pouvoirs de perception et d’influence surnaturelles, de guérison et à la capacité de communiquer avec des êtres désincarnés. Cette cérémonie du sommeil qui fut enseignée dans toutes les écoles du Mystère et qui est encore pratiquée aujourd’hui dans certains cercles initiatique, était également réservée aux malades. Pendant trois jours de sommeil, les initiés travaillaient sur leur corps végétatif pratiquement de la même manière que lors du processus d’initiation. La personne qui subissait ce traitement pouvait avoir des visions très réalistes, dirigées par les initiés. Elle était d’abord plongée dans l’obscurité la plus totale, ce qui lui faisait perdre toute conscience d’elle-même, et lui donnait l’impression de mourir. Puis elle se sentait revenir et, guidée par un être à tête d’animal, elle voyageait à travers de longs tunnels et une série de chambres. À d’autres moments, elle était défiée ou menacée par d’autres dieux à tête d’animal et des démons, y compris des crocodiles monstrueux qui la déchiquetaient. Dans Le Livre des morts égyptien, le candidat passe devant ces gardiens du seuil en affirmant : « Je suis le Gnostique, je suis celui qui sait. » Une fois la formule prononcée, il voyait une lumière aveuglante passer à travers les fissures du portail. Il devait alors s’écrier : « Laissez-moi entrer ! Laissez-moi devenir un être spirituel, un pur esprit ! Je me suis préparé grâce aux écritures de Thot ! » Enfin, dans les vagues de lumière ondulante, émergeait la vision de la déesse Mère allaitant son enfant. C’était une vision apaisante, car elle le ramenait à l’époque paradisiaque, antérieure à la séparation du Soleil et de la Terre, quand celle-ci était illuminée de l’intérieur par le dieu Soleil ; une époque sans frustration, sans maladie et sans mort. (Voir les 2 premières vidéos d’Ouroboros). Cette vision projetait aussi l’initié dans le futur, au moment ou la Terre et le Soleil seront de nouveau réunis et où la Terre sera à nouveau transfigurée par le Soleil. De tout temps et partout dans le monde, les personnes qui priaient ou méditaient sur l’image de la déesse Mère et de son enfant, ont vu se produire des miracles de guérison. Des miracles analogues se produisent toujours aujourd’hui en priant la Sainte Vierge (la représentation chrétienne de la déesse Mère). Après son séjour en Egypte, Abraham prit le chemin de l’ouest, vers la région que nous appelons aujourd’hui la Palestine. Il dut armer et entraîner ses serviteurs afin qu’ils viennent en aide à son frère, capturé par des bandits.
Après une bataille sanglante, il traversa une vallée (la vallée de Cédron actuelle) où il rencontra un homme mystérieux appelé Melchisédek. Comme pour Énoch, la Bible ne mentionne que très furtivement Melchisédek, mais il a toujours plané sur ces lignes un inexplicable sentiment de « Sacré » et de non-dit… Genèse 14, 18-20 : « C’est Melkisédeq, roi de Salem, qui fournit du pain et du vin. Il était prêtre de Dieu, le très-Haut, et il bénit Abraham en disant : Béni soit Abraham par le Dieu Très-Haut qui crée ciel et terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut qui a livré tes adversaires entre tes mains ! Abraham lui donna la dîme de tout ».
Nouveau Testament, Hébreux 6, 20 -7, 1 à 5 : « … là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus, devenu grand prêtre pour l’éternité à la manière de Melkisédeq ». « Ce Melkisédeq, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut, est allé à la rencontre d’Abraham, lorsque celui-ci revenait du combat contre les rois, et l’a béni. C’est à lui qu’Abraham remit la dîme de tout. D’abord, il porte un nom qui se traduit « roi de justice », et ensuite, il est aussi roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix. Lui qui n’a ni père, ni mère, ni généalogie, ni commencement pour ses jours, ni fin pour sa vie, mais qui est assimilé au Fils de Dieu reste prêtre à perpétuité. Contemplez la grandeur de ce personnage, à qui Abraham a donné en dîme la meilleure part du butin, lui, le patriarche ». « Ce témoignage en effet, lui est rendu : Tu es prêtre pour l’éternité à la manière de Melkisédeq ».
Qui était ce roi si mystérieux appelé Melchisédek, qui selon la Bible, semblait vivre éternellement ? Si la Bible reste muette à ce sujet, en revanche la Kabbale nous dit que Melchisédek est l’identité secrète de Noé (ou Dionysos), le grand chef atlante qui a appris l’agriculture, la culture du maïs et du vin à l’humanité et qui n’est jamais vraiment mort, mais s’est seulement déplacé dans une autre dimension. C’est donc Noé, en réalité qui réapparut sous les traits de Melchisédek pour devenir le maître spirituel d’Abraham et l’initier aux niveaux supérieurs de l’existence. Mais alors, quelle sorte d’initiation était venue chercher Abraham chez Melchisédek ? Dans certaines formes d’initiation, il est extrêmement important qu’à un moment le candidat éprouve réellement le sentiment, qu’il va mourir… Cette phase de l’initiation est symboliquement représentée dans la Bible par Abraham qui se prépare à sacrifié son fils Isaac sur le Mont Moriah. Cela permet à l’initié de ressentir la tragédie de sa propre vie et une sorte de catharsis. Il peut alors commencer à juger sa propre vie comme le feront après sa mort, les anges et les démons.
Mais au cours de l’initiation, il arrive aussi un moment ou il devient indispensable de bloquer temporairement la perception du monde des esprits. Cela permet au cerveau de devenir un organe de pensée à part entière, et non plus seulement un organe de perception spirituelle. Cette une étape indispensable pour développer le libre arbitre, et permettre à l’initié d’agir sur le monde en toute conscience. Dans l’Ancienne Tradition Secrète, le sacrifice du chakra du troisième œil à lieu sur l’autel de Melchisédek, le grand prêtre des mystères du Soleil. C’est cette phase de l’initiation que symbolisait l’Ange qui remplaça, Isaac par un Bélier dont les cornes étaient prises dans des épines de broussailles (ou la Pensée remplaçant les deux pétales du chakra du troisième œil).
C’est pour cette raison que « Jéhovah », le grand esprit de la Lune, ordonnait aux juifs de rejeter les expériences de l’extase mystique, car sans la pensée, les Juifs n’auraient jamais pu s’émanciper de l’esprit de tribu. C’est ce que signifiait dans la Bible, la promesse que fit l’Ange à Abraham, pour avoir épargné Isaac, la promesse que sa descendance deviendra un jour le grand peuple hébreu…
Dans la prochaine vidéo, nous voyagerons au cœur du IIe millénaire avant J.-C, nous partirons à la rencontre de Moïse, nous marcherons avec les hébreux et nous ferons toute la lumière sur le mystérieux pharaon Akhenaton.
olive & popeye
Messages : 560 Date d'inscription : 24/12/2011 Age : 47
Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 20:42
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 9) Moïse et YHWH
Ouroboros 9
Le IIe millénaire av. J.-C. fut une période très importante pour l’humanité car à travers le Judaïsme elle allait évoluée vers un nouveau niveau de conscience, un nouveau stade de la Pensée. Les historiens situent traditionnellement l’Exode des hébreux pendant le règne du pharaon Ramsès II, entre 1279 à 1213 av. J.-C. Ramsès II, fût l’un des plus célèbres pharaons d’Égypte et nous lui devons, entre autre, les deux temples d’Abou-Simbel, celui d’Amon à Ouadi es-Seboua, de Ptah à Gerf Hussein et de Rê à Derr. Il y a cependant un gros problème, les spécialistes n’ont jamais trouvé la moindre traces des hébreux dans les couches archéologiques correspondant au règne de Ramsès II. C’est ce qui à fait longtemps dire que les histoires bibliques sur l’origine des Juifs, comme l’Exode, n’étaient basées sur aucun fait réel historique.
D’après l’Ancienne Tradition Secrète, Moïse ne vécut pas sous Ramsès II, mais naquit en 1540 av. J.-C. Il fut donc en réalité élevé en prince égyptien sous le règne de Néferhotep 1er, au milieu du XVIe siècle av. J.-C. Artapanus, un historien juif (IIe siècle av. J.-C.), raconte comment le prince « Mousos » devint un administrateur très connu sous le règne de Chenephres (également connu sous le nom Chaneferré ou Sobékhotep IV), le successeur de Néferhotep 1er, au milieu du XVIe siècle av. J.-C. Le véritable pharaon de l’exode (1447 av. J.-C.) était donc Ouadjekhâ, le successeur de Chenephres.
Les fouilles archéologiques effectuées récemment dans les couches correspondant au règne de d’Ouadjekhâ révèlent les restes d’un village de travailleurs étrangers ou d’esclaves, comme ceux qui sont décrits dans le papyrus de Brooklyn, ainsi que des charniers et les preuves d’inhumations de masse qui semblent confirmer l’histoire biblique du peuple hébreux en Egypte. Le prince « Mousos » fut initié à l’école du Mystère d’Héliopolis, mais le pharaon étant jaloux de lui, Mousos du partir en exile dans le désert. Dans le désert, il rencontra un vieux sage, Jéthro était éthiopien, grand prêtre et gardien d’une collection de tablette de pierre. Lorsque Moïse épousa sa fille, il reçut aussi l’initiation de Jéthro.
Au cours de cette initiation, Moïse monta sur le mont Sinaï et rencontra Dieu. Il vit un buisson qui n’était pas consumé par les flammes et comprit qu’il avait une mission : celle d’œuvrer pour le bien de l’humanité, et de la mener vers « la terre où coule le lait et le miel ». Mais alors que Moïse hésitait devant l’ampleur de la tâche, Dieu se fit plus présent : « Tu prendras ce bâton en main, et c’est avec celui-là que tu accomplira les signes miraculeux. » Qui était ce Dieu, qui apparût à Moïse à travers le buisson ardent ? Comme nous l’avions déjà vu, Elohim était le nom donné aux Sept Esprits du Soleil qui œuvraient ensemble, alors que « Jéhovah » ou « YHWH » désignait celui qui se sépara des six autres pour défendre la Terre des attaques de Vénus/Lucifer, au début du monde.
YHWH fut en réalité le Dieu vengeur et coléreux, qui se manifesta à Moïse lors de l’Exode et qui deviendra plus tard « Allah » chez les musulmans. A cette époque, les hébreux avaient toujours partiellement accès au monde des esprits, mais de manière incontrôlée et exubérante, comme les fidèles d’Osiris. Par Abraham et son initiation au sacrifice du chakra du troisième œil sur l’autel de Melchisédek (voir Ouroboros 8), l’humanité était poussée à rejeter les expériences de l’extase mystique, car sans la pensée, l’homme n’aurait jamais pu s’émanciper de l’esprit animal et développer la liberté de penser et le libre arbitre. Du temps d’Abraham, cette nouvelle évolution de conscience était nécessaire aux hébreux pour s’émanciper de l’esprit de tribu et tendre vers un peuple à part entière, libre de penser. Par Moïse et sa soumission à la volonté de YHWH, la conscience du peuple hébreu allait en plus accéder aux notions de CULPABILITE et de MORTALITE. Quand Moïse retnourna en Egypte, il était déterminé à convaincre le pharaon de libérer le peuple hébreu. Il était avec son frère dans la salle du trône, face au pharaon, quand Aaron jeta le « bâton de dieu » à terre, se transformant en serpent. La légende populaire veut que ce bâton ait été fabriqué du bois de l’arbre du jardin d’Eden. En réalité, il symbolisait surtout la dimension végétale du cosmos et indiquait que par l’initiation de Jéthro, Moïse pouvait désormais aussi bien manipuler ce qui se passait dans son corps que dans le cosmos, autour de lui.
Ce bâton était le signe que Moïse maîtrisait désormais la conscience animale du Serpent/Lucifer, qu’il était capable de la soumettre à sa volonté et de s’imposer une discipline morale. C’est toujours ce bâton, qu’il utilisera plus tard pour châtier les égyptiens ; faire tomber le feu et la grêle du ciel, provoquer une invasion de sauterelle, ouvrir la mer rouge ou encore faire jaillir une source d’un rocher. C’est encore avec ce bâton qu’il disciplinera son peuple lors de l’Exode, car Moïse était un guide très exigeant et le comportement des hébreux, rarement à la hauteur de ses espérances. Peu après leur fuite d’Egypte et la mort d’Aaron, sur la montagne de Hor, les Hébreux reprirent leur exode dans le désert, mais à cause de la famine, ils commençaient à perdre patience et à regretter l’Egypte.
Ils se sentaient abandonnés et livrés à eux même, commencèrent à perdre leurs repères spirituels et à se demander s’ils avaient bien fait de faire confiance à Moïse. Pour avoir douté de leur foi en lui, YHWH les frappa de la peste et leur envoya des serpents brûlants dont la morsure fit périr un grand nombre d’entre eux. Depuis le sacrifice du chakra du troisième œil d’Abraham sur l’autel de Melchisédek, les hébreux s’étaient émancipés de l’esprit tribal, mais en perdant en grande partie la perception animale des esprits, ils avaient aussi érigé le bien-être du corps en culte, ce qui les conduisait fatalement à une mort spirituelle. Moïse se rendit alors sur le mont Sinaï, là ou Dieu lui était déjà apparut sous la forme du buisson ardent, et l’implora de faire cesser son châtiment. L’épisode du mont Sinaï va donc avoir une importance capitale dans la mission de Moïse, car à partir des évènements extraordinaires qui s’y dérouleront, il ancrera définitivement dans la mémoire de son peuple, la crainte et une foi indéfectible en YHWH. A peint eut-il terminé d’implorer Dieu qu’il vit un grand serpent se glisser dans les broussailles. Il le suivit en fut témoin d’une scène extraordinaire. Le serpent s’était arrêté sur un quartier de roc et Moïse vit à coté de lui un autre serpent blessé, perdant son sang et prêt à expirer. Il vit le premier serpent frotter le serpent malade avec une herbe dont il ignorait le nom et le guérir. Moïse s’empressa alors de ramasser l’herbe restée sur le roc et rentra au camp. Il utilisa l’herbe des serpents sur un vieillard mourant, en la frottant légèrement sur les ulcères enflammés qui couvraient son corps et il le vit guérir.
Il remercia Dieu d’avoir exaucé sa prière, puis il coupa en deux le brin d’herbe et en donna une moitié au vieillard. Ils firent tous deux la même opération sur l’ensemble des Hébreux et constatèrent que le mal avait cessé. Au bout de trois jours, il n’en restait plus aucune trace. Moïse demanda à son peuple de rendre grâce à Dieu et en mémoire de la guérison obtenue, il fit faire un grand serpent d’airain qui fut promené dans camp après avoir été fixé sur une perche en fore de croix. C’est pourquoi dans la Bible on dit que les Hébreux avaient été guéris par la vue du serpent d’airain. Le Serpent d’Airain (symbole de Venus/Lucifer) représentait l’envie animal, brûlée par les désirs terrestres, que l’homme devait apprendre à maîtriser, pour s’élever.
On retrouve cette interprétation symbolique dans l’évangile de Jean (III, 14), lorsque Jésus déclare à Nicodème : « Dieu même que Moïse éleva le serpent au désert, ainsi faut t’il que soit élevé le fils de l’homme ». Jean semblait voir en réalité dans le symbole du serpent d’airain, l’annonce de la crucifixion de Jésus-Christ ; le terme « élevé » portant alors le sens de « transfiguré » ou « transformé ». Jean suggérait ainsi que le serpent d’airain était le symbole de la transfiguration du corps matériel de l’humanité. L’alliage de cuivre dont était fait le serpent d’airain, représentait la dualité de 2 forces complémentaires et l’axe vertical de la perche autour duquel il s’enroulait, la guérison spirituelle. C’est le même symbole qui est représenté par le caducée d’Hermès dans les écoles du Mystère. Peu de temps après, Moïse réunit quelques amis fidèles, dont le vieillard qui avait été guéri en premier, pour les initier aux sciences qu’il possédait. Il leur expliqua comment il avait trouvé l’herbe et les conduisit sur le mont Sinaï, à sa recherche. Le serpent d’airain de Moïse fut conservé longtemps dans les trésors d’Israël, puis on en perdit la trace. Cependant l’initiation et le secret de l’herbe dont il faisait l’objet fut transmise de génération en génération, jusqu’à l’époque de la première croisade. A la fin du XIIe siècle après J.-C. un groupe de croisé dirigé par le Seigneur Prussien Johannès Ralp (ou Jean de Ralp) se dirigea alors sur les traces de Moïse et construisit un couvent sur les flancs du Sinaï. C’est le célèbre monastère orthodoxe de Sainte-Catherine qui s’y trouve encore aujourd’hui.
Ils fondèrent ensuite l’Ordre du Serpent d’Airain qui agissait sur 3 plans : MATERIEL par la délivrance des captifs en Terre Sainte, INTELLECTUEL par l’étude des sciences et SPIRITUEL par le culte d’YHWH. Ils instituèrent le grade du « Serpent d’Airain » sur les lieux même de l’événement biblique, et ainsi œuvraient à l’élévation du corps, de l’âme et de l’esprit de l’homme, là où Moïse effectua le même travail. Leur Grand Maître leur demanda alors un serment terrible : Cent chevaliers devaient, pendant six mois, protéger les pèlerins aux confins de la Palestine et délivrer les prisonniers de l’esclavage. Puis ils retournaient au Sinaï et cent autres les remplaçaient. Cent chevaliers recherchaient les simples et autres herbes médicinales, et les autres se livraient à des exercices de piété et à l’étude des sciences. Tous les ans, quatre d’entre eux étaient missionnés pour prêcher la morale chrétienne dans les quatre parties du monde, puis ils revenaient au Sinaï après une durée limitée. Ils initiaient ceux qu’ils avaient délivrés et qu’ils en jugeaient dignes. Ainsi fut fondé l’Ordre des Chevaliers du Serpent d’Airain qui, depuis reprit vigueur en Écosse et qui constitue encore aujourd’hui le vingt-cinquième grade de la Maçonnerie Écossaise.
Mais revenons à Moïse… Selon la Bible, il redescendit aussi du Sinaï en portant avec lui les Tables de la loi, que nous connaissons tous sous le nom des « Dix commandements ». La tradition raconte qu’il écrivit sous la dictée de Dieu les dix commandements et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires (la Torah écrite), dont le commentaire, initialement non écrit, mais également inspiré par Dieu et véhiculé sous forme de tradition orale, constitue, selon le judaïsme rabbinique, la Torah orale. Outre son initiation par Jéthro lors de son exile forcé dans le désert et sa première rencontre avec YHWH (le buisson ardent), nous savons que le prince Moïse avait également eu dans sa jeunesse accès à celle des prêtres d’Osiris.
Se peut-il que certains des enseignements de Moïse aient puisés leurs sources dans la sagesse de l’école égyptienne du Mystère ? Il est curieux de noter que dans la formule 125 du livre des morts égyptien, l’esprit doit dire à Osiris qu’il à mené une vie juste, puis nier avoir commis une liste spécifique d’actes immoraux devant les quarante-deux juges des morts : « Je n’ai point volé, je n’ai point tué, je n’ai pas fait de faux témoignages,… » Cette formule semble de toute évidence, avoir anticipé les Dix Commandements. Les Dix Commandements et les autres lois de l’Exode et du Deutéronome forment des enseignements publics de Moïse. Ils sont destinés à tous. La tradition ésotérique dit qu’en même temps, il enseigna la Kabbale à soixante-dix anciens et leur prodigua les enseignements secrets et mystiques du Judaïsme. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Égyptiens avaient une compréhension très pointue des mathématiques et ils étaient très présents dans leur art. L’œil d’Horus qui est habituellement représenté sous la forme de l’œil oudjat, est en réalité composé d’un certain nombre de hiéroglyphes qui représentent chacun une fraction mathématique, qui additionnée donne le rapport 63/64. Il est extrêmement intéressant de noter que l’inverse de ce rapport (64/63), représente le Comma Pythagoricien. Le comma pythagoricien ou « Comma Diatonique » est l’intervalle existant entre 7 octaves pures et 12 quintes pures. Il est inférieur à un quart de demi-ton et égal approximativement à 23,45 cents. Cette intervalle (ou différence de hauteur) apparaît lors de la construction de la gamme pythagoricienne, mais n’est pas utilisé en tant que tel dans la pratique de la musique.
Des nombres aussi complexes que le comma pythagoricien, ou d’autres nombres « sacrés » comme Pi ou Phi (nombre d’or), sont des nombres irrationnels. Leur secret est enfoui dans la structure profonde de l’univers et les égyptiens les considéraient comme les principes qui contrôlent la création et permettent la précipitation de l’Esprit cosmique dans la matière. Les scientifiques reconnaissent aujourd’hui que le comma pythagoricien, Pi, le nombre d’or (Phi) et la séquence de Fibonacci, sont des constantes universelles qui décrivent des formes complexes aussi bien en astronomie qu’en musique ou en physique. La séquence de Fibonacci est une série où chaque nombre est la somme des deux précédents (ex : 0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89, etc.)
Les spirales sont construites d’après cette séquence, elles sont innombrables dans la nature : les galaxies, les formes des ammonites et la disposition des feuilles sur une tige, entre autres. Pour les Égyptiens ces nombres représentaient aussi l’harmonie secrète du cosmos et ils les intégraient en tant que rythmes et proportions dans la construction de leurs pyramides et de leurs temples. Leurs grands temples regorgent de représentations végétales, comme les colonnes en forme de jonc de la grande salle hypostyle à Karnak. Mais c’était surtout la vie végétale qui déterminait les proportions des membres humains, celle qui arrondissait les côtes d’après une heureuse formule mathématique, que les bâtisseurs de temples cherchaient à reproduire.
Leurs temples étaient construits de cette façon, car les dieux ne pouvaient plus habiter des corps de chair et de sang. Ils étaient construits pour être à l’image du corps d’un dieu. L’esprit du dieu demeurait ainsi dans le corps matériel et végétal qu’incarnait le temple, tout comme l’esprit humain vivait dans ses corps matériel et végétal. Contrairement aux Egyptiens, les Hébreux n’ont pas laissé un héritage architectural très riche, mais par contre leur mysticisme numérique nous est parvenu à travers le langage des livres de Moïse. Le grand livre de la Kabbale est le Zohar, un vaste commentaire en cinq volumes de l’Ancien Testament, que l’on attribue traditionnellement à Moïse. D’après la Kabbale, si le monde est une pensée faite de matière, ce sont les mots et les lettres qui en ont été les instruments. Dieu à créé le monde en manipulant les lettres de l’alphabet hébreu et en créant des formes d’après elles. Les lettres hébraïques ont donc des propriétés magiques et les formes qu’elles composent dans les Écritures offrent différents niveaux de compréhension, ouvrant une infinité de sens cachés. Par exemple, si l’on écrit les versets 19, 20 et 21 du chapitre 14 de l’Exode (chacun composé de 72 lettres), les uns au-dessus des autres de façon à ce que les 72 lettres apparaissent en colonne, et qu’on lit une colonne à la fois, on découvre les 72 noms de Dieu. Chaque lettre de l’alphabet hébreu étant aussi un nombre (ex : aleph=1, beth=2, etc…), on arrive en final à des connexions complexes et riches de sens. Par exemple, le mot hébreu pour « père » ayant une valeur numérique de 3, le mot « mère » ayant une valeur de 41, le mot « fils » à alors étonnement en hébreu une valeur numérique de 44 (3+41).
La valeur numérique de la phrase signifiant en hébreu « le jardin d’Éden » étant de 144 et celle de « l’arbre de la connaissance » de 233, en divisant 233 par 144 on obtient à quatre décimales près la valeur du nombre d’or Phi, etc. Mais c’est un autre sujet, qui sortirait du cadre de cette vidéo… Nous passerons pour l’instant sous silence, toute la partie de l’Exode qui à trait à l’Arche d’Alliance, car nous lui consacrerons bientôt une vidéo entière… Selon le livre des Nombres (20, 7-13), pour avoir abreuver le peuple hébreu, en frappant de son bâton par deux fois le rocher de Meriba, en attirant l’attention sur lui et son frère Aaron et non sur le Dieu d’Israël, Moïse ne fut pas autorisé à entrer en Terre promise à la fin de l’Exode. Il fut toutefois autorisé à la contempler du haut du mont Nébo, où il mourut à 120 ans, après avoir nommé Josué comme successeur (Deutéronome, 34, 1-9). Intéressons nous maintenant à une autre grande figure du IIe millénaire avant J.-C, qui prôna aussi, contre toute attente, le Monothéisme. A l’apogée du Nouvel Empire égyptien, le pharaon Amenhotep III (ou Aménophis III en grec) dont on situe habituellement le règne aux alentours de 1391 à 1352 av. J.-C, semblait indiquer une nouvelle ère de paix et de prospérité, qui vit s’ériger les temples les plus impressionnants de l’Antiquité. Il entreprit de nombreux chantiers en Nubie, au Nord du pays. Il fit aussi agrandir considérablement le complexe de Karnak en y faisant construire le temple de Louxor. Il fit également construire l’immense « château de millions d’années », appelé aussi l’Aménophium, en face de Thèbes dont il ne reste aujourd’hui que les colosses dit « de Memnon ».
Après la naissance de trois filles, la reine Tityi donna à Amenhotep III, un fils qui allait devenir le pharaon le plus emblématique de l’histoire, Akhenaton, le dixième pharaon de la XVIIIe dynastie. Les historiens situent habituellement son règne aux environs de 1355 à 1337 av. J.-C. L’enfant fut élevé dans l’enceinte du temple et grandit avec l’impression d’être investi d’une mission cosmique et eut pour femme la très célèbre Néfertiti. Akhenaton était né avec un problème chromosomique qui lui conférait un aspect très étrange, pour ne pas dire hermaphrodite : il avait des cuisses de femme et un visage allongé, qui pouvait sembler éthéré, ou être celui d’un esprit.
A cette époque, contrairement à Babylone, où les rois pouvaient agir indépendamment du clergé, ce qui les conduisait à des comportements extrêmes et cruellement despotiques, les pharaons d’Égypte régnaient sous l’égide des prêtres. Le début du règne d’Akhenaton coïncidait avec le début d’un cycle sothique, qui d’après la théologie des prêtres égyptiens, faisait parti des plus grands cycles astronomiques à avoir façonné l’histoire du monde. Le cycle sothique est de 1460 ans. Dans la mythologie égyptienne, le début de chacun de ces cycles voyait le retour de l’oiseau Bénou, le Phénix annonçant la naissance d’un nouvel âge et d’une nouvelle pratique. Quand Akhenaton annonça la fermeture du plus beau temple du monde, à Karnak, et la construction d’un nouveau centre du culte et d’une nouvelle capitale, a mi-chemin entre Karnak et Gizeh, ce n’était pas le geste délibéré d’un individu excentrique, mais celui d’un roi initié qui exprimait la destinée cosmique.
D’après l’Ancienne Tradition Secrète, il se préparait à accueillir le retour de l’oiseau Bénou, en 1321 av. J.-C. Son premier geste fut donc de construire un nouveau temple à la gloire d’Aton, le dieu du disque solaire et d’érigé dans sa grande cour un obélisque surmonté de la pierre « Benben » où le légendaire Phénix devait venir se poser. Son deuxième geste, encouragé par sa mère, la reine Tiyi, fut de construire une nouvelle capitale pour son royaume. Il choisit comme emplacement un lieu désertique en Moyenne-Égypte, sur la rive orientale du Nil, où il fait construire la cité d’Akhenaton (« L’horizon d’Aton ») l’actuelle Amarna, à quelque 300 km au nord de Thèbes.
Il voulait déplacer l’axe du monde et déclara ensuite que les autres dieux n’existaient pas, qu’Aton était le seul et l’unique dieu. C’était là un monothéisme très révolutionnaire pour l’époque. Vénérer Isis, Osiris et Amon Râ, fut interdit et Akhenaton fit fermer leurs temples et décréta que les fêtes en leur honneur étaient désormais des superstitions. Par définition, le monothéisme élimine les autres dieux et à tendance à éliminer également les esprits et toute autre forme d’intelligence désincarnée. Seulement il faut bien comprendre que le monothéisme matérialiste, privé de la perception animal des esprits et les niant entièrement, risquait fatalement d’amener son peuple à une mort spirituelle. De même que Moïse déclara YHWH comme le Dieu Eternel, Akhenaton déclara le disque solaire physique « Aton » comme divin et source de toute bonté.
En niant l’existence des Esprits Célestes et en se déclarant seul habilité à transmettre la sagesse et l’influence du soleil physique ‘’Aton’’ sur terre, il excluait, de fait, tout le clergé et le remplaçait par sa seule personne. La grande erreur d’Akhenaton, fut donc d’avoir instauré un règne « séthien » en Egypte. Comme nous l’avons vu dans d’autres vidéos, Seth (ou Saturne/Satan) était le grand esprit du matérialisme qui a toujours travaillé à la destruction de la vraie spiritualité. Si Akhenaton, l’envoyé de Seth, avait réussi à convertir l’humanité au pure matérialisme par l’adoration du soleil ‘’physique’’, 3000 ans dévolution de la conscience humaine aurait été balayé et perdus à jamais. Après quinze ans de règne et malgré ses prières à Aton, sa fille adorée et sa mère Tiyi moururent. A partir de ce drame, Néfertiti disparaîtra des archives de la cour. Deux ans plus tard, les prêtres firent assassiner Akhenaton et mirent sur le trône, son fils Toutankhamon. Toutankhamon était né d’une relation incestueuse entre Akhenaton et l’une de ses sœurs (momie sans nom répertoriée KV35YL). Les prêtres restaurèrent sur-le-champ l’ancienne capitale de Thèbes et le culte d’Amon et des anciens dieux. La capital d’Akhenaton devint très vite une ville fantôme et chaque monument qui lui était dédié, chaque peinture le représentant et chaque mention du nom d’Akhenaton fut implacablement et systématiquement effacé…
Bien qu’il n’ait pas été aussi bien préservé que les temples égyptiens, aucun édifice ne pèse autant sur l’imagination collectif que le Temple de Salomon à Jérusalem. Dans l’imagination populaire, le personnage de Salomon est l’incarnation de la grandeur et de la sagesse royales, mais dans la tradition secrète, il est doté, comme Zarathoustra, de pouvoirs magiques lui permettant de contrôler les démons. Selon la Bible, Saül, le fils de Quish de la tribu de Benjamin et du clan de Matri, fut le premier roi des Israélites en Terre d’Israël. Son histoire est racontée dans le Premier livre de Samuel, mais contrairement à David, le second roi d’Israël, les archéologues n’ont jamais trouvé la moindre trace réelle de son existence…
Que dit alors l’Ancienne Tradition Secrète à son sujet ? Saül faisait parti des rois assujetti à Akhenaton, qui lui envoyaient régulièrement des rapports écrits sur des événements locaux. Dans ces courriers, le nom de Saül était « Labaye », le roi des Habirou (ou Apirou). Elle nous dit aussi que David, appelé alors « Tadua », fut le premier à réunir les tribus d’Israël dans un royaume dont il devint le roi en 1004 av. J.-C., ce qui correspond exactement aux dates du règne de Toutankhamon. David jeta les fondations d’un temple à Jérusalem, mais mourut avant de pouvoir le construire, laissant cette tâche à son fils Salomon qui fut sacré roi de Jérusalem en 971 av. J.-C. (fin de l’âge de bronze). Dans le folklore juif, le règne de Salomon était si fastueux que l’or et l’argent étaient aussi communs que les pierres dans les rues…
Comme les Juifs étaient nomades et n’avaient pas l’habitude de construire des temples, pour ce projet, Salomon décida de faire appel à un architecte phénicien du nom d’Hiram Abiff. Même si, comme le prouvent ses mesures consignées dans l’Ancien Testament, ce temple n’était pas plus grand qu’une chapelle, il n’en était pas moins recouvert d’ornements d’une magnificence sans pareille. En son centre se tenait le saint, plaqué d’or et incrusté de gemmes, qui avait été construit pour renfermer l’Arche d’Alliance, qui contenait les tables de la Loi. Des chérubins aux ailes déployées le protégeaient. Ils représentaient les constellations de la ceinture du zodiaque. Aux quatre coins de l’autel s’érigeaient quatre cornes représentant la Lune et un candélabre en or à sept branches, symbolisant le Soleil, la Lune et les cinq planètes principales (ou Elohim, les sept esprits planétaires).
Dans les récits bibliques, il est souvent question de grenades décoratives sculptées. Les robes des prêtres étaient incrustées de pierres précieuses qui représentaient le Soleil, la Lune, les planètes et les constellations, les émeraudes étant les seules pierres nommées. Il semble que la particularité la plus extraordinaire du temple ait été une mer d’airain ou, d’après le Coran, une fontaine de cuivre en fusion. Hiram, le maître d’œuvre, embaucha une confrérie d’artisans afin de réaliser son projet. Il les classa suivant trois degrés : Les apprentis, les compagnons et les maîtres. Hiram créa alors le concept de « confrérie », dont allait s’inspirer plus tard de nombreuses sociétés secrètes, comme la Franc-maçonnerie, dont les loges sont modelées sur le temple de Jérusalem.
Le temple de Salomon fut construit en sept ans, un âge symbolique qui indique que le Maître Maçon est parvenu à la plénitude de l’Initiation. Le temple de Salomon était construit en pierre (symbole de la stabilité), en bois (symbole de la vitalité) et en or (symbole de la spiritualité dans toute sa perfection et son inaltérabilité). Contrairement à nos cathédrales, le temple s’ouvrait à l’Est, et était ainsi éclairé par le Soleil à son levé. Son orientation était cependant la même que celle des églises, avec la plus grande longueur dans le sens Est-Ouest. A l’extérieur du temple, de chaque côté du vestibule d’entrée, se trouvait une colonne « creuse » en airain, surmontée d’un chapiteau arrondi. Le nom de la colonne de droite était Yakhin « il rendra stable » et celui de la colonne de gauche Bo’az « en lui est force ».
Ces deux noms se rapportaient à YHWH et signifiaient d’après le chamoine Crampon : Dieu établi dans la force, solidement, le temple et la religion dont il est le centre. Pour les Francs-maçons, la première colonne, « Yakhin », symbolise le principe masculin actif (Iod) et la seconde colonne « Bo’az » le principe féminin passif (Beth). Beth est la 2eme lettre de l’alphabet hébraïque et signifie littéralement Maison ou Habitation, d’où aussi l’idée de colonne creuse, de réceptacle, de caverne ou d’utérus. Dans la Kabbale, « Yakhin » représente la séphira « Netzah » de l’Arbre de vie et « Bo’az », la séphira « Hod », qui forme un groupe avec la séphira « lésod ». D’après les Kabbalistes, « lésod » se rapporte à l’attribut générateur, à la puissance fécondatrice de Dieu.
Pour parler plus clairement et en dehors du contexte Kabbalistique, ces deux colonnes que l’on appelle habituellement aujourd’hui « Jakin » et de « Boaz » exprimaient les pulsations du cosmos et étaient placées de manière à indiquer le lever du Soleil au moment des équinoxes. Elles marquaient les limites du monde crée et les limites du monde profane dont la vie et la mort sont l’antinomie extrême d’un symbolisme tendant vers un équilibre à jamais irréalisable. Les forces constructives ne peuvent agir qu’au moment ou les forces destructives ont achevé leur tâche. Ces forces antagonistes sont cependant nécessaires l’une à l’autre, de même que Lucifer à toujours été un mal nécessaire pour permettre l’évolution de la conscience humaine.
D’après certaines traditions secrètes, il existait une rivalité sous-jacente entre Salomon et Hiram. La reine de Saba rendit visite à Salomon, mais elle était également curieuse de rencontrer l’homme qui avait conçu un temple aussi miraculeux. Elle demanda à Hiram comment il avait réussi, à travers l’architecture de ce temple, à faire descendre la beauté des cieux sur terre. Il lui répondit en brandissant une croix en tau, une croix en forme de la lettre « T » Quand le regard d’Hiram se posa sur elle, elle se sentit brûler comme du métal en fusion. Beaucoup donnèrent à cette « brûlure » une connotation sexuelle, mais en réalité Hiram venait de Phénicie, où la déité principale était Astarté (Vénus).
Il est aussi intéressant de signaler à ce sujet, que dans l’ancienne doctrine secrète, le nom initial de Jérusalem était parfois nommé « Urshalem », « ur » signifiant « fondée par » et « Shalem » étant l’ancien nom d’Astarté (ou Vénus), au moment de son apparition vespérale. A l’intérieur du Temple cette déité était représentée symboliquement par des éléments décoratifs décrits dans la Bible, comme les grenades qui sont les fruits de Vénus ou encore les émeraudes, qui sont ses pierres précieuses. D’après Clément d’Alexandre, le rideau qui délimitait le saint des saints avait une découpe en forme d’étoile à cinq branches. L’étoile à cinq branches a toujours été le symbole de Vénus, car la trajectoire écliptique que cette planète parcourt dans son cycle de huit années, cinq apparitions dans le ciel du matin et cinq dans celui du soir, dessine une forme à cinq pointes.
C’est la seule planète qui forme un dessin aussi complet et aussi régulier. Cette image est parfois vue comme un pentagramme, parfois comme une étoile à cinq branches ou parfois, comme une rose à cinq pétales (R+C). A titre indicatif, notez que l’étoile à cinq branche n’était pas seulement le symbole de Vénus, elle revêtait également une signification très importante en géométrie car elle incarnait le nombre d’or « Phi » (1,618 033 988 7) dans toutes ses parties. Dans l’ancienne doctrine secrète « Phi » était l’un des nombres irrationnels et magiques qui décrivait la précipitation de l’esprit dans la matière, sous le contrôle des planètes et des étoiles. Cette géométrie sacrée agit sur le temps autant que sur l’espace. Cinq cycles de Vénus de 584 jours se déroulent exactement pendant huit années solaires, ce qui veut dire qu’un cycle de Vénus représente 1,6 cycle solaire, le nombre d’Or. A peine Hiram eut-il levé la croix que tous les ouvriers se pressèrent dans le temple, telle des fourmis. Dans le Talmud et le Coran, il est dit que le temple a été construit grâce à l’aide d’un insecte mystérieux, capable de creuser la pierre, appelé « le shamir » Cela signifiait qu’Hiram maîtrisait aussi les forces spirituelles, mais il eut cependant une fin tragique. Trois ouvriers jaloux, décidèrent de découvrir le secret de la mer de cuivre en fusion. Alors qu’Hiram quittait le temple en fin de journée, ils lui tendirent une embuscade. Comme l’architecte refusait obstinément de révéler ses secrets, ils l’assassinèrent en le frappant à la tête, ce qui provoqua une hémorragie. En cette fin de IIe millénaire av. J.-C, la mission de Salomon (« homme paisible » en hébreu) et d’Hiram avait été de guider l’humanité vers un monde plus sombre et plus matériel, tout en « préservant la flamme de la spiritualité », précisément ce qu’oublia de faire Akhenaton. Dans notre prochaine vidéo, nous ferons toute la lumière sur le 1er millénaire av. J.-C.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 20:59
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 10) L’âge de la Raison
Ouroboros 10
Durant le 1er millénaire av. J.-C, apparurent les prophètes, une véritable institution, dont le rôle était de conseiller les rois. Cependant, contrairement à la relation qu’entretenaient Melchisédek et Abraham, les nouveaux prophètes étaient plus subversifs et cherchaient la confrontation. Élie (Ixe siècle av. J.-C.), vécut en Israël après la mort du roi Salomon. C’était un homme farouche, étrange et solitaire. Dieu lui avait dit de se cacher dans les bois, de boire l’eau du ruisseau et les corbeaux assuraient sa nourriture. Le «corbeau » était l’un des degrés d’initiation à la Sagesse de Zarathoustra ; comme lui, Élie combattait le feu par le feu.
Achab, le 11ème roi d’Israël dont le règne s’étendit de 874 et 853 av. J.-C, avait épousé Jézabel (une princesse phénicienne) et entreprit d’ériger en son honneur des autels à Baal (nom cananéen de Saturne/Satan). Élie se battit contre les prophètes de Baal et les vainquit en appelant le feu à descendre des cieux. La Bible relate, entre autres, le sacrifice du Mont Carmel, où il affronta et massacra 450 prophètes de Baal, proches de Jézabel et envoyés par Achab. Comme les mystiques indien, Élie était capable de se matérialiser et se dématérialiser à volonté, mais lui développa ce don encore plus loin, jusqu’au pouvoir s’incarner et s’excarner à volonté.
En réalité l’initiation aux écoles du mystère concerne aussi bien la vie après la mort, que la vie terrestre. Pour apprendre à se maîtriser lui-même dans sa vie terrestre, l’initié a aussi besoin d’acquérir ce qui lui sera nécessaire pour survivre comme un être conscient après la mort. Les grands travaillent pendant leur vie terrestre, à développer leur corps végétal afin qu’il ne se dissolve pas après la mort, ce qui permet ensuite à l’esprit ascendant de préserver certains aspects de sa conscience acquise sur terre. L’être humain a toujours été capable de modifier la matière par une rotation consciente de son propre champ magnétique, ou plus précisément, des deux champs magnétiques, lumineux et inversement rotatifs qui véhiculent le corps et l’esprit. Par des techniques secrètes, il est possible de cristalliser des énergies très fines, afin que ces dernières ne se dispersent pas après la mort. L’entité produite par cette cristallisation est appelée « Merkabah ». Par ces techniques, il est aussi possible de créer spontanément de la matière à partir de l’éther, de la transformer, d’annuler la pesanteur, de voyager dans l’éther ou encore de guérir en modifiant la structure cellulaire. Le secret de cet affranchissement est révélé, entre autre, par le théorème de Pythagore sur l’Octogone, mais sa divulgation est toujours punie de mort aujourd’hui. Pourtant l’Octogone en lui-même n’est qu’une clé, mais qui ouvre la porte du « Merkabah ». Les hommes qui peuvent modifier la matière de cette façon sont appelés « Avatar » ; l’un des plus célèbres dans le monde occidental fut le Christ. À la fin de sa vie, Élie ne mourut pas de manière ordinaire, mais s’éleva dans les cieux sur un chariot ardent. Comme Énoch et Noé, il rejoignit la corporation des maîtres ascendants, le plus souvent invisibles et qui reviennent sur terre dans les grands moments de crise et de changement. Il est intéressant de noter que dans la pensée Kabbaliste, le « chariot » qui s’élève dans les cieux, fait toujours référence, en réalité, à l’un des aspects de la Merkabah. Plus tard, le christianisme appellera ce même chariot : « le corps de résurrection ». Avant Élie, les hommes avaient un sens aigu du divin, désormais ils devraient écouter avec attention, se discipliner mentalement et se concentrer afin de pouvoir discerner l’appel des Grand Esprits planétaires. Élie désigna lui-même « Élisée » comme successeur. Pendant son ascension dans les cieux, il perdit son manteau qui fut récupéré par « Élisée », ce qui lui conféra ainsi, par un mystérieux procédé que nous révèlerons dans une autre vidéo, un pouvoir supérieur au sien. À cette époque troublée où les rois d’Israël, successeur de Salomon, s’adonnaient à l’idolâtre et à la débauche, Élisée n’avait de cesse de rappeler ces derniers à l’ordre pour qu’ils se détournent des divinités étrangères, Baal et Astarté, et retournent au culte du seul vrai Dieu (YHWH). Deux cents ans plus tard, au temps du prophète Isaïe, une nouvelle compréhension transcendante de la façon dont fonctionnait l’univers s’était développé.
En 550 av. J.-C, Isaïe proclamait : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière ; […] Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » La notion de « grâce » s’est développée à partir de ce sens prophétique de l’histoire et commençait à détourner les prophètes de la violence d’Élie et Élisée, qui combattaient aussi comme Zarathoustra en son temps, le feu par le feu. A contrario, pour les disciples de Baal, la vie était affaire de pouvoir. Ils pensaient que s’ils observaient les rites religieux adéquats, les sacrifices et les cérémonies magiques, ils pourraient contraindre les dieux à les servir.
Isaïe rejetait cette vision… Il dit à son peuple que YHWH avait fait preuve de « grâce » en les choisissant, en leur donnant la force d’obéir, en les purifiant de leurs péchés, en les sauvant lorsqu’ils s’étaient montrés entêtés et avaient désobéi, et en leur promettant de restaurer leur gloire, même s’ils ne la méritaient pas. L’amour de « Yahvé » ne pouvait jamais être exigé, acheté ou gagné, car c’était un amour accordé en toute liberté. Dès que cet amour divin fut compris, il ne fallut plus longtemps pour que s’ouvre une nouvelle dimension dans la conscience humaine. La tradition prophétique s’éteignit cependant, autour de 450 av. J.-C, car à partir d’Aggée, de Zacharie et de Malachie, les prophètes n’étaient plus capables de voir que les niveaux inférieurs des cieux, et ce de manière très vague.
Les derniers mots de l’Ancien Testament sont les propres mots de Malachie qui prophétise le retour d’Élie, que l’on attend encore de nos jours à chaque Pâque juive ; la porte lui est ouverte, son couvert est mis pour le dîner, accompagné d’un verre de vin. Mais à cette époque, en dehors du royaume d’Israël, de nouveaux initiés étaient en train d’explorer de nouvelles dimensions de la condition humaine. Un grand vent de « lumières » était en train de balayer simultanément les esprits de différentes cultures… Le prince Siddhârta naquit à Lumbini, près de Kapilavastu dans l’actuel Teraï népalais, au Ve siècle av. J.-C. A partir de 29 ans, il quitta sont palais et vécut pendant sept ans parmi les ascètes pour comprendre le sens de la douleur humaine (vieillesse, maladie, mort etc.). Il ne réussit pas à trouver cependant ce qu’il cherchait, ni dans le yoga de Patanjali, ni dans les enseignements des descendants des rishi. A 35 ans, il s’assit sous un pipal (l’arbre de la Bodhi), sur les bords de la rivière Neranjara, bien décidé à ne plus bouger avant d’avoir compris. Après trois jours et trois nuits, il comprit que la vie était souffrance et que le désir des choses terrestres était responsable de ces souffrances, mais il comprit aussi qu’il était possible de s’en libérer.
En effet, l’homme peut atteindre un tel degré de liberté et d’affinité avec le monde des esprits, qu’il n’est plus besoin de se réincarner, et ainsi possible de devenir un bouddha, comme Siddhârta. Le chemin vers cette compréhension (ou l’éveil spirituel) fut appelé le « Noble Chemin octuple » par le Bouddha lui-même, et il impliquait la compréhension juste, la pensée juste, l’effort juste, l’attention juste et la concentration. La philosophie ésotérique du Bouddhisme apprend à ses initiés comment obtenir des transformations psychologiques au moyen de techniques concrètes, qui agissent sur la physiologie humaine. Concrètement, l’éveil spirituel ou « Noble Chemin octuple », peut être atteint par la pratique de huit exercices qui animent huit des seize pétales du chakra de la gorge.
Pour l’époque, c’était un virage historique dans les pratiques initiatiques. Dans les anciens rituels égyptiens, par exemple, le candidat à l’initiation était amené à un état de transe très profond, proche de la mort, puis un cercle de cinq initiés sortait son corps végétal de son corps physique. Les adeptes travaillaient sur ce corps végétal, le façonnaient pour l’amener à prendre des formes qui lui permettraient de percevoir des mondes plus élevés. Aussi, lorsque le corps végétal réintégrait le corps physique et que le candidat se réveillait, il était « né à nouveau », dans une forme de vie supérieure. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le candidat égyptien était physiquement « inconscient » durant tout le processus d’initiation… De plus, en revenant dans son corps physique, le candidat risquait d’être aveugle par ses nouveaux pouvoirs, qui dépassaient de loin sa volonté de faire le bien, ce qui pouvait donc l’induire à ne pas les utiliser à bon escient. Grâce au Bouddhisme ésotérique, les disciples de Bouddha avaient désormais la possibilité de participer consciemment à leur propre initiation, en travaillant eux même sur leurs propres chakras. Mais cette nouvelle initiation impliquait aussi de vivre autrement, d’avoir une vie plus morale, basée sur la compassion de tout ce qui vit. En réalité, vous devez comprendre qu’il a toujours été possible d’acquérir des pouvoirs, même sans avoir été initié. Cela arrive parfois après un grave traumatisme, qui peut provoquer une déchirure dans la psyché par laquelle les esprits se précipitent de manière incontrôlée.
C’est le cas de certains médiums modernes, d’autres acquièrent ces pouvoirs à travers la pratique de la magie noire, ou du moins d’une forme qui n’est pas en accord avec des idéaux spirituels élevés, comme cela est encore le cas dans les vénérables écoles du Mystère, qui préservent l’authentique tradition. Le grand danger pour un autodidacte (un non-initié), même s’il est pétri des meilleures intentions, c’est qu’il puisse avoir du mal à reconnaître les esprits avec lesquels il communique. Le but du « Noble Chemin octuple » est une initiation qui protège et contrôle le développement moral ; si l’on veut être capable de contrôler le monde, il faut d’abord être capable de se contrôler soi-même.
Le chakra de la gorge est l’organe de la formation de la sagesse spirituelle. Il relie le chakra du cœur au chakra du troisième œil. Dans la physiologie d’un initié, des courants d’amour jaillissent du chakra du cœur pour remonter celui de la gorge et viennent illuminer le troisième œil. Quand la lumière atteint le troisième œil, celui-ci s’ouvre comme une fleur et brille comme le soleil. Nous rencontrons parfois dans la vie quotidienne, un écho similaire à cela, quand nous regardons quelqu’un avec des yeux amoureux. Nous voyons chez cette personne des qualités que les autres ne voient pas. Le simple fait de regarder cette personne avec amour peut faire naître ces qualités et aider à notre épanouissement. Si vous devez rencontrez un jour dans votre entourage, une personne relativement « éveillée spirituellement », elle sera sûrement heureuse, souriante, rieuse, presque enfantine. C’est parce que ces personnes regardent l’humanité avec des yeux emplis d’amour. Quand Siddhârta (Bouddha ou « l’Éveillé ») mourut, il avait atteint son but, il n’avait plus besoin de se réincarner. Il est considéré aujourd’hui comme fondateur historique d’une communauté de moines errants qui donna naissance au bouddhisme… A cette époque, le grand vent de « lumières » atteignit aussi la Grèce. Pythagore naquit sur la l’île de Samos, aux environs de 575 av. J.-C, au moment même où l’on posait les premiers blocs de marbre sur l’Acropole d’Athènes. De son vivant, il fut considéré comme un demi-dieu et restera dans la mémoire des initiés comme l’un des individus qui a le plus influencé l’évolution de la pensée ésotérique occidentale. Comme pour le Christ, aucun de ses écrits n’est parvenu jusqu’à nous, mais à part quelques citations, commentaires et autres histoires, consignés par ses disciples. C’était un grand guérisseur qui récitait parfois des vers d’Homère, qui avaient, selon lui, un très grand pouvoir, tout comme les mystiques chrétiens récitent des versets des Psaumes et de l’Évangile selon Saint Jean.
Il utilisait aussi la musique à des fins de guérison. Le philosophe grec Empédocle déclara que Pythagore pouvait même soigner les maladies et rajeunir les vieux. Comme Bouddha, il se souvenait de ses incarnations passées et on dit qu’il pouvait également se souvenir de l’histoire du monde depuis le commencement. En réalité, sa sagesse était le résultat de plusieurs années de recherche et d’initiations multiples dans les écoles du Mystère. Il passa 22 ans à apprendre les secrets des prêtres initiés égyptiens, étudia également avec les mages de Babylone et avec les descendants des rishis indiens, qui ont gardé le souvenir d’un grand thaumaturge qu’ils appelaient « Yaivancharya ». À ce moment de l’histoire du monde, du point de vue idéaliste, l’humanité était à un tournant… Les grandes idées ou pensées qui émanaient de l’Esprit cosmique était maintenant presque occultées par la matière qu’ils avaient créée ensemble. La tâche de Pythagore était de les enregistrer en tant que concepts avant qu’elles ne disparaissent complètement. Dès lors, la philosophie de Pythagore commença à traduire la vision primordiale de la conscience, l’image qu’en avaient les anciens, en termes abstraits et conceptuels. Aux environs de 532 av. J.-C., Pythagore se mit à dos Polycrate, le despote qui gouvernait Samos. Forcé à l’exil, il fonda une petite communauté, la première d’une longue série, à Crotone, au sud de l’Italie. D’aussi loin que remontent nos souvenirs sur cette époque, les candidats à l’initiation devaient suivre des années d’entraînement, dont une étrange diète à base de coquelicots, de graines de sésame et de concombre, de miel sauvage, de jonquilles et de pelure de bowie volubile, dont le jus avait été préalablement extrait… Dans ces communautés, on mettait beaucoup l’accent sur la gymnastique, afin d’harmoniser les trois corps humains ; le matériel, le végétal et l’animal et, enfin, on imposait le silence aux candidats pendant des années. Pythagore était capable d’offrir une vision très large du monde des esprits, mais de ces divers enseignements allaient naître les premiers cours « académiques » de mathématique, de géométrie, d’astronomie et de musique.
A cette époque, Pythagore était un des seuls humains à entendre la musique des sphères, qui était conçue comme une suite de notes, chacune jouée par les sept planètes à mesure qu’elles bougeaient dans l’espace. Cela lui inspira alors une méthode pour mesurer la première gamme musicale. Laissez-nous vous la raconter : Un jour, Pythagore se promenait en ville lorsqu’il entendit le bruit du métal qu’on tapait sur une enclume. Il remarqua que les matériaux de différentes tailles produisaient différents sons. En rentrant à la communauté, il fixa une planche à travers une pièce et y pendit une série de poids différents, formant une échelle ascendante.
À la suite de plusieurs essais, il découvrit que les notes les plus agréables à l’oreille humaine correspondaient à certains poids, puis par le calcul il établie que ces poids étaient mathématiquement proportionnels les uns aux autres. Ce sont ces calculs qui nous permettent encore aujourd’hui, de jouir de « l’octave ». Comme Pythagore et ses disciples commençaient à décrire l’élément rationnel de la vie, ils formulèrent également un concept parallèle : « La vie peut être expliquée en termes rationnels, jusqu’à un certain point. Mais elle comporte également un vaste élément irrationnel ». Les enseignements des écoles du Mystère relatifs à l’aspect rationnel de la vie allaient contribuer à la construction de villes, au développement de la science et de la technologie, et à structurer et réguler le monde profane.
Plutarque dira d’ailleurs plus tard que ceux qui connaissent les vérités supérieures on du mal à prendre au sérieux les valeurs prétendument « sérieuses » de la société. Il aimait aussi citer Héraclite : « Le temps est un enfant qui joue… ». Ce fut donc au moment de la naissance de la pensée rationnelle que les écoles du Mystère encouragèrent l’opposé. Ce n’est pas un hasard si Pythagore, Newton et Leibniz, ceux qui ont le plus contribué à aider l’humanité à s’approprier la réalité de l’univers physique, se sont aussi plongés dans la pensée ésotérique. Ils avaient compris en réalité, que quand on regarde la vie de manière aussi subjective que possible, et non pas avec l’objectivité de la science, des schémas très différents apparaissant. La vie, du point de vue objectif, peut être rationnelle et soumise aux lois naturelles mais, vécue de manière subjective, elle devient irrationnelle. En séparant sont initiation en deux parties, rationnelle et irrationnelle, Pythagore permit de penser plus clairement aux deux dimensions. Ainsi, ses élèves apprenaient à vivre en dehors de la société, alternant l’extase mystique et l’analyse intellectuelle. Pythagore fut le premier à s’appeler lui-même « Amateur de Sagesse », ce qui veut dire « philosophe », mais, comme ses successeurs Socrate et Platon, il était en réalité plus proche d’un mage que d’un véritable professeur d’université, tel que nous le concevons aujourd’hui. Pythagore s’attirait une haine meurtrière de la part de ceux qui étaient exclus de son cercle. Il refusa d’admettre dans son école du Mystère un homme appelé « Cylon », à cause de son comportement imprudent et de son caractère impérieux. Malheureusement, Cylon réussit à dresser une foule contre Pythagore : ils réussirent à pénétrer dans le bâtiment où le philosophe et ses disciples étaient réunis et y mirent le feu. Tous moururent… Mais à l’époque de Pythagore, le grand vent de « lumières » atteignit encore d’autres esprits, comme le philosophe Héraclite (Vie siècle av. J.-C.) en Grèce ou encore Lao-Tseu en Chine, qui est habituellement considéré comme le père fondateur du « taoïsme ».
Comme Pythagore, ils firent aussi brièvement leur apparition dans le cours de l’histoire et essayèrent de définir rationnellement la dimension irrationnelle de la vie. Le taoïsme (ou « enseignement de la voie » est à la fois une philosophie et une religion chinoise se fondant sur des textes, dont le Tao Tö King de Lao Tseu, et qui s’exprime par des pratiques, comme : -une mystique quiétiste, reprise par le bouddhisme Chan (ancêtre du zen japonnais) ; -une éthique libertaire qui inspira notamment la littérature ; -un sens des équilibres « yin yang » poursuivi par la médecine chinoise et le développement personnel ; -un naturalisme visible dans la calligraphie et l’art. On raconte que Confucius (551 à 479 av. J.-C.) rendit visite à Lao-Tseu (milieu du Ve et du Ive siècle av. J.-C.) pour être initié, mais le Sage le congédia, raillant ses manières doucereuses et son ambition démesurée. Le confucianisme et le taoïsme sont alors devenus respectivement en Chine, des pensées exotériques et ésotériques. Confucius est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine. Son enseignement à donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en ‘’religion d’État’’ dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu’au début du XXe siècle. Les paroles de Confucius étaient pleines de raison : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas » ; « Donnez plus de valeur à l’action qu’au résultat » ; « Si vous n’atteignez pas votre but, réajustez-le. » etc.
Le problème est que, même si parfois, la meilleure chose à faire est d’avoir le courage de continuer et ne pas abandonner, parfois, comme Orphée l’a appris à ses dépens, il est plus prudent d’abandonner et de se laisser porter par le courant. Souvent, s’accrocher à ce que nous voulons le plus est la meilleure façon de s’en éloigner… Lao-Tseu disait : « Plus l’éveillé se met en retrait, plus il avance. Plus le sage donne aux autres, plus il possède. Parce qu’il est désintéressé, il se réalise. Le tranquille est le seigneur des agités. » Trente ans après la mort de Pythagore, une impressionnante armée perse, conduite par Xerxès, envahit la Grèce. Durant les premières années du Ve siècle, les envahisseurs perses furent défaits et repoussés par les Athéniens à Marathon, puis par une alliance entre Spartiates et Athéniens à Mycale. Pythagore avait institutionnalisé les discussions ouvertes et la prise collective de décisions pour ce qui concernait la communauté toute entière, ce que nous appelons aujourd’hui la politique. Grâce à cela, et tant que dura l’alliance entre Athéniens et Spartiates, il allait naître une « ville État » unique au monde, la première de son genre ‘’Athènes’’.
Nous approchons de la naissance du Christ, mais avant d’aborder cet événement extraordinaire, la grande époque « charnière » de l’humanité, nous ferons toute la lumière dans notre prochaine vidéo, sur les derniers mystères antiques Grecques et Romains.
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 21:22
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 11) Les Mystères d’Éleusis
Ouroboros 11
Au Ve siècle av. J.-C. la force a instauré les conditions nécessaires à l’épanouissement de la culture grecque ; nous devons encore aujourd’hui les canons de la beauté des formes et de la rigueur intellectuelle. A cette époque, la plus célèbre école du Mystère se trouvait à Éleusis, un hameau situé à quelques kilomètres d’Athènes. Le nom Éleusis vient « d’Eulano » qui signifie « Je viens », c’est-à-dire « je viens au monde ». Le mur d’enceinte extérieur était entièrement fait de pierres d’un bleu grisé et à l’intérieur du sanctuarise, on pouvait voir des statues peintes et des frises représentant des déesses, des gerbes de céréales et des fleurs à huit pétales. Sur le plafond du temple, il y avait une ouverture qui était la seule source de lumière.
Les petits Mystères étaient célébrés au printemps et comportaient des rites de purification et de théâtralisation des histoires des dieux. Une statue d’un dieu, ceinte d’une couronne de mythe et portant une torche, était transportée lors d’une procession où l’on dansait et chantait. Le dieu était sacrifié et mourait trois jours. Quand la statue qui le représentait revenant de chez les morts était brandie, l’assemblée des hiérophantes et des candidats criait : « lacchos ! lacchos ! lacchos ! » Les rituels des Mystères d’Éleusis étaient toujours accomplis par les prêtres de Déméter, lacchos était le fils de Zeus et de Déméter et le nom solennel de Bacchus (Dionysos). Ils contenaient également des éléments ouvertement sexuels, comme par exemple le viol de Perséphone par Hadès, ou encore Vénus sortant de la mer, entourée de représentations animées de l’organe génital féminin.
Lors de cet étrange cérémoniel, tragique et presque irréel, Perséphone était représentée avec une corne sur le front, qui symbolisait le chakra du troisième œil. Alors qu’elle cueillait des fleurs dans les prairies d’Enna (Sicile), Perséphone, la fille de Zeus et de Déméter, fut enlevée par Hadès pour être son épouse et la reine des Enfers. Une fois le forfait commis, les cultures cessèrent de croître et Déméter parcourut le monde à la recherche de sa fille. Alors quelle errait sur les terres de Grèce sous les traits d’une vieille mendiante, elle entra dans la cité d’Éleusis et demanda l’hospitalité. Les citoyens l’accueillirent avec une grande générosité et, en reconnaissance, la déesse dévoila sa véritable identité et récompensa ses bienfaiteurs ; elle leur dévoila ses mystères et la maîtrise de l’agriculture.
À première vue, ce cérémonial symbolisait le culte voué à la Terre Mère mais aussi, à un niveau plus profond, l’idée de la vie après la mort. A cette époque, Pythagore lui-même, considérait la Voie Lactée comme une vaste rivière ou un « troupeau d’esprits ». L’esprit des morts, semblable aux étoiles, s’élevait par la porte du Capricorne jusqu’aux hautes sphères, avant de redescendre dans le monde matériel par la porte du Cancer. Le poète grec Pindare (518 à 438 av. J.-C.) disait à ce propos : « Heureux qui a vu les mystères d’Éleusis, avant d’être mis sous terre ! Il connaît les fins de la vie et le commencement donné de Dieu. » Sophocle (496 à 405 av. J.-C.) disait : « Ô trois fois heureux ceux d’entre les mortels, qui vont dans l’Hadès après avoir contemplé ces mystères ; eux seuls jouissent de la vie là-bas, pour les autres il n’y a que des maux là-bas. »
Les Grands Mystères, célébrés autour de l’équinoxe d’automne, étaient précédés de neuf jours de jeûne, au terme desquels les candidats à l’initiation buvaient une boisson puissante appelée le Kykéôn. Cette boisson était à base d’orge braisée, d’eau et d’huile de germandrée tomenteuse et avait un puissant effet narcotique quand elle était prise en quantité suffisantes. Les cérémonies d’initiation allaient des rituels, aux représentations « théâtrales », jusqu’aux séances de spiritisme. Elle offraient au candidat une expérience spirituelle authentique, celle de la rencontre avec les démons, l’esprit des morts, et enfin les dieux. Les Mystères d’Éleusis faisaient vivre aux novices les expériences les plus intenses, la peur la plus profonde, l’horreur la plus totale, ou encore le plus grand ravissement.
Ceux qui allaient être initiés éprouvaient une terreur semblable à celle que l’on ressent quand on est sur le point de mourir ou qu’on risque réellement d’y laisser sa peau. Le candidat devait être déshonoré, puni et torturé par les démons. Au Ve siècle av. J.-C, il était devenu difficile pour les dieux, dépourvus de corps matériel, d’affecter directement la matière ou de se manifester dans le monde matériel, mais cela demeurait encore relativement facile pour les esprits mineurs ; les démons et l’esprit des morts. Ainsi, les candidats à l’initiation étaient tourmentés par des démons comme celui appelé « Euronymous », à la peau d’un noir bleuté, semblable à celle d’une mouche, qui dévorait la chair des corps en décomposition.
Dans l’Inde rurale, on pratique encore aujourd’hui des cérémonies similaires ou on voue des cultes aux déités mineurs comme les Prêtas, les Bhutas, les Pisakas et les Gandharvas ; cérémonies qui serait considérées en Occident comme des séances de spiritisme. En disant des mots magiques sans émettre de sons, les prêtres initiés d’Éleusis arrivaient parfois à faire apparaître le visage d’un dieu dans le nuage de fumée d’un feu sacrificiel. La composition des fumigations favorisant ces apparitions était la suivante : pruche, jusquiame, safran, aloès, opium, mandragore, salorum, graines de pavot, assa-foetida et persil. Les statues qui font la renommée de la Grèce antique, à l’aspect si étrangement vivant, sont apparues dans les écoles du Mystère. Leur fonction originelle était également de convoquer les dieux sur terre, de les aider à se matérialiser.
En Égypte et en Mésopotamie, les statues servaient à procurer un corps physique aux dieux afin qu’ils y résident et leur fassent prendre vie. Devant la statue d’Artémis à Éphèse, on pouvait voir la Terre Mère apparaître, tel un grand arbre ; on avait l’impression d’être absorbé dans la matrice végétale du cosmos, de ne faire qu’un avec ce grand océan de vagues de lumières entremêlées. Au terme d’un certain nombre d’essais réussis, le candidat aux Mystères d’Éleusis était autorisé à s’élever dans le royaume Empyrée, un endroit baigné de lumière, empli de musique et de danses. Dionysos (Bacchus ou lacchos) y apparaissait alors dans une lumière magnifique… A l’apogée des Mystères, les dieux occupaient parfois des corps éthérés ou végétaux et apparaissaient sous la forme de spectres lumineux ou de fantômes.
Le processus d’initiation donnait donc une connaissance directe et existentielle, une expérience mystique, qui prouvait que l’esprit pouvait vivre en dehors du corps. Pendant qu’il était dans cet état, le candidat devenait un esprit parmi les esprits, un dieu parmi les dieux. Lorsque l’initié renaissait à la vie quotidienne et matérielle, lorsqu’il était couronné d’initiés, il conservait bon nombre de pouvoirs divins de perception et l’aptitude à influencer le cours des événements. Cependant, comme c’était aussi le cas dans l’école de Pythagore, la connaissance pratique et « scientifique » faisait aussi implicitement partie de cette expérience. Après l’initiation, un hiérophante élucidait ce que le nouvel initié venait de vivre, tirant ses révélations obscures d’un livre fait de deux tables de pierre, appelé le « Livre d’interprétation ».
Ces révélations expliquaient comment le monde matériel et le corps matériel humain avaient été formés et comment le monde des esprits les dirigeait tous les deux. Dans leurs enseignements, les hiérophantes s’aidaient également de symboles, dont un thyrse, fait d’un roseau, avec parfois sept nœuds et surmonté d’une pomme de pin (symbolisant la glande pinéale). Ils utilisaient également les « jouets de Dionysos » : un serpent d’or, un phallus, un œuf et une toupie qui produisait le son « Om ». Cet enseignement recelait également un élément prophétique. Lors de l’initiation finale à Éleusis, on présentait au candidat un épi de blé vert qu’on tenait en l’air en silence. D’une part, les Mystères étaient une célébration agricole et sollicitaient les faveurs de Déméter à l’approche des moissons, Mais, d’autre part, il s’agissait également de la moisson des âmes.
Le blé représentait l’étoile Spica, la graine divine que tenait dans la main gauche la déesse vierge de la constellation de la vierge (Isis en Egypte), et qui anticipait la période des semis cosmique. C’est cette même graine que l’ésotérisme chrétien représentera plus tard sous la forme du « Pain » de la Cène, et qui symbolisait en réalité le corps végétal de Jésus-Christ, la dimension végétative du Cosmos ou l’état de conscience altéré. Dans la philosophie de Platon, cette dimension était l’âme, médiatrice entre le corps matériel et l’esprit animal. Dans la tradition secrète, le philosophe Socrate (470 à 399 av. J.-C.) était la réincarnation du grand esprit qui avait vécu autrefois dans le corps de Silène. (Précepteur du dieu Dionysos). En alternant sa conscience, il savait écouter la voix de son « moi supérieur ».
Le grand projet de Socrate était de traduire la sagesse instinctive du moi animal et inférieur en concepts. Sa philosophie, comme celle de Pythagore, n’est pas seulement académique, c’était également une philosophie de la vie. Le but de la philosophie, disait-il, est d’apprendre à mourir. A cette époque, les écoles du Mystère occupaient une place centrale dans la religion en tant qu’institution et furent à l’origine des plus grands accomplissements de l’humanité. Elles eurent aussi une très grande influence sur l’évolution de la conscience humaine. Il ne faut pas oublier que la sculpture, le théâtre, mais également la philosophie, les mathématiques et l’astronomie, ainsi que certaines idées médicales et politiques naquirent dans ces institutions. Dans les pièces d’Eschyle et de Sophocle, premiers dramaturges dont l’œuvre fut jouée en dehors des écoles du Mystère, les démons ailés, appelés les Érinyes ou les Furies, persécutaient les auteurs de méfaits, comme dans l’Orestie qu’Eschyle écrivit en 458 av. J.-C. Mais dès ‘’Hippolyte’’, la pièce d’Euripide de 428 av. J.-C, cette réprobation a été intériorisée et eut désormais un nom : « Il n’y a qu’une chose qui puise survivre à tous les procès, une conscience tranquille. » Dans l’histoire conventionnelle, on imagine que les gens ont toujours été tiraillés par leur conscience, mais c’est faux… Les mystères d’Eleusis ont été la première « institution » à forger cette nouvelle dimension de l’expérience humaine et Euripide le premier auteur à la mettre en «mots ».
L’art dramatique nous montre que notre ressenti n’obéit pas toujours aux conventions. Il nous enseigne une nouvelle manière d’être, de sentir, de penser, de vouloir et de percevoir. Lorsque nous voyons une pièce du théâtre grec, la catharsis nous purifie. Les auteurs grecs faisaient vivre à leur public une expérience qui, par certains aspects, était proche de l’initiation, et leur façon de travailler était basée sur une compréhension essentiellement initiatique de la nature humaine. À la mort de Socrate, son disciple, Platon, devint la figure de proue de la philosophie grecque. Platon naquit en 428 av. J.-C. Il faisait partie d’une des premières générations à qui l’on a systématiquement appris à lire. Il fonda l’Académie dans les jardins d’Académos, à Athènes, qui abritent le tombeau du héros éponyme.
Ses dialogues sont la plus pure expression de la philosophie de l’esprit précédant la matière, appelée « Idéalisme ». Cette philosophie de vie a toujours poussé les hommes à croire aux esprits, aux dieux et aux anges. Certains ont même poussé le raisonnement jusqu’à se dire qu’il était possible d’envisager les grandes pensées cosmiques qui tissent le monde et les principes actifs cachés derrière les apparences comme des êtres conscients nous ressemblant. Dans les temps plus anciens, personne ne doutaient du fait que les pensées étaient une forme de réalité supérieure aux objets ; c’était une croyance instinctive, qui n’appelait pas de questions. Leur imaginaire était bien plus puissant que leur faculté de penser, qu’ils commençaient tout juste à développer. Pour eux, les objets de leur imagination étaient plus réels que ceux que leurs sens percevaient…
Les grands initiés idéalistes, comme aussi plus tard Cicéron, n’étaient ni naïvement polythéistes, ni sottement monothéistes. Ils faisaient seulement l’expérience d’une vie remplie de sens et pensaient que la structure du cosmos abritait quelque chose ressemblant à la conscience humaine. La seule chose qui était réellement importante dans les écoles du Mystère, c’était que les initiés puissent rencontrer ces intelligences désincarnées lorsqu’ils atteignaient des états de conscience alternatifs. C’est ces même « intelligences » que Goethe appelait « les Mères » : « Ainsi, demeurant dans une obscurité et dans une solitude éternelles, les Mères sont à l’origine de la création ; elles représentent le principe qui crée et qui conserve et dont émane tout ce qui, à la surface de la terre, forme et vie.
Ce qui cesse de respirer, devenu être spirituel, retourne vers elles, et elles le gardent jusqu’à ce qu’il retrouve l’occasion d’entrer dans une nouvelle existence. Toutes les âmes et toutes les formes de ce qui fut autrefois et sera à l’avenir errent, comme des nuées dans l’espace infini de leur séjour. Tout cela entoure les Mères et le magicien s’il veut, par le pouvoir de son art, exercer sa puissance sur la forme d’un être et rappeler à se rendre dans leur royaume […]. Nous errons tous en plein mystère. Nous sommes entourés d’une atmosphère dont nous ignorons, pour ainsi dire, tout ; et ce qui s’agite en elle et les rapports qu’elle peut avoir avec notre esprit.
Tout ce que nous savons, c’est qu’en certains cas particuliers les antennes de notre âme peuvent franchir leurs limites corporelles, ce qui leur permet d’avoir un pressentiment et même de voir effectivement l’avenir tout proche […]. Nous avons tous en nous des forces électromagnétiques et, tel l’aimant, nous exerçons une force attractive ou répulsive dès que nous entrons en contact avec quelqu’un de semblable ou de dissemblable. Entre aimants, cette force magnétique est particulièrement efficace et opère même de loin. A l’époque de Platon, il devenait cependant nécessaire de conceptualiser la vision idéaliste du monde et de la transcrire de manière systématique, car la conscience humaine avait évolué jusqu’à ce qu’il devienne envisageable de concevoir un point de vue contraire. Mais ce fut Aristote, le disciple de Platon, qui fit le grand bond philosophique en avant qui conduisit au matérialisme, la pensée moderne dominante. Au Ve siècle av. J.-C. Athènes et Sparte s’étaient battus pour dominer la région mais, au IVe siècle, elle furent toutes les deux renversées par la Macédoine, gouvernée par le robuste Philippe II. Le fils de Philippe II, Alexandre (Le Grand), naquit en 356 av. J.-C., le jour même où un fou mit le feu au temple d’Éleusis… Chaque école du Mystère enseignait sa propre sagesse, c’est ce qui explique pourquoi Moïse et Pythagore furent initiés dans plusieurs d’entre elles. Les hiérophantes de l’école du Mystère rattachée au temple d’Artémis, à Éphèse, enseignaient les mystères de la Terre Mère et les pouvoirs qui façonnent le monde naturel.
Philippe se mit à la recherche du plus grand esprit de son temps, afin d’en faire le tuteur de son fils. Il choisit le plus illustre élève de Platon, Aristote. Au lieu de déduire la vérité sur le monde, des principes immatériels et universels, Aristote réunit et classifia les données du monde matériel. Il élabora des lois de physique à travers un procédé d’abstraction ; dès lors, il fut capable d’inventer une manière tout à fait moderne et nouvelle de décrire les pouvoirs sous-jacents qui façonnent la nature. De même que le christianisme se propagea par l’intermédiaire de l’Empire romain, la philosophie d’Aristote se divulgua par l’empire d’Alexandre. Philippe II fut assassiné alors que son fils n’avait que 20 ans mais, immédiatement, Alexandre se révéla être un chef hors du commun, ainsi qu’un redoutable et talentueux commandant militaire.
En 334 av. J.-C., il mena son armée combattre en Asie et battit les Perses lors de la bataille d’Issus, alors que ces derniers étaient dix fois plus nombreux. Puis il balaya la Syrie et la Phénicie, avant de conquérir l’Égypte, où il fonda la ville d’Alexandrie. Partout où il passait, il fondait des villes États sur le modèle grec, diffusant la politique et la philosophie grecques. Une partie de la mission d’Alexandre était de sauver la nouvelle évolution de la conscience, forgée par des penseurs comme Platon ou Euripide, que la richesse, la grandeur et la puissance militaire asiatiques menaçaient d’étouffer. Plus particulièrement, il devait présenter la toute nouvelle rationalité d’Aristote qui risquait de se voir éclipsée par l’ancienne médiumnité ritualiste.
Là-bas, il essaya de s’attirer les bonnes faveurs des philosophes brahmanes, les descendants des rishis, mais ceux-ci le rejetèrent et Alexandre connu son tout premier « revers », ils lui dirent : « Les brahmanes ne craignent pas la mort et ne désirent pas d’or. Nous dormons d’un sommeil profond et paisible sur un tapis de feuilles dans la forêt. Posséder des biens matériels ne ferait que déranger notre sommeil. Nous nous déplaçons librement à la surface de la terre, évitant le conflit, et nos besoins sont assouvis comme par une mère qui nourrit son bébé au sein. » Ce rejet était pour Alexandre, d’autant plus incompréhensible, qu’il considérait sa vie comme une quête, destinée à comprendre l’origine du pouvoir divin qui l’habitait. Selon différentes traditions, Persée, puis Thésée, étaient désignés comme ses ancêtres. De plus, le jeune homme connaissait par cœur le texte de l’Iliade d’Homère que lui avait remis Aristote, et il se voyait déjà comme le demi-dieu Achille. Aussi, en 332 av. J.-C., il partit en expédition jusqu’au temple d’Amon, dans l’oasis de Siwa, dans le désert, à environ huit cents kilomètres à l’ouest de Memphis, en Egypte. Les historiens ont toujours dit qu’il a failli mourir lors de cette expédition, mais ce qu’ils n’ont jamais compris, c’est qu’il s’agissait en réalité d’une « mort mystique », car Alexandre fut reconnu et initié par les prêtres du temple d’Amon. Les cornes cérémonielles qu’il se mit à porter après cette expédition étaient le signe de cette reconnaissance.
Dans certains des pays qu’il conquit, on se souvint de lui comme d’un homme à cornes. Dans le Coran, il apparaît comme « Dhul-Qarnayn », ce qui signifie « celui qui à deux cornes ». À seulement 33 ans, Alexandre ignora les avertissements des astrologues de Babylone qui le sommaient de ne pas entrer dans leur ville. Deux semaines plus tard, il mourut emporté par la fièvre. Très rapidement, il s’avéra que l’immense empire d’Alexandre n’avait tenu que grâce à son charisme et son magnétisme personnel. Aux alentours de 200 av. J.-C., le bouddhisme apparut comme la première religion pratiquant le prosélytisme. Avant cela, la croyance était déterminée par la provenance ethnique, ou la tribu. La condition humaine était en train de changer. Pour les non-initiés, le monde des esprits était une vision qui s’évanouissait, laissant de vagues traces incertaines, difficiles à cerner.
Les hommes, inspirés par Pythagore, Socrate, Platon et Aristote, étaient en train de développer une pensée déductive et inductive. Ils étaient désormais capables de soupeser les arguments des deux visions différentes… En 140 av. J.-C., Rome était devenue la capitale du monde et du tourbillon des idées. Le citoyen avait le choix entre des systèmes de croyance très différents : le culte officiel des dieux planétaires, le culte néo-égyptien de Sérapis, l’épicurisme, le stoïcisme, la philosophie péripatétique et le culte persan du mithracisme. Pour la première fois de l’histoire, adhérer à l’un de ces systèmes de croyance n’était plus qu’une question de choix personnel.
On pouvait choisir en se basant sur des preuves, ou sur ce qu’on voulait bien croire. La domination de l’Empire romain a donc également vu apparaître l’imposture, le cynisme et l’exploitation de la sensibilité, ce qui était tout à fait nouveau. Si l’on compare la Grèce de Périclès avec la Rome des Césars, on trouve dans cette dernière le même genre de pompe dominatrice, de rituels élaborés et extraordinaires, remplis de fumée, d’encens et de cymbales, utilisés, à une époque antérieure, pour hypnotiser les foules et les soumettre à Baal. Ces procédés étaient désormais utilisés pour amener les gens à croire que les membres égocentriques de l’élite dirigeante étaient en réalité des dieux. Les Césars forcèrent les écoles du Mystère à les initier… Par là, ils eurent accès aux anciens enseignements initiatiques concernant le dieu Soleil.
De la même manière, Auguste bannit l’astrologie, non pas parce qu’il n’y croyait pas, mais parce que ce que les astrologues pouvaient voir écrit dans le ciel dérangeait ses ambitions ; si les gens pouvaient plus lire les signes du temps, pensait-il, peut-être pourrait-il se faire passer lui-même pour le dieu Soleil. Caligula, qui avait été initié, savait comment communiquer avec les esprits de la Lune dans ses rêves. Mais, parce qu’il avait été initié par la force et sans la préparation nécessaire, il ne savait pas identifier ces esprits. Le règne de la folie de Néron atteignit son apogée lorsqu’il réalisa qu’après tout, il n’était pas le dieu Soleil. Il préféra mettre la terre à feu et à sang plutôt que de laisser vivre un autre grand personnage.
L’âne d’or, d’Apulée, est une des grandes œuvres initiatiques de la période romaine. Elle renferme une très belle histoire sur la vie de l’esprit. « Amour et Psyché » est un récit qui transmet un message simple sur les dangers de la curiosité, mais il possède également un sens ésotérique et historique. Psyché est une belle jeune fille innocente, dont Cupidon (Amour) tombe amoureux. Le dieu lui envoie des messagers lui demandant de venir le retrouver dans son palais au sommet de la colline pendant la nuit. Elle va pouvoir faire l’amour avec un dieu, mais à une condition : elle doit le retrouver dans l’obscurité la plus totale. Psyché doit donc croire sur parole que c’est bien Cupidon qui va partager sa couche. La sœur aînée de Psyché, qui est jalouse, se moque d’elle et lui dit que, la nuit, quand elle part retrouver Cupidon, ce n’est pas un beau jeune dieu qui lui fait l’amour, mais un horrible serpent géant.
Une nuit, n’y tenant plus, Psyché éclaire le visage de son amant qui s’est endormi après l’amour. Elle est ravie de découvrir le beau visage du jeune dieu, mais une goutte d’huile brûlante tombe de la lampe sur le torse du dieu qui se réveille. Psyché sera privée de sa présence pour toujours… Le double sens de cette histoire est le suivant : le dieu est réellement un horrible serpent, c’est l’histoire des Nephilim, de l’apparition du serpent du désir animal dans la condition humaine, mais racontée du point de vue de l’humain. Sous l’empire romain, les écoles du Mystère tombaient en décrépitude. Des fouilles à l’entrée de souterrains à Baia, dans le sud de l’Italie, ont révélé des passages secrets et des trappes, dont on se servait pour convaincre le candidat qu’il vivait des expériences surnaturelles.
Dans l’obscurité enfumée et anesthésiante, des prêtres attifés comme des dieux surgissaient des ténèbres devant des candidats lourdement drogués aux hallucinogènes. De plus, à la fin de l’initiation, lorsque le candidat émergeait en pleine lumière, les prêtres l’interrogeaient et, à moins qu’il ne croie à leurs illusions sans l’ombre d’une hésitation, ils le tuaient… À Rome, les gens sincères, les vrais initiés, se retirèrent dans l’ombre, dans des écoles qui opéraient indépendamment du culte officiel, et le stoïcisme devint l’expression apparente de l’élan initiatique de cette époque, le courant dominant de l’évolution intellectuelle et spirituelle. Cicéron et Sénèque, tous deux profondément engagés dans le stoïcisme, essayèrent de tempérer l’égocentrisme de leurs dirigeants. Ils tentèrent de promouvoir l’idée que tous les hommes étaient frères et que les esclaves devaient être libérés.
Cicéron était un citadin raffiné, ardent défenseur des réformes au sein de l’Empire romain. Il considérait son initiation à Éleusis comme la grande expérience formatrice de sa vie. Il disait que cela lui avait appris à connaître la vie véritable, une certaine façon non seulement de vivre dans la joie, mais de mourir avec une belle espérance… Cicéron se méfiait des croyances futiles et empreintes de superstition de la plèbe en des dieux corrompus, mais il faisait preuve de tolérance. Il prétendait que tout mythe, même le plus ridicule, pouvait être interprété de manière allégorique. Dans « De la nature des dieux », il a fait un exposé passionné de l’idée défendue par les stoïques ; l’existence d’un esprit circulant dans l’univers, cette force directrice qui amène les plantes à se nourrir dans le sol, qui donne aux animaux le flair, l’instinct, et la capacité d’aller chercher ce qui est bon pour eux, faculté proche de la raison. Il disait que ce même esprit de l’univers donne aux gens une raison et une intelligence supérieures à celle des dieux eux-mêmes. Il ne fallait pas imaginer les dieux avec des corps comme les nôtres, disait-il, mais sous des formes éthérées et magnifiques. Il écrivit également que nous pouvons déceler un dessein supérieur, profond, dans le mouvement des étoiles et des planètes. Quand les intrigues politiques de Rome rattrapèrent enfin Cicéron, il tendit stoïquement son cou à la lame du centurion… Sénèque croyait également à cette compassion cosmique des stoïques et à la capacité, pour les adeptes, de manipuler cette compassion à leur avantage.
À cette époque désenchantée, il était également devenu possible d’envisager que les dieux n’existent sous aucune forme. Parmi l’élite intellectuelle, les épicuriens furent ceux qui formulèrent la première philosophie matérialiste et athée. En revanche, la croyance dans les esprits inférieurs, ceux des morts et des démons, perdurait. Pendant que l’élite intellectuelle caressait l’idée de l’athéisme, le commun des mortels jouait avec des formes ataviques d’occultisme qui tiraient parti du fait que les démons et les autres formes d’esprits inférieures étaient attirés par les vapeurs émanant des sacrifices sanglants. Pendant ce temps, le grand prêtre du temple de Jérusalem attachait des clochettes à ses robes, afin que les gnomes qui vivaient dans l’ombre l’entendent arriver et cachent leurs horribles formes.
A l’approche de l’an « zéro », le temple de Jérusalem était pourvu d’un système de drainage complexe pour pouvoir évacuer les milliers de litres de sang sacrificiel qui coulaient chaque jour dans son enceinte… En Palestine, l’histoire du monde en était à un tournant décisif, l’humanité était face à un paradoxe, à mesure que le sentiment d’individualité se développait, la valeur de la vie s’amenuisait. Les dieux ne se manifestant plus dans le monde matériel, il fallait que le dieu Soleil, le ‘’Verbe’’, descende sur terre… Les hommes étaient impatients d’entendre quelqu’un leur dire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Le Christ s’apprêtait à entrer en scène…
olive & popeye
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 21:43
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK ____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 12) Le Mystère Chrétien
Ouroboros 12
En l’an « Zéro » les dieux ne se manifestaient plus dans le monde matériel, il fallait que le dieu Soleil (le Verbe) redescende sur Terre. Sa mission était de planter dans la conscience humaine les graines de la « Vie intérieure », qui marqueraient le début d’une nouvelle expérience spirituelle. Dans les millénaires qui précédèrent, l’intention cosmique avait été de pousser l’esprit humain vers l’individualité ; qu’il soit capable de penser librement, d’exercer son libre arbitre et de choisir ceux qu’il aimait. Afin de créer les conditions nécessaires à cette évolution, la matière devint de plus en plus dense jusqu’à ce que chaque esprit finisse par être isolé dans un cerveau individuel, et piégé par l’ossature du crâne nouvellement durci.
La pensée et la volonté humaines n’étaient donc plus contrôlées entièrement par les dieux, les anges et les esprits, comme cela avait été le cas un siècle auparavant, à l’époque du siège de Troie. Cette avancée comportait néanmoins des dangers car, non seulement l’humanité allait se couper entièrement du monde des esprits, mais les humains eux-mêmes risquaient également de s’isoler les uns des autres. C’était une phase critique de l’évolution car les gens ne se considéraient plus comme des êtres spirituels et l’esprit humain risquait d’être complètement étouffé. L’amour qui unissait les tribus et les familles, ce lien du sang instinctif et presque surnaturel, comme celui qui réunit une horde de loups, se trouvait affaibli. Le développement du Mosaïsme (Judaïsme) et du Bouddhisme apportèrent à l’humanité une obligation morale, un chemin de discipline individuelle et de développement. Le Mosaïsme établit une règle de vie en communauté, strictement encadrée par la loi du talion, et le Bouddhisme enseigna la nécessité de ressentir de la compassion pour chaque être vivant. Puis, à partir des stoïciens romains, l’homme acquit un statut politique et un statut légal, sous la forme de droits et de devoirs. Mais le paradoxe était qu’à mesure que le sentiment d’individualité se développait, la valeur de la vie s’amenuisait. Les bains de sang du Colisée étaient la preuve que les gens n’avaient plus aucune idée de la valeur et encore moins du caractère sacré de la vie humaine, de chaque individu.
A l’aube de l’an zéro, Jésus Ben Pandira (chef des esséniens), initié aux mystères celtique et mort lapidé en 63 av. J.-C. prêchait la pureté, la compassion universelle et préconisait de se retirer du monde. C’était le mystérieux Maître de Justice dont parlent les manuscrits de la mer morte… A cette même époque, l’empereur stoïque Marc Aurèle définissait alors sa propre philosophie en disant : « Que les choses à venir ne te tourmentent point. Tu les affronteras, s’il le faut, muni de la même raison dont maintenant tu te sers dans les choses présentes. » Mais ses mots étaient chargés de lassitude et à son époque, l’humanité était emportée par une marée de souffrance…
Il est facile d’imaginer que les gens étaient impatients d’entendre quelqu’un leur dire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » Dans les grands temples égyptiens, les novices avaient appris à découvrir Isis allaitant l’enfant Horus et dans celui d’Éleusis, à attendre le « temps » des semis », en brandissant un épi de blé vert. Mais en l’an zéro, un deuxième Horus allait naître. Il allait devenir le nouveau roi des dieux et apporterait avec lui un nouvel ordre… Il s’appellerait le Berger, l’Agneau de Dieu, le Livre de la Vie, la Vérité et la Vie. Isaïe avait dit à son peuple de respecter les voies du Seigneur. En imaginant l’arrivée du Messie, il promettait que les péchés seraient lavés.
Dans sont quatrième églogue intitulé « Les Bucoliques », le poète romain initié Virgile, prédit l’arrivée de l’homme dieu, le Sauveur : « Un âge tout nouveau, un grand âge va naître ; […] Et le ciel nous envoie une race nouvelle. […] un enfant près de naître qui doit l’âge de fer changé en âge d’or. […] Et s’il subsiste encore des traces de nos crimes, la terreur jamais plus n’accablera le monde. » Cependant, la vie de Jésus-Christ n’a jamais été qu’un assemblage d’événements, ayant été inspiré par ses prédécesseurs ; Il est né d’une vierge, comme Krishna, un 25 décembre, comme Mithra.
Il est annoncé par l’étoile d’orient, comme Horus. Il marche sur l’eau et nourrit cinq mille personnes grâce au contenu d’un seul petit panier, comme Bouddha. Il accomplit des miracles de guérison, comme Pythagore. Il ressuscite les morts, comme Élisée et, enfin, il monte au ciel, comme Hercule, Énoch et Élie. Cependant, le Christ était un être à part. Dans la doctrine secrète, on parle d’un mouvement de convergence de l’univers, le cosmos tout entier s’efforçant de donner naissance à un nouveau dieu Soleil. On y dit aussi que la présence d’Isis se révéla dans la vierge Marie. Au moment où le Soleil se levait dans la constellation des Poissons, signe astrologique de Jésus, la constellation opposée était celle de la vierge.
Que Joseph, le charpentier qui s’avançait avec un bâton tordu, évoquait Osiris et que son bâton était celui d’Aaron. Que la grotte ou Jésus était né représentait la boîte crânienne dans laquelle un nouveau miracle de conscience allait voir le jour. Que le bébé dans la mangeoire avait le corps lumineux et végétatif de Krishna. Que les animaux de la crèche représentaient les deux ères qui ont précédé l’ère des Poissons ; celle du Taureau et celle du Bélier. Que l’étoile qui guidait les Mages était l’esprit de Zarathoustra, « l’étoile d’or » et que l’un des mages était Pythagore réincarné, tous initiés par le prophète Daniel. Et enfin que l’ange qui annonçait la naissance aux pâtres était l’esprit de Bouddha. Les Évangiles de Luc et de Matthieu qui racontent la petite enfance de Jésus, ont toujours livré « volontairement » deux versions très différentes, et même contradictoires, de cette période. Ainsi, on y découvre deux généalogies, deux dates et lieux de naissance dissemblables ; la visite des bergers, chez Luc, et des mages chez Matthieu. L’art du Moyen Âge a très fidèlement restitué ces différences, mais depuis l’Église catholique s’est efforcé, par tous les moyens, de les faire disparaître ou de les dissimuler. Quel grand secret, voulait-elle cacher ? Les Évangiles de Luc et de Matthieu racontent en réalité l’histoire de deux enfants distincts. Ces garçons avaient un lien de parenté étrange, ils n’étaient pas jumeaux, cependant ils se ressemblaient presque à l’identique… Dans le texte gnostique la pistis sophia, écrit contemporain du Nouveau Testament « canonique », il existe une histoire surprenante concernant ces deux enfants… Marie voit un garçon qui ressemble tellement à son fils qu’elle le prend pour lui, mais ce garçon la surprend quand il lui demande à voir Jésus. De peur de se trouver devant un genre de démon, elle attache le garçon au lit, puis s’en va aux champs chercher Joseph et Jésus. Elle les trouve en train de planter des piquets de vigne. Ils rentrent tous les trois à la maison et, quand les garçons se découvrent, ils se regardent fixement, stupéfaits, puis s’enlacent. La doctrine secrète, qui retrace le procédé complexe et subtil par lequel la forme et la conscience humaines se sont assemblées, établit un parallèle en retraçant le procédé extrêmement complexe par lequel l’incarnation du « Verbe » s’est mise en place. Dans ce récit, un des deux enfants, qui portait l’esprit de Krishna, devait, d’une manière mystérieuse, sacrifier son identité individuelle dans l’intérêt de l’autre. Il fallait qu’il le fasse afin que le garçon qui survive puise être prêt à recevoir un jour l’esprit du « Christ » lors du « Baptême ». Dans la Pistis Sophia, il est écrit : « Vous ne devîntes qu’un seule et même personne. » Cette tradition des deux enfants « Jésus » à été heureusement préservée, comme le montre encore la représentation sur le portail nord de la cathédrale de Chartes, la mosaïque de l’abside de San Miniato (près de Florence) ou encore les tableaux des initiés, comme Borgognone, Raphaël, Léonard de Vinci et Véronèse.
Au moment où l’univers matériel était devenu si dense qu’il était totalement impossible pour les dieux de se manifester à la surface de la terre, le dieu Soleil descendit. Il avait pour mission de planter une graine de spiritualité (la vie intérieure), qui allait s’épanouir afin de créer un nouvel espace qui permettra aux dieux de se manifester à nouveau sur la Terre… Mais l’indice de cette vie intérieure était déjà présent dans la petite voix calme qu’entendit Élie, et aussi dans le livre de Jérémie, lorsque le Seigneur dit : « Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ». Ainsi, semer la graine du Soleil, il y a deux mille ans, s’est révélé être l’événement décisif du processus qui a permis à chacun d’entre nous de faire l’expérience d’un cosmos intérieur, d’une variété et d’une taille infinies. C’est grâce à ce processus que nous ressentons l’infini que les autres portent en eux, mais les conditions permettant à un sentiment d’individualité de se développer se sont mises en place sur plusieurs centaines d’années… C’est ce sentiment d’individualité que nous appelons aujourd’hui « l’Ego »… Sans l’intervention du dieu Soleil, l’ego serait resté un petit point replié sur lui-même, dur et isolé, attaché à sa seule gratification immédiate et tourné vers ses intérêts les plus bas. Sans l’intervention du Christ, chaque être humain aurait été en guerre avec l’autre. Aucun individu n’aurait envisagé son prochain comme un centre de conscience indépendant.
L’amour avant la venue de Jésus-Christ avait été tribal ou familial, désormais les individus pouvaient passer au-delà des liens de sang et choisir librement qui ils voulaient aimer. C’est cela que le Christ voulait dire quand, dans l’Évangile selon Marc (3, 32), il semblait nier l’importance de sa propre mère et quand, dans l’Évangile selon Matthieu (10, 37), il dit : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi… » C’est par la voie de l’abnégation et les gestes de charité dans chaque petite chose, que le Christ permit à l’humanité de se concentrer sur la vie intérieure. C’est encore cette voie d’abnégation et les gestes de charité dans chaque petite chose qui deviendront aussi, plus tard, « la petite voie » de sainte Thérèse de Lisieux…
L’ésotérisme chrétien apprend avant tout à aimer de la manière juste. Il dit que quand vous coopérez avec les forces bienveillantes qui forment le cosmos, la force vous traverse d’une telle manière que vous pouvez en prendre conscience. Ce processus de magie divine, nous l’appelons : « thaumaturgie ». Avant l’apparition des Évangiles, le Code d’Hammourabi et les lois de Moïse n’étaient qu’un assemblage de règles destinées à régir le comportement de chacun dans le monde « extérieur » Ces règles incitaient l’homme à ne pas vénérer d’idoles, à ne pas voler, à ne pas tuer, ou encore à ne pas commettre l’adultère… A partir des Evangiles, les codes moraux s’orientaient vers nos états « intérieurs » : Bénis soient les simples d’esprit… ceux qui pleurent… les modestes… au cœur pur, etc. Quand le Christ disait : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur », il disait ce que personne n’avait dit avant lui, que nos pensées les plus profondes sont aussi réelles que les objets physiques. En vérité, ce que je pense en mon fort intérieur a toujours un effet direct sur l’histoire du cosmos… Dans un univers idéaliste, si deux personnes font exactement la même chose en même temps, mais que l’une le fait avec cœur et l’autre non, leurs actes affecterons profondément le Cosmos, comme nous le verrons plus loin avec ‘’Huitzilopotchtli’’…. Mystérieusement, l’état de notre esprit influence le résultat de nos actions, tout comme l’esprit inspiré d’un grand peintre influence ses tableaux…
Dans l’interprétation ésotérique des mythes grecs, l’ambroisie, la nourriture des dieux, est l’amour des êtres humains. Sans elle, les dieux s’affaiblissent et leur pouvoir de nous aider diminue. Dans l’ésotérisme chrétien, nous n’attirons les anges que si nous leur demandons de l’aide ; si, en revanche, nous ne le faisons pas, ils s’enfoncent dans un état végétatif crépusculaire, et les fantômes et démons qui s’insinuent autour de notre être inférieur travaillent à leur place. Dans les enseignements ésotériques, il est dit que la pratique quotidienne de la méditation pendant un minimum de 21 jours est nécessaire pour induire un changement profond dans nos habitudes. Mais il existe une partie encore plus profonde de notre être, qui se situe bien au-dessous du seuil de la conscience, et qui lui est inaccessible. Nous ne pouvons pas transformer cette partie de notre être par le simple exercice de notre volonté, et ce malgré toute notre assiduité, car la corruption de notre être animal a pénétré dans nos êtres végétal et minéral. Pour purifier et transformer cette partie de notre être, nous avons besoin d’une aide surnaturelle… La mission surnaturelle du dieu Soleil (le Christ) était donc de plonger au plus profond de la matière, afin d’y introduire son influence spirituelle transformatrice. Le dieu Soleil a la capacité d’atteindre la partie la plus matérielle de l’être humain, ce qui explique pourquoi il a été écrit mystérieusement ; « Aucun de ses os ne sera rompu. » Le chakra du cœur (lotus à douze pétales) irradie depuis la région du cœur pour envelopper ceux que nous choisissons d’aimer. Il est également un organe de réception ; ce que nous aimons vraiment s’ouvrira à nous et nous révélera ses secrets. Envelopper quelqu’un d’amour de cette manière est un exercice « d’imagination », mais qui ne doit pas conduire au « fantasme » ! Quand le chakra du cœur s’ouvre et rayonne, il est possible de percevoir le monde du dehors de manière surnaturelle. Un cœur aimant peut aussi nous faire ressentir consciemment le cœur du cosmos, l’intelligence aimante qui vit au-delà du monde du dehors et qui le contrôle. « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. »
L’amour influence la volonté aussi bien que nos pouvoirs de perceptions. Quand nous aimons véritablement quelqu’un, nous sommes prêts à tout pour cette personne. C’est pour cela que le chakra du cœur s’épanouit lorsque l’amour nous pousse à agir en accord avec notre conscience. En agissant ainsi, contrairement à Marc Aurèle, nous ne ressentons pas de lassitude ; nous ne sommes ni distants, ni désabusés, ni faux ; nous n’avons pas l’impression qu’une partie de notre être fait son « devoir » alors que l’autre n’en a pas envie… Si l’on observe l’initiation Pythagoricienne, qui servit de référence lorsque la Grèce et Rome régnaient sur l’humanité, on s’aperçoit qu’elle était tournée vers la réalisation d’un état de conscience alternatif qui menait à une libre communication avec le monde des esprits. Contrairement aux initiés du temps d’Achille ou de Gilgamesh, ceux de l’école de Pythagore étaient capable de conceptualiser leurs expériences spirituelles. Quatre cents ans plus tard, l’initiation Christique introduisit un nouvel élément, qui allait exalter et répandre dans le monde une nouvelle dimension de l’amour… L’église catholique s’est évertuée à cacher qu’il existe certains textes chrétiens anciens, redécouverts en Palestine dans les années 1950, contenant une version des paroles de Jésus qui est probalement plus proche de la vérité que celle des quatre Évangiles. Ainsi, l’Évangile de saint Thomas suggère que Jésus prodiguait des enseignements particuliers à certains de ses disciples préférés, enseignements qui ne devaient pas filtrer en dehors de son cercle d’intimes. Saint Marc (verset 4, 11) rapporte des propos encore plus explicites à ce sujet : « C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors, tout se passe en paraboles. » Une lettre écrite au IIe siècle par Clément, l’évêque d’Alexandrie, et redécouverte en 1959 dans la bibliothèque du monastère Mar Saba, près de Jérusalem, nous livre un récit encore plus étonnant : « Marc donc, pendant le séjour de Pierre à Rome, mit par écrit les actes du Seigneur : il ne les pulia cependant pas tous et ne signala certes pas les actes secrets, mais il choisit ceux qu’il jugeait les plus utiles pour faire croître la foi des catéchumènes. Après que Pierre avait subi le martyre, Marc se rendit à Alexandrie, emportant à la fois ses propres notes et celle de Pierre.
À partir de ces notes, il fit passer dans son premier livre les choses qui sont de nature à faire progresser dans la connaissance et il composa un évangile plus spirituel à l’usage de ceux qui se perfectionnent. […] Au moment de mourir il légua son ouvrage à l’Église qui est à Alexandrie, ou il est conservé aujourd’hui encore de façon parfaitement sûre… » L’évêque d’Alexandrie Clément cite ensuite cette version plus spirituelle de l’Evangile de Marc : « Et ils arrivèrent à Béthanie, et il y avait là une femme dont le frère était mort. Et celle vint, se prosterna devant Jésus et lui dit : ‘’Fils de David, aie pitié de moi’’. Mais les disciples la réprimandèrent. Et Jésus, rempli de colère, partit avec elle au jardin ou se trouvait le tombeau.
Et aussitôt se fit entendre une voix forte venant du tombeau. Et Jésus s’étant approché, roula la pierre loin de la porte du tombeau. Et il entra aussitôt à l’endroit ou se trouvait le jeune homme, étendit la main et le ressuscita en lui saisissant la main. Le jeune homme, l’ayant regardé, l’aima, et se mit à supplier Jésus de demeurer avec lui. Et, étant sortis du tombeau, ils allèrent à la maison du jeune homme, car il était riche. Et, après six jours, Jésus lui donna un ordre ; et, le soir venu, le jeune homme se rendit auprès de lui, le corps nu enveloppé d’un drap. Et il demeura avec lui pendant cette nuit-là, car Jésus lui enseignait le mystère du royaume de Dieu. De là, s’étant levé, il retourna au-delà du Jourdain. » En réalité, la résurrection de Lazare a toujours fait référence au récit codé d’une initiation : Lazare « meurt » pendant trois jours et, quand Jésus-Christ le fait revenir, il utilise la phrase : « Lazare, lève-toi et marche », la même phrase qu’utilisaient les hiérophantes égyptiens quand, après trois jours, ils tendaient la main pour faire se lever le candidat allongé dans la tombe ouverte de la chambre du roi. À quoi ressemblait l’initiation de Lazare ? Quelle forme de conscience alternative conférait-elle ? La Tradition Secrète nous apprend que l’homme appelé « Lazare », dans l’Évangile selon Jean, était celui qui écrivit plus tard l’Apocalypse de Jean (jean le Divin).
D’après la doctrine secrète, l’ouverture des sept sceaux et les grands événements visionnaires qui s’ensuivent, décrits dans l’Apocalypse, se réfèrent, à la réouverture des sept chakras. Les dirigeants de l’Église ont délibérément obscurci ces textes, ainsi que les doctrines clés de la foi chrétienne. De plus, le christianisme libéral moderne, en essayent de s’adapter à la science, en a dramatiquement réduit la dimension occulte. En fait, le Nouveau Testament regorge d’enseignements sur le surnaturel et certains sont décrits de manière très explicite, ainsi par exemple, Saint Jean-Baptiste n’est autre que la réincarnation d’Élie ‘’revenu’’. Les célèbres miracles de Jésus, et en particulier les termes qu’il emploie, sont les mêmes que ceux des textes magique trouvés sur des papyrus grecs, égyptiens et araméens… Quand l’Évangile selon Jean dit que Jésus-Christ utilise de la salive pour préparer une pâte à mettre sur les yeux d’un aveugle, il ne s’agit pas simplement d’une action divine, dans le sens d’un influx immédiat d’esprit, mais également d’une manipulation de la matière permettant d’influencer et de contrôler l’esprit. Dans la philosophie et la théologie de cette époque, la magie divine ou thaumaturgie, était non seulement respectable, mais aussi l’activité la plus élevée à laquelle un être humain pouvait aspirer. Cependant, il est certain que produits par le Christ, les miracles avaient une portée considérable sur l’histoire de l’humanité ; aussi bien par leur ampleur que par leur profondeur.
Ces événements ont donné naissance à la civilisation que nous connaissons, une civilisation jouissant d’une liberté sans précédent, de prospérité pour tous, de richesse culturelle et d’avance scientifique. Av. J.-C., l’individu n’avait pas une grande importance, la vie ne revêtait pas le caractère sacré qu’elle acquit par la suite et l’amour qu’un individu choisissait librement de porter à un autre ne possédait pas ce pouvoir transcendant. Avec Jésus, non seulement l’individu commençait à ressentir qu’il avait une « vie intérieur », mais que son histoire personnelle s’incorporait aussi dans l’histoire du Cosmos, qui’il était aussi un « rouage » de la grande « machine céleste ». Chacun d’entre nous peut chuter, comme l’humanité toute entière a chuté ; chacun d’entre nous traverse des crises de doute et trouve sa propre rédemption à travers l’amour qu’il choisit librement, ce qui est très différent de la conscience tribale des anciens hébreux, ou de la conscience de la ville « Etat » des Grecs. Le ministère de Jésus-Christ ne dura en réalité que 3 ans ; depuis son baptême par Jean Baptiste jusqu’au Vendredi saint du 3 avril de l’an 30 apr. J.-C. quand, sur « la colline des crânes », le Golgotha (ou Calvaire), le dieu Soleil fut cloué à une croix de « matière ». Ensuite, lors de la « Transfiguration », le dieu Soleil commença à transformer cette matière et à la spiritualiser.
Dans les écoles du Mystère, depuis Zarathoustra jusqu’à Lazare, les candidats subissaient une « mort mystique » de trois jours et une renaissance. Ils étaient plongés dans une transe profonde, proche de la mort, durant trois jours, pendant lesquels leur esprit traversait le monde des esprits, rapportant la connaissance et le pouvoir dans le monde matériel. Cette « mort » était vraie, mais seulement sur le plan spirituel. Par la Crucifixion et la Résurrection de Jésus-Christ, ce processus d’initiation se produisit pour la première fois sur le plan matériel. La part d’ombre de ce grand événement fut signifiée par la descente du Christ aux Enfers, juste après sa mort sur la croix. Mais cette histoire est malheureusement tombée en désuétude et l’église n’a jamais rien fait pour lui redonner sa véritable dimension spirituelle, bien au contraire !
Pendant les siècles précédant la venue de Jésus-Christ, la vie après la mort s’était réduite à l’image inquiétante d’une demi-vie, d’une vie d’ombre dans le royaume sublunaire, « le shéol ». En commençant leur ascension à travers les sphères célestes, les esprits humains perdaient connaissance. Par conséquent, lorsqu’ils se réincarnaient, ces esprits revenaient sans aucun souvenir de leur voyage. En descendant aux Enfers (premier épitre de Pierre, 3, 18-9), Jésus-Christ suivait le même chemin d’Osiris, il traçait une route que les morts pourraient suivre… Pour achever l’œuvre de Dieu, la grande mission cosmique, les vivants et les morts allaient devoir désormais, marcher main dans la main.
D’après la doctrine secrète, l’histoire du monde peut être résumée comme suit : Il était une fois un âge d’or où la Terre et le Soleil étaient réunis et où le Soleil donnait sa force à la Terre… Le Soleil se sépara ensuite de la Terre, ce qui la fit se matérialiser et se refroidir… Mais le dieu du Soleil dût revenir pour insuffler son esprit à la Terre, afin qu’un jour, le cosmos puisse se dématérialiser à nouveau et redevenir spirituel… C’était là, la véritable mission cosmique du Christ, qui inspira les chrétiens de la première heure et qui a contribué à la construction des grandes églises du Moyen Âge et à l’art de la Renaissance.
Cette vision s’est malheureusement perdue dans le christianisme moderne, qui n’a promu que le coté exotérique de l’enseignement du Christ, et soustrait volontairement son coté le plus sacré ! Si nous acceptons, au niveau cosmologique, que la mort du Christ devait arriver, nous devons néanmoins nous demander ce qui provoqua cette mort à un niveau historique. Quelles furent les causes immédiates de cette crucifixion ? Jésus-Christ avait instruit Lazare en privé, mais la renaissance de ce dernier à une ‘’nouvelle’’ vie, fut un événement « public » et non « privé », comme cela avait toujours été le cas dans les écoles du Mystère…
Jésus-Christ n’était pas un des hiérophantes des sadducéens, aussi il devint leur pire ennemi, car c’étaient eux qui contrôlaient « officiellement » la divulgation du savoir initiatique pour le compte de l’élite dominante. A cette époque, initier Lazare en public était perçu comme un acte hautement révolutionnaire, et marqua le début de la fin des écoles du Mystère, qui ouvrit la voie aux sociétés secrètes… Jésus-Christ menaçait également l’élite romaine. Les soldats qui le revêtirent d’une robe violette et le ceignirent d’une couronne d’épines, n’avaient pas d’autre roi, pas d’autre dieu que César. Ils se moquèrent de lui en l’habillant de la robe qui était portée par les initiés d’Adonis… La couronne d’épines, elle, était en réalité une satire de la couronne accordée au candidat qui avait terminée son initiation aux mystères d’Éleusis…
Les Césars étaient les grands ennemis occultes de Jésus-Christ, mais ce que l’on sait moins, c’est qu’un autre ennemi était à l’œuvre de l’autre côté de la terre… Un initié qui pratiquait une magie bien plus noire et bien plus puissante que celle des Césars… Un initié qui développa des pouvoirs surnaturels au cours de ses différentes incarnations et qu’il avait acquit grâce à de multiples sacrifice humains… Un initié qui était capable de contrôler les personnes après leur mort pour se constituer une grande armée dans le monde des esprits… Cet être céleste, envoyé sur terre pour être ‘’l’antithèse’’ du Christ, fut mentionné dans le Codex de Florence, de Bernardino de Sahagoen, un des rares textes à avoir survécu aux Conquistadores ; Il s’appelait « Huitzilopotchtli ».
Tout comme le dieu Soleil, il naquit d’une mère vierge et, dès sa naissance, les forces du mal conspirèrent à sa mort. Mais Huitzilopotchtli survécut et après de nombreuses tentatives, il mena enfin une guerre magique de trois ans contre son sorcier persécuteur et le vainquit, en le crucifiant, comme le Christ. Quand le Christ fut crucifié, un immense pouvoir spirituel fut libéré sur la terre, mais lorsqu’ Huitzilopotchtli crucifia le sorcier, il ouvrit un vortex qui allait engloutir les grands courants de l’histoire du monde, les deux extrêmes ; Mais revenons au Christ…
L’évangile de Philippe contient des allusions énigmatiques sur la relation qu’entretenait Jésus avec Marie Madeleine, comme : « Le Seigneur l’aimait, plus que tous les disciples et l’embrassait souvent sur… » Etrangement, le texte fut coupé, mais semblait faire référence au Cantique des cantiques ; « Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! ». La légende dorée de Jacques de Voragine, recueil d’histoires de saints le plus populaire du Moyen Âge, raconte qu’à Jérusalem, après la mort du Christ, un groupe de chrétiens fut persécuté. Sept d’entre eux furent abandonnés sur une petite embarcation laissée à la dérive sur la Méditerranée. Ils accostèrent en Camargue, à l’ouest de ce qui est aujourd’hui la ville de Marseille.
À la Sainte-Baume, massif se trouvant au-dessus de Marseille, on peut voir la grotte où Marie Madeleine passa les trente dernières années de sa vie. Elle était souvent dépeinte comme une pénitente, nue, avec de longs cheveux roux. Un tableau de Fra Bartolomeo, qui se trouve aujourd’hui dans une petite chapelle près de Florence, la représente avec la jarre pleine d’huile qu’elle utilisait pour oindre les pieds de Jésus-Christ. Sur le tableau, la jarre est posée sur une pierre où sont inscrits les mots suivant : « J’ai trouvé celui que mon cœur aime ».
Dans les enseignements de la Traditions Secrète, la vie et la mort du dieu Soleil marquent le milieu de l’histoire de l’humanité… Après un long moment d’aridité spirituelle, l’humanité recommençait à jouir du monde des esprits. Dans les décennies qui suivirent la mort du Christ, de nombreuses sectes prolifèrent. Par pure avidité, l’église s’employa alors ardemment à mettre l’accent sur l’unicité de la révélation chrétienne et s’efforça d’éloigner les enseignements du Christ de ceux des Mystères Antiques… C’est ce que nous verrons dans notre prochaine vidéo.
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Sujet: Re: Les Dossiers Secrets - Yellow-Book - Les chercheurs de vérités c'est ici ^^ Sam 24 Mai 2014 - 22:07
LES DOSSIERS SECRETS – YELLOW-BOOK _____________________________________________________________________________________ La Tradition secrète (Partie 13) Les Néoplatoniciens
Ouroboros 13
Dans les enseignements secrets des écoles du Mystère, la vie et la mort du dieu Soleil marquent le milieu de l’histoire de l’humanité, le moment précis où l’homme commença à refléter son image inverse, dans le grand « miroir » de la Création. De la Première Emanation Divine jusqu’à la venue du Christ, l’humanité était passé progressivement du monde des esprits à celui de la matière, mais à partir de la mort du Christ, la matière entama son très lent retour vers le monde des esprits. Après une longue période d’aridité spirituelle, le dieu Soleil pouvait à nouveau se manifester sur la Terre, l’homme recommençait à faire l’expérience directe du monde des esprits en découvrant qu’il avait une « vie intérieure » et qu’il appartenait à quelque chose bien plus grand que lui. Comme jadis, dans les écoles du Mystère, le christianisme originel avait aussi ses propres rituels. L’Évangile de Saint Philippe en mentionne cinq, le dernier et le plus important des cinq étant le rituel de la chambre nuptiale… Le texte quelque peu fragmentaire des Actes de Jean nous offre, à ce titre, un bon aperçu des pratiques de groupe qu’organisait Jésus-Christ. L’auteur y décrit une danse circulaire : les disciples commençaient par se tenir la main et former un cercle, puis ils tourbillonnaient autour de Jésus-Christ. Dans la liturgie qui accompagnait cette danse, Jésus-Christ était l’initiateur, et son interlocuteur, le candidat à l’initiation.
Candidat : « Je n’ai pas de maison » ; Christ : « et j’ai des maisons. » Candidat : « Je n’ai pas de temple » ; Christ : « et j’ai des temples. » Candidat : « Je veux être sauvé » ; Christ : « et je veux sauver. » Candidat : « Je veux être délivré » ; Christ : « et je veux délivrer. » Candidat : « Je veux manger » ; Christ : « et je veux être mangé. » Candidat : « Je veux blesser » ; Christ : « et je veux être blessé. » Christ : « Tel qu’on me voit maintenant, je ne suis pas. » « Ce que je suis, tu le verras quand tu viendras. » « Si tu connaissais la souffrance, tu posséderais l’absence de souffrance. » « Connais la souffrance et tu posséderas l’absence de souffrance. » Un des premiers Pères de l’Église, Clément d’Alexandrie (150 à 200 après J.-C.) et son élève Origène croyaient à la réincarnation. Ils enseignaient aux élèves les plus avancés, la « Disciplina Arcani », ou la discipline de l’arcane, des pratiques religieuses qu’on considérerait aujourd’hui, comme la magie. Au IIe siècle après J.-C. le néoplatonisme fut développé pour devenir un philosophe de vie et une religion avec ses propres pratiques spirituelles. Cinq siècles plus tôt Platon avait déjà totalement converti en concepts la vision du monde selon laquelle l’esprit précédait la matière. Les néoplatoniciens ne prétendaient pas inventer de nouvelles idées mais pensaient plutôt formuler des commentaires afin d’éclaircir le sens des originaux de Platon. Ils s’employaient à décrire l’expérience spirituelle authentique…
Ainsi, Plutarque (46 à 125 après J.-C.) qui était très influencé par le néoplatonisme, décrivit très précisément ce à quoi ressemblaient, les différents esprits qui entreprenaient leurs voyages après la mort ; Les âmes des morts sont enveloppées d’une sorte de flamme, mais certaines jettent un éclat pur et uni, comme la pleine lune dans sa plus grande clarté ; alors que les autres sont parsemées d’écailles ou de légères cicatrices. Ces dernières sont marquées de taches noires, comme des serpents, ce qui leur donne une figure extraordinaire ; d’autres enfin ont des incisions assez profondes. Plotin (205 à 270 après J.-C.), le plus grand néoplatonicien de l’école d’Alexandrie et que l’on considère aujourd’hui comme considéré comme le fondateur de la pensée néoplatonicienne, était un mystique pratiquant.
Son élève, Porphyre, rapporta à plusieurs reprises, avoir son maître dans des états d’extase, fusionnant avec « l’Un », la théorie de l’émanation de toutes choses, le principe suprême et transcendant enseigné par le néoplatonisme. Plotin élabora une « métaphysique des émanations » extrêmement complexe et les néoplatoniciens des générations suivantes, comme Jamblique (242 à 325), mirent l’accent sur l’importance des pratiques théurgiques, ou magiques et pieuses. Par son approche systématique, le néoplatonisme influença alors d’autres traditions, comme la Kabbale et l’hermétisme… Dans l’histoire secrète, les écrits hermétiques et Kabbalistiques qui commencèrent à apparaître à cette époque étaient les premières formes écrites et systématisées d’anciennes traditions largement orales.
Mais en fait, ces travaux avaient déjà commencé avec l’érudit juif Philon d’Alexandrie (12 av J.-C. à 54 après J.-C.) qui établit une structure partagée par toutes les religions. « Hermetica » l’œuvre de l’Ancien Sage égyptien Hermès Trismégiste, était à l’origine un texte écrit en grec qui comportait quarante-deux volumes. Les enseignements d’Hermetica étaient tolérant envers les autres traditions, car toutes s’adressaient aux mêmes dieux planétaires et ouvraient le chemin vers le même monde des esprits. A cette époque il devenait ainsi possible de faire un parallèle entre les émanations comptées par Plotin, les dieux d’Hermetica et les sphères céleste décrites dans la Pistis Sophia. Dans la Kabbale, ces mêmes émanations de l’Esprit cosmique (les sefirot) forment une sorte d’arbre (l’arbre séfirotique) à mesure qu’elles descendent jusqu’à nous…
Saint Paul faisait allusion à différents ordres d’anges, non seulement anges et archanges, mais aussi séraphins, chérubins, trônes, dominations, vertus, puissances et principautés. Il parlait d’un système que ses disciples devaient facilement comprendre et que fut exposé de manière explicite par son élève, Denys l’Aréopagite. Les neuf ordres qu’il décrivit peuvent être assimilés aux neuf branches de l’arbre séfirotique, ainsi qu’aux différents ordres de dieux et d’esprits des anciennes religions polythéistes d’inspiration astronomique. Les neuf hiérarchies d’anges étaient parfois partagées en trois parties et, quand saint Paul disait qu’il avait été au « Troisième Ciel », il signifiait en réalité qu’il avait été initié à un niveau tel qu’il avait côtoyé personnellement les esprits les plus élevés, tels que les séraphins, les chérubins et les trônes.
On peut aussi établir un parallèle entre les Puissances de saint Paul et les dieux du système solaire des Grecs et des Romains, les Puissances de lumière étant les esprits du Soleil, et les Puissances de l’ombre, les dieux de la Lune et les planètes. De son coté, le système philosophique idéaliste a toujours conçu la création comme une série d’émanations descendant de l’Esprit cosmique. Par l’ésotérisme, il permet d’identifier ces émanations avec les esprits des étoiles et des planètes d’un côté, et avec la physiologie occulte, de l’autre. C’est ce qui oblige dans l’ésotérisme à passer par l’étude de l’astrologie, de l’alchimie, de la magie et des techniques pratiques afin de comprendre et d’atteindre des états alternatifs. Cependant, il faut comprendre que le Christianisme originel se construisait aussi sur des expériences initiatiques de ce type. Ainsi, le plus grand Père de l’Église, saint Augustin (354 à 430 après J.-C.), était un adepte d’une école du Mystère persane, qui fonda le Manichéisme. Le grand accomplissement intellectuel de saint Augustin fut de faire un compte rendu complet de la doctrine de l’Église en termes platoniciens. Ce qui est souvent passé sous silence dans l’Église conventionnelle, c’est que « ses Confessions » sont basées sur l’expérience directe et personnelle de l’initié. Saint Augustin a lui-même vu, avec « l’œil mystérieux de l’âme », une lumière plus brillante que celle de l’intellect.
A cette époque, le grand évangélisateur de l’Irlande, Saint Patrick (385 à 461) répandait l’idée de la sacralité de la vie humaine, idée que Jésus-Christ avait introduite dans le courant de l’histoire du monde. En réalité, il était un magicien dans la tradition de Zarathoustra et de Merlin, un personnage terrifiant qui chassait les serpents d’Irlande grâce à sa baguette magique, délogeait les démons et réveillait les morts. C’est grâce à son charisme que le christianisme fut rapidement accepté par les Celtes. Saint Patrick superposa à la prophétie cosmique celte du retour du dieu Soleil, l’histoire de la vie et de l’œuvre de Jésus-Christ. Le christianisme celtique mêla alors joyeusement des éléments chrétiens et païens…
Dans l’art celtique, les motifs entrelacés représentaient également les vagues de lumière entremêlées qui, dans toutes les traditions, caractérisent le premier stade de l’expérience mystique. Mais les Celtes, farouchement indépendants, continuèrent à mettre l’accent sur la nécessité personnelle de faire l’expérience directe du monde des esprits et se mirent à developper des traditions ésotériques, indépendamment de Rome. Certaines de leurs croyances et pratiques furent alors vite considérées comme hérétiques par l’Église romaine et engendrèrent une haine meurtrière. Le Christianisme ne voulaient pas interdire ces croyances parce qu’elles étaient fausses, mais au contraire parce qu’elles étaient vraie et allaient à l’encontre des intérêts de l’influence de l’Église de Rome. Le christianisme apprit à ses dépents que le pire ennemi n’est parfois plus l’envahisseur étranger, celui qui vient de loin, les joues creusées de larmes de sang, mais un frère ou une sœur que l’on côtoie chaque jour dans la même congrégation. L’histoire de la fondation de l’Église romaine et de la diffusion de sa doctrine, grâce à l’Empire romain agonisant, a été racontée aussi bien par l’Église que par ses ennemis. L’empereur Constantin (272 à 337) affirme qu’une nuit, avant qu’il ne parte mener bataille contre des rebelles, il fit un rêve dans lequel Jésus-Christ lui apparut et lui dit de mettre la croix sur sa bannière, avec l’inscription « Par ce signe, tu vaincras ». Constantin obéit et les rebelles furent dûment défaits. Il déclara alors le christianisme religion officielle de l’Empire et offrit le palais du Latran aux évêques de Rome.
Les bénéfices politiques d’une telle décision furent indéniables et, comme la nouvelle forme de conscience, née à Jérusalem, se répandait rapidement à travers l’Empire, Constantin en tira parti et offrit la liberté aux esclaves qui se convertissaient et vingt pièces d’or aux hommes ou femmes libres qui en faisaient de même. A l’époque de Constantin, les romains vouaient un culte croissant à la cruauté et le pouvoir d’un être humain sur un autre état exalté et porté à l’extrême. Aussi il est facile d’imaginer que la conversion au christianisme, prônant l’exhortation à l’humilité et à la soumission, bousculait sérieusement les habitudes… Les chrétiens représentaient une toute nouvelle forme de conscience ; ils étaient capables de vivre dans leur esprit, illuminés par l’enthousiasme et la certitude intime de leur expérience spirituelle.
De toute évidence, les chrétiens connaissaient de nouvelles joies, une nouvelle manière d’être au monde. Constantin avait espéré que la rigueur de la nouvelle religion aiderait à ralentir la chute de l’Empire romain, mais une prophétie des Oracles sibyllins l’inquiétait, car elle disait que Rome serait à nouveau le repaire des loups et des renards. Il s’employa à contrecarrer cette prophétie en transférant l’esprit de Rome dans un autre lieu, où il fonda une capitale alternative. Pour cela, il excava alors le Palladium, la statue divine qui avait été apportée de Troie lors de la fondation de Rome et l’enterra sur un nouveau site, qui deviendra Constantinople. Le Palladium fut alors enfoui sous une colonne en porphyre, surmontée d’une statue du dieu Soleil, couronnée des clous de la vraie croix, formant une sorte de nimbe.
Ce qui est paradoxal, c’est que sous le règne de Constantin, l’Église commença à supprimer tous les enseignements initiatiques et à réduire ses enseignements ésotériques en dogme. En 325, le concile de Nicée décida quels Évangiles, parmi les nombreux en circulation, étaient les vrais. Des édits impériaux interdirent les pratiques païennes et, sur ordre des fils de Constantin, femmes et enfants furent nourris de force, leur bouche tenue ouverte grâce à un outil en bois, gavés du pain béni qu’on leur enfournait dans le gosier. Quand l’empereur romain Julien (Flavius Claudius Julianus né en 331), le neveu de Constantin, prit le pouvoir en 361, il renversa ce courant d’intolérance religieuse. Il avait été l’élève du philosophe néoplatonicien Jamblique et comprenait bien la mission de celui qu’il appelait le « Dieu aux sept rayons ».
Il déclara tous ses sujets égaux en droits, sans distinction de croyance religieuse, et permit aux temples païens de rouvrir. Julien écrivit une polémique célèbre contre le christianisme borné et dogmatique qui avait vu le jour sous le règne de Constantin, ce qui explique pourquoi par la suite, les chrétiens l’appelèrent « l’Apostat », ce qui signifie qu’il avait abandonné la foi. Il affirmait que le christianisme avait essayé de nier l’existence des dieux qu’il avait rencontrés lors de son initiation au Mystères de Mithra et d’Eleusis. Julien mena une campagne militaire en Perse. Tout comme les Grecs avaient assiégé Troie pour en contrôler la connaissance initiatique, Julien voulait comprendre la connaissance secrète des écoles du Mystère manichéennes, basées en Perse. A son décès, en 363 lors de la bataille de Ctésiphon, une ère saturnienne commença ; la vraie spiritualité initiatique allait être ensevelie… Après lui, L’empereur Théodose (347 à 395) mena une politique impitoyable qui réprima tout désaccord avec la position impériale concernant la doctrine chrétienne. Il confisqua la propriété des hérétiques et s’appropria leurs temples. Les statues d’Isis furent consacrées à Marie et le Panthéon de Rome, temple dédié à tous les dieux, d’une beauté cosmique sans pareille, fut transformé en temple monothéiste. Théodose fit fermer les écoles du Mystère et, en 391, il assiégea le Sérapéum d’Alexandrie (la grande Bibliothèque) qui abritant un grand temple surmonté d’un plafond aux motifs de nuages dédié au dieu Sérapis, était une des grandes merveilles de l’Antiquité.
A l’intérieur, une statue du dieu était suspendue au plafond par un aimant. Le temple abritait également des bibliothèques qui contenaient les plus grandes collections de livres au monde. Heureusement, de nombreux ouvrages furent subtilisés avant que le temple ne fût brûlé et ses statues sacrées traînées dans les rues. Rome voulait supprimer les différences doctrinales… La conviction chrétienne et la morale étaient utiles à Constantin et à Théodose ; elles unifiaient l’Empire, le renforçant de l’intérieur, à un moment où l’Orient et ses hordes barbares se faisaient menaçants. Parmi les grands dépositaires de l’héritage intellectuel des écoles du Mystère, se trouvait au Sérapéum la philosophie Hypatie (370 à 415), une très grande figure du néoplatonisme. (Voir à ce sujet l’excellent film « Agora »)
Elle était instruite en philosophie, en mathématiques, en géométrie, astronomie et célèbre pour ses inventions d’instruments scientifiques, dont un qui permettait de mesurer précisément la gravité des liquides. Elle attirait une foule nombreuse lors de ses conférences où, versée dans la sagesse de Plotin et de Jamblique, elle expliquait que le christianisme s’était développé à partir des enseignements des écoles du Mystère. Comme son père, elle soutenait qu’aucune tradition ou doctrine ne pouvait revendiquer l’exclusivité de la vérité… Une après-midi de 414, au moment où Hypatie quittait la salle de conférences, un groupe de moines chrétiens vêtus de noir la firent descendre de son char, déchirèrent ses vêtements et la traînèrent nue dans les rues jusqu’à une église proche.
Ils la tirèrent jusqu’à l’autel et, dans la pénombre froide d’une atmosphère lourde d’enceins, ils se ruèrent sur son corps nu, recouvert d’un drap noir. Ils la mirent en pièces, arrachant ses membres et raclant la chair de ses os à l’aide de coquilles d’huître, avant de brûler ses restes… Cette ignominie sans nom, commise par l’Église chrétienne voulait effacer Hypatie de l’histoire, comme les prêtres d’Amon avaient essayé d’effacer le nom d’Akhenaton… Bien qu’il soit tentant de voir l’Église comme le méchant répresseur de la pensée libre et d’idéaliser les groupes néoplatoniciens ou gnostiques, il ne faut tout même pas oublier que certains chefs initiés de l’Église on néanmoins cherché à guider l’humanité d’après le projet divin enseigné dans les écoles du Mystère.
Ils savaient qu’inéluctablement, l’idée de la réincarnation allait disparaître en Occident… D’après le plan cosmique, cette partie du monde devait être le berceau du développement du sentiment de valeur de la vie humaine. De l’autre côté, les néoplatoniciens, bien qu’ils aient continué le travail de Pythagore et de Platon, convertissant en concepts les expériences directes du monde des esprits, semblaient ne pas se rendre compte de la grande révolution qui avait eu lieu. Il n’y avait dans leurs écrits aucune trace des évangiles ou de l’amour universel que Jésus-Christ avait introduit. Nombre d’entre eux nourrissaient même une haine farouche envers la nouvelle religion… Non seulement certains d’entre eux ne croyaient pas que Jésus-Christ ait pu tomber si bas et habiter un corps physique, mais ils pensaient également qu’il avait vécu sur terre seulement sous la forme d’une sorte de fantôme. Ce fut une des périodes les plus sombres du néoplatonisme, et nous ne vous cacherons rien de cette « noirceur ». D’aussi loin que remontent nos souvenir sur cette période, certains initiés pratiquaient d’étranges formes de mortification et de débauche extrêmes, comme le moyen d’affliger leurs propres sens, et de trouver un accès au monde des esprits. Certains encourageaient des serpents à glisser sur leurs corps nus, d’autres buvaient du sang des menstrues en disant : « Voici le sang du Christ », et d’autres encore croyaient que leurs pratiques sexuelles magiques donneraient naissance à des créatures divines. Certains allèrent même jusqu’à se castrer en s’écriant : « Je suis plus mort que toi ! » A cette époque l’effet domino engendrée par le christianisme de l’Asie centrale jusqu’à l’Europe, se répercuta aussi en Chine, un Empire en pleine expansion. Sous la pressions des Goths, les Wisigoths et les Vandales envahirent des parties de l’Europe, allant même jusqu’à Rome avant de se retirer. Puis, durant le second quart du Ve siècle, les tribus mongoles nomades s’unirent sous le commandement d’un grand chef, Attila le Hun. Attila (395 à 453), le « fléau de Dieu » balaya les territoires précédemment envahis par les Goths et les Vandales pour former un empire qui s’étendait des plaines d’Asie centrale au nord de la Gaule. Il pénétra au nord de l’Italie et pilla Constantinople.
Priscus, un historien grec le dépein comme vivant dans une simple maison de bois, construite en planches polies et entourée d’une clôture. Des nattes en laine servaient de tapis et Attila, littéralement « petit père », recevait ses visiteurs, vêtu de simples vêtements en lin, dépourvu de bijoux en or ou de pierres précieuses. Il buvait et mangeait modérément dans un bol et des plats en bois… Contrairement à ce que laisse penser l’imagination populaire, Attila n’était pas un monstre féroce. Lorsqu’il conquit la ville chrétienne de Corinthe, il fut effaré d’y voir des prostituées à chaque coin de rue et leur laissa le choix entre épouser un de ses hommes ou l’exil… Cependant, il est néanmoins juste de dire que s’il avait réussi à contrôler l’Empire romain, cela aurait été un désastre pour l’évolution de la conscience humaine…
Les Romains craignaient Attila plus que tous leurs ennemis, car il ne permettait pas à ses hommes de vivre sur le territoire romain, ni d’acheter des denrées romaines. Quand il envahissait une contrée, il renversait la romanisation en détruisant les édifices et en dérobant des milliers de livres d’or en tribut. Cependant, en 452 il négocia un accord avec le pape Léon 1er de Rome par lequel Honoria, la fille de l’empereur, deviendrait sa femme, accompagnée d’une dote de plusieurs milliers de livres d’or. Attila pensait alors avoir atteint son ambition de renverser l’Empire romain et de dominer le monde… Attila et son peuple pratiquaient le chamanisme. Dans chaque bataille, Attila était guidé, très sagement par ses prêtres chamans. Le tumulte de l’armée de Huns, qui semait la terreur sur son passage, était provoqué par l’aboiement de chiens, le bruit de ferrailler des armes qui s’entrechoquaient et le son de cornes et de cloches. En réalité, ce tapage était destiné à convoquer les bataillons de morts, les fantômes de leurs ancêtres, pour qu’ils se battent aux côtés des soldats. Ils appelaient également, à la manière des chamans, les groupes d’âmes carnivores, les loups et les ours, afin qu’ils entrent en eux et leur donnent des pouvoirs surnaturels. Le mot « chaman » provient en fait du mot mongol « tungus » qui signifie « celui qui sait ».
Depuis le temps des barbares, jusqu’à nos jours, les chamans ont toujours usé d’un certain nombre de techniques « archaïques » pour provoquer d’extase mystique. Afin d’atteindre cet état de transe, ils utilisent le son des percussions et la danse rythmique, l’hyperventilation, les automutilations « délirantes », les privations sensorielles, la déshydratation, la privation de sommeil ainsi que des drogues hallucinogènes à base de plantes psychotropes, telle que l’ayahuasca, le peyotl et les champignons hallucinogènes. Ces états de transe était aussi provoqués par des drogues similaires dans les écoles du Mystère, comme le « Kykéôn » à Éleusis ou encore le lotus égyptien qui était consommé avec de l’opium et des racines de mandragore dans l’Égypte antique.
Les scientifiques ont isolé récemment une enzyme du cerveau qui induit ces mêmes états de transe. Leurs recherches semblent prouver que 2% d’entre nous ont un niveau de diméthyltryptamine naturelle suffisamment élevé pour nous mettre spontanément et involontairement dans ces états. D’après de récentes études, il semblerait que nous en soyons plus abondamment pourvus jusqu’à l’adolescence, où le processus de cristallisation se met en place, bouche la glande pinéale et limite ses fonctions. Pour ceux d’entre nous qui ne sont pas pourvus de cette enzyme, ces anciennes techniques chamaniques, ou d’autres similaires comme celles des écoles du Mystère, sont nécessaires pour atteindre la transe…
Dans toutes les cultures, les expériences chamaniques montrent une progression passant par les mêmes étapes ; En premier, la fermeture du monde sensoriel et un sentiment de voyage dans les ténèbres ; mais également, parfois une grande douleur, comme si le corps était démembré. Ensuite, une mer de lumière, souvent accompagnée d’une sorte de kaléidoscope de lumières géométriques changeantes (la matrice). Puis ces motifs géométriques se transforment, le plus souvent, en serpents ou en créatures mi-animales, mi-humaines, souvent pourvues de corps malléables et quasi transparents. Enfin, quand la transe s’achève, le chaman a l’impression qu’il possède des pouvoirs surnaturels, la capacité de soigner, des informations sur ses ennemis, une influence télépathique sur les animaux et le don de prophétie.
Nous tenons cependant à préciser que les « êtres » rencontrés par les chamans lors des transes, appartiennent majoritairement aux esprits inférieurs et non pas aux dieux planétaires les plus élevés avec lesquels les prêtres des écoles du Mystère communient. Certaines visions obtenues lors de ces états de transe chamaniques, sont encore visibles aujourd’hui sur certains monuments, comme par exemple sur les plafonds des temples d’Edfou ou de Philae en Egypte. Du point de vue ésotérique, le chamanisme, que ce soit celui pratiqué par les hordes de Huns ou de Mongols, les indiens d’Amérique ou bien encore par les « Sangomas » d’Afrique du Sud, ne représente qu’une dégénérescence de la vision primordiale, autrefois ‘’magnifique ‘’… Dans l’histoire conventionnelle, les premières étapes de la création des religions primitives furent marquées par l’Animisme et le Totémisme, qui se sont développés pour former les cosmologies complexes des grandes civilisations antiques. Dans l’histoire secrète, au contraire, les écoles du Mystère enseignent que la vision primordiale de l’humanité était complexe, évoluée et magnifique et ne s’appauvrit qu’ensuite, pour mener à l’Animisme, au Totémisme et au Chamanisme.
Prendre des drogues fait toujours partie de la pratique chamanique moderne, mais cela est interdit par la majeure partie des enseignants ésotériques, quand il s’agit d’atteindre le monde des esprits, car il est important apprendre à faire l’expérience du monde des esprits par sa seule intelligence et avec un sens critique aussi intact que possible, voire même plus aiguisé. De plus, entrer en contact avec les esprits par les drogues et à la portée de tous et peut donc ouvrir une dimension démoniaque, qui pourrait par la suite ne plus vouloir se refermer… Bon nombre de chamans inexpérimentés ont sombrés corps et âme dans la folie, à bon entendeur ! Les tribus d’Attila pratiquaient un chamanisme qui leur donnait un accès au monde des esprits, relevant d’un état atavique et allant à l’encontre de l’impulsion de l’évolution de la conscience humaine qui avait été développée par Pythagore et Platon, et à laquelle Jésus-Christ et Paul avaient donné une nouvelle direction. Le but de la nouvelle évolution était très noble et poussait les hommes à tirer du plaisir de leur supériorité intellectuelle individuelle, pour qu’ils puissent choisir d’être libres, puissants et aimants, non seulement dans le monde matériel, mais aussi dans le monde des esprits. Quand, en 453, Attila se prépara à célébrer son mariage avec Honoria, cette nouvelle étape de la conscience humaine était sur le point d’être écrasée dans l’œuf. Ce n’est donc pas un hasard si au matin de son mariage, Attila fut retrouvé mort après avoir saigné abondamment du nez. Nous n’en dirons pas plus à ce sujet… La mort d’Attila annonçait inexorablement le déclin de l’Empire romain. A cette époque l’humanité vivait dans un monde désenchanté, qui remettait en cause les grandes certitudes spirituelles sur lesquelles s’étaient fondées les plus importantes civilisations de l’Antiquité.
A cette époque. Dieu et les dieux ne ressemblaient guère plus qu’à des idées vides et abstraites… Les certitudes spirituelles avaient été remplacées par les dures réalités politiques et économiques. La vraie vie de la pensée se trouvait dans le domaine de la science et de la technologie, dans les théories atomiques de Lucrèce, dans les projets d’ingénierie comme les aqueducs, les systèmes de drainage et les milliers de kilomètres de routes qui fleurissaient partout. Si la fin des Mystères d’Éleusis sonna le glas des écoles des Mystères, le déclin de l’Empire Romain marqua véritablement la naissance des sociétés secrètes et la transformation du pouvoir en quelque chose de beaucoup plus subversif et souterrain. La capacité d’abstraction s’était développée depuis moins de mille ans, sous l’impulsion de Pythagore, de Confucius et de Socrate. Le bouddhisme s’était exporté d’Inde, pour atteindre la Chine avec la visite du vingt-huitième patriarche bouddhiste Bodhidharma. Pendant les deux cents ans qui suivirent, le bouddhisme et le taoïsme fusionnèrent en Chine, créant une nouvelle philosophie d’éveil spontané et intuitif appelée « tch’an » ou « Zen » au Japon. Le tch’an apportait une certaine prudence quant aux limitations de la pensée abstraite et permit à l’homme de voir le monde avec un nouvel autre état alternatif de la conscience. Grâce au « tch’an » l’homme pouvait à nouveau contempler le monde avec sa conscience végétale, centrée sur le plexus solaire, plutôt que son crâne… C’est au moyen de cette conscience végétale que nous sommes individuellement reliés à chaque être vivant du cosmos. Ces connexions peuvent être visualisées comme les vrilles d’un grand arbre cosmique dont chaque fleur serait un plexus solaire. En fait, la conscience végétale, est une autre dimension, le monde entre les mondes et la porte d’accès au monde des esprits. Saint Augustin disait que cette forme de conscience était une « lumière immuable », dans laquelle celui qui voulait s’éveiller devait se glisser. Au début de la seconde moitié du Ve siècle, un sentiment d’absurdité nouveau fit irruption dans le monde, et depuis lors, les grands initiés des sociétés secrètes, en Occident comme en Orient, adoptèrent tous un ‘’zeste’’ de zen. Sous l’Empire byzantin, l’empereur Justinien (483 à 565), reconquit les territoires barbares et fit fermer les dernières écoles de philosophie grecque. Cela provoqua la fuite des grands initiés, qui emmenèrent avec eux les textes d’Aristote, comme son traité d’alchimie, aujourd’hui « perdu ». Bon nombre d’entre eux arrivèrent en Perse, où le roi Khusraw rêvait d’une grande académie, comme celle qui avait inspiré la civilisation grecque. Dans une effervescence intellectuelle qui incorpora des idées du néoplatonisme, du gnosticisme et de l’hermétisme, la méthodologie d’Aristote fut appliquée conjointement au monde matériel et au monde des esprits…
C’est ainsi que commença l’âge d’or de la Magie en Arabie… La magie des génies emprisonnés dans des lampes, des démons et des formules magiques puissantes comme « abracadabra », qui allait être consignés dans des livres interdits et avoir une grande influence sur le monde du VIe siècle. C’est ce que nous vous inviterons à découvrir dans notre prochaine vidéo,
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