Sur la question de l'authenticité, elle est en suspens pour le public.
Si les artefacts ont bien étés trouvés par, je suppose, l'INAH (qui est l'organisme mexicain qui s'occupe des fouilles dans ce pays), il doit y avoir des rapports de fouilles complets qui tracent l'origine et la position de chacun des objets lors de leur découverte. Si ceux-ci étaient enfouis, alors il doit y avoir des relevés tenant compte des strates géologiques dans lesquels ils ont étés découverts.
Les conditions de fouilles sont primordiales pour pouvoir évaluer cette question. Si le travail a été bien fait, il dit y avoir également des rapports de datation des sédiments présents sur les objets, ce qui pourrait donner une idée de leur âge.
Et si tout ce matériel existe, alors il n'est qu'une question de temps avant que ces données soient rendues publiques, et puissent être vérifiées.
A mon avis, le temps nous le dira. Dans le cas des pierres d'Ica ou des dinosaures d'Acambaro, l'époque à laquelle ils ont étés découverts et l'esprit dans lequel l'archéologie baigne (et c'est toujours d'actualité), à en quelques sortes causé la perte des possibilités d'authentification. Comme cela remet trop de concepts fondamentaux en cause, cela effraie, et bien évidemment que peu de scientifiques ayant du crédit se sont risqués à évaluer leur authenticité. Ils ont étés au contraire, plus enclin à les décrédibiliser sans leur accorder le traitement que ces objets méritaient.
Bien qu'il y ait quelques indices, concernant notamment les dinosaures d'Acambaro, qui pourraient leur attester une certaine légitimité. Comme par exemple le fait que certains dinosaures représentés sur les figurines aient étés découverts par la science après la découverte de leur figurine correspondante.
Aujourd'hui, dans le cas des pièces maya dont parle le topic, la situation est autre. Des évaluations de leur authenticité peuvent être faits sur demande du public, qui peut se cotiser pour réunir les fonds nécessaires à leur expertise, en évitant d'engager la crédibilité de tout chercheur. C'est ce qu'il se passe en ce moment pour les datations du site de Puma Punku, ou pour les études ADN concernant les crânes de Paracas par exemple. Mais les possibilités sont réduites, étant donné que ce sont surtout les conditions de découverte qui importent pour l'évaluation dont il est question.
S'il n'y a pas plus d'infos au fil des ans, il appartiendra à chacun de se faire sa propre idée en tenant compte de son bon sens, de ses connaissances en archéologie et de ce qu'il sait sur l'histoire des civilisations. A défaut d'avoir des rapports d'authenticité, on pourra toutefois évaluer leur crédibilité en fonction de ces données.