akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
| Sujet: Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens... Ven 7 Avr 2017 - 1:04 | |
| Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens, pourtant dangereux pour la santé.
Stéphane Horel, 39 ans, est journaliste indépendante et documentariste. Elle explore l’impact du lobbying et des conflits d’intérêts sur les décisions politiques. Sur les questions touchant à l’environnement et à la santé publique en particulier. Produits chimiques, alimentation, médicaments sont ses rayons. Il n’y a, en tout cas, pas d’erreur sur le prénom.
À Bruxelles, un compte à rebours a commencé. L’Europe pourrait interdire les perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes qui compromettent la santé des enfants en piratant leur système hormonal. Mais cette promesse menace des intérêts colossaux. Les générations futures mandatent un bébé astucieux pour enquêter sur la bataille d’influence que se livrent industriels, scientifiques et ONG dans les coulisses de la démocratie européenne. Fruit de 18 mois d’enquête, Endoc(t)rinement expose la complaisance d’institutions européennes perméables à l’influence de l’industrie. Attaque de chercheurs indépendants, instrumentalisation de la science, conflit d’intérêts : le film dévoile les stratégies des lobbys de la chimie et des pesticides, empruntées à l’industrie du tabac, pour court-circuiter la réglementation. >> Si vous souhaitez organiser une projection publique d’Endoc(t)rinement, merci de contacter What’s Up Films pour obtenir l’autorisation ainsi qu’une copie du film : contact[at]whatsupfilms.com / 01 55 28 94 95.
La documentariste Stéphane Horel lance l'alerte : les leurres hormonaux sont dangereux pour la santé, mais les pouvoirs publics ne font rien. Son enquête dénonce le pouvoir des lobbys. A voir sur France 5
Les enquêtes sur les scandales de santé publique sont presque toujours post mortem, réalisées après que les échos d'une catastrophe sont parvenus aux oreilles de l'opinion. Le dernier documentaire de Stéphane Horel est une exception. Spécialiste des problématiques d'environnement et de santé, la journaliste a suivi « en live les opérations de lobbying de l'industrie des produits chimiques » auprès de la Commission européenne. « Je ne voulais surtout pas faire la chronique d'un désastre, insiste-t-elle d'emblée, mais plutôt un film lanceur d'alertes. » Après La Grande Invasion, en 2010 (1), où elle montrait comment une multitude d'objets issus de l'industrie pétrochimique – les plastiques contenant des phtalates, les biberons comportant du bisphénol A... – « cambriolent notre intimité » et piratent le système hormonal dès la vie fœtale, l'ancienne journaliste du Canard enchaîné a passé les deux dernières années à disséquer les âpres tentatives de réglementation des perturbateurs endocriniens. Elle en dévoile les coulisses dans Endoc(t)rinement, son quatrième documentaire, décryptant la bataille d'influence à armes inégales que se livrent, à Bruxelles, au cœur des institutions européennes, industriels d'un côté, scientifiques et ONG de l'autre. Sur le pied de guerre, les lobbys de la chimie, du plastique et des pesticides emploient les mêmes méthodes que celles inventées par l'industrie du tabac à partir des années 1950 pour lutter contre des organismes de santé qui menaçaient leurs intérêts. Commencer par « fabriquer le doute », dépenser des fortunes en relations publiques pour remettre en cause des travaux scientifiques faisant autorité. Puis invoquer à tous crins la sound science – cette science d'idéologues, prétendument « raisonnée », qui fait primer son idée du progrès sur la santé.
En 2009, le Parlement européen avait pourtant décidé que les perturbateurs endocriniens, « présumés coupables » par d'éminents scientifiques, devraient être définis et réglementés d'ici à fin 2013. En jeu : l'encadrement d'un marché européen estimé de 8 à 10 milliards d'euros. « Les perturbateurs endocriniens remettent en cause la société de consommation. C'est pour ça que les industriels sont vent debout », résume Stéphane Horel. « La comparaison avec le changement climatique est pour moi fondamentale. Dans les deux cas, on fait appel à des scientifiques indépendants pour prouver qu'il y a un sérieux problème, mais la transposition du savoir scientifique en décision politique n'existe pas. [...] C'est un des symptômes majeurs du dysfonctionnement de la démocratie. » La science a beau parler, le politique ne bouge pas. « La DG Santé et Consommation a empêché la DG Environnement de faire son job » Stéphane Horel
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Cikala
Messages : 447 Date d'inscription : 09/08/2011
| Sujet: Re: Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens... Ven 7 Avr 2017 - 2:43 | |
| Le pire dans tout cela, est qu'il ne s'agit même pas de secret d'état. Il y a des documentaires, des témoignages et la majorité des gens s'en fiche. Et ils le savent.. (Ils) les gens... Comment faire ? On assiste à un empoisonnement consenti... le terme est dur mais exact |
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Archi
Messages : 404 Date d'inscription : 27/03/2017 Age : 44
| Sujet: Re: Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens... Ven 7 Avr 2017 - 7:06 | |
| http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/23/des-perturbateurs-endocriniens-retrouves-dans-les-cheveux-de-nic/ |
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
| Sujet: Re: Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens... Dim 24 Sep 2017 - 22:46 | |
| L’association de plusieurs perturbateurs endocriniens serait catastrophique pour l’organisme
C’est au sein d’une nouvelle recherche que l’INSERM a établi les effets provoqués par l’association de plusieurs perturbateurs endocriniens : ils seraient dix à mille fois plus importants que pour une molécule isolée et donc beaucoup plus catastrophiques pour l’organisme ! Les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui interfèrent avec le système hormonal, système responsable de la régulation et du maintien des processus physiologiques d’un organisme. Leur associativité créée des cocktails de molécules plus ou moins puissants, mais dont la nocivité est difficilement quantifiable. L’institut National de la Santé et de la Recherche médicale a donc publié dans la revue Environemental Health Perspectives au mois d’août dernier les résultats d’une nouvelle étude sur les effets de l’associativité de plusieurs perturbateurs endocriniens.
C’est grâce à des modèles de prédiction mathématiques que les chercheurs ont pu obtenir de tels résultats ! Après avoir identifié parmi les 27 molécules étudiées (7 médicaments, 14 molécules chimiques industrielles et 6 molécules de la vie quotidienne [alcool, caféine, etc.]), 11 perturbateurs endocriniens, le groupe de l’INSERM a pu rentrer leurs effets toxicologiques dans les modèles de prédiction mathématiques conçus à cet effet. Toutes les associativités possibles ont été créées par le programme, mettant en avant des effets cocktails totalement catastrophiques ! D’ailleurs, pour en observer réellement les effets, certaines associations furent directement testées sur des testicules fœtaux humains. Un lien irréfutable fut alors établi entre le modèle prédictif et les résultats expérimentaux !
Et ce sont des chiffres monstrueusement grands qui en ressortent : les effets dus à l’associativité de plusieurs perturbateurs endocriniens seraient dix à mille fois supérieurs que pour une molécule testée seule ! Sachant que les fœtus et les embryons sont d’autant plus sensibles à ces perturbateurs, les effets cocktails pourraient provoquer de sévères pathologies sur le futur système reproducteur de l’enfant, notamment pendant le 1er trimestre du développement fœtal.
Nous connaissions déjà l’influence que pouvait avoir l’association de plusieurs perturbateurs endocriniens sur certaines espèces animales et cultures cellulaires, les effets sur l’homme sont maintenant avérés. Il s’agit maintenant de décrire avec plus de précisions les effets engendrés par les différentes combinaisons possibles pour en définir les risques. C’est l’autorité européenne de sécurité alimentaire qui s’y attelle et nous en attendons les résultats avec impatience.
Source : Actu_Environement |
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| Sujet: Re: Empoisonnement public : Endoc(t)rinement, ou les incessantes pressions sur Bruxelles des lobbies de multinationales. Pour autoriser les perturbateurs endocriniens... | |
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