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 Osons causer – Qui possède les médias ?

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akasha

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MessageSujet: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 0:49

Bonsoir mes frères & sœurs I love you
Savez-vous qu'en France il n'est pas nécessaire d'avoir suivis des études de journalisme pour le devenir ?, tout comme il est assez aisé de se procurer une carte de presse..Savez vous qu'il existe une loi qui protège l'étique journalistique, un peu comme le serment d’Hippocrate pour la médecine ? Justement cette charte est inconnue du grand publique, et même (et c'est un comble) par une partie des journalistes eux même ! Il s'agit de la charte de Munich (voir le pdf officiel). Cela fait un temps que le paysage médiatique à changé du but au blanc, l'indépendance de la presse qui lui assurait toute objectivité et impartialité n'est plus. Désormais les agence de presse sont réunies en groupe mondialisée et sous la coupe des hautes finances et appartiennent à une poignée de milliardaires ce qui cause un conflit d'intérêts, surtout que c'est derniers placent leur pions pour un contrôle totale..Ainsi venons-nous d'apprendre (bien qu'on le savais déjà dans les milieux de l'infos parallèle) que BHL est président du conseil de surveillance d’Arte France depuis plus de 22 ans ! Ce qui une fois de plus pose la question de l'objectivité et de l'impartialité des choix.. Suspect (voir le sujet). Désormais les médias se sont transformé en simple porte parole des élites, et diffusent leur propagandes, il n'y a plus de liberté de presse..Ce n'est plus que mensonges, manipulations et dissimulations..voyons ensemble les raisons profonde de se malaise, ou les valeurs se sont perdue, ou le rapport de libertés c'est "switchée" avec un pays comme la Russie qui avant était reconnue pour sa propagande d'état, mais qui a beaucoup évoluée ces dernières années et désormais jouit d'une plus grande liberté et c'est internationalisée comme le média RT par exemple, qui à bien plus d'objectivité que nos médias, et qui bien entendu fait face à une vague de discrimination de par notre presse vendue à l'ennemis, celui qui sont sensé dénoncé. :P
Texte Akasha.


Osons causer – Qui possède les médias ?

Osons causer – Qui possède les médias ? Media-mensonges

Osons causer est un vidéo-blog politique dont nous vous invitons à découvrir les quelques vidéos présentent sur leur chaîne Youtube. Ils abordent sur un ton détendu différents types de sujets comme les médias, la politique, l’économie, la sociologie, entre autre.

Aujourd’hui, nous vous avons dégoté deux de leurs vidéos sur le thème des médias et ça en vaut le détour. En effet, la première vidéo nous montre l’incroyable mainmise de dix milliardaires sur le système médiatique Français. Les raisons pour lesquelles ils s’offrent le luxe de prendre possession d’un secteur qui leur coûte plus d’argent qu’il n’en rapporte et les liens stratégiques qu’ils entretiennent avec l’État.

La seconde vidéo quant à elle, se focalise sur l’empire Bolloré et montre plus en détail un de ces fameux milliardaire qui semble vouloir contrôler notre information quotidienne.

Nous le répétons constamment, mais la première étape vers l’émancipation est l’abandon des grands médias Mainstream au profit des médias indépendants ou citoyens comme celui-ci. En effet, cela n’est pas seulement une démarche idéologique ou militante c’est avant tout une nécessité pour le citoyen de multiplier ces sources d’informations. Les médias étant soumis à des effets systémiques néfastes, l’information qui nous est servi n’est ni objective, ni neutre, ni indépendante de parti pris. Cela est tout à fait dramatique; les fondements du métier de journaliste devant garantir une certaine indépendance et “objectivité”, ou en tout cas une certaine éthique journalistique. Ne peuvent en aucun cas être appliqués au regard de la structure même des médias. En bref, si vous êtes achetés, vous n’êtes plus libre de dire ce que vous voulez.



notre démarche au 4ème singe, nous n’avons pas la prétention d’être des journalistes, mais nous essayons du mieux que nous pouvons de vous fournir du contenu informationnel de qualité et à contre courant de la soupe médiatique servie quotidiennement. A l’inverse des grands médias, nous n’avons pas de financement, nous sommes entièrement bénévole, ce qui constitue pour nous une force indéniable : l’indépendance de pouvoir dire sans contrainte ce qui nous semble important.

Sans plus attendre découvrez ces vidéos à partager massivement svp !


Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent notre information ?



Bolloré, son empire en 10 minutes : Françafrique, médias, censure et petits papiers.



Pour aller plus loin et si vous ne l’avez toujours pas vu (pas bien), découvrez le documentaire : “Les nouveaux chiens de garde”.


Source : Le 4èmeSinge


13 choses à savoir sur les journalistes et les médias français

Si les journalistes parlent souvent des autres secteurs, les analyses sur les médias sont bien plus rares. De nombreux articles de ma part se concentreront donc sur les médias ces prochains mois afin d’éclaircir certains points. Après les 13 commandements du consommateur de médias, l’article du jour liste treize* informations que vous ne connaissez peut-être pas sur les journalistes et les médias français. (*Je vais en faire mon nombre porte-bonheur, car oui, je ne fais pas exprès de lister 13 éléments distincts.)



Faire une école de journalisme n’est pas obligatoire



Si de nombreux médias apprécient évidemment de voir dans un CV le fait d’avoir terminé une formation dans une école de journalisme ou de communication, ce n’est en aucun cas un critère obligatoire. Tout du moins pas pour tous les médias. De très nombreux journalistes ont ainsi une formation qui n’ont rien à voir avec leur métier. Certains ont fait du droit, de l’histoire, de l’économie, de la sociologie, etc. Et c’est très bien comme ça. On reproche assez souvent aux journalistes de manquer de vision, d’être trop enfermés sur eux-mêmes, à l’instar des professeurs qui n’ont jamais quitté les bancs de l’école de leur vie ou des politiciens qui n’ont jamais travaillé dans le privé. Qu’un journaliste ait une vision différente, grâce à une formation sans rapport à son métier actuel, est donc en réalité une bonne chose.


Avoir une carte de presse non plus



Que ce soit pour être reconnu par l’État et les impôts (voir plus bas), pour assister à des conférences, interroger des personnalités ou quoi que ce soit d’autre, la carte de journaliste est loin d’être toujours indispensable. Tout du moins, cela dépend des cas. Il arrive encore aujourd’hui que pour entrer dans certains évènements, la fameuse carte soit obligatoire, bien qu’il existe toujours des moyens de contourner cette situation si l’on est malin. Bien sûr, elle reste indispensable pour accéder gratuitement aux musées nationaux ainsi que pour les médias ayant signé la « convention collective nationale de travail des journalistes » (en savoir plus). Pour travailler à l’étranger, elle peut aussi être très utile, en particulier dans certains pays. Mais pour le reste, le plus important est plutôt de montrer pour qui on loue ses services. À l’heure où les rédacteurs sur le Net et les blogueurs ont une influence grandissante, réclamer systématiquement la carte professionnelle de presse n’a de toute façon plus grand sens aujourd’hui, sauf dans certains cas comme ceux cités ci-dessus.


Avoir une carte de presse s’obtient assez aisément



Comment obtient-on une carte de journaliste ? Rien de plus facile. Pour cela, outre ses informations personnelles, il suffit de prouver qu’il s’agit de son occupation principale et régulière. Trois petits mois consécutifs sont suffisants lors de la toute première demande. Hormis vos propres preuves – articles imprimés, copies d’écran ou vidéos réalisées gravées sur CD/DVD/BD – l’employeur peut aussi donner un certificat (en savoir plus). Il faut par contre parfois patienter avant de recevoir son sésame.


Niche fiscale : 7 650 euros de revenus en moins à déclarer aux impôts

Tous les journalistes, qu’ils disposent de la carte de presse ou non, peuvent soustraire de leurs revenus annuels 7 650 euros s’ils travaillent à temps plein. La somme à déduire se calcule ensuite au pro-rata en fonction du nombre de mois travaillés dans l’année, soit par exemple 3825 euros en moins pour un journaliste ayant travaillé six mois ou encore 1912,5 euros s’il n’a loué ses services que trois mois. Cela signifie donc qu’un rédacteur ayant gagné 21 000 euros dans l’année en déclarera en réalité 13 350 euros. Les conséquences sont évidentes : de nombreux journalistes ne paient pas d’impôts ou beaucoup moins que ce qu’ils devraient.

Officiellement, cette niche fiscale a été mise en place du fait des dépenses des journalistes. Sauf que ces derniers n’ont pas à justifier leurs dépenses auprès de l’administration, et nous savons bien que tous n’ont pas les mêmes frais dans l’année selon leurs branches et pour qui ils travaillent. Officieusement, il s’agit donc plutôt d’une aide cachée à la presse, cette dernière pouvant se permettre de sous-payer leurs journalistes puisqu’ils pourront ensuite déduire une part non négligeable de leurs revenus. Si toucher à cette niche et donc aux journalistes est logiquement difficile pour tous les gouvernements, il arrivera tôt ou tard un jour où cette déduction sera amoindrie voire supprimée.


Des centaines de millions d’euros d’aides pour les grands journaux et les magazines



J’y reviendrais plus en profondeur dans de futurs articles, mais si vous ne le savez pas encore, notez que la presse française a touché près de 400 millions d’euros de la part de l’État en 2013. Ceci sans compter les autres types d’aides comme la TVA super réduite à 2,1 % et le point numéro 4. Si la somme en elle-même est gigantesque et peut paraitre choquante, elle l’est d’autant plus quand on connaît sa répartition. En effet, si l’argent servait à épauler des médias indépendants, citoyens, de qualité voire sans publicité, on pourrait en quelque sorte comprendre cette démarche et son intérêt.

Au lieu de cela, les principaux profiteurs de ces aides sont Le Figaro, Le Monde, Le Parisien / Aujourd’hui en France, Ouest France, La Croix, Télérama, Libération, Le Nouvel Obs, L’Express, etc. Que des journaux qui appartiennent à des grands groupes (Dassault, Amaury, Bayard, etc.) ou des milliardaires comme Xavier Niel, Patrick Drahi, Pierre Bergé, etc. (voir le point numéro 12) Il ne s’agit donc pas de groupes et de personnalités ayant besoin d’argent à première vue. Mais il y a plus étonnant encore. Une partie de cette aide est aussi récoltée par Télé Star, Télé Loisirs, Télé Z, Télé Poche, Télé 2 semaines, Télé 7 Jours et même Elle, Voici, Gala, Closer et Grazia. Vous pensez que l’on parle de sommes sans importance ? Télé 7 jours a tout de même touché près de 7 millions d’euros l’an passé… Certes, ces aides sont principalement liées à des compensations de tarif postal. Cela n’en demeure pas moins surprenant que de tels magazines touchent plus d’argent que Le Monde Diplomatique et pour certain que Courrier International.


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Découvrez la suite sur la source !




Source :http://www.votrejournaliste.com/13-choses-a-savoir-sur-les-journalistes-et-les-medias-francais/

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akasha

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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeSam 15 Avr 2017 - 0:15

Médias le Mag, l’interview l Fabrice Arfi : « Maïtena Biraben ne dit pas la vérité »

Médias le Mag, l'interview avec Fabrice Arfi, membre du collectif informer n'est pas un délit



Dans « Informer n’est pas un délit », vous révélez les manipulations, les menaces, les pressions économiques derrière chaque grande enquête d’investigation. Il y a un chapitre sur Vincent Bolloré, patron de Canal+. C’est à cause de lui que vous avez été décommandé du « Grand Journal » ?


Oui, contrairement à ce qu’ont voulu faire croire, dans une énième communication de crise, les équipes du « Grand Journal » et surtout son animatrice Maïtena Biraben, sur France Inter. Cette déprogrammation est à la fois une anedcote insignifiante, mais aussi très révélatrice dans le même temps de ce qu’on raconte, entre autres, dans ce livre. Oui, « Le Grand Journal » nous avait demandé de lui réserver l’exclusivité du lancement du livre, à lui et pas à « C à vous ». Quand ils ont reçu les épreuves, ils sont revenus vers la maison d’édition un peu penauds, sur le mode « En fait, on va plutôt ne rien faire du tout sur le livre ». Et c’est vrai qu’il y avait un chapitre sur Vincent Bolloré.

Maïtena Biraben vous a répondu hier sur France Inter. Elle assure que vous serez invité « un jour » dans l’émission et qu’il est « simplement faux » de dire que vous avez été déprogrammé… Qui ment ?
En tous cas, ce qu’elle dit n’est pas la vérité… J’ai été dans l’obligation de tenir un discours de vérité – je crois qu’on aime bien ça, au « Grand Journal » – sur Médiapart, sur mon blog… J’ai raconté toute l’histoire et j’ai rendu publics des textos de la production qui nous disent que c’est bien à cause de Vincent Bolloré qu’on ne sera pas invité. Je ne vais pas me rouler par terre pour aller au « Grand Journal », ce n’est pas ma vie !

Plus question d’y retourner ?
Avec ce qui s’est passé, je n’y retourne pas, c’est absolument hors de question ! Je ne vais pas cautionner ce type de pratiques quand on fait un bouquin dont l’objectif est précisément de faire comprendre que la liberté d’informer, le droit de savoir des citoyens, est en danger en France.

« Vincent Bolloré a censuré personnellement le documentaire »

Sur France Inter, Maïtena Biraben a aussi assuré que Vincent Bolloré n’intervenait pas dans la ligne éditoriale du « Grand Journal »… Vous la croyez ?
On peut dire que le ciel n’est pas bleu. On peut tout dire. Ce n’est pas que je ne la crois pas, c’est que c’est faux ! Et c’est documenté ! Il se trouve que Mediapart était partenaire d’un documentaire d’investigation pour l’émission « Spécial Investigation » qui devait être diffusé sur Canal+ au printemps dernier, qui allait révéler des informations très embarrassantes sur le Crédit Mutuel. Le Crédit Mutuel est un partenaire financier historique du groupe Vivendi. Monsieur Bolloré, je l’ai raconté dans le journal sans que ça soit démenti d’ailleurs – il l’a même assumé devant des représentants du personnel – a censuré personnellement le documentaire. Heureusement que le service public est là ! France 3 le diffusera le 7 octobre prochain. Donc bien sûr que Vincent Bolloré s’occupe, à titre personnel et de manière un peu brutale et verticale, de la ligne éditoriale de Canal+

Le sous-titre de ce livre, c’est « Les Nouvelles censures ». Qu’est-ce qui a changé, qu’est-ce qui est vraiment nouveau ?
En fait, si on a réussi à mettre autour de la table une quinzaine de journalistes – c’est une première en France ! – et que nous avons appelé ça les nouvelles censures, c’était pour trancher un peu avec l’idée que l’on peut avoir de la vieille censure ORTF, verticale. Elles sont nouvelles parce qu’elles sont parfois insidieuses, comme l’époque. Et donc elles sont pires ! Ce que nous essayons de décrypter, en révélant les coulisses d’enquêtes célèbres, de manière très factuelle et sobre, c’est un écosystème pourri en France sur la liberté d’informer. Ce n’est pas un geste corporatiste de journalistes qui disent « Laissez-nous faire ce qu’on veut, et si possible n’importe quoi ». Ce qu’on essaye d’expliquer, c’est qu’on vole quelque chose au citoyen, quelque chose de culturel et démocratique qui est consacré par les Nations unies, la Déclaration des droits de l’Homme, notre constitution…


« Sept milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique »



Vous dîtes qu’il faut changer la loi sur la presse…
Il faut tout changer ! On est dans une concentration historique des médias en France. Sept milliardaires dont le coeur d’activité n’est pas l’information – c’est de vendre des armes, de faire du BTP, de la téléphonie mobile, de la banque, Bolloré c’est un peu tout – ont entre leurs mains 95% de la production journalistique. Et leur chiffre d’affaires dépend pour partie de leurs rapports avec le gouvernement français ou les Etats étrangers. On a une loi de la presse qui ne défend pas suffisamment la liberté d’informer. Et on a un accès aux documents administratifs qui est pitoyable en France. Tout cet écosystème-là est à repenser de fond en comble, parce qu’on est dans un moment extrêmement inquiétant où, derrière les discours, s’érige un mur institutionnel, légal, judiciaire, politique de l’opacité.

C’est plus dur de résister aujourd’hui malgré la démultiplication des canaux d’information ?
On ne peut pas se satisfaire de ce qui se passe en France. Bien sûr, on ne meurt pas d’être journaliste en France. On n’est pas en Russie ou au Congo. Pour autant, nous ne sommes pas une démocratie qui répond aux canons en la matière. Et c’est notre devoir d’interroger ce monde bizarre qui nous entoure et d’essayer de comprendre pourquoi nous volons au citoyen son droit de savoir. C’est un bien fondamental !


« Le silence des politiques est désespérant »



Invité du « Supplément » il y a quelques semaines, Nicolas De Tavernost affirmait ne pas pouvoir « supporter qu’on dise du mal » des clients de M6. L’argent de la pub sur les grands médias, c’est un levier efficace pour faire taire les journalistes ?
Vous vous rendez compte dans quel pays on est ? Le patron d’une grande chaîne peut aller dans une émission de télé et dire « Oui, je censure ». Si ses clients sont des gens qui truquent des marchés publics ? Si ses clients, c’est Volkswagen ? Si l’émission « Capital » avait eu le scoop sur le scandale mondial, ça ne sortirait pas ? On volerait ça au citoyen ! Je trouve ahurissant qu’un patron de chaîne puisse venir dire ça sans qu’il y ait de réaction.

Comment expliquez-vous le silence du gouvernement ?
On dit Vincent Bolloré proche de Nicolas Sarkozy mais récemment, Fleur Pellerin l’a défendu sur France Inter et François Hollande dit de lui selon L’Express qu’il a « l’énergie des grands capitaines d’industrie »…
C’est désespérant. Il y a une autorité de régulation qui s’appelle le CSA, et de voir un monde politique qui ne considère pas ce que nous disons sur la liberté d’informer comme un droit fondamental qu’il faut à tout prix défendre… On ne peut pas s’habituer. Je crois vraiment que les citoyens ont faim de savoir, mais du côté de la classe politique, on n’a pas vu un tweet ou un une déclaration d’un homme politique qui s’alarme de tout ça. Ca nous tend un miroir qui est désespérant.

Source : http://www.ozap.com/actu/medias-le-mag-l-interview-l-fabrice-arfi-maitena-biraben-ne-dit-pas-la-verite/479016
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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeSam 15 Avr 2017 - 15:54

Le Canard Enchaîné publie l’organigramme impressionnant de l’empire Drahi

Osons causer – Qui possède les médias ? Patrick_drahy_i24news-546x291

Osons causer – Qui possède les médias ? Empire_drahi

Vu sur Agence Info Libre
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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeLun 17 Avr 2017 - 6:39

Subventions que les médias reçoivent de l’état pour vous désinformer

Osons causer – Qui possède les médias ? Subventions

Via Facebook
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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 23:29

Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française

Osons causer – Qui possède les médias ? Arton6137

Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés.


À qui appartient la presse française ?


Le secteur de la presse en France est un grand Monopoly. Tout s’achète, tout se vend, les journaux, les télés, les radios. Quelques milliardaires se partagent le gâteau. Résultat : 90 % des quotidiens nationaux vendus chaque jour appartiennent à 10 oligarques ! D’après les calculs de Basta !, les mêmes possèdent des télévisions et radios qui totalisent respectivement 55% et 40% des parts d’audience [1]. Vous avez donc une grande probabilité de lire, regarder ou écouter chaque jour des médias qui appartiennent à ce petit cercle de milliardaires.


Osons causer – Qui possède les médias ? Audience4


Cela pose plusieurs problèmes. La concentration d’abord. Est-il sain qu’une si grande part de la presse appartienne à quelques personnes, richissimes, faisant partie d’une caste de privilégiés ? L’indépendance, ensuite. Est-il normal que les principaux médias français de notre pays soient entre les mains de marchands d’armes, d’entreprises du luxe, du BTP, de la téléphonie, de banquiers ou de fabricant de toilettes ? Comment ces propriétaires peuvent-ils concilier liberté de l’information et intérêts privés ? Comment TF1, BFM-TV, Le Monde, Libération peuvent-il produire en toute indépendance des enquêtes sur le secteur de la téléphonie, quand leurs propriétaires sont les patrons de Free, Bouygues Telecom et SFR ? Comment les journalistes du Figaro peuvent-ils porter un regard critique sur la politique de défense de la France, quand le propriétaire de leur journal vend des avions de chasse à l’État français ? Enfin, cette situation ne peut qu’encourager la reproduction d’un système économique qui assure la continuité des intérêts financiers de cette petite classe de possédants. Ils constituent une véritable communauté d’intérêt ! Et ce qui motive de riches patrons à créer des conglomérats médiatiques – qui ne rapportent pas vraiment d’argent – c’est d’abord la possibilité d’acheter de l’influence.

Qui sont ces 10 milliardaires ?

Ils sont cinq à faire partie du cercle des dix premières fortunes de France : Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+). On trouve ensuite Xavier Niel, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, qui s’est associé avec Pierre Bergé, héritier du couturier Yves Saint-Laurent, et avec le banquier Matthieu Pigasse, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie...). Matthieu Pigasse possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.

Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. La famille Mohn, qui contrôle le groupe allemand Bertelsmann [2], est propriétaire de M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… Viennent ensuite Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours, et Marie-Odile Amaury, qui possède L’Equipe (et dont le groupe est, par l’une de ses filiales, organisateur du Tour de France notamment). Petite précision : ces deux derniers ne sont « que » millionnaires, avec tout de même une fortune évaluée entre 200 et 300 millions d’euros. A ce « Top 10 », on pourrait aussi ajouter la famille Bettencourt qui finance le journal ultra-libéral L’opinion. Ou le milliardaire d’origine libanaise Iskander Safa, 71ème fortune de France et propriétaire du très réac Valeurs actuelles.

[Cliquer sur l’image pour agrandir]


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Conflits d’intérêts en pagaille

Quelles sont les conséquences sur l’indépendance des médias ? Un mélange des genres pour le moins douteux, qui peut mettre les journalistes en porte-à-faux. Comment TF1 pourrait-il produire des enquêtes critiques sur les abus des partenariats publics-privés (PPP) quand son propriétaire, Bouygues, fait partie des multinationales du BTP qui bénéficient de ces juteux contrats ? Autre exemple : comment un média peut-il s’intéresser de près aux affaires d’évasion fiscale quand son patron manifeste un attrait prononcé pour les paradis fiscaux ? C’est la question que doivent se poser les journalistes de BFM-TV à chaque nouveau scandale fiscal.

Leur boss, Patrick Drahi, a échafaudé, à partir de sa holding personnelle, un opaque et complexe montage de filiales et de trusts, dispersés au sein de paradis fiscaux notoires : Guernesey, Suisse ou Luxembourg. Comment BFM évoque-t-elle le scandale des Panama Papers, dans lequel apparaît le nom de Patrick Drahi ? « Vous avez vu la réaction des gens qui ont été cités ? Ils se défendent c’est normal. Patrick Drahi, par exemple, qui reconnaît avoir une société, mais rien d’illégal. (…) Est-ce que finalement c’est la bonne méthode de jeter en pâture des noms de personnalités, sans qu’elles aient vraiment la possibilité de se défendre ? », explique ainsi l’animateur Olivier Truchot dans son émission BFMStory...

Voir l’organigramme de l’empire industriel de Patrick Drahi, réalisé par l’économiste Benoît Boussemart et publié par Le Canard enchainé (cliquez sur l’image) :


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Autre problème, les proximités entre patrons de presse et politiques. C’est Nicolas Sarkozy, proche de Bernard Arnault, qui annonce en 2007 aux journalistes des Echos le nom de leur nouveau patron ! Car ces richissimes propriétaires de presse entretiennent quelques affinités avec des responsables politiques : lors du mariage de Nicolas Sarkozy avec Cécilia Ciganer-Albéniz, les deux témoins sont… Bernard Arnault et Martin Bouygues. C’est sur le yacht d’un autre ami, Vincent Bolloré, que Nicolas Sarkozy choisit d’aller se reposer après son élection en 2007. « Arnaud est plus qu’un ami, c’est un frère », déclare encore Nicolas Sarkozy à propos de l’héritier Lagardère. Enfin, il compte Serge Dassault parmi les clients de son cabinet d’avocats. La moitié de ces dix propriétaires de presse sont des proches de l’ancien président. Bref,

question indépendance, on repassera !

Quel que soit l’impact réel de ces connivences et les éventuelles pressions, les dégâts du soupçon – le fait que ces riches patrons se trouvent en conflit d’intérêts, en situation de pouvoir abuser de leur position pour leur intérêt propre – sont bien là. Cette simple suspicion produit une délégitimation du secteur de la presse. Conséquence : seuls 34% des Français estiment que les médias fournissent des informations dignes de confiance. Plus de deux tiers des Français pensent que les médias subissent des pressions commerciales ou politiques qui impactent les informations délivrées [3].

Licenciements et coups de pression

Lorsqu’on est journaliste, peut-on travailler en toute indépendance dans cette situation ? Quelques exemples – la face visible de l’iceberg des pressions souterraines ! – montrent que ce n’est pas le cas : l’ingérence de ces patrons est bien réelle. Certains ont une fâcheuse tendance à faire le ménage en arrivant, pour mettre à la tête des médias des dirigeants compatibles avec leurs intérêts, avec pour mission de purger les rédactions. Un cas d’interventionnisme remarqué fut la nomination de Guillaume Zeller, catholique traditionaliste, comme directeur de l’information du groupe Canal+, par Vincent Bolloré. Ce dernier semble vouloir actuellement enterrer Canal+, après avoir vidé de ses forces vives la rédaction d’iTélé, rebaptisée CNews, après la plus longue grève de l’histoire de la télévision.

Il ne semble plus y avoir de limites à ce « grand ménage ». En 2016, Aude Lancelin, directrice adjointe de la rédaction de L’Obs, est licenciée pour des raisons politiques. En 2017, Olivia Recasens, directrice adjointe de la rédaction du Point, est limogée du jour au lendemain, pour faute grave, et pour des motifs réels tout aussi inavouables. Autant de coups de pression, qui envoient un message clair aux rédactions : pas de vagues, rentrez dans le rang !

Ingérence et censures

Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, avoue avoir exercé des pressions sur les journalistes de la chaîne pour « ne pas contrarier des clients ». Il explique ainsi avoir censuré une émission de Capital sur la téléphonie. Autre cas notable, la censure par Vincent Bolloré d’une enquête sur le Crédit mutuel, qui devait être diffusée par l’émission « Spécial investigation » sur Canal+. Un simple coup de fil a suffi pour contenter la banque, partenaire de Vincent Bolloré, qui ne voulait pas voir sortir cette enquête. Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » dénoncent par ailleurs la censure et la déprogrammation de quatre documentaires qui devaient être diffusés par Canal+.

Un autre risque, plus pervers car plus discret, est l’autocensure de journalistes. Des journalistes qui veulent bien faire leur métier, mais qui n’osent plus proposer des articles sur des sujets sensibles, ou qu’ils savent problématiques pour le propriétaire de leur média. Sans compter les pressions économiques, avec les suppressions de postes et des moyens nécessaires à tout travail d’enquête. Promouvoir des logiques managériales « musclées », imposer des contraintes économiques fortes sur la production de l’information, précariser les rédactions mises en permanence sur la sellette, bref, promouvoir une information low cost, est aussi une forme de censure.

A cette liste des moyens de censure, il faudrait ajouter les « poursuites baillons », dont l’objectif est de dissuader les médias de s’emparer de certaines affaires (lire notre article « Bolloré, la presse et les poursuites ‘homéopathiques’ en diffamation »). Ou les mesures de rétorsion, comme celle de Bernard Arnault, ulcéré par le titre « Casse-toi, riche con » de Libération, lors de sa demande de naturalisation en Belgique en 2012, et qui décide de couper les budgets de publicité alloués par le groupe LVMH au quotidien.

Comment cela évolue-t-il ?

Pas vraiment vers davantage de pluralisme ! En quelques mois, en 2015, on a vu le rachat par Patrick Drahi de Libération et du cinquième groupe de presse magazine en France, Express-Roularta, ainsi que sa prise de participation (à 49%) dans NextRadioTV (BFMTV, RMC). A la même période, Bernard Arnault, déjà propriétaire des Échos, rachète Le Parisien et Aujourd’hui en France, le groupe Le Monde rachète L’Obs, et Vincent Bolloré prend le contrôle de Canal +, via Vivendi. Des banques sont également entrées dans ce jeu de Monopoly. Le Crédit mutuel est ainsi devenu en dix ans l’unique propriétaire du groupe EBRA, premier groupe de presse quotidienne régionale, implanté dans l’Est de la France (Le Dauphiné libéré, Le Progrès, Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Est républicain…) [4]. Et le Crédit agricole est devenu actionnaire de journaux régionaux, comme La Voix du Nord et Le Courrier picard (via le groupe belge Rossel).

Ce petit milieu multiplie les participations croisées [5]. En parallèle de cet accaparement, ces milliardaires ont mis la main sur l’ensemble de la chaine de production. Exemple avec les entreprises de production de contenus : c’est Lagardère qui produit pour France 5 les émissions « C dans l’air », par l’intermédiaire de sa société Maximal Productions. Ces oligarques sont aussi propriétaires des « tuyaux » de diffusion, comme les « box » (FreeBox, Bbox, Box SFR) qui permettent la diffusion dans tous les foyers de France d’internet et de la télévision. Une intégration « verticale » qui concentre la diffusion d’une grande part de l’information entre les mains de ceux qui détiennent les clés de sa production.

L’information devient ainsi un produit comme les autres : l’opérateur de télécoms SFR propose ainsi une box Internet « à partir de 19,99 euros par mois », avec, pour le même tarif, l’abonnement numérique à 18 journaux. « Une machine à tuer le journalisme de qualité », estime Le Point. Un peu comme un cadeau bonus. On achète le tuyau – une connexion web – et on gagne en prime un produit secondaire, des médias.

En quoi cela nous concerne tous ?

On pourrait se dire que chaque société a les médias qu’elle mérite. Ou que chacun lit, écoute, regarde ce qu’il veut. Que tout le monde peut faire son propre tri dans le flot médiatique. Sauf que les médias ne sont pas un business comme un autre. Défendre l’indépendance de la presse, ce n’est pas un combat « corporatiste », un « truc de journalistes » qui se battraient pour leur outil de travail. Il ne peut pas y avoir de démocratie forte, voire même de démocratie tout court, sans citoyens informés, et bien informés. L’information est un bien public. Autant de médias sous contrôle d’une petite oligarchie, véritables chiens de garde du néolibéralisme, c’est une atteinte à nos libertés fondamentales.

Cette situation n’est pas une fatalité. Lutter contre tout ce qui encourage la concentration des médias et leur financiarisation est possible (voir les propositions de la campagne #LibertéEgalitéInformés). On pourrait mettre en place des dispositifs anti-concentration plus exigeants. Ou interdire le contrôle de médias par des entreprises qui dépendent de marchés publics – Bouygues, Dassault,... – comme le propose l’association Acrimed. Ou conditionner le versement des aides à la presse aux médias qui ne sont pas détenus par des milliardaires, dont les intérêts principaux ne sont pas dans le secteur de la presse. Voire même, soyons fous, limiter ces aides aux médias à but non lucratif, qu’ils soient privés, coopératifs ou associatifs.

Il est nécessaire que ces propositions et réformes salutaires – ou d’autres ! – soient discutées et débattues. Mais aussi les conditions qui favoriseront l’émergence, le développement et la consolidation de médias indépendants, pour garantir le pluralisme de l’information en France. Défendre et faire vivre une presse libre ne semble malheureusement pas une priorité pour bon nombre de candidats à l’élection présidentielle.

@AgnèsRousseaux

- Voir la campagne #LibertéEgalitéInformés, lancée par le collectif informer n'est pas un délit (dont fait partie la rédaction de Basta !) et Reporters sans frontières

Pour aller plus loin :

- Acrimed, « Les grandes manœuvres de concentration multimédia : comment et pourquoi ? »
- Acrimed, « Concentration des médias : convergences et dépendances »
- Le Monde diplomatique, « Médias français : qui possède quoi »
- Laurent Mauduit, « Main basse sur l’information ! », Médiapart
- Laurent Mauduit, Main basse sur l'information, Éditions Don Quichotte, 2016
- Aude Lancelin, Le monde libre, Editions Les liens qui libèrent, 2016

Et pour lire des médias indépendants :

Vous pouvez consulter l’itinéraire conseillé par Basta ! et la liste des 150 médias membres du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil). Bonne lecture !

Les articles publiés pour la campagne #LibertéEgalitéInformés :

- Par Médiapart : #LibertéEgalitéInformés : des censures et des pressions, en veux-tu en voilà !
- Par Les Jours  : Manuel de manipulation du journaliste en campagne et La matinée où l’affaire Fillon a été supprimée d’i-Télé
- Par France Inter :
La chronique de Nicole Ferroni : Informer n’est pas un délit, c’est un défi !
L’invité de 8h20 : Patrick Boucheron : "On adore détester, on est au spectacle d’une parole dont on n’attend plus d’effet de vérité"
- Par Street Press : Coups de matraque, tirs de flashball et fiche S : Journalisme en état d’urgence
- Par Télérama : Une journée pour interpeller les candidats à la Présidentielle sur la liberté de l’information
- L’infographie de CFactuel
- Par Reporterre : Quand les puissants tentent de bâillonner l’information
- Par L’Humanité : Médias. Informer n’est pas un délit, c’est même un devoir
- Par Alternatives économiques, « Le modèle économique des médias s’effondre totalement »
- Par La Télé libre (reportage vidéo) : Les Colleurs de la Liberté de l’Information
- La tribune relayée par MarsActu, Le Journal minimal, AngersMag, Made in Perpignan, Causette, ArtSixMic, Médiacités, Revue XXI, DailyNord, ArtsHebdo Médias, L’Accent Bourguignon, Explicite, Le Zéphyr...

Notes

[1] Méthodologie : Audience cumulée des médias appartenant (à titre personnel ou via des entreprises contrôlées par eux, leurs héritiers ou leur famille proche) à Bernard Arnault, Serge Dassault, François Pinault, Patrick Drahi, Vincent Bolloré, Martin Bouygues, le trio Xavier Niel - Pierre Bergé - Matthieu Pigasse, Marie-Odile Amaury, Arnaud Lagardère, la famille Mohn (groupe Bertelsmann). Sources des calculs de l’audience : 1 / Radio : Audience de la radio en France métropolitaine en novembre-décembre 2016, en semaine (lundi-vendredi), mesurée auprès de 28 425 personnes âgées de 13 ans et plus, par Médiamétrie. 2 / Presse écrite : Selon chiffres de diffusion des quotidiens nationaux français (les propriétaires de 6 quotidiens sur 8 appartiennent à la liste ci-dessus). Source : Classement Presse Quotidienne Nationale 2016, ACPM. 3 / Télévision : Part d’audience et couverture nationale des agrégats et des chaînes de télévision pour l’année 2016, du lundi au dimanche, pour les Français de 4 ans et plus. Chiffres Médiamétrie, Médiamat Annuel 2016.

[2] La famille Mohn détient aujourd’hui 19% du capital du groupe, le reste des parts étant détenues par des fondations créées notamment par la famille Mohn. Voir la structure du capital. C’est l’un des seuls groupes ici cités qui a une grande partie de ses activités dans le secteur de la presse et de l’édition.

[3] Source : Eurobaromètre spécial 452, Pluralisme des médias et démocratie, Septembre - Octobre 2016.

[4] En terme de concentration, la situation n’est guère plus enviable du côté de la presse régionale : la majorité de la presse quotidienne appartient à sept groupes (Ouest-France, Hersant, Rossel, La Dépêche, La Provence, Sud-Ouest et Crédit mutuel).

[5] Lire « Concentration des médias : convergences et dépendances », par Benjamin Lagues, Denis Perais, Martin Coutellier, Sophie Muret, publié par Acrimed : « En 1998, déjà, Vincent Bolloré avait revendu les parts qu’il détenait chez Bouygues à… François Pinault et à son groupe Artemis ; en 2004, Bernard Arnault entre au conseil d’administration de Lagardère, il y restera jusqu’en 2012 ; en 2010, Bernard Arnault rachète Le Journal des finances (devenu Investir-Le Journal des finances au sein du groupe Les Echos) à… Serge Dassault ; en 2012, Vincent Bolloré devient le premier actionnaire de Vivendi en revendant au groupe Canal+ ses chaînes D8 et D17 contre des actions ; la même année, c’est Lagardère qui cède sa participation dans Canal+ France (20%) au groupe Vivendi (de Vincent Bolloré …) ; en 2013, Amaury rachète au même Lagardère sa participation dans le groupe familial (25%) ; en 2014, Vivendi, dirigé par Vincent Bolloré, cède 80% de l’entreprise de télécommunications SFR au groupe Altice de Patrick Drahi, les 20% restants suivront le même chemin en 2015 ».

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akasha

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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeSam 22 Avr 2017 - 0:52

Comment les médias influencent notre opinion

Le dimanche 6 décembre ont eu lieu en France les élections régionales. A l’issue du premier tour de ce scrutin, le parti du Front National est arrivé en tête dans plusieurs régions. Cela a eu pour conséquence une mobilisation médiatique à l’encontre de ce parti et ceci ressemblait plus à de l’acharnement qu’à une information objective. C’est ainsi que des slogans ont été répétés sans cesse, en voici quelques exemples : France Inter a parlé de « la menace Front National », du « parti raciste », Le Figaro et L’Humanité ont titré « Le choc », La Croix a parlé d’un « parti extrémiste » et Le Monde a qualifié leurs propositions de « contraires aux valeurs républicaines ». En fait, cela fait déjà plusieurs années que les médias utilisent des propos de manière répétée afin de dénigrer ce parti. De cette manière une image se propage parmi la population qui l’accepte sans vérifier. Ce mécanisme ne serait-il pas également utilisé à l’encontre d’autres personnes ou groupes ? Par exemple lorsque les médias répètent régulièrement depuis des mois que Poutine et Assad seraient des méchants et Obama le gentil justicier. Il est aussi clair que l’image d’un Kadhafi dictateur brutal est restée gravée dans la mémoire des gens. Or il s’avère que si on étudie de plus près toutes ces informations, la réalité est tout autre. Dès que des slogans sont propagés il faut être vigilant et afin de se forger sa propre opinion il est nécessaire d’entendre d’autres voix car « qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son ». Au revoir



Sources : http://www.la-croix.com/Archives/2015-12-07/Questions-de-conscience-2015-12-07-1390021
| http://www.letemps.ch/monde/2015/12/05/presse-entre-bataille-contre-front-national

Les mensonges XXL des médias


Présentateur KlaTV De la même façon que les divorces ne tombent pas du ciel comme des éclairs, mais qu’ils sont tout au contraire le résultat d’événement précédents, les guerres n’apparaissent pas non plus comme des éclairs tombés du ciel. Les guerres aussi sont toujours initiées, préparées et attisées au préalable au cours de longs processus. Les grands médias principaux doivent être comptés parmi les plus grands bellicistes actuels. Vous allez voir dans la suite deux mensonges qui dans les dernières décennies sont peut-être parmi les plus lourds de conséquences. Nous ne soulignons pas le mensonge en tant que tel, mais les agissements ciblés et délibérés des menteurs professionnels de la branche médiatique. Vous verrez d’abord le témoignage d’un homme qui a lui-même pris part il y a peu à une propagande mensongère ciblée de ZDF. Il témoigne qu’il a menti sur ordre de ZDF. Par la suite il n’a pas pu concilier cela avec sa conscience, et c’est pour cela qu’il a dit publiquement qu’une émission mensongère de ZDF avait été élaborée avec minutie et zèle, et littéralement « mise en scène ». Dans la deuxième partie nous rappellerons un mensonge médiatique qui, en 2001 a incendié le monde entier. C’est un mensonge sans précédent qui a attisé la haine contre l’islam. Prenez le temps d’étudier exactement ces preuves et de les diffuser. Tirez-en aussi les conséquences nécessaires : La seule réponse suffisante et juste que le peuple puisse donner à leurs mensonges graves, c’est de boycotter radicalement tous les médias qui utilisent de tels mensonges, que ce soit la presse écrite, la radio, la télévision ou internet. On doit enfin reconnaître leur manière criminelle d’agir, la dénoncer et la traiter comme un délit grave. Toute autre chose serait complètement faux, car la vie de peuples entiers est mise en jeu par ces menteurs délibérés. Mais voyez par vous-mêmes :



Voix off homme Le 2 février une des plus grandes chaînes de télévision allemande ZDF a montré le documentaire « Poutine l’homme de pouvoir ». C’est un exemple parfait d’une guerre de propagande bon marché. Le but déclaré des auteurs du film est d’une misère désolante : répondre à la question prétendument toujours d’actualité : Who is Mister Putin ? Et on voit dans le film des contrefaçons, de nombreux mensonges et une fiction bas de gamme au lieu d’un vrai documentaire. Dans ce sens, les Allemands me font pitié. Notre correspondant Anton Ljadov a rencontré un acteur du film. Des mitrailleuses, des tanks, des systèmes de tirs de missiles - toutes les 15 secondes les journalistes allemands répètent : « Les voici ! » (les prétendues preuves de destruction du Donbass par les Russes.) Les maisons sont en flammes, un immeuble est touché et on peut voir un quelconque incendie. Dans la quête d’images dramatiques, les cinéastes allemands n’ont même pas tenu compte des insignes des soldats, qu’ils font passer pour des troupes régulières russes. On peut voir ici les soldats, dont l’un porte un drapeau ukrainien sur l’épaule gauche. Au cas où le spectateur aurait des doutes sur les images, la voix off souligne avec insistance : « L’armée régulière russe prend part aux combats ». « Igor – nous l’appelons ainsi – est un volontaire, il combat du côté des séparatistes et il en est fier. »

Voix IGOR Nous sommes environ 400 à 500 hommes dans notre bataillon. Si l’on compte tous ceux qui combattent au front, ce sont environ 20 000 à 30 000 soldats. En fin de compte j’ai tout simplement menti. Comme il me l’a dit. Il m’a dit : « Après l’interview tu recevras l’argent. » Il voulait que je dise devant la caméra que l’armée régulière russe est dans le Donbass.

Voix off homme Le voici, le prétendu « volontaire », que la télévision allemande a appelé « Igor ». Son vrai nom, c’est Youri Olegovitch Lobyskin, de Kaliningrad, né en 1988, sans emploi. Il habite dans cet appartement, qui est sans électricité depuis plusieurs mois. Youri ne peut pas payer la facture d’électricité.

Voix IGOR Le journaliste allemand Dietmar et son équipe de tournage venaient d’Allemagne. Dietmar m’a dit : « Nous voulons te filmer, nous avons besoin d’un reportage sur toi. » « Que tu es allé comme volontaire de Kaliningrad à Donetsk pour combattre. » Voici le scénario écrit. Il m’a expliqué que j’étais censé avoir été blessé, alors que je n’avais pas de blessures.

Voix journaliste russe Comment s’est-t-il présenté auprès de toi ?

Voix IGOR Il m’a dit qu’il s’appelait Bob. Il m’a proposé 50 000 roubles pour une semaine de tournage (= 750 euros).

Voix off homme 1 « Bob » c’est Valeri Bobkov, le régisseur et producteur, qui parle russe et travaille pour ZDF. C’est lui que ZDF a envoyé dans la région de Donetsk, pour filmer l’histoire inventée. Sur ces images il montre à l’acteur Youri comment on porte une mitrailleuse devant la caméra. Nous vous montrons maintenant le matériel cinématographique original du tournage, dont Youri nous a donné la copie. C’est à partir de ces enregistrements que les journalistes allemands ont choisi les images dont ils avaient besoin pour leur documentaire. On entend comment l’acteur Youri oublie souvent son texte et comment le régisseur lui souffle derrière la caméra :


Voix IGOR « Je suis content… Je suis content de me trouver dans la compagnie « Vostok. » Voix VALERI BOBKOV « Tourne-toi », « Continue »

Voix off homme 1 Dans le documentaire, tous les ordres du régisseur derrière la caméra ont été remplacés par une musique dramatique et une voix off. Voici la même scène…

Voix off homme 2 « Nous l’accompagnons à un poste de contrôle, où il contrôle les voitures qui passent. »

Voix IGOR Regardez bien ici, je suis sur l’image avec une mitrailleuse et tout de suite dans l’image suivante je porte un fusil d’assaut. Une petite gaffe de tournage. Il m’a demandé de poser devant la caméra avec la mitrailleuse. Je n’ai même pas tiré avec ce truc, il n’était pas chargé. Il m’a dit que je devais marcher devant la caméra avec la mitrailleuse. Nous avons tourné la scène trois fois. Voix journaliste russe Pourquoi ?

Voix IGOR Il a dit que je ne marchais pas bien, la direction n’était pas bonne, quelque chose dans ce genre.

Voix off homme 1 L’interview avec « Igor » a été tournée devant un fond gris, afin qu’on ne puisse pas reconnaître où exactement elle a eu lieu. Elle a été tournée dans le bureau de ZDF à Moscou et conduite par le journaliste allemand Dietmar Schumann, voici la photo. Celui-ci est responsable des émissions de politique extérieure pour la chaîne ZDF.

Voix IGOR « Je me suis porté volontaire comme combattant en Ukraine de l’Est, là-bas les droits de la population russophone ne sont pas respectés. » « Je suis un patriote, j’aime la Russie, je ne permettrais jamais que les Russes soient humiliés. La population dans cette partie du pays est russe. Qui doit les protéger, si ce n’est moi ? J’écoute la voix de mon cœur. » Il m’a longtemps préparé à la question, si j’avais vu des troupes régulières russes, la façon dont je devais répondre. Il m’a expliqué ce que je devais dire, comment je devais le formuler. » Avant que j’entre dans le studio, il m’a tout expliqué, ce que je devais lui répondre, à quoi ça devait ressembler.

Voix off homme Pour que « l’histoire » soit convaincante, on a écrit chaque détail dans le carnet de Youri – quand il est né, pourquoi il est venu à Donetsk, de quoi est fait son quotidien et ainsi de suite. Voix IGOR Mon salaire lors du service militaire à Donetsk est censé être de 20 000 roubles, voici ce qui est écrit dans mon carnet. L’armée russe m’aurait payé 20 000 roubles pour mon service au combat. Il a ensuite réfléchi, si on ne pouvait pas écrire 30 000 roubles au lieu de 20 000. Je lui ai dit que ça m’était complètement égal.

Voix off homme A ce sujet, les « journalistes » allemands ont fait une moyenne dans leur documentaire. « 25 000 roubles lui ont été payés, ce qui, mis à part l’honneur de pouvoir servir la patrie russe, semble tentant. Cela fait environ 350 euros par mois. »

Voix off homme 2/ « Ce n’est pas beaucoup, mais cela suffit pour qu’Igor parte à la guerre en laissant femme et enfant à la maison. » Voix IGOR Il a trouvé une jeune femme, qui devait jouer le rôle de ma femme. Il lui a payé 2 000 ou 3 000 roubles pour ça (50 euros). Je n’ai pas d’enfants. Il a dit qu’on devait montrer l’enfant devant la caméra, pour que ça fasse un effet plus dramatique.

Voix journaliste russe Et là vous entrez dans un bureau de l’armée russe ?

Voix IGOR Il m’a dit que je devais simplement entrer dans le commissariat militaire de l’armée russe et en ressortir immédiatement. C’est ce que j’ai fait.

Voix off homme 1 Nous nous trouvons ici à Kaliningrad devant le commissariat militaire de l’armée russe, où notre héros est censé avoir posé sa candidature et avoir ensuite été envoyé au combat à Donetsk. Nous allons maintenant faire cette expérience : je me déclare comme volontaire qui veut aller à Donetsk pour m’y battre. Je cache le micro et la caméra, je filme avec le téléphone portable. La chose nous est tout de suite expliquée.

Voix du militaire russe Quel Donbass ? Vous voulez vous inscrire pour le service militaire. Vous croyez qu’on est ici chez « Blackwater » ? Nous n’avons pas de troupes dans le Donbass; qui vous a raconté ces bêtises ?

Voix off homme 1 Les producteurs de film allemands ne cachent pas leur but. Voici par exemple la déclaration du « journaliste » allemand Boris Reitschuster après la diffusion de ce documentaire :

Voix Boris Reitschuster « Trop de personnes soutiennent Poutine en Allemagne. Je souhaiterais une politique plus dure (contre la Russie). De mon point de vue elle est encore trop douce. Je souhaiterais plus de sanctions. »

Voix off homme Contrairement aux attentes des journalistes allemands, qui voulaient présenter la Russie comme la source de tous les maux de ce monde, le documentaire a été un échec. L’audimat était de moitié inférieur à la moyenne de ZDF.

Présentateur KlaTV A l’ampleur de cette construction de mensonges on peut voir que cette habitude de mentir des mass-médias s’est construite depuis longtemps. Ce n’est pas non plus du jour au lendemain qu’un alcoolique a besoin d'une bouteille de whisky par jour, il y est venu progressivement.

De même, la presse formatée est venue progressivement à ces dimensions de mensonges et de mises en scènes haineuses et bellicistes. Seulement nous ne l’avons pas remarqué, car avant l’époque d’internet et de la diffusion à grande échelle des contre-voix, le spectateur n’avait pas la possibilité d’examiner et de vérifier, et ainsi les médias pouvaient faire toutes ces choses sans être pris en flagrant délit. Nous terminons cette émission avec le rappel d’un mensonge médiatique dont l’écho retentit depuis l’année 2001 dans le monde entier et cause un effet tout aussi destructeur, si ce n’est plus, sur la communauté internationale : le mensonge des musulmans qui se réjouissent le 11 septembre. Comme on le sait, deux avions se sont écrasés ce jour-là sur le World Trade Center et le monde entier était horrifié que les Etats-Unis aient dû subir une attaque aussi affreuse de la part des islamistes. Quiconque regardait la télévision à ce moment-là était consterné à propos de deux choses.

D’une part la souffrance insupportable des victimes américaines et d’autre part la joie cruelle et impitoyable de beaucoup de musulmans, qui se réjouissaient apparemment de cet évènement tragique partout dans le monde. « Comment peuvent-ils faire cela ? (se questionnait un monde choqué). Les musulmans sont des barbares cruels ! » On voit ici le signe de la victoire qui est montré, aujourd’hui dans Jérusalem-Est, et des Palestiniens qui se réjouissent de ce que les Etats-Unis ont subi cette attaque. Que devons-nous penser de cela, Jennifer ? Alors que Yasser Arafat a officiellement condamné cela.

Nous voyons ici des gens qui applaudissent, qui rient, et qui se réjouissent que des milliers d’Américains soient morts dans l’attaque insidieuse. Nous voyons le « V » de la victoire, qu’ils brandissent devant la caméra. Lorsqu’est venu à la lumière le fait que ces images n’étaient qu’une imposture monumentale, les médias du monde entier ont gardé le silence. Il n’y a eu ni poursuite pénale ni interdiction professionnelle pour les médias menteurs et bellicistes. Et ce, alors que les musulmans s’étaient réjouis devant les caméras, parce qu'ils avaient été trompés et abusés par des journalistes de l’agence de presse Reuters. Que s’est-il produit exactement ? Les journalistes de Reuters sont arrivés avec de nombreux gâteaux et ont appelé les musulmans : Ecoutez, tous ceux qui montreront leur joie maintenant devant la caméra recevront gratuitement des gâteaux. Sans savoir dans quel but ces images seraient utilisées par la suite, les musulmans ont commencé à se réjouir, puis ils ont mangé des gâteaux.

Ils ne se sont pas posé de questions. Mais lorsque ces images ont été publiées et ont servi de preuves dans un faux contexte, le monde entier en a conclu que beaucoup de gens dans le monde arabe s’étaient réjouis de cette attaque terroriste sur le World Trade Center. A l’époque, personne ne s’est demandé d’où provenaient en fait ces images. On n’a pas cherché à savoir ce qu’il y avait exactement dans ces images, quel était le véritable arrière-plan.

Et c’est ainsi que toute cette duperie s’est développée en mensonge planétaire et en campagne contre l’islam, dont les conséquences désastreuses sont encore terribles aujourd’hui ! Une haine immense contre l'islam. Et les médias de masse mentent et continuent à mentir en toute impunité. Mais comment expliquer que l’excitation des masses populaires et la propagande de guerre d’une telle ampleur dramatique puissent être maintenues jusqu’à ce jour sans être punies ? Celui qui propage avec une foi aveugle les rapports des médias mensongers avérés, se rend par-là complice de groupes hautement criminels. Tant que ni les procureurs, ni les tribunaux en matière pénale n’agiront contre les grands médias mensongers, il ne peut y avoir qu'un seul moyen de désamorçage : un boycott radical par le peuple de tous les médias mensongers avérés, que ce soit dans le secteur de la presse, de la radio, de la télévision ou d’internet. Vous aussi, protégez la communauté internationale contre toute terreur d’opinion et incitation à la guerre au moyen de la propagande mensongère !

Sources / Liens : http://www.klagemauer.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&id=7699
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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeDim 23 Avr 2017 - 2:39

Bonjour mes frères & sœurs Very Happy
Natacha Polony est une femme brillante, courageuse et qui va au font de ses convictions. Elle a une réelle conscience de son métier de journaliste et pour ce faire, elle a décidée de crée son propre média afin de ne pas être muselée et dire ce qu'elle veut. Voici son interview ou effectivement elle est bien en verve et balance pas mal.
Akasha.


NATACHA POLONY - LE JOURNALISME ET POLONY.TV (INTERVIEW COMPLÈTE dreuz.tv)

Osons causer – Qui possède les médias ? Propagande



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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeLun 23 Oct 2017 - 1:25

La nouvelle carte des médias publiée par l’Acrimed.

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Servitude volontaire de la presse (et de l’État) face aux géants du numérique

par Benjamin Lagues, mardi 24 janvier 2017

L’information est publique mais peu connue : Amazon, le site de e-commerce, et le quotidien américain le Washington Post ont le même patron, Jeff Bezos. Le fondateur d’Amazon a en effet racheté le titre en octobre 2013. Avec une promesse : augmenter le lectorat du quotidien, alors en baisse.

Ce rachat d’un journal par un oligarque du numérique illustre une tendance actuelle : depuis quelques années, des acteurs comme Google, Apple, Facebook et Amazon (dits les « GAFA ») investissent fortement, directement ou indirectement, dans la presse.

Problématiques en soi pour la liberté de la presse [1], de tels investissements ne sont par ailleurs pas sans effets sur les revenus des journaux, la façon dont ils produisent l’information et la qualité de cette production. Un constat d’autant plus consternant qu’une grande partie de la presse française, manifestement aux abois, fait preuve de servitude volontaire face aux géants du numérique.


Un journalisme pensé pour Google, Facebook et Snapchat

Il y a encore quelques mois, l’utilisation des réseaux sociaux par les médias français pouvait se résumer, à gros traits, à un relais de leurs articles sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux moins connus. Le lecteur voyait alors s’afficher des articles sur ses flux personnels et, quand il cliquait sur l’un d’entre eux, était renvoyé vers les sites de presse concernés : lemonde.fr, lepoint.fr, etc. Les réseaux sociaux étaient alors de simple tremplins vers les sites internet des journaux.

Aujourd’hui, ces réseaux sociaux deviennent des espaces de publication : les journaux y publient directement leurs contenus. Plutôt que de publier leurs contenus journalistiques seulement sur leurs sites Internet, les journaux les publient aussi sur des espaces de publication créés par les grands acteurs du numérique : « Discover » de Snapchat, « Instant articles » de Facebook, « AMP » de Google, etc. [2] L’argument avancé par ces oligarques du numérique : conquérir des audiences nouvelles. Un argument auquel les titres de presse écrite ne peuvent être insensibles étant donné la raréfaction du lectorat.

Certains titres de presse se disent d’ailleurs plutôt satisfaits de ce que proposent les géants du numérique. C’est le cas par exemple de Libération qui, après avoir essayé la fonctionnalité « Instant articles » de Facebook, déclare en tirer un bilan positif : un temps de lecture plus long et des revenus par page plus importants, en raison de l’espace accru pour accueillir des publicités.

Alors, tout va bien ? À voir : s’il y a des gains (très ponctuels et intégralement dépendants du bon vouloir des acteurs du numérique), c’est précisément parce que des moyens humains et financiers sont mobilisés pour utiliser ces nouveaux outils (qui nécessitent du temps pour être appréhendés et correctement utilisés). Autant de moyens non investis dans… le journalisme (plus précisément : la fabrication de l’information). Impossible de reprocher à un titre d’aller chercher son lectorat où il pense qu’il se trouve, mais à l’ère de la « réduction des dépenses » et des nombreuses destructions de postes de journalistes, la question se pose en ces termes : Libération a-t-il intérêt à mobiliser des salariés pour être plus vu sur Facebook... ou pour produire de l’information ?


Un journalisme dépendant du bon vouloir des oligarques du numérique

Ce premier problème en soulève un autre, autrement plus important : en publiant leurs articles directement chez les « GAFA » (Google, Amazon, Facebook, Apple), les journaux se dépossèdent eux-mêmes de la propriété de leur production. Facebook, comme Google et Snapchat, sont en effet souverains sur leurs espaces. Ce qui signifie que contrairement à un site Internet (lemonde.fr, lefigaro.fr…), où les journaux font absolument ce qu’ils souhaitent avec leurs articles, les espaces de publication des réseaux sociaux (Snapchat, Facebook…) et des moteurs de recherche (Google...) sont « prêtés » aux journaux. La presse devient donc dépendante des conditions que leur imposent les oligarques du numérique.

Une dépendance qui a des conséquences concrètes. Certains y ont en effet déjà perdu des plumes : c’est le cas par exemple du site Yahoo ! [3] qui a vu sa chaîne sur « Discover » (Snapchat) fermée du jour au lendemain par la seule décision du directeur de Snapchat. Raison invoquée : le contenu publié n’était pas digne des standards de qualité souhaités par le réseau social. Quand on sait qu’un autre titre, le Wall Street Journal, consacrait, au début de l’année 2016, cinq personnes à temps plein à sa chaîne « Discover » et que sept salariés du journal Le Monde travaillent pour le format de Snapchat [4], on mesure le poids (financier et humain) que peut avoir une telle décision sur une rédaction.


Les sites de presse dépouillés de leurs revenus publicitaires

Un autre argument mobilisé par les réseaux sociaux et moteurs de recherche pour séduire la presse est l’augmentation des revenus publicitaires. La logique paraît imparable : grâce à l’accroissement du lectorat permis par ces nouveaux espaces de publication (Facebook revendique par exemple plus d’1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde), les entreprises désireuses de recourir à la publicité dans les journaux achèteront plus d’espace de publicité à ces derniers, et ces espaces seront vendus plus cher puisque le lectorat des journaux aura fortement augmenté. In fine, les titres de presse bénéficieront d’une augmentation mécanique des revenus issus de la publicité.

Séduisante en théorie, cette belle mécanique tait pourtant un point important : le lectorat acquis sur les espaces de publication des réseaux sociaux reviendra-t-il sur les sites Internet des journaux ? Autrement dit : où est la garantie qu’un lecteur consultant Le Monde sur Snapchat [5] continuera de se rendre sur le site Internet du quotidien ?

Cette perte potentielle de lecteurs pour les sites Internet de presse pourrait avoir une conséquence directe : moins de revenus pour ces journaux. Car qui dit moins de visiteurs dit des publicités moins rémunératrices pour les journaux (puisque les entreprises paient ces publicités en fonction, entre autres, de la quantité des visiteurs sur les sites ciblés). Ce constat est d’autant plus cruel que cette probable perte de revenus publicitaires [6] se fait au profit des Facebook, Snapchat et Google, entre autres. 



Les acteurs du numérique, rentiers de l’information produite par les journaux

Réseaux sociaux et moteurs de recherche captent en effet tout ou partie des revenus publicitaires qui s’échappent de la presse puisque les audiences de cette dernière sont partiellement transférées vers ces réseaux sociaux. En transférant ses articles sur l’espace de publication de Facebook (« Instant articles »), le quotidien Libération provoque de fait un déplacement d’audience de son site vers le réseau social américain : plutôt que de trouver l’article sur Facebook et d’être redirigé vers le site Internet liberation.fr, l’internaute lit directement cet article sur Facebook, sans quitter le réseau social… et sans jamais mettre un pied sur le site de Libération.

Certes, Facebook promettait, au lancement des « Instant articles », que 100 % des revenus publicitaires reviendraient aux journaux lorsque ceux-ci administrent la gestion des publicités eux-mêmes [7]. Rien n’indique cependant que ce sera toujours le cas puisque le réseau social peut décider du jour au lendemain un changement de politique beaucoup moins favorable aux titres de presse. Et lorsque la majorité des journaux aura cédé en basculant l’ensemble de sa production chez Facebook, pourquoi le réseau social se priverait-il de revoir ses conditions afin de toucher sa part – sans aucune contribution aux coûts de production ? Le pire n’est jamais certain, pourra-t-on nous objecter, mais la situation asymétrique ainsi créée développe les conditions d’une soumission de plus en plus forte des organes de presse à la firme de Mark Zuckerberg, peu connue pour sa philanthropie.

Car l’intérêt, pour le géant californien, n’est pas tant d’aider gracieusement la presse que de garder les internautes sur son espace – la vraie valeur du réseau social étant mesurée par le temps qu’y passent les internautes. Ainsi, le fait que les journaux livrent directement leurs contenus sur Facebook, fournissant dès lors une raison de plus aux internautes pour passer plus de temps sur le réseau social, est une victoire pour ce dernier. Pour la presse, ce sera probablement une autre histoire le jour où Facebook décidera d’un régime moins favorable à ses « locataires » – puisque c’est ce que deviennent de fait les titres de presse qui utilisent les « articles instantanés » de Facebook.

Et même dans le meilleur des cas, à savoir que les lecteurs continuent d’aller sur les sites Internet des journaux malgré les facilités de lecture apportées par certains réseaux sociaux, les titres de presse peuvent quand même y perdre des plumes. Ainsi, Google, par le biais de sa fonctionnalité « AMP » qui offre un temps de chargement des pages web plus rapide sur les téléphones mobiles, s’arrange pour capter une partie des revenus publicitaires générés par l’audience des articles produits par les journalistes. Pour une raison simple : si les médias veulent utiliser cette fonctionnalité de Google et ajouter des publicités sur ces pages, ils sont fortement incités [8] à passer par la régie publicitaire... de Google [9]. Une régie qui prélève évidemment une commission sur chaque publicité.


Quand les éditeurs de presse européens assumaient le conflit face à Google

Avant que ne se mette en place ce qu’il faut bien appeler une servitude volontaire des médias dominants face aux acteurs du numérique, certains éditeurs avaient bien tenté de réagir. Un bras de fer qui a obligé Google à distribuer quelques aides financières à la presse afin de clôturer un conflit dont les sources sont pourtant toujours bien présentes.

Depuis 2013, l’entreprise américaine finance ainsi des « projets destinés à accroître l’audience et la monétisation des sites d’informations générales et politiques » [10] de la presse française ; un financement à hauteur de 60 millions d’euros, ventilé par candidats et projets. Philanthropie ? C’est ce que souhaiterait faire croire Google, mais en réalité on trouve, à l’origine de ces aides, le conflit évoqué précédemment entre Google et la presse européenne.

« Google actualités », le moteur de Google dédié aux informations, était alors accusé d’une part de violer la propriété intellectuelle des journaux et, d’autre part, de « voler » le travail des journalistes. Concrètement, les principaux organes de presse reprochaient à Google de profiter de leurs articles pour acquérir de l’audience sans payer, en retour, ce que coûte la production desdits articles. Sans compter que les internautes étaient moins incités à se rendre sur les sites internet des journaux puisqu’ils pouvaient lire des résumés d’articles directement sur « Google actualités », provoquant une chute de revenus pour les éditeurs de presse.


Victoire totale de Google

Ce conflit s’était alors soldé par une victoire totale de Google, notamment en Espagne, en Allemagne et en Belgique, où des groupes d’éditeurs de presse avaient engagé un rapport de forces contre le moteur de recherche américain mais avaient reculé devant les mesures de rétorsion de Google. La firme a usé de diverses menaces, du déréférencement de certains titres de presse possédés par des éditeurs trop vindicatifs, à l’interruption totale de ses services [11]. En France, c’est donc dans un contexte de défiance de la presse envers le moteur de recherche que ce dernier a annoncé sa politique d’aide, avec la bénédiction, au moins tacite, d’un gouvernement Ayrault trop heureux de soulager l’État de sa mission d’aides à la presse au profit de Google. Des aides qui ont produit le résultat souhaité : depuis leur lancement, le conflit entre Google et les éditeurs de presse s’est éteint.

Pourtant, rien n’est réglé. Pire : inévitablement, les titres de presse aidés par Google seront moins enclins à critiquer le moteur de recherche ou à enquêter sur lui – même s’ils s’en défendront. Surtout, « Google actualités » continue de profiter à plein des contenus de presse. Ainsi, en échange de 60 millions d’euros – une somme dérisoire si on la compare au chiffre d’affaire de Google, évalué à 75 milliards d’euros en 2015 – le moteur de recherche peut continuer à utiliser des contenus journalistiques pour faire d’énormes profits financiers, sans aucune contribution substantielle aux coûts de la fabrication de l’information.


Abonnez-vous à SFR et recevez une cafetière un accès à Libération

Enfin, dans les relations entre journaux et géants du numérique, il est un autre type d’acteur que l’on se doit d’évoquer : les « FAI », fournisseurs d’accès à Internet (Orange, Free, SFR...). L’aspect le plus spectaculaire, dans ce domaine, est le rachat de certains journaux par ces « FAI », comme Free, par l’intermédiaire de son directeur Xavier Niel, qui possède avec MM. Bergé et Pigasse le groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, Le Monde, Courrier international…), et SFR, par l’intermédiaire de Patrick Drahi, qui possède le groupe L’Express et le titre Libération [12].

Peut-être moins connue, la technique qui consiste à déverser des contenus de presse dans les « tuyaux » (les abonnements qui permettent un accès à Internet) n’en est pas moins redoutable pour les journaux possédés par ces « FAI ». Pour ces derniers, la stratégie est simple : offrir un « plus » à leurs abonnés afin de se différencier de la concurrence. C’est le cas, par exemple, de SFR, qui propose à ses abonnés un accès gratuit aux titres de presse qu’il possède. La version numérique de Libération est par exemple fournie gratuitement aux abonnés SFR.

C’est ainsi que les journaux qui offraient, il y a encore quelques mois, une cafetière ou un radio-réveil pour inciter les lecteurs à s’abonner, deviennent maintenant eux-mêmes le cadeau pour motiver les internautes à s’abonner aux fournisseurs d’accès à Internet. Un renversement de tendance qui donne une idée de la considération que peuvent avoir les oligarques du numérique pour la presse – à savoir autant que cette dernière pouvait avoir pour les cafetières ou radio-réveils [13].

L’illusion « SFR presse » qui devait amener des millions de lecteurs à Libération

À l’instar des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, les fournisseurs d’accès à Internet avançaient eux aussi, pour faire avaler la pilule, l’argument d’une augmentation du lectorat pour les journaux. Au moment du rachat de Libération puis du groupe « L’Express », Patrick Drahi répétait ainsi à quel point ces titres allaient profiter des millions d’abonnés SFR qui allaient, par l’intermédiaire de l’application mobile « SFR presse », accéder gratuitement à leurs articles. In fine, ce surcroît de lectorat allait provoquer une augmentation du prix des publicités, donc une augmentation des revenus pour ces titres. Un air de déjà vu.

L’illusion n’aura pas duré : en juin 2016, 300 000 internautes seulement avaient téléchargé l’application « SFR presse » (à comparer aux 18 millions de clients de SFR). Pire : l’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (APCM - anciennement « OJD ») a considéré que seule une infime partie des téléchargements de journaux par les utilisateurs de l’application « SFR presse » pouvaient être comptabilisés comme lecteurs réels, c’est-à-dire au même titre qu’un lecteur achetant Libération au kiosque ou le lisant sur liberation.fr. C’est ainsi que les millions de lecteurs supplémentaires promis sont réduits finalement à quelques milliers par l’APCM. Or, les tarifs des publicités sont négociés à partir des chiffres fournis par cet organisme [14].

Malgré la promesse de Patrick Drahi, Libération et les autres titres possédés par Altice n’auront eu ni lectorat supplémentaire ni augmentation des revenus. En revanche, les départs de journalistes ont été bien réels : par la volonté de Patrick Drahi, Libération a perdu 69 postes et L’Express s’est « séparé » de 26 journalistes (sur 66). Dans les deux cas, cela représentait un tiers des effectifs de chacun des deux titres.


***



Quand Patrick Drahi a annoncé vouloir se séparer d’un tiers des effectifs de Libération, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction, a abondé : « Libération perdait 9 millions d’euros, pour un chiffre d’affaire de 40 millions. Que ce soit Drahi, Durand, Dupont ou Tartempion, vous êtes bien obligé de redimensionner votre outil de production. » Une servitude volontaire qui ne surprend pas venant de Laurent Joffrin, pas plus que lorsqu’elle vient de Christophe Barbier, qui s’était fait un parfait zélote des promesses de Drahi auprès de la rédaction de L’Express. On a vu ce que ces promesses sont devenues.

S’agissant des espaces de publication des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, la même servitude volontaire est à l’œuvre. Que ce soit à Slate, à Libération, aux Échos ou encore au Parisien, on tient un discours très positif sur ces outils.

Ainsi, que ce soit face aux fournisseurs d’accès à Internet ou aux réseaux sociaux, une partie de la presse, financièrement aux abois, réalise des choix délétères qui la conduisent à perdre sa souveraineté sur la production journalistique et à être dépouillée de ses revenus publicitaires.

Notons enfin que l’État porte aussi une lourde responsabilité dans cette situation : si la presse française opère de tels choix, c’est probablement aussi par réflexe de survie face à l’inaction de la puissance publique. Alors que, pour ne prendre qu’un exemple, les aides à la presse se distinguent par leur absurdité, il aura fallu que des salariés de Charlie Hebdo soient assassinés en janvier 2015 pour que le gouvernement socialiste réoriente timidement ces aides [15]. L’absence de réaction des gouvernements face aux pratiques des acteurs du numérique n’est donc pas une surprise. Chemin faisant, le journalisme est devenu pour ces géants ce qu’était la cafetière ou le radio-réveil pour Télérama hier : un simple faire-valoir.


Benjamin Lagues

Source : Acrimed (Voir le texte original pour consulter les nombreux liens libellés)
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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeJeu 23 Nov 2017 - 1:28

Bonsoir les amis  I love you
Quand je dis qu'il y a des petits jeunes qui se réveillent, encore un exemple.  cheers
Akasha.



[Vidéo] A qui appartiennent les médias ? (feat. Osons Causer) – La Barbe

Source : Nicolas Meyrieux, Youtube, 16-11-2017

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MessageSujet: Re: Osons causer – Qui possède les médias ?   Osons causer – Qui possède les médias ? I_icon_minitimeLun 26 Fév 2018 - 0:35

Enquête : la presse mainstream gavée d’argent privé et public

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Alors que Médiapart dévoile les montants des aides publiques et privées astronomiques perçues par les médias dominants français détenus par une poignée de milliardaires, leur dépendance financière fait craindre le pire pour la liberté de la presse. D’autant que, certains journaux comme « Le Monde » ou « Libération », sont désormais tentés par des partenariats avec des multinationales comme Facebook…

Les chiffres ne mentent pas, les grands quotidiens français sont entièrement sous perfusion. Sans les importants financements à la fois publics et privés, ils ne pourraient probablement pas subsister, nous apprend l’enquête du journaliste Laurent Mauduit publiée par Médiapart ce 13 février titrée « Les milliardaires de la presse gavés d’aides publiques et privées ».

La situation à effectivement de quoi inquiéter : d’une part, « ce sont les oligarques les plus riches, ceux qui ont fait main basse sur les plus grands titres de la presse quotidienne nationale, qui se partagent la plus grosse part des aides directes de l’État ». Par ailleurs, ce sont ces mêmes personnes qui « raflent une bonne part des aides privées qu’offrent, pour des raisons loin d’être désintéressées, les grands oligopoles du secteur, comme Google, Facebook ou la fondation du multimilliardaire Bill Gates ». Selon le rapport, la presse française nagerait donc en plein entre-soi malsain dont les aides profitent surtout à une minorité déjà richissime. Comment une information peut-elle être vraiment libre dans ces conditions ?

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Chez Drahi, Niel et Dassault, l’argent coule à flot

Parmi les titres les plus aidés par le biais de financements publics, on trouve notamment «Libération » qui touche quelques 6,3 millions d’euros par an, « Le figaro » avec 5,7 millions d’euros ou encore « Le Monde » et ses 5 millions d’euros d’aides, détenus respectivement, par Patrick Drahi, Serge Dassault et Xavier Niel. La première place du tableau revient quant à elle à « Aujourd’hui en France » (7,9 millions d’euros), possédé par Bernard Arnault.

Citation :
Il n’est guère difficile de comprendre pourquoi la plupart des grands journaux se sont résolus à vivre en quémandant en permanence des aides à l’État et, maintenant que celui-ci est devenu impécunieux, aux géants américains de l’Internet : ils sont tous plus ou moins près du coma financier. Et les milliardaires qui les ont rachetés veulent s’en servir dans des logiques d’influence, mais n’ont aucune envie de mettre eux-mêmes la main au portefeuille pour les renflouer. D’où ce paradoxe : sans ces aides publiques et privées, tous ces groupes seraient en situation de faillite. Les aides ont pour utilité de les maintenir en survie artificielle et en aucun cas de préparer l’avenir.

Les chiffres sont encore plus stupéfiants lorsque l’on additionne les aides perçues par les groupes de presse – des mêmes personnes pouvant détenir plusieurs journaux à la fois. Les résultats de ce calcul sont sans appel : ce sont les personnes parmi les plus grosses fortunes de France qui bénéficient en premier lieu de l’argent public reversé à la presse. À ce titre, l’empire LVMH de Bernard Arnaud (« Le Parisien », « Les écho ») cumule plus de 12 millions d’euros d’aides publiques. De quoi faire sourciller quelques-uns ? « La première fortune française, qui ne devrait avoir besoin d’aucun subside public, perçoit […] à elle toute seule 15 % des aides publiques directes » commente sans détour Laurent Mauduit. Dans la suite du classement, en troisième position on retrouve Patrick Drahi (« Libération », « L’express », « BFM, « RMC »), à qui revient au total 7 millions d’Euros, suivit de près par Serge Dassault (« Le Figaro », « Le Figaro Magazine ») avec 6,3 millions d’Euros. L’argent public se concentre une nouvelle fois dans les mains des plus riches et des plus influents…

Mais ce n’est pas tout. Certains médias, à l’image du journal « Le Monde » et de « Libération » ont également perçu, ou perçoivent, des « aides » conséquentes d’entreprises privées. De la part de Google d’une part, via le fond « pour l’innovation numérique de la presse » et de la part de Facebook d’autre part, pour leur collaboration dans la chasse au « fake news ». Google leur a respectivement versé 256 408 et 192 900 euros, tandis que les dessous financiers de l’accord qui lie ces titres de presse à Facebook n’ont pas été rendus publics. Enfin « Le Monde » a également perçu de l’argent de la part de Facebook en l’échange de la réalisation de contenus à haute valeur ajoutée (entendez, qui peuvent faire le buzz), mais aussi de la fondation Gates pour le site Le Monde Afrique.

Que penser de cette situation ? Nous assistons à une forme de conservatisme institutionnel des grands médias au détriment des autres médias qui perdent en visibilité, notamment sur Facebook. « L État »et quelques grands oligopoles américains se coalisent pour faire barrage aux nouveaux entrants, et dépensent sans compter pour sauver des titres dont la plupart seraient, sans cela, à l’agonie » dénonce Médiapart, qui s’inquiète également des conséquences pour les lignes éditoriales de ces titres de presse qui ne sont manifestement plus indépendants d’un point du vu financier. Et en effet, les risques sont élevés, comme le souligne l’auteur de l’article pour qui « dans le cas du partenariat avec Facebook noué par ces journaux, un [..] danger majeur plane : la transformation de la presse en auxiliaire ou en force supplétive des géants américains de l’Internet ; voire la constitution d’une sorte de police éditoriale, ayant un étrange pouvoir d’agrément ou de disqualification de certaines informations sensibles. »

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Des médias à la botte des entreprises et des gouvernements ?

En effet, dans ce contexte, il n’est pas anodin que la chasse aux « fausses nouvelles » ait pris une dimension aussi importante, peut-être même politique. Se dessine, une étrange collaboration entre les États d’une part, des entreprises privées d’autre part, et les médias qui dominent l’accès aux cerveaux disponibles. Aujourd’hui acculés par l’émergence des réseaux sociaux, ces médias ont en effet accepté de s’allier à des entreprises privées pour chasser les « fake news » (qui existent également, nous n’en doutons pas). Mais le monde de l’information n’est heureusement pas binaire, et entre les fakes, les communiqués de presse des entreprises et le dogme économique triomphant, il existe une multitude d’avis, de médias (indépendants ou pas), et de réseaux d’informations.

Alors que les entreprises monopolistiques que sont Facebook et Google ont des intérêts financiers majeurs à défendre en contrôlant certaines informations (par exemple à propos de l’évasion fiscale, ou du contrôle des données personnelles), on s’aperçoit également que les États viennent de réaliser qu’ils avaient perdu le monopole de la « vérité » (et donc de l’interprétation des faits sociaux et leur assimilation dans l’imaginaire collectif), ce contre quoi ils veulent désormais lutter avec des outils législatifs (comme en France par exemple). Dans leur nouveau rôle qui leur est dévolu, les médias contrôlant le marché, détenu par des industriels, ne seront-ils pas tentés de défendre les intérêts de ces entités qui les financent contres ceux qui exprimeraient des opinions ou faits discordants ? Ces mêmes médias ne s’enferment-ils pas dans un rouage qui les dépasse entièrement et où la délicate frontière entre fausse information ponctuelle et divergence d’opinion risque d’être allègrement transgressée au profit des principales forces politiques et économiques ? Peut-on encore qualifier la situation de saine et jusqu’où ira la dérive, alors que de nombreux garde-fous ont déjà été transgressés ?

Pour comprendre entièrement l’enjeu de ces évolutions, il faut en distinguer les différentes composantes, et les possibles conséquences à long terme de la non-indépendance économique des principaux médias français. Le prix à payer est celui de la qualité de l’information, car inévitablement, la tentation est grande pour ces journaux, et surtout les éditorialistes et responsables, d’éclipser dans leurs pages des sujets qui pourraient froisser leurs financeurs (et il auront beau affirmer le contraire, cette situation n’est tout simplement pas normale dans un pays qui se dit démocratique !). Malheureusement, ces mécanismes sont le plus souvent imperceptibles pour le lecteur commun. Par ailleurs, il faut admettre qu’au sein même de l’institution, en dépit des influences hiérarchiques, nombre de journalistes bénéficient toujours d’une très grande liberté dans leur rédaction.

Enfin, l’avenir des médias alternatifs et indépendants est en jeu, alors qu’ils essayent, tant bien que mal, de fonder un nouveau modèle économique citoyen, mais souffrent déjà des dégâts collatéraux de la chasse aux « fakes news » dans laquelle les médias traditionnels ont toutes les raisons de s’investir. Ces derniers sont en effet considérés comme fiables par défaut contrairement aux « outsiders » dont la majorité n’ont jamais entendu parler. Dans ce contexte, c’est ni plus ni moins la diversité des opinions et la pluralité du débat public qui risquent de régresser. Nos démocraties déjà lourdement fragilisées par les intérêts privés pourront-elles y survivre ?


Source : Mr Mondialisation
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