Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Mer 4 Juil 2018 - 23:16
Bonsoir mes frères & sœurs :) Je ne sais pas si vous êtes déjà au courant, mais le net tel qu'on le connais risque bien de disparaitre... Et ouis, les gros lobbys semblent avoir "enfin" trouver la parâtes ! Il s'agit du fameux article 13.. Voici une vidéo du très bon Trouble Fait dont je vous avais déjà proposé le travail. Akasha.
Vers un ContentID à l’échelle d’Internet ?
"La Commission européenne et le Conseil (où siègent les États de L’Union Européenne) vont détruire l'Internet tel que nous le connaissons. Ils veulent que les grandes entreprises du net contrôlent ce que nous voyons et faisons en ligne. Si l'article 13 de la proposition de directive sur le droit d'auteur est adopté, il imposera une censure généralisée de tous les contenus que vous partagez en ligne. Le Parlement européen est seul à pouvoir intervenir et sauver “votre” Internet." - Issou
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Ven 14 Sep 2018 - 23:30
Bonsoir mes frères & mes sœurs Il n'y a pas si longtemps je vous avais parlé de l'article 13 et ses conséquences catastrophiques sur la liberté du net telle qu'on la connu. Cela ne vous avaient pas émeut plus que ça. Et bien ça y est, ce que l'on pouvaient redouté de pire arrive bel et bien ! Le plus pathétique dans l'histoire, c'est qu'on a pu voir [url=Articles 11/13 : la liberté du web sacrifiée sous un tonnerre d’applaudissements]nos débutés européens[/url] adopté la motion sous un tonner d’applaudissement et de sourires benêts... C'est idiots patentés ne se rendent même pas compte qu'ils fête leur propre suicide, affligeant Akasha.
“Catastrophique” : L’UE adopte la directive sur les droits d’auteur, y compris la “taxe sur les liens” et le “filtre de téléchargement” sur Internet
Le Parlement européen a adopté une directive controversée sur le droit d’auteur qui contient des dispositions obligeant les géants de la technologie à installer des filtres de contenu et met en place une taxe potentielle des hyperliens.
Le projet de loi a été adopté lors par 438 voix contre 226 lors d’un vote final et devra être mis en œuvre par les États membres de l’UE.
Les critiques de la directive se sont concentrées sur deux dispositions clés : Les articles 11 et 13, qu’ils ont surnommés la “taxe sur les liens” et le “filtre de téléchargement”.
Citation :
Les parties les plus importantes sont les articles 11 et 13. L’article 11 vise à donner aux éditeurs et aux journaux un moyen de faire de l’argent lorsque des entreprises comme Google font un lien vers leurs articles, ce qui leur permet d’exiger des permis pour les publier. L’article 13 exige que certaines plateformes comme YouTube et Facebook empêchent les utilisateurs de partager du matériel protégé par le droit d’auteur sans licence.
Les critiques de la directive sur le droit d’auteur affirment que ces dispositions sont désastreuses. Dans le cas de l’article 11, ils notent que les tentatives de “taxer” des plates-formes comme Google News pour partager des articles ont échoué à plusieurs reprises, et que le système serait mûrement utilisé par des trolls qui se livrent à des abus dans les domaines du copyright.
L’article 13, disent-ils, est encore pire. La législation exige que les plates-formes travaillent de manière proactive avec les titulaires de droits pour empêcher les utilisateurs de télécharger du contenu protégé par le droit d’auteur. La seule façon de le faire serait de scanner toutes les données transférées sur des sites comme YouTube et Facebook. Cela créerait un fardeau incroyable pour les petites plateformes et pourrait servir de mécanisme de censure généralisée. C’est pourquoi des personnalités comme Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia, et Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, se sont prononcés si fermement contre cette directive. – The Verge
L’eurodéputée hollandaise Marietje Schaake n’était pas aussi enthousiaste que Voss à l’issue du vote. Dans une déclaration, elle a dit : “Le Parlement a raté l’occasion de mettre la réforme du droit d’auteur sur la bonne voie. C’est un résultat désastreux pour la protection de nos droits fondamentaux, des internautes ordinaires et de l’avenir de l’Europe dans le domaine de l’intelligence artificielle. Nous avons fait un pas en arrière au lieu de créer une véritable réforme du droit d’auteur qui soit adaptée au XXIe siècle.”
Les opposants à la directive ont utilisé le hashtag #SaveYourInternet sur les médias sociaux.
Akasha dit: Voilà à quoi ressemblent des personnes stupides
Certains soulignent que la nouvelle avancée en matière de droit d’auteur pourrait potentiellement bloquer ou interdire le partage des mèmes sur l’internet européen.
Julia Reda, législatrice du Parti Pirate allemand, a réagi au résultat du vote en déclarant qu’il était “catastrophique” pour les fans de sport.
The new exclusive right for sports organizers approved by European Parliament by one vote. A catastrophe for sports fans, especially combined with #UploadFilters#SaveYourInternet
Un résumé de la directive décrit Internet comme le principal marché de distribution et d’accès aux contenus protégés par le droit d’auteur. Les partisans d’une intervention plus poussée de l’UE en matière de droit d’auteur affirment que la difficulté pour les créateurs de contenu de faire respecter leurs droits sur les œuvres qu’ils mettent en ligne “pourrait mettre en danger le développement de la créativité européenne et la production de contenu créatif”.
Selon une lettre signée par l’informaticien de renommée mondiale Tim Berners et le pionnier de l’Internet Vint Cerf, les articles 11 et 13 n’affecteront pas seulement le créateur de contenu professionnel mais aussi l’internaute moyen :
Citation :
En particulier, loin de n’affecter que les grandes plates-formes Internet américaines (qui peuvent se permettre de payer les coûts de mise en conformité), la contrainte de l’article 13 pèsera surtout sur leurs concurrents, notamment les startups et PME européennes. La mise en place des technologies de filtrage automatique nécessaires sera coûteuse et lourde, et pourtant ces technologies n’ont pas encore atteint un niveau de développement tel que leur fiabilité peut être garantie. En effet, si l’article 13 avait été en place lorsque les protocoles et les applications de base d’Internet se sont développés, il est peu probable qu’il existerait aujourd’hui tel que nous le connaissons.
L’impact de l’article 13 pèsera également lourdement sur les utilisateurs ordinaires des plates-formes Internet – non seulement ceux qui téléchargent de la musique ou des vidéos (souvent en se fiant aux limitations et exceptions du droit d’auteur, que l’article 13 ignore), mais même ceux qui publient des photographies, du texte ou un code informatique pour créer des plateformes collaboratives comme Wikipedia et GitHub.
Bien qu’il sera intéressant de voir comment les Etats membres de l’UE vont s’engager dans la révision du droit d’auteur, cette nouvelle législation n’est pas la seule initiative de la superstar qui devrait inquiéter ceux qui se méfient de la censure.
Et en passant, il semble que Twitter ne veut pas que ses utilisateurs soient au courant de l’article 13.
Article 13 was number 2 on trending and Twitter have just removed it.
— Count Dankula???????????????????????????? (@CountDankulaTV) 12 septembre 2018
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Comme PFW l’a indiqué le 5 septembre, l’Union européenne est sur le point d’élaborer une législation qui obligera les grandes entreprises de technologie et d’Internet à censurer les contenus “extrémistes” et à coopérer avec les services de police.
Le projet de loi devrait être publié d’ici la fin du mois et exigera absolument que les entreprises comme Google, Facebook et Twitter retirent rapidement de leurs plateformes tout contenu considéré comme terroriste.
La commissaire européenne en charge de la justice, des consommateurs et de l’égalité entre les femmes et les hommes, V?ra Jourová, s’exprime lors d’une conférence de presse.
En mars, la Commission européenne a déclaré à ces entreprises qu’elles disposaient de trois mois pour démontrer qu’elles éliminaient plus rapidement les contenus “extrémistes” ou qu’elles étaient obligées de le faire en vertu de la législation.
Des recommandations de l’UE ont été envoyées à l’époque concernant le retrait rapide de tout contenu, y compris les contenus terroristes, l’incitation à la haine et à la violence, les contenus pédophiles, les produits contrefaits et les infractions au droit d’auteur.
La menace a finalement conduit à la création d’un “code de conduite” en ligne visant à lutter contre le racisme et la xénophobie en Europe, un effort auquel l’UE et les grandes technologies ont collaboré.
Selon Vera Jourova, membre de la Commission européenne chargée de la justice, un code de conduite existant pour lutter contre les discours de haine pourrait ne pas être obligatoire.
“En ce qui concerne les contenus terroristes, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il s’agit d’une menace et d’un risque trop sérieux pour les citoyens européens que nous devrions avoir la certitude absolue que toutes les plateformes et tous les fournisseurs informatiques supprimeront les contenus terroristes et coopéreront avec la police”, a déclaré mercredi Jourova.
“Oui, c’est l’étape finale”, a-t-elle ajouté en parlant du nouveau projet de loi.
Bien que les détails de la nouvelle législation restent cachés, le Financial Times a appris en août que les services de répression seront chargés de signaler les contenus à censurer.
Le commissaire européen à la sécurité, Julian King, avait également mentionné le mois dernier que le projet de loi transformera “probablement” le “code de conduite” convenu en loi impérative, plaçant la prédiction de Jourova sur le fait qu’il restera volontaire pour des raisons bancales.
Le code de conduite entre l’UE et les Big Tech établit des “engagements publics” pour les entreprises du secteur technologique, notamment l’obligation de revoir la “majorité des notifications valables pour la suppression des propos haineux illégaux” en moins de 24 heures. Il a également été conçu pour faciliter la tâche des services de police qui doivent aviser directement les entreprises de tout contenu non désiré.
Le code contient une explication étriquée des “discours haineux”, défini comme “tout comportement incitant publiquement à la violence ou à la haine dirigé contre un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe défini par référence à la race, la couleur, la religion, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique”.
La nature de l’application d’une censure fondée sur un terme étriqué et subjectif tel que “discours appelant à la haine” est susceptible de maintenir les soupçons que ces types de décisions ne visent pas à créer un monde plus sûr, mais plutôt un monde dans lequel des super-États comme l’UE contrôlent le contenu que les internautes voient à des fins politiques.
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Dim 16 Sep 2018 - 12:15
bientôt on pourra dire aux jeunes générations que nous on a connu l'âge d'or d'internet...
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Lun 29 Oct 2018 - 19:50
LOI SUR LE COPYRIGHT – EURODÉPUTÉS INCONSCIENTS (ou idiots) ?
Invité Invité
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Lun 29 Oct 2018 - 20:06
Elle a raison a 100% De toute façon les nouvelles generations seront toujours plus consciente que leurs aînés Il est quand même possible d'actualiser sa conscience avant d'attendre une nouvelle vie
Dans la programmation actuelle de l’évolution, cela se passe par vagues des nouvelles générations S'est le principe du dinosaure Les moins adaptés vont disparaître !
Tout s’accélère, car la parole se libère
Un beau slogan ^^ a méditer ou pas ^^
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Ven 9 Nov 2018 - 23:56
Interdit d’interdire : La directive européenne sur le droit d’auteur va-t-elle changer internet ?
Frédéric Taddeï reçoit Benjamin Bayart, militant pour les libertés fondamentales dans la société de l’information, Greg Tabibian, vidéaste et humoriste et Jérôme Déchesne, membre de l’Union Syndicale de la Production Audiovisuelle (USPA) et président de la confédération européenne des producteurs indépendants (CEPI)
Invité Invité
Sujet: Re: Article 13, de quoi s'agit-il réellement ? Mer 27 Mar 2019 - 13:41
incroyable : au parlement européen, des députés ayant voté pour l'article 13 à propos de la censure sur internet affirment s'être trompés de bouton et qu'ils voulaient voter contre... cela aurait du donner un résultat différent... mais c'est trop tard
alors que le vote a été très serré pour décider si oui ou non il fallait débattre de l'article 13 sur la censure de certains contenus sur internet qui ne respecteraient pas certains droits d'auteur, 10 eurodéputés ont affirmé s'être trompés de bouton, en voulant s'opposer à cette censure, ils ont finalement voté pour...
10 votes auraient suffi à faire basculer le vote car le résultat a été de 317 contre 312
évidemment, je ne les crois pas, il s'agit selon moi de la plus pure embrouille politicienne : vis à vis de leurs électeurs, ces eurodéputés avaient intérêt à voter contre, mais pour une autre raison, ils ont voté pour... et ont ensuite déclaré publiquement s'être trompé de bouton, trop de travail, trop de pression... dur métier...
le parlement européen a officiellement publié une correction des votes selon ces déclarations d'erreur, mais selon les rêgles du parlement, le résultat ne peut plus être changé...
notons qu'apparament, seul russia today anglais nous raconte cela