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| Sujet: l'ONG belge Disinfo lab "lutte contre la désinformation" en créant de la désinformation... Mar 18 Sep 2018 - 13:58 | |
| un excellent dossier de Olivier Berruyer sur son site les-crises.fr concerne une ONG appelée " disinfolab" spécialisée dans la dénonciation de fake news : il se trouve qu'elle est directement liée à macron, à bruxelles, à l'OTAN... à propos de l'affaire benalla, Disinfolab a prétendu avoir des preuves que l'affaire était artificiellement sur médiatisée par des gens qui défendent surtout la russie, et aussi sont favorables à jean luc mélenchon et/ou au front national On parle en effet d’un sujet qui a été sorti par le journal Le Monde (et pas par Russia Today…), et qui a immédiatement “inondé” tous les grands médias. L’affaire a rebondi à de multiples reprises et, à part quelques erreurs rapidement corrigées, il n’y a clairement eu aucune désinformation notable ou évidente sur ce sujet. On trouvera toujours quelques tweets mensongers dans une telle masse, mais qui n’auront donc servi à rien. Pourquoi s’en occuper alors ? Voici ce qu’écrit Disinfo dans son rapport Bref, ils auraient été “alertés” par le “volume extraordinaire” ? Dans son tweet du 23 juillet, Vanderbiest annonçait 1,5 million de tweets (et retweets) en 4 jours. Comparons cette « alerte » avec d’autres sujets : La simple rixe Booba / Kaaris a généré 700 000 tweets en 2 jours ! Le Burkini ? 1 million de tweets en 3 semaines… 2 millions pour Nuit Debout… 1 million par jour pour la Présidentielle 2017 : l’affaire Benalla n’est donc qu’à 25 % de ce chiffre… Le Grand débat de la Présidentielle : 1 million de tweets en 2 heures… Bref : il saute aux yeux que le volume des affaires Benalla est tout à fait normal et prévisible, vu l’ampleur du scandale ! cependant, il s'avère en y regardant de plus près que des liens très étroits existent entre macron et son équipe, et cette ONG, au moins deux personnes font partie des deux en même temps... 1) “l’ONG” belge EU DisinfoLab – à l’origine de l’étude sur le « gonflage numérique » de l’affaire Benalla par « l’écosystème russophile » – n’est en fait qu’un paravent d’une nébuleuse de sociétés commerciales, dont le cœur est SAPER VEDERE, une agence de communication spécialisée sur l’accompagnement en cas de crise médiatique. Ces deux structures ont les 3 mêmes fondateurs, dont parmi eux le consultant Nicolas Vanderbiest, actionnaire à 40 % de Saper Vedere.
2) Les fondateurs entretiennent régulièrement une confusion entre leurs nombreuses casquettes. Lorsque Nicolas Vanderbiest parle, est-ce le chercheur, le blogueur, le cofondateur de l’association sans but lucratif DisinfoLab, le consultant auto-entrepreneur, l’actionnaire presque majoritaire de Saper Vedere, le partenaire de Visibrain ? Mystère…
3) De façon très étonnante, cette micro-association a rapidement été soutenue financièrement par Twitter, ainsi que par de puissants partenaires, tels l’Atlantic Council ou la Fondation Open Society de George Soros.
4) Lors de la présidentielle 2017, Nicolas Vanderbiest a été extrêmement actif, et s’est éloigné de la nécessaire neutralité scientifique propre à son statut de chercheur, au détriment de certains candidats (Le Pen, Fillon…).
5) La confusion entre les différentes casquettes des fondateurs a fini par entraîner un mélange des rôles entre les structures ainsi que de profonds conflits d’intérêts.
6) La plupart des partenaires de Disinfo ont une attitude envers la Russie qui les ferait certainement qualifier de “complotistes”, si un autre pays était la cible de leur obsession.
7) Disinfo a œuvré afin de lancer une polémique autour du rôle de la supposée “russosphère” sur Twitter, sans succès avant le Premier tour de la Présidentielle 2017, mais avec succès au cours de l’affaire Benalla. Et on comprend vraiment mal pourquoi Disinfo a choisi de s’intéresser à cette affaire…
8) Enfin et surtout, deux membres de la Galaxie SaperVedere/Disinfo sont également des membres clés de la Team Macron, et ont œuvré à la communication de Macron durant la Présidentielle. Par ailleurs, Aurore Bergé députée LREM, et Pierre Le Texier responsable du pôle e-influence chez En Marche, s’avèrent étonnements proches de Nicolas Vanderbiest, et ont ardemment soutenu le DisinfoLab au cours de la polémique.https://www.les-crises.fr/disinfogate-synthese-generale/ |
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