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| Auteur | Message |
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Rik
Messages : 93 Date d'inscription : 30/11/2018 Age : 54
| Sujet: Au delà du réel... Dim 23 Déc 2018 - 9:35 | |
| LA PSYCHOLOGIE TRANSPERSONNELLE
Cette école de psychologie est née au tout début des années 70, de la rencontre entre Abraham Maslow (1908-1970), fondateur de la " psychologie humaniste ", et du psychiatre Stanislav Grof (1932).
Elle intègre aux découvertes de toutes les écoles de psychologie classiques, les données philosophiques des grandes traditions spirituelles ainsi qu’une étude approfondie des états modifiés de conscience, dont Grof a fait une cartographie très détaillée. Pour les psychologues du transpersonnelle, aucune expérience humaine ne peut être écartée a priori sous prétexte qu’elle ne " peut pas exister ". C’est pourquoi les expériences mystiques, parapsychologiques, les états de transe, etc. font partie des domaines de recherche du transpersonnel. Par extension, " le transpersonnel " désigne tout domaine de recherche qui tient compte des notions de base de cette école de psychologie, notamment les qualités spirituelles inhérentes à l’être humain, une réalité qui va bien au-delà de celle perçue par nos cinq sens, un univers dont les lois dépassent celles de la physique classique.
Stanislav Grof, psychiatre américain d’origine tchèque, né à Prague en 1931, est connu dans le monde comme chef de file des études sur les états non ordinaires de conscience (intuition, méditation, hypnose, médiumnité…). Il est l’un des fondateurs, avec Abraham Maslow, de la psychologie transpersonnelle et l’inventeur de la respiration holotropique.
Vous êtes l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, une approche qui intègre les états non ordinaires de conscience et les expériences dites « extraordinaires » dans l’étude du psychisme humain. Quelle est votre définition de ces états ?
Par nature, tout état mental différent de l’état d’éveil habituel est dit « non ordinaire » : méditation, transe, relaxation, intuition, créativité, interprétation artistique, expériences mystiques, états érotiques, hypnose, rêves, rêveries, médiumnité… La psychologie transpersonnelle intègre ces états qui nous permettent de dépasser la réalité ordinaire – notre histoire biologique et psychologique personnelle – pour accéder au passé, au présent et à l’avenir de notre univers, ainsi qu’à d’autres niveaux de réalité décrits par les grandes traditions spirituelles.
Il existe un ensemble d’expériences « extraordinaires » qui impliquent aussi une modification de l’état de conscience, comme les NDE [near death experiences, « expériences de mort imminente », ndlr], les « souvenirs » de vies antérieures, et les phénomènes parapsychologiques comme la télépathie, la clairvoyance, la précognition… Nombre de ces expériences humaines ne s’expliquent pas dans le cadre de la psychologie classique.
Mais attention : la psychologie transpersonnelle n’est pas de la parapsychologie. Elle ouvre le champ de la psychologie en intégrant les découvertes de la parapsychologie scientifi que, tout comme elle intègre les recherches en psychologie expérimentale, en neurophysiologie, en biologie, en thérapie quantique… Le transpersonnel est, par essence, un système ouvert et non un agrégat de dogmes et de croyances.
Qu’est-ce qui a motivé votre intérêt pour ces états ?
Une expérience mystique à laquelle je n’étais pas du tout préparé… Je suis né en Tchécoslovaquie en 1931, dans une famille qui n’avait aucun lien avec la religion, et j’ai été élevé dans le contexte le plus matérialiste qui soit, puisque mon pays est tombé, lorsque j’avais 17 ans, sous la domination soviétique. Tout ce qui ressemblait de près ou de loin à la spiritualité était donc proprement rejeté. Un jour, j’ai découvert l’oeuvre de Freud, qui m’a littéralement fasciné. Je me suis alors orienté vers la psychiatrie, je me suis inscrit à l’école de médecine de Prague, et j’ai ensuite rejoint un petit groupe de psychanalystes. Au bout d’un certain temps, la psychanalyse a commencé à me décevoir, non à cause de la théorie, mais de la pratique, et surtout du temps et de l’argent qu’il fallait investir pour, finalement, bien peu de résultats. Même les études de médecine qui, chez nous, étaient terriblement orthodoxes, avec une vision mécaniste du corps humain, plus proche de la plomberie que de la thérapie, commençaient à me peser. Si bien que j’en étais arrivé à regretter d’avoir choisi cette carrière.
Vous avez pourtant persévéré…
Oui, par la force des choses… ou du destin, si vous préférez. Nous étions en 1956. Un jour de cette année-là, notre unité de recherche a reçu, d’un grand laboratoire pharmaceutique suisse, une boîte d’ampoules remplies d’une étrange substance. C’était de l’acide lysergique diéthylamide, le désormais fameux LSD… Dans son courrier, ce laboratoire nous demandait si nous acceptions de participer à une expérimentation avec ce produit, qui avait la propriété de provoquer des états psychotiques particuliers, en le testant d’abord avec nos patients, ensuite sur nous… histoire d’expérimenter par nous-mêmes ce qu’est la psychose ! Vous imaginez ?
Eh bien, je me suis porté volontaire. Je résume, mais ce qui s’est passé pour moi a transformé ma vie : après avoir pris une dose infime de cette substance, j’ai vu une lumière extraordinaire. Je ne le savais pas à l’époque, mais c’était exactement cette lumière indicible décrite dans Le Livre des morts tibétain, que nous sommes censés voir lors de notre départ vers l’au-delà. Tout à coup, je me suis senti propulsé hors de mon corps, comme si ma conscience filait droit dans le cosmos, traversant galaxies et trous noirs en s’élargissant toujours plus. J’avais l’impression de devenir « un » avec tout ce qui existe, d’être « dans » l’univers physique. J’ai ressenti des émotions d’une puissance que je n’aurais jamais pu concevoir. Ma conscience s’est ensuite comme « rétrécie », et a tourné autour de mon corps avant de le réintégrer.
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Interviews/Stanislav-Grof-La-psychologie-sera-transpersonnelle/2
Dernière édition par Rik le Lun 24 Déc 2018 - 9:28, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Au delà du réel... Dim 23 Déc 2018 - 11:12 | |
| C'est intéressant.
En résumant un peu...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_transpersonnelle
Mais toi, Rik, tu as bien un avis sur la question, puisque tu postes cet article, tu en penses quoi ?
. |
| | | Rik
Messages : 93 Date d'inscription : 30/11/2018 Age : 54
| Sujet: Re: Au delà du réel... Lun 24 Déc 2018 - 9:30 | |
| Bonjour, merci pour le lien, je suis comme vous, je trouve le sujet intéressant. |
| | | Rik
Messages : 93 Date d'inscription : 30/11/2018 Age : 54
| Sujet: Re: Au delà du réel... Lun 24 Déc 2018 - 10:05 | |
| L’Institut Métapsychique International : LE "PARANORMAL", NOUS N'Y CROYONS PAS. NOUS L'ÉTUDIONS. C'est une fondation reconnue d’utilité publique, consacrée à l’étude scientifique des potentialités encore peu explorées de l’être humain :
télépathie
clairvoyance
précognition
psychokinèse
Qu’est ce que la métapsychique ?
Toutes les cultures témoignent de phénomènes dits insolites: prémonitions, voyances, apparitions, guérisons inexpliquées, etc.
On associe généralement ces expériences au registre du « surnaturel ». Il y a pourtant eu de grands penseurs, comme René Descartes et Francis Bacon, pour les considérer comme des manifestations subtiles de la psyché humaine. L’étude systématique et raisonnée de ces phénomènes commence vers la fin du XIXe siècle, avec la création de plusieurs sociétés savantes, la Society for Psychical Research (SPR) en Angleterre en 1882, l’ASPR aux Etats-Unis en 1885, et l’IMI en 1919.
D’illustres personnalités participent ou s’intéressent à cette nouvelle aventure scientifique, dont Henri Bergson, Camille Flammarion, Sigmund Freud, C.G. Jung, William James (chef de file de la psychologie américaine), Charles Richet (prix Nobel de médecine), William Crookes (précurseur du tube cathodique) et d’autres.
Pendant l’entre-deux-guerres, la recherche métapsychique précise son objet et sa méthodologie, grâce à plusieurs expérimentateurs anglosaxons, notamment le biologiste américain J.B. Rhine. Ce dernier fonde en 1930 le premier laboratoire universitaire de parapsychologie (synonyme de métapsychique). La recherche s’organise progressivement autour de deux axes :
La perception extrasensorielle (ESP) : la télépathie( » transmission de pensée »), la clairvoyance (obtention d’information à distance sur un objet ou un événement) et la précognition (obtention d’information sur un événement futur).
La psychokinèse (PK) ou télékinésie, influence directe de la pensée sur la matière inerte ou vivante. Avec la création de plusieurs laboratoires, de revues scientifiques spécialisées et l’accumulation de données expérimentales, la parapsychologie trouve sa légitimité.
En 1969, la Parapsychological Association, qui fédère les chercheurs à travers le monde, est intégrée à l’American Association for the Advancement of Science (éditeur de la revue Science), qui regroupe toutes les disciplines reconnues comme scientifiques.http://www.metapsychique.org/category/linstitut/80-ans-dhistoire/les-grands-moments-de-la-metapsychique-a-limi/experiences-avec-des-mediums/ Dr René Peoc'h : L'esprit et la matière...
L’esprit peut-il influencer la matière ? C’est pour répondre à cette question qu’un ingénieur français, Pierre Janin, a élaboré un appareil baptisé “générateur numérique aléatoire”. Ce robot est un tychoscope et se déplace selon un mouvement brownien. Il mesure une dizaine de centimètres de diamètre et se déplace de façon totalement aléatoire.
Le protocole en question a été inventé par le Dr René Peoc’h et lui a permis d’obtenir en 1986 sa thèse de doctorat en médecine après avoir réalisé une expérience très surprenante. En effet, il a utilisé pour ses tests des poussins auxquels il a appliqué la théorie de l’empreinte, théorie qui précise que les oiseaux peuvent adopter à la naissance n’importe quel objet qui bouge et qui fait du bruit à côté d’eux (humain, robot, etc.). Ainsi René Peoc’h a conditionné des poussins pour qu’ils adoptent ce robot, comme leur mère.
L’objectif de l’expérience était donc de démontrer que la pensée d'un poussin, ou d'un homme, pouvait influencer à distance le déplacement d'un robot. Pour cela, il a fallu mettre les poussins dans une cage transparente afin de constater si le robot (qui fonctionne de façon aléatoire) avait un déplacement perturbé par rapport à son habitude, et s’orientait vers la cage.
Pendant 4 ans, René Peoc’h réalisa 600 expériences avec 2500 poussins. En moyenne, le robot se déplaçait 2,5 fois plus souvent vers la cage que vers la zone opposée . Il y a eu autant d’expériences avec des poussins ayant leur propre mère poule que de poussins conditionnés avec le robot. Quand le poussin a sa propre mère poule, il n’est donc pas intéressé par le robot, et ce dernier se déplace conformément au hasard dans toutes les directions. La conclusion est que « c’est bien le conditionnement opéré sur le poussin qui est responsable de la différence de trajectoire du robot ».
http://ifres.org/2017/01/19/le-poussin-et-le-robot/ La thèse du Dr René Peoc’h http://psiland.free.fr/savoirplus/theses/peoch.pdf Les moulages ectoplasmiques de Kluski Du 8 novembre au 31 décembre 1920 Gustave Geley organise à Paris 14 séances expérimentales autour de l’écrivain et poète polonais Franek Kluski (1874 – 1944) qui est aussi un médium aux dons absolument exceptionnels. Il manifeste la capacité de produire des matérialisations de « matière ectoplasmique », lumineuses dans la pénombre, très nettes pour tous les spectateurs, des apparitions à forme humaine avec une physionomie, des mouvements et une sorte de densité qui leur donne épaisseur et relief.
On ne peut expliquer comment il peut susciter ces apparitions, mais l’idée que Franek Kluski triche est exclue : il est étroitement maintenu immobile sur sa chaise, et d’ailleurs l’état de transe qui le saisit au début de l’expérience en fait un être prostré, et comme inerte.
Le directeur de l’Institut Métapsychique International veut essayer de garder de ces apparitions une preuve objective et durable de leur réalité, au même titre que la photographie, et pour cela, il a l’idée de réaliser des « moulages de membres humains matérialisés » dans des « conditions de contrôle indiscutable ».
Pour y parvenir, on place près du médium un baquet contenant de « la paraffine fondue » . « L’entité’ qui se matérialise pendant cette séance conduite sous faible intensité lumineuse ( 0 à 50 bougies ) » …« est priée de plonger une partie de son corps dans la paraffine » avant de se dématérialiser. C’est le plus souvent une main, quelquefois iun pied ; une fois ce sera le bas d’un visage. L’opération produit de délicats gants de paraffine ( moins d’un millimètre d’épaisseur), dans lequel Geley et ses assistants coulent du plâtre.
Les participants obtinrent neufs moules dont sept de mains, un de pied et un moule du bas du visage qu’ils soumettront pour analyse à M. Bayle, directeur de l’Identité Judiciaire à Paris. Huit d’entre eux – bien qu’ils soient formés comme un membre d’adulte – ont la taille de membre d’un enfant de cinq à sept ans. La photographie de ces moulages, comme ceux qu’il obtiendra en septembre 1921 dans l’appartement de Kluski à Varsovie seront régulièrement reproduites . Aujourd’hui, bien sûr, il est tentant de voir les moulages de l’IMI comme de simples produit d’un habile manipulateur, qui aurait mystifié les chercheurs. Et pourtant, ils constituent encore à présent une énigme non résolue. Etant données les conditions expérimentales de leur obtention, personne n’a pu fournir une explication satisfaisante de leur éventuelle falsification.
Fondamentalement, Kluski n’avait que deux moyens de frauder : soit préparer d’avance les fragiles gants de paraffine, et se débrouiller pour les introduire en cachette dans le laboratoire, soit les fabriquant pendant la séance.
On peut rejeter sans difficulté la première hypothèse. Avant l’arrivée de Kluski, les expérimentateurs ajoutaient des marqueurs chimiques secrets à la cire liquide. Ces marqueurs se sont retrouvés dans l’analyse ultérieure des gants, établissant de manière irréfutable qu’ils avaient été produits lors de la séance même, et non d’avance. La deuxième hypothèse (la création des gants sur place) ne tient pas non plus, pour maintes raisons, dont la principale est la taille des membres. Parfaitement formés, ils ne correspondent ni à la taille du médium ni à celle d’aucun des participants à la séance, et ne peuvent être le produit d’aucun substitut non organique (comme une main de caoutchouc gonflable par exemple). A moins de soupçonner en bloc le groupe entier d’expérimentateurs, la conclusion est inéluctable : les moulages de Kluski sont d’authentiques productions paranormales, et constituent une preuve d’un pouvoir puissant de l’esprit sur la matièrehttp://ifres.org/2017/01/19/les-experiences-de-materialisations-a-linstitut-metapsychique-international/ |
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| Sujet: Re: Au delà du réel... Lun 24 Déc 2018 - 15:48 | |
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| | | Rik
Messages : 93 Date d'inscription : 30/11/2018 Age : 54
| Sujet: Re: Au delà du réel... Lun 24 Déc 2018 - 17:36 | |
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