Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002.
L'Agence de Sécurité Nationale de Russie parle.
Les passages suivants sont une transcription d'une interview filmée de Valery Uvarov, de la National Security Academy de Russie, réalisée par Graham W. Birdsall, éditeur de la revue britannique UFO Magazine. L'interview a eu lieu à l'occasion du 12e Festival du Film/Congrès International sur les OVNI qui s'est tenu du 2 au 8 février 2003 à Laughlin, dans le Nevada, aux États-Unis. Cette interview est parue en premier lieu, dans sa version anglophone originale, dans le numéro d'avril 2003 d'UFO Magazine, en Angleterre puis dans le magazine Nexus Australie en été 2003 et finalement, cette version francophone, dans Nexus édition française à l'automne 2003.
Crédit Graham W. Birdsall
Graham Birdsall (GB) : Quel est votre titre officiel ?
Valery Uvarov (VU) : Je suis chef du service de recherches et d'informations scientifiques et techniques sur les OVNIS de la National Security Academy, basée à St. Petersbourg, en Russie.
GB : Il s'agit d'une agence gouvernementale russe officielle ?
VU: Absolument. Je suis sous les ordres de deux personnes, lesquelles doivent rendre des comptes à leur supérieur direct qui n'est autre que notre Président (Poutine).
GB : En quoi consiste exactement votre travail ?
VU: Nos activités de recherche se divisent en deux parties. Tout d'abord, nous analysons constamment des données nous parvenant du monde entier. Nous extrayons alors de notre base de données les informations que nous jugeons les plus intéressantes, après leur avoir attribué un code de couleur (rouge ou jaune). Ces informations sont ensuite diffusées dans divers services à travers la Russie.
L'autre aspect de nos recherches découle de la question suivante: les OVNIS existent-ils ou pas ? Nous sommes sûrs qu'ils existent mais qu'est-ce qui se cache derrière leur activité, quel est leur intérêt ?
C'est pour nous le point le plus important et celui sur lequel nous concentrons principalement nos investigations.
GB : Il y a une coopération active entre la NASA et les responsables du domaine aérospatial russe, d'un point de vue technique, scientifique et peut-être même militaire. Êtes-vous en contact ou avez-vous des liens avec des organisations étrangères similaires à la vôtre ?
VU: Je peux vous dire, en toute honnêteté, que deux jours avant de m'envoler pour les États-Unis, j'ai eu une entrevue avec mes... disons, mes patrons. Et ils se sont dits très intéressés par une coopération avec d'autres organisations... disons, nos amis occidentaux. Je peux donc vous dire que cette mission particulière n'en est qu'à ses débuts. Je suis chargé de trouver les bonnes personnes. Une fois que ce sera fait, et que l'étape suivante sera activée, nous pourrons faire quelques avancées concrètes.
GB : Un peu plus tôt, hors caméra, vous avez fait allusion à certains développements importants concernant l'explosion de Tunguska de 1908. Pouvez-vous officiellement nous dire pourquoi vous pensez désormais en connaître la cause ?
VU: Ce n'est pas simplement une supposition; nous en connaissons la cause. C'était un météore, mais un météore qui a été détruit par... disons, un missile. Ce missile avait été généré par une installation matérielle. Nous ne savons pas qui l'a construite mais elle a été construite il y a très longtemps et se situe en Sibérie, à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Tunguska. Je peux vous dire que notre enquête a révélé qu'il y avait eu plus d'une explosion à Tunguska. Permettez-moi de vous faire partager l'une de nos informations. La dernière fois que cette installation a tiré un missile c'était les 24 et 25 septembre de l'an dernier. Les Américains... ils possèdent trois bases... ont, eux aussi, remarqué cette explosion.
GB : Pardonnez-moi mais certains diront que cela a des airs de science-fiction.
VU: Graham, vous savez que lorsque nous parlons des vérités qui se cachent sous ce sujet, nous ne le faisons qu'avec ceux qui comprennent la responsabilité inhérente au sujet. Et vous savez que nous avons affaire à une technologie bien plus avancée que la nôtre, à une technologie capable de faire des choses qui nous sont impossibles.
GB : Pouvez-vous nous donner plus de précisions sur l'emplacement de cette installation ?
VU: Recherchez le site de l'explosion de Tunguska. Au sud-est se trouve le célèbre grand Lac Bâikal. Au-delà, vers le nord, un immense territoire stérile pratiquement inhabité s'étend sur 100 000 km². On n'y trouve ni ville ni village. C'est là que nous avons localisé l'installation...
GB : Êtes-vous au courant d'histoires étranges ou de rumeurs concernant ce que l'on appelle la «Planète X» ? Si un nouveau corps céleste était entré dans notre système solaire, les astronomes l'auraient sûrement détecté et auraient signalé sa présence.
VU: Je ne sais pas ce qu'il en est pour les astronomes occidentaux-mais les nôtres affirment que nous n'avons rien à craindre. J'ai entendu des gens parler d'une rotation de 3 600 années pour cette planète, qui se trouve sur une orbite similaire à celle de la Terre mais derrière le Soleil. Nous savons que cette planète et l'installation de Sibérie ont un lien étroit. Permettez-moi de dire que je crois que l'installation maintient cette planète sur une orbite stable. Si cette planète venait à bouger, à changer d'orbite, tout le système solaire deviendrait instable. Au sein de l'association, nous sommés sûrs que cette planète est habitée et que l'installation est conçue pour protéger à la fois ses habitants et nous-mêmes. Nous sommes persuadés que rien de dangereux ne surviendra. Tout est sous contrôle. Nos investigations ont montré que la Terre avait une impulsion - une fréquence parfaitement réglée qui affecte absolument tout, toute chose vivante. Il y a quelque 12 500 ans, cette impulsion correspondait aux 360 jours de l'année - étudiez l'ancien calendrier égyptien - mais c'est alors qu'un astéroïde a frappé la Terre. Nous pensons que l'orbite de la Terre a été modifiée, artificiellement, pour contrebalancer cela. Notre planète s'est éloignée du Soleil, jusqu'à atteindre une impulsion de fréquence de 365.
Cela nous a amenés à penser que nous avons des amis - des amis qui veillent sur nous, en silence. Ils n'ont pas laissé, et ne laisseront pas non plus à l'avenir, une planète, une comète ou un astéroïde frapper et détruire la Terre. C'est, pour nous, un point parfaitement clair aujourd'hui.
Et dire qu'il y en a qui souhaitent doter l'espace d'armes... pour vous dire la vérité, cela fait mal au coeur de tous ceux d'entre nous qui sont impliqués dans ce projet: Nous sommes là, en train d'enquêter sur cette installation, et sur d'autres choses, des choses matérielles, construites ni par les Russes ni par les Américains mais par quelqu'un d'autre, quelqu'un originaire de l'espace extra-atmosphérique. Quelle tristesse d'imaginer ce qui pourrait arriver si l'espace était doté d'armes.
Je vais vous parler franchement. Cette installation possède un système électrique, une source d'énergie. Nous l'avons localisé. C'est pendant le conflit en ex-Yougoslavie que nous avons pour la première fois remarqué une augmentation de cette énergie. Cela nous paraissait incroyable mais nous savons maintenant que cette installation réagit aux conflits et bouleversements sociaux.
Une partie de nos recherches impliquant de fouiller d'anciens registres et documents d'archives, nous sommes tombés sur les textes de l'Echutin Apposs Alanhor [sic]. Nous les appelons l'Alanhor et ils remontent au moins à 4 000 ans. Ils décrivent l'installation, en termes scientifiques, relativement à ce qu'il s'y passait. C'est stupéfiant.
Je me suis rendu là-bas deux fois. La première fois, notre équipe a détecté des niveaux élevés de rayonnement. Je dois avouer que c'était très dangereux, nous ne pouvions pas nous protéger. Les rares habitants de la région avaient bien sûr entendu parler de l'installation et nous l'ont décrite. Ils ont parlé de structures semblables à du métal et nous les ont dessinées. Nous avons tout relevé sur une carte. Mais ces gens, leurs familles et les animaux souffraient de maladies dues à l'irradiation.
Les niveaux de rayonnement sont continuellement contrôlés depuis six ans et aujourd'hui tout le monde - y compris les animaux - a déserté la forêt. Laissez-moi vous confier quelque chose à propos de l'explosion de Tunguska - quelque chose dont on n'a jamais parlé auparavant. Deux mois avant l'explosion, tous les animaux ont fui la région. On aurait dit que l'installation s'était mise sous tension pour s'occuper de l'astéroïde. Cela s'est accompagné d'une augmentation du rayonnement. La même chose se produit actuellement, aujourd'hui même.
GB : A-t-on prévu de monter une autre expédition dans la région et de visiter l'installation ?
VU: Le rayonnement est un facteur à prendre en compte mais, oui, une autre expédition est prévue pour un peu plus tard dans l'année. Ecoutez, nous ne voulons rien cacher. Nous serons heureux d'accueillir des participants du monde entier mais les personnes que nous invitons doivent être responsables aux yeux du monde. Nous voulons des gens honnêtes, ouverts et transparents, désireux de coopérer et d'échanger puis de diffuser les informations scientifiques. Je vous invite, Graham, à venir en Russie et à visiter l'installation au titre d'observateur.
GB : Ce serait un grand honneur. Merci.
VU: Vous pouvez dire à tout le monde que nous, les Russes, avons décidé qu'il était temps que d'autres personnes soient au courant, et pas juste un petit nombre.
A propos de l'auteur de ces articles
Le Dr Valery Mikhailovich Uvarov a consacré plus de quatorze années à l'ufologie ainsi qu'à l'étude des legs des civilisations anciennes. Il est l'auteur de nombreux articles sur la paléotechnologie et les paléosciences ainsi que sur l'ufologie et l'ésotérisme, publiés dans la presse russe et étrangère. Il est l'initiateur de plusieurs expéditions en Inde et en Egypte, aux quelles il a participé, à la recherche de preuves matérielles de connaissances antiques. Il participe régulièrement à des rencontres internationales d'ufologie et donne des conférences et des séminaires en Russie, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Scandinavie. Il a pris la parole aux congrès Nexus d'Amsterdam et de Brisbane en 2004 et en 2005.
Département N13 de l'Académie nationale de sécurité, Saint Pétersbourg, Russie.