Messages : 7309 Date d'inscription : 18/04/2009 Age : 40 Localisation : Dans d'autres spheres!!!
Sujet: Israël a mis de l’uranium dans le jus d’orange Mer 6 Oct 2010 - 17:36
(Source : Russia Today, trad. NewsOfTomorrow.org)
Du jus de fruit à l’uranium — c’est l’un des nombreux essais cliniques qui auraient été menés à la centrale nucléaire israélienne de Negev, selon le journaliste d’investigation Yossi Melman.
Melman a accusé la direction de l’usine d’avoir forcé ses employés à participer à des expériences potentiellement mortelles pour des raisons de développement nucléaire.
Ils affirment également que le gouvernement et l’armée sont impliqués dans une opération de camouflage de ces tests.
Il leur a fallu une décennie pour parler. Les ouvriers du réacteur de la centrale nucléaire affirment que leurs directeurs leur ont donné de l’uranium à boire, dans le cadre d’une expérience, sans surveillance médicale ou explication des risques. Les employés veulent maintenant être indemnisés.
"Ils m’ont dit que les directeurs du laboratoire ont demandé à quelques de leurs employés s’ils acceptaient de participer comme volontaires à une étude qu’ils menaient et lorsqu’ils ont répondu ’oui’ on leur a demandé de boire des jus de fruits — du jus de raison et d’orange mélangé à de l’uranium," a révélé le journaliste d’investigation Yossi Melman.
Le professeur Tsvi Bentwich, médecin et militant des droits de l’homme, déclare qu’Israël ne dispose toujours pas de lois pour protéger sa population contre des essais cliniques de ce genre. Il croit que ces déclarations sont plausibles.
"Je pense que l’idée était de voir quelle quantité d’uranium ingérable présent dans l’eau potable peut être détecté par les méthodes habituelles, en gardant à l’esprit que dans cette installation nucléaire, de nombreux employés peuvent potentiellement être exposés à une eau et une nourriture contaminée. Donc l’idée aurait été de voir à quel point ils pouvaient être contaminés avant que ce ne soit détecté," explique le professeur Tzvi Bentwich de l’université Ben-Gurion.
La réponse du gouvernement est troublante — elle insiste sur le fait que ça ne s’est jamais produit, tout en réclamant une enquête.
Les autorités israéliennes nient ces déclarations. Dans un communiqué envoyé aux bureaux de Russia Today, elles disent explicitement qu’il n’y a pas eu d’expérimentations sur l’homme au Centre Nucléaire de Néguev. Cependant, elles disent que le PDG de la Commission israélienne de l’énergie atomique a décidé de mettre sur pied une équipe d’experts. Elles ne souhaitent faire aucune déclaration avant la fin de l’enquête.
Ce ne sont pas les premières allégations de ce genre en Israël. Dorit Tahan était un officier de l’armée adolescente, sélectionné avec 700 autres soldats pour trouver un vaccin contre l’anthrax. On leur avait dit que les tests étaient sans danger, mais dix ans après, beaucoup souffrent toujours de problèmes de peau et de respiration, de maux de têtes et de douleurs à l’estomac.
"Nous étions des soldats, de jeunes soldats - très motivés - nous croyions de tout notre cœur en l’armée, en l’Etat, nous n’avions donc aucune raison de ne pas y participer," a dit Tahan.
Des troupes de la marine ont affirmé des choses semblables, disant avoir reçu l’ordre de plonger dans de l’eau polluée par des déchets toxiques. Beaucoup développèrent des cancers. Des années se sont écoulées avant que ces incidents se sachent.
De la part de l’armée — un simple démenti.
Pour Gideon Spiro, il n’est pas surprenant qu’au réacteur nucléaire, il y ait de grandes pressions pour obtenir le silence des personnes travaillant dans des secteurs sensibles.
Il a mené la campagne pour libérer Mordecai Vanunu, le dénonciateur emprisonné pendant 18 ans pour avoir révélé les travaux sur les armes atomiques d’Israël.
"Nous demandons notamment d’ouvrir Dimona (le site de la centrale nucléaire de Negev) pour que l’inspection internationale sache ce qu’il s’y passe exactement, pas juste dans la fabrication des armes, mais comment ils font pour traiter les déchets nucléaires, par exemple" a dit Gideon Spiro, militant des droits de l’homme.
Les israéliens ont toujours perçu le réacteur comme une installation les protégeant d’une attaque ennemie. Mais ces allégations de tests médicaux sur des hommes - et un mur de silence officiel toujours plus grand - pourrait forcer certains à se demander s’il ne s’agit pas d’un nouvel ennemi public.