Ricardo Silva :
Des agissements illuminati au comble de l'étrange
( projet camelot )
Pendant notre voyage de janvier 2009 à Quito en Equateur, nous avons rencontré un Américain expatrié qui a vécu un certain nombre d'expériences très intéressantes. Après une conversation préliminaire, nous lui avons demandé s'il serait disposé à enregistrer son histoire pour Projet Camelot. Pour des raisons qui deviendront évidentes au lecteur, il a demandé à rester anonyme. Ricardo Silva est donc un pseudonyme.
Début de l'interview
Kerry Cassidy (KC) : ... Je dois vous prévenir également que nous ne vous connaissons pas. Je sais que Bill [Ryan] a entendu des bribes de votre histoire.
Ricardo Silva (RS) : D’accord.
KC : Nous ne vous garantissons pas à ce stade que nous la publierons.
RS : Oh, la décision vous appartient complètement. Si vous estimez que c'est cohérent avec ce que vous faites, c’est vous qui savez. Cela pourrait toujours vous être utile.
KC : Bien, absolument et c'est pour cela que nous sommes ici.
RS : D’accord.
KC : Je veux dire, nous espérons que c'est publiable. Nous espérons qu'il y a quelque chose dans tout cela...
RS : La raison pour laquelle je vous donne ces informations c’est parce que ça peut vous aider, vous et votre public, à rassembler des éléments qui manquent peut-être. Et ... nous enregistrons maintenant, n’est-ce pas ?
Bill Ryan (BR) : Ça tourne !
RS : Très bien. Je veux donc vous donner ces informations parce que dans votre public, il y a de nombreux inconnus qui en sont peut-être au stade où j'en étais auparavant. Et ces gens pourraient bien avoir quelques doutes sur la véracité de certaines de ces choses.
Il se peut que certaines personnes cherchent des informations dans le but d’aider quelqu'un. Ou elles sont peut-être même heureusement arrivées au point où elles veulent s’aider elles-mêmes et veulent donc savoir ce qui se passe réellement.
Et beaucoup de ces choses ont l’air totalement imaginaires et ressemblent à du cinéma. En fait, il y a matière à faire des films stupéfiants.
BR : Et quelques personnes ont véritablement fait des films stupéfiants à partir de tous ces trucs.
RS : Et si ce n'était pas vrai, alors ce serait encore plus divertissant.
Mais mon histoire commence par ... je veux me concentrer sur une relation que j'avais, une relation intime, avec un très, très bon ami, qui ... a soit été assassiné, soit emmené ailleurs contre sa volonté - d'une façon ou d'une autre, cet homme a été victime de tortures et de manipulations graves. Son corps a été physiquement maltraité à l’aide de nombreuses drogues et de tortures en tous genres.
Je vais vous raconter comment j'ai pris conscience de tout ceci et comment j'ai obtenu des informations. Vous voyez, des gens comme David Icke, sont à mon avis venus après. Je n'ai pas lu David Icke d’abord pour découvrir ces choses ensuite. Cisco Wheeler est venue après. Et je vais vous décrire pourquoi et comment je suis arrivé à eux et comment j'ai découvert leurs livres et les informations qu’ils renferment.
Je ne vais donc pas tout au long de cette histoire utiliser les véritables noms des gens ni des lieux.
KC : Puis-je vous poser une question avant de commencer ?
RS : Oui. Allez-y.
KC : Etes-vous d’origine espagnole ?
RS : En effet. Je viens d'Espagne.
KC : Je voulais juste vérifier ça, parce que je peux voir que cela est inscrit dans votre énergie.
RS : Dans ma lignée, c’est exact.
KC : Et dans votre lignée. Parce que mon père possède un peu de cette même énergie et je l’ai reconnue.
RS : Très bien. Je voulais juste voulu raconter comment tout ceci est arrivé et les choses tout à fait désagréables que j'ai découvertes.
Quoi qu’il en soit, je veux que vous compreniez, et tout particulièrement votre public, que ces informations... je les donne pour aider d'autres gens.
J'ai rencontré ce type et nous sommes devenus des amis véritablement très proches. Et puis, j'ai commencé à remarquer çà et là des choses embarrassantes à son propos. Et une de ces choses embarrassantes qui nous ont rapprochés, c’est que c'est un génie. C’est une des personnes les plus intelligentes que j’aie jamais rencontrées dans mon ... je dirais même que c’est la personne la plus intelligente que j’aie jamais rencontrée.
Ce type peut soutenir une conversation sur à peu près n'importe quel thème. Il le fait exceptionnellement bien, au point que ... je me souviens qu’une fois je l'ai défié sur un sujet. Il était intarissable sur l’anesthésiologie. Il était anesthésiste, c’était une de ses spécialités, une de ses nombreuses spécialités.
Et je l'ai défié sur le sujet. Je lui ai dit : tu sais, c’est vraiment des conneries tout ce que tu me racontes ! Tu inventes au fur et à mesure. Comment fais-tu ça ? Vous savez.
Il est devenu très irritable et absolument furieux. Il s’est retourné puis il est allé au meuble où il archivait ses dossiers et en a retiré un livre qu’il m'a jeté à la figure. Et quand je l'ai saisi, il m’a dit : jette donc un coup d’œil sur le nom de l’auteur !
Et là, j’ai été scotché : Ça alors ! C’était vraiment lui qui avait écrit le livre. Mais c'était un livre non publié – il y avait tout un tas de livres non publiés écrits par ce mec, et des livres très sérieux et touchant à des domaines particulièrement techniques.
Ce type avait été approché... Et j'ai vu ses lettres. Une fois, il avait reçu une lettre de l'ambassade dans le pays dans lequel il vivait en Amérique du Sud. C'était une lettre de l'ambassade des Etats-Unis lui proposant un travail pour 750 000 dollars par an.
Et ça collait même avec la numérologie ... parce que c'est assez intéressant, ces gens sont vraiment des malades. Je ne me rappelle pas les nombres exacts, vous ne pourrez donc pas vérifier. Mais le travail était aussi assorti d’une police d'assurance d’un montant de 16 millions de dollars, une chose ou une autre, quel que soit le nombre, au cas où il mourrait.
Et il a continué en décrivant ce laboratoire. Si vous alliez travailler dans ce laboratoire, il était prévu dans votre contrat qu’au cas où quelque chose tournerait mal pour vous s’il vous arrivait de laisser tomber une fiole ou toute autre chose, on ne ferait rien pour vous guérir. Il y avait des gardes armés partout prêts à tuer tout le monde et à incendier les lieux en cas de besoin. Vous saviez donc dans quoi vous vous engagiez.
Mais c’était un type avisé et il savait que ce n’était rien d’autre qu’une tentation. Parce que, d’une manière surprenante... Il était étonnant de connaissance. Il a aussi vécu très, très, très pauvrement dans un endroit minuscule, dormant par terre et sans moyens financiers.
Il y avait des choses qui lui revenaient, mais temporairement. Comme un flot constant de livres, ça ne s’arrêtait pas. Mais dès qu’il lisait un livre, il devait le rendre, ou s'en débarrasser d'une certaine façon. Alors, il n'avait jamais beaucoup de livres ni d'informations à l’appui de ce qu’il disait.
Il y avait un flot régulier de gens qui venaient le voir, pour l'instruire et le former. C'était stupéfiant. Je suis arrivé à rencontrer beaucoup de ces gens. C'est juste incroyable le nombre de gens dans notre société qui soutiennent le système, parfois délibérément, parfois à contrecœur, et qui sont impliqués à différents niveaux. Mais il était étonnant de voir comment ils venaient l'instruire.
Et ses compétences en arts martiaux, en médecine et en plusieurs branches d'ingénierie... Il était tout à fait prodigieux. Un prodigieux chirurgien même s’il était borgne.
Je vais entrer plus en détail dans cette histoire, parce qu'entre autres choses, une façon qui permet d'identifier ces gens c’est que leurs yeux sont légèrement ... un œil est légèrement déviant. Et puis, ils ont une cicatrice d’un côté du visage. Si mes souvenirs sont bons, c'est du côté droit. Ils ont une cicatrice. Et ils louchent légèrement.
Et il se trouve que... Je vais expliquer ça. Une partie du processus qui consiste à leur implanter une puce à l’arrière de la tête fait qu’ils finissent par perdre la vision d’un œil. Mais la puce leur donne des super pouvoirs tels que… la mémoire photographique entre autres. Et ça, pour leurs contrôleurs, c'est plus utile que l'œil.
Ainsi, même avec un seul œil, il avait des capacités manuelles étonnantes. J'ai vu ce type exécuter certaines opérations chirurgicales absolument remarquables dont d'autres chirurgiens auraient été incapables. Il opérait à une de ces vitesses !
Permettez-moi donc de vous en dire un peu plus sur la façon dont je l’ai rencontré.
BR : Pourrais-je juste vous interrompre un instant ?
RS : Oui. Allez-y, posez-moi des questions.
BR : Juste en guise d'introduction à tout ceci, y a-t-il quelque chose que vous pourriez dire vous concernant - sans révéler quoi que ce soit qui vous identifierait, bien sûr - mais pour donner une idée du contexte, et afin que le lecteur sache comment vous en êtes arrivé à devenir aussi proche d'un homme comme celui-là ?
KC : Oui. Quelle est votre formation ?
RS : Cela n’a rien à voir avec ma formation. C'était juste une coïncidence. Je pense que nous étions sur la même longueur d’onde devant certains types de connaissances. Dans notre société, d’une manière ou d’une autre, nous attirons toujours des esprits similaires au nôtre.
Si vous avez passé toute votre vie à étudier, à rechercher des connaissances, des informations quelles qu’elles soient, vous allez finir par tomber sur ces gens-là. Ou bien, ils sont déjà vos amis. Ils font probablement déjà partie de votre vie et vous n'en savez rien.
BR : Cela nous arrive aussi, alors nous comprenons.
RS : Vous savez, j’ai pratiqué ce type pendant des années avant de comprendre ce qui se passait. Nous étions déjà des amis très intimes bien avant que je ne commence véritablement à remarquer qu'il était victime d’un programme, vous savez. C’est dire que le camouflage était remarquable. C'était stupéfiant.
Sa famille savait, mais leur famille fait toujours partie de l’histoire. Puis vous commencez à noter des détails sur ces gens – comme par exemple que tous les hommes de la famille avaient été assassinés. Son père, ses frères, vous savez. Aussi loin que vous cherchiez, ce n’était qu’assassinat après assassinat.
Mais quand vous enquêtiez sur ces assassinats, si jamais il vous arrivait de poser des questions à quelqu’un puis que vous fassiez des recherches sur cette personne via un journal ou autre chose, il y avait... C’étaient des mises à l’épreuve.
Comme son père a été mis en pièces à coup de machette, vous savez, on raconte que c'était une histoire de jalousie. Eh bien, quand vous découvrez la vérité sur toutes ces choses, vous comprenez que cela n’avait rien à voir avec la jalousie. C'était un message délivré à d'autres pour leur dire de ne pas franchir la ligne. Et c'est vraiment de cela qu’il s’agit.
Il avait une sœur et celle-ci a, de fait, découvert après la mort de mon ami qu'il était son frère. Vous savez, c’est vraiment malsain de devoir cacher l’existence de membres de la famille. Mais, heureusement que cette femme était cachée.
Mais apparemment il y a plusieurs clones de cette femme dans la nature - et ça, en soi, est déjà tout à fait captivant.
A l’occasion d’un évènement spécifique, elle est entrée dans une pièce. Une certaine personne qui se trouvait là, s’est mise à lui parler de manière très intime dans une langue étrangère qu'elle comprenait. Alors, il est arrivé et il a regardé le mec en disant : Non, non. Arrête. Arrête. Ce n'est pas elle. Un point c’est tout. Et l’autre a dit : qu’est-ce que tu veux dire par « ce n'est pas elle ? »
Alors, elle a compris qu'elle était un clone parce que les autres personnes la traitaient avec une telle familiarité qu’elle se rendait compte qu'elle avait été clonée. Je pense que c’est aussi le cas pour mon ami.
Bien, une des choses que je dois dire dans cette interview-choc ... c’est que nous parlons ici d’une victime programmée du mind control (terme générique qui recouvre la manipulation mentale sous toutes ses formes – NDT). Le type avait un contrôleur (celui qui procède à la programmation du mind control et s’assure de son suivi chez un « sujet » dont il a la responsabilité – NDT). Et c’était une des personnes utilisées pour infiltrer le gouvernement qui était au bas de l'échelle hiérarchique mais qui aurait aisément pu atteindre un échelon supérieur.
C’était la personne que vous auriez utilisée pour commettre un assassinat comme ceux de certains présidents des États-Unis. Il était la personne que vous auriez utilisée pour infiltrer une institution médicale, ou une société, ou un poste médical gouvernemental de haut niveau. Il...
KC : Qu'est-il arrivé à cet homme ?
RS : Ce qui lui est arrivé ? Bien ça, c'est plutôt la fin de l'histoire, mais je suppose que nous pouvons en parler tout de suite.
Les esclaves (du mind control – NDT) sont considérés comme finis à 34 ans si, d'une façon ou d'une autre, ils ne peuvent servir un autre objectif. À cet âge-là, les souvenirs commencent à refluer et, indiscutablement, c’était ce qui commençait à arriver à ce type.
Il s’est alors lancé dans des recherches pour son propre compte sur des thèmes spirituels. Et ces thèmes spirituels ont commencé à lui ouvrir l’esprit. Il s’est alors mis à faire d'autres connaissances, dont j’étais, et à avoir des conversations sur ce que l’on devrait faire de sa vie, sur ce qui est bien et ce qui est mal, sur ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
A l’évidence, ça ne marche pas comme ça... Ils ont des personnalités multiples, alors la personnalité qui peut être susceptible de commettre un assassinat n'est pas nécessairement celle que vous rencontrez ou que vous côtoyez quotidiennement.
Ces personnalités alternées sont plutôt difficiles à cerner, mais de temps à autre vous vous heurtez à elles, particulièrement si vous êtes proches.
Si vous passez beaucoup de temps avec une de ces personnes, à un moment ou à un autre vous allez commencer à les voir. S’il vous arrivait, vous savez, de passer un week-end chez elles, vous pourriez voir se déclencher une de ces personnalités. Si elles subissaient un stress sévère pour une raison ou une autre, vous pourriez voir surgir une de ces autres personnalités. Si vous la déclenchiez en soulevant une question...
Par exemple, après que j’ai commencé à découvrir ces choses, j'ai activé un de ses déclencheurs. Il a immédiatement mis la main à sa poche pour en retirer un tout petit revolver 0.22 - la sorte de chose que l’on utiliserait pour un assassinat. Il l'a pointé vers ma tête puis il s'est arrêté en disant : Tuons-nous l’un l’autre. Faisons-le tout de suite. Tuons-nous. Sors ton arme. Tu me tues. Je te tue.
J'ai adopté l’attitude : Hé. Cool Raoul. Vous savez ? C'est là que je me suis rendu compte que je devais être extrêmement prudent si je voulais aider ce type à se déprogrammer.
BR : Parce que vous ne saviez vraisemblablement pas quels étaient les éléments déclencheurs, c’est bien ça ?
RS : En effet, c’est... Une conversation comme celle que nous avons en ce moment, sur ce thème, nous aurait probablement fait tous tuer.
BR : D’accord.
RS : Le déclencheur amène donc le sujet, vous savez, le sujet de la programmation ou quoi que ce soit qui l’évoque de près ou de loin. Ils sont programmés de telle sorte que si vous les touchez vraiment, et que vous approchez trop ce qu'ils sont en réalité, ils doivent non seulement vous tuer, mais se suicider ensuite pour mettre un terme à la situation. Vous savez, la programmation a échoué. Et j’en ai moi-même fait l’expérience. Une arme à feu pointée sur vous, c’est une expérience très désagréable.
Un autre de nos amis communs a sorti une arme à feu et il l’a pointée près de son oreille. Eh bien, c'est un message sacrément clair ! Très, très, très clair. Ne touchez pas à ma programmation. Ne jouez pas avec ça.
BR : Mm-hm.
RS : Tenez, voici une partie vraiment intéressante, qui est... Quand je suis venu vivre dans cette ville, j’ai aménagé ici parce que je cherchais la paix et la tranquillité en raison d’un certain nombre d'autres problèmes dans ma vie privée qui ne sont pas connectés à cette histoire mais tout à fait voisins en termes de violence.
J'ai, au moins une douzaine de fois, vu passer les balles fichtrement près de moi ! Et j'essayais de fuir une situation où cette fois, la balle risquait bel et bien de m’atteindre et pas simplement de me siffler aux oreilles.
Donc j'ai décidé d’aller vivre dans un coin isolé d'Amérique du Sud où je pourrais me retirer et me détendre, avoir une vie paisible et calme. Mais j’étais loin d’imaginer que j’allais me heurter à tout ça dans un endroit aussi tranquille.
KC : D’accord.
RS : Alors, à mon arrivée, j'ai loué un appartement en ville et il se trouve que j’avais un scanner radio, par simple curiosité. Je suis radioamateur depuis mon enfance. J’avais donc un scanner sophistiqué, plutôt haut de gamme, un modèle qui va de 100 kilohertz à 1 gigahertz - juste pour voir ce qui se passe dans la ville, vous savez, s'il y avait un service de taxis, d’ambulances, un service hospitalier, ce que l’on peut s’attendre à trouver dans une petite ville.
Je l’allume et j’entends quelque chose ... le son était clair et manifeste, mais je n’en distinguais pas l’origine. Il y avait une onde acoustique. Je ne me rappelle pas la fréquence, ce devait être entre 440 et 460 mégahertz environ. Il s’agissait d’une émission généralisée. Je veux dire à pleine puissance.
Aussi, en tant qu’ingénieur dans ce domaine et bon connaisseur en communication, je savais que l’onde ne provenait pas de la radio. Il y a d’ailleurs un test très simple à faire. Vous retirez simplement l'antenne de votre radio et vous pouvez vous rendre compte si l’onde vient de l'extérieur ou si elle est produite par la radio elle-même.
KC : OK. Qu'entendez-vous par « onde » dans ce cas précis ?
RS : Une transmission. Une radio-transmission. Comme une station émettrice.
BR : Une onde hertzienne.
RS : Une transmission par onde hertzienne. Vous savez, comme un...
KC : Des parasites ?
RS : Non, il n’y avait pas de parasites. C’était plutôt comme quand vous allumez votre radio, disons la radio FM et qu’il n’y a aucune transmission à ce moment-là. Vous savez, qu’il n’y a pas de musique. Ou bien que vous sélectionnez une chaîne de télévision et que même si l'écran est vide, c'est tout de même connecté. Vous pouvez dire que vous êtes... Il y a une onde porteuse. Vous êtes bien connectés à cette chaîne.
KC : OK.
BR : Il y a bien quelque chose, mais il n'y a aucun signal.
RS : les Scanners possèdent un indicateur de puissance, ils indiquent donc aussi si le signal est faible ou s’il est fort. Il se trouve que celui-là était très, très fort. Et ensuite je suis devenu plutôt curieux, parce que c'est une anomalie. Ce n’est pas censé se produire. Vous savez, aucune personne en pleine possession de ses moyens ne gardera une radio allumée sans raison. De plus, elle couvrait un large spectre de fréquence.
Ainsi, un jour, alors que par curiosité, je contournais la ville en voiture, je remarquai que cette onde était détectable dans toute la ville. Alors... Je montre la direction de la ville dans laquelle nous sommes [rires] et aussi de la ville voisine.
KC : Oui. D'une certaine façon, ça n’a rien de surprenant...
RS : Alors, plus tard... j'ai roulé autour sur le périphérique extérieur, dans différents secteurs, vous savez, jusqu’à 25 ou 30 kilomètres et il n’y avait pas d’onde. Elle est uniquement dans la ville et couvre un très grand secteur ; elle est produite avec des émetteurs multiples.
Quoi qu’il en soit, c'est resté inscrit dans mon esprit, vous savez, comme une de ces petites choses qui arrivent dans la vie et pour lesquelles on n’a pas d’explication.
Par la suite, un jour mon ami avait ... j’étais allé lui rendre visite et il avait des sortes de bulles d'air dans la nuque. Elles étaient assez grosses, vous savez, entre trois et cinq centimètres environ et recouvraient toute sa nuque. En les touchant, vous pouviez sentir que c'était de l'air, vous savez, c'est-à-dire des bulles de gaz. Et elles se déplaçaient, ces bulles de gaz.
Il me dit : Qu’est-ce que c’est que ça ? Peux-tu y jeter un coup d'œil ? Que se passe-t-il ?
Et je lui réponds : Eh bien, à l’évidence, ce sont des bulles de gaz.
Cela se produit uniquement dans certaines circonstances. Il se trouve que je suis assez compétent en plongée sous marine, je sais donc que c'est une des probabilités. Si vous allez véritablement profond, que vous restez trop longtemps et sortez beaucoup trop vite, il est possible que vous ayez une éruption d’ampoules de ce genre sur votre nuque.
L'autre raison, eh bien, c’est que vous avez passé quelque temps dans un engin spatial bas de gamme, vous savez. Pas dans un avion. Je parle d’engin spatial, où le taux de compression tomberait et s’élèverait, augmenterait radicalement parce qu'il n'a pas été conçu correctement. C'est donc une autre possibilité.
La troisième possibilité est un séjour à l'intérieur d'un caisson de décompression, ce qui est un endroit fichtrement bizarre où séjourner ! Je veux dire, il y a très peu de personnes qui y aient jamais été et il existe, somme toute, très peu de motifs de le faire.
Et puis, il y a une quatrième possibilité. Je pense qu'une perforation pulmonaire pourrait induire un tel résultat. Mais, vous savez, les poumons ça ne guérit pas très facilement et vous pourriez bien finir à l'hôpital avec d’autres problèmes très aigus.
Donc, aucune explication. Il y avait là quatre raisons mais aucune d’entre elles ne cadrait avec le paradigme. Débordant de curiosité, je suis allé sur Internet et j’ai entrepris de chercher « bulles d’air sur la nuque ». Bonté divine ! C’est là que j’ai découvert Le Livre de Cisco Wheeler…
BR : Hm…
RS : … intitulé : Deeper Insights into the Illuminati Formula (La Formule des Illuminati) [par Fritz Springmeier et Cisco Wheeler]
BR : Oui.
RS : Or, il est sacrément difficile de trouver dans ce livre un sujet aussi improbable, vous savez. J’espérais juste trouver quelque chose dans le dossier médical qui traiterait de la question.
J’ai avancé dans ma lecture - c’est un livre de 400 à 500 pages - et vous savez quoi ? Le livre évoque les implants à l’arrière de la tête que l’on manipule avec une fréquence de 440 à 460 mégahertz. Vous ne trouvez pas ça intéressant ?
Je suis donc retourné voir mon ami et je lui ai dit : Dis, peux-tu me laisser jeter un coup d’œil à ta nuque ?
- Bien sûr, pourquoi pas ? me répondit-il.
- Je veux juste regarder de plus près.
Ce que j’ai fait. Je n’en croyais pas mes yeux : il y avait là, suite à une opération chirurgicale, une petite cicatrice d’environ un centimètre et demi.
Comment savoir qu’il ne s’agissait pas tout simplement d’une égratignure mais bien d’une opération ? Il n’y avait pas de points de suture extérieurs. En pinçant la peau entre vos doigts, par en dessous… vous pouviez sentir les points de suture à l’intérieur, vous savez, ce n’était pas juste une coupure en surface, il y avait autre chose sous la peau. Par ailleurs, il y avait bien une boule sous-cutanée, des tissus coupés et recousus ensemble.
Mais la cicatrice extérieure – c’est assez fascinant – ne présentait aucune suture, pas d’agrafes, seulement une très, très fine cicatrice. Je veux dire que c’est de la très, très, très haute précision. Je ne crois même pas que nous ayons… Nous n’avons pas d’instruments, d’instruments chirurgicaux - que je connaisse en tout cas- susceptibles de pratiquer une incision aussi précise.
BR : Hm.
RS : Une chose intéressante à propos de ce type… c’était un Indien. Je ne parle par d’un Hindou, vous savez, mais d’un Indien d’Amérique du Sud.
Alors, vous commencez à rassembler les pièces du puzzle. J’avais également remarqué que son corps était couvert d’incroyables cicatrices. Il avait des cicatrices sur les bras, des cicatrices… de nombreuses parties de son corps montraient des cicatrices. L’une attira tout particulièrement mon attention… il avait des cicatrices sous les aisselles !
Il me raconta qu’il avait été rituellement circoncis quand il avait, je crois qu’il m’a dit 12 ou 13 ans, ce qui est quelque chose de plutôt inhabituel.
Je savais donc que ce gars cicatrisait bien. Il n’était pas du genre à se couper et à avoir une vilaine cicatrice. Beaucoup d’Amérindiens, génétiquement, présentent des problèmes de cicatrisation. Leurs cicatrices se voient encore après des années, même les égratignures.
Mais en l’occurrence, je suis revenu deux semaines plus tard et je lui ai dit : Permets que je vérifie la cicatrice sur ta nuque ? Eh bien, devinez… même avec une loupe vous ne l’auriez pas trouvée. Elle avait DISPARU. Je veux dire, complètement disparu. Il n’y avait plus trace de l’opération. Si je ne l’avais pas vue de mes propres yeux, je n’y aurais pas cru si quelqu’un me l’avait raconté.
Alors je lui ai demandé : As-tu la moindre idée de ce que sont ces implants ? C’est là que les choses ont commencé à devenir des plus intéressantes. Il a mené ses propres recherches et interrogé quelqu’un que j’identifierais par la suite comme son contrôleur sur ce qu’il savait au sujet de sa cicatrice : Que se passe-t-il ? a-t-il demandé. Qu’est-ce que c’est que ça ?
L’autre : Oh, nous avons fait ça pour ton bien. Tu vois, quand nous opérons, nous coupons cette partie du cerveau. En guérissant, cela cicatrise plus vite et tu finiras par avoir des capacités mentales plus importantes, peut-être même des pouvoirs surnaturels que tu n’avais pas auparavant.
Très intéressant ! me suis-je exclamé.
Alors, tu n’as aucune raison de t’inquiéter à ce sujet. Nous ne faisons pas ça à n’importe qui mais seulement à des gens qui sont prêts pour ça.
Tout me portait à croire, à propos de ce type, que sa programmation serait usée jusqu’à un certain niveau et qu’il serait sans doute écarté lorsqu’il aurait atteint 34 ans.
Mais il a commencé… quelque chose me dit qu’il y avait quelque chose entre lui et son contrôleur, peut-être une sorte d’histoire d’amour fraternelle ? Voulait-il le protéger d’une manière ou d’une autre ? Ou bien il y avait une authentique… ce type était l’un des rares génies de ce monde.
Ils ont alors commencé à lui fournir une énorme, une fantastique somme d’informations, mais davantage au niveau conscient, et non au moyen d’une programmation induite par des drogues, afin qu’il atteigne le stade où il serait assez compétent, de leur point de vue, pour gérer des sociétés. Et l’objectif était de lui donner une série de sociétés à diriger. Il fallait l’inciter à accepter ce qui lui avait été fait, qu’il le prenne comme étant une bonne chose et continue à vivre, tout simplement.
Mais c’est là que les choses se sont mises à aller vraiment mal pour lui. Il s’est passé une de ces choses qui fait tout basculer subitement ... ça allait vraiment mal ... un jour il m'a appelé.
Et là, il a commencé à m’avouer et à me raconter des choses, à s’ouvrir. Comme par exemple, un jour il a sorti une sacoche ; il y avait des passeports et des cartes d’identité pour tous les pays qui pourraient vous venir à l’esprit. Je veux dire, il pouvait aller n'importe où et être n’importe qui, il y avait des papiers militaires, des passeports pour des quantités de pays, des cartes de crédit, des identifications dans différentes professions. Brevet de pilote. Autorisation d’exercer la médecine.
Il possédait une licence rarissime dans le monde entier ... en effet, très peu de personnes ont la licence reconnue par le gouvernement américain pour transporter n'importe quelle sorte de drogue, n'importe où. Cet homme-là pouvait aller n'importe où, être pris avec n'importe quel type de drogue puis se lever et s’en aller tout simplement. – C'est une sorte d’autorisation fournie, vous savez, à des représentants gouvernementaux de très haut niveau avec l'excuse : Eh bien, nous avons ces drogues et nous les convoyons de A jusqu’à Z. Vous savez. Nous sommes des policiers. Ce genre de chose.
Il avait aussi l’autorisation officielle du gouvernement des Etats-Unis pour expérimenter des drogues, autorisation également reconnue par le pays d’Amérique du Sud où je vis.
Au début, vous savez, quand vous regardez ces documents, vous ne les prenez tout simplement pas très au sérieux. Mais ensuite, quand vous vous mettez à rassembler les pièces du puzzle, vous commencez à comprendre la gravité de la question.
Il prenait tout le temps des quantités de drogues. On les lui donnait dans l’objectif de les expérimenter et de s’en débarrasser. Il ne gardait donc pas un très… Je ne sais pas. Je crois qu’il planquait des drogues et des armes, mais je n’ai jamais bien compris où… Je ne les ai jamais vues. Je suppose donc qu’il avait quelque part une cache où il gardait de la technologie, des armes et des drogues. A l’occasion, j’ai pu apercevoir certaines d’entre elles.
KC : OK.
BR : S’agit-il du même type que vous avez commencé à …
RS : Nous parlons d’une seule et même personne.
BR : C’est le même type tout du long.
RS : Oui, en effet.
BR : D’accord.
KC : Très bien, mais quel type de relation aviez-vous pour être aussi engagé avec cette personne ?
RS : Simplement amical, c’est tout. Je me suis juste rapproché de lui parce que nous avons commencé à avoir des conversations sur des sujets qui nous passionnaient l’un et l’autre et puis nous sommes devenus des amis, rien de plus. Vous savez, rien d’ordre commercial ou de quelque autre nature que ce soit. Juste...
Le collègue de RS : Mais serait-il approprié de dire comment tu l'as rencontré ? Ou cela risque-t-il d’en révéler trop sur son...
RS : Bien, la façon dont nous avons fait connaissance n'est pas vraiment importante. C'était juste quelque chose de fortuit, une simple coïncidence. Un de mes patients avait besoin d'une opération chirurgicale et un ami commun a suggéré que nous allions chez lui. Juste une question de circonstance. Comme il était chirurgien, je suis tombé sur lui.
Notre ami commun lui a parlé de moi et il a dit : Vous savez, vous devriez vous revoir tous les deux. Vous avez beaucoup de choses en commun et il semble que vous avez toutes les raisons de devenir de bons amis. Et c'est ce que nous sommes devenus... Notre amitié a commencé là, c’était simplement une amitié, quelque chose de purement accidentel. Rien de prémédité. C'est arrivé, tout simplement.
Ces gens ne sont pas censés avoir des amis. Ils ne sont pas censés avoir des petites amies ou des amants ou des relations stables ou quoi que ce soit. Tout leur est fourni dans un environnement très contrôlé et unique. On les maintient extrêmement occupés. Il était l’un des plus jeunes médecins diplômés, sinon le plus jeune, dans ce pays, ce qui est déjà en soi un exploit tout à fait étonnant.
Quoi qu’il en soit, revenons au moment où j'ai découvert cet implant cérébral. J'étais en train de lire le livre de Cisco Wheeler. Et Cisco Wheeler parlait justement du fonctionnement de ces implants et comment une personne implantée se retrouve aveugle d'un œil. Eh bien, vous ne devinerez jamais : mon ami était aveugle d'un œil.
Le livre parlait de tortures et racontait comment, parallèlement, il aurait été rapporté qu'ils avaient eu un accident de voiture ou de moto. Vous vous mettez donc à relier toutes ces choses entre elles et progressivement vous commencez à voir clairement les différentes étapes auxquelles ont été introduits les niveaux lourds de la programmation.
C’est là que j’ai commencé à en savoir plus sur sa famille. Son grand-père ou son arrière-grand-père, je ne me rappelle pas, avait été l’un des plus grands barons de la drogue qu’ait jamais connu l’Amérique du Sud. Vous savez, c'est fascinant, parce que ce n’est pas par ses deux noms de famille que vous retrouvez sa trace, mais par le nom de famille de la mère de sa mère. C’est ainsi que vous obtenez la connexion avec les arrière-grands-parents et que vous découvrez qui étaient ces gens.
Puis nous commençons à demander des choses sur la famille, sur la mère, la mère qui a disparu. Elevée par d'autres membres présumés de la famille. Vous savez, tous ces fragments d’information.
Et, puis, vous savez, le meurtre du père, de l’oncle, le meurtre d’un autre. Et vous continuez à suivre la liste de toutes ces autres personnes dont vous entendez parler dans le processus qui mène à la rencontre et au rapprochement avec quelqu'un. Vous entreprenez alors la lecture du livre de Cisco Wheeler. Et voila que, l’un après l’autre, vous commencez à relier les points entre eux. Et vous arrivez à 10, 15, 20 connexions.
KC : Mais pourquoi nous raconter tout ceci ?
RS : Je vous le dis parce que je pense qu'il y a des gens dans votre public qui ont peut-être des membres de leur famille, leur amant ou leur maîtresse, qui se trouvent être dans des circonstances similaires. Et il y a des personnes comme mon ami qui sont en train de se réveiller de cette programmation et qui veulent en sortir.
Ils peuvent penser qu'ils sont dingues, fous à lier, qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne vraiment pas dans leur cerveau, qu'ils sont malades physiquement, et en réalité ils ne le sont pas. Il y a des gens qui commencent peut-être à se réveiller au milieu de la nuit avec des souvenirs de choses qui leur sont arrivées en pensant qu'ils deviennent fous. Non, ils ne deviennent pas fous.
BR : Mm-hm.
RS : Si vous avez une de ces personnes pour amant ou maîtresse, ou parmi les membres de votre famille... Sachez qu’elles ont besoin d'aide. Si elles sont sous le coup d’une programmation et commencent à se réveiller, les choses commencent à devenir vraiment, très, très dangereuses, à tel point qu’elles pourraient se suicider ou bien être assassinées.
Et je dis cela parce que je sais que parmi tous les gens qui écoutent anonymement il y a aussi des agents du gouvernement qui ne croient pas à la véracité de ces histoires et qui s’imaginent que ce que racontent Cisco Wheeler ou David Icke n’est que pure invention. Or, tout est parfaitement réel. C’est comme…
KC : OK. Nous savons déjà tout ça. Peut-être ne connaissez-vous pas nos vidéos mais nous avons interviewé Duncan O’Finioan, c’est un super-soldat qui a été formé de cette manière.
RS : C'est aussi ce qu’était cet ami. Peut-être pas de manière aussi aboutie que celui dont vous parlez ni avec les mêmes capacités, mais un soldat, une sorte de soldat capable de s’introduire dans n'importe quel secteur, parlant toute une kyrielle de langues différentes et des langues anciennes, comme le sanscrit, par exemple. Combien de personnes dans ce monde lisent le sanscrit couramment, d’après vous ?
BR : C’est juste.
RS : c'est assez bizarre, vous ne trouvez pas ?
KC : Et est-ce que cette personne est toujours vivante ?
RS : Eh bien, nous arrivons à la partie réellement intéressante. Un beau matin, il s'est levé puis il est sorti prendre son petit-déjeuner. Et puis vers 10 heures environ, il a dit qu'il avait un peu sommeil. Il s'est endormi et il a été retrouvé, prétendument - je dis bien prétendument – mort quatre heures plus tard. Mais son corps était fortement décomposé.
KC : Oh, mon Dieu !
RS : Or, un corps ne se décompose pas à ce point en quatre heures. Je veux dire, en quatre heures ... un corps n’atteint pas un tel degré de décomposition.
KC : Jésus !
RS : Pourtant, son corps a été découvert là absolument décomposé, et j’ai beaucoup de mal à y croire. Il est supposé être mort d'une crise cardiaque. Il se trouve que je le connaissais très bien. Il n'avait aucun problème cardiaque. Nous avons grimpé des montagnes ensemble, jusqu’à mille mètres d’altitude sans une pause. Son cœur était en excellent état.
BR : Et il était assez jeune quand il est mort ?
RS : Oui. Il avait 34 ans. Quelle coïncidence! C'est justement l'âge auquel, dit-on, ces gens sont éliminés.
KC : Quand est-il mort ?
RS : Il y a environ 2, 3 ans. Et j'ai toujours eu le sentiment que celui qui était mort et dont on s’est débarrassé, était en fait un de ses doubles et que ce type n'est pas mort. Je pense qu'il était bien trop fichtrement précieux.
J’en suis arrivé à observer le type de l’appartement d’à côté. Malgré un voisinage pauvre, il y avait ce bâtiment énorme, érigé en face de chez lui juste pour le surveiller. Je veux dire que depuis le haut de sa maison, je pouvais observer une partie de l'autre bâtiment et que j'y ai vu une quantité impressionnante de matériel de communication. Et nous sommes dans un pays du tiers monde. Il n’y a nul besoin d’équipement de ce genre.
Tous ces gens de différents pays qui entraient là à longueur de temps, et surtout des Japonais en l’occurrence, cela n’avait aucun sens pour moi. Mais ces gens étaient juste là pour surveiller mon ami, le surveiller tous azimuts, tout le temps, vous savez, l’alimenter le plus possible compte tenu des circonstances. Ils vivent dans une bulle et je représentais un problème pour cette bulle. Ils sont téléguidés à l’intérieur de la bulle.
KC : Oui. Mais vous savez, je dois dire que tout ceci est incompréhensible si vous ne nous en dites pas plus sur vous. Parce que je dois dire que vous avez dans cette histoire un rôle que vous ne révélez pas et vos antécédents sont très intéressants.
RS : D’accord, mes antécédents. J’ai probablement ma propre…
KC : Pour qui travailliez-vous ? Par le passé, vous avez travaillé pour quelqu’un. Avez-vous travaillé pour la DEA (Drug Enforcement Agency : Police des Stupéfiants) ?
RS : Non. Je n’ai absolument jamais travaillé pour aucune institution gouvernementale. J’ai travaillé pour un grand nombre de multinationales importantes dont un certain nombre se situent parmi les 100 plus grandes sociétés d’informatique au monde, mais je n’ai jamais, jamais… Je me suis toujours fait un point d’honneur de ne rien faire qui pourrait être utilisé dans le cadre d’applications militaires. Je n’ai donc jamais travaillé pour l’armée ou pour le gouvernement, en l’occurrence.
KC : OK. Mais Bill m’a dit qu’ils ont essayé de vous recruter alors que vous étiez très jeune.
RS : En effet, c’est arrivé continuellement. Je crois que c’est une autre histoire mais nous pouvons en parler. Tout au long de ma vie, il s’est passé toutes sortes de choses qui sont pour moi des questions auxquelles je n’ai pas de réponses.
Je me distingue de bien des façons. Par exemple, à 16 ans, j’ai obtenu l’équivalent d’une Maîtrise en Engineering. C’est chose rare pour un jeune garçon de cet âge que d’avoir ce niveau d’éducation. Même si je… Vous savez, j’ai réalisé beaucoup de choses dans ma vie, alors je sais que je détonne …
Parfois vous savez, je crois que je l’ai dit à Bill, j’ai l’impression d’avoir une « marque » quelque part, comme un traceur ou l’équivalent, qui fait que j’attire ces gens comme si j’étais un aimant. Voyez-vous, de nombreuses fois dans ma vie, j’ai vu arriver ce type de personnes, y compris un type qui est maintenant… je peux dorénavant lui donner un nom. On l’appelle l’Economic Hitman (assassin financier).
Et à nouveau le même scénario. A l’âge de 18 ans, j’ai mis au point une invention que j’ai exposée à l’occasion d’un salon. Ce type m’a approché et nous sommes devenus amis, puis il est venu chez moi.
Quelques mois plus tard, il m’a fait des confidences : Je suis un vieil homme, m’a-t-il dit, et j’ai un cancer. Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre. Tu vois ce petit livre ? Ce petit annuaire téléphonique ? Il est codé. Je peux appeler n’importe qui sur la planète. En fait, ce que je veux c’est te le léguer. Je veux te donner ce pouvoir, cette information.
Et il m’a testé : Donne-moi trois noms, trois fonctionnaires gouvernementaux au plus haut niveau n’importe où dans le monde et dans les vingt-quatre heures nous déjeunerons avec eux. Peu importe qui tu nommeras. Cela peut être le président de n’importe quel pays, choisis.
Je n’ai nommé aucun président, mais j’ai nommé… et nous ne sommes pas arrivés à trois, nous n’en avons rencontré que deux, mais j’ai mentionné deux gouverneurs des Etats-Unis. Ce fut tout à fait intéressant. Il a pris le téléphone et les a appelés. Se montrant assez grossier, voire irrespectueux à leur égard, il leur a intimé l’ordre de le recevoir toute affaire cessante.
Nous nous sommes retrouvés dans un aéroport pour rencontrer ces types. Juste pour une petite conversation, vous savez ? Il me démontrait ainsi qu’il avait le bras long et ce dont il était capable.
Je me suis comporté avec beaucoup de sagesse. J’ai écouté certains des conseils qu'on m'a donnés. A 18 ans, vous avez le choix : vous pouvez soit vous comporter très intelligemment, soit vous conduire comme un parfait imbécile.
J’ai commencé par lui montrer mon mauvais côté : vous savez, l’alcool, la beuverie, l’irresponsabilité… les retards aux rendez-vous, le manque de respect et toutes les bêtises propres à un jeune garçon de cet âge. Il a donc cessé de me porter de l’intérêt.
Je ne sais pas ce qui se serait passé si j’avais accepté mais une chose dont j’étais sûr : je n’étais pas prêt pour ça. Cela me passait complètement au-dessus de la tête à l’époque. Je ne crois pas, même aujourd’hui, que quiconque soit prêt à avoir de tels pouvoirs pour corrompre et tout ce que cela suppose.
Tout au long de ma vie, j’ai été… par exemple, je ne sais si vous-autres avez jamais entendu parler de deux sous-marins qui ont été découverts à la frontière colombienne ? C’est le cas ?
BR : Non.
RS : Il y a quelques années, je ne me rappelle pas quand exactement, cela doit faire 4, 5 ou 6 ans, on a retrouvé ces deux sous-marins sur la côte colombienne. L’un avait une cargaison estimée en milliards de dollars et l’autre était vide.
Eh bien, il y a 20 ans, j’ai été invité à faire les plans de ces deux bateaux. Là encore, vous savez, je sais que je me distingue dans mon domaine, mais c'était tout de même surprenant de me voir désigner et invité à faire partie de l’équipe qui a conçu ces sous-marins.
Ça a donc été un choc lorsque j’ai lu l’histoire dans les journaux. Or, demandez-vous simplement quel a bien pu être le sort des ingénieurs responsables de la conception de ces sous-marins le jour où les deux bateaux ont été retrouvés sur la côte colombienne.
BR : Y avait-il quelque chose de particulier au sujet de ces sous-marins ? Je veux dire, ce n’était pas des sous-marins courants, n’est-ce pas ?
RS : Oh, non, non, non.
BR : Etaient-ils petits ? Miniatures ?
RS : Je ne sais pas. Je n’ai aucune idée de la taille qu’ils avaient une fois terminés. Mais, il s’agissait de les amener collés à la quille d’un autre navire jusqu’à la côte des Etats-Unis. Et en cas de problème, vous vous en débarrassiez. Ils étaient faits pour demeurer dans les fonds marins pendant très longtemps. Et puis, plus tard, ils se seraient dirigés d’eux-mêmes à travers les canaux jusque dans un garage à bateaux à l’arrière d’une maison. Comme en Floride. Là, c’est rempli de canaux et de maisons. Ils ont des résidences immenses. Et nous y allons, tranquillement.
KC : Vous avez participé à leur conception ?
BR : Ils étaient télécommandés ?
RS : Totalement automatiques.
KC : Vous avez participé à leur conception ?
RS : On me l’a proposé.
KC : Mais vous n’avez pas accepté ?
RS : Non, j’ai décliné cette offre-là. J’étais invité à ces fêtes pour rencontrer ces gens. C’était sans cérémonie. Comme je n’étais pas quelqu’un de très sympathique, alors… [rires] ils ont décidé que je n’étais pas la personne qu’il leur fallait. Ainsi, tout au long de mon existence, j’ai été confronté de multiples fois à ce type de scénarios.
BR : Vous vous référez à l’étrange expérience que vous avez connue avec IBM ?
RS : Oui. Il m’est arrivé une chose vraiment bizarre. Je travaillais pour IBM et il y avait un parc absolument phénoménal, en fait tellement immense… Il s’est produit certaines choses véritablement très étranges.
Je n’aimais pas mon travail et il ne m’intéressait absolument pas alors il m’était complètement indifférent de me faire virer. Je travaillais comme consultant extérieur et dès le premier jour, le job m’a déplu. Encore une fois, comme je m’en foutais totalement, l’idée de me faire renvoyer ne m’affectait pas le moins du monde.
J’arrivais en voiture à l’intérieur de la propriété. Je savais qu’elle était en dehors de la juridiction de la police et je me suis donc mis à augmenter la vitesse chaque jour un peu plus en entrant dans les lieux. Je crois même que j’ai réussi à atteindre près de 220 km/h à l’intérieur du parc.
Ça vous donne une idée de l’immensité de ce parc. Il était démesuré. Et, jour après jour, vous savez, j’aurais juré qu’à ma sortie de voiture, la Sécurité allait venir me cueillir pour me dire : Vous êtes viré ! Dehors ! … [Rires] mais ça ne s’est jamais produit.
KC : C’était où ?
RS : En Caroline du Nord. Je crois que c’est le Research Triangle en Caroline du Nord. Il y en a un autre en Caroline du Sud.
Donc, quand j’arrivais au bureau… Ils faisaient passer tous les consultants par un poste de contrôle de sécurité au bout des bâtiments. Or, mon bureau était de l’autre côté, ce qui signifiait 20 à 25 minutes de marche à pied. Une des choses que je remarquais à chaque fois, c’est que…
IBM fabriquait là (ou y avait fabriqué) des machines à photocopier, dit-on, – ce qui est un grand sujet de controverse quant à la raison pour laquelle ils se sont retirés de cette branche. Mais, ils se sont retirés de nombreuses branches, ce qui vous conduit à la conclusion qu’IBM n’est qu’une couverture pour dissimuler d’autres opérations.
Quoi qu’il en soit, tous les jours je marchais entre ces bâtiments et je les trouvais drôlement vides. Pourtant, je remarquais des milliers de voitures en stationnement dans le parking alors qu’à l’intérieur, il n’y avait que fort peu de gens.
Et les lumières étaient juste… IBM avait fait courir le bruit qu’ils faisaient des économies d’énergie et qu’ils allaient diminuer les éclairages. Vous marchiez donc le long de ces vestibules et vous aviez à peine assez de lumière pour aller du point A au point B.
Par ailleurs, c’était un fait connu qu’il y avait des caméras partout. Je veux dire qu’IBM était connu pour… Même dans les toilettes, attention à ce que vous racontiez dans les toilettes. C’était truffé d’agents de sécurité en civil dans tous les coins.
Vous savez, pour entrer dans certains laboratoires il vous fallait une carte magnétique ; il y avait deux portes ; vous deviez signer un registre de présence, regarder dans l’objectif de la caméra pour que la sécurité puisse vous identifier. Des protocoles de sécurité interminables.
BR : Même si vous vous absentiez pour aller aux toilettes, vous deviez passer par tout ce processus ?
RS : Bonté divine ! [rires] Il fallait éteindre votre ordinateur, ce qui en soi est la pire chose à demander à quelqu’un qui se sert d’un ordinateur. Je veux dire, cela prend des heures pour redémarrer ! Il fallait donc l’éteindre, verrouiller l’interrupteur électrique à l’aide d’une clé, prendre tous les documents sur lesquels vous étiez en train de travailler, les ranger dans votre tiroir et le verrouiller. Ensuite, vous deviez signer un registre. Vous deviez…
KC : Mais ça, c’est dans la section top secrète d’IBM.
RS : Oui, mais c’est ridicule parce que je considère que la plupart des trucs sur lesquels nous travaillions n’avaient rien de top secret, vous savez. En tout cas, c’étaient leurs protocoles.
Quoi qu’il en soit, vous traversez les lieux et ils sont presque vides. J’allais voir le type à qui je devais remettre mon travail. Et là, il y a des trucs bizarres pour lesquels je n’ai pas d’explications.
Il me dit : Nous avons commis une erreur et je vous prie instamment de m’en excuser ; Je vous supplie de n’en rien dire à personne mais je n’ai pas besoin de vous. Je n’ai pas de travail à vous donner. Alors, voilà ce que je vous propose. Vous pouvez aller à votre bureau. Nous avons un bureau très agréable pour vous. Il y a un ordinateur pour vous et vous avez accès à tout ce que vous voulez.
Voulez-vous des livres ? Y a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire pour vous ? Il vous suffit d’en avertir notre secrétaire. Mais ne me demandez pas de vous fournir du travail parce que je n’ai rien pour vous. Et j’apprécierais énormément si vous pouviez rester dans les parages sans me faire passer pour un imbécile. Nous vous payons très bien. Vous savez, prenez vos congés. Faites ce que bon vous semble. Vous voyez ?
La situation était donc assez inconfortable. [Rires]
Je regagne mon bureau. J’allume le… il y avait des unités centrales à l’époque, vous savez, et je me connecte à mon terminal. Je découvre alors que j’ai accès à tout ce que je veux. Je peux accéder aux agences du gouvernement, à n’importe quoi sur le réseau.
Les gens n’avaient pas encore entendu parler d’Internet mais l’internet existait déjà. C’était essentiellement un réseau IBM, une université, un gouvernement, tout et n’importe quoi, des bases militaires. Et je tapais des noms les uns derrière les autres.
Il n’y avait pas beaucoup d’annuaires et c’était compliqué de lancer une recherche. Des tas de choses relevaient de la supposition et vous deviez créer vos propres listes. Mais j’ai réussi à pénétrer dans toutes sortes d’endroits différents. Je découvrais des choses quelque peu intéressantes ça et là mais ce qui était captivant, c’était de se frayer un chemin parmi tous ces ordinateurs.
En tout cas, je menais à bien mes propres opérations. Ainsi, un jour, j’ai eu besoin d’utiliser un microscope et celui que nous avions dans le labo était un modèle bas de gamme peu performant. Mais je savais que ce je cherchais était là et qu’avec un meilleur microscope je pourrais le voir. Et je me suis dit : Je suppose que quelqu’un par ici doit avoir un bon microscope.
Je me suis donc adressé à l’un des types avec qui j’étais censé travailler : Dis-moi, collègue, où puis-je trouver un autre microscope ? Pourquoi ne demandes-tu à ce type au coin que tu salues toujours en arrivant le matin ? m’a-t-il répondu. Et ça, en soi, vous savez, comment se faisait-il – comment était-il au courant que je saluais ce type ? Rien que ça, c’était déjà très intéressant, vous ne trouvez pas ?
Je vais voir le type en question. Il me connaissait plutôt bien. Je ne le connaissais pas mais lui il me connaissait. Et je lui dis : Puis-je avoir un microscope ? Bien sûr, pas de problème, me dit-il. Venez avec moi.
Puis l’ascenseur, au lieu de monter –je pensais qu’on était au rez-de-chaussée – s’est mis à descendre. Je ne saurais pas dire de combien de niveaux, mais certainement plusieurs. Quand nous en sommes sortis, la porte s’est ouverte sur un très, très long couloir. Je veux dire que ça ressemblait à un épisode de X-Files, à un de ces films délirants, vous savez ? C’était interminable. Immense. Ça n’en finissait plus.
Je me mets à transpirer parce que [rires] je sais que je ne suis pas censé être là et que je n’ai pas de laissez-passer pour ce genre d’endroits. Et enfin, je n’ai pas idée de ce qui se trame ici.
J’entends toutes sortes de bruits d’animaux… il y a des dizaines de milliers d’animaux là-dedans. Tandis que nous avançons, je me dis en mon for intérieur : Tranquille. Comporte-toi comme si c’était normal. Je regarde. Une des portes était ouverte et je vois en effet qu’il y a là des animaux par milliers dans des cages. Je ne saurais dire pour quoi ils sont là, ni de quelles sortes d’animaux il s’agissait parce que je n’avais pas l’intention de m’arrêter en chemin et montrer que je n’étais pas au courant, vous savez. J’ai continué à marcher.
Les autres portes étaient fermées. Nous sommes arrivés devant une immense porte – les portes étaient énormes. Je ne me rappelle pas exactement, mais je dirais que chacune mesurait à peu près un mètre cinquante de large sur trois mètres de haut. Des portes massives.