--Marcel Vervloesem, le fondateur de l’asbl Werkgroep Morkhoven qui a exposé le fichier
pédopornographique Zandvoort, vient d’être condamné à une écoute permanente ses communications téléphoniques, une surveillance de son ordinateur, de ses communications par Internet, ainsi que son courrier postal.
Marcel Vervloesem a été remis en liberté le 4 août 2010, suite à une condamnation pour des faits qu’il a été reconnu physiquement incapables d’exécuter. La liberté lui a été accordée sous les conditions suivantes :
1. Le renouvellement d’une interdiction de contacter la presse qui lui a été imposée en 2006 pour une période de trois ans.
2. L’interdiction de toute activité de soutien à des associations ou organisations qui luttent contre l’abus d’enfants.
3. L’interdiction de contacter les membres de l’asbl Werkgroep Morkhoven qui sont ses amis depuis vingt ans, et qui lui ont rendu visite chaque semaine durant les deux ans qu’il était détenu en prison.
4. L’interdiction de contacter l’acteur Flamand Jo Reymen, qui soutient Marcel mais ne fait pas partie du Werkgroep Morkhoven.
Tout citoyen belge est supposé être égal devant la loi, avoir le droit à l’information, à la liberté de la presse, à la liberté d’expression, à la liberté de participer aux associations de son choix et au droit au respect de sa vie privée, selon la Constitution belge, sauf Marcel Vervloesem. Les conditions viennent d’être alourdies pour priver le fondateur d’une ONG, qui expose les réseaux pédocriminels, de droits laissés à Marc Dutroux, le fameux tueur en série qui a mené 300.000 belges en colère dans les rues. En effet, Dutroux, condamné pour enlèvement, viols et meurtre, n’est pas objet d’une ordonnance qui lui interdit tout contact avec la presse ou avec ses amis.
La condamnation initiale de Marcel Vervloesem a été basée sur des calomnies de trois mineurs détenus dans une institution pour vols à main armée, cambriolages et trafic de drogue, qui s’échappaient de ladite institution de temps en temps. L’ONG a été écartée du procès, bien qu’il ait traité du dossier Zandvoort, qui est le dossier du Werkgroep Morkhoven et non de Marcel Vervloesem. Les autres membres de Morkhoven ne participent à aucune organisation criminelle et leur casier judiciaire est vierge. Ils n’ont fait que défendre et publier des articles sur les faits censurés par la presse belge concernant cet homme, qui fait toujours partie de la direction de leur association. Ils ne constituent aucun danger de récidive des faits dont il a été accusé mensongèrement. Le président et la vice-présidente de l’asbl Werkgroep Morkhoven lui ont régulièrement rendu visite tout le long de la période de sa détention dans les prisons de Turnhout et Bruges, parfois deux fois par semaine, ce qui était leur droit.
Sur quelle base la « justice » se permet-elle donc d’interdire les contactes entre Marcel Vervloesem et ceux qu’il avait le droit de voir en prison ? Fallait-il le condamner deux fois où fallait-il punir les membres de l’association qui persistent à diffuser l’information, dans le but de permettre aux gens de protéger leurs enfants ? Cela démontre une fois de plus, que le motif réel de la condamnation était de fermer le dossier Zandvoort par dénis de justice. La sanction inexplicable et injustifiable, n’a de rapport qu’avec la crainte que Marcel Vervloesem oriente les recherches, après que Morkhoven ait découvert un procès-verbal qui revient d’actualité. Or, Morkhoven a été parfaitement capable de faire un travail correct sans lui durant les deux ans de détention. Il n’y a pas de raison que cela change.
Nous, les meilleurs amis de Marcel Vervloesem, n’avons actuellement le droit de le voir que quand il sera mort. Nous avons tout juste le droit de lui téléphoner pour lui dire: »MARCEL, NOS MEILLEURS VOEUX POUR L’AN 2011, MAIS NE REPOND PAS PARCE QUE TU N’EN AS PAS LE DROIT! »
A quoi sert donc la Constitution belge si même les citoyens belges irréprochables n’ont aucun droit ? Pourquoi la Belgique continue-t-elle à faire référence aux traités européens des Droits de l’Homme, si elle ne les respecte pas ?
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Prévention de la diffusion de l’information sur le réseau pédocriminel Zandvoort .