Sujet: Freedom For King Kong. Sam 19 Fév 2011 - 14:56
Freedom For King Kong ou FFKK pour les intimes, est un groupe issu de Bretagne a tendance véritablement fucké, capable de mêlé du rock a du reggea en passant par l'electro et tout cela avec une verve que nombre de musiciens reconnu rêveraient de posséder. Ceci dit, faut aimer :
Spoiler:
[Refrain:] Tout le monde adule les phénomènes. Tout le monde rêve d'être un phénomène. Tout le monde prie pour être un phénomène. Mais qu'est-ce qu'au juste un phénomène?
S'il faut passer par l'imposture pour devenir quelqu'un, je préfère en somme rester personne. Je ne plongerai pas allégrement dans ce bain, on ne change pas une voyelle en qui sonne. Transformer le banal en exceptionnel, faire croire qu'en chaque être une star sommeille. C'est le paroxysme de la manipulation, un doigt en l'air et l'autre direct dans le fion. Le cheval dort debout, mais lui n'a pas le choix, le spectateur, à genoux devant ses rois. Moi vouloir devenir lui, lui pourtant n'être que moi, l'auto-insuffisance prend alors le pas. On ne vie qu'une fois, mais pas par procuration. Penser le contraire, c'est s'arrêter de penser. [ Find more Lyrics on http://mp3lyrics.org/i5eE ] Se border dans le lit douillet de l'illusion que la grandeur se nourrit de la notoriété.
[au Refrain]
Il y a pire que le mauvais goût, c'est le non goût. De l'un à l'autre il n'y a qu'un pas, de l'autre à l'un plusieurs voix. Usurper n'est donc pas jouer si on en croit cette sempiternelle idée. Que penser alors de ceux dont le coeur saigne à la simple vue de ces icônes phénomènes. Que le mirage alors se démocratise, pénétrant chaque soir, par le biais d'une télécommande, ce petit boîtier noir. Il faut une vie bien morne et triste, pour s'intéresser à tout ces pseudos artistes, qui n'ont comme seul et unique talent, de représenter monsieur tout le monde au petit écran. Je n'ai rien contre le rêve, je tiens à le préciser, mais ceux que l'on préfabrique me font gerber. Je n'ai rien contre le rêve, je tiens à le préciser, mais d'eldorado, point dans le paraître on peut trouver.
[au Refrain]
Spoiler:
J'ai le syndrome de Peter Pan, j'me conduis comme un enfant. Si cela vous rend nerveux, moi ça me rend morveux. J'ai le syndrome de Peter Pan, je refuse de devenir grand. Chj'fais des sheks, chj'fais des boums, des shakalalakaboums.
Accroché à mon enfance, comme une moule à un rocher, Refusant de toute évidence la mort des contes de fées, De manière si lucide et préméditée, que même le capitaine ne peux me décrocher. Laisser fuir son imaginaire c'est se déshumaniser, le matériel est qu'éphémère, l'esprit éternité. On crève de trop en faire, mais pas de trop rêver. On rêve de tant en faire, qu'on oublie d'exister. Mais si pour vous le jeu n'en vaut pas la chandelle, de mon nez, quand je le veux, en coulent de plus belles. Il n'est pas né(z) celui qui pourra me moucher, car à la fin de l'envoi je l'aurai toucher. Pour moi, il est grand temps de constater, que le syndrome de Peter Pan m'a foudroyé. De me rendre à l'évidence, sans hésitation, je suis resté un spécimen polisson.
Refrain
Je ne suis pas la première personne à le constater, mes actes, beaucoup de personne font jazzer. Il est plus d'un être que j'insupporte quand j'arbore fièrement ma couche culotte. Certains feraient mieux d'en porter aussi, ça évacuerait la merde collée à leur esprit. En opposition à la morosité, c'est une protection de grande qualité. Etre plein de certitudes et de phobies à la fois, si c'est ça être adulte alors je ne le suis pas. Etre un môme à défaut d'une momie, faire corps à corps avec fantaisie.
Refrain
Je réclame le droit d'être un petit con. Même les hommes qui partent à la guerre ont des visages d'enfants. Je ne voit pas pourquoi on me ferait la leçon, les enfants qui s'ignorent sont de grands cons. Il y a tant de gens qui se sentent mal areu, âgés d'esprit avant d'être vieux. X2
Refrain
Spoiler:
Né sous le signe de la lune bercé par mes utopies, mon refuge de fortune bien plus qu'une thérapie. De chimères en chimères, j'acquis la certitude, qu'il faut vivre de ces rêves plutôt que de solitude. Sans jamais de trêve, ou bonjour la lassitude, celle qui finie que l'on crève sans connaître le prélude d'une vie bien fête, sans être Epicure, jamais gris de fait mais ivre de futur.
Marche ou rêve, marche ou rêve.
Ha vous me direz les belles paroles que voilà, c'est un coupe-faim juste bon pour un repas. De la nourriture de troubadour écervelé, oubliant qu'un ventre ne se remplit pas d'idées. Cette soupe à la grimace est des plus indigeste, quand j'en mange, de quelques vents alors je me déleste. Pour éviter l'implosion tout est permis, c'est de cette sorte que le psychanalyste s'enrichit. Soignant des maux par la simple force des mots, des maux de société depuis longtemps identifiés. [ Find more Lyrics on http://mp3lyrics.org/Urmr ] Des maux contractés à force de trop marcher, même les poètes en ont mal aux pieds.
Marche ou rêve, marche ou rêve.
Doit-on être utile pour avoir le droit d'exister, l'existence elle-même n'est-elle que futilité? La morale voudrait que quiconque dans l'oisiveté serait un fardeau pour la société. Des scenarii de vie en programmation, orienté par le dieu du petit écran. On est loin d'Alexandre le bienheureux, qui se contentait, il est vrai de peu. Mais avait tout à fait compris l'essence même de la vie. L'artifice sans cesse nous poursuit avec lui l'onirisme s'évanouit. Certains pensent que ces principes ne sont pas moraux. J'affirme qu'ils le sont, autant que Jeanne l'est. Vue d'en haut nous ne sommes que des vaches à lait, mort aux marches forcées à leurs idées hautes.
Marche ou rêve, marche ou rêve.
Nossokomo
Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2010 Localisation : Quelque part dans l'univers.
Sujet: Re: Freedom For King Kong. Sam 19 Fév 2011 - 17:26
Je les ai vu en concert en 1998 en Ardèche, ça me rajeunit pas et eux non plus d'ailleurs, merci pour le cote nostalgie, toujours aussi Pechu cela dit.