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 Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ?

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annunaki le retour

annunaki le retour

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Date d'inscription : 16/05/2011

Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? Empty
MessageSujet: Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ?   Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? I_icon_minitimeMer 29 Juin 2011 - 15:01

31 mai 2011

Le 3 août 2010, le lieutenant-colonel de l’armée israélienne en poste à la frontière sud-libanaise, Dov Harari, est tué par un tireur d’élite de l’armée libanaise. Il s’agissait de l’officier commandant le bataillon à la frontière nord d’Israël. Cet événement peut sembler anodin tant la tension est grande à la frontière entre les deux pays. Pourtant, on peut en dégager de nouveaux enseignements en analysant les actions et les réactions des différents belligérants. Tout porte à penser qu’une nouvelle phase du conflit entre le Hezbollah et Israël est en train de voir le jour. Depuis la guerre de l’été 2006, les compteurs ont été remis à zéro et chacun se prépare à un nouvel affrontement.

C’est une première dans l’histoire des guerres israélo-libanaises : l’armée libanaise a pris l’initiative. Habituellement, elle encaisse les coups sans même feindre une réponse. Cette nouvelle attitude de l’armée a été soulignée par les commentateurs les plus avisés de la scène politique du pays. Plusieurs raisons sont à noter. L’armée libanaise avait besoin de redorer son blason, elle qui fait face à une campagne d’arrestations d’espions travaillant pour le compte d’Israël. Parallèlement, son image de seule institution nationale préservant l’unité du pays en sortirait renforcée. Le Hezbollah n’est pas seul à faire face à Israël et l’armée libanaise est tout autant légitime à défendre les frontières du pays. Plus important encore, son action à la frontière sud du pays visait à tester la réaction israélienne. Celle-ci, pour une fois, est tout aussi inhabituelle.

Depuis des décennies, les Israéliens avaient l’habitude de riposter de manière disproportionnée. Le massacre de Cana en 1996 reste exemplaire de ce point de vue : en réponse au largage de plusieurs dizaines de missiles du Hezbollah sur le nord d’Israël, qui causa plusieurs blessés civils, Israël déclenche l’opération Raisins de la Colère qui s’achève avec la mort de plus de 150 civils libanais, dont une centaine pour le seul village de Cana. Cette fois, l’armée israélienne se contente de bombarder le village de Adaisseh, d’où le tireur d’élite a visé le lieutenant-colonel Dov Harari. Le bilan de l’attaque se solde, du côté libanais, par la mort de deux militaires et d’un journaliste. À première vue, il en ressort que les Israéliens ne voulaient pas envenimer la situation par peur d’un embrasement généralisé de leur frontière nord. En effet, depuis quelques années déjà, l’armée et les services de renseignements israéliens ont subi plusieurs échecs lors de leur confrontation avec le Hezbollah et Israël ne semble pas prêt, pour le moment, à en découdre avec le Parti de Dieu.

La guerre de l’été 2006 au Liban a démontré l’incapacité de l’armée israélienne d’annihiler un ennemi coriace et rodé à la guerre de guérilla. Ce conflit a profondément traumatisé la société israélienne qui, pour la première fois de son histoire, a subi la guerre à l’intérieur de ses frontières. Plusieurs milliers de missiles du Hezbollah sont tombés sur le nord d’Israël causant la mort de plus d’une quarantaine de civils. Plus important encore, tout le nord du pays fut paralysé durant le conflit et des millions d’Israéliens ont dû fuir cette région ou se réfugier dans les bunkers, tandis que l’économie pâtissait des retombées néfastes de la guerre. L’échec de l’armée israélienne fut imputé aux carences des services de renseignements, incapables de juger l’arsenal et les installations militaires du Hezbollah (Melman, Haaretz, 2007).

Si le Hezbollah est parvenu à contenir l’invasion israélienne grâce à sa connaissance du terrain, sa réussite est due, avant tout, aux nouvelles armes mises à sa disposition par l’Iran. Ces armes lui ont permis d’adresser les coups les plus probants. Les missiles Kornet de fabrication russe ont détruit des dizaines de véhicules blindés israéliens et par là même ont causé les plus lourdes pertes en vies humaines (Marcus, BBC News, 2006). Or, l’armée israélienne n’était pas préparée à une pareille résistance parce que les renseignements en sa possession ne lui permettaient pas d’évaluer avec précision la qualité des armes du Hezbollah. Certaines conclusions de la commission Winograd, mise en place par le gouvernement israélien dans le but de comprendre l’échec de la guerre de 2006, vont plus loin et pointent du doigt la stratégie militaire israélienne. Selon cette commission, la défaillance de l’armée israélienne est liée à sa stratégie qui n’envisageait plus la possibilité d’une guerre terrestre de longue haleine. Consciente de sa supériorité militaire écrasante dans la région, elle pensait ne plus avoir à s’engager dans une guerre terrestre et elle ne s’était donc pas préparée à mobiliser les ressources nationales pour le besoin de la cause (Cordesman, 2008).

Depuis 2006, le conflit armé a laissé la place à une guerre d’un autre ordre : celle de l’espionnage. L’arrestation, au cours des deux dernières années, de nombreux espions libanais travaillant pour le compte d’Israël fragilise davantage les services de renseignement israéliens déjà affaiblis par les échecs de la guerre 2006. Plus de 150 espions sont sous les verrous et certains sont même passibles de la peine capitale. C’est dans le secteur des télécommunications que les arrestations furent les plus spectaculaires (Khalifeh, RFI, 2010). Plusieurs personnes occupant au Liban des positions sensibles dans les domaines de la sécurité ou des télécommunications et travaillant pour le compte d’Israël furent ainsi écrouées. Ces événements ont donné une nouvelle légitimité au réseau indépendant de télécommunications, mis en place par le Hezbollah dans les zones sous son contrôle. Pourtant, quelques mois auparavant, le Parti de Dieu a été attaqué de tous bords sur cette question. On lui reprochait la gestion de son réseau de télécommunications qui s’effectuait en dehors du contrôle de l’État libanais. Ceci conduit à la rupture entre les partisans du 14 mars et ceux du 8 mars (le Hezbollah et ses partisans) et donne lieu à une confrontation militaire en mai 2008. En l’intervalle de quelques jours, le Hezbollah réussit à contrôler militairement la capitale Beyrouth et certaines positions stratégiques de la montagne libanaise, fief du chef druze Walid Joumblatt.

Globalement, cette campagne d’arrestations d’espions et l’échec militaire de la coalition du 14 mars en 2008 renforcent la crédibilité du Hezbollah. Ses ennemis intérieurs semblent désormais faire profil bas. Le désarmement du Parti de Dieu, du moins dans le sud du pays, n’est plus à l’ordre du jour. Aujourd’hui, l’opposition au Hezbollah est plus divisée que jamais. En effet, le même Walid Joumblatt, un des piliers du mouvement du 14 mars et chef du Parti socialiste progressiste druze, change de camp et affaiblit davantage une coalition déjà en perdition. Ainsi, en ce début d’année 2011, aucune force politique libanaise ne semble être en mesure de faire le poids face à un Hezbollah lourdement armé. Le Tribunal pénal international (TPI) pour le Liban, mis en place dans le but d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien premier ministre Hariri, accomplira-t-il ce qu’Israël et la coalition du 14 mars n’ont pas été capables d’imposer au Parti de Dieu ?

Il y a encore quelques mois, on s’orientait vraisemblablement vers cette hypothèse, tant la tension était grande dans le pays qui attendait jour après jour les conclusions finales du Tribunal. Les fuites en provenance du Tribunal laissaient à penser que l’acte d’accusation pointerait du doigt le Hezbollah comme principal responsable de l’assassinat de Rafic Hariri. Mais, depuis quelque temps, les puissances régionales, et en premier lieu l’Arabie Saoudite et la Syrie, se sont entendues pour retarder le plus longtemps possible le chef d’accusation du Tribunal. Il semblerait que les Saoudiens, alliés du 14 mars, soient peu enclins à cautionner une accusation aussi grave qui risquerait de plonger le Liban dans le chaos. À la suite de la démission des ministres de la coalition du 8 mars, le 11 janvier 2011, le gouvernement d’union nationale est dissous. Saad Hariri, fils du premier ministre assassiné, perd sa fonction de chef du gouvernement. La nomination, le 25 janvier dernier, du nouveau premier ministre Najib Mikati, un proche à la fois du Hezbollah et de l’Arabie Saoudite, semble motivée par ce souci de stabilité chère aux Saoudiens. Ces derniers tentent par tous les moyens d’éviter tout nouveau désordre public qui permettrait au Hezbollah de sortir « vainqueur » dans la mesure où aucune autre faction locale ne peut le confronter militairement, ce qui conduirait à un scénario semblable à celui du 7 mai 2008 avec des conséquences encore plus lourdes.

À l’échec militaire d’Israël, durant l’été 2006, s’ajoute un fait important : la crédibilité d’Israël sur la scène internationale semble plus que jamais remise en question. L’assassinat du dirigeant du Hamas Mahmoud Al-Mabhouh à Dubaï en janvier 2010 a provoqué une crise diplomatique entre Israël et plusieurs pays occidentaux, notamment avec les autorités britanniques et australiennes. Le commando du Mossad qui a participé à l’élimination de Al-Mabhouh a usurpé l’identité de plusieurs individus en utilisant des passeports occidentaux pour entrer à Dubaï. Plus récemment, en mai 2010, la prise d’assaut par une unité militaire israélienne du bateau turc Mavi Marmara transportant de l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza provoque une crise entre l’État hébreu et la Turquie. Neuf citoyens turcs trouvent la mort lors de cette attaque condamnée par la communauté internationale. Cette action contribue à distendre les relations entre Israël et la Turquie, son seul allié dans la région.

Dans l’état actuel des choses, Israël adopte une attitude attentiste au Liban. Tel-Aviv surveille de près les derniers événements qui risquent d’affaiblir le Parti de Dieu. Ce dernier est plus que jamais sur ses gardes. À l’échelle régionale, les désordres publics en Iran, suite à la réélection d’Ahmadinejad à la présidence du pays, ont rappelé au Parti de Dieu que ce régime n’est pas éternel. Or, la plus grande partie de son arsenal et de son financement provient d’Iran. La chute du régime des Mollahs serait annonciatrice de changements structurels à l’intérieur du Parti qui seraient sans précédent depuis sa création au début des années 1980. À l’échelle nationale, le Hezbollah doit faire face à l’hostilité de plus en plus marquée d’une partie de la classe politique libanaise représentée au sein de la coalition du 14 mars. La victoire militaire écrasante du Hezbollah et de ses partisans en mai 2008 a créé de profondes rancœurs qui minent le bon fonctionnement des institutions politiques libanaises. Jamais dans l’histoire récente du Liban une confession n’a réussi à prendre le contrôle du pouvoir au détriment des autres confessions, dans un pays régi par le sacro-saint partage communautariste du pouvoir (El-Kareh, 2008). Désormais, le Hezbollah doit trouver un équilibre entre sa puissance militaire et son action politique à l’intérieur du pays. Une provocation du Hezbollah qui conduirait à une nouvelle guerre avec l’État hébreu enflammerait davantage les tensions au Liban.

À l’heure actuelle, les risques d’une nouvelle guerre semblent écartés. Le monde entier a les yeux rivés sur le Tribunal pénal international pour le Liban qui, suite à de nombreuses tergiversations, a fini par transmettre l’acte d’accusation le 17 janvier 2011 au juge Daniel Fransen (Macdonald, CBC News, 2011). La confirmation ou l’infirmation de l’acte d’accusation par le juge devrait intervenir au plus tard au courant du mois mars 2011 (Marie-Laure Michel, AFP, 2011). Désormais, le Hezbollah attend du nouveau gouvernement de Najib Mikati qu’il désavoue le TPI. Par ailleurs, c’est principalement sous cette condition que le Parti de Dieu a décidé de soutenir le nouveau premier ministre. Cependant, une telle initiative risquerait de creuser davantage le fossé entre les deux coalitions qui se font face au Liban. C’est dans ce cadre que chacune des parties en présence se prépare à la riposte. Le Hezbollah a promis une attaque tous azimuts et sur plusieurs fronts au cas où le TPI l’accuserait de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri. Plus encore, il a juré de ne livrer aucun de ses membres considérés coupables dans le cadre de l’enquête. Le Hezbollah pourrait même avoir l’appui du nouveau gouvernement libanais si celui-ci décide de le soutenir dans son combat contre l’instance internationale, ce qui renforcerait la légitimité de sa réaction. Toutefois, il est certain que l’image du Parti de Dieu en sortirait ternie au Liban et plus globalement dans le monde arabe. Dès lors, Israël pourrait profiter de l’isolement du Hezbollah, de la bienveillance de Washington ainsi que de la neutralité de la coalition du 14 mars pour essayer d’assener au Parti de Dieu le coup de grâce.



Source : http://cahiers.cerium.ca/Israel-Hezbollah-une-nouvelle
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MessageSujet: Re: Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ?   Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? I_icon_minitimeSam 9 Juil 2011 - 15:22

Israël présente des appareils futuriste !

http://spread-the-truth777.blogspot.com/

Des vraies bêtes de guerre issues de la science fiction !

Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? Air-Mule-002

Co-leader mondial des drones, les avions sans pilotes, avec les États-Unis,Israël est venu en force au Salon du Bourget.Sous la houlette du « Israël export & international Cooperation Institute »et du département commercial de l’ambassade d’Israël à Paris, une quinzaine d’entreprises représentant le fleuron de l’industrie aérospatiale, exposent leurs dernières créations.
En visitant le pavillon d’Israël, le visiteur peut « toucher du doigt » les dernières innovations.
Parmi elle, un drôle d’engin au look digne de la guerre des Étoiles appelé

AirMule.

Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? Air-Mule-003

Urban Aeronautics expose une maquette de ce drone hélicoptère dont le rotor n’est pas visible car logé dans le corps de l’appareil.
Air Mule a déjà réalisé plusieurs vols d’essais.
Il est destiné à convoyer du matériels ou à réaliser des évacuations sanitaires sur les théâtres d’opération, dans les milieux urbains complexes ou dans des sites naturels difficiles d’accès.
Ses spécifications lui permettent en effet d’obtenir une double certification (civile et militaire).

Il intéresse le ministère de la défense israélien ainsi que l’Otan.
Autre concept original développé par Aeronautics Defense Systems, la
transformation d’un appareil civil existant en drone MALE (moyenne altitude longue endurance).

Les drones rencontrent souvent des problèmes de fiabilité en raison de leur plateforme qui ne peuvent en outre pas être certifiée pour s’insérer dans le trafic aérien civil », explique un représentant de la société. Aeronautics Defense Systems a décidé de travailler à partir d’un avion australien, le Diamond DA 42, à la cellule éprouvée.
Et il l’a transformé en drone MALE appelé Dominator.
La société qui est spécialisée dans les drones aériens, terrestres et maritimes, a débuté la production du Dominator en février dernier.

Israël – Hezbollah : une nouvelle phase d’affrontement ? Air-Mule-004-1024x714


http://spread-the-truth777.blogspot.com/
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